APPRENDRE LA GUITARE POUR LES NULS

Pour apprendre la guitare, rien de tel qu'un bon tutoriel papier accompagné de vidéos.

Le livre "Apprendre la guitare avec des vidéos pour les nuls" permet de maîtriser rapidement les rudiments de la guitare, il ne coûte qu'une quinzaine d'euros et même si la méthode est scolaire (on ne maîtrise pas des morceaux connus tout de suite mais on apprend ses "gammes"), on acquiert les tablatures, les arpèges, les accords rapidement pour s'amuser ultérieurement, il y a même des photos d'accords et dès qu'on veut un exemple pratique on va sur le site internet Youtube "pour les nuls" et l'assimilation n'en est que plus rapide. Le livre vante qu'en quinze minutes d'entraînement par jour vous aurez terminé la méthode en 4 mois !!!

 

Voici les pages extraites du site Pour les nuls gratuites pour accéder aux "leçons" :

 

vidéos Pour les Nuls » Au rythme d'une leçon quotidienne, vous pourrez acquérir rapidement les bases grâce aux vidéos disponibles dans les playlists ci-dessous :

Semaine 1 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTR9W9JQzRfmlGAnP6GE5Thm

 Semaine 2 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTQYe1TCqwBvTL_ZzcRCnqX-

Semaine 3 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTSy7pvfOgmL7toOa2_44EW0

 Semaine 4 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTRVTJflknQ0LErmXz9u2h0v

 Semaine 5 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTSvmg2kIDeT8CnQa17IB3El

 Semaine 6 https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTTmj6Bk2SAmr4TY28Z1-7Se

 Semaine 7 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTQyJw6smYaH_JiB-nZAow5f

 Semaine 8 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTT-sHizpszIioALm7096pXX

 Semaine 9 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTSBfeWuaMHzGZo5ohUSD1gF

 Semaine 10 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTQkomIbX9D0bF9kIjSXh4yt

 Semaine 11 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTRuToyGfOJ_PLe3pZoJWvFY

 Semaine 12 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTQ_yGxLwPoio7D1TRrreZ34

Semaine 13 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTS9VWV88_ME02aphWzd03Pv

Semaine 14 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTRHM8Y6UIcUnMfKoiDJutUX

Semaine 15 : https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTQMp78e6Xl1aochE4E7Nq_T

Semaine 16 :https://www.youtube.com/playlist?list=PL2ZdKlsJOoTTqtFPTosWUYXq8y2RMtkVY

Tablatures gratuites de morceaux de guitare tous niveaux

Tablatures de musiques connues pour la guitare
Des morceaux débutants et confirmés, en anglais et en français...
TABLATURES DE GUITARE.pdf
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Paroles d'albums que j'ai composées

Un avenir d'acier.pdf
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Best Of Metal Ballads

1 - Accept - Amamos La Vida.mp3
Fichier Audio MP3 7.6 MB
2 - Ozzy Osbourne - Mama I Am Coming Hom
Fichier Audio MP3 6.4 MB
3 - Judas Priest - Angel.mp3
Fichier Audio MP3 7.5 MB
4 - Iron Maiden - Wasting Love.mp3
Fichier Audio MP3 8.2 MB
5 - Helloween - Forever And One.mp3
Fichier Audio MP3 6.1 MB
6 - Saxon - Nothern Lady.mp3
Fichier Audio MP3 7.0 MB
7 - Crimson Glory - Song For Angels.mp3
Fichier Audio MP3 7.7 MB
8 - Dream Theater - Through Her Eyes.mp3
Fichier Audio MP3 8.8 MB
9 - Gamma Ray - Lake Of Tears.mp3
Fichier Audio MP3 10.1 MB
10 - WASP - The Idol.mp3
Fichier Audio MP3 11.0 MB
11 - Grave Digger - The Ballad Of Mary.m
Fichier Audio MP3 4.9 MB
12 - Queensryche - Silent Lucidity .mp3
Fichier Audio MP3 11.0 MB
13 - Primal Fear - The Hands Of Time.mp3
Fichier Audio MP3 7.1 MB
14 - Michael Kiske et Amanda Somerville
Fichier Audio MP3 10.0 MB
15 - Hollywell - Revelations.mp3
Fichier Audio MP3 9.1 MB
16 - Bruce Dickinson - Tears Of A Dragon
Fichier Audio MP3 9.8 MB
17 - Stratovarius - If The Story Is Over
Fichier Audio MP3 9.4 MB
18 - Kamelot - Abandoned.mp3
Fichier Audio MP3 6.1 MB
19 - Nightwish - Sleeping Sun.mp3
Fichier Audio MP3 6.5 MB
20 - Manowar - Master Of The Wind.mp3
Fichier Audio MP3 8.4 MB

Morceaux de clarinette

Clarinettiste les pieds dans l'eau.
Clarinettiste les pieds dans l'eau.

Voici quelques morceaux de différents artistes que j'ai interprétés avec ma clarinette en compagnie d'un fond musical.

 

Bonne écoute.

Le Roi Lion.mp3
Fichier Audio MP3 4.0 MB
Some Day My Prince Will Come.wma
Fichier musique Windows Media 697.8 KB
Greensleeves.wma
Fichier musique Windows Media 2.1 MB
Le Sud.wma
Fichier musique Windows Media 2.2 MB
Lady Madonna.wma
Fichier musique Windows Media 1.5 MB
La panthère rose.mp3
Fichier Audio MP3 700.7 KB
Les Feuilles Mortes.wma
Fichier musique Windows Media 2.3 MB
When I'Am Sixty Four.wma
Fichier musique Windows Media 2.3 MB
Here There And Every Where.wma
Fichier musique Windows Media 2.2 MB
Hey Jude !.wma
Fichier musique Windows Media 3.6 MB
Reality.mp3
Fichier Audio MP3 978.9 KB
Le ciel, le soleil, la mer.mp3
Fichier Audio MP3 2.2 MB
La flûte enchantée.mp3
Fichier Audio MP3 742.7 KB
Un ange comme ça.mp3
Fichier Audio MP3 2.6 MB
Amazing Grace.mp3
Fichier Audio MP3 2.1 MB
Chatanooga Choo Choo.wma
Fichier musique Windows Media 3.1 MB
I'Ve Got A Gal In Kalamazoo.wma
Fichier musique Windows Media 2.4 MB
Michelle.wma
Fichier musique Windows Media 2.7 MB
Miss Monaghan.wma
Fichier musique Windows Media 966.2 KB
The Bonny Boy.wma
Fichier musique Windows Media 365.1 KB
Yesterday.wma
Fichier musique Windows Media 2.1 MB
ballade irlandaise.MP3
Fichier Audio MP3 790.7 KB
In the mood.mp3
Fichier Audio MP3 1.1 MB
My Heart Will Go.mp3
Fichier Audio MP3 4.2 MB
Prendre un enfant.mp3
Fichier Audio MP3 1.0 MB
Quatuor n°2 J.Ch Bach.mp3
Fichier Audio MP3 1.5 MB

Chants des Gadz'Arts

Les Gadz'Arts sont les élèves de l'école d'ingénieurs Art et Métiers. Ils ont des Traditions, et notamment des chants particuliers, qui rythment leur vie à l'école, sous le signe de la Fraternité.

Voici quelques chansons traditionnelles gadzariques que j'ai extraites du site officiel de la Soce.

Bonne écoute

Les monômes

Monome dans les rues.mp3
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Monome de bordel.mp3
Fichier Audio MP3 3.1 MB
Monome de plume.mp3
Fichier Audio MP3 2.9 MB
En monome.mp3.mp4
Fichier Audio/Vidéo MP4 5.5 MB

Les chansons

Le Clocheton.mp3
Fichier Audio MP3 2.8 MB
Lison.mp3
Fichier Audio MP3 3.2 MB
UAI.mp3
Fichier Audio MP3 3.1 MB

Les hymnes

Fraterns.mp3
Fichier Audio MP3 1.1 MB
Anciens.mp3
Fichier Audio MP3 757.5 KB
Ecole.mp3
Fichier Audio MP3 1.1 MB
Les sacqués.mp3
Fichier Audio MP3 1.1 MB
Lourdés.mp3
Fichier Audio MP3 622.2 KB
Tradition.mp3
Fichier Audio MP3 1.1 MB
Bacchus.mp3
Fichier Audio MP3 1.3 MB
Disparus.mp3
Fichier Audio MP3 622.2 KB

PAILLARDIER

Paroles de chansons paillardes et populaires

Chansons anciennes et populaires.pdf
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Chansons anciennes par Patrick Bruel.pdf
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Paillardier.pdf
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Chansons anciennes par Patrick Bruel

Extraits de l'album "Entre deux"

 

A CONTRETEMPS

 

Paraît qu'on a rendez-vous

Du côté de Nogent

Dans un ginguette à 2 sous

Celle où on venait avant

Avant que le monde devienne fou

Paraît que le ciel est moins bleu

Quand on chante plus à 2

On s'est pas beaucoup parlé

Depuis toutes ces années

 

Dis-moi, dis, qu'est-ce qu'on a fait

Dis-moi pour qui tu danses

Ces javas, ces romances

Devant les yeux d'un monde

Que ces chansons racontent

Et même si tout a changé

Ce p'tit air n'a rien oublié

Paraît que j'ai rêvé de nous

Un peu à contretemps

 

J'ai dans le cœur un amour flou

Des images en noir et en blanc

Qui gardent une p'tite couleur à nous

Paraît qu'on a changé d'histoire

Dis rien, j'veux pas savoir

Appuie ta main sur mon bras

Dansons comme une autre fois

Un rendez-vous galant

Pour quelque part, quelque temps

 

Dis-moi pour qui tu danses

Ces javas, ces romances

Devant les yeux d'un monde

Que ces chansons racontent

Et même si tout a changé

Ce p'tit air n'a rien oublié

 

Dis-moi pour qui tu rêves

Ce sourire sur tes lèvres

Dans cette drôle de ronde

Tu tournes et la nuit tombe

Et même si tout doit changer

Ce p'tit air ne peut pas t'oublier

 

À Contretemps.mp3
Fichier Audio MP3 3.1 MB

 

A PARIS DANS CHAQUE FAUBOURG

 

Ils habitaient le même faubourg

La même rue et la même cour

Il lui lançait des sourires...

Elle l'aimait sans lui dire.

Mais un jour qu'un baiser les unit

Dans le ciel elle crut lire

Comme un espoir infini.

 

A Paris dans chaque faubourg

Le soleil de chaque journée

Fait en quelques destinées

Eclore un rêve d'amour.

Parmi la foule un amour se pose

Sur une âme de vingt ans.

Pour elle tout se métamorphose

Tout est couleur de printemps.

À Paris quand le jour se lève

À Paris dans chaque faubourg

À vingt ans on fait des rêves

Tout est couleur d'amour

 

Après des jours dépourvus d'espoir

Tous deux se sont rencontrés un soir

Ils n'ont pas osé sourire.

Mais leurs regards ont pu lire

Que bientôt ils pouvaient être heureux

Et s'ils n'ont rien pu se dire

Leurs yeux ont parlé pour eux.

 

A Paris dans chaque faubourg

Quand la nuit rêveuse est venue

À toute heure une âme émue

Evoque un rêve d'amour.

Des jours heureux il ne reste trace

Tout est couleur de la nuit

Mais à vingt ans l'avenir efface

Le passé quand l'espoir luit.

À Paris dès la nuit venue

À Paris dans chaque faubourg

À toute heure une âme émue

Rêve encore à l'amour.

 

À Paris, Dans Chaque Faubourg.mp3
Fichier Audio MP3 2.7 MB

 

CELUI QUI S’EN VA

 

Sous les gal'ries d'l'Odéon, on entend parfois

Les notes d'un accordéon qui pleure à mi-voix

C'est la chanson d'amour de chaqu'jour

Ni le refrain vif et bien parisien

C'est quelq'chose de différent,

Ça semble tout gris

La nuit, des couples errants l'écoutent, surpris

C'est un air qu'on dirait las de tout, écœuré

Ca fait pleurer.

 

Chorus : 

C'est la java de celui qui s'en va

Sans r'garder en arrière

Seul dans la nuit en laissant derrière lui

Leurs braises et les prières

Tous les bobards, il en a eu sa part

Tous les serments, il les sait

Et comment

Aussi lassé, dégoûté du passé

Il s'en va l'cœur blessé.

C'est la java, c'est la pauvre java

De celui qui s'en va.

 

Y'a des soirs comme des bouts d'l'an

Où le cœur lassé

Dans l'silence fait son bilan des amours passées

C'qu'il entend autour de lui, dans la nuit

Ce n'est plus le chant d'amour, des beaux jours

Comme des gueux battant l'pavé

Tous les souvenirs

Semblent ce soir d'un air mauvais

Vers lui revenir

Et là-bas, à mi-voix

Semblent chanter, pourquoi

Comme autrefois.

 

Chorus

 

C'est la java, c'est la pauvre java

De l'amour qui s'en va

C'est la java, c'est la pauvre java

De l'amour qui s'en va

 

Celui Qui S'En Va.mp3
Fichier Audio MP3 3.2 MB

 

J’AI TA MAIN

 

Nous sommes allongés

Sur l'herbe de l'été.

Il est tard. On entend chanter

Des amoureux et des oiseaux.

On entend chuchoter le vent dans la campagne.

On entend chanter la montagne.

 

J'ai ta main dans ma main.

Je joue avec tes doigts.

J'ai mes yeux dans tes yeux

Et partout, l'on ne voit

Que la nuit, belle nuit,

Que le ciel merveilleux,

Tout fleuri, palpitant, tendre et mystérieux.

Viens plus près, mon amour, ton cœur contre mon cœur

Et dis-moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur

Que ces yeux dans le ciel,

Que ce ciel dans tes yeux,

Que ta main qui joue avec ma main.

 

Je ne te connais pas.

Tu ne sais rien de moi.

Nous ne sommes que deux vagabonds,

Fille des bois, mauvais garçon.

Ta robe est déchirée.

Je n'ai plus de maison.

Je n'ai plus que la belle saison

 

Et ta main dans ma main

Qui joue avec mes doigts.

J'ai mes yeux dans tes yeux

Et partout, l'on ne voit

Que la nuit, belle nuit,

Que le ciel merveilleux,

Tout fleuri, palpitant, tendre et mystérieux.

Viens plus près, mon amour, ton cœur contre mon cœur

Et dis-moi qu'il n'est pas de plus charmant bonheur.

On oublie l'aventure et la route et demain

Mais qu'importe puisque j'ai ta main.

 

J'Ai Ta Main.mp3
Fichier Audio MP3 2.5 MB

 

LA COMPLAINTE DE LA BUTTE

 

En haut de la rue St-Vincent

Un poète et une inconnue

S'aimèrent l'espace d'un instant

Mais il ne l'a jamais revue

 

Cette chanson il composa

Espérant que son inconnue

Un matin d'printemps l'entendra

Quelque part au coin d'une rue

 

La lune trop blême

Pose un diadème

Sur tes cheveux roux

La lune trop rousse

De gloire éclabousse

Ton jupon plein d'trous

 

La lune trop pâle

Caresse l'opale

De tes yeux blasés

Princesse de la rue

Soit la bienvenue

Dans mon cœur blessé

 

Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux

Les ailes des moulins protègent les amoureux

 

Petite mendigote

Je sens ta menotte

Qui cherche ma main

Je sens ta poitrine

Et ta taille fine

J'oublie mon chagrin

 

Je sens sur tes lèvres

Une odeur de fièvre

De gosse mal nourri

Et sous ta caresse

Je sens une ivresse

Qui m'anéantit

 

Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux

Les ailes des moulins protègent les amoureux

 

Mais voilà qu'il flotte

La lune se trotte

La princesse aussi

Sous le ciel sans lune

Je pleure à la brune

Mon rêve évanoui

 

La Complainte de la Butte.mp3
Fichier Audio MP3 3.1 MB

 

MON AMANT DE SAINT-JEAN

 

Je ne sais pourquoi j'allais danser

 A Saint-Jean, au musette

 Mais il m'a suffi d'un seul baiser

 Pour que mon cœur soit prisonnier

 

 Comment ne pas perdre la tête

 Serrée par des bras audacieux

 Car l'on croit toujours aux doux mots d'amour

 Quand ils sont dits avec les yeux

 Moi qui l'aimais tant

 Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean

 Je restais grisée sans volonté sous ses baisers

 

 Sans plus réfléchir je lui donnais

 Le meilleur de mon être

 Beau parleur chaque fois qu'il mentait

 Je le savais mais je l'aimais

 

 Comment ne pas perdre la tête

 Serrée par des bras audacieux

 Car l'on croit toujours aux doux mots d'amour

 Quand ils sont dits avec les yeux

 Moi qui l'aimais tant

 Je le trouvais le plus beau de Saint-Jean

 Je restais brisée sans volonté sous ses baisers

 

 Mais hélas à Saint-Jean comme ailleurs

 Un serment n'est qu'un leur

 J'étais folle de croire au bonheur

 Et d'en vouloir garder son cœur

 

 Comment ne pas perdre la tête

 Serrée par des bras audacieux

 Car l'on croit toujours aux doux mots d'amour

 Quand ils sont dits avec les yeux

 Moi qui l'aimais tant

 Mon bel amour mon amant de Saint-Jean

 Il ne m'aime plus c'est du passé

 

 N'en parlons plus

 Il ne m'aime plus c'est du passé

 N'en parlons plus

 

Mon Amant de Saint Jean.mp3
Fichier Audio MP3 3.0 MB

 

LE PREMIER RENDEZ-VOUS

 

Quand monsieur le Temps

Un beau jour de printemps

Fait d'une simple enfant

Presque une femme,

Dans le songe bleu

D'un avenir joyeux

Fermant les yeux

Elle soupire au fond de l'âme

 

Chorus :

Ah ! Qu’il doit être doux et troublant

L'instant du premier rendez-vous

Où le cœur las de battre solitaire

S'envole en frissonnant vers le mystère.

Vous l'inconnu d'un rêve un peu fou,

Faites qu'il apporte pour nous

Le bonheur d'aimer la vie entière

L'instant du premier rendez-vous.

 

Un amour naissant

C'est un premier roman

Dont on joue tendrement.

Le personnage

On ne sait jamais

S'il sera triste ou gai,

Mais on voudrait

Vite en ouvrir toutes les pages.

 

Premier Rendez-Vous.mp3
Fichier Audio MP3 3.2 MB

 

QUAND ON S’PROMENE AU BORD DE L’EAU

 

Du lundi jusqu'au samedi,

 Pour gagner des radis,

 Quand on a fait sans entrain

 Son p'tit truc quotidien,

 Subi le propriétaire,

 L'percepteur, la boulangère,

 Et trimballé sa vie d' chien,

 Le dimanche vivement

 On file à Nogent,

 Alors brusquement

 Tout paraît charmant !...

 

 Quand on s' promène au bord de l'eau,

 Comme tout est beau...

 Quel renouveau...

 Paris au loin nous semble une prison,

 On a le cœur plein de chansons.

 L'odeur des fleurs

 Nous met tout à l'envers

 Et le bonheur

 Nous saoule pour pas cher.

 Chagrins et peines

 De la semaine,

 Tout est noyé dans le bleu, dans le vert...

 Un seul dimanche au bord de l'eau,

 Aux trémolos

 Des p'tits oiseaux,

 Suffit pour que tous les jours semblent beaux

 Quand on s' promène au bord de l'eau.

 

 J' connais des gens cafardeux

 Qui tout l' temps s' font des cheveux

 Et rêvent de filer ailleurs

 Dans un monde meilleur.

 Ils dépensent des tas d'oseille

 Pour découvrir des merveilles.

 Ben moi, ça m' fait mal au cœur...

 Car y a pas besoin

 Pour trouver un coin

 Où l'on se trouve bien,

 De chercher si loin...

 

 Quand on s' promène au bord de l'eau,

 Comme tout est beau...

 Quel renouveau...

 Paris au loin nous semble une prison,

 On a le cœur plein de chansons.

 L'odeur des fleurs

 Nous met tout à l'envers

 Et le bonheur

 Nous saoule pour pas cher.

 Chagrins et peines

 De la semaine,

 Tout est noyé dans le bleu, dans le vert...

 Un seul dimanche au bord de l'eau,

 Aux trémolos

 Des p'tits oiseaux,

 Suffit pour que tous les jours semblent beaux

 Quand on s' promène au bord de l'eau.

 

Quand on S'promène au Bord de l'Eau.mp3
Fichier Audio MP3 3.1 MB

 

QU’EST-CE QU’ON ATTEND POUR ETRE HEUREUX

 

Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux

 Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête

 La route est prête, le ciel est bleu

 Y a des chansons dans le piano à queue

 Il y a d'l'espoir dans tous les yeux

 Et des sourires dans chaqu' fossette

 La joie nous guette, c'est merveilleux

 Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux

 

 Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux

 Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête

 Y' a des noisettes dans l'chemin creux

 Y' a des raisins... des rouges, des blancs, des bleus

 Les papillons s'en vont par deux

 Et le mill' patt' met ses chaussettes

 Les alouettes s'font des aveux

 Qu'est-ce qu'on attend... Qu'est-ce qu'on attend

 Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux

 

 Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux

 Qu'est-ce qu'on attend pour faire la fête

 L'écho répète l'été joyeux

 Et la radio chant' un p'tit air radieux

 Les parapluies restent chez eux

 Les can' s'en vont au bal musette

 Levez la tête les amoureux

 Qu'est-ce qu'on attend... Qu'est-ce qu'on attend

 Qu'est-ce qu'on attend pour être heureux

 

Qu'Est-Ce Qu'on Attend Pour Être Heureux
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Bruel chante Barbara : extraits de l'album "Très souvent, je pense à vous..."

 

L’AIGLE NOIR

 

Un beau jour,
Ou était-ce une nuit
Près d'un lac, je m'étais endormie

 

Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part,
Surgit un aigle noir.

Lentement, les ailes déployées,
Lentement, je le vis tournoyer.
Près de moi, dans un bruissement d'ailes,
Comme tombé du ciel,
L'oiseau vint se poser.

Il avait les yeux couleur rubis
Et des plumes couleur de la nuit.
À son front, brillant de mille feux,
L'oiseau roi couronné
Portait un diamant bleu.

De son bec, il a touché ma joue.
Dans ma main, il a glissé son cou.
C'est alors que je l'ai reconnu,
Surgissant du passé,
Il m'était revenu.


Dis l'oiseau, O dis, emmène-moi.
Retournons au pays d'autrefois,
Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Pour cueillir en tremblant
Des étoiles, des étoiles.

Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
Comme avant, sur un nuage blanc,
Comme avant, allumer le soleil,
Être faiseur de pluie
Et faire des merveilles.

L'aigle noir, dans un bruissement d'ailes
Prit son vol pour regagner le ciel.
Quatre plumes, couleur de la nuit,
Une larme, ou peut-être un rubis.
J'avais froid, il ne me restait rien.
L'oiseau m'avait laissée
Seule avec mon chagrin.

Un beau jour, ou était-ce une nuit
Près d'un lac je m'étais endormie.
Quand soudain, semblant crever le ciel
Et venant de nulle part
Surgit un aigle noir.

 

L' aigle noir.mp3
Fichier Audio MP3 4.9 MB

 

MA PLUS BELLE HISTOIRE D’AMOUR

 

Du plus loin, que me revienne,
L´ombre de mes amours anciennes,
Du plus loin, du premier rendez-vous,

 

Du temps des premières peines,
Lors, j´avais quinze ans, à peine,
Cœur tout blanc, et griffes aux genoux,
Que ce furent, j´étais précoce,
De tendres amours de gosse,
Ou les morsures d´un amour fou,
Du plus loin qu´il m´en souvienne,
Si depuis, j´ai dit "je t´aime",
Ma plus belle histoire d´amour, c´est vous,

C´est vrai, je ne fus pas sage,
Et j´ai tourné bien des pages,
Sans les lire, blanches, et puis rien dessus,
C´est vrai, je ne fus pas sage,
Et mes guerriers de passage,
A peine vus, déjà disparus,
Mais à travers leur visage,
C´était déjà votre image,
C´était vous déjà et le cœur nu,
Je refaisais mes bagages,
Et poursuivais mon mirage,
Ma plus belle histoire d´amour, c´est vous,

Sur la longue route,
Qui menait vers vous,
Sur la longue route,
J´allais le cœur fou,
Le vent de décembre,
Me gelait au cou,
Qu´importait décembre,
Si c´était pour vous,

Elle fut longue la route,
Mais je l´ai faite, la route,
Celle-là, qui menait jusqu´à vous,
Et je ne suis pas parjure,
Si ce soir, je vous jure,
Que, pour vous, je l´eus faite à genoux,
Il en eut fallu bien d´autres,

Que quelques mauvais apôtres,
Que l´hiver ou la neige à mon cou,
Pour que je perde patience,
Et j´ai calmé ma violence,
Ma plus belle histoire d´amour, c´est vous,

Mais tant d'hiver et d'automne
De nuit, de jour, et personne,
Vous n´étiez jamais au rendez-vous,
Et de vous, perdant courage,
Soudain, me prenait la rage,
Mon Dieu, que j´avais besoin de vous,
Que le Diable vous emporte,
D´autres m´ont ouvert leur porte,
Heureuse, je m´en allais loin de vous,
Oui, je vous fus infidèle,
Mais vous revenais quand même,
Ma plus belle histoire d´amour, c´est vous,

J´ai pleuré mes larmes,
Mais qu´il me fut doux,
Oh, qu´il me fut doux,
Ce premier sourire de vous,
Et pour une larme,
Qui venait de vous,
J´ai pleuré d´amour,
Vous souvenez-vous?

Ce fut, un soir, en septembre,
Vous étiez venus m´attendre,
Ici même, vous en souvenez-vous?
A vous regarder sourire,
A vous aimer, sans rien dire,
C´est là que j´ai compris, tout à coup,
J´avais fini mon voyage,
Et j´ai posé mes bagages,
Vous étiez venus au rendez-vous,
Qu´importe ce qu´on peut en dire,
Je tenais à vous le dire,
Ce soir je vous remercie de vous,
Qu´importe ce qu´on peut en dire,
Je suis venue pour vous dire,
Ma plus belle histoire d´amour, c´est vous...

 

Ma plus belle histoire d'amour.mp3
Fichier Audio MP3 4.4 MB

 

MON ENFANCE

 

J'ai eu tort, je suis revenue
dans cette ville loin perdue
ou j'avais passé mon enfance.

 

J'ai eu tort, j'ai voulu revoir
le coteau ou glissaient le soir
bleus et gris ombres de silence.
Et je retrouvais comme avant,
longtemps après,
le coteau, l'arbre se dressant,
comme au passé.
J'ai marché les tempes brûlantes,
croyant étouffer sous mes pas.
Les voies du passe qui nous hantent
et reviennent sonner le glas.
Et je me suis couchée sous l'arbre
et c’étaient les mêmes odeurs.
Et j'ai laissé couler mes pleurs,
mes pleurs.
J'ai mis mon dos nu a l’écorce,
l'arbre m'a redonne des forces
tout comme au temps de mon enfance.
Et longtemps j'ai ferme les yeux,
je crois que j'ai prié un peu,
je retrouvais mon innocence.
Avant que le soir ne se pose
j'ai voulu voir
les maisons fleuries sous les roses,
j'ai voulu voir
le jardin ou nos cris d'enfants
jaillissaient comme source claire.
Jean-Claude, Régine, et puis Jean -
tout redevenait comme hier -
le parfum lourd des sauges rouges,
les dahlias fauves dans l’allée,
le puits, tout, j'ai tout retrouvé.

Hélas
La guerre nous avait jeté la,
d'autres furent moins heureux, je crois,
au temps joli de leur enfance.
La guerre nous avait jetés la,
nous vivions comme hors la loi.
Et j'aimais cela. Quand j'y pense
ou mes printemps, ou mes soleils,
ou mes folles années perdues,
ou mes quinze ans, ou mes merveilles -
que j'ai mal d’être revenue -
ou les noix fraiches de septembre
et l'odeur des mures écrasées,
c'est fou, tout, j'ai tout retrouve.
Hélas
Il ne faut jamais revenir
aux temps caches des souvenirs
du temps béni de son enfance.
Car parmi tous les souvenirs
ceux de l'enfance sont les pires,
ceux de l'enfance nous déchirent.
Oh ma très chérie, oh ma mère,
ou êtes-vous donc aujourd'hui?
Vous dormez au chaud de la terre.
Et moi je suis venue ici
pour y retrouver votre rire,
vos colères et votre jeunesse.
Et je suis seule avec ma détresse.
Hélas
Pourquoi suis-je donc revenue
et seule au détour de ces rues?
J'ai froid, j'ai peur, le soir se penche.
Pourquoi suis-je venue ici,
ou mon passe me crucifie?
Elle dort a jamais mon enfance.

 

Mon enfance.mp3
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Chansons anciennes

 

COMME DE BIEN ENTENDU

 

Voici, contée sur une valse musette,

 L'histoire en quelques mots

 Du beau roman d'une jeune midinette

 Et d'un p'tit Parigot

 Tous les refrains d'amour sont un peu bêtes,

 Celui-là l'est aussi

 Mais si vous reprenez en chœur ma chansonnette,

 Je vous dirai : Merci !

 

Elle était jeune et belle,

 Comme de bien entendu !

 Il eut le béguin pour elle

 Comme de bien entendu !

 Elle était demoiselle,

 Comme de bien entendu !

 Il se débrouilla pour qu'elle ne le soit plus!

 Comme de bien entendu !

 

Ils se mirent en ménage

 Comme de bien entendu !

 Elle avait du courage

 Comme de bien entendu !

 Il était au chômage,

 Comme de bien entendu !

 Ça lui faisait déjà un gentil petit revenu...

 Comme de bien entendu !

 

Voulant faire une folie,

 Comme de bien entendu !

 Il offrit à sa mie,

 Comme de bien entendu !

 Un billet de la loterie,

 Comme de bien entendu !

 Ça ne lui fit jamais que cent balles de perdues...

 Comme de bien entendu !

 

Mais il se mit à boire

 Comme de bien entendu !

 Elle ne fit pas d'histoires,

 Comme de bien entendu !

 Mais pour ne pas être une poire,

 Comme de bien entendu !

 Elle se consola en le faisant cocu.

 Comme de bien entendu !

 

Il la trouva mauvaise

 Comme de bien entendu !

 Mais elle ramenait du pèze,

 Comme de bien entendu !

 Au lieu de ramener sa fraise,

 Comme de bien entendu !

 Il se contenta de lui foutre son pied au cul,

 Comme de bien entendu !

 

Et, depuis, l'on raconte

 Comme de bien entendu !

 Qu'il y trouve son compte,

 Comme de bien entendu !

 Et, quand chez lui, on monte,

 Comme de bien entendu !

 Il s'en va faire un petit tour au P.M.U.

 Comme de bien entendu !

 

arletty_simon_michel_comme_de_bien_enten
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QUAND MADELON

 

Pour le repos, le plaisir du militaire,

 Il est là-bas à deux pas de la forêt

 Une maison aux murs tout couverts de lierre

 Aux vrais poilu c'est le nom du cabaret [*]

La servante est jeune et gentille,

 Légère comme un papillon.

 Comme son vin son œil pétille,

 Nous l'appelons la Madelon

 Nous en rêvons la nuit, nous y pensons le jour,

 Ce n'est que Madelon mais pour nous c'est l'amour

 

Refrain

 

Quand Madelon vient nous servir à boire

 Sous la tonnelle on frôle son jupon

 Et chacun lui raconte une histoire

 Une histoire à sa façon

 La Madelon pour nous n'est pas sévère

 Quand on lui prend la taille ou le menton

 Elle rit, c'est tout le mal qu'elle sait faire

 Madelon, Madelon, Madelon !

 

Nous avons tous au pays une payse

 Qui nous attend et que l'on épousera

 Mais elle est loin, bien trop loin pour qu'on lui dise

 Ce qu'on fera quand la classe rentrera

 En comptant les jours on soupire

 Et quand le temps nous semble long

 Tout ce qu'on ne peut pas lui dire

 On va le dire à Madelon

 On l'embrasse dans les coins. Elle dit : "Veux-tu finir..."

 On s'figure que c'est l'autre, ça nous fait bien plaisir.

 

Au Refrain

 

Un caporal en képi de fantaisie

 S'en fut trouver Madelon un beau matin

 Et, fou d'amour, lui dit qu'elle était jolie

 Et qu'il venait pour lui demander sa main

 La Madelon, pas bête, en somme,

 Lui répondit en souriant :

 "Et pourquoi prendrais-je un seul homme

 Quand j'aime tout un régiment ?

 Tes amis vont venir. Tu n'auras pas ma main

 J'en ai bien trop besoin pour leur verser du vin."

 

Au Refrain

 

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J’AI DEUX AMOURS

 

On dit qu'au-delà des mers

Là-bas sous le ciel clair

Il existe une cité

 

Au séjour enchanté

Et sous les grands arbres noirs

Chaque soir

 Vers elle s'en va tout mon espoir

 

 J'ai deux amours

 Mon pays et Paris

 Par eux toujours

 Mon cœur est ravi

 Ma savane est belle

 Mais à quoi bon le nier

 Ce qui m'ensorcelle

 C'est Paris, Paris tout entier

 Le voir un jour

 C'est mon rêve joli

 J'ai deux amours

 Mon pays et Paris

 

 Quand sur la rive parfois

 Au lointain j'aperçois

 Un paquebot qui s'en va

 Vers lui je tends les bras

 Et le cœur battant d'émoi

 A mi-voix

 Doucement je dis "emporte-moi !"

 

 J'ai deux amours....

 

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LA JAVA BLEUE

 

Refrain:

 C'est la java bleue

 La java la plus belle

 Celle qui ensorcelle

 Quand on la danse

 Les yeux dans les yeux

 Au rythme joyeux

 Quand les corps se confondent

 Comme elle au monde

 Il n'y en a pas deux

 C'est la java bleue.

- 1 -

 Il est au bal musette

 Un air rempli de douceur

 Qui fait tourner les têtes

 Qui fait chavirer les cœurs

 Quand on la danse à petits pas

 Serrant celle qu'on aime dans ses bras

 On lui murmure dans un frisson

 En écoutant chanter l'accordéon.

    - 2 -

 Chérie sous mon étreinte

 Je veux te serrer plus fort

 Pour mieux garder l'empreinte

 Et la chaleur de ton corps

 Que de promesses, que de serments

 On se fait dans la folie d'un moment

 Car ces serments remplis d'amour

 On sait que ça ne durera pas toujours.

Dernier refrain:

 C'est la java bleue

 La java la plus belle

 Celle qui ensorcelle

 Quand on la danse

 Les yeux dans les yeux

 Au rythme joyeux

 Quand deux cœurs se confondent

[Comme elle au monde

 Il n'y en a pas deux

 C'est la java bleue.] [Bis]

 

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SOUS LES PONTS DE PARIS

 

 Pour aller à Suresnes ou bien à Charenton

 Tout le long de la Seine on passe sous les ponts

 Pendants le jour, suivant son cours

 Tout Paris en bateau défile,

 L' cœur plein d'entrain, ça va, ça vient,

 Mais l' soir lorsque tout dort tranquille.......

 

 {Refrain:}

 Sous les ponts de Paris, lorsque descend la nuit,

 Toutes sortes de gueux se faufilent en cachette

 Et sont heureux de trouver une couchette,

 Hôtel du courant d'air, où l'on ne paie pas cher,

 L'parfum et l'eau c'est pour rien mon marquis

 Sous les ponts de Paris.

 

 A la sortie d' l'usine, Julot rencontre Nini

 Ça va t'y la rouquine, c'est la fête aujourd'hui.

 Prends ce bouquet, quelques brins d' muguet

 C'est peu mais c'est tout' ma fortune,

 Viens avec moi; j' connais l'endroit

 Où l'on n' craint même pas l'clair de lune.

 

 {Refrain}

 Sous les ponts de Paris, lorsque descend la nuit

 Comme il n'a pas de quoi s' payer une chambrette,

 Un couple heureux vient s'aimer en cachette,

 Et les yeux dans les yeux faisant des rêves bleus,

 Julot partage les baisers de Nini

 Sous les ponts de Paris.

 

 Rongée par la misère, chassée de son logis,

 L'on voit un' pauvre mère avec ses trois petits.

 Sur leur chemin, sans feu ni pain

 Ils subiront leur sort atroce.

 Bientôt la nuit la maman dit

 Enfin ils vont dormir mes gosses.

 

 {Refrain}

 Sous les ponts de Paris, lorsque descend la nuit

 Viennent dormir là tout près de la Seine

 Dans leur sommeil ils oublieront leur peine

 Si l'on aidait un peu, tous les vrais miséreux

 Plus de suicides ni de crimes dans la nuit

 Sous les ponts de Paris.

 

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FLEUR DE PARIS

 

Mon épicier l'avait gardée dans son comptoir,

 Le percepteur la conservait dans son tiroir,

 La fleur si belle

 De notre espoir.

 Le pharmacien la dorlotait dans un bocal,

 L'ex-caporal en parlait à l'ex-général,

 Car c'était elle

 Notre idéal.

 

 C'est une fleur de Paris,

 Du vieux Paris qui sourit,

 Car c'est la fleur du retour,

 Du retour des beaux jours.

 Pendant quatre ans dans nos cœurs

 Elle a gardé ses couleurs,

 Bleu, Blanc, Rouge,

 Avec l'espoir elle a fleuri,

 Fleur de Paris.

 C'est une fleur de Paris,

 Du vieux Paris qui sourit,

 Car c'est la fleur du retour,

 Du retour des beaux jours.

 Pendant quatre ans dans nos cœurs

 Elle a gardé ses couleurs,

 Bleu, Blanc, Rouge,

 Avec l'espoir elle a fleuri,

 Fleur de Paris.

 

 Le paysan la voyait fleurir dans ses champs,

 Le vieux curé l'adorait dans un ciel tout blanc,

 Fleur d'espérance,

 Fleur de bonheur.

 

 Tous ceux qui se sont battus pour nos libertés,

 Au petit jour, devant leurs yeux l'ont vu briller,

 La fleur de France

 Aux trois couleurs.

 

 C'est une fleur de Paris,

 Du vieux Paris qui sourit,

 Car c'est la fleur du retour,

 Du retour des beaux jours.

 Pendant quatre ans dans nos cœurs

 Elle a gardé ses couleurs,

 Bleu, Blanc, Rouge,

 Avec l'espoir elle a fleuri,

 Fleur de Paris.

 C'est une fleur de Paris,

 Du vieux Paris qui sourit,

 Car c'est la fleur du retour,

 Du retour des beaux jours.

 Pendant quatre ans dans nos cœurs

 Elle a gardé ses couleurs,

 Bleu, Blanc, Rouge,

 Avec l'espoir elle a fleuri,

 Fleur de Paris.

 

 C'est une fleur de chez nous,

 Elle a fleuri de partout,

 Car c'est la fleur du retour,

 Du retour des beaux jours.

 Pendant quatre ans dans nos cœurs

 Elle a gardé ses couleurs,

 Bleu, Blanc, Rouge,

 Elle était vraiment avant tout

 Fleur de chez nous

 

helian_fleur_de_paris.mp3
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LE TEMPS DES CERISES

 

Quand nous chanterons le temps des cerises,

 Et gai rossignol, et merle moqueur

 Seront tous en fête !

 Les belles auront la folie en tête

 Et les amoureux du soleil au cœur !

 Quand nous chanterons le temps des cerises

 Sifflera bien mieux le merle moqueur !

 

 Mais il est bien court, le temps des cerises

 Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant

 Des pendants d'oreilles...

 Cerises d'amour aux robes pareilles,

 Tombant sous la feuille en gouttes de sang...

 Mais il est bien court, le temps des cerises,

 Pendants de corail qu'on cueille en rêvant !

 

 Quand vous en serez au temps des cerises,

 Si vous avez peur des chagrins d'amour,

 Evitez les belles !

 Moi qui ne crains pas les peines cruelles

 Je ne vivrai pas sans souffrir un jour...

 Quand vous en serez au temps des cerises

 Vous aurez aussi des chagrins d'amour !

 

 J'aimerai toujours le temps des cerises,

 

 C'est de ce temps-là que je garde au cœur

 Une plaie ouverte !

 

 Et dame Fortune, en m'étant offerte

 Ne saurait jamais calmer ma douleur...

 

 J'aimerai toujours le temps des cerises

 Et le souvenir que je garde au cœur !

 

lumiere_jean_temps_des_cerises.mp3
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TITINE

  

Je Cherche Après Titine

  

Je vous demande pardon, messieurs dames,

  D'avoir l'air inquiet et confus

  C'est que j'ai perdu, ah, quel drame !

  La chose à quoi je tenais l' plus

  Ce n'est pas un collier, non, mon ange

  Ni des bijoux ni ma vertu

  Car ça encore, y en a d' rechange

  C'est Titine dont j'étais l' Jésus !

  Titine qu'était tout mon trésor !

  Où qu' t'es-t-y ma Titine en or ?

  

 {Refrain:}

  Je cherche après Titine

  Titine, ah Titine !

  Je cherche après Titine

  Et ne la trouve pas

  Je cherche après Titine

  Titine, ah Titine !

  Je cherche après Titine

  Et ne la trouve pas

  Ah, maman ! Ah, papa !

  

 Je la recherche partout sans trêve

 La nuit, le matin, le tantôt

  Elle était le songe de mes rêves

  Aussi, l'autre jour dans l' métro

  Entassés comme des sardines

  Près d'une dame, j'étais debout

  Lorsque j'entendis ma voisine crier

  "Pour qui me prenez-vous ?

  Votre main bouscule le pot d' fleurs !

  Que faites-vous là, vil imposteur ?"

 

  {Au Refrain}

  

 Voilà le signalement de ma belle

  Elle a de grands cheveux coupés court

  Des bas qui tiennent par des ficelles

  Elle pleure dès qu'on parle d'amour

  Dans les boîtes où l'on batifole

  Si vous la voyez, ce démon

  Dites-lui qu'elle cesse de faire la folle

  Et qu'elle revienne à la maison

  Dites qu' vous l'aimez, ça ne fait rien

  Mais rendez-la-moi le lendemain

 

 {Au Refrain}

  ---------

  Chanson variante :

 

 {Refrain, x2}

 Je cherche après Titine, Titine, oh ma Titine !

  Je cherche après Titine et ne la trouve pas

  Mon oncle, le baron des Glycines,

 Qui a des fermes et des millions

  M'a dit : Je pars pour l'Argentine

  Et tu connais mes conditions

  Mon héritage, je te le destine

  Mais tu ne toucherais pas un rond

  Si tu ne prenais pas soin de Titine

  Pour qui j'ai une adoration...

  Y a huit jours qu'elle n'est pas rentrée

  Et je suis bien entitiné

 

 {Au Refrain, x2}

  

 Elle avait les yeux en losange

 Un regard très compromettant

  Elle était frisée comme un ange

  Et s' tortillait tout en marchant

  Titine avec son cœur frivole

  Changeait de flirt dix fois par jour

  J'en avais honte mais ce qui me désole

  C'est qu'elle est partie pour toujours

  C'était, vous la reconnaîtrez bien,

  Une chienne qui a vraiment du chien

 

marcelly_titine.mp3
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LA BELLE DE CADIX

  

La Belle de Cadix* a des yeux de velours

 La Belle de Cadix vous invite à l'amour

 Les cavaliers sont là

 Si, dans la posada*

On apprend qu'elle danse

 Et pour ses jolis yeux noirs

 Les hidalgos* le soir

 Viennent tenter la chance

 Mais malgré son sourire et son air engageant

 La Belle de Cadix ne veut pas d'un amant

 Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay

 Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay

 Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay

 Ne veut pas d'un amant

  

La Belle de Cadix a des yeux langoureux

 La Belle de Cadix a beaucoup d'amoureux

 Juanito de Cristobal

 Tuerait bien son rival

 Un soir au clair de lune

 Et Pedro le matador

 Pour l'aimer plus encor'

 Donnerait sa fortune

 Mais malgré son sourire et son air engageant

 La Belle de Cadix ne veut pas d'un amant

 Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay

 Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay

 Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay

 Ne veut pas d'un amant

  

La Belle de Cadix est partie un beau jour

 La Belle de Cadix est partie sans retour

 Elle a dansé une nuit

 Dans le monde et le bruit

 Toutes les seguidillas*

 Et par un beau clair matin

 Elle a pris le chemin

 Qui mène à Santa Filla

 La Belle de Cadix n'a jamais eu d'amant

 La Belle de Cadix est entrée au couvent

 Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay

 Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay

 Chi-ca Chi-ca Chic Ay Ay Ay

 

mariano_belle_de_cadix.mp3
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MON HOMME

  

Sur cette terr', ma seul' joie, mon seul bonheur

  C'est mon homme.

  J'ai donné tout c'que j'ai, mon amour et tout mon cœur

  À mon homme

  Et même la nuit,

  Quand je rêve, c'est de lui,

 De mon homme.

 Ce n'est pas qu'il est beau, qu'il est riche ni costaud

  Mais je l'aime, c'est idiot,

  I'm'fout des coups

  I'm'prend mes sous,

  Je suis à bout

  Mais malgré tout

  Que voulez-vous

 

 Je l'ai tell'ment dans la peau

  Qu'j'en suis marteau,

  Dès qu'il me touch' c'est fini

  Je suis à lui

  Quand ses yeux sur moi se posent

  Ça me rend toute chose

  Je l'ai tell'ment dans la peau

  Qu'au moindre mot

  I'm'f'rait faire n'importe quoi

  J'tuerais, ma foi

  J'sens qu'il me frai dvenir infâme

  Mais je n'suis qu'une femme

  Et, j'l'ai tell'ment dans la peau …

 

  Pour le quitter c'est fou ce que m'ont offert

 D'autres hommes.

  Entre nous, voyez-vous ils ne valent pas très cher

  Tous les hommes

  La femm' à vrai dir'

  N'est faite que pour souffrir

  Par les hommes.

  Dans les bals, j'ai couru, afin d'l'oublier j'ai bu

  Rien à faire, j'ai pas pu

  Quand i'm'dit : "Viens"

  J'suis comme un chien

  Y a pas moyen

  C'est comme un lien

  Qui me retient.

  

 Je l'ai tell'ment dans la peau

  Qu'j'en suis dingo.

  Que cell' qui n'a pas connu

  Aussi ceci,

  Ose venir la première

  Me j'ter la pierre.

  En avoir un dans la peau

  C'est l'pir' des maux

  Mais c'est connaître l'amour

  Sous son vrai jour

  Et j'dis qu'il faut qu'on pardonne

  Quand un' femme se donne

  À l'homm' qu'elle a dans la peau ...

 

mistinguett_mon_homme.mp3
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LES FEUILLES MORTES

 

 Oh ! Je voudrais tant que tu te souviennes

  Des jours heureux où nous étions amis.

  En ce temps-là la vie était plus belle,

  Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.

  Les feuilles mortes se ramassent à la pelle.

  Tu vois, je n'ai pas oublié...

  Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,

  Les souvenirs et les regrets aussi

  Et le vent du nord les emporte

  Dans la nuit froide de l'oubli.

  Tu vois, je n'ai pas oublié

  La chanson que tu me chantais.

  

 C'est une chanson qui nous ressemble.

  Toi, tu m'aimais et je t'aimais

  Et nous vivions tous deux ensembles,

  Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.

  Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,

  Tout doucement, sans faire de bruit

  Et la mer efface sur le sable

  Les pas des amants désunis.

  

 Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,

  Les souvenirs et les regrets aussi

  Mais mon amour silencieux et fidèle

  Sourit toujours et remercie la vie.

  Je t'aimais tant, tu étais si jolie.

  Comment veux-tu que je t'oublie ?

  En ce temps-là, la vie était plus belle

  Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.

  Tu étais ma plus douce amie

  Mais je n'ai que faire des regrets

  Et la chanson que tu chantais,

  Toujours, toujours je l'entendrai !

  

 C'est une chanson qui nous ressemble.

  Toi, tu m'aimais et je t'aimais

  Et nous vivions tous deux ensembles,

  Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.

  Mais la vie sépare ceux qui s'aiment,

  Tout doucement, sans faire de bruit

  Et la mer efface sur le sable

  Les pas des amants désunis.

 

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LA VIE EN ROSE

 

 Des yeux qui font baisser les miens

  Un rire qui se perd sur sa bouche

  Voilà le portrait sans retouche

  De l'homme auquel j'appartiens

  

 Quand il me prend dans ses bras

 Il me parle tout bas

  Je vois la vie en rose

  

 Il me dit des mots d'amour

  Des mots de tous les jours

  Et ça me fait quelque chose

  

 Il est entré dans mon cœur

  Une part de bonheur

  Dont je connais la cause

  

 C'est lui pour moi

  Moi pour lui

  Dans la vie

  Il me l'a dit, l'a juré pour la vie

  

 Et dès que je l'aperçois

  Alors je sens en moi,

  Mon cœur qui bat...

  

 Des nuits d’amour à plus finir

  Un grand bonheur qui prend sa place

  Des ennuis des chagrins s’effacent

  Heureux heureux à en mourir

  

 Quand il me prend dans ses bras

  Il me parle tout bas

  Je vois la vie en rose

  

 Il me dit des mots d'amour

  Des mots de tous les jours

  Et ça me fait quelque chose

  

 Il est entré dans mon cœur

 Une part de bonheur

  Dont je connais la cause

  

 C'est Toi pour moi

  Moi pour Toi

  Dans la vie

  Tu me l'as dit, l'as juré pour la vie

  

 Et dès que je t'aperçois

  Alors je sens en moi, mon cœur qui bat...

 

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LES ROSES BLANCHES

  

C'était un gamin, un goss' de Paris,

  Sa seul' famille était sa mère.

  Une pauvre fille aux grands yeux flétris

  Par les chagrins et la misère.

  Elle aimait les fleurs, les roses surtout,

  Et le cher bambin, le dimanche

  Lui apportait des roses blanches

  Au lieu d'acheter des joujoux.

  La câlinant bien tendrement,

  il disait en les lui donnant :

  

 Refrain :

  C'est aujourd'hui dimanche

  Tiens, ma jolie maman,

  Voici des roses blanches,

  Que ton cœur aime tant

  Va, quand je serai grand

  J'achèt'rai au marchand

  Toutes ses roses blanches

  Pour toi, jolie maman....

  

 Au dernier printemps le destin brutal

  Vint frapper la blonde ouvrière,

  Elle tomba malade, et pour l'hôpital

  Le gamin vit partir sa mère.

  Un matin d'avril, parmi les prom'neurs

  N'ayant plus un sou dans sa poche

  Sur un marché, tout tremblant le pauv' mioche

  Furtiv'ment vola quelques fleurs

  

 La fleuriste l'ayant surpris,

  En baissant la tête il lui dit :

  

 Refrain :

  C'est aujourd'hui dimanche

  Et j'allais voir maman

  J'ai pris ces roses blanches elle les aime tant

  Sur son petit lit blanc là-bas elle m'attend,

  J'ai pris ces roses blanches

  Pour ma jolie maman.

  

 La marchande émue doucement lui dit :

  " Emporte-les, je te les donne "

  Elle l'embrassa, et l'enfant partit,

  Tout rayonnant qu'on le pardonne.

  Puis à l'hôpital, il vint en courant

  Pour offrir les fleurs à sa mère.

  Mais en l'voyant, une infirmière lui dit :

  "Tu n'as plus de maman "

  Et le gamin s'agenouillant

  Devant le petit lit blanc :

  

 Refrain :

  C'est aujourd'hui dimanche,

  Tiens, ma jolie maman,

  Voici des roses blanches

  Toi qui les aimais tant !

  Et quand tu t'en iras

  Au grand jardin là-bas

  Ces belles roses blanches tu les emporteras !

 

 

sylva_berthe_roses_blanches.mp3
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QUE RESTE-T-IL DE NOS AMOURS

  

Ce soir le vent qui frappe à ma porte

 Me parle des amours mortes

  Devant le feu qui s’éteint

  Ce soir c'est une chanson d’automne

  Dans la maison qui frissonne

  Et je pense aux jours lointains

  

 Que reste-t-il de nos amours

  Que reste-t-il de ces beaux jours

  Une photo, vieille photo

  De ma jeunesse

  Que reste-t-il des billets doux

  Des mois d’avril, des rendez-vous

  Un souvenir qui me poursuit

  Sans cesse

 

 Bonheur fané, cheveux au vent

  Baisers volés, rêves mouvants

  Que reste-t-il de tout cela

  Dites-le-moi

 

 Un petit village, un vieux clocher

  Un paysage si bien caché

  Et dans un nuage le cher visage

  De mon passé

  

  Les mots les mots tendres qu'on murmure

  Les caresses les plus pures

  Les serments au fond des bois

  Les fleurs qu'on retrouve dans un livre

  Dont le parfum vous enivre

  Se sont envolés pourquoi?

 

  Que reste-t-il de nos amours

  Que reste-t-il de ces beaux jours

  Une photo, vieille photo

  De ma jeunesse

  Que reste-t-il des billets doux

  Des mois d’avril, des rendez-vous

  Un souvenir qui me poursuit

  Sans cesse

 

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VIENS POUPOULE

 

 Le samedi soir après l'turbin

  L'ouvrier parisien

  Dit à sa femme : Comme dessert

  J'te paie l'café-concert

  On va filer bras-d'ssus bras-d'ssous

  Aux Galeries à vingt sous

  Mets vite une robe, faut te dépêcher

  Pour être bien placé

  Car il faut

  Mon coco

  Entendre tous les cabots

 

 Viens poupoule,

  Viens poupoule, viens !

  Quand j'entends des chansons

  Ça me rend tout polisson

  Ah !

  Viens poupoule,

  Viens poupoule, viens !

  Souviens-toi que c'est comme ça

  Que je suis devenu papa.

 

  Un petit tableau bien épatant

  Quand arrive le printemps

  C'est d'observer le charivari

  Des environs de Paris

  Dans les guinguettes au bord de l'eau

  Au son d'un vieux piano

  On voit danser les petits joyeux

  Criant à qui mieux mieux

  Hé le piano !

  Tu joues faux !

  Ça n'fait rien mon petit coco.

  

 Viens poupoule,

  Viens poupoule, viens !

  Ce soir je t'emmène ... où ?

  A la cabane bambou

  Hou !

  Viens poupoule,

  Viens poupoule, viens !

  Et l'on danse plein d'entrain

  La "polka des trottins"

  

 Avec sa femme un brave agent

  Un soir rentrait gaiement

  Quand tout à coup, jugez un peu,

  On entend des coups de feu

  C'était messieurs les bons apaches

  Pour se donner du panache

  Qui s'envoyaient quelques pruneaux

  Et jouaient du couteau

  Le brave agent

  Indulgent

  Dit à sa femme tranquillement :

  

 Viens poupoule,

 Viens poupoule, viens !

  Pourquoi les déranger

  Ça pourrait les fâcher

  Ah !

  Viens poupoule,

  Viens poupoule, viens !

  Ne te mets pas en émoi

  Ils se tueront bien sans moi

 

 Deux vieux époux tout tremblotants

  Marient leurs petits-enfants

  Après le bal vers les minuits

  La bonne vieille dit

  A sa petite-fille tombant de sommeil :

  Je vais te donner les conseils

  Qu'on donne toujours aux jeunes mariés

  Mais le grand-père plein de gaieté

  Dit doucement :

  Bonne maman

  Laisse donc ces deux enfants

  

 Viens poupoule,

  Viens poupoule, viens !

  Les petits polissons

  N'ont pas besoin de leçons

  Ah !

  Viens poupoule,

  Viens poupoule, viens !

 

viens-poupoule.mp3
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Chansons paillardes

 

 

Á L'AUBERGE DE L'ÉCU

 

 Dans notre ville est venu (bis)

 Un fameux joueur de luth. (Bis)

 Il a mis sur sa boutique,

 Pour attirer la pratique :

  A l’auberge de l’écu,

  On apprend à jouer de l’épinette,

  A l’auberge de l’écu,

 On apprend à jouer du ...

 

  Refrain :

 Trou la la, trou la la,

  Trou la, trou la, trou la laire,

  Trou la la, trou la la,

  Trou la, trou la, trou la la.

  

 Toutes les filles de Paris,

  De Montmartre à Saint Denis,

  Ont vendu leurs chemisettes,

  Leurs fichus, leurs collerettes,

  Pour avoir un p’tit écu,

  Pour apprendre à jouer de l’épinette ...

  

 Une jeune fille se présenta,

  Qui des leçons demanda.

  "Ah ! Que ces leçons sont bonnes,

  Il faudra qu’on m’en redonne.

 Tenez, voilà mon p’tit écu,

  Pour apprendre ..."

 

  Une vieille à cheveux gris

  Voulut en tâter aussi.

  "Par la porte de derrière,

  Faites-moi passer la première.

  Tenez, voilà mon vieil écu,

  Pour apprendre ..."

  

 "Vieille, retournez-vous-en,

  Et reprenez votre argent,

  Car ce n’est pas à votre âge

  Qu’on entre en apprentissage.

  Vous avez trop attendu,

  Pour apprendre ..."

 

 La vieille en s’en retournant

  Marmonnait entre ses dents :

  "Ah ! Vous me la baillez belle,

  De me croire encore pucelle.

  Voilà cinquante ans et plus

  Que j’apprends ..."

  

 La morale de ceci,

  Je vais vous la dire :

  Quand on est jeune et belle,

  Il n’faut pas rester pucelle,

  Faut profiter d’son écu,

  Pour apprendre ...

 

a_l_auberge_de_l_ecu.mp3
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BRANLE CHARLOTTE

  

Dans son boudoir la petite Charlotte

  Chaude du con faute d'avoir un vit

  Se masturbait avec une carotte

  Et jouissait sur le bord de son lit.

  

 Refrain :

  Branle, branle, branle Charlotte

  Branle, branle, ça fait du bien

  Branle, branle, branle Charlotte

  Branle, branle, jusqu'à demain.

  

 Ah! disait-elle dans le siècle où nous sommes

  Il faut savoir se passer des garçons,

  Moi pour ma part je me fous bien des hommes

  Avec ardeur je me branle le con.

 

 Refrain

  

 Alors sa main n'étant plus paresseuse

  Allait venait comme un petit ressort

  Et faisait jouir la petite vicieuse

  Aussi ce jeu lui plaisait-il bien fort.

 

 Refrain

  

 Mais ô malheur, ô fatale disgrâce

  Dans son bonheur elle fit un brusque saut

  Du contrecoup la carotte se casse

  Et dans le con il en reste un morceau.

 

 Refrain

  

 Un médecin praticien fort habile

 Fut appelé qui lui fit bien du mal

  Mais par malheur la carotte

  Indocile ne put sortir du conduit vaginal.

  

 Refrain

  

 Mesdemoiselles que le sort de Charlotte

 Puisse longtemps vous servir de leçon

 Ah croyez-moi laissez là la carotte

  Préférez-lui le vit d'un beau garçon

  

 Refrain

 

 Baise, Baise, Baise Charlotte

  Baise, Baise, ça fait du bien

  Baise, Baise, Baise Charlotte

  Baise, Baise, jusqu'à demain.

 

branle_charlotte.mp3
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AH LA SALOPE

 

 Il était une fille qui s'appelait Suzon

  Et qui aimait à rire avec tous les garçons.

 

  Refrain :

 Ah ! La salope, va laver ton cul malpropre,

  Car il n'est pas propre, tirelire, (bis)

 Car il n'est pas propre, tirela (bis)

 

 Et qui aimait à rire avec tous les garçons.

  Mais à force de rire son ventre devint rond.

  

 Mais à force de rire son ventre devint rond.

 Sa mère lui demande : "Qui t'a fait ça, Suzon ?"

  

 Sa mère lui demande : "Qui t'a fait ça, Suzon ?"

  C'est l'fils du gard'-barrière, par derrière sa maison.

  

 C'est l'fils du gard'-barrière, par derrière sa maison.

  Il a mis sous ma robe un gros bâton tout rond.

  

 Il a mis sous ma robe un gros bâton tout rond.

 Au bout y'avait d'la crème. Mon Dieu, que c'était bon !

  

 Au bout y'avait d'la crème. Mon Dieu, que c'était bon !

  Si c'était à refaire, nous recommencerions.

 

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C'EST Á BOIRE QU'IL NOUS FAUT

  

Refrain

 C'est à boire, à boire, à boire

  C'est à boire qu'il nous faut

  

 C'étaient cinq à six bons bougres

 Qui venaient de Longjumeau

 Ils entraient dans une auberge

 Pour y boire du vin nouveaux, Oh !

 

Refrain

 

 Chacun fouilla dans sa poche

 Quand fallu payer l'écho

 Le plus riche retourne la sienne

  Et n'y trouve qu'un écusson Oh !

 

Refrain

 

 Non de non dit la patronne

 Qu'on leur prenne leurs chapeaux

  Sacrebleu dit la servante

  Leurs falsars, leurs godillots Oh!

 

Refrain

 

 Et quand ils furent en chemise

 Ils montèrent sur les tonneaux

  Non de non dit la patronne

  Qu'ils sont noirs, mais qu'ils sont beaux Oh!

  

Refrain

  

 Non de non dit la patronne

 Qu'ils sont noirs, mais qu'ils sont beaux

  Mais ici les beaux gars boivent

  Mais ne payent pas leurs échos Oh!

 

 Refrain

 

c_est_a_boire.mp3
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DE PROFUNDIS MORPIONIBUS

  

O muse prête-moi ta lyre

  Afin qu’en vers je puisse dire

  L’un des combats les plus fameux

  Qui se déroulèrent sous les cieux.

  

Refrain :

  De profundis morpionibus

  Et secatis roupettibus

  Et excita verolabus.

  

 Dans un vagin de forte taille

  600 000 poux livraient bataille

  A un nombre égal de morpions

  Qui défendaient l’entrée du con.

  

 Le choc fut épouvantable

 On croyait que c’était le diable

 Les femm’s enceintes en accouchant

  Chiaient d’la merde au lieu d’enfants.

  

 La bataille fut gigantesque

  Tous les morpions périrent ou presque

  A l’exception des plus trapus

  Qui s’accrochaient aux poils du cul.

 

 Ils ont bouché presque la fente

  Que les morpions morts ensanglantent

  Et la vallée du cul au con

 Etait jonchée de morpions.

  

 Le commandant d’une escouade

  Voyant périr ses camarades

 Cria : Morpions ! Nous sommes foutus

  Piquons un’ charge au trou du cul.

 

 Un morpion de noble origine

 Qui revenait de Palestine

  Leva sa lance et s’écria :

  Les morpions meurent et n’se rendent pas.

  

 Pour reprendre l’ avantage

 Les morpions luttaient avec rage

  Mais leurs efforts furent superflus

  Les poux gardèrent le dessus.

  

 Le général nouvel Enée

  Sortant des rangs de son armée

  A son rival beau chevalier

  Propose un combat singulier.

 

 A ch’val sur un poil de roupette

 Armé d’une longue lorgnette

  Le capitaine des morpions

  Examinait les positions.

 

 Tout à coup un obus arrive

  Qui lui fait perdre l’équilibre

  Le capitaine est bien foutu

  Il tombe au fond du trou du cul.

  

 Bardé d’un triple rang de crasse

  Transpercé malgré sa cuirasse

  Le capitaine des morpions

  Tomba sans vie au fond du con.

 

 Un morpion motocycliste

 Prenant la raie du cul pour une piste

  Vint avertir l’état-major

  Que le capitaine était mort.

  

 Pour retirer leur capitaine

  Tous les morpions firent la chaîne

  Mais hélas vains furent les efforts

  L’abîme ne rend pas ses morts.

  

 Puis au plus fort de la bataille

  Soudain frappé par la mitraille

  Le maréchal des morpions

  Tomba mort à l’entrée du con.

  

 Un soir au bord de la ravine

 Tout couvert de foutre et d’urine

 On vit un fantôme tout nu

 A cheval sur un poil du cul.

  

 C’était l’ombre du capitaine

  De chancres et d’asticots pleine

  Qui faute d’inhumation

  Puait le maroilles et l’arpion.

  

 Devant ce spectre qui murmure

  D’être privé de sépulture

  Tous les morpions firent serment

  De lui él’ver un monument.

  

 En vain l’on chercha sa dépouille

  Sur la pine et sur les deux couilles

  On ne trouva qu’un bout de queue

  Qu’un sabre avait coupé en deux.

  

 La troupe aussitôt prend les armes

  L’enterre en versant force larmes

  Comme au convoi d’un cardinal

  Ou bien d’un garde national.

  

 Puis les plus jolies morpionnes

 Portaient en pleurant des couronnes

  De fleurs blanch’s et de poils de cul

  Qu’avait tant aimé le vaincu.

  

 Son cheval même l’accompagne

  Et quatre morpions d’Espagne

  Un’ larme à l’oeil le crêpe au bras

  Tenaient les quatre coins du drap.

  

 Au bord du profond précipice

 On rangea les morpions novices

 Ils déferlèr’nt par escadrons

 Tout en sonnant de leurs clairons.

  

 Ils le suivirent au cimetière

  S’assirent en rond sur leur derrière

  La crotte au cul, la larme à l’oeil

 Tous les morpions étaient en deuil.

  

 On lui él’va un cénotaphe

  Où l’on grava cette épitaphe

 « Ci-gît un morpion de valeur

  Tombé sans vie au champ d’honneur. »

  

Et l’on en fit une relique

  Que l’on mit dans un’ basilique

  Pour que les futurs bataillons

  Sachent comment meurt un morpion.

  

 Sur une couill’ grosse et velue

  L’on érigea une statue

  A ce capitain’ de morpions

  Mort si brav’ment au fond d’un con.

  

 Depuis ce jour on voit dans l’ombre

  A la porte d’un caveau sombre

  Les morpions de noir vêtus

  Montant la garde au trou du cul.

  

 Depuis ce temps dans la vallée

  On entend des bruits de mêlée

  Les morpions pour venger l’vaincu

  S’cramponnent à tous les poils du cul.

  

 Et parfois les soirs de brume

  Quand sur la terr’ se lèv’ la lune

  On voit les âmes des morpions

  Voltiger sur les poils du con.

 

de_profundis_morpionibus.mp3
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FANCHON

  

Amis il faut faire une pause

  J'aperçois l'ombre d'un bouchon

  Buvons à l'aimable Fanchon

  Chantons pour elle quelque chose

  

 REFRAIN

  Ah c'que son entretien est bon

  Qu'elle a de mérite et de gloire

  Elle aime à rire elle aime à boire

  Elle aime à chanter comme nous

  Elle aime à rire elle aime à boire

  Elle aime à chanter comme nous

  

 Fanchon quoique bonne chrétienne

  Fut baptisée avec du vin

 Un bourguignon fut son parrain

  Une bretonne sa marraine

  

 Refrain

  

 Fanchon préfère la grillade

  A d'autres mets plus délicats

  Son teint prend un nouvel éclat

  Lorsqu'on lui verse une rasade

  

 Refrain

  

 Un jour le copain la grenade

  Lui mit la main dans le corset

  Elle répondit par un soufflet

  Sur le museau du camarade

  

 Refrain

  

 Fanchon ne se montre cruelle

  Que lorsqu'on lui parle d'amour

  Mais moi je ne lui fais la cour

  Que pour m'enivrer avec elle

 

fanchon.mp3
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ILS ONT DES CHAPEAUX RONDS

  

Refrain : Ils ont des chapeaux ronds,

  Vive la Bretagne!

  Ils ont des chapeaux ronds,

  Vive les Bretons!

 

  Dans tous les coins de Bretagne,

  Dans les fêtes et les pardons,

  Tous les gars de la campagne

  Fredonnent cette chanson :

  

 Refrain

  

 C'est la coutume en Bretagne,

  A la fête du Grand Pardon,

  Les filles montent au mât d' cocagne

  Décrocher les saucissons...

  

 Refrain

  

 Quand il passe un "aéroplane",

 Tous les hommes lèvent les yeux,

  Quand il passe une jolie femme,

  Tous les hommes lèvent la queue...

  

 Refrain

  

 L'autre jour boulevard Saint-Pierre,

  J'ai rencontré deux amoureux,

  Ils faisaient sur un tas d' pierre,

  Ce que les autres ils font chez eux...

  

 Refrain

  

 Sur l' clocher l' coq du village

  A toujours la queue au vent,

  J'en connais qui dans la ville

  Voudraient bien en faire autant...

  

 Refrain

  

 Avec les gars, Antoinette

 A fait les cent dix-neuf coups,

  Ça ne paye pas ses dettes,

  Mais ça bouche toujours son trou...

  

 Refrain

  

 La Marie est bonne ménagère,

  Quand elle va faire son marché,

  L'aubergine n'est jamais chère,

  Pour en faire un godemiché...

 

  Refrain

  

 Trois bandits dans une chaumière,

  N'avaient rien pour se chauffer,

  Ils chièrent sur la table

  Et se chauffèrent à la fumée...

  

 Refrain

  

 Mon grand-père et ma grand-mère

  Tous les soirs couchent tout nus,

  C'est pour ça que ma grand-mère

  A mordu grand-père au cul...

  

 Refrain

  

 Le curé de Saint-Sauveur

 Quand il est mort il s'est pendu,

  Les oiseaux n'ont pas eu peur

  De faire leur nid dans 1' trou d' son cul.

  

 Refrain

  

 Il paraît qu'en Angleterre

  Est un procédé nouveau:

  Ils démontent les belles-mères

  Pour en faire des chars d'assaut...

  

 Refrain

  

 Il paraît qu'en Angleterre

 Ceux qui font caca par terre

  On leur coupe le derrière

  Pour en faire des pommes de terre...

  

 Refrain

  

 Il paraît qu'en Italie

  Ceux qui font pipi au lit,

  On leur coupe le zizi

  Pour en faire des spaghettis...

  

 Refrain

 

 En revenant de l'Amérique

  Sur le bateau du Canada,

  Je faisais de la barre fixe

  Sur la bête de mon papa...

 

  Refrain

  

 En Afrique les dromadaires

  Ont la peau qu'est si tendue,

  Que pour fermer les paupières

  Ils doivent ouvrir le trou d' leur cul...

 

 Refrain

 

 Napoléon dans un caprice

  Fit, d'sa femme, l'impératrice,

  Mais les troufions, plus exigeants,

  Firent d'un con un adjudant...

  

 Refrain

  

 A Paris les vieilles bigotes

  Marchent toujours les yeux baissés,

  C'est pour voir dans nos culottes

  Si l'chinois n'est pas rel'vé...

 

  Refrain

  

 A l'enterrement de ma grand-mère

 J'étais derrière, j'étais devant,

  J'étais devant, j'étais derrière,

  J'étais tout seul à l'enterrement...

  

 Refrain

  

 En passant par le cimetière

 J'ai entendu un mort péter,

 Ce qui prouve que sous terre

  Ils n'ont pas le cul bouché...

  

 Refrain

 

ils_ont_des_chapeaux_ronds.mp3
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JE BANDE

  

Paroles et musique : RINALDI - SARRUS - FILIPELI

  

Ce matin en me réveillant

  Quelle surprise en regardant

  Mes couilles

  Là juste devant mes deux noix

  C'est fou, je ne reconnais pas

  Ma nouille

  

 Hummmm, je bande

  (Ah quelle quéquette qu'il a, ce mec-là)

  Je bande

  (Ah quelle quéquette qu'il a)

  

 On est surement un jour férié

  Jamais je n'ai eu un tel vier

  D'athlète

  Raide et tendu vers le plafond

  Il coupe en deux mon horizon

  C'est chouette

  Hummmm chouette

  

 Hooo, je bande

  (Ah quelle quéquette qu'il a, ce mec-là)

  Je bande

  (Ah quelle quéquette qu'il a)

  Ça c'est du zob, ça c'est du zob ouais

  Oh quelle quéquette que j'ai

  Ça c'est du zob, ça c'est du zob ouais

  Oh quelle quéquette que j'ai

  Je devrais m'en servir tout de suite

  En me faisant une petite

  Branlette

  Oui, une branlette

  Mais j'ai peur, si je prends mon pied

  J'en suis sûr, je vais débander

  Ce serait trop bête

  Beaucoup trop bête

 

  Hooo, je bande

  Je bande

  Ça c'est du zob, ça c'est du zob ouais

  Oh quelle quéquette que j'ai

  Ça c'est du zob, ça c'est du zob ouais

  Oh quelle quéquette que j'ai

  Ça c'est du zob, ça c'est du zob ouais

  Oh quelle quéquette que j'ai

 

je_bande.mp3
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L'ARTILLEUR DE METZ

  

Quand l'artilleur de Metz

 Arrive en garnison

  Toutes les femmes de Metz

  Se foutent le doigt dans l'con

  Pour préparer l'chemin

  A c't'artilleur rupin

  Qui leur foutra si bien

 Sa pine dans le vagin

  

 Refrain

  

 Oh artilleur mon frère

  A ta santé buvons un verre

  Et reprenons ce gai refrain

  Vivent les femmes, les artilleurs et bon vin

 

  Quand l'artilleur de Metz

  Demande une faveur

  Toutes les femmes de Metz

  S'offrent à lui de bon coeur

  Et les maris cornards

  Voient c't'artilleur queutard

  Baiser éperdument

  La fille et la maman

 

  Refrain

  

 Quant l'artilleur de Metz

 Change de garnison

 Toutes les femmes de Metz

  Se mettent à leur balcon

  Pour saluer l'départ

  De c't'artilleur queutard

  Qui leur a tant foutu

  Sa pine dans l'trou du cul

 

  Refrain

 

l_artilleur_de_metz.mp3
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LA DIGUE DU CUL

  

La digue du cul en revenant de Nantes (bis)

  De Nantes à Montaigu,

  La digue la digue

  De Nantes à Montaigu

  La digue du cul

 

  La digue du cul, je rencontre une belle (bis)

 Qui dormait le cul nu

  La digue la digue

  Qui dormait le cul nu

  La digue du cul

  

 La digue du cul j'arme mon arbalète (bis)

  Et j'lui fous droit dans le cul

  La digue la digue

  Et j'lui fous droit dans le cul

  La digue du cul

  

 La digue du cul la belle se réveille (bis)

  Et dit " j'ai l'diable au cul "

  La digue la digue

  Et dit " j'ai l'diable au cul "

  La digue du cul

  

 La digue du cul non ce n'est pas le diable (bis)

  Mais un gros dard poilu

  La digue la digue

  Mais un gros dard poilu

  La digue du cul

  

 La digue du cul qui bande et qui décharge (bis)

 Et qui t'en fous plein l'cul

  La digue la digue

  Et qui t'en fout plein l'cul

  La digue du cul

  

 La digue du cul puisqu'y est qu'il y reste

  Et qu'on en parle plus

  La digue la digue

  Et qu'on en parle plus

  La digue du cul.

 

la_digue_du_cul.mp3
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LA GROSSE BITE A DUDULE

  

Ils étaient amoureux,

  Ils s'aimaient tous les deux,

  Ils étaient heureux.

  Chaque soir, chaque matin,

  Ils allaient au turbin,

  Le cœur plein d'entrain.

  A l'atelier, ses copines lui disaient :

  "Pourquoi tu l'aimes tant ton Dudule ?

  Il est pas beau,

  Il est mal fait !

  "Mais elle gentiment répondait :

  "Z'en faites pas, les amies,

  Moi c'que j'aime en lui..."

  

 Refrain:

  "C'est la grosse bite à Dudule,

  J'la prends, j'la suce, elle m'encule,

  Ah les amies, ah c'que c'est bon,

  Quand il m'la carre dans l'oignon !

  C'est pas une bite ordinaire,

  Quand il m'la fout dans l'derriere,

  J'me sens soudain toute remplie,

  Du cul jusqu'au nombril,

  Par Dudu-u-le."

 

 Ça devait arriver,

  Ils se sont mariés,

  Ils ont convolé.

  D'abord ça tourna rond,

  Il caressa l'menton,

  Puis flanqua des gnons.

  A l'atelier, ses copines lui disaient :

  "Pourquoi tu l'tues pas ton Dudule ?

  Il t'a battue,

  Il t'a cirée !

  "Mais elle gentiment répondait :"

  Z'en faites pas, les amies,

 

 Moi c'que j'aime en lui..."

 

  Refrain

 

la_grosse_bite_a_dudule.mp3
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LE CURÉ DE CAMARET

  

Les filles de Camaret se disent toutes vierges (bis)

  Mais quand elles sont dans mon lit

  Elles préfèrent tenir mon vît

  Qu'un cierge. (Ter)

  

 Fillette de Camaret, où est ton pucelage ? (bis)

  Il s'en allé sur l'eau

 Par derriere les grands vaisseaux,

  Il nage. (Ter)

 

  Mon mari s'en est allé à la pêche en Espagne. (Bis)

  Il m'a laissé sans le sou

  Mais avec mon petit trou

  J'en gagne. (Ter)

  

 Les rideaux de notre lit sont faits de serge rouge (bis)

  Mais quand nous sommes dedans

  La rage du cul nous prend,

  Tout bouge. (Ter)

 

  Mon mari, que fais-tu là ? Tu me perces la cuisse. (Bis)

  Faut-il donc que tu soyes saoul

  Pour ne pas trouver le trou

  Qui pisse ! (ter)

  

 Le maire de Camaret vient d'acheter un âne (bis)

  Un âne républicain

  Pour baiser toutes les putains

  D' Bretagne. (Ter)

 

  Une simple supposition que tu serais ma tante, (bis)

  Je te ferais le présent

  De l'andouille qui me pend

  Z'au ventre. (Ter)

  

 Si les filles de Camaret s'en vont à la prière, (bis)

  C'n'est pas pour prier l' Seigneur,

  Mais pour branler le prieur

  Qui bande. (ter)

  

 Le curé de Camaret a des couilles qui pendent (bis)

  Et quand il s'assied dessus

  Ça lui rentre dans le cul,

  Il bande. (Ter)

  

 La servante à m'sieur l' curé a le ventre qui gargouille. (Bis)

  C'est qu'elle en a trop mangé

  De l'andouille à m'sieur l' curé

  D' l'andouille. (Ter)

  

 Célina, si tu m'aimais, tu me ferais des nouilles (bis)

  Et, tandis que j' les mangerais,

  Ton p'tit doigt me chatouill'rait

  Les couilles. (Ter)

 

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LES CENT LOUIS D'OR

  

Un jour, étant en diligence,

  Sur une route, entre deux bois,

  Je branlais avec assurance

  Une fillette au frais minois.

  J’avais retroussé sa chemise,

  Et mis le doigt sur son bouton,

  Et je bandais, malgré la bise,

  A déchirer mon pantalon.

  Pour un quart d’heure entre ses cuisses,

  Un prince eût donné un trésor,

  Et moi j’aurais, Dieu me bénisse,

  J’aurais donné cent louis d’or.

  

 Las de branler sans résistance,

  La tête en feu, la bite aussi,

  Je pris sa main, quelle indécence,

  Et la mis en forme d’étui.

  Je jouissais à perdre haleine,

  Je déchargeais, quel embarras !

  Sa main, sa robe en étaient pleines,

  Et cela ne me suffisait pas.

  Sentant rallumer ma fournaise,

  Je lui dis : "Tiens, fais plus encore,

  Sortons d’ici, que je te baise,

  Je te promets cent louis d’or."

  

 La belle, alors, toute confuse,

  Me répondit ingénument :

  "Pardon, monsieur, si je refuse

  Ce que vous m’offrez galamment,

  Mais j’ai juré d’être sage,

  Pour mon fiancé, pour mon mari,

  De conserver mon pucelage,

  Il ne sera jamais qu’à lui."

  "Tu n’auras pas le ridicule",

  Dis-je, d’arrêter mon essor.

  Permet au moins que je t’encule,

  Je te promets cent louis d’or."

  

 Au premier relais, sur la route,

  Nous descendîmes promptement :

  "Au cul, il faut que je te foute,

  Ne pouvant te foutre autrement."

  Dans une auberge, nous entrâmes :

  Tout s’y trouvait, bon feu, bon lit,

  Brûlant d’amour, nous nous couchâmes,

  Je l’enculai toute la nuit.

  Afin de changer de jouissance,

  Je lui dis : "Tiens, fais plus encore,

  Livre ton con, et tout d’avance,

  Je te promets cent louis d’or."

  

 "Je veux bien, sans plus de harangue",

  Dit-elle, en me suçant le gland,

  "Livrer mon con à votre langue,

  Pour ne pas trahir mon serment."

  Aussitôt, placés tête-bêche,

  Comme deux amoureux, dans le lit,

  Avec ardeur, moi je la lèche,

  Pendant qu’elle me suçait le vit.

  Mais la voyant bientôt pâmée,

  Je pus lui ravir son trésor,

  Et je me dis, la pine entrée :

  "Je gagne mes cent louis d’or."

  

 Huit jours après cette aventure,

  J’étais de retour à Paris,

  Ne prenant plus de nourriture,

  Restant tout pensif au logis.

  A la gorge et à la pine,

  J’avais, c’est inquiétant,

  Chancre, bubon, et on l’devine,

  Une chaude-pisse en même temps.

  Prenant le parti le plus sage,

  Je me transportais chez Ricord,

  Qui me dit : "un tel pucelage

  Vous coûtera cent louis d’or !"

 

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LES FILLES DES FORGES

 

Digue, ding don, don, ce sont les filles des forges

  Des forges de Paimpont, digue ding dondaine

  Des forges de Paimpont, dingue ding dondon

 

 Digue, ding don, don, elles s'en vont à confesse

 Au curé du canton, digue ding dondaine

  Au curé du canton, dingue ding dondon

  

 Digue, ding don, don, qu'avions-vous fait les filles

  Pour demander pardon, digue ding dondaine

  Pour demander pardon, dingue ding dondon

  

 Digue, ding don, don, j'avions couru les bals

  Et les jolis garçons, digue ding dondaine

  Et les jolis garçons, dingue ding dondon

  

 Digue, ding don, don, ma fille pour pénitence

 Nous nous embrasserons, digue ding dondaine

 Nous nous embrasserons, dingue ding dondon

  

 Digue, ding don, don, je n'embrasse point les prêtres

  Mais les jolis garçons, digue ding dondaine

  Qu'ont du poil au menton, dingue ding dondon

  

 Digue, ding don, don, ce sont les filles des forges

  Des forges de Paimpont, digue ding dondaine

  Des forges de Paimpont, dingue ding dondon

 

les_filles_des_forges.mp3
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LES TROIS ORFÈVRES

 

  

 Trois orfèvres à la St-Eloi

  S'en allèrent diner chez un autre orfèvre

  Trois orfèvres à la St-Eloi

  S'en allèrent diner chez un autr' bourgeois

  Ils ont baisé toute la famille

  La mère au nichon

  Le père au cul

  La fille au con.

  

 REFRAIN

 Relevez, la belle, votre blanc jupon

  Qu'on vous voie le cul, qu'on vous voie les fesses

  Relevez, la belle, votre blanc jupon

  Qu'on vous voie le cul, qu'on vous voie le con

  

 La servante qui avait tout vu

  Leur dit : "Foutez-moi votre pine aux fesses"

  La servante qui avait tout vu

  Leur dit : "Foutez-moi votre pine dans l'cul"

  Tous trois l'ont baisée assis sur une chaise

  La chaise a cassé

  Ils sont tombés sans débander.

  

 Refrain

  

 Les orfèvres non contents de ca

  Montèrent sur le toit pour baiser minette

  Les orfèvres non contents de ca

  Montèrent sur le toit pour baiser le chat

  Chat, petit chat, chat, tu m'égratignes

  Petit polisson, tu m'égratignes

  Les roustons.

  

 Refrain

  

 Les orfèvres chez le pâtissier

  Entrèrent pour manger quelques friandises

  Les orfèvres chez le pâtissier

  Par les marmitons se firent enculer

  Puis voyant leur vit plein de merde

  Ils ont bouffé ca

  En guise d'éclair au chocolat.

  

 Refrain

  

 Les orfèvres au son du canon

  Se retrouveront tous à la frontière

  Les orfèvres au son du canon

  En guis' de boulets lanceront des étrons

  En bandant tous comme des carmes

  A grands coups de vits

  Repousseront les ennemis.

 

les_trois_orfevres.mp3
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TAPE TA PINE

 

En revenant de la Foire

  De la foire à Montbrison

  J'ai rencontré trois p'tites filles, tape ta pine

  Trois p'tites filles et trois garçons

  Tape ta pine contre mon con...

  

 J'ai rencontré trois p'tites filles

  Trois p'tites filles et trois garçons

  Les garçons disaient aux filles : tape ta pine

  Les filles disaient aux garçons :

  Tape ta pine contre mon con...

  

 Les garçons disaient aux filles

  Les filles disaient aux garçons

  Si vous n'étiez pas si bêtes, tape ta pine

  Soulèveriez vos jupons

  Tape ta pine contre mon con...

  

 Si vous n'étiez pas si bêtes

  Soulèveriez vos jupons

  Vous y verriez une p'tite bête, tape ta pine

  Pas plus grosse qu'un hérisson

  Tape ta pine contre mon con...

  

 Vous y verriez une p'tite bête

 Pas plus grosse qu'un hérisson

  Avec du poil bien moins raide, tape ta pine

  Tape ta pine contre mon con...

  

 Avec du poil bien moins raide

  Mais aussi beaucoup moins long

  Tenez votre pine bien raide, tape ta pine

  Enfoncez-la jusqu'au fond

  Tape ta pine contre mon con...

  

 Tenez votre pine bien raide

 Enfoncez-la jusqu'au fond

  Les roustons restent à la porte, tape ta pine

  Pour danser le rigodon

  Tape ta pine contre mon con...

  

 Les roustons restent à la porte

  Pour danser le rigodon

  Trois poils du cul leur demandent, tape ta pine

  Que faîtes-vous là roustons?

  Tape ta pine contre mon con...

  

 Trois poils du cul leur demandent

  Que faîtes-vous là roustons ?

  Nous attendons notre maître, tape ta pine

  Qu'est entré dans la maison

  Tape ta pine contre mon con...

  

 Nous attendons notre maître

 Qu'est entré dans la maison

  Il est entré bien raide, tape ta pine

  Il en sortira moins long

  Tape ta pine contre mon con.

 

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