LE FEMINISME

 

« On ne naît pas femme : on le devient. Aucun destin biologique, psychique, économique ne définit la figure que revêt au sein de la société la femelle humaine (…) ». Simone de Beauvoir affirme ainsi que l’origine du sexe importe peu, l’homme et la femme naissent égaux et la féminité se détermine dans les interactions sociales. Le féminisme est un courant philosophique, sociologique, politique qui traite du statut, des spécificités et des revendications des femmes. Certaines y voient la « lutte des sexes », revendication contre le patriarcat et d’autres y voient « la lutte des classes » pour arriver à l’équité sociale. Depuis la nuit des temps, la femme est considérée comme dépendante et soumise à l’homme, à de rares exceptions près dues à des personnalités étincelantes. Dans la religion catholique, Eve a été créée après Adam et la tradition se sert de ce prétexte de la Création pour des raisons morphologiques et culturelles. L’envie sexuelle de l’homme est refoulée, selon Simone de Beauvoir, par le respect de l’autre et de la loi. Mais le dimorphisme sexuel (différences entre le mâle et la femelle d’une espèce) est courant et c’est ainsi qu’on reconnaît chacun des deux sexes (vision, voix, toucher). Mais il y a des aspects discriminants (corpulence, taille, grâce) qui déterminent les canons de beauté, des symboles auxquels certaines ont du mal à se rapprocher. Mais les chromosomes X et Y ne sont pas une raison à rendre la femme inférieure !!! C’est à ce stade qu’intervient l’éducation, l’habitude et la contrainte et les jeunes filles ont cette plasticité redoutable à devenir telle adulte (désirable, compétence, complaisante). Il y a donc une référence masculine et les femmes ne veulent plus de la sujétion mais des mêmes droits. Jules Renard écrivait : « le féminisme, c’est ne pas compter sur le Prince Charmant », en fait la vie n’est pas vraiment un conte de fées pour les femmes rebelles, elles cherchent des hommes asservis à leur matriarcat et donc l’autorité de l’homme, représentée par un seigneur dans les comptines enfantines, les fuie pour une femme plus douce, plus gentille, plus avenante. Bien sûr, c’est un stéréotype qui fait sauter au plafond mais dans la société, quel homme veut casser des assiettes dans un foyer pour savoir qui porte la culotte ??? Et pourtant, certains hommes aiment cette résistance, c’est plus amusant de se respecter mutuellement et de chercher à comprendre l'autre plutôt que de se plier à l’ordre ancestrale des choses, le poids des coutumes ayant la vie dure dans la modernité de la civilisation. Oui, un anonyme dit : « le féminisme ce n’est pas détruire les hommes ou notre humanité d’amour, c’est enrichir des droits hommes-femmes égaux en toute loi. » Alors on est rassuré, ce n’est pas vraiment une guerre visant à éliminer l’autre mais plutôt des frictions aux frontières pour établir son territoire.

LA PHILOSOPHIE CRITIQUE

 

On la doit à Emmanuel Kant (1724-1804). L’adjectif « critique » n’est pas la contestation mais est le sens de la mise à jour des bases légitimes de la connaissance qu’un sujet peut avoir d’un objet. « Que puis-je connaître ? » est la question. Tous les philosophes avant Kant définissaient le rapport unilatéral qui va de l’objet observé vers le sujet qui l’observe. Kant remarque que « tout événement a une cause », dans le jugement analytique la prémisse « événement » nous est donnée mais que le prédicat, le concept de cause, ne lui appartient pas. Alors il inverse le point de vue : l’apparence du phénomène est tributaire de concepts que à priori que le sujet possède et de facultés propres à l’homme. Ainsi, il écrit : « nous ne connaissons à priori des choses que ce que nous y mettons nous-mêmes », l’homme devient le centre de son univers copernicien, c’est son savoir et son intelligence qui lui permettent de comprendre le monde extérieur, l’objet est catalogué dans les bases de l’être et non pas identité à lui tout seul. Il dit également « la raison pure est pratique par elle seule et donne à l’homme une loi universelle que nous nommons loi morale », ainsi l’apprentissage nous enseigne les fondamentaux de l'entendement et permet à l’esprit d’être seul juge de ce qu’il perçoit, Kant appelle cela morale, j’appellerais plutôt cela univers intelligible. Le sujet a accès à la compréhension par lui-même, c’est lui le centre de l’observation et les objets défilent tels que l’expérience lui prouve ce qu’ils sont parce que l'être est en mesure de les identifier (espace, temps, matière, forme, etc…)

L’EXISTENTIALISME

Selon Sartre, « il n’y a pas d’autre univers qu’un univers humain ». Il n’y a donc pas de croyance en Dieu mais en l’humanisme. C’est aussi un courant de l’absurde. Cette philosophie prend sa source dans l’idée que la vie est une tragédie si on se résigne à la vivre sans autre espoir que sa fin est inéluctable. L’homme se définit par les choix qu’il fait librement et par les entreprises qu’il met en œuvre (« le faire est révélateur de l’être »). Sartre est un pacifiste et antimilitariste mais prisonnier en Allemagne pendant la guerre, il fait la rencontre avec l’indispensable sociabilité et c’est la fin de son individualisme. Il est attiré par le devoir de solidarité, alors il adhère au Marxisme mais s’en détachera à cause de la répression de l’URSS. Le fondement de la philosophie est que « l’existence précède l’essence ». Pour expliquer l’essence, une pierre naturelle a la qualité de pierre tandis qu’un clou est le concept des moyens de production et d’utilisation, ce qui a permis au forgeron de le fabriquer. Mais l’homme n’est pas un produit. Ce qui caractérise son essence, c’est la conséquence de ses actes étant un sujet libre (« la seule chose qui permet à l’homme de vivre, c’est l’acte »). C’est son existence qui sera la matrice de son essence, elle dicte sa conscience de finitude (la mort), l’homme choisit son éthique et sa morale. L’homme choisit son destin d’homme mais il n’a pas choisi sa liberté (« on peut toujours faire quelque chose de ce qu’on a fait de nous »), elle lui est imposée. Kant parlait de devoir, d’obéissance à une loi, mais selon Sartre, l’homme est « jeté au monde », il se construit par ses choix qui l’engagent personnellement mais aussi tous les humains (« l’homme sans aucun appui et sans aucun secours est condamné à chaque instant à inventer l’homme »). C’est donc une sorte d’autodétermination où les humains sont altruistes puisqu’ils se savent interconnectés dans la société.

 

 

LE MARXISME

 

« L’industrie moderne a transformé le petit atelier de l’ancien patron patriarcal en la grande fabrique du bourgeois capitaliste ». Marx au XIXème siècle, a accompagné la Révolution Industrielle et ses excès flagrants (paupérisation des classes laborieuses, asservissement par le travail acharné, dictature des patrons dans leurs usines, manque de Démocratie dans les décisions politiques, aliénation culturelle de l’individu, etc…) en proposant un « matérialisme dialéctique », c’est-à-dire se fondant sur la réalité sociale et historique et n’étant pas véritablement une finalité idéaliste. On confond donc la doctrine économique et celle sociale et politique, le principal argument étant la lutte des classes, non pas celles de croyances, d’origine ou de statut juridique mais à leur place dans le système de production. La différence réside entre ceux qui possèdent les moyens de production et ceux qui y travaillent, leur opposition faisant l’Histoire. Marx part du postulat que l’ouvrier gagne moins d’argent que sa valeur ajoutée, dont le bénéfice lui est spolié. Il analyse donc les causes et les finalités mais aussi les moyens révolutionnaires de transformer la société. Il parle de « dictature du prolétariat » quand selon lui le pouvoir rester entre les mains des puissants, la fin étant l’asservissement du peuple, il réclame donc « l’abolition de toutes les classes et une société sans classes ». C’est le communisme qui a été adopté en URSS au XXème siècle mais il manquait la motivation par le gain et l’effort collectif, s’il est parfait pour les grands travaux planifiés, est impuissant à gérer une société de consommation où l’offre rencontre la demande. Alors dans l’idéal, il faudrait introduire des méthodes de gestion capitaliste, c’est-à-dire la reconnaissance au mérite, pour que cette envie de créer transcende les pesanteurs du système. Mais en fait, Fabrice Luchini nous dit : « j’ai été tenté par le marxisme. Mais quand j’ai vu l’horreur, les dissidents russes et les goulags, j’ai réalisé que c’était bien sur le papier mais dans les fais, c’est une horreur à l’égal du nazisme ». De l’aveu même de cet artiste, le nazisme et le communisme sont les deux grands maux du XXème siècle, opposés par la 2nde guerre mondiale il y a un mal qui a triomphé puis qui s’est écroulé par les imperfections du système. Mais en y regardant de près, l’héritage de la Russie est qu’elle a adopté le nazisme économique (les oligarques, le grand patronat) et qu’elle a gardé un système despotique centré sur l’expansionnisme et le nationalisme, les droits de l’homme étant bafoués encore dans les goulags, de véritables centres de concentration, tandis que la police secrète flique et que les médias font de la propagande. Le mensonge du système est de dire que les russes heureux plébiscitent leur président dans les urnes dans un simulacre d’élections, les opposants hargneux étant emprisonnés, il n’y a pas d’alternative au discours officiel, mais sur le terrain le dirigisme enlève toute prise de risque, mais les « grandes oreilles de Moscou » espionnent ce qui se fait ailleurs pour perfectionner les inventions, le véritable problème étant organisationnel pou industrialiser et commercialiser à grande échelle le résultat de production.

L’ART ET SES REBELLES

 

Un artiste refuse d’ouvrir l’exposition de son œuvre : il prétend que l’Art peut attendre, pas le cessez-le-feu à Gaza et la libération des otages. Dans le même ordre d’idées, des activistes écologistes ont jeté des pots de peinture sur des tableaux, affirmant qu’il y avait plus important que la contemplation : la Terre. Alors la vraie question est : l'Art n’est-il pas le meilleur miroir du monde, n’est-ce pas plus judicieux d’exprimer sa colère par l’image, l’écrit, la musique, le cinéma, au fond c’est se tromper de combat que de s’en prendre à la liberté d’expression pour faire passer son message car c’est le début de la dictature. Alors faut-il passer à l’action ou faut-il dénoncer les exactions, l’Art est-il une luxure frivole ou au contraire un puissant vecteur de communications, le seul moyen de faire passer des émotions de manière universelle et de marquer dans la mémoire collective les préoccupations de son temps ? Censurer l’Art, c’est un raccourci vers l’obscurantisme, mais justement les classes élitistes et populaires n’ont pas les mêmes goûts, d’où une certaine incompréhension, réprimer l’intelligentsia comme les rebelles, c’est annihiler leur identité, donc l’oppression sur le beau est une atteinte à la liberté, la prochaine étape étant d’intervenir dans la vie priver pour dire ce qu’il faut regarder. Pablo Picasso a dit : « la peinture n’est pas faite pour décorer les appartements. C’est un instrument de guerre offensive contre l’ennemi. » On se souviendra de Guernica comme égal à tous les pamphlets qui dénoncent la guerre, Picasso a marqué l’Histoire mieux que les journalistes qui suivaient l’événement, à postériori c’est efficace mais l’artiste se sent impuissant sur le moment, aujourd’hui Banksy, célèbre avec son Art urbain de rue, dénonce les atteintes aux droits de l’homme (attentats, dictatures, homophobie, etc…), c’est avec l’interprétation sensible qu’on atteint les cœurs et la raison et non pas en décrétant ce qui est recevable, depuis l’homme de Cro-Magnon (grotte de Lascaux) et l’Antiquité (l’Iliade et l’Odyssée), l’homme atténue la douleur de la vie par sa poésie, il raconte des histoire censées rendre les gens sages par les mises en scène de sa vie, d’ailleurs Charlie Chaplin affirme : « l’Art est une émotion supplémentaire qui vient s’ajouter à une technique habile », oui, c’est peut-être esthétique mais surtout c’est une forme pour le cinéaste d’exprimer ses constatations, revendications, questionnements, « les temps modernes » dénoncent mieux que les syndicats les conditions de vie du prolétariat, « le dictateur » est la parodie qu’on retient du nazisme, oui, arrêter de créer ne doit en aucun cas être le chantage de taire ses idéaux, l’artiste devient un simple journaliste si on lui enlève l’essence de l’être de se justifier avec colère, humour, détournement sur ce qui lui paraît comme une question fondamentale, les matérialistes sont donc étrangers à l’Art, Picasso se questionne encore : « faut-il peindre ce qu’il y a sur un visage ? Ce qu’il y a dans un visage ? Ou ce qui se cache derrière le visage ? », en fait entre l’apparence et le fond, la seule manière de se justifier, de trouver un sens à la vie, d’être le plus proche d’une réalité impossible à décrire, c’est de se laisser pénétrer par une œuvre et même si la guerre tonne et même si la Planète est à l’agonie et même s’il y a des gens pas contents, on n’a pas le droit de faire taire les artistes, même si c’est de la merde commerciale, car dans le lot on trouvera ceux qui sont les plus proches de la vérité.

LE SIECLE DES LUMIERES

 

On appelle ainsi le courant philosophique du XVIIIème siècle dont les auteurs les plus représentatifs sont : Montesquieu, Condorcet, Diderot, Voltaire, Rousseau. C’est un mouvement culturel et scientifique mais ce n’est pas un collectif soudé, chacun ayant leur identité. Mais les valeurs communes sont le refus de l’intolérance, un jugement, une opinion, une sentence devant être rationnelle et avérée. Sur l’esclavagisme, ils ont des positions divergentes. Le but est le refus de tout dogmatisme par la primauté de la Raison, le la liberté intellectuelle, l’indépendance d’esprit. Kant parlera de courage à servir son propre entendement. La connaissance est essentielle suite à Newton, ils veulent donner une explication aux phénomènes naturels, à l’aide de lois mathématiques. Le but est de recenser tout ce qu’on connaît (Diderot et d’Alembert) dans la « géographie du monde », c’est-à-dire effectuer des synthèses, classer, mesurer le savoir. Le sentiment anticlérical est vif dans le sens du refus du dogmatisme religieux et son rôle dans la gouvernance des hommes. Voltaire combat la superstition, le fanatisme, l’extravagance et la tyrannie. Porteuse d’égalité et de liberté, l’héritage de cette philosophie est évident. Jefferson, d’après Rousseau (les hommes créés et égaux en droits refusant la tyrannie) écrira la déclaration d’indépendance des USA, en France, la Révolution est imprégnée de de cette littérature et plus tard on en tirera même le socialisme naissant. Ainsi Montesquieu écrit en 1748 : « l’Etat (…) doit à tous les citoyens une subsistance assurée, la nourriture, un vêtement convenable et un genre de vie qui ne soit pas contraire à sa santé ». Oui, Montesquieu est pour les lois sociales avant l’heure, il précède l’Etat-providence pour lequel les syndicats passeront leur temps à lutter, mais alors Montesquieu, qui parle déjà de redistribution des richesses, n’est-il qu’un agitateur d’idées sous l’absolutisme des rois ? En fait, on y lit l’équité d’avoir chacun à sa mesure de quoi vivre, marquant le refus d’obéir à la destinée en proposant la solidarité.

LE THOMISME

 

C’est le courant de pensée de Saint-Thomas d’Aquin (1224-1274). C’est la relation possible entre la Religion, la foi et la raison. Quand théologie vient du grec « logos » (discours, raison), le thomisme est la défense de l’église catholique mais aussi la connaissance de l’homme, de l’Univers et de Dieu. Aristote en est la source, la croyance est rationnelle car Dieu est transcendantal (pas un objet naturel sauf que le discours est divin) mais on voit des signes de la présence du Créateur. Ainsi, on ne comprend pas les desseins de Dieu mais on en perçoit la trace dans la nature. Pour comprendre la pensée, voici l’exemple du chat et de la souris : ils existent puisqu’ils sont réels selon les sens, mais ce sont des êtres en actes car ils sont hypothétiques (dans le sens où on imaginer ces animaux dans sa pensée ailleurs), on distingue par la forme les deux être et non par la matière (l’atome), les deux ne se concevant pas l’un sans l’autre. Mais la substance informe imparfaitement, ce sont des félins et des rongeurs, mais ce chat, classé dans sa catégorie en tant que tel, a des caractéristiques physiques personnelles uniques (son apparence distincte des autres chats), ce que la scolastique appelle accident. Comme il y a des perceptions irréelles (des vampires, des dragons), alors l’être ne se comprend que comme dualité de l’essence et de l’existence. Alors la morale thomiste est la liberté des délibérations de sa raison mise en œuvre par sa volonté. Mais il y a la passion et les contraintes, alors pour choisir entre le bien et le mal, « la bonne voie », il faut passer à l’acte dans la puissance de la perfection. « L’ultime bonheur de l’homme se trouvant dans la contemplation de Dieu » par la raison à chercher le bonheur. Ainsi le philosophe raconte : « l’acte n’est pas limité et multiplié que s’il est reçu dans une puissance (différence entre l’être et la puissance chez Aristote) », en fait le potentiel de l’homme ne se manifeste que dans son désir de tout dépasser, il n’a pas de frontières dans sa croyance car il raisonne pour expliquer Dieu, cela lui donne des ailes pour manifester l’idée que Dieu est crédible car il remplit le cercle de l’entendement sur les questionnements, alors l’homme y voit le moyen de s’élever vers les infinis, une manière d’allier le réalisme de la vie quotidienne avec sa foi dans le divin.

LE STOICISME

Marc-Aurèle dit : « (…) à te renvoyer en état de supporter avec résignation tout ce monde où tu feras retour », c’est dans la retraite tranquille qu’on trouve dans son âme la contemplation béate pour jouir du calme parfait et donc une parfaite ordonnance de soi. Il y a la distinction stoïcienne entre l’image que nous fournissent nos sens et la réalité et la représentation mentale que nous nous faisons. Le stoïcisme a un caractère élitiste, réservé aux forts. La base du stoïcisme est la constatation qu’il existe, dans la vie d’un homme, des événements dont il n’est pas maître (l’ordre de la Nature), sur lesquels il est impossible d’agir et dont on ne peut pas lutter, cela n’empêche pas de chercher à les comprendre mais la sagesse conduit à les accepter et à les supporter. Il y en a d’autres qui sont régis par ses propres passions, il faut chercher la rationalité comme réaction, il s’agit de les apprivoiser, de les réguler. Mais le stoïcisme n’est pas seulement une morale, se résigner pour subir, il s’agit aussi d’être en harmonie, grâce à l’entendement, avec le cours inéluctable des choses. Le stoïcien ne courbe pas seulement l’échine, il arbitre le Cosmos grâce à sa connaissance, il cherche à comprendre pour combattre. Le but est la sagesse et la vertu, dont la physique, la logique, l’éthique. Aristote ne cherche pas un critère de vérité du discours tandis que les stoïciens ont une théorie de l’entendement et de la démonstration. En fait, on peut résumer cette philosophie comme accordant une grande place au destin. La passion est une erreur de jugement, il faut chercher la vertu, source du bonheur. Dans les lois que l’homme ne peut modifier, on y trouve la liberté par la raison, Marc-Aurèle fera état d’exercices spirituels et Sartre en retiendra que nous sommes « condamnés » à la liberté. Mais pour tenter de trouver la raison et la foi, le christianisme se tournera plutôt vers Aristote. Marc-Aurèle a écrit : « si ce n’est pas bien, ne le faites pas, si ce n’est pas vrai, ne le dites pas », en fait il y a une notion de maîtrise de soi évidente, selon la croyance des gens, les stoïciens ont des interdits de se laisser aller, ce sont des tristes qui ne s’amusent pas, des psychorigides qui refusent de donner leur corps et leur âme aux délices de la vie en se relâchant car il ne veulent pas s’enivrer dans leur entendement. Epictète dit : « maîtrisez votre désir : ne mettez pas votre cœur sur tant de choses et vous obtiendrez ce dont vous avez besoin », c’est la notion populaire du devoir qui dépasse la passion, l’autocontrôle étant de ne pas se laisser dépasser et abuser par ce qui parle aux sens, on a ce qu’on mérite par l’effort laborieux et sincère et non par le chantage des émotions. Sénèque dit : « si un homme ne sait pas vers quel port il veut naviguer, aucun vent ne lui est favorable. » C’est dire qu’il faut avoir une volonté forte pour faire ses choix sinon il court à sa perte, ceux-ci peuvent contredire la personnalité humaine (amour, droits, devoirs) qui sont divergents alors c’est à l’homme de s’autodéterminer sinon c’est la décadence dans une direction où on ne veut pas aller. Alisdair MacIntyre dit : « ce n’est qu’en participant à une communauté rationnelle et fondée sur la pratique qu’on devient rationnel », en fait le stoïcien vit dans une civilisation qui doit être concrète, celle-ci met l’ordre dans ses priorités et évacue tout ce qui est superficiel.

 

 

L’EPICURISME

 

Epicure : « quand nous parlons de plaisir comme d’un but essentiel, nous ne parlons pas des plaisirs de noceur irrécupérable (…) », la vie heureuse n’est donc pas le vice, contrairement à l’idée reçue qu’on se fait de l’épicurisme, une notion péjorative qui ne serait qu’une caricature par les excès des sensations. Au contraire, Epicure place la vérité au centre, dont l’amitié et la sagesse. Nietzsche a comparé cette école à un christianisme païen. Lucrèce parle de don propre à débarrasser l’homme de ses souffrances et superstitions. Il s’agit donc d’aider l’homme à vivre selon trois types de désirs, ceux naturels et nécessaires, ceux naturels et non nécessaires et ceux non naturels et non nécessaires. Dans sa quête du bonheur, Epicure se satisfait de la 1ère condition. Il en rajoute d’autres comme ne pas craindre les dieux mais s’en inspirer, la contemplation n’influençant pas l’objectif de la perfection. Il ne faut pas craindre la mort, il dit : « tant que nous existons nous-mêmes, la mort n’existe pas, quand la mort existe, nous ne sommes plus ». On résume donc cette philosophie aux plaisirs naturels et nécessaires en se débarrassant des craintes et douleurs. Il insiste sur la connaissance, critère de vérité fondé sur les sensations, les affections qui font connaître les plaisirs et malheurs, c’est la trace laissée par des expériences antérieures qui permettent de conceptualiser l’objet. C’est donc le matérialisme, une quête de véracité du réel, avec l’éthique et la morale de bien se conduire. Mais il dit bien : « seul celui qui peut se passer de la richesse est digne d’en jouir », en fait il parle de la vanité de posséder, or la jouissance épicurienne est de se satisfaire des bonheurs simples et de ne pas se dévergonder par l’altération superficielle des sens, il suffit de ce qu’on a pour profiter pleinement de la vie, en fait il ne faut pas vivre dans le mal mais vivre dans l’extase de rêves simples à réaliser quand il suffit de se servir dans ce qui est proche de soi, c’est donc un comportement où les plaisirs ne sont pas précieux ni maniéré mais basiques de simplicité. Vivre agréablement, c’est vivre avec prudence, nous dit Epicure, il ne s’agit donc pas de prendre des risques inconsidérés quand il s’agit de se conduire avec la mesure qui est de ne pas tenter le diable à s’y brûler la queue mais qui est de prévoir ce qui est rayonnant grâce à l’enchantement des sens. Ainsi, Epicure propose une harmonie avec les choses sans en abuser sinon c’est le péché, la félicité n’est donc pas la luxure mais une sorte de contentement prosaïque, c’est l’objectif palpable et concret et non l’irréel de se mettre en danger de manière coupable parce qu’on obéirait à des sens altérés au lieu d’agir avec bonté de façon responsable. L’idéal épicurien est donc que « le dernier degré du bonheur est l’absence de tout mal », loin de la croyance populaire des gens qui pensent que cette philosophie, c’est ne pas avoir de limites jusqu’à la débauche, que c’est le concept de profiter immodérément vers un débordement des règles de bonne conduite pour l’ivresse superflue, pour l’outrance débridée, pour l’exagération dévorante de ne faire que ce qu’on veut au motif d’une satisfaction honteuse de dépasser les bornes de la bienséance, il faut donc chercher le bien-être basique et non le triomphe de la mauvaise foi, la gaieté avec laquelle on envisage son comportement ne doit pas être un caprice mais doit être la quête de ravissement du corps et de l’âme, si on jouit, c’est que la bien-pensance a permis cette joie.

L’ECHEC

 

« Victoire… Défaite… Ces mots n’ont point de sens. La vie est au-dessous de ces images, et déjà prépare de nouvelles images. Une victoire affaiblit un peuple, une défaite en réveille un autre ». En fait Antoine de Saint-Exupéry nous affirme que la vie continue au-delà des armistices et que la vengeance peut amener certains peuples humiliés à se révolter et à préparer de nouvelles guerres, ceux qui ont gagné s’endormant sur leurs lauriers. Mais Jean-Paul Sartre écrit : « la violence, sous quelque forme qu’elle se manifeste, est un échec ». C’est annoncer que l’idée même d’un conflit est l’aveu qu’on a mal envisagé l’avenir, qu’on a failli dans la géopolitique d’un pays quand les armées s’expliquent au nom du patriotisme tout comme on n’a pas vu dans la lutte sociale l’expression du peuple au nom de ses idéaux. Or il n’y a pas de compromission possible avec l’accomplissement de soi, il n’y a d’abdication que le jour où la force gagne, sombres augures des jours futurs. Mais Emile Zola affirme que « une heure, une minute suffit pour que le destin agisse et change les défaites en victoires », c’est affirmer qu’on n’a jamais perdu et que le temps renverse la vapeur incessamment, la perpétuelle action de l’homme en fait que les échecs ne sont jamais définitifs, l’évolution des choses prenant un caractère bénéfique car on sait l’écueil dans lequel on est tombé et il suffit de se relever pour aller gagner !!!

LA DEMOCRATIE

 

« C’est la beauté de la Démocratie de faire que le pouvoir tienne compte de l’opinion, mais c’est la misère de la Démocratie d’être soumis au nombre, la moitié plus un. Or la majorité des gens ne se soucient pas du sort des autres ». L’Abbé Pierre affirme ainsi que la République, malgré ses qualités de redistribution des aides publiques, n’est pas aussi solidaire et altruiste qu’elle devrait l’être, ceux qui votent n’étant pas dans le besoin et ne pensant qu’à leur quotidien. Pourtant, comme le dit Albert Camus, « la Démocratie, ce n’est pas la loi de la majorité mais la protection de la minorité », toute cette communauté de gens précaires qui demandent plus d’égalité au nom de la lutte des classes sociales. Sans violence, on doit donc demander la tolérance pour les opprimés du capital, ceux qu’on a oubliés au nom du bénéfice de l’argent-roi. Mais comme Gérard Barry le dit : « en Démocratie, vous dites ce que vous voulez et vous faites ce qu’on vous dit », la liberté est aussi Républicaine de s’exprimer et de se mouvoir, on peut s’enrichir démesurément tout comme vivre de façon originale mais implicitement il y a obligation d’obéir, selon la loi, à l’ordre hiérarchique où chacun trouve sa place, les rebelles manifestent leur foi mais on n’est jamais vraiment des affranchis quand les chaînes nous lient à la société, on peut avoir l’apparence du bonheur, on peut être écoutés dans ses malheurs, mais les individualités se perdent dans la masse et les habitués vont au guichet des réclamations demander à être récompensés pour leur fidélité à l’opinion générale. Oui, les élections sont le seul moment en Démocratie où on peut l’ouvrir en donnant sa voix, mais ce n’est qu’une parade grotesque et manifeste de candidats quand ils ne changent rien au problème, les constats sont les mêmes et la politique n’écoute pas les doléances, il n’y a que la violence qui passe et elle n’est pas très Républicaine, tout casser n’est pas un vœu de paix et si c’est le signe de la désespérance, alors c’est vraiment qu’il y a sujet à s’inquiéter sur l’écoute des plus faibles par la majorité. Comme le dit Frédéric Beigbeder : « le seul intérêt de vivre en Démocratie, c’est de pouvoir la critiquer », d’autres appelleront cela de la division, moi, je préfère l’unité d’un pouvoir solidement ancré, non que je veuille la dictature mais la cohésion sociale est le ciment même de la civilisation. Dans le même bateau, d’autres diront galère, on doit se serrer les coudes et à l’échelle du pays, cela veut dire penser au bien commun plutôt qu’à ses velléités personnelles. Or il est dit que dans le libéralisme un égoïste travaille au bénéfice de tous en cherchant simplement son intérêt, comme il se sert en premier, on cherchera à savoir s’il a bien mérité son gain en regardant ce qu’il a donné pour la cause communautaire. Bien sûr, on n’a pas le droit de surveiller les gens mais l’administration a le pouvoir de vérifier s’ils se sont bien comportés, ce sont des règlementations que la société a mis en place pour éviter les abus des voleurs en tout genre. Elisabeth Badinter affirme que « la provocation est très précieuse, elle est absolument nécessaire en Démocratie », mais les gens au pouvoir sont-ils censés être payés pour se prendre tous les coups, toutes les critiques, n’y a-t-il pas une déontologie du respect de l’autorité, n’est-il pas humain de se faire respecter au vu de ses responsabilités ? Le blasphème, la parjure sont tolérés mais justement, les radicaux ne peuvent les supporter alors faut-il écouter leurs doléances ou accepter leur mécontentement de se voir ainsi montrés du doigt ? Jean-Louis Barrault dit : « la dictature c’est « ferme ta gueule » ; la démocratie c’est « cause toujours » » mais il y a des moments où il faut tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler, on doit s’exprimer pour dire quelque chose d’intelligent, oui, il faut être pertinent pour faire son intéressant mais le plus important, c’est d’écouter les cris de détresse des gens qui sont étouffés dans leurs agissements !!!

LA NATURE

 

Guillaume Apollinaire a écrit : « le tonnerre te sert de chevelure et tes griffes répètent le chant de l’oiseau », c’est-à-dire que la nature est parfaite, entre douceur et colère, et que l’homme dans son animalité, vit au rythme naturel des saisons quand ses attributs ont été donnés par le Créateur dans la même idée d’un environnement indomptable, violent et pourtant si attendrissant. Mais en fait, Charles Baudelaire dit : « nous, poètes et philosophes, nous avons créé à notre usage un jardin de vraie beauté. » est-ce la malfaçon de l’Art d’embellir la nature pour la rendre plus désirable, plus malléable à l’image vers laquelle on veut la porter comme un idéal ? Est-ce dans l’esprit des artistes de transgresser la nature, d’en imaginer une plus jolie et d’en faire un paradis artificiel à la reproduction ? Paul Claudel dit que « chaque arbre a sa personnalité, chaque bestiole son rôle, chaque voix sa place dans la symphonie », c’est donc un instrumental parfait dans l’évolution des espèces selon Darwin qui a créé un monde où rien n’est inutile, il est donc à la fois idéal de complétude et à la fois cruel de prédation mais l’homme salit son environnement comme Théodore Monod le dit : « tant qu’il sera rentable de saccager la nature, on oubliera d’être sage », en fait la biodiversité est abîmée au nom du gain mais le pire, c’est que l’homme est puni parce que la nature est déréglée, le désert s’étend à l’horizon et les ressources pillées vont se tarir, l’homme s’essaie à l’écologie mais il est gauche et se donner bonne conscience, c’est adopter la technologie comme salvatrice pour compenser le déséquilibre naturel. Alors Pierre Rabhi lance la boutade : « dans la nature, le lion ne prélève pas au-delà de ce qui lui est nécessaire, il n'a pas d'entrepôt ni de banque d'antilopes ». En fait, revenir à l'état de nature, selon le sens survivaliste du terme, c'est abandonner l'organisation de la société de consommation moderne pour se faire un petit cocon où on se sente bien, mais pour que ce soit son coin de paradis, il faudrait casser le contrat social et vivre en ermite, sans confort, un peu comme un homme préhistorique, alors comme cette vie n’est pas séduisante, l’homme brise tous les codes du respect en promettant de faire mieux… la prochaine fois !!! Ainsi Jean-Jacques Rousseau affirme : « jamais la nature ne nous trompe ; c’est toujours nous qui trompons », alors le parlement aura beau faire des lois, l’instinct de l’homme est de trahir son environnement, dès qu'il s'agite il pollue et la colère de la nature ne doit pas être vue comme une vengeance mais comme la petitesse de l’humanité, en fait les quatre éléments, l’eau, la Terre, l’air et le feu sont domptés par la civilisation mais il en reste un échantillon sauvage sur cette planète qui n’obéit à aucune règle sauf son diapason !!! Alors Pierre Rabhi dit : « l’agriculture devrait être la première activité de santé. Le paysan doit précéder le médecin. » Oui, il s’agit d’aménagement du territoire, il n’est plus vierge depuis que l’homme fait de l'élevage et cultive, alors tous ces champs à perte de vue sont la peau de la Terre, c’est une patiente d’un dermatologue avec son tracteur et sa charrue, en labourant l’agriculteur la rend fertile, c’est mieux que le gynécologue quand cette femme, la planète, souffre de maux répétitifs pour faire pousser les plants et c’est mieux que le médecin du travail quand elle se plaint d’être exploitée.

L’ART

 

Anatole France nous raconte que « l’artiste doit aimer la vie et nous montrer qu’elle est belle. Sans lui, nous douterions. » Or nombre d’artistes sont mal dans leur peau, dans leurs œuvres ils s’épanchent en questions dont ils n’ont pas la réponse, ils alignent les éléments mais si l’esthétique est parfaite, ils n’atteignent pas la vérité, elle est impossible à déloger, mais ils tentent de s’en rapprocher à se brûler les ailes, ils veulent s’approprier la réalité mais comment reproduire fidèlement l’existence par des moyens artificiels ? Le contenu et le contenant expriment des sensations, c’est ce que nous ressentons et c’est ce qui nous amène à nos propres conclusions, on s’approprie l’Art pour se dire qu’il ne ment pas mais avance-t-on vraiment dans cette réflexion sur la vie que nous menons quand la problématique n’a pas de solutions ? Théophile Gautier nous confirme : « des mots rayonnants, des mots de lumière, avec un rythme et une musique, voilà ce qu’est la poésie. » Or on est tous poètes dans notre âme, la poésie s’approprie notre être et amène donc la vie car elle est dynamique, l’esprit a la nourriture intellectuelle et le corps ressent la chaleur d’une belle histoire, elle brille avec ses idéaux car il ne faut pas seulement des mots justes, il faut également un message, celui-ci transperce la brume, ce nuage opaque qui asphyxie l’homme quand il est un ignorant, alors la mission d’un artiste est bien la création d’un nouveau monde : avec ses crayons, ses pinceaux, il marque sur son tableau la liberté totale et nous empruntons cette piste qu’il nous laisse parcourir contre le quotidien morose et dans le défaut de communication, le spectateur invente sa propre compréhension, c’est lui qui commente ce qu’il ressent, entre la critique et la contemplation, il est juge de paix dans sa mission. Jacques Prévert dit : « l’amour de la musique mène toujours à la musique de l’amour… », en fait quand on apprécie le spectacle, la passion envahit le cœur, c’est en se repassant ses plus belles chansons, ses plus belles mélodies que l’homme s’ouvre sans le vouloir au monde par la ritournelle qui lui enlève son animalité pour en faire un don spirituel à son actualité, c’est trouver sa propre personnalité dans son environnement parce que le souci de la perfection le prend. En fait l’Art l’interpelle comme une perpétuelle constance à vouloir toucher l’infini, l’absolu, l’inatteignable achèvement, l’innovation étant d’inventer l’Art intemporel et éternel dont la joie est d’altérer les signifiants pour gagner la maîtrise de soi, pour parachever d’hypothétiques conclusions car rien n’est sûr dans les opinions que l’idée de paix vient des transgressions…

LA VIE

 

Marie Curie a dit : «  dans la vie, il n’y a rien à craindre et tout à comprendre. Il est temps de comprendre davantage pour avoir moins peur. » Elle croit que le monde est pacifiste et que la science apportera la lumière, or ses travaux sur l’atome ont débouché sur la bombe nucléaire, mais il faut apprendre de l’univers car c’est l’origine de la vie, la curiosité est un vilain défaut mais en l’occurrence il s’agit d’être l’explorateur d’un monde nouveau, à la fois on tue et à la fois on apporte la prospérité, découvrir c’est exister car l’homme passe son temps à enrichir sa boîte à outils, désormais il vit en communauté et n’est rien sans elle, pour éviter les crises il en faut toujours plus dans l’innovation, le sel de la vie étant ces nouvelles technologies. Henri Bergson dit : « l’intelligence est caractérisée par une incompréhension naturelle de la vie », est-ce dire que quand on pense, on est artificiel, qu’on peut passer l’essentiel de son temps à chercher la raison ? Elle éloigne de l’environnement car on fabrique une rhétorique qui ne repose sur rien de tangible, c’est du vent intellectuel que les hommes voudraient rendre réel mais on sait qu’appliquer un programme de bonnes intentions, c’est impossible !!! Alors que Louis Aragon affirme : « la vie est un voyageur qui laisse traîner son manteau derrière pour effacer les traces », oui, on est des intérimaires sur Terre et on voudrait déposer quelque chose en héritage, un œuvre, des enfants, une entreprise, un combat, mais il est vaniteux de penser que les générations futures vont nous honorer car la mémoire des ancêtres est d’une fugacité futile, on prend ce qu’ils ont laissé sans vraiment les remercier comme un acquis social, politique, territorial, la plupart sont tombés dans l’anonymat collectif, on a pourtant fierté à vivre cette époque moderne qu’ils ont contribuée à paver.

LA LIBERTE

 

« Celui-là seul est l’égal d’un autre, qui le prouve, et celui-là seul est digne de la liberté, qui sait la conquérir ». Charles Baudelaire nous parle des valeurs de la République, il affirme qu’il faut se battre pour les obtenir, c’est la lutte finale d’un libéralisme politique, si on reste les bras croisés on est entravé par les prisons de ceux qui ont le pouvoir, alors il faut manifester son droit pour être entendu, pas de fumée sans feu, la cavalerie arrive quand on a ouvert la brèche, les suivants pourront passer et revendiqueront plus encore, jusqu’à ce que la vie en société soit tolérable. Albert Camus se demande : « que préfères-tu, celui qui veut te priver de pain au nom de la liberté ou celui qui veut t’enlever ta liberté pour assurer ton pain ? » C’est une question entre le spirituel et le matériel, il faut savoir être un résistant contre l’ordre de la dictature pour asseoir ses idéaux, quand on vend son âme pour assouvir ses besoins, c’est qu’on n’est plus très fréquentable, mais n’est-ce pas être faillible que de donner son prochain, comme Judas, quand on est faible et qu’on a faim ? Romain Gary a écrit : « la liberté avait de tous temps exigé des sacrifices, mais il ne m’était jamais venu à l’esprit qu’aimer une femme pouvait être aussi un apprentissage de la liberté. » Alors qu’on est le plus courageux des hommes, il faut la passion pour voir le plus loin possible, c’est le début d’une captivité, un fil à la patte, mais ce peut être son propre accomplissement quand le couple aboutit à la liberté complète car l’amour, quand on l’accepte, est la seule valeur qui transcende et qui fait dévaler des sentiers, rien n’est comparable à une femme pour avoir la foi, le stade ultime de l'affranchissement, cette sensation d’exister pour que quelqu’un puisse vous faire les plus beaux compliments, ceux qui scient les barreaux et qui vous aident à vous échapper !

LA FRANCE

 

Jean Giraudoux a dit : « la France a une civilisation dont elle n’est pas propriétaire mais dont elle est responsable devant l’univers ». Entre le luxe et la beauté, le bon vin et les Arts de la table, les pionniers et les explorateurs, la culture française est unique, tout le monde considère cela comme un patrimoine national et chacun doit en mériter d’être le dépositaire. Oui, les goûts sont uniques et la devise nationale, liberté, égalité, fraternité, donne en plus une dimension universelle aux valeurs mondiales de paix, de tolérance, de solidarité. On aime à le rappeler que c’est le pays des droits de l’homme, c’est une générosité à l’humanité quand il n’est pas négociable que la France ne veille pas à ses engagements dans le monde entier. Alors si les français perdent cette boussole, ils ne sont plus vraiment dans leur pays, ils doivent faire honneur à leur héritage car leur Histoire est la mémoire du monde ! Charles de Gaulle a dit : « les français où qu’ils soient ont besoin de merveilleux », alors vivent-ils dans un cinéma dynamique, leur fait-on passer la pilule avec la soupe du soir ? Mais leur vie est assez difficile alors les médias, les politiques, les entrepreneurs doivent les faire rêver, promettre monts-et-merveilles, les enchanter pour qu’ils ne soient plus divisés comme des gaulois ? Non qu’ils doivent vivre dans un songe surréaliste, qu’on doive leur mentir par manque de réalisme mais dans la sinistrose ambiante, on doit leurs donner des nouvelles rassurantes, ils ont une certaine fascination pour les histoires fantastiques alors il faut leurs fournir ces informations qui sont magiques pour leur redonner le sourire ! Montesquieu disait déjà : « la France : laissez-lui faire des choses frivoles sérieusement et gaiment les choses sérieuses », il ne s’agit pas plus d’être malhonnête mais de prendre le temps de s’amuser quand on le peut, avec une mine réjouie on résout les problèmes et avec un ton grave on ne se laisser pas gagner par ce qui est superficiel, le décalage entre le contexte de l’action et la réaction de l’individu est de relativiser sur ses propres préoccupations, une façon d’enjoliver la situation et de se soulager d’un travail minutieux.

L’AMOUR

 

"Je suis heureux. Et je vais vous confier le secret de mon bonheur. Il est simple. J’aime autrui. J’aime aimer. Je hais la haine. Je m’efforce de comprendre et d’admettre". Comme Jean Cocteau, je me mets dans la peau de l’autre, je veux connaître ses passions et sa raison, alors je fais la paix, en évitant la provocation, c’est au moins en toute amitié que je communique avec les autres, je veux savoir ce qu’ils pensent et pour cela il faut les découvrir, et donc les aimer, je ne veux juger personne, ma plénitude, c’est de les accueillir dans mon cœur et je ne suis pas fondamentalement méchant, simplement l’inconnu m’interroge et si être altruiste, c’est se faire manger par les autres, pour moi c’est le don de soi qui est bon. Simone de Beauvoir disait : » le couple heureux qui se reconnaît dans l’amour défie l’univers et le temps, il se suffit, il est réalité absolue » ; c’est comme si deux êtres étaient surpuissants à agir ensemble, il sont à l’origine d’une union qui dépasse toutes les initiatives, c’est le Big-Bang de la galaxie car leur attirance les transcende et telles des étoiles, ils brillent, alors ces gens sont forts de s’apprécier, cela se diffuse autour d’eux, les opprimés sont ceux qu’on prive d’amour, c’est la dictature des idées qui n’écoute pas les sentiments, pour imposer des relations obligées, alors la Démocratie se conjugue au pluriel dans un couple qui se love, il est permis de se marier avec son choix mais il est aussi demandé de respecter celles et ceux qui n’ont pas d’affinités, parfois on est seul, en attendant l’âme-sœur qui ne viendra peut-être jamais, mais chacun a sa place sait ce qu’il doit à son cœur : le coup de foudre, c’est la Révolution, ça déménage les sensations et au fond, c’est la nature de l’homme de trouver la réciprocité d’une femme avec qui convoler. 

LA REINDUSTRIALISATION

 

Les mécanismes de réindustrialisation essaient de créer des clusters (pôles de compétences), de favoriser le financement des réimplantations, de donner l’envie à la jeunesse de se projeter dans l’industrie, les obstacles sont l’image quand les filières semblent désavouées, que le bénéfice financier n’est pas celui du digital alors que l’effort à fournir est aussi important. Les produits bas-de-gamme sont importés car on préfère faire venir d’ailleurs les composants pour les assembler en France et y apposer le logo « made in France », c’est tricher mais c’est autorisé, en fait l’économie libérale n’a pas intérêt à investir dans l’industrie, légère ou lourde, en France à cause des coûts de production, les ingénieurs désertent cette activité quand ils sont mieux payés dans les hautes technologies, hors ce qui faut dire au public c’est qu’elles sont aussi industrielles et plutôt que d’acheter les dernières nouveautés à l’étranger il est valable de regarder ce qui se fait en France, c’est donc une question de communication en premier pour affirmer que l’automatisation des tâches rend possible la réindustrialisation, c’est un effort conséquent mais comme l’économie a horreur du vide il manque juste l’entrepreneur motivé pour s’y coller, en fait ce qui manque à la France c’est la culture du risque quand un échec y semble définitif, oui, c’est ce goût pour l’aventure qu’il faut développer dans les universités et les chercheurs auront beau faire les plus belles découvertes dans nos laboratoires il faut transformer l’essai pour faire pousser des usines qui s’appuieront sur ces innovations, c’est en séduisant les patrons, des PME aux multinationales (comme la symbolique du Président de les inviter en grandes pompes en séminaire de promotion de la France dans le cadre somptueux de Versailles) qu’on ramènera leurs activités en prouvant que la bureaucratie, les syndicats, les coûts du travail ne sont pas un frein structurel à l’attirance de la France pour les capitaux étrangers. Les habitudes sont de suivre le chemin balisé des importations, alors on doit cibler le marketing et la publicité vers la qualité et le luxe, en France on travaille bien car on a été bien éduqué à l’école de Jules Ferry et il faut le faire savoir !!! Bill Gates a dit : « la concurrence est toujours une chose fantastique et l’industrie informatique est extrêmement concurrentielle », le fondateur de Microsoft oublie de dire qu’il a détenu un certain monopole mais justement, s’il considère que la concurrence est formidable d’émulations, de recherche de la perfection pour obtenir un avantage qui donne à l’entreprise une situation profitable de supériorité intéressante à exploiter et à envahir les marchés, alors c’est le propre du libéralisme le plus vertueux d’encourager la sélection des meilleurs par l’éminence et la justesse de leur dynamique , c’est peut-être formidable mais c’est recommencer à chaque fois à se poser les mêmes questions pour rester à ce niveau… et c’est usant de se remettre en cause !!! Les salariés ne sont peut-être pas là pour se reposer mais un peu de tranquillité dans les exigences des patrons les rendrait peut-être un peu plus heureux et donc plus productifs au travail : moins de stress signifie moins d’arrêts de travail et d’antidépresseurs à avaler et donc une bonne santé pour les travailleurs, valeur phare d’une certaine attractivité à embaucher les meilleurs !!! Les valeurs fondamentales des entreprises devraient être « travail, rentabilité, excellence », c’est-à-dire qu’il faut respecter ceux qui produisent au même titre que séduire ceux qui achètent car sans salariés, pas de valeur ajoutée, pas de bénéfices à la fin de l’année, les forces vives ne sont pas qu’une variable d’ajustement de la productivité mais bien des gens qui aiment leur métier et qui savent mieux que quiconque comment faire fonctionner leur poste pour l’améliorer : il suffit de le leur demander !!!

LA SECONDE GUERRE MONDIALE ET LA SUITE

 

La guerre russo-germanique pendant le 2nd conflit mondial a laissé des traces indélébiles, la haine a du mal à disparaître entre les humiliés et ceux qui ont sacrifié tant d’hommes pour la victoire. La gigantesque bataille de chars dans les plaines de Koursk a vu échouer les chars allemands Tigre pourtant bien supérieurs mais l’URSS avait volé aux anglais par espionnage la machine à décrypter Enigma (communications allemandes). La conséquence de la victoire des russes a été la satellisation des pays de l’Est de l’Europe pour la Grande Russie et on peut dire que le monde était à peine plus sûr pendant la Guerre Froide qu’avec Hitler, la peur nucléaire étant de montrer à l’humanité qu’elle pouvait avoir une fin programmée. De plus les batailles navales américano-japonaises où la victoire s’est jouée de peu quand les quelques bateaux survivants de Pearl Harbor ont réussi à couler les porte-avions japonais à Midway et à Guadalcanal, la preuve de la supériorité stratégique de l’aéronavale sur les mers mise en œuvre au combat, après la puissance de l’industrie de guerre des USA a eu raison de l’Empire japonais qui croyait en fin guerrier pouvoir étendre son influence. Alors comme héritage, l’US Navy domine les océans, ayant rompu définitivement avec sa doctrine non-interventionniste depuis le discours du Président Monroe. William Golding a dit : « je crois dire que quiconque a traversé ces années (de guerre) sans comprendre que l’homme produit le mal comme une abeille produit le miel, devait être aveugle ou mal dans sa tête… », en fait, les existentialistes qui ont vécu le conflit se demandent comment on a pu laisser faire de telles horreurs, doutant de l’humanité des uns et des autres quand la torture, les exécutions sommaires, les camps de la mort mais aussi les combats sur les champs de bataille avait atteint un paroxysme dans le mal, comme si des communautés toutes entières pouvaient être mauvaises alors que les innocents pouvaient être charmants. Alors est-ce le système fasciste qui peut reproduire par ignorance des conséquences de telles atrocités ? Peut-on lutter avec la montée de violence qui aboutit inexorablement à la guerre quand les peuples pacifiques se retrouvent face à des dictatures ? En fait, on a aujourd’hui avec l’Ukraine le même dégoût des hommes belliqueux que les existentialistes mais la différence, c’est qu’on est confortablement assis dans le canapé plutôt que de faire acte de résistance, alors le courage n’est pas d’aller au front mais de faire l’opinion favorable à réarmer pour protéger les intérêts de son pays et aider à faire fuir les agresseurs, ce conflit est angoissant, anxieux, plein de désarroi car la menace de guerre en Europe est réelle mais au nom de la non-ingérence, on ne peut pas l’anticiper en prenant les armes et en allant combattre. On est donc mal défendus face à l’ennemi russe dont la propagande profite de ces faiblesses pour discréditer l’Occident et le menacer de représailles s’il est cobelligérant. En se déchaînant avec violences en Ukraine, la Russie a un comportement inhumain (on ne ferait pas cela à un animal) et contre les valeurs humaines (d'amour, de solidarité, de tolérance), oui, il y a des claques qui se perdent quand on voit la mauvaise foi de Poutine mais au fond, comme Hitler, le mal est à la racine, il est nationaliste d'idéologie là où d'autres sont simplement pacifistes, sauf que lui il est militariste: la continuité logique du réarmement est l'expansionnisme, c'est-à-dire envahir l'autre en prétendant défendre son intégrité territoriale (corridor de Dantzig en 1939 pour Hitler pour achever la réunification, l'Ukraine pour Poutine en 2024 pour "démilitariser de l'ennemi une zone tampon"). Quand la mauvaise foi prend la tournure de la propagande des télévisions d'Etat, cela donne des informations du genre "en Europe c'est la décadence", "l'Occident veut annihiler notre belle culture", "c'est un complot de l'OTAN", etc... Alors que l'ordre serait de tuer un soldat russe au front pour la grandeur de ma patrie, j'aurais du scrupule à supprimer la vie d'un autre homme quand j'éprouverais de la compassion pour le genre humain, sauf que quand on me dit que c'est lui ou moi qui va mourir alors j’ajuste mon tir, j'appuie sur la détente de mon arme, je fais couler du sang, j'ai du mal à croire que cette sève est impure mais on me raconte qu'il a déjà assassiné des amis, non que ce soit une "race à éliminer" (comme les bolcheviques pour Hitler) parce qu'elle serait "machiavélique" (comme les soldats français dans les tranchées de la 1ère guerre mondiale pensaient que leurs ennemis allemands n’étaient que des brutes, des bêtes, des machines pour être aussi mauvais) mais simplement ce pouvoir obéirait à une mécanique démoniaque de mort programmée de ses opposants par idéologie hégémonique que c’est une question de vie ou de mort pour sa propre civilisation, l’opinion générale de préserver son identité dans les affaires publiques (politiques, sociales et économiques)…

L’ILLUSION INFLATIONNISTE

 

Pompidou était d’un dirigisme inflationniste évident quand son ministre des finances Giscard d’Estain refusait d’augmenter le taux d’endettement (15% du PIB). Mais alors l’inflation a été, déjà, contre les petits épargnants (car elle efface les intérêts et les dividendes face à l’augmentation des prix et des salaires), alors qu’aujourd’hui on a les deux, la dette (115% du PIB !!!) et l’inflation, faut-il la rigueur budgétaire pour rassurer sur la maîtrise des finances publiques et donc se positionner contre la banqueroute de l’Etat ? Je constate simplement que les rentrées d’argent et les suppléments de taxes sont automatiquement et immédiatement dépensés dans cette bouillabaisse des comptes de l’Etat, par faiblesse de dire non à ceux qui demandent de l’argent, comme si un ménage avait un petit supplément et qu’au lieu de rembourser sa dette, il s’offrait un petit luxe dont il n’a pas vraiment besoin. Mais alors que l’Etat, contrairement à un foyer, n’a pas l’intention de rembourser la dette et se contente de payer les intérêts, c’est une aberration d’avoir hérité des anciens des comptes bien tenus et d’avoir tout dilapidé pour offrir aux générations futures ce cadeau empoisonné, il faudra s’attendre à des augmentations d’impôts pour maintenir ce train de vie critiqué comme onéreux et peu efficace (délitement des valeurs qui se perdent dans les mauvais services de l’Etat), la redistribution achète la paix sociale mais il est urgent de tailler dans les dépenses en restreignant la prodigalité, on ne peut plus se payer la générosité et l’Etat devrait rendre compte aux citoyens comment leurs impôts sont utilisés !!! Bien sûr, ces subsides sont libertaires (pas de comptes à rendre sur leur utilisation) et égalitaires (équité de soutien en cas de difficultés), ils sont donc résolument Républicains et profondément Démocratiques (sans distinction d’origines pour les obtenir) mais justement investir sur le futur, ce n’est pas qu’encourager l’économie (soutien de la consommation, développement des nouvelles technologies, investissements sur les infrastructures), une relance très keynésienne de l’activité, mais c’est aussi mettre de l’ordre dans l’échéancier financier de la nation qui dépense l’argent qu’elle n’a pas et qui hypothèque les bijoux de famille !!! Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France (1986), a dit : « on ne soulignera jamais assez combien les déficits publics opèrent une ponction sur les ressources de la Nation, diminuent l’épargne disponible pour l’investissement productif et accroissent l’endettement et ses charge ». Tout est dit, la force vive du pays est étranglée dans sa capacité de financement de l’activité, il n’y a plus d’argent pour développer l’économie, c’est un fardeau qui empêche d’avoir les mains libres pour financer correctement le patrimoine commun, en fait la France n’a plus les moyens de ses ambitions et taille de façon critique dans les dépenses matérielles pour payer les fonctionnaires !!! Quand les déficits se creusent, ils utilisent l’épargne populaire au lieu de la voir orientée vers les entreprises, celles-là mêmes qui croulent sous les charges quand le secteur privé ne représente qu’environ la moitié du PIB et que les dépenses sociales se révèlent à hauteur de 40% du budget de l’Etat, il faut alors bien se rappeler qu’avant de redistribuer il faut s’enrichir, dès le départ les prélèvements obligatoires assomment les entrepreneurs et les empêchent d’avoir les mains libres pour embaucher, investir, créer du chiffre d’affaire, c’est-à-dire faire le bien général au sens libéral d’Adam Smith, non que le service public ne soit une organisation contre-productive quand il offre les prestations de base nécessaires à tout le monde mais il faut savoir que la valeur ajoutée vient bien de l’initiative des compagnies et que les budgets des collectivités sont fastueux de gaspillage organisé, autrement dit aussi scandaleux que les montants des dividendes monstrueux des sociétés anonymes qui sont redistribués !!! Alors à force de taxer, l'Etat tue la poule aux œufs  d'or, les français pleurent l'opulence des jours glorieux qui a disparu, ramenant la disette, le chômage et cette fameuse inflation, source d'inégalités puisque selon la loi d'Engel, les pauvres payent une part croissante de leur budget en produits de première nécessité là où les riches ne se privent pas vraiment car ils ont de quoi vivre !!! Comme l'Etat joue à Robin des Bois en faisant les poches des riches pour redonner aux pauvres tel un vulgaire bandit, c'est un raccourci économique lorsque les gens modestes ne sont plus motivés pour travailler quand l'argent tombe du ciel, les salaires ont cessé d'être une valeur de mérite par son dur labeur, décidément si c'est cela être solidaire on en reviendrait presque à adorer le Far-West du capitalisme-roi, si ce n'est que pour le coup, les revenus sont disproportionnés et que la diversité, c'est le choix entre être fainéant à toucher les allocations ou être paresseux à percevoir les intérêts de ses placements...

LES RESEAUX SOCIAUX, ENNEMIS OU AMIS ?

 

Et si l’internet était l’ennemi ? Il réduit la mobilité, il prive les gens de contacts visuels, il empêche de communiquer sincèrement et l’humanisme y perd son unicité. Même les dégâts psychologiques sont importants quand ce n’est plus de la réalité mais que c’est vivre dans un monde virtuel, le metaverse est donc un danger quand c’est exister par un avatar irréel, oui, le contact humain est bien de se sociabiliser et le smartphone, s’il donne l’apparence de rester en contact avec ses proches, en vérité éloigne les gens. Certes, en quelques clics ils peuvent s’appeler et le téléphone est entré dans les usages depuis longtemps mais les réseaux sociaux, c’est le monde sauvage, un surnom est l’identité et on se retrouve enlevé de toute sa personnalité en se cachant derrière l’écrans, on ne donne que l’apparence qu’on veut bien laisser car on peut transformer son image et cela peut donner un visage mensonger. L’internet est donc le paradis des mythomanes, des voyous et des voyeuristes, il n’a rien d’idyllique et pourtant les gens s’y rencontrent aisément, sans vraiment avoir d’affinités si ce n’est de se désennuyer, de se détendre avec des amis de circonstance, des inconnus qui le temps d’un échange se donnent des nouvelles artificielles. « Tu es ce que tu partages », peut-on dire, mais en fait, si on choisit ce qu’on montre, on n’en choisit pas l’interprétation par ce qu’en fait l’opinion publique, on a beau se cacher on est bien fragile face à cette notoriété instantanée. Cela manque d’authenticité mais comment être sincère quand on ne veut livrer que sa beauté et cacher ce qui est détestable ? La vérité sur les réseaux n’existe pas, la justice se fait par les occasions de se faire remarquer et les alliances momentanées font et défont les réputations, on peut être encensé puis détesté sur le net car il n’y a pas vraiment de lois auxquelles se rapporter. C’est la jungle des opinions et des idées, elles peuvent être simplistes, torturées, elle peuvent hacher la bien-pensance, il y en a qui viennent avec leurs idéaux, d’autres qui veulent choquer. Enfin, il y a les marchands qui arrivent avec leurs propositions pour faire un deal, oui, c’est un véritable marché aux puces pour celui qui peut y chercher et y trouver ce qu’il veut !!! La leçon est donc de faire attention à ce qu’on dépose sur le net car l’autre s’en empare à son aisance, s’il est de mauvaise foi c’est donner le bâton pour se faire battre et s’il est de bon augure, alors c’est la fusion numérique des êtres, le bénéfice partagé de se rencontrer, il y en a même qui y trouvent l’amour, c’est donc une vraie société !!! « Il y a la vie des réseaux sociaux puis ta vraie vie. C’est la plus importante. Occupe-toi en ! », en fait, en passant sa vie sur les réseaux sociaux, on en oublie la proximité de ceux qui nous entourent, pourquoi aller chercher ailleurs des contacts quand la famille, les proches, les connaissances sont plus importants que l’étranger, ce personnage qui accapare sa pensée et qui fait oublier jusqu’à son corps et son âme, vivre avec passion ce n’est pas vivre connecté mais savoir prendre le bonheur à côté. Pourtant, certains pensent que « les réseaux sociaux ne sont pas juste une activité mais un investissement en temps et en ressources valables », en fait c’est l’idée que la vie s’est translatée vers l’expérience connectée et qu’on y trouve toute la satisfaction de désirs avoués. Il s’agit donc de faire du marketing, du commerce, de la publicité vers ce public car il est devenu une véritable communauté comme s’il partageait le même endroit, la même langue, les mêmes moments sans douter qu’en vérité ce sont des victimes de la modernité !!!

LE LUXE

Le Luxe se vend aussi sur internet, c’est démocratiser son accès mais c’est aussi partager une expérience d’achat simplement en cliquant sur son choix. Mais n’est-ce pas perdre la valeur du conseil du vendeur, la dimension de rêver est d’être pénétré par la marchandise en entrant dans un magasin, la chaleur du tissu, de l’odeur, du métal disparaît sur l’ordinateur. L’application est bien froide et vous êtes un anonyme qui répond à des statistiques et non un VIP qui est traité avec respect. Mais il faut le dire, la tradition du luxe est aussi de se vendre avec la modernité, ce n’est pas incompatible avec la technologie puisque l’excellence est proposée par un site de vente en ligne qui le met en valeur, peu importe le portail, l’objet est magnifique et tout type d’étal met en lumière ses qualités. Sacha Guitry a dit : « le luxe est une affaire d’argent. L’élégance est une question d’éducation », en fait on croit en dépensant des fortunes se rendre désirable pour autrui, souligner ses qualités, mais si on se pare du meilleur, cela ne veut pas dire qu’on sera encore plus beau car se mettre à l’honneur, c’est de l’ordre du naturel et le comportement altier s’apprend et non s’achète. En fait, tout type d’artifice est destiné à cacher la misère et seule la prestance est à souligner, elle irradie non pas avec des objets luxueux qui ne sont que de la vanité du paraître mais par l’être qui se dégage parce qu’il a dans les gènes l’harmonie et la perfection et qu’il a appris le jeu de la séduction en grandissant, se distinguant de la bêtise qui transparaît sur le visage de la grossièreté. Coco Chanel a dit : « le luxe, ce n’est pas le contraire de la pauvreté mais celui de la vulgarité », c’est le même genre de propos sauf qu’elle souligne qu’avec peu d’argent, on peut être majestueux et vivre en harmonie avec soi-même et son entourage, on peut adopter le sens populaire de bien se présenter par contre quand on est médiocre, il n’y a rien pour relever le niveau et même en se vêtant d’apparat, quand on est insignifiant, on le reste !!!

 

 

LE MAILLOT DE L’EQUIPE DE FRANCE

Alors que l’équipe de France de football vient de dévoiler son nouveau maillot 2024, il arbore fièrement le coq gaulois et alterne entre raies tricolores bleu-blanc-rouge et bleu électrique qui rappelle l’équipe de 1978 avec Platini en Argentine. C’est une réussite du sponsor Nike qui revendique cet héritage tout en proposant un tissu high-tech étudié pour la respirabilité et la mobilité. En fait, pour l’Euro en Allemagne, les tricolores seront équipés pour gagner !!! A l’intérieur, la mention « Nos différences nous unissent » se veut rassembleur et fédérateur de toutes les communautés et de toutes les générations de la France. Bien sûr, la mention FFF et les deux étoiles de la Coupe du monde sont mises en valeur pour rappeler ces époques glorieuses du sport français. Alors « tout est entre tes mains, le hasard n’existe pas, ton ambition te donnera des ailes, tes efforts révèleront ton talent, ton audace te rapportera la gloire, saisis ta chance ! », ce genre d’encouragements d’un coach sportif signifie bien qu’il va falloir suer pour gagner mais que cette possibilité est offerte par ses propres qualités, quand on a un don, il faut l’exploiter et après avoir travaillé cette disposition, on arrive à la victoire parce qu’on l’a mérité, on peut la fêter dignement car elle ne vient pas de nulle part mais d’aptitudes encouragées par l’acharnement à s’entraîner, il faut donc être doué mais en plus être bosseur, ce sont les valeurs que porte le sport en général, on ne doit jamais les oublier quand on salue une performance car les sacrifices ont été exemplaires pour ramener un trophée. Mais Pelée avait dit : « celui qui pense que la victoire ne compte pas ne gagnera jamais rien », c’est dire qu’il faut avoir un mental d’acier taillé pour vaincre et non seulement participer, une coupe se mérite et pour cela il faut la désirer, en faire un objectif mesuré pour accéder à ce titre, une victoire se construit et pour cela il faut une stratégie de gagnant, se dire que tout est possible à qui ose l’espérer. « Ce n’est pas le fait de porter le même maillot qui fait une équipe, c’est de transpirer ensemble », le football n’est pas qu’une bataille d’egos contre le score ou le chronomètre mais bien la mise en place d’un jeu collectif qui, sans effacer le talent des individualités, multiplie les chances par la facilité avec laquelle son camp dirige le match, c’est un groupe soudé qui se bat ensemble et non un joueur tout seul qui veut marquer l’Histoire du sport, des stars du ballon rond émergent avec les succès mais il ne faut pas oublier les taulards qui ont permis de gagner, la victoire, ils vont la chercher et pas seulement avec l’apparence superficielle du maillot commun mais bien avec l’union quand ils communiquent parfaitement ensemble, comme dans un conte de fées ils survolent le terrain parce qu’ils ont l’occasion de montrer que les uns sans les autres, ils ne sont rien. « Apprends à contrôler tes émotions, sinon tes ennemis les utiliseront contre toi », perdre ses moyens, c’est se retrouver fragile face à l’adversaire, alors il faut continuer à se concentrer pour ne se relâcher qu’après le coup de sifflet final, quand le score est fixé, quand il y en a qui explosent de joie et d’autres qui n’ont que des regrets, en fait la magie du football est d’avoir la bénédiction des Dieux sur le terrain et d’avoir le niveau exigé à hauteur de l’enjeu, la motivation doit être de tout donner pour ne rien avoir à se reprocher, après il n’y a qu’un vainqueur et c’est le meilleur à cet instant qui peut parader.

 

 

LES VOITURES ELECTRIQUES

 

Tesla, le fabriquant star de voitures électriques américaines avec ses usines géantes, est surévalué en bourse quand les grands constructeurs mondiaux se traînent en sous-valorisation. Et pourtant, après l’effet-nouveauté qui a vu les autres pris au dépourvu, on a envie de dire que la concurrence s’organise et que la bataille va être féroce dans les prochaines années entre ce petit nouveau et les anciennes majors, celles-ci, n’ayant pas vu la transition énergétique arriver, sortent à leur tour des modèles valables électriques, hors le marché n’est pas encore assez mature pour parler de succès mais Tesla a vu sa capitalisation boursière dégringoler suite aux réactions des Toyota, Ford, GM, Stellantis, Renault, etc… Le geste écologique d’acheter une voiture entièrement « verte » n’est pas encore ancré dans toutes les mentalités mais les fabricants doivent améliorer le poids, l’autonomie, l’ergonomie et surtout les fournisseurs d’énergies doivent installer des « pompes électriques ». Le marché de masse n’est donc pas encore là mais chaque constructeur tente de marquer des points (brevets, endurance, technologies), il y a même un championnat de Formule E FIA, c’est l’occasion de tester les dernières nouveautés et de faire émerger des Prost, Senna, Schumacher, des stars de la vitesse pour rendre ce secteur encore plus concerné, fier, médiatisé !!! Certains disent que « la voiture électrique ne va pas mettre fin à la pollution », peut-être quand on pollue pour fabriquer des batteries et que les compagnies polluent pour produire l’électricité, mais l’urgence est de juguler les gaz à effet de serre et la meilleure arme en est la voiture propre de toute émission de CO2. D’autres disent que « le bonheur, c’est un chemin, pas une destination », en fait l’expérience de conduite et de voyage doit être idéale car l’utilisateur veut profiter de sa voiture, avant on la vendait pour aller d’un point A à un point B, maintenant c’est un loisir quand les gens fortunés se font plaisir. Un slogan publicitaire est : « sympathique la voiture électrique : pas si chère, pas si compliquée, plus silencieuse, plus écologique », en fait le gouvernement incite fiscalement à changer son mode de vie vers l’écologie mais les réticences sont techniques et sociétales quand les gens ne sont pas rassurés de sauter le pas !!! Ils redoutent les pannes sèches et mécaniques, alors espérons que le progrès sera fulgurant pour faire de l’ère de l’électrique le succès d’une révolution industrielle…Crumpe dit : « les experts avertissent que choisir une voiture simplement parce qu’elle va plus loin n’est pas la décision la plus sage. La principale question que les gens doivent se poser avant de verser de l’argent est de savoir quel type de conducteur ils sont », c’est l’approche révolutionnaire qu’on aurait une petite citadine électrique qu’on rechargerait tous les soirs en combinaison avec un véhicule thermique pour les loisirs, c’est aussi prévoir pour les grands voyageurs de véritables centres de rechargement efficaces, c’est à la publicité de chaque marque de placer son marketing pour atteindre son public, c’est peut-être aussi le moment d’inventer le jerrican électrique... Leblogauto.com titre « Avec l’essor rapide du numérique embarqué, de l’IA et de la connectivité dans les automobiles, le rapprochement avec l’industrie électronique n’a jamais été aussi fort », la mobilité du futur sera donc multidisciplinaire et technologique, le but est non seulement la révolution de la motorisation mais également celle de l’expérience client qui doit être d’enrichir les possibles, comme depuis la création de l’automobile les sensations se sont affinées avec les années alors on doit imaginer aujourd’hui comment on se bougera demain, entre nécessité et plaisir de se déplacer et adoption de l’innovation (multimédia, conduite, confort) et ses multiples facettes !!!

LA SNCF ET SES TRAINS LENTS

 

 

La SNCF met en place dans sa gamme discount des « Ouigo lents », non par incidents mais par choix commercial de trains classiques qui sont moins chers mais qui mettent deux fois plus de temps, un peu comme autrefois. Mais justement, la question est de savoir si on perd du temps ou de l’argent, quelle est la préférence : voyager en escargot à tarif défiant toute concurrence ou à grande vitesse en payant plein pot ? Les jeunes mais aussi les retraités, qui voyagent beaucoup, sont sensibles au prix du billet et pour une fois on ne leurs impose par le TGV, l’alternative est séduisante quand le confort est correct et moderne, est-ce un pas en arrière, est-ce le syndrome du « retour à la vapeur », oui, il y a un marché des usagers modestes et comme le train de nuit, les clients ont la nostalgie des périodes glorieuses du passé où on prenait le temps de vivre, où est la convivialité dans les TGV dont les paysages mornes défilent à la fenêtre ? Ainsi, les cheminots proposent de prendre son aise et trouvent un marché caché qui utilisait la voiture ou le car pour se déplacer, désormais l’écologie des transports est une réalité mais le bémol est que ces trains ne sont encore disponibles qu’en nombre réduit, c’est une expérimentation destinée à être généralisée à plusieurs villes mais comme toute innovation, le mammouth SNCF prend son temps avec les nouveautés, cependant on peut dire qu’exploiter ainsi le réseau classique est une bonne idée et qu’on devrait y faire rouler plus de trains de marchandises lourdes quand on en a marre de tous ces poids-lourds sur les routes et autoroutes, alors mon ancienne compagnie peut compter sur moi pour faire sa publicité, dire que la SNCF est à la pointe de la modernité mais qu’elle prend le temps avec les nouvelles technologies car on ne fait pas n’importe quoi avec la sécurité des transports en commun, alors le défi d’aborder la concurrence est biaisé par l’aide financière (une véritable subvention, une entorse au libre-échange prôné par l'UE qui veut ainsi favoriser la compétition sur le rail) affectée aux nouveaux entrants pour rentabiliser leurs investissements, beaucoup de régions insatisfaites du service TER voudraient changer de prestataire mais ces nouveaux partenaires ne sont pas plus fiables même si leurs trains sont plus confortables… Xavier Bertrand, homme politique, affirme : « Avec la SNCF, j’ai l’impression de me faire rouler dans la farine », si l’apparence est les grèves à répétitions, les incidents voyageurs et les pannes de réseau, il faut dire que les voies ferrées sont un sujet sensible car elles accueillent un trafic important et que le moindre problème a des conséquences en cascades quand faire rouler un train c’est compliqué, une machinerie qui doit être bien huilée…

DU MOUVEMENT ET DE L’IMMOBILISME

 

D’aucuns diront que Napoléon et Hitler s’étaient emparés des théories sur le mouvement et l’immobilisme, tant dans l’Art militaire (la blitzkrieg et les tranchées, les fortifications) qu’en économie ou encore dans le social. Oui, la liberté donnée à la population permet d’échanger en Démocratie et donc de créer tandis que dans les dictatures on la surveille jusque dans sa vie privée, ses derniers retranchements. En fait ces deux notions sont complémentaires car bouger et se terrer font partie de l’humanité pour se protéger. Il y a dans la notion de mouvement une force d’être, celle d’affirmer sa capacité quand il s’agit de se donner pour arriver à ses fins, tandis quand dans l’immobilisme il y a une forme de peur, cette fatalité de subir l’autre et ses funestes desseins. C’est ce qu’ont compris les libéraux bien avant les autres avec le darwinisme économique qui sélectionne ceux qui s’adaptent, mais les protectionnistes ne sont pas en reste pour fustiger la concurrence déloyale. Christian Le dit : « il faut créer l’action, parce que l’action crée le mouvement et que le mouvement entraîne l’individu », en fait tant que l’homme bricole, s’occupe, vadrouille à ses affaires, il ne pense pas à ce couvercle qui pèse sur lui, il se sent heureux dans ce qu’il fait et il entraîne par la même sa communauté vers le bénéfice, tandis que Jacques Maillot a dit : « de la stabilité à l’immobilisme, il n’y a qu’un pas » l’idée c’est de respecter l’individu non pas par manque de courage mais pour lui trouver l’environnement où il se sente rassuré, le but des institutions et des lois pour réguler l’activité économique et de manière générale garantir à tout un chacun le respect de sa spécificité.

LES COMMEMORATIONS DU 6 JUIN

 

Faut-il inviter le président Poutine à l’anniversaire des 80 ans du débarquement en Normandie ? Peut-on assurer sa sécurité lors d’un tel événement ? Faut-il passer outre le conflit en Ukraine pour honorer la mémoire de l’URSS et son attitude pendant la 2nde guerre mondiale ? En fait, au regard de l’Histoire, les russes n’étaient pas sur les côtes normandes mais en vainqueur du nazisme, ils ont le droit d’honorer les héros américains libérateurs, si ce n’est que depuis il y a de la friture sur la ligne entre les USA et la Russie. Alors ce grand moment de mémoire, qui peut agacer tant depuis le monde a tourné, comme si on ne trouvait pas mieux que l’humiliation de l’Europe pour rassembler, est celui des soldats de la paix et non des agressions armées, le but étant de savoir qui est le plus net en Ukraine pour parader. La vraie question est donc : un Président occidental, en l’occurrence Monsieur Macron, doit-il dérouler le tapis rouge pour un vulgaire bandit, un fauteur de troubles, un mercenaire qui veut la guerre pour piller comme s’il n’avait d’autres solutions que prendre les armes pour redorer son blason ? Par cette symbolique, on confirmerait que Monsieur Poutine est tout puissant de son arsenal hérité de la Guerre Froide, mais justement, ne faut pas-t-il plutôt juger cette haine contemporaine entre l’Est et l’Ouest pour décliner l’invitation plutôt que le comportement de nos ancêtres dont nous ne sommes pas responsables ? La propagande russe va certainement commenter cette décision comme un complot contre la Russie, emmené par l’ennemi français, le frein à leur expansionnisme militaire et donc selon eux à leur droit à leur légitimité territoriale, mais l’usage est de ne pas utiliser cette tribune des commémorations du 6 juin 1944 pour proclamer symboliquement qu’on est les soldats de la liberté, au contraire la condition doit être de dire qu’il faut continuer l’effort de la concorde, de l’entente et de la justice dans l’ordre mondial et depuis plus de 20 ans, Monsieur Poutine fait suer l’occident qui l’a d’abord salué pour tenir la Russie hors de l’eau avant de constater que c’était un dictateur. Il a beau dire « celui qui crie le premier « arrête le voleur » est celui qui est coupable », il cherche à se défendre que les arguments proférés contre lui sont condamnables quand il pense que le délinquant, ce n’est pas lui mais ceux qui le poursuivent. Il dit également : « plus je connais les gens, plus j’aime les chiens », si c’est un aveu d’impuissance à être compris par les autres, qu’il retourne comme une volonté de sélectionner ses partenaires, il n’en demeure pas moins qu’il a peu de foi en l’humanité quand il la compare à un animal.

LE COMMERCE ET LE E-COMMERCE

 

Levi’s vend plus de jeans dans ses magasins de marque propre que sur internet. Alors la bonne nouvelle c’est que les centres commerciaux ne sont pas morts quand les clients veulent « voir, tâter, évaluer » la marchandise avant de l’acheter. Un comportement courant est de regarder un article et son prix sur internet et d’aller l’essayer ou chercher conseil dans les enseignes, comme c’est un produit personnel on veut être sûr qu’il nous va. Plus ça coûte cher et plus il est rentable d’avoir un « corner » physique car le vendeur apporte la vraie valeur ajoutée de guider le consommateur vers le meilleur choix. Oui, acheter en ligne a ses limites quand on ne peut pas essayer et voir de visu les différents concurrents, les vêtements, l’électronique grand public, l’électroménager se vendent encore dans les supermarchés car le prix est attractif et le service de qualité. Jeff Bezos, PDG d’Amazon, affirme que « nous considérons nos clients comme des invités à notre fête, et nous en sommes les hôtes », en fait le e-commerce veut vendre les articles comme si c’était un enchantement, pourtant c’est une réjouissance bien matérialiste que de se connecter et de cliquer sur un site internet, loin d’être un rêve c’est pourtant le plaisir instantané de faire une bonne affaire. Ainsi Paul Graham dit : « vous ne pouvez pas attendre que les clients viennent à vous. Vous devez savoir où ils sont, aller les chercher et les ramener dans votre magasin », en fait la technique commerciale du e-commerce est en tout point identique à celle du commerce physique, il faut développer son marketing pour parler aux acheteurs, les approcher et les séduire pour conclure par le passage en caisse numérique. Jason Goldberg, fondateur de fab.com, nous confirme : « au début, le e-commerce consistait simplement à mettre en ligne des produits de base à un prix aussi  bas que possible. Aujourd’hui, le e-commerce devient bien plus passionnant, il s’agit de produits émotionnels – des choses que les gens chérissent vraiment », le e-commerce parle donc au cœur des clients et c’est la passion qui les guide jusqu’à leur panier virtuel, il s’agit d’un appétit à acheter ce qui procurera une expérience unique, c’est donc un achat coup-de-cœur et le plaisir va du choix à la réception, du début jusqu’à la fin c’est l’évasion où la raison est dirigée par les sens, c’est donc une autre façon de faire fantasmer les gens sur les bienfaits apportés. Le but est donc d’apporter à prix cassé des articles avec une authenticité forte, peut-être le début de l’économie responsable quand les gens désirent qu’il y ait une âme dans ce qu’ils acquièrent, en tout cas pour se différencier le site internet doit proposer quelque chose de non banal, le mix marketing (produit, place, promotion, prix) étant orienté vers une proposition de ventes qui le distingue comme un événementiel du raffinement où l’élégance, la performance ou encore le design sont mis en valeur. Concernant le-réputation, Chris Anderson affirme que « votre marque n’est pas ce que vous en dites, mais ce que Google en dit. » tant il est vrai que la recherche sur le net aboutit sur un site en vue, le site pourra être le plus beau, le plus évolué, le plus efficace, ce n’est pas ce qu’en fait l’entreprise qui mettra la meilleure note mais bien l’évaluation du moteur de recherche de façon qualitative, quantitative mais surtout accessible. Il faut donc séduire à la fois par la popularité (nombre de clicks d’accès) et à la fois par le jugement des internautes, ceux-ci faisant la meilleure publicité sur ce qu’ils aiment, partageant les bons plans sur les réseaux sociaux, oui, pour être moderne, une enseigne doit soigner l’esthétique de son site mais cela ne suffit pas, un client revient s’il est satisfait et avant toute chose il faut faire connaître sa plate-forme puis entretenir le capital de la marque. Alors Scott Lake, co-fondateur de Shopify, confie : « rendre un site e-commerce rentable est difficile. J’aime le fait que les clients de Shopify s’entraident dans nos forums. J’aime le fait que tout le monde se sente concerné et que nous réussissions tous ensemble », en fait la communauté de clients qui échanges leurs informations sur leur acte d’achat est le meilleur moyen de les fidéliser, c’est le capital satisfaction qu’on démocratise et c’est la source du contentement des utilisateurs car le conseil numérique les guide dans leur choix, ils se sentent rassurés par l’évaluation des autres et donc plus enclins à être satisfaits parce qu’ils savent où ils vont, on a balisé leur chemin.

L’IA ET L’ART

Les Artistes se lamentent qu’avec l’Intelligence Artificielle la création atteint le fond. Mais justement, n’est-ce pas leur opportunité d’utiliser l’IA générative pour trouver leurs chansons, leurs images, leurs écrits, en fait il faut vivre avec son temps et plutôt que de laisser les hackers les copier pour des sons, des films, des livres artificiels, les Artistes devraient eux-mêmes lancer les moteurs informatiques et se réapproprier leur voix, leur littérature, leur reproduction graphique, leur identité peut être de se faire aider dans le souci d’être en phase avec son temps et des œuvres IA de qualité pourraient être signées sous le nom de l’Artiste qui possède sa personnalité. Leur authenticité est de composer eux-mêmes mais si l’ordinateur est capable de battre leur créativité, alors il faut s’adapter et accepter la concurrence de l’IA, après tout il y aura toujours des artistes qui se saisiront de la technologie si elle est meilleure que l’homme (s’ils ne le font pas, d’autres le feront à leur place). Alexandre Astier dit : « si l’intelligence artificielle est capable de m’imiter, c’est que je suis le problème, pas l’ordinateur », en fait l’évolution technologique amène l’innovation et ce n’est pas elle qu’il faut remettre en cause car elle n’est qu’un outil de plus que l’homme a inventé, oui, il ne faut pas vouloir égaler l’IA car elle représente l’état naturel des choses nouvelles mais il faut se faire violence pour l’adopter comme un postulat de départ. Le problème est donc l’homme limité qui invente de quoi le dépasser, c’est plus fort que lui de se faire remplacer dans ses tâches laborieuses par la machine et le nouveau métier d’artiste sera donc de composer avec l’IA, comme c’est lui qui est restreint dans ses capacités, c’est sa fierté qu’il doit remettre en cause en collaborant avec un algorithme à fabriquer des tubes, l’IA est un fait et l’homme doit tourner autour pour trouver son équilibre car en ne voulant pas se laisser faire il se met en danger d’être distancé par ceux qui n’ont pas de scrupules à utiliser l’ordinateur pour se faciliter la vie. L’homme est le problème car il n’a pas pris la mesure de son temps quand la technologie est irrémédiable, qu’elle a toujours transformé la façon de travailler, et l’homme, lui, il veut continuer comme avant, il veut faire semblant de ne pas voir le progrès, en gros en étant réfractaire aux inventions il devient le cas social, un mammouth qui va disparaître comme tous ces métiers qui ne sont plus, il doit donc s’intégrer dans ce nouvel univers sinon c’est la mort intellectuelle.

 

 

RELIGION ET SOCIETE DE CONSOMMATION

 

Au Moyen-Age, un bien était reconnu comme un objet divin (on bénissait bateaux et troupeaux) et donc consommer était un acte religieux pour les croyants. Mais depuis, l’humanisme économique a dévoyé le croyant de sa religion en l’autorisant à devenir riche pour succomber aux plaisirs. Cette omniprésence de l’argent a d’abord été vue comme un moyen de racheter ses péchés mais ensuite la volonté d’accumuler la richesse du capitalisme a transformé les valeurs de la société. S’il faut conserver les mœurs, dans la société de consommation, chacun justifie ses achats pour ses propres besoins essentiels, le prolétariat pour s’acheter tout simplement à manger et la bourgeoisie pour vivre selon la rigueur chrétienne, en fait l’église cherche à éloigner les croyants du vice bassement matériel et si on gagne de l’argent, c’est pour vivre avec l’idée de satisfaire Dieu par son choix de vie. Céder à la tentation n’est donc pas catholique et pourtant la société moderne voit de nombreux croyants dépenser leurs salaires, non plus dans la dignité de survivre décemment, mais dans le luxe de la civilisation moderne qui a remplacé le culte par le marketing, on fait des affaires et on va à l’église pour prier qu’elles se passent bien, une schizophrénie de l’acte commercial qui voit que le cadeau de Dieu est la bonne parole de Jésus mais aussi la Terre de tous les délices. La société de consommation a donc pour Dieu l’argent et pour église les magasins, il faut voir comment les fêtes chrétiennes sont devenues des fêtes commerciales païennes où le marketing s’approprie les valeurs profondes de la religion pour en faire des arguments de vente, alors le Pape rappelle à chacun la vie de Jésus à se remémorer les jours fériés à festoyer en famille ou entre amis, André Gide a dit : « cesse de croire et instruis-toi », une façon moderne d’affirmer que nous ne sommes plus des idiots mais des gens éduqués et que la parole du curé nous importe moins que celle du vendeur qui nous conseille une bonne affaire, pourtant ce genre de comportement voit la foi regagner du terrain avec les enjeux contemporain (sociaux, écologiques, technologiques), on se sent menacés et on a besoin de revenir aux bases de la croyance en Dieu pour lui implorer d’épargner le genre humain de la catastrophe, oui, les dangers rappellent aux gens leur fragilité et qu’il faut bien agir et la chrétienté donne des leçons de morale sur la guerre, la misère, la tolérance, comme si c’était son rôle de se mêler de politique là où on attend une réponse théologique, mais bien sûr, Jésus a raconté toute la théorie d’un homme responsable, il n’y a plus qu’à appliquer la bonne parole en économie et cette arrière-pensée religieuse de faire le bien en produisant et en vendant devrait être la base du commerce équitable !!! C'est le libéralisme qui doit être religieux (pas d'escroquerie, d'exploitation des travailleurs, d'abus démesuré de posséder) quand il est naturel pour l'homme d'échanger des biens et des services pour acquérir le nécessaire et le vital, l'argent n'étant qu'un moyen de paiement d'un troc grandeur nature, l'homme ne peut pas obtenir tout ce qu'il veut parce c’est au mérite qu’il est dépositaire d'un comportement exemplaire et raisonnable, le péché étant l'irrationnel volonté détestable de profiter d'une richesse inconsidérée, démoniaque et démesurée quand seul le travail permet par la création et la valeur ajoutée d'expier tous ses écarts de bonne conduite, de se faire pardonner toutes ses fautes à la pensée avisée, de remercier en fidèle tous les cadeaux du ciel quand le véritable manquement, c’est d’oublier que le Créateur par la parole de son fils a signifié qu’il voulait que la compassion envers son prochain soit noble, décente et digne et qu’elle ne soit pas une vulgaire histoire pécuniaire, vaniteuse et diabolique de posséder plus que son voisin car l'idée, l'objectif, le but est de rester en quelque sorte dans le droit chemin !!!

LES SIGNES RELIGIEUX

 

Les signes religieux ostentatoires doivent être cachés au nom de la laïcité de la République. Car les femmes voilées sont soit victimes soit militantes, soit elles subissent la tradition de la domination des hommes, soit elles portent leur religion musulmane avec fierté, en tout cas la croyance n’est pas une question à se battre avec les armes, la fracture sociale dénoncée par l’extrême-droite fustige l’islamisme radical mais au fond, la liberté de culte n’est-elle pas la tolérance de la loi à la foi de chacun, en fait les habits et autres insignes ne sont-ils pas la provocation à la nation d’une communauté invasive ? L’idée d’abdiquer n’est pas française face aux gens qui veulent importer la violence or il faut avouer que les guerres de religion ne sont pas terminées, les juifs et les arabes combattant au Moyen-Orient, en fait la France à la croisée des chemins a la mission d’accueillir les opprimés mais justement l’équilibre est aussi de respecter l’Histoire de l’identité française, elle est faite de migrations mais aussi d’assimilation et justement ces femmes voilées veulent-elles vraiment s’intégrer, ne veulent-elles pas effacer les racines chrétiennes et affirmer qu’elles sont en pays conquis ? Il n’y a pas vraiment de danger à les voir s’habiller différemment, c’est le droit à la liberté que ces femmes veulent porter, or la fermeté est aussi de faire respecter l’ordre en balisant les lois pour ne pas voir des symboles menacer l’unité nationale, quand dans certains quartiers les habitants ne se sentent plus en France, c’est que le droit n’est plus appliqué et si l’émancipation de la femme passe par ce refus du voile alors c’est qu’on a pas écouté leurs volontés ou obligations de se distinguer, en fait chacun a le droit à sa culture dans l’espace publique mais ne doit pas choquer l’autre, alors cette histoire de voile est bien actuelle car la République n’est pas insubmersible, la religion musulmane est une crispation pour le RN car il y voit une perte d’identité nationale, or celle-ci n’a pas de leçons à recevoir de partis politiques quand c’est une question théologique, oui, les députés abusent de leur pouvoir mais le comportement en société fait partie de leurs prérogatives, donc si on les suit on interdit le voile à l’école, une privation de libertés de se comporter comme on veut mais est-il obligatoire à la fois pour les religions et à la fois pour la République d’avoir à répondre par des lois à un danger, celui d’être brimés quand on ne fait pas ce qu’on veut ? Pour honorer Charb, on répétera que « il faut continuer à se moquer de la religion musulmane jusqu’à ce que l’islam soit aussi banalisé que le catholicisme », il croyait au siècles des Lumières musulman dont il incarnait la critique mais le blasphème, s’il est toléré par le Président, est une agression dont l’auteur prend des risques, on ne se moque pas impunément de l’identité musulmane, même si c’est au nom des libertés, car il y faut tolérer que des gens pensent différemment, le résultat a été l’attentat de Charlie Hebdo où Charb a été tué comme réponse violente à une violence du journal, en effet, la plume n’est pas innocente, ni la loi d’ailleurs et il faut mesurer ses propos envers ceux qui n'ont pas le même comportement, c’est une question de respect d’autrui mais surtout l’origine de la paix, sans se soumettre à des volontés étrangères, on peut dire que la question du voile est secondaire et que la parjure n’est pas un motif de critique valable pour dénoncer ce qu’on pense inacceptable, oui, les musulmans ont le choix de leurs convictions et sans valider les attentats, qui sont la réponse terrible pour l’opinion qui prend peur d’être victime, on peut dire qu’il ne faut pas « tenter le diable » et conspuer systématiquement ce qui est différent, la diversité est la richesse de ce pays et la communauté arabe est importante, elle donne aussi son opinion en votant et je milite, à contre-courant certes, pour que chacun trouve son confort, les femmes musulmanes sont aussi responsables et répondent à d’autres traditions mais elles se revendiquent aussi françaises malgré leur confession comme la conviction de croire en leur Dieu selon leur plein gré, est-on prêts à accueillir l’étranger comme une menace ou une chance ? Les interdits sont dirigés contre une certaine pensée et sont donc une certaine forme d’intolérance, ils sont donc restrictifs de libertés même si l’intention de la loi en général est de cadrer l’activité, c’est ce qu’il faut dire aux députés qui n’écoutent que les gens outrés par l’apparence !!!

LES NOUVELLES TECHNOLOGIES

 

Les risques pesant sur la transparence des données, l’identité des utilisateurs et la sécurité sur les réseaux viennent avec les nouvelles technologies. Alors il faut des autorités de régulation comme à toute invention (aérien, énergie atomique, etc…) car l’innovation ne peut pas vivre sans cadre légal, sinon c’est le Far-West de l’économie et les investisseurs n’aiment pas l’incertitude. C’est donc une guerre de l’Intelligence Artificielle, du Metaverse ou encore du Cloud mais aussi la bataille autour des automates, des robots autonomes, alors que les armées testent sur les terrains de guerre la révolution numérique, les technologies ruissellent vers le civil, l’innovation ne peut pas faire l’impasse sur la révolution sociétale, en effet c’est l’adoption des écrans à la maison qui en a fait leur succès, les smartphones et tablettes deviennent des objets d’éducation comme en leur temps les calculatrices, ChatGPT est donc une chance pour élever le niveau quand il oblige l’humain à faire des efforts de lecture, de commentaires et d’interprétations, l’homme augmenté n’est pas biotechnologique mais équipé comme Cro-Magnon avec des outils, alors un magasin dans le Metaverse, c’est une notion étrange quand on connaît les sites d’achats sur le net, simplement c’est la vie parallèle numérique qui s’empare de la connectivité avec des outils de réalité augmentée ou toutes sortes d’outils (avatars de peau (cosmétiques) ou sanguins (médical), balances intelligentes à distance et distribution des aliments sur des tapis roulants en drive-in dans les supermarchés, robots télécommandés par la voix et équipés de caméras dans les centres commerciaux, mannequins bardés de capteurs dans les magasins de vêtements, machines dans les entreprises, etc…), alors l’authenticité est la convergence des technologies au service de l’individu, son activité doit lui donner l’appartenance de ses données et de ses décisions, l’éthique est donc une question de régulation et de souveraineté face aux géants du net, la loi internationale doit garantir la liberté et l’égalité d’accès aux réseaux et la sécurité des acteurs (loisirs, économie, administration), oui, on observe ces GAFAM se comporter comme des Etats privés ou au moins comme l’extension armée de la puissance américaine, mais qui n’est pas perdu et fragile dans ce milieu hostile comme une jungle que constituent les nouvelles technologies ? L’IA va bientôt pouvoir écrire des programmes informatiques, concevoir des objets (écologiques) en CAO, diriger une usine en donnant des ordres sur terminaux informatiques ou aux automates, être une aide décisionnelle en sélectionnant l’information, créer des supports médiatisés aussi bien que l’humain, alors même qu’on imagine un marketing artificiel (images et voix de synthèse, script produit par l’ordinateur), on voit bien le début d’une révolution numérique où il va falloir mettre de l’ordre pour qu’elle soit au service de l’humain, c’est comme la Révolution française, au début c’est violent et après c’est la dictature mais la Démocratie va gagner parce que des parlementaires censés vont écrire des lois, il s’agit non seulement d’éthique mais aussi de cadre du travail, de la création, des télécommunications, en fait le capitalisme transforme en technocentres toutes les unités de production et cela ne va épargner personne car quand la technologie est faisable et disponible, l’économie a horreur du vide et trouve toujours un prestataire pour fournir un produit ou un service.

BEYONCE

La chanteuse d’origine afro-américaine Beyonce a produit un album de country « Cowboy Carter » qui fait scandale : en effet, les suprématistes blancs lui reprochent de leur voler leur identité en l’offrant au monde comme un « melting-pot », mais la question est aussi de savoir si les noirs sont cantonnés au gospel, à la soul, au jazz, et si on les interdit de musique classique, de country au prétexte que ce n’est pas leur culture. C'est ainsi que Nina Simone, pianiste virtuose, a été refusée au conservatoire de musique classique à l'âge de 17 ans pour sa couleur de peau, on peut considérer que c'est un déni de civilisation quand on exclue des gens qui ont un don simplement par racisme. Mais je comprends l'Amérique profonde quand j'imagine mal une personne de couleur chanter dans un festnoz breton, c'est une question de traditions quand ces pêcheurs-agriculteurs ne connaissaient pas la diversité mais seulement la difficulté à vivre sur leur Armorique natale, la terre de leurs ancêtres dont ils devaient entretenir le legs, la musique expie la souffrance et c'est une question de communautés, les noirs ont leurs balafons et leurs djembés d'Afrique, les bretons ont leurs cornemuses et leurs bombardes celtiques et les américains ont leurs banjos, prendre un chapeau de cowboy ou porter un chapeau breton, c'est assimiler l'Histoire pour s'approprier une mythologie mais la modernité, c'est aussi la mixité des origines en mettant au goût du jour sa différence, c'est le métissage de toutes les racines musicales d’une actualité très contemporaine. Mais justement, la citoyenneté américaine, où tout le monde est égal devant l'héritage de la nation, devrait rendre libre l’accès aux postes convoités par les minorités, Beyonce est une militante des droits de l’homme à franchir les murs de l’impossible, elle heurte les sensibilités mais rapproche les gens autour de cette richesse d'une raison d'être fédérative, la musique n’a pas de religion, de sexe ou de couleur de peau et justement, son universalité est la possibilité offerte à chacun de choisir son inspiration et de s’adresser à tous les auditoires. Personnellement je trouve la country de Beyonce dépaysant, distrayante,  agréable à écouter, ça me fait découvrir ces sons nouveaux et j’estime que la notoriété de la chanteuse ouvre des portes nouvelles à une musique de connaisseurs, de chansons de cow-boys cela passe en mondiovision, mais je comprends les américains comme les tubes français originaux dévoyés à l’international pour des raisons commerciales, mais c’est mieux de se faire connaître ainsi plutôt que de rester maudit dans son coin, en fait c’est une question de droits d’auteurs sur le « folklore local », cela fait partie du patrimoine et on peut reprocher à Beyonce, même si c’est fait avec talent, de n’avoir rien inventé mais de reprendre les tubes populaires. Alors il n’y a pas de scrupule à lever les tabous, personne n’est propriétaire des coutumes locales, Beyonce a bien compris le scandale qu’elle créait mais elle s’est appropriée sa nationalité pour revendiquer sur son piédestal ce droit à la différence, chanter en noir une musique de blancs. On Beyonce a dit : « je n’ai rien à prouver à personne, j’ai juste à suivre mon cœur et me concentrer sur ce que je veux dire au monde », alors je me reconnais en Beyonce puisque j’ai ma liberté de penser et d’agir pour créer, en fait dès que j’écris ou je joue de la musique plus rien ne compte et je parle avec mes tripes, des mots qui sortent violemment de moi, une aisance de discourir qui peut m’épater et pourtant un bon collégien pourrait m’égaler, oui, j’aime réfléchir, je suis plutôt un intellectuel, et les choses que je dis sont comme Beyonce : suivre son étoile pour arriver à destination, se dire qu’on n’est pas irremplaçable pour tenir la maison, mais qu’on fait les choses mieux que personne par le message qu’on fait passer, en fait cela ne changera pas ma vie mais me donne la satisfaction personnelle de m’exprimer pour me rendre utile, avec mon cœur j’interprète la passion et avec mon cerveau j’interprète la raison, ils se complètent dans mes écrits et sans être le père moralisateur, je crée mon style pour être unique et pour être populaire, oui, il y a chez moi, contrairement à Beyonce, ce besoin de reconnaissance car on m’a privé du star-system, ce n'est pas un problème quand je vis dignement mais j'aurais aimé ressentir cette sympathie du public pour mon œuvre, en fait c'est pour mon ego personnel que je parcours les livres pour en restituer la quintessence. Assurer le spectacle, comme Beyonce, fait partie de mes gènes, une façon de relever tous les défis pour faire taire les oracles et franchir tous les obstacles.

 

 

LE METAVERS

Le metavers est cette technologie qui veut créer des avatars numériques. Alors que je n’y comprenais rien et que cela me paraissait du vent, en réfléchissant j’ai constaté que le jumeau numérique avec un code d’accès simplifié à toutes les applications (avec un numéro de portable et un email identifiés) serait une sorte de portail unique à un personnage virtuel (individu, groupe, entreprise). Ce jumeau numérique aurait accès à la vie personnelle (sites internet administratifs et de loisirs, réseaux sociaux) et aurait un accès aussi professionnel aux applications autorisées par l’entreprise sur une catégorie de postes attribués. Cela permet de dépersonnaliser l’utilisateur d’un ordinateur par une « adresse IP volante » et d’enregistrer sur un cloud réservé et sécurisé ses travaux, en fait, toutes les technologies, y compris l’IA et les brevets pour authentifier la source de création, concourent au metavers et on peut aisément affirmer que c’est un moyen de communications fiables quand l’utilisateur met sa production en réseau pour mieux accéder à son environnement de travail, pour mieux travailler avec ses collaborateurs (d’un instant pour une réunion, d’un projet rassembleur, d’une entité partenaire, entreprise ou administration) certifiés et authentifiés selon leur source. Matthew Ball dit à ce sujet : « le metaverse peut comprendre une étape solitaire ou de nombreuses administrations web couvrant des exercices simples. Il pourrait intégrer des conceptions de PC, de la réalité augmentée, de la réalité virtuelle et des symboles individuels et être un lieu où les clients peuvent s’interfacer entre eux et avec le reste du monde de multitude de façons. De même, il pourrait se connecter à des cadres financiers extérieurs pour permettre aux individus de bénéficier de produits virtuels. », en fait, on ne s’adresse plus à des personnes pour vivre des expériences personnelles mais on utilise une interface qui donne accès au savoir, à la production et à la conception de tous ses partenaires virtuels et chacun est autrui, c'est-à-dire un partenaire (selon son identité (son pseudo, sa localisation, sa fonction déclarés à un instant t), son métier et son grade, ses missions qui lui ouvrent des droits). On peut imaginer automatiser la reconnaissance de l'individu par la biométrie, la voix, une puce, infalsifiables. L’univers virtuel auquel on a accès n’est que l’interprétation comme une image sur l’ordinateur de la vie d’une personne morale ou physique, ce n’est qu’une plate-forme numérique (et non un monde fantasmagorique) au service de collaborations de circonstance et donc c’est l’écosystème réel qui est mis en ligne pour permettre aux ayants-droits de s’y relier (avec des ordinateurs, des tablettes et portables, des casques de réalité augmentée et autres accessoires digitaux de connectivité).

 

 

LE VANDALISME ENVIRONNEMENTAL

Le vandalisme environnemental est un crime et il faut donc légiférer. D’abord avec des interdits (de pollution, de rejet de gaz toxiques, de pillage des ressources naturelles), ensuite avec des punitions (amendes, prison, obligation de se mettre aux normes) et ensuite avec des incitations fiscales ou légales (décarboner, investir dans les énergies renouvelables, les déplacements verts, l’agriculture et l’industrie responsables). Il faut donc créer une « police de la nature » et un « tribunal de l’écologie » spéciaux pour étudier les fautes des contrevenants, c'est une question de justice sociale que d'écouter les plaignants et les accusés par un procès équitable. Mais il faut aussi créer un « fond d’investissement vert » pour les start-up qui excellent dans ces domaines et mettre en place un "indice boursier environnemental" pour attirer les capitaux, simplifier les enjeux financiers et être plus clairs pour les investisseurs, cela accroîtra le volume des affaires et valorisera l'engagement des filiales ou des groupes engagés dans la transition écologique. Alors c’est aussi une question d’éducation et de sensibilisation des populations pour que leur poids sur les marchés impose aux entreprises d’être responsables, initiant le cycle économique capitaliste écologique vertueux qui voit les marchés se mettre « au green », par obligation, par nécessité ou par volonté des dirigeants. L’innovation est bénéfique dans les biotechnologies mais aussi dans le numérique, l’industrie et le secteur primaire, mais financièrement cela a un coût que l’inflation devrait répercuter comme « double-coup » (diminuer la consommation et donc les rejets et financer les projets verts (par l’augmentation des taxes et la rentabilité effective de l’investissement écologique plus coûteux)), il faut une vraie vision par les chefs d’entreprise du maintien de l’activité par cette transformation, qui ne peut pas venir que de l’Etat mais aussi de l’initiative personnelle encouragée par la main naturelle du « Adapt or Die » libéral qui devrait sonner comme le leitmotiv de l’évolution naturelle des affaires, oui, il n’est pas naturel de perdre du temps et de l’argent sur un phénomène qui n’est pas rentable immédiatement quand l’effort n’est pas visible personnellement pour son business mais l’image donnée est celle d’une entreprise engagée qui propose des technologies nouvelles et le fait savoir par le marketing, ce n’est pas qu’une question de communication de façade mais bien la « révolution des mœurs » pour les salariés, il faut tout revoir et s’engager et les acteurs économiques (foyers, producteurs, administration) doivent poser le terreau d’un univers particulier où l’on pose la question environnementale dès la conception des produits comme préoccupation obligatoire, de la fabrication à la fin de vie en passant par l’utilisation les ingénieurs doivent réfléchir vert en bureaux d’études comme si c’était naturel et essentiel, l’instinct inné de penser à la Terre. E O Wilson dit : « l’environnement est la seule chose qui nous relie tous », on ne devrait pas se diviser pour s’en occuper mais les intérêts particuliers de croissance, de négligence et d’indifférence voient des individus saccager le bien commun qui pourtant est la ressource universelle de l’être humain.

 

 

LE FOOTBALL

 

La sélection de football allemande (la Mannschaft) quitte son fournisseur officiel historique de chaussures Adidas (allemand) pour Nike. La raison ? Une grosse question de sous quand la mise est doublée. Mais alors qu’on dit que « la tradition ne paye pas la facture », il y a une part d’émotion, de passion, de cœur à voir ce changement à voir la mythologie du sport ainsi ébranlée, en fait c’est la mémoire de tous ces supporters qui étaient fiers de ce partenariat entre les deux fleurons de leur pays, une équipe national et une marque, la Fédération allemande dit que l’argent servira à financer les compétitions de football amateur mais on ne pactise pas avec l’ennemi quand dans l’imaginaire et dans tout le souvenir du sport la marque aux trois bandes est une institution !!! Il faut savoir si on préserve l’esprit du sport, qui est aussi d’aller voir ailleurs pour une meilleure compétition sportive, alors que les gens veulent être rassurés qu’il n’y a pas que le fric dans la vie, cette fois-ci ils ont la réponse : dès que ça paye, on trahit ses valeurs !!! Au fond, ce n’est qu’un détail comme information mais c’est tellement commercial qu’on se dit que tout se perd, quand il est vrai que ce n’est pas la marque qui gagne mais le talent, ce n'est pas le logo qui fait le succès mais le jeu, ce n'est pas le design qui triomphe mais l'Art, ce n'est pas le slogan qui fait le buzz mais la manière. Alors oui, le sport est dans les affaires et c'est normal quand l'événement est médiatisé mais le business doit être responsable, mesuré, au fond l'habit n'est qu'un bel apparat comme si le style prenait forme dans le tissu quand ce qui compte c'est la performance !!! Albert Camus a dit : « vraiment, le peu de morale que je sais, je l’ai appris sur les terrains de football et les scènes de théâtre qui resteront mes vraies universités », en fait, l’écrivain nous confie que ce n’est pas à l’école mais au football et au théâtre qu’il a appris la vie, d’où la place centrale du football dans l’imaginaire collectif quand on peut organiser une partie avec un simple ballon, moi, personnellement j’ai préféré apprendre l’instruction civique au collège, je ne connais pas ma Marseillaise sauf à jouer l’air  à la clarinette mais je connais mes institutions !!!

LE BON GESTIONNAIRE

 

L’homme est-il juste quand il subventionne l’activité pour favoriser ses exportations, le jeu économique est de laisser les cours se fixer, est-il bon gestionnaire à laisser la concurrence manger des parts de marchés sans réagir parce qu’il n’est pas assez rentable, sa productivité ne pouvant pas lever le handicap des règles et des taxes importantes ? Frédéric Bastiat disait : « détruire la concurrence, c’est tuer l’intelligence », la compétition ne rend pas forcément plus brillant mais sans la compréhension des mécanismes des marchés, le protectionnisme est source d’obscurantisme car il obéit à des lois inintelligibles, l’ignorance est de croire qu’il n’y a pas quelqu’un pour vous égaler dans votre raison et tant que vous n’avez personne pour vous confronter, vous vous croyez au-dessus des lois, vous croyez que vous êtes le meilleur dans votre jugement alors que vous manquez de comparaison et que vous avez perdu vos facultés, comme si vous étiez devenus inaptes à vous adapter parce qu’il n’y a personne à qui vous mesurer pour arriver à l’excellence des actes et de la pensée. Mais comme le dit Pierre-Joseph Proudhon : « concurrence et profit : l’un est la guerre, l’autre est le butin », c’est raconter le champ de bataille de l’économie qui est de déplacer ses armées dans l’entreprise et d’attaquer les vaisseaux ennemis chargés d’or, en fait ce n’est ni plus ni moins des mercenaires, des corsaires voir des pirates qui s’affrontent sur les marchés et qui en tirent un bénéfice, l’économie est la continuation des armées dans le civil où la lutte pour le leadership qui rapporte de l’argent. Le prélèvement obligatoire se fait sur l’activité, fusse-t-elle libérale et ouverte et donc pacifiste, du moment qu’on perçoit comme la dîme le résultat de son travail acquis de haute lutte, qu’on veille tel un trésor qu’on ne veut pas partager, alors on est obligés de prendre des risques, pour ramasser son magot, c’est la fameuse confrontation qui pousse à la réussite (pour y arriver, il faut se battre), comme un combat qui donne vainqueur celui qui est le plus fort ans ses affaires, brasser de l’argent en dépassant son adversaire par son activité et en tirer son écot !!!

DE L’ECONOMIE FRANÇAISE

 

Le président Macron a dit : « je respecte ceux qui manifestent mais je respecte aussi les électeurs français qui ont voté pour le changement. Ce qui est important est de tenir mes engagements et de les expliquer. Il est impossible d’avoir une France forte sans une économie robuste. » En fait, il parle de la réforme des retraites comme étant un élément fort de son programme électoral, si les français sont d’accord avec l’analyse des symptômes, ils ne sont pas d’accord avec la méthode. Car il faut le dire, Monsieur Macron n’a que 25% d’électeurs fidèles, ceux du premier tour et qu’il a rassemblé les voix pour faire barrage à l’extrême-droite au second tour, alors la légitimité électorale de sa politique économique peut être remise en cause, finalement cette réforme est passée en force sans vote à l’Assemblée Nationale, on a privé les français de débat parlementaire et les sondages, les gens manifestant dans la rue, les critiques politiques ont vu un pouvoir quasi-despotique décider de ce qui serait bien pour les français. Au vu de cette révolte, la constatation que la réforme est mal passée, la popularité du gouvernement est descendue au plus bas, en fait le Président Macron est entré dans l’Histoire comme celui qui cristallise les crispations, moi, ce qui me gêne, c’est d’avoir voté pour quelqu’un qui se moque du peuple quand le train de vie de l’Etat est maintenu par l’augmentations des entrées d’argent sur les taxes de l’inflation, en fait, il n’a pas fait les vraies réformes que veulent les français sur les institutions, sur les privilèges, sur la fonction publique, la popularité est de secouer le cocotier pour que l’Etat se modernise, or cela fait des décennies qu’on se plaint de problèmes que personne n’a réglés. Alors comme la Constitution l’autorise des corporations viennent se plaindre et demandent satisfaction, c’est du clientélisme mais le pouvoir ne reconnaît que la force, alors la masse silencieuse se tait et se dit qu’il y a des choses à changer avant que les fascistes ne s’emparent des thèmes populaires à critiquer par des solutions simples comment changer les choses, le problème c’est que leur caisse de résonnance s’accroît et qu’en parti d’opposition, ils se verraient bien aux affaires, ils accèderaient légalement au pouvoir (l’incendie du Reichstag étant celui de Notre-Dame de Paris, les SA étant les Black Blocks, la Gestapo venant de syndicats policiers, par exemple), oui, ils portent dans leur programme la haine de l’autre (stigmatiser les jeunes des banlieues chaudes, instituer la préférence nationale et fustiger les allocations sociales attribuées aux étrangers), le conservatisme des mœurs (place de la famille dans la société, enseignement du civisme et de la morale à l’école) et la supériorité de la race blanche (détestation des communautarismes des arabes, des islamistes et des autres migrants noirs), il est donc écrit qu’ils suivraient les traces du réarmement par souverainisme et puis qu’ils utiliseraient ces armes au nom de la menace des autres pays, qu'ils ramèneraient l'ordre par l’usage de la force publique (contrôle des médias, des artistes et de la dissidence) et par la répression policière (lutte contre les trafics de stupéfiants, punition sévère des délits, camps de migrants évacués), que les minorités seraient traquées voir anéanties, qu’ils dirigeraient l’Etat sans partage en interdisant les partis et syndicats d’inspiration marxiste ou révolutionnaire au nom de la sécurité nationale, sans oublier le programme économique protectionniste qui part de constatations véridiques de concurrence déloyale mais qui isolerait les français de l’excellence par la compétition. Vous me direz, les agriculteurs, les petits industriels en ont marre d’être les dindons de la farce de multinationales qui se font du beurre sur leur dos, mais justement plutôt que d’attendre Marine Le Pen on devrait peut-être s’y mettre au travail avant son éventuelle accession au pouvoir, une ascension qui fait peur car elle est populaire auprès des petites gens qui se moquent de sa réputation qui fait scandale, c'est un vote sanction ou de séduction des idées populistes qui ne voit pas les dangers du RN mais ils en ont marre d’être pris pour des cons… par Monsieur Macron !!! Sous couvert de valeurs Républicaines (en particulier la laïcité, l’honneur, le patriotisme), l’extrême-droite se rachète une notoriété de parti fréquentable, une dédiabolisation dans l’opinion quand elle s’adresse non pas à la raison mais à la passion !!!

LA FIN DU COMMUNISME ECONOMIQUE

 

Jacques Attali a dit : « La croissance économique mondiale s'accélère aussi : l'Ordre marchand s'étend à de nouvelles démocraties de marché. Quand, en 1988, Mikhaïl Gorbatchev tente d'instaurer la démocratie en maintenant les règles de l'économie planifiée et de la propriété collective, il échoue et il faut moins de trois ans pour passer de la glasnost à la perestroïka, c'est-à-dire pour comprendre que la démocratie ne peut exister sans une économie de marché », on voit bien avec la fin de l’URSS avec le communisme comme idéologie économique, qui a pour conséquence un despotisme politique du parti unique qui gère le commerce, l’armée, l’administration de façon centralisée, il ne peut pas en être autrement car la norme économique impose la gestion des affaires par dirigisme d’Etat. Mais alors que Gorbatchev voulait intégrer une forme de libéralisme sans propriété privée et sans règles de gestion capitalistes, il a échoué car l’économie russe était plus ou moins à l’abandon de l’innovation et de la modernité, en fait la vraie question est d’appliquer l’idéal marxiste dans une économie ouverte et concurrentielle, les sociétés occidentales se sont inspirées des idées révolutionnaires pour introduire un caractère social dans l’économie de marché, ce qui est possible puisque l’Etat Démocratique tolère la liberté d'entreprendre et apporte la solidarité chère à la gauche en ponctionnant une partie de l’activité, on voit avec la Russie contemporaine qu’elle fait cohabiter le capitalisme sauvage aux mains d’une oligarchie avec un pouvoir politique fort, l’héritage de grandes entreprises au service du bien commun et de dirigeants qui abusent de leurs autorité, rien n’a changé à part les très riches propriétaires qui appliquent le communisme… privé !!! Même les puissants subtilisent le pouvoir démocratique, Monsieur Poutine a instauré une dictature qui n’a rien à envier à l’ex-URSS, en fait le socialisme d’Etat est une excuse pour se défaire de l’opposition, le but est de supprimer, d’enfermer la dissidence dans les goulags comme les purges de Staline, le succès électorale vient d’une propagande d’Etat et d’un culte de la personnalité qui nous fait demander si le système n’est pas un peu nazi, mais en Russie on s’arrange très bien de cette privation de libertés quand on est un bon petit citoyen !!! Alors l’héritage du XXème siècle et ses grandes confrontations idéologiques qui ont fini par la guerre froide capitalisme/communisme est réel quand l’arsenal militaire, les entreprises et même l’administration n’ont pas vraiment changé de logiciel, simplement on a changé les noms et quelques modalités, mais oui, bien sûr, on est en Russie où le peuple a appris à se taire sinon à entrer en résistance ou s’exiler, mais bien sûr la police secrète s’assure que le système ne va pas voir des révolutionnaires s’emparer du pouvoir, Monsieur Poutine tient par la force et comme tout tyran, il se méfie de tout, alors il faut voir qu’il dirige la « Grande Russie » et qu’il ressemble à un tsar, en effet finalement ce serait une société apparemment féodale qui voit les seigneurs s’approprier l’argent et le peuple être mobilisé dans la guerre, à l’époque moderne c’est une société paternaliste, les grands bourgeois ayant remplacé les nobles mais veillent à préserver leurs prérogatives, en fait l’Histoire du communisme éradiquant le nazisme n’a pas fini de faire parler du rôle central des russes quand c’est un vieil antagonisme est/ouest entre pays libéraux et Etats "rouges" qui cherchent leurs maîtres politiques respectifs, USA et son vassal UE contre Russie et Chine, ce serait le nouveau modèle du partage du monde pour des décennies à venir mais on espère que les conflits régionaux ne vont pas devenir mondiaux, en fait c’est encore le règne de la peur sur Terre mais les rôles sont bien définis, les déçus du capitalisme cherchent le protectionnisme russe et la Chine qui a inventé le libéralisme avec le parti communiste semble s’arranger avec les principes quand l’idéologie de devenir riche cohabite avec la notion de toute dissidence réprimée, on est peut-être rassurés de voir des grandes puissances émerger mais pas trop quand même quand elles ont des désirs hégémoniques, tant que l’Europe, malgré les provocations, ne devient pas une fasciste qui part en guerre mais reste bien une communauté pacifique qui vit du commerce, on serait prêts à accepter ce monde bipolaire comme la fatalité de partager les richesses de la Terre…

GRANDS PRINCIPES DE LA SCIENCE ECONOMIQUE

 

LES RESSOURCES

 

Il y a les ressources matérielles (ensemble de bien tangibles et physiques de production), les ressources immatérielles (capital humain, le savoir, la marque), les ressources naturelles (non renouvelables (matières premières minérales) et renouvelables (biodiversité)), les ressources financières (capital et financement de l’entreprise).

 

Les ressources prennent la forme de biens, libres (disponibles en abondance et gratuitement) ou économiques (biens de production, bien de consommation finale ou intermédiaire, biens d’équipement)

 

Selon Keynes (1883-1946), les besoins primaires sont individuels et les besoins relatifs ou sociaux sont ressentis au contact des autres. Les besoins absolus sont dénombrables, les besoins relatifs sont illimités. C’est le but du travail de la pyramide de Maslow :

-          Besoins de réalisation de soi (besoin de se sentir responsable)

-          Besoins d’estime (reconnaissance dans son activité)

-          Besoins sociaux (expression, d’acceptation et d’appartenance à un groupe)

-          Besoins de sécurité (assurance de répétitivité des besoins physiologiques)

-          Besoins physiologiques (matériels)

 

LES NECESSAIRES ARBITRAGES ECONOMIQUES DE GESTION DES RESSOURCES

 

Les ressources sont limitées et les besoins des agents économiques sont illimités, d’où la nécessité d’une allocation, d’une répartition selon les priorités.

-          Besoins vitaux et primaires en quantité limitée

-          Besoins sociaux et secondaires en quantité illimité

-          Biens économiques, ressources rares

-          Biens libres, ressources abondantes

 

La science économique (du grec oïkonomia de oikos, maison et nomos, gérer, administrer) analyse les arbitrages des agents économique (quoi, quel, combien, comment, qui produit ?). 

 

Elle est séparée entre microéconomie (analyse des comportements des individus et interaction sur les marchés) et macroéconomie (variables globales et interaction de ces agrégats).

 

Il y a l’économie positive (analyse et observation des phénomènes économiques (conséquences des arbitrages et interprétation des mécanismes à l’œuvre)) et l’économie normative (préconisations à destination des agents économiques et approche subjective (jugements et opinions) des valeurs dominantes).

LA PRISE D’ALGER (1830)

 

L’Algérie était une autorité ottomane qui s’était peu à peu étendue au Maghreb sauf le Maroc. A Alger, Tunis ou Tripoli, ce sont des officiers turcs qui dirigent avec le titre de Pacha, Bey ou Dey. A partit du XVIIIème siècle, ils sont pratiquement indépendants. Entre 1815 et 1830, c’est la Restauration en France. Charles X, pour redorer son blason, cherche des victoires militaires. Prétextant un incident diplomatique en 1827, un corps expéditionnaire est envoyé à Alger, qui tombe devant l’amiral Duperré le 4 juillet 1830. Mais une révolution met Louis-Philippe au pouvoir, qui réussit l’expansion vers les villes de la côte : Oran, Mostaganem, Bougie, Bône. La conquête de l’intérieur contre l’émir Abd el-Kader est plus difficile, avec la victoire en 1847. Durant toute la seconde moitié du XIXème siècle, Français, Italiens, Espagnols s’installent sur des terres confisquées ou rachetées aux chefs arabes. L’Algérie est considérée comme partie intégrante de la France, divisée en trois départements : Oran, Alger, Constantine. A la veille de la 1ère guerre mondiale, 10% des habitants sont des « Pieds-Noirs », sur un total de 5 millions d’habitants. Mais les musulmans n’ont pas la pleine nationalité, leurs traditions sont brimées, les soulèvements réprimés. Le Comte de Bourmont dira : « vingt jours ont suffi pour la destruction d’un Etat dont l’existence fatiguait l’Europe depuis trois siècles », en fait les français justifient cette conquête par la sécurité nationale de la France, comme si l’Algérie constituait une menace à la métropole. Thomas Robert Bugeaud, chargé de la colonisation justifiera sa politique d’envahissement « Par l’épée et par la charrue », c’est-à-dire à la fois par la conquête militaire et par le travail de la terre (économique). Victor Hugo est un fervent colonialiste quand il écrit : « je crois que notre nouvelle conquête est chose heureuse et grande. C’est la civilisation qui marche sur la barbarie. C’est un peuple éclairé qui va trouver un peuple dans la nuit. Nous sommes les Grecs du monde, c’est à nous d’illuminer le monde (…) », c’est donc l’idée de l’éclat de la civilisation française, qu’il compare au rayonnement du peuple grec de l’Antiquité, qu’il voit resplendir pour guider les peuples obscurantistes, comme s’il fallait « éduquer le sauvage », il y a peut-être une question de « supériorité de la race » mais aussi la volonté de répandre les idéaux universels de la Révolution française, un peu comme s’il fallait raconter aux peuples soumis la grandeur, la gloire et l’éclairage de la « culture des lumières » française.

LES ACCORDS DE MUNICH (1938)

 

En mars 1938, Hitler réalise l’Anschluss, l’annexion de l’Autriche à l’Allemagne, sans réactions de la part des démocraties, d’une faiblesse notable au nom d’un pacifisme d’une ubiquité totale. En septembre, Hitler veut rattacher les sudètes de Tchécoslovaquie (pourtant non opprimés) en argumentant l’action d’un parti pro-germanique autonome qu'il a encouragé. La Tchécoslovaquie, alliée de la France et de l’URSS, veut défendre l’intégrité de son territoire. C’est un Etat à la géographie stratégique et à l’industrie performante. Hitler lance un ultimatum sinon c’est la guerre. Les anglais annoncent qu’ils n’entreront pas en guerre pour les tchèques. Moscou s’aligne sur Paris. Chamberlain obtient une conférence à Munich le 29 septembre avec Daladier, Mussolini, Hitler (sans les Tchèques !!!). Français et anglais cèdent au chantage d’Hitler, qui s’engage à respecter les frontières tchèques. Les Démocraties sont discréditées. L’URSS, furieuse, cherche un pacte de non-agression avec l’Allemagne (qui sera ultérieurement trahi par Hitler). Daladier et Chamberlain sont acclamés à leur retour comme si la paix avait été préservée pour longtemps. Léon Blum dira « lâche soulagement ». Churchill dénonce « le désastre de Munich ». Finalement, Hitler ne respectera pas ses engagements puisqu’il dépècera la Tchécoslovaquie. Aveuglées par la paix, les Démocraties sont-elles capables de laisser les dictatures étendre leur territoire par faiblesse ? Daladier, convaincu d’avoir commis l’irréparable, voit la popularité de son peuple à croire qu’on a évité le recours à la force. Hitler, confirmé par cette victoire diplomatique, peut présenter à son peuple ses succès territoriaux et donc la réputation d’invincibilité commence à envahir l’Allemagne. La propagande nazie présentera cette réussite du Führer comme une gloire personnifiée en son honneur et en le retour réussi sur la scène internationale de l’Allemagne.

LA CRISE DE 1929

 

Cette crise, qui prend racine aux Etats-Unis, s’est répandue dans le monde entier et a bouleversé l’Histoire par ses conséquences. Dans l’année précédant le « jeudi noir », il y avait déjà une stagnation de la consommation, les prix d’achat augmentant pour les producteurs alors que les prix de ventes baissaient (agriculture, industrie). Le monde rural (1/3 de la population) s’endette et consomme moins tandis que les salariés vivent à crédit. Le marché sature face à la surproduction (les gens n'achètent plus de voitures, ils en ont déjà une à rembourser le prêt) et l’augmentation de la productivité inonde les étals de produits qui ne trouvent plus acheteurs par manque de moyens quand les entreprises n’arrivent plus à les écouler. Mais surtout, après les bons résultats des entreprises de 1924 à 1926, on est confiant dans la montée des cours et on achète des actions à crédit pour faire fortune rapidement, on ne voit pas la surchauffe de l'économie et ses limites conjoncturelles (absence de débouchés). Comme le dit Paul Claudel, « la cause profonde et principale de la crise a été sans aucun doute la spéculation qui s’était emparée du pays et s’était répandue dans le monde entier. » Mais les prix des actions deviennent artificiels et n’ont plus aucun rapport avec la valeur réelle. Le jeudi 24 octobre 1929, des actionnaires se rendent compte que c’est une bulle au plus haut niveau, que les cours ne pourront pas grimper éternellement et vendent, les autres alarmés suivent, l’effet psychologique est désastreux et effondre les cours. Ruinés, les actionnaires ne peuvent plus rembourser leurs emprunts, les banques font faillite d’autant plus qu’elles avaient directement investi à Wall Street pour profiter de l’effet d’aubaine. Celles qui survivent augmentent les taux d’intérêts et réduisent les prêts, ce qui arrête la consommation. Privées de débouchés, les entreprises font faillite, licencient, c’est le chômage de masse, donc la consommation diminue : c’est le cercle vicieux. La crise se propage au monde car les banques américaines rapatrient leurs avoirs à l’étranger et parce que les américains réduisent leurs importations et recourent au protectionnisme. C’est donc une crise financière qui se transforme en crise sociale et plus tard en crise politique (la montée des nationalismes). Alors que les remèdes peuvent être la politique de relance de l’Etat par perfusion de liquidités où grands travaux, pour soutenir artificiellement l'emploi, d'autres voient la solidarité nationale venir au secours des plus faibles, le but de ces actions étant de "réarmer la machine". D’autres voient la relance de l’armement comme un moyen de relancer l'industrie et qui inévitablement conduit à la guerre, d’autres enfin voient l’innovation comme nouvel eldorado vers de nouveaux besoins. Jacques Chirac a dit : « le protectionnisme ne mène qu’à la régulation économique et sociale. Spirale destructrice, il a conduit, par le passé, à l’aggravation de la crise de 1929 et à la guerre ». C’est un point de vue de l’Histoire personnel quand je pense qu’on n’ouvre pas son marché de la consommation à tous les vents, tous les abus car la concurrence pure n’existe pas, il y a toujours des notions de rapports de force dans les traités commerciaux quand les autres font du protectionnisme déguisé et ne jouent donc pas le jeu de l’équité des chances, l’UE d’influence très libérale (dans sa pensée idéologique naïve de libertés et d’égalité absolues, un monde de Bisounours) ne protège pas ses agriculteurs, ses industriels face à l’étranger qui subventionne, abuse de ses positions dominantes, n’obéit pas aux mêmes règles, en temps de crise il est opportun de communiquer sur la nécessité de défendre ses producteurs, les TPE-PME qui n’ont pas la puissance des multinationales veulent être rassurées sur leur compétitivité, cela évite de faire peur au peuple qui préfèrera alors les solutions médiatiques des populistes qui surfent sur la vague de la fermeture des frontières aux importations, des taxes et droits de douanes augmentés, de la préférence nationale dans les achats des administrations publiques, etc… d’où la vraie montée du fascisme qui récupère ainsi la thématique économique par des solutions séduisantes toutes trouvées. Paul Reynaud, disait avant le krak boursier : « il ne pourra s’agir d’une crise violente », il croyait que les trusts étaient assez solides pour survivre et qu’ils auraient une action régulatrice. Il voyait bien la surproduction et la stagnation des ventes mais il croyait que ce n’étaient que des signes avertisseurs d'une petite correction. Le New-York Times titrait le lundi 1er octobre trois hypothèses : « une nouvelle ère financière qui ne devait pas recevoir de leçon des analystes, un renversement sévère ou encore la préférence de suivre le courant en l’analysant scrupuleusement ». En fait, il revient à l'autorégulation d'évaluer les capitalisations boursières mais la main invisible est aveugle, conduisant à une certaine violence dans la régulation naturelle, des processus irréparables, irrémédiables font mentir l'autocontrôle libéral (censé revenir à un état stable après un dérangement), comme si la folie des hommes était son instinct grégaire et égoïste, le carnage venant de cette faiblesse face à la brutalité du changement qui est loin de l'évolution douce du darwinisme  originel. Durant la crise, les banques tentent de résister en constituant un pool pour redonner la confiance et soutenir les cours, mais on verra par la suite que le mal est fait et que la bêtise humaine ne peut être rattrapée. Paul Reynaud dira en 1947 : "avant, les affaires malsaines sombraient, puis l'économie du pays assainie repartait allègrement. C'étaient des crises cycliques. La crise mondiale, ce fut une toute autre affaire", doit-on se rassurer que les autorités financières ont mis des garde-fous, des "stress-tests" capables d'anticiper les mouvements erratiques des traders qui ont la responsabilité de faire fructifier leurs portefeuilles, faut-il voir aujourd'hui que les records des cours sont maîtrisés par les institutions, est-ce que la panique peut à nouveau frapper quand l'homme est identique à lui-même, copiant ses ancêtres par mimétisme comportemental, est-ce que les bénéfices outrageux des majors sont la garantie de la bonne santé des cours des actions, est-ce que l'espoir dans les nouvelles technologies sont ceux d'une grande période de prospérité à venir qui justifie qu'on parie à la hausse les valeurs tech en les surévaluant par l'idée optimiste que ces entreprises bien orientées sont les monstres de demain ? Nicolas Dupont-Aignan dit : « quand vous échappez à un piège, vous avez droit déjà à une bonne nouvelle ; et après une fois que vous avez échappé à ce piège et bien il va falloir travailler pour transformer l’essai (…) : comment on évite à l’Europe de s’embourber dans la crise économique et sociale », alors il est vrai que le travail rapporte de l’argent pour consommer mais la surproduction, due aux efforts de productivité en innovant, voit un nombre plus faible de salariés être bien rémunérés, alors le véritable piège n’est pas capitaliste mais social : le chômage qui arrive quand les entreprises se sont automatisées !!! Alors dans la société moderne qui a des besoins illimités, les gains de productivité sont la bonne nouvelle qu’on va vivre mieux et à moindre coût, encore faut-il bien répartir les richesses par des lois sociales pour que la classe moyenne continue de vivre sans s’inquiéter de son avenir !!! Une crise détruit les velléités libérales d’un gouvernement en cassant tout, c’est comme si tous les efforts du passé d’attraction des capitaux étaient invalidés en un instant, que c’est un reset général sur tout ce qui avait été engagé comme progrès, que les faillites effacent toutes les actions volontaristes politiques !!! Susan George dit : "ceux qui n'étaient en rien responsables de la crise ont été volés deux fois : la première quand on les a privés de la sécurité économique relative que le krach de l'économie-casino a détruite pour plusieurs années ; la seconde quand on a décidé que leurs impôts et ceux des enfants de leurs enfants ne serviraient pas à créer des biens publics et assurer une vie meilleure à tous mais à restaurer un système pourri jusqu'à la moelle". Le problème, c'est que le système est incontournable et que même ceux qui n'ont pas d'actions sont des acteurs économiques, le problème c'est la cyclicité du doute dans le système économique, entre phases de prospérité et de décroissance et que donc c'est un système instable qui dépend grandement des politiques des Etats, ils renflouent comme ils peuvent l'erreur des riches investisseurs, ce qui rend l'homme irresponsable sur les marchés quand il n'est attiré que par l'appât du gain... Emmanuel Carrere dit : "la plupart se croient sur terre pour trouver l'amour, devenir riche, exercer un pouvoir, produire des points de croissance ou laisser son empreinte dans les sables du temps. Les gens qui se savent sur Terre pour contempler le ciel, ils sont rares", oui, l'humanité est une fourmilière, depuis l'Antiquité elle fait des transactions commerciales, les rêveurs qui regardent les étoiles aiment aussi vivre leur vie matérielle, l'homme désintéressé n'existe pas, ce n'est pas qu'il est vaniteux mais plutôt qu'il a des besoins primaires qui l'obligent à gagner de l'argent, dès lors c'est "l'Homo Oeconomus" qui dans la modernité vit dans les interactions de la société capitaliste, ses opinions peuvent être le contraire, il ne peut pas se soustraire à la mondialisation contemporaine même s'il voudrait que ses fournisseurs obéissent à l'éthique mais presque malgré lui, il achète des produits qu'on ne fabrique plus localement, alors comme ce n'est plus le Moyen-Age et fort heureusement, il ne peut donc plus être autosuffisant et dépend donc de l'organisation mondiale du commerce. Alors Aymeric Caron dit : "l'objection consiste à remarquer que notre liberté est d'autant plus grande que nos besoins matériels sont petits. Celui qui mène sa vie en limitant sa dépendance financière se rend un grand service. Il évite de se mettre sur le dos des crédits qui emprisonnent. Celui qui n'a rien est le plus libre des hommes. Il faut tout craindre de lui". En fait, les écologistes vivent sur cette idée de la moindre consommation par idéologie, cela les rend libre de tout asservissement financier par les prêts et pourtant, vivre c'est consommer, il faut avoir les revenus pour ne pas être à la rue, c'est la précarité qui est source d'impuissance, il n'est donc pas de personne libre de toutes entraves économiques, de tout désir marketing, de toute tentation à acheter, quand c'est la crise économique on voit bien que les gens sont malheureux dès qu'ils n'ont plus les moyens !!!

 

LA FORMATION DES USA

 

Après le traité de Versailles (1783), les USA, formés de 13 colonies, veulent étendre leur espace vital, avec une expansion économique et démographique. Ils achètent donc des territoires : la Louisiane à la France en 1803, la Floride à l’Espagne en 1819, l’Oregon à la Grande-Bretagne en 1846, la Californie et le Sud-Ouest au Mexique en 1848 après l’annexion du Texas en 1845. Vers 1850 (Hawaï et l’Alaska), le territoire américain est constitué sous ses formes modernes. Le chemin de fer parachève cette construction quand les compagnies ferroviaires poussent vers l’Ouest et que les indiens sont dépossédés de leurs terres. Depuis 1791, le gouvernement est à Washington. La doctrine du Président Monroe (1823) fonde la neutralité absolue dans les conflits entre puissances européennes (Napoléon n’a pas réussi à les emmener en guerre). Jusqu’en 1917, l’isolationnisme sur la scène internationale veut une non-intervention réciproque des européens dans ses affaires. Il refuse également toute colonisation sur le continent américain, reconnaissant les Etats d’Amérique Latine. Les américains lutteront contre l’expansionnisme russe et apportera son soutien au Mexique contre la guerre de Napoléon III. En sous-entendus, les américains veulent devenir une puissance de l’hémisphère occidental, avec des embargos, des soutiens à des coups d’Etat, des interventions militaires et acquièrent les base de Panama, Guantanamo, Guam, Hawaï. En fait, ils jouent le jeu de leur influence bien avant de devenir une superpuissance mondiale. Oscar Wilde dira que « les Etats-Unis forment un pays qui est passé directement de la barbarie à la décadence sans jamais avoir connu la civilisation », il est vrai que le génocide indien a été un carnage et qu’il est passé au règne de l’argent-roi comme vice majeur, mais il a quand même construit une culture mondiale (« l’American Way of Life ») qu’il imposera après la 2nde guerre mondiale avec le cinéma, la nourriture, la littérature, la chanson, des blockbusters mondiaux au succès fracassant. Oui, ils se sont moqué du monde en arrivant en libérateurs après avoir longuement hésité à entrer en guerre en 1917 et 1941 et ils se sont construits, avec le succès d’une machinerie redoutable, un véritable rouleau-compresseur à anéantir l’ennemi allemand, sur les cendres des conflits européens, volant la vedette aux empires coloniaux pour se partager le monde avec les Russes pendant la Guerre Froide. Alors qu’aujourd’hui on voit ce changement d’attitude en Impérialisme militaire, économique, culturel, la promesse électorale est devenue « America First » comme si ils utilisaient leur puissance mondiale à leur profit financier personnel et non dans le souci d’être les gendarmes du monde, alors depuis Monroe les USA se moquent des règles et des accords comme si en chercheurs d’or ils ne cherchaient que leurs intérêts, comme s’ils ne prenaient que les engagements qui leurs plaisaient, comme si on était obligés de les suivre dans leur ordre du monde. Victor Hugo voulait des « Etats-Unis d’Europe » et c’est l’UE des nations qui les fait mais les USA, c’est le grand frère qui rassure et qui protège. Hillary Clinton avait pourtant naïvement dit : « si les Etats-Unis continuent à mener dans le monde à l’avenir, ce que j’espère, ce sera parce que nous aurons appris à définir cette interdépendance pour augmenter la coopération et le partage de la prospérité et réduire les conflits et les inégalités », la candidate a perdu aux élection présidentielles et on a vu une Amérique condescendante exploiter le monde entier dont le retour de manivelle est le doute de sa suprématie par les russes (conflit militaire) et chinois (concurrence économique), la multipolarité est donc revenue après qu’on ait cru Fukuyama et sa théorie de la fin de l’Histoire (après la chute du communisme et l’écrasante domination du capitalisme qui apporterait une longue période de prospérité et de paix) mais en fait le conflit de civilisations (Huntington) a remplacé les idéologies par des nationalismes, des religions, des conflits d’intérêts économiques, en fait ce monde est une bouilloire qui peut sauter à la figure des américains et comme leurs frontières, c’est le monde avec leurs bases militaires à travers le globe, ils n’ont jamais été aussi puissants mais aussi menacés de décadence, alors le Pentagone est toujours en veille, Wall Street fait la prospérité mais peut dégénérer en crise planétaire, et le Président court après les affaires du monde mais sans pouvoir imposer sa marque, comme s’il n’était qu’une marionnette dans les conflits régionaux, là où on se moque de son hyperpuissance militaire incapable de donner le ton, d’agir avec convictions, de donner des leçons de Démocratie… Warren Buffett est pourtant confiant que « nous vivons toujours dans un monde incertain. Ce qui est certains, c’est que les Etats-Unis iront de l’avant avec le temps », est-ce avouer que les USA se comportent en caméléon qui change d’alliés avec le temps, qui pour survivre est capable de jeter le bébé avec l’eau du bain, de pousser mémé dans les orties pour s’en tirer avec la gloire comme ils agissent ainsi depuis deux siècles sur les affaires du monde, un jeu du chat et de la souris qui peut se retourner contre eux ? Alors le Général de Gaulle, brouillé avec l’Amérique de Roosevelt, avait voulu l’indépendance stratégique et souverainiste de la France pour lui redonner sa puissance, l’aiguillon du cocher, le contre-pouvoir que les USA totalitaires dans leurs relations géopolitiques n’aiment pas quand ils réclament l’union sacrée, une bonne idée sauf que c’est toujours selon leurs volontés, aujourd’hui la contestation de l’ordre mondial soumis aux USA les voient en guerre comme les romains le faisaient pour préserver leur Empire, c’est donc par la force et non la diplomatie qu’ils veulent rester les maîtres du monde, et si les légions américaines n’ont plus le monopole de la puissance économique, ils leurs reste celui de l’informatique qui est une invasion tentaculaire…

L’INDEPENDANCE AMERICAINE (1776)

Alors que la Grande-Bretagne accentue son pouvoir sur ses colonies américaines (Canada et futurs USA), son mercantilisme à l’encontre de l’intérêt des colons, les rend désireux de se fournir en marchandises ailleurs et au meilleur prix. Ils sont donc favorables au libre-échange quand les droits de douanes sont imposés sur de nombreux produits importés sans leur donner le choix de métropole. Pour protester contre cette taxation, en 1773 à Boston, des colons jettent une cargaison de thé à la mer. La répression britannique est souvent disproportionnée et finalement les treize colonies (à l’origine des USA) se révoltent contre Londres. Les insurgés sont soutenus par la France (Lafayette) et après la déclaration d’indépendance le 4 juillet 1776 (jour de fête nationale), la victoire de Yorktown franco-américaine amène les anglais à signer le traité de Versailles pour reconnaître cet Etat. Ce n’est pas qu’une rébellion fiscale, c’est aussi l’influence des idées nouvelles des Lumières, liberté de pensée, d’opinion, d’expression, souveraineté du peuple par des élections régulières, et parlementarisme. Terence McKenna écrit : « si les mots « vie, liberté et poursuite du bonheur » n’incluent pas le droit d’expérimenter avec votre propre conscience, alors la Déclaration d’indépendance ne vaut pas le chanvre sur lequel elle a été écrite », en fait ce sont des valeurs universelles qui voit chacun maître de décider de sa vie, entre propriété privée et entrepreneuriat, il est donc écrit que l’initiative donne l’autorisation de faire fortune avec ses idées. En1787, une constitution est votée et George Washington est le premier président élu. Dans ses fondements, on reconnaît les droits civiques, juridiques, ainsi que le port d’armes et la protection contre l’arbitraire de l’Etat. C’est le fondement des valeurs US et cela influencera considérablement la Révolution française et l’avènement de la République. Mais cela ne résout pas le problème de l’esclavage et il faudra attendre la guerre de Sécession (1861-1865) pour affranchir les noirs, en fait Martin Luther King dit : « lorsque les architectes de notre République ont écrit les magnifiques paroles de la Constitution et de la Déclaration d’indépendance, ils signaient un billet à ordre dont chaque Américain devrait hériter », c’est rendre fier de la nationalité américaine quelques soient ses origines quand les pères fondateurs ont hérité de l’humanisme pour permettre à chaque citoyen d’exister dignement, c’est un pays de migrants (colons et traite des noirs) qui est aujourd’hui cosmopolite d’où la richesse de la différence d’origines, on reconnaît à chacun le droit, non pas au bonheur mais à sa poursuite, il donne donc à chacun le pouvoir de créer les conditions de sa réussite. Ce sera l’essor du capitalisme américain quand les conditions sont réunies pour que des associés créent des Sociétés Anonymes afin de réussir dans l’objectif d’être riche. Jay Parini affirme : « nous devrions nous sentir bien dans nos idéaux, même lorsque nous ne parvenons pas tout à fait à les respecter », ces textes fondateurs ont écrit les généralités platoniques des USA quand l’idée est de faire le bien dans ce but et si on y arrive pas, la tentative s’en approche pour la conscience collective. Abraham Lincoln dira d’ailleurs : « je pense que les auteurs de cet instrument remarquable (la déclaration d’indépendance) avaient l’intention d’inclure tous les hommes », c’est la libre interprétation qu’on donne aujourd’hui pour combattre le ségrégationnisme, le racisme et la misogynie puisque tous les citoyens américains votent, ce qui n’a pas toujours été le cas, pour améliorer l’intégration des minorités car il existe un suprématisme blanc (les WASP pour White Anglo-Saxon Protestants) qui est la défaite d’une certaine idée de la Démocratie américaine, l’Amérique profonde conservatrice rejetant malgré les textes fondateurs l’idée même d’égalité (de droits, de chances, de salaire, de conditions de vie). Oui, ils sont à la fois libéraux pour la prospérité, l’opulence de la société moderne et à la fois arc-boutés sur les traditions d’une certaine idée réactionnaire de l’individu, de la famille, de l’Etat réfractaire à partager le pouvoir et l’argent dans la société du « chacun pour soi ».

 

 

LA MACHINE A VAPEUR (1769)

 

Longtemps, il n’y eut que quatre énergie : humaine (quand la main-d’œuvre était abondante) animale (cavalerie, charrue, diligence, halage) hydraulique (le moulin depuis le VIIIème siècle), éolien (navires à voile, moulins). Au XVIIIème siècle, ces énergies ne suffisent plus pour faire fonctionner les usines d’armement et de tissage. En 1769, James Watt met au point la machine à vapeur, se reposant sur les travaux de Denis Papin et de Thomas Newcomen. Watts fait breveter son invention, c’est l’action du piston mis en branle par la vapeur comprimée dans une chambre de combustion qui permet le mouvement, un tiroir distribuant cette vapeur de chaque côté du piston. Elle est utilisée par les pompes des mines favorisant l’exploitation du charbon pour alimenter les machines à vapeur. Il en est de même avec la sidérurgie pour construire les machines, avec les transports (la locomotive à vapeur par Stephenson en 1829) et les bateaux à aube (Jouffroy d’Abbans en 1783) pour transporter marchandises et passagers, de grands travaux (réseau ferré, ports, urbanisme) voient comme conséquence la création de nouvelles activités économiques florissantes. Ce progrès technologique a donc permis la révolution industrielle en tant que transformation technique mais aussi la transformation sociale (la désertification rurale pour travailler dans de grands bassins d’emploi, l’apparition des classes sociales prolétariennes et bourgeoises, l’action syndicale et la politique socialisante). C’est à l’origine aussi du libre-échange anglais (qui se répandra en Europe) qui va transformer la façon de commercer dans cette société prospère, opulente mais dont les inégalités criantes vont créer la conscience ouvrière pour de grands mouvements sociaux. C’est l’ouverture de l’ère capitaliste (création de la bourse de Londres en 1776) qui s’inspire, avec la propriété privée, du libéralisme d’Adam Smith (1723-1790) par l’autorégulation des marchés, c’est le darwinisme de l’économie où survivent ceux qui s’adaptent et où meurent les héritiers du féodalisme, sclérosé, la main invisible de l’homme gère les marchés qui s’arrangent des prix et les aligne selon la loi de l’offre et la demande, quand l’individu cherche son propre intérêt par là-même il enrichit la collectivité de ses travaux, on se spécialise sur ce qu’on sait faire le mieux pour gagner de l’argent avec une forte valeur ajoutée, on importe ce qu’on fait moins bien, on concentre ainsi ses forces sur ce qui est le plus rentable et, de manière plutôt sauvage, brutale, violente il en convient, on délaisse les faibles qui peinent à survivre, ainsi l’Angleterre exporte des machines contre les matières-premières dont elle ne dispose pas, il faut avouer que sa puissance navale jouit de l’Empire Victorien et de ses colonies pour écouler sa marchandise et qu’en réduisant les droits de douanes, elle permet la concurrence et donc l’incitation à l’excellence. Il faudra attendre le XXème siècle (Keynes) et la crise de 1929 pour une politique de relance économique interventionniste volontariste américaine (le « New Deal »), qui injecte de l’argent dans le circuit financier par l’endettement de l’Etat : avec cet investissement public sur les infrastructures, une politique de grands travaux s’engage, on paye des ouvriers pour encourager la demande afin de doper l’activité et par là-même on modernise le pays. George Bernard Shaw dira : « ceux qui comprennent le moteur à vapeur et le télégraphe électrique passent leur vie à essayer de les remplacer avec quelques chose de mieux. », c’est avouer que l’évolution par le progrès pousse l’homme à faire mieux qu’avant. C’est la destruction créatrice (Schopenhauer) qui remplace les objets obsolètes ou tout au moins améliore considérablement leur utilisation pour les faire entrer dans la modernité, on cherche à satisfaire ses besoins basiques (se nourrir, se loger, se déplacer, communiquer), ils n’ont jamais changé mais c’est la méthode qui se renouvelle incessamment. O. Winston Link s’émerveille : « la fumée et le feu de la vitesse, l’action et le son, et tout ce qui va ensemble. (La locomotive à vapeur) est la plus belle machine que nous ayons jamais faite, il n’y a rien comme cela », la technologie a toujours fasciné grands et petits et il faut le dire, l’auteur croit que c’est la fin de l’Histoire des inventions mais depuis on a amélioré le train (le TGV) et on a créé tellement d’innovations que le monde moderne vit dans l’immédiateté et que les changements sont tels que l’homme s’est habitué à son confort, l’accès à la technologie permet de réduire la pauvreté (les satellites permettent les communications dans les régions reculées, la mécanisation des travaux permet de rattraper les retards dans la construction, l’arrivée des tracteurs permet la révolution agraire, etc…), alors que le digital envahit la planète, favorise l’éducation, les échanges, le travail, cela ne fait pas de fumée et de feu ni ne donne la sensation d’ivresse de la vitesse mais c’est dire qu’on a, après la machine à vapeur qui est à l’initiative de l’essor industriel, tellement innové qu’on en minimiserait l’impact sur les sociétés modernes. Peter Singer affirme donc que « internet, comme le moteur à vapeur, est une percée technologique qui a changé le monde », en fait internet, sur les bases de travaux de l’armée américaine pour créer un réseau de transmissions militaires sécurisées, a véritablement transformé la vie des citoyens (achats, éducation, loisirs, etc..) mais il a créé une fracture sociale comparable aux classes sociales de la Révolution industrielle, ceux qui n’y ont pas accès sont les privés du partage mais ces gens isolés peuvent encore jouir de l’école, de la société de consommation, des loisirs de masse, internet n’exclue pas vraiment les gens mais dès qu’on veut gratter un peu plus loin la culture, le commerce, la bureautique, les jeux, il faut être en ligne, surtout, comme la machine à vapeur dans les usines au XIXème siècle, on ne peut plus se passer du réseau qui a pris la place centrale dans la vie professionnelle !!! L’usine post-industrielle n’utilise plus la machine à vapeur au profit des moteurs électriques, malgré cette disparition, dans la conscience collective on connaît tous Watts qui a été le précurseur de l’expansion économique, tous les entrepreneurs ont donc reçu cet héritage pour engager leur start-up dans l’IA, la robotique, l’informatique, avec l’économie circulaire, c’est la tendance moderne de penser social par des projets à missions pour éviter la lutte syndicale violente des exploités, Watts ne savait pas qu’il était à l’origine d’une machine qui a fait théoriser la société industrielle par les capitalistes, les communistes, les marxistes, les colonialistes, les libéraux, les nationalistes, en fait son invention a eu des conséquences lourdes d’idéologies qui ont fait les malheurs et les bonheurs du XXème siècle… Alors la révolution numérique suivra-t-elle le même chemin de l’effervescence d’activité qui conduit la bourse vers des sommets, va-t-elle susciter le même ruissellement de la connaissance qui améliore tous les produits vers la modernité, va-t-on assister à des guerres, à des kraks boursiers, à la misère quand on ne saura plus quoi inventer pour réorganiser la société ?  L. Frank Baum dit alors : « l’imagination nous a donné le moteur à vapeur, le téléphone, la machine à parler et l’automobile, car ces choses devaient être rêvées avant de devenir des réalités », ainsi les Léonard de Vinci, qui ont songé et dessiné des machines irréalisables, trouvent dans l’époque moderne la facilité à les créer mais maintenant que nous y sommes, le plus dur est d’envisager l’avenir pour que jamais l’humanité ne s’arrête, elle a toujours besoin de nouveautés, cela crée des tensions mais sinon c’est l’arrêt brutal de l’emploi, du commerce, du marketing, un peu comme avec le communisme on s’endormirait sur nos lauriers et on signerait la capitulation faute de bonnes idées. Erik Brynjolfsson a dit : « vient maintenant la deuxième ère de la machine, les ordinateurs et autres avancées numériques font pour pouvoir mental – la capacité d’utiliser notre cerveau pour comprendre et façonner nos environnements – ce que le moteur à vapeur et ses descendants ont fait pour le pouvoir musculaire », en fait la machine à émancipé les ouvriers du labeur physique, ou tout au moins l’a démultiplié pour arriver à faire des ouvrages magnifiques, maintenant c’est la révolution du tertiaire qui se passe dans les bureaux et qui permet par la CAO, les progiciels, l’IA de dépasser les frontières du faisable, on peut se mettre à imaginer de repousser les limites, les murs, les freins quand l’homme était limité dans ses études techniques, les réseaux permettent l’échange de données immédiats et on conçoit le monde de demain grâce à la puissance infinie des super-ordinateurs, c’est donc encore plus excitant que la machine à vapeur car c’est avoir acquis la liberté individuelle et collective, comme si Icare avait pu tutoyer les nuages malgré ses limites, son handicap. Mais là où le danger de la machine à vapeur était l’aliénation de l’ouvrier au travail, aujourd’hui on se heurte à un autre danger : perdre le contrôle sur ce qu’on a inventé, comme si un jour on pouvait fabriquer une machine à détruire l’humanité, on a déjà la dissuasion nucléaire alors les armées vont-elles inventer des robots-tueurs, des logiciels paralysant la réponse ennemie, des armes bio-intelligentes dont la supériorité anéantirait l’adversaire, il ne faut pas oublier que beaucoup de nouveautés ont été testées et approuvées au combat avant d’être diffusées comme composant d’objets de consommation courante qu’on met dans son cabas. Scott Westerfeld nous dit que les téléphones portables n’auront jamais la magie du mouvement de la machine et pourtant à voir les hommes scotchés à leurs écrans sur les réseaux sociaux, on se doute que leur intérêt pour les iPhones est aussi grand que pour la machine à vapeur, ce n’est pas un mouvement spectaculaire mais une ouverture, une audience au monde à faire des commentaires, on se sent exister à nouer des contacts et non rapetissé à l’état de lilliputien, alors ces inventions sont-elles en commun de broyer la symbolique de l’homme, c’est-à-dire devenir de simples exécutants, un peu comme si le stakhanovisme était d’obéir à la machine comme il devait être productif dans les mines ??? Bill Gates a dit : « notre mode de vie moderne n’est pas une création politique. Avant 1700, tout le monde était pauvre comme l’enfer, la vie était courte et brutale. Ce n’est pas parce que nous avions de mauvais politiciens (…) », il veut dire que ce sont les inventions qui influencent le plus la société, les penseurs ne sont là que pour le constater et suivre le mouvement, nous avons eu de très bons penseurs depuis l’Antiquité mais ils étaient incapables d’émanciper l’homme malgré leurs idéaux (qui parlaient dans le vide), et c’est à la suite de Watts qu’on s’est mis au jeu d’inventer le confort moderne, au début seuls les bourgeois en profitaient par cet abus de partage des richesses mais à force d’avancées sociales permises par la productivité qui alimentait la consommation de masse, on a pu satisfaire un plus grand nombre d’individus, ceux qui constituent désormais la classe moyenne qui est née de ces moments nébuleux (révoltes, guerres, manifestations) par rupture avec les usages, cela a permis l’éducation, la santé, la solidarité et la Démocratie, la paix et la fraternité quand on était content de sa vie privée… En fait, on a réformé le système parce qu’on vivait au bon moment technologique !!! Joseph Heller affirme : « sûrement, Watt avec son moteur à vapeur, Faraday avec son moteur électrique et Edison avec son ampoule à incandescence n’avaient pas comme objectif de contribuer à une pénurie de carburant un jour qui placerait leurs pays à la merci de l’huile arabe », en fait c’est une question géopolitique que de fournir l’énergie pour faire fonctionner les machines, le charbon, le pétrole, le gaz, l’uranium sont des matières stratégiques pour l’acquisition desquelles l’Etat met toute sa souveraineté à les acquérir, l’armée est mobilisée pour garantir ses approvisionnements car c’est l’objet de toutes les convoitises, en fait depuis Watt on fait des guerres, non tant pour la sécurité des frontière mais que pour s’assurer l’importation des matières premières nécessaires à l’industrie, la guerre du pétrole certains diront, Winston Churchill a dit : « encore plus, nous devions craindre les conséquences de confier une race humaine si peu différente de leurs prédécesseurs des prétendus barbares âgés aussi terribles que la bombe atomique. Donnez-moi le cheval », en fait il s’interroge sur le progrès de l’humanité et affirme qu’elle est restée obscurantiste dans sa pensée, il faut dire que la 2nde guerre mondiale a montré le pire de ce qu’elle était capable et que les hommes sont sonnés d’avoir vu autant d’inhumanité, comme les existentialistes il se demande si le savoir prétendu a été battu par l’ignorance, si être capable d’exterminer était l’héritage de Watt de la persécution par la société industrielle qui a inventé mille merveilles mais aussi mille terreurs… Jacques Séguéla a dit : « nous avons inventé la machine à vapeur mais depuis nous laissons les autres inventer les locomotives », c’est la même souveraineté que pour l’énergie que la stratégie industrielle d’innover, déposer des brevets pour assurer le rayonnement économique de la France, en fait les inventeurs donnent un certain avantage à leur pays en cherchant à entrer dans l’Histoire scientifique, comme Watt, la disruption crée des perspectives gigantesques et il ne faut pas les laisser filer, alors peut-être la politique du gouvernement, qui voit dans les laboratoires français les recherches les plus avancées, serait de transformer l’essai en favorisant le financement par l’argent privé, la France n’a pas la culture du risque financier comme les américains et c’est dommage car on se fait voler des idées, les business-angels ont donc pour mission de créer un microcosme, un tissu local favorable aux start-up, cela représente de l’emploi et des devises quand on exporte le produit de l’éminence de la matière grise, c’est le retour sur investissement de l’argent placé de manière responsable dans le sens patriotique du terme !!!

DU PROTECTIONISME

Je voterais bien aux élections européennes pour le parti socialiste, ma sensibilité de cœur, mais celui-ci oriente sa politique vers les droits sociaux alors que moi, je demande la protection contre le libéralisme sauvage de l’UE qui fait des dégâts économiques. Ce n’est pas le moment d’handicaper les TPE-PME en alourdissant les charges pour une redistribution déjà généreuse mais j’attends des socialistes souverainistes qu’ils agissent contre la concurrence déloyale, les traités de libre-échange apportent peut-être la prospérité pour une partie des patrons qui exportent mais c’est la loi du plus fort qui est contre l’humanisme tandis qu’on se laisse envahir par des produits bannis dans notre propre production !!! Alors la révolte gronde mais je ne veux pas que le RN rassemble cette colère pour mener la fronde en monopolisant ce thème de dangers aux frontières, l’énarque Macron applique son idéal capitaliste à la lettre en banquier qu’il est et il ne voit pas la souffrance des entreprises dans cette France ouverte à tous les vents qui n’est concurrentielle que pour les produits à forte valeur ajoutée, alors comme il obéit à Bruxelles sur le commerce j’attends de l’UE qu’elle prenne la menace politique de voir que ces sujets repris par les fascistes peuvent les amener au pouvoir et bonjour désespoir de perdre tous les acquis quand on avait été prévenu, en fait je suis dubitatif du pouvoir de changer les choses quand il est écrit dans les fondements mêmes de l’UE la liberté totale des échanges, les pères fondateurs étaient naïfs de croire qu’en ouvrant les frontières, la concurrence pure, qui n’existe pas, allait réguler par la main invisible l’excellence des filières, or c’est d’une violence inouïe cette destruction créatrice et même si c’est le propre de l’économie cette capacité à s’adapter au darwinisme financier, en fait on assiste en France à une désindustrialisation quand ne survivent que les points forts historiques. On se fait tailler des parts de marché par des pays qui ne sont pas réciproques car ils font du protectionnisme caché, alors doit-on brader au plus offrant la société de consommation européenne ou doit-on être autoritaire comme un bon père de famille quand visiblement on se fait avoir ? Montesquieu disait à juste titre : « c’est la concurrence qui met un juste prix aux marchandises » or il y a une inégalité sévère dans la pratique commerciale où ceux qui ne respectent pas les mêmes règles (sociales, environnementales, qualitatives) envahissent les marchés sans fraternité pour la Terre et son prochain, alors doit on déléguer dans les pays pauvres l’exploitation, la pollution et la dictature ? Montesquieu dit aussi que les monopoles de fait fixent arbitrairement les prix quand le jeu concurrentiel permet aux entreprises, en calculant les coûts, de connaître les bénéfices aux prix du marché, la comptabilité est cette science qui permet de juger si une compagnie est rentable, depuis qu’existent les transactions entre les hommes ont compte ses sous, la faillite vient soit de la banqueroute du système global, soit d’une mauvaise gestion de son affaire !!! Condillac a dit : « le salaire donc réglé, d’un côté par la concurrence des vendeurs et par celle des acheteurs de l’autre ; le salaire de l’artisan se règlera de la même manière » en fait depuis le XVIIIème siècle le progrès est prodigieux mais repose toujours sur les mêmes bases : acheter et vendre au meilleur prix, établi et aligné par la transparence d’un marché ouvert à la concurrence.

 

 

LA NATALITE

 

La natalité en France a lourdement chuté alors qui sont les enfants qui vont me payer ma petite retraite ? Ce n’est pas tant l’échec de la politique familiale, plutôt généreuse, de l’Etat qui est en cause mais bien l’augmentation du coût de la vie (un bébé, ça coûte cher à élever, il faut faire des sacrifices) et le travail des femmes dont la carrière professionnelle passe avant la maternité !!! Oui, il va y avoir un problème démographique pour assurer aux retraités un revenu digne de ce nom mais avec le progrès technologique on sera peut-être capables d’être plus productifs et donc voir une faible force de travail assurer le fonctionnement de l’économie et le train de vie de l’Etat. Dans le libéralisme ambiant, il va donc falloir orienter les jeunes vers des postes qualifiés à forte valeur ajoutée ,donc il faut les former à l’excellence et c’est le dirigisme de la politique d’éducation nationale qui doit encourager les études, quant aux entreprises elle doivent aussi se spécialiser pour être compétitives sur le plus rentable pour survivre aux charges qui ne cessent de s’alourdir pour payer la solidarité. Alors la stratégie doit être un mélange de politique sociale et de politique d’immigration, pourquoi refuser ces futurs actifs qui viennent d’ailleurs, a-t-on peur de se faire envahir de l’étranger, comme l’extrême-droite dit que ce sont des bandits mais dont je pense qu’ils doivent trouver un emploi pour justifier leur intégration ? Les femmes françaises ne font plus de bébés, c’est la philosophie de vie de prendre ses libertés quand le gamin, c’est un boulet pour 20 ans, au fond c’est la société moderne qui est à l’origine du déséquilibre quand ce ne sont plus les familles directement qui assurent la solidarité mais les institutions qui distribuent pour cela de l’argent, on a dépersonnalisé l’aide sociale par la redistribution de richesses et le résultat, c’est que la classe moyenne ne se sent plus concernée par ce souci de penser à l’avenir. Oui, il faut une certaine aisance matérielle pour fonder un foyer et les français choisissent la facilité d’avoir peu d’enfants, le désir de transmettre la vie sans se priver de plaisirs. Alors contrairement au RN, je pense qu’il faut attirer les étudiants étrangers et les faire rester sur le territoire après leurs études, après tout on a dépensé de l’argent à les former et c’est un bon retour sur investissement, c’est s’attacher des compétences rares quand ces carrières internationales enrichissent de leur différence les échanges, qui a dit qu’ils n’étaient pas capables de s’adapter, d’être compétents, d’avoir envie de percer ? La France est cosmopolite depuis l’invasion des francs car elle est à la croisée des chemins et qu’elle a une Histoire coloniale à assumer, en fait le RN prône la race supérieure des blancs quand il fustige les arabes et les noirs mais malgré les « bandes » communautaires ces gens sont volontaires, simplement on n’a pas pris le temps et les dispositions pour les accueillir et on se retrouve avec un flot de réfugiés dont on ne sait pas quoi faire !!! Le Président Hollande avait pourtant  dit : « je pense qu’il y a trop d’arrivées, d’immigration qui ne devrait pas être là », en fait le problème est la masse de candidats à l’exile, ils vivent dans des jungles, sans avenir, et même avec de la générosité humaine, on doit avouer qu’on est dépassés. C’est un problème européen mais l’UE refuse de légiférer au nom des droits de l’homme, alors tant qu’il y aura de la misère il y aura cet afflux difficile à résorber qui inquiète les citoyens, ne faut-il pas prendre des dispositions légales radicales avant que les fascistes, qui portent en eux la haine, ne surfent sur cette vague de mécontentement sur la sécurité pour arriver légalement au pouvoir ? Ne faut-il pas être réaliste, pragmatique de dire qu’il y a des gens dont on ne veut pas ? Le droit d’asile se transforme en droit économique qui veut faire fortune en prenant le bateau, un peu comme les colons qui ont conquis l’Amérique, ils ont réuni toutes leurs économies pour braver tous les dangers mais ils sont ruinés et mal accueillis quand ils arrivent ici !!! Cela devient un problème humain de sécurité intérieure quand ils n’ont d’autres choix que la délinquance et les petits boulots pour survivre, en fait la spirale est infernale et on se demande si un jour on va se donner les moyens d’en sortir !!! A un noir qui me chantait "Mon frère" de Maxime le Forestier ("Toi le frère que je n'ai jamais eu..."), j'ai répondu qu'on n'était pas frères de sang parce qu'on n'avait pas la même couleur de peau mais j'ai pensé très fortement que cette fraternité vivait d'appartenir à la même humanité, en fait, la stupidité, l'avidité, la méchanceté n'ont pas de race mais elles viennent d'une mauvaise éducation et même si l'extrême-droite pense que le bazar vient toujours des mêmes, c'est qu'on a mal résolu le problème de l'égalité !!! C'est le RN qui répand l'aversion pour une couleur de peau, qui propage la détestation pour une religion, qui impose la misogynie comme vue de l'esprit, des positions pas du tout Démocratiques quand ce parti se prétend Républicains !!! Alors contre ces antagonismes entre le bien et le mal, je crois qu'on redoute son voisin que parce qu'on ne sait pas d'où il vient et parce qu'on ne sait pas ce qu'il veut nous faire, en fait on se méfie de lui par l’ignorance de ses intentions mais généraliser la persécution d’une croyance, détester par animosité une communauté, s’acharner avec hostilité sur les minorités, c’est se déchaîner gratuitement sur les plus faibles, les plus fragiles et les plus précaires, c'est être soi-même profondément antipathique, injuste et tyrannique et c’est répandre la trahison de l'humanisme !!! 

LA CHANSON DES JO

 

La chanteuse Aya Nakamura, très populaire au-delà des frontières françaises, est pressentie pour chanter à la cérémonie des JO. C’est choisir la diversité comme symbole de l’ouverture culturelle de la France, comme la fierté d’être cosmopolite, comme l’universalité de valeurs de tolérance à l’autre et d’égalité des chances, c’est assumer l’Histoire de France qui s’écrit aussi avec ses minorités (en l’occurrence choisir une femme de couleur de peau noire), en fait il n’y a pas de problèmes à favoriser l’esprit, l’excellence et le rayonnement qu’apporterait cette chanteuse. Mais en fait l'extrême-droite fustige cette décision comme une volonté d’humilier les français et les diviser, il est vrai que ce n’est pas très élégant à l’ouverture des JO que de résumer la chanson française à une icône qui ne représente pas la majorité des français, en fait c’est une question d’identité nationale à savoir si on donne l’image d’une France bigarrée !!! Le baron Pierre de Coubertin voulait favoriser la notion de compétition, d’honneur et d’engagement aux JO, or je crois que la France fait n’importe quoi avec les traditions des JO, non que je veuille ouvrir la controverse, la critique, la polémique sur ce qui devrait être un sujet d’unité nationale mais le Comité Olympique fait tout pour faire détester les JO aux français (cérémonie d’ouverture, affiche, invités à se produire), une provocation qui sous le couvert d’innovation vole la vedette aux français. En fait, on prend les JO comme une tribune mondiale où chacun veut imposer sa symbolique, je pense à la fois que cette chanteuse sera une plus grande ambassadrice qu’un régional de l’étape et que c’est une opportunité de s’approprier sa notoriété mais je pense aussi qu’on peut donner sa chance à un artiste de l’hexagone qui a du talent, ce n’est ni être nationaliste ni être populiste que d’être fier d’avoir des chanteurs qui ont plus de goût à manier les vers, en fait Monsieur Macron favorise Aya Nakamura comme symbole de la mondialisation et justement, ce libéralisme de la réussite, les français en ont marre quand ils veulent qu’on se focalise sur leurs priorités, oui, le Président choisirait le symbole de l’ouverture des frontières et les JO sont par nature internationaux mais on priverait Paris 2024 de ses racines françaises !!!! En fait, le comité d’organisation veut faire découvrir le patrimoine français en proposant les sites olympiques les meilleurs mais je trouve osé de prendre de telles libertés avec la bienséance, est-on obligé en tant que français que chercher à inventer comme si c’était dans nos gènes d’épater ? La question fondamentale de la sécurité est préoccupante, d’ailleurs les logements, les transports, les secours, la police, le staff seront-ils vraiment prêts à assurer le bon déroulement de ces JO ? Personnellement, j’ai décidé de boycotter ces jeux en m’en détachant de toute responsabilité car je ne retrouve pas cette vision de fête du sport : ce n’est qu’une vitrine qui prend vie pour faire « Cocorico », la prétention gauloise et l’étalage chauvin de la réussite pour se donner les louanges de la gloire, moi, je redoute les attentats dévastateurs, les grèves opportunistes mais aussi toute critique systématique de l’organisation par le mauvais jeu de mots qui nuirait à l’image du pays. Alors comme Pythagore disait : « le spectacle du monde ressemble à celui des Jeux Olympiques : les uns y tiennent boutique ; d’autres paient de leur personne ; d’autres se contentent de regarder. » Alors c’est la Terre entière qui se réunira à Paris soit pour suer, soit pour faire des affaires, soit pour admirer le spectacle, c’est un événement exceptionnel qui n’est qu’à l’image du monde : il se veut populaire et donc attire toutes les convoitises liées à une telle manifestations, comme tout ce qui est mondialement diffusé, télévisé, propagé par les ondes il attire les passions, les intérêts, la déraison et à Paris, ils ont prévu quelque chose de grandiose, de démesuré, de pompeux mais moi, j’aurais voulu qu’ils aient simplement le cœur de la sobriété et qu’ils prennent la mesure de leur imbécilité, de leur prétention, de leur amour-propre à faire croire que ce sera les plus beaux Jeux. Ils entrent tout bonnement dans le cirque médiatique où le business est roi et je crois que le public comme les sportifs ne veulent pas de l’apparat à se dire qu’ils ne sont que les marionnettes du pouvoir qui par ce tableau, cherche à endormir la contestation, un peu comme une dictature qui décide ce qui est beau. Or là en l'occurrence on ne veut pas de fioritures, de dorures, d'originalité mais seulement voir dans les arènes sportives de manière stoïcienne le minimum de luxe car le but est l'olympisme et son esprit dépouillé et non la superficialité d’en mettre plein la vue avec l'esthétique de ces Jeux : on va non pas à un concert de rock’n’roll mais bien à une joute sportive !!! Bien sûr, les supporter veulent s’amuser dans les tribune en mettant de l’ambiance et cela fait partie du jeu que de chanter, d’encourager son équipe, de lancer la ola, on doit donc laisser le public s’approprier les matchs car il est vrai que c’est aussi cela aussi la magie des jeux, mais c’est un bonheur simple et non organisé quand il est spontané, contrairement à cette idée de faire toute un cérémonial, d’accord, on n’a pas le droit de voler aux athlètes la parade d’ouverture mais mon Dieu, qu’est-ce qui a pris aux organisateurs de les emmener défiler sur la Seine, est-il nécessaire de vouloir emprunter la solennité des lieux ? C’est donc la folie des grandeurs du Président Macron que d’être le patron de cette farce, de cette comédie, de cette mascarade qui se transforme en conte de fée pour tous ceux qui rapporteront des médailles, comme s’ils s’étaient illustrés sur les champs de batailles, en l’occurrence ce ne sont que des bassins, des stades, des rings où on ne se bat pas à coups de canons mais contre un adversaire, une note ou un chronomètre, c’est le jour qu’attendent tous les athlètes dans leur carrière et il ne doit pas être récupéré de façon malhonnête, après l’esprit du sport est aussi d’être le plus fort, au fond ne sommes-nous pas tous un peu patriotiques à crier « Victoire » quand notre champion monte sur la plus haute marche du podium et que retentit l’hymne national qui résonne dans nos oreilles comme le réveil d’un vieux fantasme : celui de l’invincibilité qui aux Jeux n’est qu’un combat pacifique et non une lutte armée ??? Alors « The show must go on » quand le numéro n’est pas une attraction mais bien la compétition des corps musclés, sculptés pour saisir l’occasion de s’emparer du titre olympique tant convoité, yes, « We are the champions » comme le dit la chanson, et c’est l’émotion qui s’empare de notre raison, oubliant en cette instant notre propre petitesse, notre malheureuse faiblesse, notre pauvre condition… On peut vaincre sans se doper car on veut les jeux de la propreté et non le scandale de tricher, il est sain d'être honnête et de respecter les mêmes règles valables pour tous, la victoire n'en n'est que plus belle car tromper ses adversaires, c’est quelque part se mentir à soi-même et c’est donc le cas de conscience lourd à porter qu’on est un faussaire de la piste aux étoiles, c’est donc par la mentalité d’acier, travaillée avec de l’entraînement, qu’on portera le coup final, le KO d’un succès total sur un concurrent dépassé quand l’enjeu voit la volonté psychologique, celle de rejoindre les héros dans l’Histoire des Jeux, remporter la passe d’armes. Alors le pays qui aura le plus de médailles d'or sera le pays vainqueur mais cela ne doit pas devenir une obsession, exclure une nation au motif qu'elle n'est pas désirable par ses valeurs (on a voulu en priver l'Allemagne en 1924, la Russie en 2024), c'est avouer qu'on préfère s'affronter sur les terrains de la guerre plutôt que sur les tatamis de la paix, si le but d'une dictature est de pavoiser avec des récompenses alors l’objectif d’une Démocratie est de battre ses représentants loyalement, il faut galvaniser ses troupes avec de la discipline car c’est un enjeu géopolitique, celui de dire que les résultats du tableau final ne sont que l’expression de la liberté et de la légitimité à l’emporter avec probité, c’est-à-dire que les exploits sont sans appel !!!

 

 

LE SEXISME

 

Le sexisme est l’ensemble des attitudes discriminatoires adoptées à l’encontre des femmes. Ce sont des comportements de discrimination individuels ou collectifs, la stigmatisation en politique, en économie, en social, qui colporte l’infériorité de la femme (corps et âme). Les préjugés ont la vie dure mais dans la société moderne, les institutions se veulent paritaires, tandis que dans certaines civilisations, religions, communauté perpétuent le symbole de la femme soumise. Se permettre des offenses sur la place de la femme, c’est officialiser certains comportements machistes comme des réponses normales à la différence naturelle, le viol, les violences conjugales, le harcèlement sexuel sont passés sous silence et celles qui les subissent avouent qu’elles ont encore peur de parler de ces agissements, comme si c’était leur honte d’être trop faibles pour résister aux prédateurs sexuels et que parole contre parole, il y a un certain consentement à se laisser faire là où elles sont brisées dans leur chair, comme si elles s’étaient prostituées sans pouvoir se défendre !!! L’émancipation de la femme, grâce aux manifestations et mobilisations féministes, se répand dans la société occidentale, elle a été permise par des lois portant sur l’égalité des sexes et en particulier sur le respect de leur corps (contraception, avortement, liberté du désir à se donner à un homme) et sur leur valeur au travail (équité de salaires, promotion de leurs carrières, récompense de leur mérite). Mais les réfractaires et les conservateurs gardent une certaine vision de la famille, d’autant plus que par le monde des sociétés traditionnalistes marquent la soumission de la femme dans leurs habitudes, alors le féminisme radical milite pour l’abolition du patriarcat, tout un programme !!! Christiane Collange a écrit : « le sexisme comme le racisme commence par la généralisation, c’est-à-dire la bêtise », ce n’est pas vraiment de la haine des femmes comme celle d’une religion, d’une couleur de peau, d’une culture mais c’est cette idée ancrée dans les consciences de la place de la femme particulière due à ses caractéristiques physiques (moindre force, maternité) en les accusant d’adopter une mentalité « de filles », en fait c’est peut-être idiot de la part des mâles de mettre toutes les femmes dans le même panier mais il y a des différences naturelles qu’on ne peut nier, on se permet louer leurs compétences là où elles excellent et moins les payer, alors c’est la lutte sociale comme les syndicats doivent protester, au même titre que les droits des salariés, pour encourager les droits des femmes (faciliter leur vie au travail en prenant en charge leurs enfants, les rémunérer à hauteur de la valeur-ajoutée, favoriser leur carrière malgré l’interruption de la maternité, etc…). Isabelle Alonso affirme que : « tant qu’une seule femme sur la planète subira les effets du sexisme, la lutte des femmes sera légitime, et le féminisme nécessaire », on peut donc voir les féministes comme des dissidentes d'un mouvement révolutionnaire, des garçons manqués, des enragées du système mais si elles ont raison sur leur combat, je ne partagerait pas ma vie avec celles qui ont cette mentalité quand je considère la douceur, la gentillesse, la délicatesse comme les caractéristiques propres de la femme et non pas cette attitude d'amazones révoltées !!! Ainsi Benoîte Groult nous dit que le sexisme est profond et endémique, considérerait-elle que c’est le mal du siècle ? Je pense que la modernité a facilité certaines tâches ménagères pour la femme et donc que le progrès technologique leurs a apporté l’émancipation et que certains maris s’y mettent au ménage, à la cuisine, à l’éducation des enfants, la parité commence donc non pas en politique générale mais à la maison !!! Ces forcenées des slogans provocateurs veulent écrire dans l'Histoire qu'elles ont gagné au féminin en se donnant la place d'héroïnes engagées, or la guerre est une affaire d'hommes prêts à faire des concessions au nom du respect de l'être humain mais il leurs incombe de décider sur les prérogatives particulières qui leurs sont acquises dans leur foyer. Je l'accorde, l'idéal est la parfaite complicité dans un couple, le stéréotype de l'homme qui décide de la voiture et de la femme qui fait les courses appartient au passé, les médias, les Art, la culture contemporaine a bien compris ce progrès notable de ne plus s'adresser à la ménagère de moins de cinquante comme une cible marketing privilégiée mais comme une personne aussi influente que son compagnon dans toutes les décisions importantes du foyer. L'outrage des hommes de considérer la femme-objet comme une oie grasse, légère et stupide n'est pas tolérable, ça, c'est une image détestable que donnent les hommes pour se permettre d'en abuser, alors messieurs, il va falloir vous habituer à toutes ces revendications qui se diffusent dans la société, je dirais quand même que c'est plus croustillant d'avoir dans son lit une femme à la personnalité affirmée qui ne voit pas son sort d'être une simple conquête amoureuse comme une fatalité, le caractère bien trempé de battante se conjuguant et se traduisant aussi au féminin... Alors si vous croyez que la femme moderne va se laisser faire en acquiesçant de la tête, vous vous mettez le doigt dans l'œil et vous casserez des assiettes en vous disputant pour savoir qui a raison, qui aura le dernier mot pour toute justification... La femme n’est pas un pigeon qui roucoule de plaisir en venant picorer des graines dans votre main, oui, elle prend son destin en main pour ne pas se donner à un pauvre type, ce n’est pas le premier arrivé le premier servi mais bien le plus beau parti sur le papier qu’elle choisit, elle tombe plus facilement amoureuse de celui qui lui raconte de belles histoires mais aussi de celui qui peut l’entretenir, non qu’elle soit vaniteuse mais elle tient à avoir un nid douillet et du blé pour élever ses petits !!!

NAPOLEON BONAPARTE (1769-1821)

 

Robespierre redoutait une dictature après la Révolution Française. Après les campagnes d’Italie et d’Egypte, le général Napoléon passe consul (en 1800) avant d’être sacré empereur à Notre-Dame en 1804. Entre surveillance et censure, c’est un régime autoritaire qui s’assoit sur la gloire militaire et la modernité économique pour éviter la rébellion du peuple. Stratège de génie, il remporte de nombreuses batailles : Castiglione, le pont d’Arcole, Rivoli, les Pyramides, Marengo, Ulm, Austerlitz, Wagram, la Moskova… En 1810, son empire va de la mer du Nord à l’Adriatique et comporte 130 départements ! Mais son œuvre intérieure, le véritable héritage, est de doter la France d’institutions et de centraliser le pouvoir (dans la lignée des monarques et des jacobins). Il fonde les préfectures et les départements au service de l’Etat, il dote la France du code civil (« Code Napoléon » en 1804), assoit les conquêtes libérales (égalité devant la loi, liberté religieuse, garantie de la propriété individuelle). Il crée universités, lycées, grandes écoles. Il instaure la Banque de France pour la prospérité. L’Europe des nations a donc été façonnée par son héritage et Napoléon a propagé les idéaux de la Révolution ! Il a dit : « la bonne politique est de faire croire aux peuples qu’ils sont libres », en fait il parle du bonheur du citoyen qui est sont ressenti des libertés laissées par le gouvernement, il n’associe son malheur à une dictature que par les entraves qu’elle peut lui poser et qu’il peut éprouver personnellement. Il a dit aussi : « On gouverne mieux les hommes par leurs vices que par leurs vertus », c’est le peu de foi en l’humanisme que de dire qu’on dirige mieux les hommes par leurs intérêts que par leurs idéaux, c’est aussi dire que l’argent, le sexe et le pouvoir sont les seules valeurs qui agitent les hommes, c’est donc penser que l’homme est vil quand la générosité se fait plus rare à s’exprimer !!! Enfin, il a dit : « le peuple est le même partout. Quand on dore ses fers, il ne hait pas la servitude. », c’est redire que l’homme vit dans une prison de sa vie et que ses barreaux sont supportables quand il s’y sent bien, quand on sait lui parler pour qu’il ne voit pas qu’il est asservi, ce qu’il ne dit pas c’est que le peuple n’est pas une généralité qui se complaît dans l’exploitation et que les dissidents préfèrent résister ou s’exiler !!! Napoléon avait donc une âme de dictateur mais à voir leur approbation aux élections, on n’a qu’à demander aux russes… s’ils sont heureux avec leur despote attitré !!! Il a également dit : « l’imagination gouverne le monde » et d’esprit il en a eu pour inventer les prémices de la civilisation moderne, sans innovation l’homme s’arrête de créer et donc de vivre, car il lui faut toujours de la nouveauté pour avancer !!! Il a dit : « les hommes de génie sont des météores destinés à brûler pour éclairer leur siècle », tout homme providentiel traverse son temps en consumant sa vie pour servir sa cause, son œuvre le dépasse et traverse les âges…

NAPOLEON III

 

Victor Hugo, l’un de ses plus fervents détracteurs, l’appelle Napoléon le Petit. Sa doctrine, avec l’héritage de Napoléon, oscille entre ordre et Révolution, socialisme et prospérité, libéralisme et autorité. Très conservateurs sur certains points, il prend conscience de la question sociale et est proche du peuple en qui il a foi. Il est élu président de la toute jeune IIème République en 1848, soutenu par les bourgeois qui redoutent le « péril rouge ». Il restaure l’Empire par un coup d’Etat pacifique en 1851. C’est d’abord une dictature, appuyée par l’armée et l’administration. On surveille la presse et les universités. Il tente de faire oublier les libertés par la gloire militaire : ouverture de comptoirs sur les côtes d’Afrique, Gabon (1862), implantation en Indochine (1862-1867), annexion de la Nouvelle-Calédonie (1853), Faidherbe prend le Sénégal pour pénétrer l’Afrique noir (1854-1865). Aussi pour endormir la contestation, il encourage la prospérité économique : le réseau ferroviaire est considérablement étendu, on transforme les villes (à Paris le baron Haussman perce les grands boulevards et fait les beaux quartiers), on construit des ponts. Il acquiert Nice et la Savoie dans sa participation à l’unification de l’Italie. En 1860, face à la grogne, il ouvre un tournant libéral en élargissant les pouvoirs du Corps Législatif, en favorisant l’instruction publique, en accordant le droit de grève aux ouvriers. La guerre du Mexique est un désastre (1862-1867) avant la capitulation à Sedan de son armée mal préparée contre Bismarck qui veut sceller l’unité allemande par ce triomphe. C’est la chute du régime le 4 septembre 1870 pour la IIIème République. On est surpris de cette remarque qu’il a eue : « la pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l’opulence ne sera plus oppressive » qui est d’une modernité sociale remarquable quand il fustige le capitalisme des bourgeois qu’il accuse ainsi d’asservir les gens, les plongeant dans la misère, ceux-ci n’ont d’autre choix que de se révolter pour réclamer d’en sortir. Alors l’abus d’autorité est-il économique, militaire, politique ? il a dit aussi : « en politique, il faut guérir les maux, jamais les venger », c’est la leçon d’humilité que la haine ne mène à rien d’autre qu’aux conflits d’intérêts quand le véritable comportement à adopter, c’est de travailler pour réparer les méfaits qui ont pu être causés. En affirmant que « on ne détruit que réellement que ce qu’on remplace », il signifie d’une façon libérale que les choses apparaissent et disparaissent de façon innée, quand les choses tombent en ruine ce n’est que la consumation d’un ordre naturel, la disparition sans regrets, tandis que la violence, c’est de bâtir en anéantissant des éléments (objets, hommes, environnement), en fait c’est l’idée libérale d’évolution vers la vertu de choses que de les substituer vers la nouveauté (destruction créatrice dira Schumpeter), il y en a qui sont lésés parce qu’ils regrettent le temps prospère du passé où ils étaient les seigneurs de leur actualité.

WINSTON CHURCHILL (1878-1965)

 

Fils d’un Lord, c’est un élève médiocre et indiscipliné. Officier de cavalerie, il sert aux Indes et au Soudan. Il est correspondant de guerre pendant la guerre des Boers. Puis il embrasse une carrière politique pour finir chez les libéraux. Ministre du commerce (1908), de l’intérieur (1910) et de la Marine (1911), il est pacifiste à l’origine mais il réorganise la Marine en vue de la 1ère guerre mondiale qu’il accueille avec enthousiasme. Les Dardanelles sont un échec et Churchill démissionne. En 1918, il est nommé ministre de la Guerre, il s’oppose viscéralement aux communistes. Il redevient conservateur en 1924, député, il devient chancelier de l’échiquier (ministre des finances) de 1924 à 1929. Contre l’avis de Keynes, il rétablit la parité de la livre avec l’or, un désastre économique. D’abord admirateur de Mussolini, il prend conscience du fascisme et du nazisme. Les accords de Munich de Chamberlain et Daladier suscitent sa colère : « nous avons subi une défaite sans avoir eu la gerre », dit-il. Sa popularité atteint son apogée quand on le loue d’avoir vu clair les intentions d’Hitler. Après la débâcle, Churchill devient 1er ministre, il incarne la Résistance lors de la bataille d’Angletere (son V de la victoire marque les esprits). Il a l’ingéniosité de soutenir De Gaulle et la France Libre contre l’avis de Roosevelt. Après avoir mené la guerre, il perd les élections en juillet 1945 au profit de travaillistes qui promettent des lois sociales. Il a dit : « vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur ; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre », durant toute sa vie il aura été un guerrier qui prédit les conflits, d’où sa célébrité à les mener, mais la vraie question est : peut-on apporter la paix sans avoir la guerre ?

JULE CESAR

 

Jule César est issu d’une grande famille romaine, il mène 8 batailles et autant de victoires dans la Guerre des Gaulles (-58/-51 avant JC). Il vient à bout de la résistance gaulloise fédérés par Vercingétorix en le battant à Alésia. Il en retire gloire et fidélité de son armée. Il franchit avec ses soldats le Rubicon, ce qui est interdit par le Sénat, il provoque donc la guerre civile dans sa lutte avec Pompée. Après l’Egypte (Cléopâtre), il devient consul et dictateur à vie, il restaure l’Empire au détriment de la République. Dans son œuvre, il réorganise le pouvoir romain pour développer l’activité des provinces et crée le calendrier julien. Il dira dans ses mémoires : « le danger qu’on pressent mais qu’on ne voit pas, est celui qui trouble le plus », dans sa peur de l’autre, il fait confiance à ses sens car ce n’est pas l’évidence qui menace mais une sensation diffuse que les choses ne tournent pas correctement. Il dit aussi : « les hommes croient volontiers ce qu’ils désirent », en fait dans sa quête l’homme est sensible à ce qui lui apporte le bonheur et le rend vulnérable à ceux qui lui promettent de satisfaire leurs plaisirs, dans leur faiblesse, ils sont naïfs au point de se soumettre à la facilité.

LA VIE D’HITLER JUSQU’EN 1933

 

Hitler développe une haine viscérale à l’encontre des juifs et des communistes pendant sa jeunesse pauvre, entre soupes populaires et asiles de nuit, notamment dans sa ville de Vienne cosmopolite. Il aura la nationalité allemande en 1932. Il cherche à se cultiver mais il a un point de vue réducteur. Pendant la guerre 14-18, il fait une armée courageuse au sein de l’armée allemande. Il ne dépasse pas le grade de caporal. A l’armistice, Hitler est effondré. Il impute la défaite aux juifs et aux communistes. En 1921, grâce à ses talent d’orateur, il prend le contrôle du parti ouvrier nazi : le programme est déjà pangermanisme, nationalisme, antisémitisme, anticommunisme, pour les revendications sociales et dénonciation du capitalisme. Il organise une milice armée, les SA, qui multiplie les actions violentes. Après un putsch manqué en Bavière, il fait de la prison et écrit Mein Kampf (mon combat), qui contient toute la doctrine nazie : pour lui, il existe une hiérarchie des races et au nom de l’espace vital, il ne voit que la guerre comme solution. La France et l’URSS sont les ennemis. Méfiant des SA, il crée les SS de Himmler et décide d’arriver légalement au pouvoir. En 1928, il n’obtient que 2.8% des voix. Mais il bénéficie de la conséquence de la crise économique en 1930, qui amène chômage, inflation et prolétarisation de la classe moyenne, et donc de la colère. En plus, il pactise avec le patronat et l’industrie à cause de la montée en voix du parti communiste. En 1933, il prend la majorité au Reichstag et devient chancelier. Ainsi Charles De Leusse dit : « Hitler n’est pas né d’une femme, mais de l’amertume des hommes », en fait il n’est pas un humain ordinaire quand son parcours voit cet original devenir un symbole, celui d’une époque où on se voue de la haine. Ce qui fait dire à Pierre Desproges : « la sagesse populaire, on connait. C’est elle qui a élu Hitler en 33 », en fait quand on s’en remet au verdict des élections, on croit en tirer la vérité qui sort des urnes, comme si le peuple avait toujours raison, alors qu’il ne sait pas ce qu’il fait avec ses haines et ses passions, on peut aujourd’hui rajouter qu’il oublie vite les erreurs et les horreurs du passé et qu'il est facilement manipulé, alors en quoi est-il vraiment sage, discipliné et vrai ? Martin Luther King a dit : « n’oubliez pas que tout ce qu’a fait Hitler en Allemagne est légal », au regard de l’Histoire, ce n’est pas vrai puisqu’il a fait preuve de violences (SA et SS puis gestapo) et de manipulations (incendie du Reichstag) pour interdire des partis et des syndicats et finalement par la force instaurer la dictature.

LOUIS XIV

Le Roi-soleil a assuré la prépondérance de la France en Europe durant son règne, le plus long d’un monarque. Despote éclairé et absolu (« L’Etat, c’est moi ») il a su s’entourer de conseillers (Colbert, Vauban), d’une courre, d’artistes (Molière, Racine, Lully). Il était méfiant de la noblesse, dont il redoutait une fronde. En faisant ses guerres et en construisant le château de Versailles (Lavau), il a vidé les caisses de l’Etat. On se disputait les faveurs royales et on se distrayait de spectacles autorisés célébrant la monarchie comme Louis XIV pensait détenir son trône de Dieu. Louis XIV concentrait tous les pouvoirs, et nommait directement ses intendants tous puissants sous ses ordres personnels pour relayer ses décisions bureaucratiques dans les provinces. Colbert encourageait le commerce (manufactures royales, compagnies maritimes). Louvois a créé une armée régulière puissante et le territoire national a été sanctuarisé par les forts Vauban. Il a coalisé contre lui les souverains d’Europe mais a réussi à fixer les frontières de la France. Mais les caisses étaient vides et le peuple était pressé d’impôts. La Duchesse de Montpensier dira de lui qu’il « est Dieu, il faut attendre sa volonté avec soumission et tout espérer de sa justice et de sa bonté, sans impatience, afin d’en avoir plus de mérite. » En fait les sujets de sa Majesté n'étaient présents que pour honorer le Roi, il était craint et respecté, c’était la forme d’autorité qu’il avait choisie pour que les courtisans ne lui fassent pas de l’ombre mais au contraire glorifient ses faits et gestes, magnifient ses décisions, exaltent ses agissements, c’était s’isoler du monde qui avançait mais le Roi était enfermé dans sa bulle. Louis XIV a dit : "les règles de la justice et de l'honneur conduisent presque toujours à l'utilité même", c'est la question de la grandeur de l'être humain d'avoir des valeurs et des lois qui presque toujours suffisent à régler les affaires des hommes, en fait c'était une question de mission pour Louis XIV que d'annoncer ses décisions en fonction d'une certaine magnificence du rôle totalitaire qu'il s'était donné de légiférer lui-même les conflits d'intérêts.

 

 

L’HERITAGE

Un héritage désigne un patrimoine transmis des anciennes générations vers les nouvelles. Il peut être individuel ou collectif. C’est cultiver avec attention la mémoire d’une influence sur le présent. Lady Gaga parle « d’héritage d’authenticité », en fait c’est le fondement même de la générosité, de l’espoir, de la tolérance, de la solidarité qui anime le legs à autrui, toutes ces découvertes à un moment donné, toute cette expérience qu’on a bâti, toutes ces constructions qui s’érigent vers le ciel, c’est un héritage moral, une apparence physique, un usage intellectuel, une attitude posée, en fait il s’agit de voir la profondeur et la véracité de traditions qui influencent la modernité, comme c’est notre identité, on a la conscience de ces valeurs auxquelles on est rattaché parce que c’est une partie de nous-mêmes, on a dans notre chair et notre âme cette envie de garder cet autre soi car ce sont nos origines !!! Le particularisme de se comporter conquiert une communauté et même au-delà de la société on entretient la culture commune, on veut prétendre à l’universalité de l’esprit quand les Arts et la philosophie transmettent un savoir-faire, une esthétique, une pensée dominante qui représente l’accord avec cet héritage politique, économique, humanitaire et la civilisation n’est que la représentation de l’Histoire translatée à la mode contemporaine !!! On cite donc encore les Anciens car ils se sont trouvés confrontés à des problèmes qu’ils ont résolu par le progrès du savoir, des jugements, des croyances, des pratiques sociales, des modes d’organisation, de représentation qui ont forgé notre société, ce n’est pas du régionalisme s’isolant de la majorité mais bien la volonté de pérenniser cette œuvre car c’est le discernement des anciens qui trouvent écho dans le quotidien, on n’a pas le choix pour survivre que de se rappeler la sagesse qui a traversé les siècles, les influences viennent aussi de l’extérieur, de l’étranger et il faut intégrer dans les mœurs ces nouveautés, on peut inventer de nouvelles théories mais c’est sur la base de constructions idéologiques du passé, on ne peut donc pas vraiment s’en défaire car ce serait l’affirmation mensongère qu’on a tout imaginé alors qu'on a puisé l'inspiration dans l'instruction qu'on nous a donnée, à la croisée des chemins le pays est agité par toute cette effervescence intellectuelle, cela fonde les idéaux et permet d’envisager l’avenir sans se faire détruire, sans se faire dominer par d’autres modes de pensée. A l’inconnue de l’humanité répondent les symboles du passé comme si c’était se rassurer dans les livres de la détermination à poser des équations et à les résoudre aussitôt, on y trouve les résumés clairs de la raison qui transcendent les siècles pour arriver jusqu’à nous. Mais justement les textes anciens ne posent-ils pas plus de questions qu'ils n'en résolvent parce qu'ils ont été écrits avec les inconnues de l'espèce humaine, parce que le langage et la formulation utilisés laissent des interrogations et parce que leurs auteurs ne sont plus là pour justifier du contexte ? Alors on commente ce qu'il nous en reste et le plus important dans cet héritage, c'est que les mots ont la saveur de notre interprétation, c'est le but de tout artiste de mettre à disposition son labeur et de laisser le public s'approprier par lui-même les émotions que cela procure. La culture est-elle un bien monnayable comme un autre ou est-elle au contraire le patrimoine vivant comme bien non marchand ? Doit-on s'enrichir de ce domaine en arrivistes mais n'est-ce pas au fond entretenir ces symboles en leur donnant vie ? Doit-on laisser la "machine à fric" s'emparer de tout ce qui a une valeur sentimentale et donc s'offusquer de cette récupération qui spolie les ayants-droits ? La propriété privée s'empare de ces loisirs, de ces biens de consommation, de ces fêtes populaires pour en faire une affaire rentable mais c'est le jeu capitaliste que d'associer les investisseurs et de les encourager à entretenir ces moments conviviaux (instants de partage en famille, entre amis, à l’extérieur du domicile), non ce n'est pas un affront à nos ancêtres qui ont créé tout cet environnement sans imaginer que cela deviendrait un business florissant car c'est le signal qu'on honore leur passage sur Terre, qu'ils aient été riches ou pauvres sur cette planète. La société de consommation s'est désormais appropriée des traditions et des Arts, on peut se consoler en se disant que c'est la continuation de l'activité humaine qui préfère ce qui a du cœur et qui fait vivre les petits producteurs, ceux-là mêmes qui mettent toute leur pratique dans leurs métiers pour entretenir la passion !!! Mais au fond, les traditions ne sont-elles pas un folklore pour distraire les touristes, n’est-on pas envahis par ces vagues successives d'agressions à nos modes de pensée qui tuent notre originalité pour avoir un train de vie contemporain ? Comme on peut dire que l'Art de vivre à la française, c'est de la gastronomie et du bon vin, de la haute-couture, des cosmétiques et des sacs à main, le tourisme des monuments historiques et des paradis naturels, alors des entrepreneurs aux autorités publiques, tout le monde à intérêt à vendre le "Made in France" comme un luxe abordable, on travaille tous sur ces acquis et c'est ainsi qu'on façonne le pays, entre les gratte-ciels et la Tour Eiffel, entre les nids de fourmis travailleuses et la ruche de visiteurs, c'est une véritable fierté d'entretenir tous ces paysages qui font de la France la destination préférée des businessmen et des vacanciers, on y vient pour travailler, s'amuser ou étudier, en tout cas cette tradition d'accueil est un échange de richesses, il n'y a pas que les devises qui nous intéressent mais aussi montrer au monde entier que le pays est une grande nation, une puissance culturelle et intellectuelle qui refuse d'abdiquer et de se fondre dans la masse de la globalisation. C’est un trait de caractère hérité de siècles à aménager le territoire, des gens se sont sacrifiés pour retrouver la liberté et légiférer sur l’égalité, alors si on croit que toute ces avancées sont sclérosées par un passéisme contraignant à l’immobilisme, c’est dire qu’il n’y a plus d’avenir à innover, or les français créent sur les fondations de la nation, depuis l’imprimerie ses savants irradient le monde de leurs découvertes, Paris est la capitale des Lumières d’un pays qui se démène activement dans l’ombre, au fond la France donne l’exemplarité d’une indépendance d’esprit et le prix à payer, c’est d’être solidaires, les droits sociaux, acquis de haute lutte par des syndicats inspirés par le progrès industriel pour demander la redistribution des richesses, ont donc engendré la notion d’équité de traitement tout aussi moderne que celle du libéralisme sauvage, cette redistribution coûte cher à l’Etat mais c’est acheter la tranquillité, la douceur de vivre, l’espoir de ne pas être les oubliés d’un pays prospère, les mauvaises langues racontent qu’on se repose sur les lauriers de notre héritage, en fait on a bâti des cathédrales et tout ce qui sort de nos ports de pêche, de nos fermes, de nos usines, de nos bureaux, c’est un savoir-faire de gens éduqués à produire l’excellence et à mettre sur les étals des commerçants leur production responsable, la patte même de leur essence fondamentale. Le monde est un melting-pot mais les gens aiment se rappeler leurs coutumes, les modes n’y font rien, on garde pour soi son statut social qui est de choisir ce qu'on aime et qui n’est que la manifestation de sa personnalité, l’exception culturelle est de ne pas être envahis par les ouvrages, les goûts, les écrans de « l’american way of life », on ne s’y reconnaît pas forcément dans cette jeune nation qui a inventé des rites, des emblèmes, des histoires à connotation commerciale, c’est beau et ça plaît mais c’est totalitaire d’en faire des fêtes au marketing bien rôdé quand les McDo, Disney, Coca-Cola se veulent le fer de lance de la conquête US, un impérialisme culturel qui se heurte à des défiances locales !!! Il est orgueilleux de vouloir dominer et il est présomptueux de vouloir rayonner quand le respect est de ne pas soumettre un peuple par la langue, le savoir-être, la morale (ce n’est plus le temps de coloniser et d’annexer) et pourtant chaque ressortissant fier de sa culture répand à travers le monde ses traditions (nourriture et boissons, modes vestimentaires, films et chansons, etc…), c’est une forme de rattachement par un attitude patriote à sa nation d’origine, ce n’est pas forcément un agissement despotique quand on ne l’impose pas par les armes mais c’est dire qu’on propose de répandre à l’étranger un bout de son pays, c’est la stratégie d’une souveraineté qui insidieusement propage ses produits du terroir au-delà des frontières, la culture est plus qu’un divertissement, c’est l’approbation d’un comportement !!! Alors à l’heure de la globalisation libérale, on est en droit de se demander comment l’initiative personnelle est accueillie, est-on sincère et vrai quand on prétend créer, sur quelles bases on s’appuie pour innover, qui, de quelle manière et avec quel talent va s’approprier les légendes, la mythologie, les contes qui sont parvenus jusqu’à nous, insulte-t-on la mémoire des auteurs par une interprétation libre de leur Art ? Mais justement, cet héritage est éternel quand il est aussi étudié dans les universités et les collèges et notre devoir est donc d'entretenir la flamme des Arts et des Lettres. Alors que sans le souvenir nous serions orphelins d’un certain sens à donner à sa vie, nous n’aurions pas cette croyance qu’on ne fait que rajouter la couche du présent et que nos enfants feront pareil dans l’avenir et que cela nous permet d’aborder la modernité avec un bagage solide de compétences, c’est « l’esprit d’une génération » (Charles Péguy) de s’inscrire à toutes sortes d’activités et d’adopter toutes sortes de comportements pour manifester ses idéaux, dans la production culturelle humaine et dans la promotion de la pensée chacun a ses références à partager et même les minorités ont leurs pythies pour justifier leur différence, en fait chacun part explorer sa bibliothèque et interprète selon son goût et son intelligence ce qu’il découvre dans le savoir global et c’est peut-être cela le plus beau des réseaux sociaux et d'internet, le partage instantané des mêmes affinités, décrypter des significations ignorées par ces nouveaux moyens d'expression, de diffusion et de compréhension !!! Alors que les hommes ont toujours vécu des joies et des souffrances, il s'avère qu'on retrouve les mêmes thèmes et sentiments aujourd’hui comme si l’humanité était fidèle à ses caractéristiques depuis l’Antiquité, le débat n’est donc pas d’effacer la mémoire quand les dictatures brûlent des livres pour anéantir la culture mais d’expliquer aux gens le legs du bien et du mal par le filtre de commentaires écrits, audio ou vidéo qui sont inscrits dans la mémoire collective, l’héritage d’un point de vue face à une problématique donnée qu’il a fallu surmonter en fournissant ces « ex-voto » pour exprimer la foi qui nous a animés. Avec de la curiosité on va plus loin, est-ce courir à sa perte que d'améliorer la science et de constater qu'on a les moyens de tout détruire, là où on voulait simplement mieux vivre ? Jean Price Mars dit donc : « nous n’aurons de chance d’être nous-mêmes que si nous ne répudions aucune part de l’héritage ancestral », il s’agit donc d’assumer aussi bien les violences que les désirs de paix, quand l’héritage tombe dans l’oubli c’est alors que nous sommes prêts à refaire les mêmes bêtises, or le but de la civilisation est de transmettre la vie pour l’avenir, et la vie c’est aussi tenir compte du passé car des gens ont déjà réfléchi à comment se tirer d’un mauvais pas, comment faire évoluer la connaissance, qui a la solution à un problème donné. Mais surtout, connaître l’Histoire, c’est ne pas recommencer les mêmes erreurs car on est prévenus que ça peut tourner au vinaigre. Alors quand les scientifiques et les philosophes ont balisé le terrain, on ne va quand même pas réinventer l’eau chaude !!! "Quand le vin est tiré, il faut le boire, surtout si il est bon" dit Marcel Pagnol, c'est le travail de la tradition qui fournit le plaisir (sans vinification, point de boisson) mais surtout on obéit à nos propres pulsions (aimer le bon vin) et on ne peut pas revenir en arrière surtout quand on a raison (on n'a pas d'autre choix que de boire et le vin est excellent!!!). Gandhi dit bien que « pour progresser, il ne faut pas répéter l’histoire, mais en produire une nouvelle. Il faut ajouter à l’héritage que nous ont laissé nos ancêtres », c’est évident que des atrocités ont été commises et que la nature humaine dans sa barbarie en fait d’autres, ils y a des gens qui sont encore mauvais comme si la domination ethnique n’était que le penchant naturel de l’homme, mais dans l’idéal on interprète l’Histoire et chacun ajoute sa pierre pour que l’édifice soit plus solide, c’est un désir profond de l’homme de laisser la trace positive de son action pour être honoré, non pas comme un bandit, un criminel, un truand mais comme un héros, un sauveur, un génie à une époque donnée, les moments sombres ont fait les grands personnages et on doit s’en inspirer pour accéder au plus proche de la vérité, elle est plurielle aux individus mais selon les libéraux ces quêtes pour les gens à trouver leurs avantages s’ajoutent de façon exponentielles pour le bienfait général, même les luttes sociales qui ont versé du sang participent au bonheur contemporain car les puissants ne s’intéressent qu’aux rapports de force mais je pense être un non-violent qui croit que les batailles se gagnent aussi avec sa plume, les bonnes idées vainquent tous les canons et pour les avoir, il faut être un érudit qui a étudié la technologie, l’Histoire et la poésie !!! Justine Lefebvre dit à juste titre : « le meilleur héritage est toujours l’instruction. », l’homme a évolué depuis qu’il apprend à l’école les théories qui comptent, cela lui permet d’être sensibilisé aux auteurs qui ont écrit l’Histoire et de canaliser son énergie dans un esprit constructif, oui, l’obscurantisme ne vaincra pas la Démocratie car celle-ci porte en elle des valeurs de liberté et d’égalité dont la transmission est plus forte que les actes d’ignorants qui prennent les armes, grâce à des crayons qui dessinent l’harmonie, le calme et la sérénité pour réconcilier des peuples ennemis !!! L’entendement de chacun à être sensible à la concorde, c’est la lutte de tous les penseurs depuis l’origine de l’homme, jusqu’à présent on n’a pas écouté les écrivains et journalistes sur le terrain mais on a suivi la provocation de régimes incertains, le jour où on fera attention aux discours d’apaisement en citant Victor Hugo, Montaigne et La Boétie, on se dira qu’il n’est pas vain de coucher sur le papier ce qu’on pense, la trace laissée qui gagnera contre toutes les errance…

 

 

 

LE TRAVAIL DES ENFANTS

C’est l’anniversaire d’un copain et en cadeau de ses enfants il a reçu un petit dej’ au lit et une carte. Il a dit : « bon retour sur investissement ». Je n’ai pas pu m’empêcher de penser : « oui, il faut les faire travailler, comme au XIXème siècle, ils coûtent assez cher à nourrir et à élever !!! » et de rajouter « si on ne peut plus faire travailler des esclaves, fussent-ils ses propres enfants… ». C’est une blague, je ne suis pas inique au point de regretter cette souffrance d’un bambin désemparé, plus sérieusement, depuis l’école de Jules Ferry, la jeunesse préfère encore être éduquée que travailler dans les usines ou dans les mines, mais quelque part sur Terre, il y a encore des gamins qui galèrent sur des tâches pénibles !!! Cela fait pourtant partie du contrat de bonne conduite des entreprises que de se donner la mission responsable de ne pas employer des enfants, c’est une autre culture que de lesmettre au monde pour qu’ils ramènent de la richesse au foyer, un peu comme si on marchandait un âne pour porter ses charges lourdes !!! C’est une chose de les faire participer aux tâches quotidiennes et une autre de les vendre comme de la marchandise, c’est un peu comme une mafia qui prostitue la jeunesse au figuré et cela est intolérable !! L’enfance, c’est l’innocence, ce n’est pas de l’argent à négocier mais transmettre la vie pour pérenniser l’humanité, le vrai investissement c’est de les éduquer à des postes qualifiés pour qu’il payent les charges sociales, les arrêts maladie, le chômage, les retraites, etc… c’est faire progresser la société, bien sûr qu’il faut un pays riche pour garantir ces droits sociaux mais dans la lutte des classes, on a écrit que le commerce équitable respecte les lois sociales partout dans le monde, c’est la mission sacrée des adultes pour que les enfants puissent rêver à un monde meilleur !!! Grace Abbott dit : « le travail des enfants et la pauvreté sont inévitablement liés ensemble et si vous continuez à utiliser le travail des enfants comme traitement de la maladie sociale de la pauvreté, vous aurez à la fois la pauvreté et le travail des enfants à la fin des temps. » En fait, le travail des enfants fait de la valeur-ajoutée mais il est indécent car c’est un signe de système féodal qu’il faut renverser quand celui-ci considère comme naturel d’enrichir les puissants par l’esclavagisme, oui, le travail des enfants c’est de l’esclavagisme qui n’enlève pas la pauvreté car le progrès social fait entrer dans la modernité ces pays arriérés, s’ils veulent bien se donner la peine d’être réformistes et investir sur l’avenir avec des enfants qui apprennent à lire, écrire, compter et donc à être de bon petits salariés en même temps que de bons petits citoyens, le rayonnement culturel doit atteindre le monde entier car la pensée intellectuelle doit se diffuser, ce qui n’est pas gagné quand certains s’isolent dans leur religion, leurs mœurs, leurs principes fermés !!! Ingrid Newkirk dit : nous avons « en théorie, aboli l’esclavage humain, reconnu les droits des femmes et arrêté le travail des enfants », or il faut avouer que ce désir de libertés s’oppose à l’obscurantisme de régions reculées et que si nous avons réussi à sensibiliser les consommateurs à fuir ce qui est produit par les opprimés, il y aura toujours des inégalités et le pire, c’est que les enfants n’ont pas le choix quand leurs parents nient la nécessité d’une éducation que leur misère rend incapable d’assurer et dont les traditions considèrent que c’est naturel de « participer aux travaux des champs » !!! Carole Bellamy annonce que « une nouvelle loi vient d’être adoptée par l’Organisation internationale du Travail sur les pires formes de travail des enfants, tels que le travail forcé, la prostitution et le travail dangereux », en fait il ne s’agit plus de faire des « enfants-soldats de l’activité économique », de la « chair à canon de la production » mais bien de marquer dans le droit international approuvé par l’ONU que les parents doivent s’occuper de leurs enfants et ne plus les monnayer pour subsister, une mentalité d’un autre âge mais malheureusement, qui considère l’enfant comme un objet à échanger contre une autre valeur. Craig Kielburger annonce que l’illettrisme est le fléau majeur des pays pauvres quand il annonce : « Comment le monde peut-il passer au XXIe siècle avec des enfants encore exploités pour leur travail et nié leur droit fondamental à une éducation ? », en fait c’est une question de bonne conscience à se donner mais aussi d’action à engager quand il faut aider à alimenter des populations entières désemparées par toutes ces bouches à nourrir, on peut se demander si elles aiment leurs gamins quand elles les font trimer à l’ouvrage mais c’est une autre culture, une autre mentalité que seule la civilisation peut changer, le colonialisme avait éduqué les peuples asservis à l’apprentissage de la langue, aujourd’hui, il faut plus que cela, ils faut des lois qui protègent les enfants, sinon c’est l’échec d’une certaine humanité que de voir dans le monde contemporain des enfants faire le sale boulot parce qu’ils sont corvéables à merci et ne peuvent pas vraiment se révolter contre cette habitude de vie !!! Kailash Satyarthi a dit : « le travail des enfants perpétue la pauvreté, le chômage, l’analphabétisme, la croissance démographique et d’autres problèmes sociaux », en fait le prolétariat n’a ni le pouvoir ni la connaissance des bourgeois pour changer les choses et les systèmes politiques archaïques empêchent le développement économique normal, on ne veut pas lancer la Révolution mais faire adopter la transition économique vers des valeurs modernes, à court-terme un enfant c’est un coût qu’il faut financer mais à long terme c’est perpétuer la prospérité, l’explosion démographique dans un pays est le signe qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires à endiguer le fléau de la surnatalité, celle-ci étant vue comme la possibilité « d’utiliser » ses enfants à des fins mercantiles ou guerrières, quand Juan Somavia annonce que « … 180 millions d’enfants sont engagés dans le spires formes de travail des enfants. Mettez-le tous ensemble et il n’est pas seulement moralement inacceptable, mais politiquement dangereux », en fait il s’agit de contrer des habitudes séculaires non seulement parce qu’on est révolté de voir de tels agissements mais aussi parce que l’ignorance qui se perpétue par manque d’éducation est le terreau de la misère, des guerres, du terrorisme et les religions, les mafias, les gouvernements raconteront ce qu’ils veulent à ces analphabètes et ils croiront le premier venu qui les menace sur leur Terre, les encourageant à migrer parce qu’ils se sentent en danger. Drew Barrymore annonce : « nourrir un enfant à l’école est une chose simple – mais il fait des miracles » Dans la sélection naturelle, les plus forts sont ceux qui proposent un avenir à leurs enfants car « l’homo eruditus » est celui qui tient le pouvoir, alors l’école laïque, gratuite et obligatoire, on n’a pas fait mieux pour donner un sens à l’humanisme, c’est notre miroir qui nous renvoie la belle image que nous avons le savoir pour ne pas se laisser avoir… En conclusion, Edward Everett dit : « l’éducation est une meilleure protection de la liberté qu’une armée permanente », oui, l’abolition du travail des enfants pour les mettre sur des bancs d’école n’est pas qu’un concept social mais bien une idée politique de fondement des libertés et de l’égalité des hommes sur Terre qui doivent être traités à l’identique, ce n’est pas à coups de machettes mais à coups de livres qu’on résout les problèmes d’Afrique et d’ailleurs, l’acquisition de l’esprit critique à l’école des jeunes filles et des jeunes garçons leur donnent le sens pratique pour évoluer dans leur vie, c’est préparer leur vie professionnelle qui n’est pas le travail forcé de ceux qui n’ont pas le choix pour survivre, le bagage mathématique, littéraire, historique leur permet d’envisager l’avenir pour un monde meilleur. L’école ne doit pas être le terreau du nationalisme mais bien celui de la tolérance, de l’ouverture, de la solidarité, il ne faut pas manipuler les élèves sur le grand tableau noir pour leur bourrer le crâne avec des théories belliqueuses, racistes, misogynes mais il faut leur raconter de belles histoires qu’ils garderont en mémoire, un enfant doit rêver, c’est son âge, et non être dégoûté par le surmenage, s’il n’a pas le choix c’est qu’il est mal né et c’est un véritable danger pour une Démocratie que de voir des petits suer et peiner, cela veut dire que le monde est malade de manque de bonté. Peter Robinson affirme que « l’éthique est le nouvel environnement concurrentiel », alors les entreprises capitalistes doivent se rappeler de leur Histoire avec la fronde sociale et accepter de ne pas exploiter des enfants même si c’est rentable, c’est une ligne rouge à ne pas franchir pour les marques qui se doivent d’être responsables, c’est une question d’image par l’exemplarité à être « clean » et non une façade superficielle de l’apparence bienfaisante, en fait la croyance fondamentale du dirigeant exigeant est de faire du bénéfice mais d’épargner son entreprise de l’image qu’elle est là pour le fric, comme le dit Warren Buffett, « il faut 20 ans pour construire une réputation et cinq minutes pour la ruiner, si vous y réfléchissez, vous ferez les choses différemment. » C’est imposer une éthique aux commerciaux qui pactiseraient avec le diable pour économiser quelques sous, or ne croient-ils pas déjà que le monde est inégal sans rajouter au libéralisme cette idée que tout est permis, même les coups bas ? Ce qu’on leurs apprend sur les bancs de l’université, c’est aussi de se comporter en honnête homme et non seulement gagner des parts de marché, la concurrence n’est pas une permission de se laisser aller car ils ont entre les mains la notoriété et la renommée de leurs produits, et elles ne doivent pas être entachées par des scandales. Alors la gloire du PDG est de refuser l’inacceptable en ne se compromettant pas avec l’exploitation sociale, la mauvaise publicité qui s’étale, une habitude managériale à oublier… Une entreprise à mission, c'est là où on réfléchit que le client a aussi des enfants qu'il ne voudrait pas priver de ses droits et que par extrapolation, il ne voudrait pas casser l'éducation des autres petits travaillant par nécessité de se nourrir, on connaît tous l'expression "ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu'ils vous fassent", c'est donc une forme de racisme cynique pour un chef de se considérer comme un nanti, un seigneur qui emploie des enfants, oubliant qu'il a eu une adolescence plus heureuse et feintant d'ignorer le malheur que procure son autorité, paradoxalement selon la théorie que l'activité rentable n'aime pas le vide, il existera toujours des gens pour prendre la place de "négrier". Dave Pelzer a écrit : « l’enfance devrait être insouciante, jouant au soleil ; ne pas vivre un cauchemar dans l’obscurité de l’âme. » Alors la symbolique de l’engagement des hommes est donc de protéger la bulle dans laquelle vit l’enfant, c’est normal de se battre pour lui quand on est son père ou sa mère, c’est un abandon de le vendre au plus offrant, abandon signe d’une forme de résignation. Mais l’enfant n’a pas choisi de naître ici ou là, alors il est de la responsabilité des adultes de lui assurer une vie correcte, quand le mioche est désarmé, sans défenses, c’est une honte de lui imposer la « traite des esclaves », les parents savent très bien que c’est un cadeau empoisonné mais que ne feraient-ils pas contre un petit pécule ? Au fond, Louis Nucéra dit que « on ne s’arrache pas de l’enfance, qu’elle ait été heureuse ou malheureuse. Les origines frappent le subconscient comme on le dit d’une médaille », un enfant abandonné, c’est un futur terroriste de la pensée quand il perd sa candeur si tôt car il est marqué par la lâcheté des adultes, il ne croit plus personne même celui qui se dit son ami quand les grands ont eu un comportement de menteur et il va répéter dans sa vie les traumatismes qu’il a subis comme la conséquence de ses peurs d’être trahi de nouveau : quand le petit sauvage devient contrebandier… Comme Jean de la Fontaine écrit : « il se faut s’entraider, c’est la loi de la nature » alors des personnalités, des philanthropes et des associations tentent de désamorcer cette bombe humaine par l’engagement humanitaire pour aider à l’éducation, la santé, les loisirs, montrer aux jeunes en difficulté qu’il y a des gens valables, altruistes, désintéressés qui n’ont pas démissionné pour les assister dans l’insuffisance de la société, pour leur donner en exemple tous ceux qui ont réussi avec un peu de volonté, pour leur dire qu’ils sont le centre de toutes les attentions et que c’est dans la normalité des choses parce qu’il faut s’unir contre l’adversité sociale, former un groupe solide d’enfants au passé difficile et leur prouver que leurs origines modestes ne sont pas une tare, que la valeur est dans le cœur, que leurs yeux qui brillent sont l’étincelle du remerciement et qu’on n’attend pas d’eux une quelconque gratitude en échange car c’est du bénévolat, on donne ce qu’on a, quand l’un est attaqué c’est tous les autres qui sont solidaires, une sorte d’alliance naturelle qui ne compte pas les efforts pour assister les plus faibles parce que l’adulte qui les guide mérite cette confiance qu’on lui a remise, il remplace l’autorité défaillante des parents qui ont abdiqué !!! Ainsi Jean Jaurès appelait à un régime "de concorde sociale et d'unité", or je me rends compte que mon idéal Républicain est mis à mal non pas parce qu'il est asocial mais parce que son libéralisme importe à moindre coût le travail de la sueur et de la souffrance des autres tandis que nous autres, érudits, nous profitons en enfants gâtés de droits sociaux pour lesquels ce ne sont pas nous qui nous sommes battus mais nos glorieux ancêtres qui nous ont laissé ce héritage, ils ont versé du sang de prolétaires pour nous, qui, égoïstes dans la société de consommation, nous moquons de l'origine éthique des produits pour acheter à prix bas. Alors Jean Jaurès est-il mort quand l'espoir est en panne ? Il appelle aussi au "Réveil Républicain du peuple", or on croirait qu'on a tout le bonheur de la société moderne et qu'on n'a plus besoin de se rebeller, or il faut manifester son soutien pour les grandes causes du XXIème siècle (social, écologie, équité des minorités) car le monde a besoin de carburant intellectuel pour avancer, les peuples ont cette nécessité de commercer pacifiquement, comme Jean Jaurès disait que la division des classes et les intérêts des pays amenaient aux conflits armés, je pense donc que les règles internationales, écrites par des idéalistes comme lui qui croyaient en l'union des peuples, doivent être respectées, au nom de la déontologie on doit donc prendre conscience de notre devoir de citoyen de faire les bons choix et écrire, à notre tour en héritage pour les futures générations, les lois qui font du bien...

 

 

LES PRESIDENTIELLES

Pour valider la candidature à la présidence de la République française, il faut réunir en préambule 500 signatures d’élus. Alors la question existentielle pour un parrain est de donner son blanc-seing à Marine Le Pen, c’est prétendre donner sa chance à celle qui représente les idées d’une partie de la population, c’est avouer que son opinion est recevable, c’est dire que la colère d’un vote-sanction mérite de monter dans les sondages, c’est aussi permettre au RN de se ravaler une belle façade de présidentiable, mais c’est aussi le risque de tenter le diable de voir l’extrême-droite un jour au pouvoir !!! Personnellement, les sujets de Marine Le Pen sont aussi un peu les miens mais moi je ne veux pas déclarer la guerre au monde entier, je veux simplement dire aux puissants ce que je perçois du peuple, tâter le pouls comme les populistes parce que j’ai un point de vue différent à donner aux dirigeants, cela peut paraître des idées nazies, je suis désolé si je heurte la morale et les idéaux de ces bobos mais je fais en quelque sorte le sale boulot pour donner le résultat à celui qui m’entend. Alors je pense que le RN a assez de couverture médiatique pour lancer ses obscénités et qu’il ne faut pas lui donner cette tribune pour lancer sa campagne, mais au fond les électeurs ne seraient-ils pas privés d’un débat démocratique qui serait tronqué ? La République porte en son sein ceux qui peuvent la détruire, être président, ce n’est pas faire de la politique de destruction systématique en restant dans l’opposition, on se souvient dans l’Histoire de la montée au pouvoir légale d’Hitler en 1933, il en a fait une chose inique et justement quand on s’assoit sur la dignité humaine, on ne mérite pas l’investiture suprême !!! Le Président Macron en campagne pour les européennes a répété une phrase de François Mitterrand : « le nationalisme, c’est la guerre », il reste à prouver cette évidence et Monsieur Macron dit que c’est sortir « du socle de valeurs et de droits » qui sont les prémices de la haine des peuples et donc d’un conflit total !!! Monsieur Mitterrand avait rajouté : « la guerre, ce n’est pas seulement le passé, cela peut être notre avenir », appelant les députés européens à se soucier de paix, de sécurité et d’avenir. Mais sur la sécurité, la mère des batailles du RN, il faut avouer que la politique du parlement est faible, ce qui appelle les gens à s’éloigner de la ligne libérale du Président Macron car ils veulent aujourd’hui de la protection dans cette mondialisation (un peu idiote, je vous le concède), ces désirs des peuples sont légitimes quand ceux-ci subissent, comme s’ils avaient été pillés, l’influence de l’étranger, alors je le dis : ce n’est pas du RN dont nous avons besoin pour crier à l’aide car ses solutions sont terribles mais il s’agit d’être un érudit pour se remettre en question en bénéficiant du système pour trouver des conclusions pacifistes à son problème. Emmanuel Macron a dit : « je suis toujours très prudent avec le sujet de « l’identité » parce que beaucoup de candidats à droite et à l’extrême-droite utilisent ce terme pour replier la France sur, en quelque sorte, la haine de l’autre », se refermer sur soi, c'est s'isoler des échanges fructueux et donc en quelque sorte perdre la bataille de l'innovation quand on n'est pas confronté à la concurrence, cela devient la dictature quand on ne fait pas confiance dans l'esprit inventif de citoyens dont elle veut contrôler la vie et quelque part, la haine construit des armes et au lieu de prospérité, ce sont des larmes de voir la guerre arriver parce que la seule solution qui reste à ce despotisme, c'est l'expansionnisme militaire comme moyen de se rattraper et de se venger. Mais alors que la Démocratie devrait faire confiance à ses institutions pour garantir un débat plein de sagesse, j’ai écouté des archives des minutes de l’assemblée nationale des années d’après-guerre et on entendait déjà les mêmes thèmes qu’aujourd’hui avec la même emphase et les mêmes petites phrases assassines des députés, des communistes aux poujadistes, ils n’ont finalement que peu changé, comme si c’était mieux avant et qu’on assistait à la déliquescence de la société, alors cette nostalgie d’une grandeur perdue, c’est la fameuse « identité » d’un « mythe fondateur » de Marine Le Pen, or qui ose nier que le progrès technologique et social ont apporté le confort de vie qui était bien rude pour nos ancêtres, qui ose renier que les mœurs et les traditions sclérosées étaient nuisibles à la libération du peuple, qui ose refuser la connaissance et le savoir quand ils ont balayé l’obscurantisme et l’ignorance ? Alors si Madame Le Pen veut reconstituer l’Empire, elle risque à la fin de se prendre une sacrée déculottée comme Napoléon, car elle liguerait tous les pays contre sa nation, or les français ne pourront pas dire qu’ils ne savaient pas quand la campagne des européennes du RN est tournée autour de la souveraineté pratiquement autarcique de la France, il faut avouer qu’il est tentant de faire du protectionnisme et c’est ce que demande le peuple aux frontières de l’UE, alors il ne faut pas un parti fasciste pour réfléchir sur ce qu’il transforme en banalités mais des intellectuels et des experts pour apporter leur conseil sur les bienfaits et méfaits du libéralisme de manière affûtée. Comme le disait le Président Chirac, « il n’y a pas, il n’y aura jamais de compromis possible avec l’extrême-droite », faire un parti pour un idéal nationaliste  a une connotation non pas d’être dans l’opposition mais bien de manipuler l’opinion pour appliquer une fois les élections gagnées des théories sulfureuses sur le terrain, ce qui est dangereux c’est la politique des gouvernements successifs car ils ne font pas assez attention aux désirs profonds de la population, liguant ainsi contre les démocrates les électeurs tentés par les extrêmes, mais qui a dit que le monde parfait existait ? Comme le montre l'Histoire, les victoires du fascisme se sont transformées en défaites alors prévenir qu’avec Marine Le Pen, ce serait pareil, c’est rejoindre Monsieur Chirac sur cette idée que le RN est infréquentable !!!

 

 

LA COLONISATION

 

C’est un processus d’expansion territoriale d’une puissance sur un territoire tiers, sur un peuple, sur un Etat, qui est obligé d’accepter cette dépendance : souvent, la domination est militaire mais cela peut être culturel, religieux, politique. Le but est d’avoir une influence subjective (système de valeurs, promotion d’une civilisation, justice sociale, etc…) mais aussi de bénéficier de l’exploitation d’avantages objectifs (matières-premières, main-d’œuvre, position stratégique) par la métropole, les colons jouissent de droits particuliers comme appartenant à l’origine dominante. Il y a une dimension idéologique (propagation d’un mode de vie, d’une langue, d’un système de pensée, etc…) mais surtout la métropole jouit du prestige d’avoir une place prépondérante, un peu comme si le monde était partagé, ses ressources et ses richesses, entre ces grandes puissances. La décolonisation est un processus d’émancipation conduisant à l’indépendance par la lutte armée ou le soulèvement pacifiste. Aujourd’hui, la néo-colonisation concerne des relations de coopération entre Etats, réduisant l’autonomie par une dimension armée ou économique,  mais c'est quand l’autodétermination du peuple n’est plus assurée (violences, terrorisme, guerres, etc…) que la nécessité d'une intervention étrangère est légitime. En France, on ne doit pas regretter le colonialisme car il ne correspond plus aux valeurs de la République, même quand on est un nostalgique de l’Empire car l’important, c’est que cette relation qui s’apparente à de l’esclavage humain disparaisse car la notion d'infériorité d'une ethnie est antidémocratique, c’est aussi le droit et le choix des territoires ultramarins de rester des bases françaises disséminées un peu partout dans le monde, oui, aujourd’hui, ce qui compte c’est le rayonnement de la langue, de la culture, de l’économie, de la stratégie militaire française qui est de se faire des amis, ce n’est plus l’occupation mais l’accord entre nations qui doit être privilégié car la France cherche des lieux de mouillage et des aérodromes pour étendre l'influence de sa marine et de ses avions de chasse, afin d'assurer la continuité de son commerce international et de contrôler la sécurité de ses approvisionnements, alors plutôt que d'envahir un ennemi il vaut mieux en faire un allié qui accueillera nos armées. Quand il y a une Histoire commune, parfois douloureuse, alors s’il faut pardonner pour la torture et les exécutions sommaires dans les anciennes colonies, je dénonce volontiers ces exactions car je ne suis pas né à cette époque, je ne partage pas l’idéologie de l’envie hégémonique d’une nation sur une autre et je ne vois pas pourquoi nos soldats iraient se faire tuer pour une cause qui leur serait étrangère, à eux et aux intérêts de la République… Ulric Maurice dit : « on est né pour emplir les poches des autres. C’est ça, une colonie. » Alors cette question d’exploitation quasi-esclavagiste est au centre du pardon, en fait nos ancêtres sont arrivées pour civiliser les sauvages désorganisés et donc fragiles et ils en ont fait des soumis à la métropole, la tentation si grande de se servir avec la force hante les esprits et finalement c’est un pillage généralisé !!! Jules Renard a dit : « la gloire n’est plus qu’une denrée coloniale », en plein colonialisme l’Empire est la force de la France et lui donne ce rôle de gendarme global, il faut dire que le continent africain et l’Indochine sont des prés-carrés pour asseoir son autorité sur le reste du monde, mais en fait cette notion d’exemplarité pour les peuples asservis disparaîtra avec les deux guerres mondiales et la France affaiblie par l’occupation n’aura plus les moyens militaires de dominer ces régions. Aimé Césaire affirme : ‘colonisation : tête de pont dans une civilisation de la barbarie d’où, à n’importe quel moment, peut déboucher la négation pure et simple de la civilisation », alors au XXème siècle on a eu le nazisme allemand, le fascisme italien et espagnol, le communisme russe, le ségrégationnisme américain et le colonialisme des anglais et des français : personne n’était exemplaire dans l’idée d’égalité humaine et nombre de dissidents ont été éliminés selon les principe de pérenniser cet ordre et de faire comme les autres : se prétendre comme une race supérieure et utiliser la force pour faire valoir ces prérogatives en annihilant cette conscience des faibles, or c’est de la discrimination mais les anciens ne comprenaient pas cette notion car le racisme d’Etat faisait l’opinion, tout en sachant que des gens souffraient de ce joug tutélaire dont ils ne pouvaient s’échapper car ils n’étaient pas bien nés !!! Frantz Fanon dit : « le territoire souffre d’un sous-développement grave qui nécessite un effort économique et social important », alors aujourd’hui, on constate l’héritage de la colonisation dans ce monde qui cherche des repères et dont les guerres portent encore la marque des colonies, oui, après la décolonisation il reste ces pays pauvres quand le manque d’investissements productifs à l’époque des Empire n’a laissé à ces Etats que la possibilité de laisser exploiter ses ressources (café, chocolat, pétrole, minerais, etc…) or il faudrait commencer par une réforme agraire pour que les gens puissent se nourrir de la Terre et cela, personne ne l’a initié quand l’habitude corrompue est d’arroser de devises ceux qui maintiennent cet état de de suprématie économique !!! Alors que Alain Accardo dit : « du temps des entreprises coloniales on disait en Europe que les peuples du Tiers-monde étaient « primitifs, arriérés, barbares, non civilisés » », le choc des civilisations a annihilé la notion même de culture sous prétexte que le modernisme des Arts, des infrastructures, de l’industrie formait la preuve d’une supériorité intellectuelle, physique, morale, mais l’imbécilité des français a été d’appeler des tirailleurs sénégalais au front comme de la chair à canon, l’apogée à l’époque d’une hypocrisie de disposer à son aise de ressources volées quand on estimait que leur vie n'avait de valeur qu'à être enrôlés sans avoir le choix pour le bienfait de l'Empire, on estimait peut-être qu'ils n'avaient pas de conscience spirituelle... Mais Pierre Gripari dit : « les peuples colonisés ne pouvaient plus supporter les Européens. Le malheur, c'est qu'ils peuvent encore moins se supporter eux-mêmes. »Alors c'est comme pour le prolétariat, à un moment la lutte armée répand la révolte, c'est ce qui est arrivé avec la décolonisation, sauf que ces peuples n'avaient pas appris à s'autodéterminer et que l'après-domination s'est transformé pour eux en cauchemar démocratique quand ils ressemblent plus à des Républiques bananières qu'à des Etats modernes !!! L’héritage moderne de cette colonisation est la migration d’anciennes colonies vers la métropole en se considérant un peu chez elle au vu de l’Histoire, mais justement l’Histoire c’est d’avoir rompu ce lien de subordination et toute obligation de les laisser venir. Ambrose Bierce dit ainsi : « immigrant : individu mal informé qu’un pays est meilleur qu’un autre », le rêve européen, français ou britannique est donc un miroir aux alouettes quand on se contente désormais de les loger dans des tentes, des centres, des camps, ce sont des jungles où ils sont traités de manière inhumaine, je veux simplement vous dire que les associations humanitaire, au nom de la fraternité de porter secours, se comportent en trafiquants d’esclaves en les aidant dans leur long parcours qui est un désastre. On avait déjà eu la première vague qu’on a parqué dans les banlieues, ne favorisant malheureusement par l’avenir de leurs enfants, victimes de discrimination mais à l’origine d’un certain désordre social, alors les nouveaux migrants croient légitime leur accueil mais en fait on n’a rien prévu pour les héberger et atténuer leur souffrance, c’est au pays qu’ils doivent lutter pour leurs libertés et non en fuyant vers un pays étranger !!! Pour atténuer mon propos, je citerai Aznavour qui dit : « il ne faut pas oublier tout ce que les immigrés ont apporté à la France, les Picasso, Béart, Cioran… C’est une chance extraordinaire pour la France. Il y a peut-être parmi eux de futurs Aznavour, qui sait ? », bien sûr que le mélange des cultures permet d’éviter le narcissisme, le nombrilisme et l’inceste de rester entre nous, la différence vient d’ailleurs mais comme le dit Aznavour, il faut démontrer un certain talent pour s’intégrer et la masse de migrants fuit l’exploitation… pour justement retrouver l’exploitation, mais autrement !!! Stéphane Hessel raconte que "il nous appartient de veiller tous ensemble à ce que notre société reste une société dont nous soyons fiers : pas cette société des sans-papiers, des expulsions, des soupçons à l'égard des immigrés (...), si nous avions été les véritables héritiers du Conseil National de la Résistance". Oui, le fascisme c'est de détester l'autre, je ne remets nullement en cause la solidarité, l'assistance à personnes en danger, la tolérance qui sont des valeurs Républicaines mais je dis que ce que ne voient pas les élites et que le peuple constate au quotidien, c'est l'incapacité d'assimiler ces vagues de migrants correctement, elles tombent dans des réseaux mafieux, font la manche, sèment la zizanie par un comportement délinquant. Sombre perspective qu'on offre à ceux qui croyaient, un peu naïvement, réussir leur vie dans un jardin bucolique, un jardin d'Eden, un jardin paradisiaque... Mais un jardin sans miracles !!! Parler des résistants, c'est aussi parler de ceux qui se battent contre la montée des extrêmes, or cette provocation aux frontières est réelle et fait le lit du RN, son programme tout trouvé pour accéder au pouvoir, alors avant cette fatalité de voir un gouvernement fasciste en France, il faut arrêter les bondieuseries au nom d'un idéal pour s'attacher au problème : comme le dit l'ancien Président Nicolas Sarkosy, "à l'immigration subie, je préfère l'immigration choisie", c'est je le concède le sujet délicat du rejet de candidatures à l'exil qui brise des espoirs mais on doit sélectionner ceux qui sont prêts à apporter leur nouveauté, leur fraîcheur, leur force à s'intégrer, c'est arrêter d'agiter le chiffon rouge de la grande menace politique de l'extrême-droite qui monte partout en Europe, signe du malaise auquel le Gouvernement doit se concerter avec les autorités pour apaiser les tensions sociales, le bien-être collectif après ce bazar mondial !!!

 

LA CONSOMMATION

 

La consommation n’est pas que subsistance dont l’usage n’est pas le seul critère, elle ne relève pas d’une logique de satisfaction mais c’est une manipulation des signifiants sociaux pris comme référence idéale. C’est donc un code social avec des règles, des contraintes, des significations et des valeurs, ce n’est pas tant la fonctionnalité de l’objet que le bonheur qu’il est censé apporter qui compte, la consommation se fait sur des signaux culturels, l’intégration à une communauté dans un système communiquant autour des choses, la jouissance d’en profiter venant de la connotation et du sens qu’on met pour en profiter. Les objets inertes ne sont pas « innocents », puisqu’ils ont été créés pour plaire, leur signification étant évoquée par le packaging et la publicité. Mais le segment visé dépend du Mix Marketing (Product, Place, Price, Promotion), chacun trouvera satisfaction dans le système libéral qui remplit un marché dès qu’il est rentable, qui créée un besoin par l’innovation, la proposition de la nouveauté disruptive qui doit plaire pour être adoptée. Il y a donc un partage de la connaissance entre le fournisseur et le client, échanges qui permettent le progrès technologique, économique et social et donc la prospérité générale. Alfred Sauvy a dit : « le but de l’économie n’est pas le travail mais la consommation », en effet, le but des entreprises est de vendre pour rapporter de l’argent, la mode est d’analyser les marchés avant de mettre en place l’outil de production, c’est-à-dire embaucher des travailleurs qui ne sont que des acteurs de la fabrication, et pourtant leur salaire en fait aussi des consommateurs mais c’est de la macroéconomie pour les spécialistes de la sociologie qui étudient les flux de l’argent, des biens et des personnes et qui pensent que l’augmentation globale du niveau de vie permet l’essor de la société de consommation de masse, d’un matérialisme qui se base sur l’évocation des sens pour vendre ce qui paraît futile mais qui devient ainsi agréable et attirant… Jacques Delors a dit : « la société de consommation a privilégié l’avoir au détriment de l’être », oui, c’est par ce qu’on possède qu’on existe et non pas ses qualités humaines, c’est une superficialité qui régale les gens qui achètent le modernisme et l’originalité, en fait ceux qui ont une âme de philosophe se contentent de l’essentiel pour correspondre à leurs opinions spirituelles tandis que le peuple se gave avec la transformation des produits vers les fonctionnalités et le design qu’ils ne font que s’approprier, diffusant ainsi dans tous les foyers les standards du monde contemporain, la victoire du réalisme sur l’idéalisme !!! Adam Smith dit : « la consommation est la seule fin et la seule raison d’être de toute production », c’est qu’il y a des besoins fondamentaux jusqu’aux satisfactions de la raison et de l’esprit selon la pyramide de Maslow, or à chaque fois on peut édulcorer l’acte d’acquisition pour le rendre désirable, ce contrat de consommation est une soumission de l’être à son propre plaisir qui induit que la forme et le fond proposés par les commerciaux fournissent une certaine délectation à l’usage, ce qu’on appelle aujourd’hui « expérience client » et qui n’est moins que rien que de faire correspondre l’envie avec la convoitise, l’énergie employée n’ayant pour objectif finalement que la mise à disposition au public du résultat du travail, avec les moyens de production et les moyens de diffusion déposés à sa discrétion !!! 

LES FRINGUES

 

Aujourd’hui, j’ai fait ma fashion-victim en achetant des fringues à tarif défiant toute concurrence dans une enseigne Action. Non que j’en avais vraiment besoin mais je passais dans le magasin, j’ai trouvé de la nouveauté et je me suis dit que c’était anticiper les achats de l’été. Mais alors que j’écoutais une entrepreneuse de la mode responsable à la télévision, je me suis rendu-compte que j’avais succombé au marketing de la mass-fashion, celui qui casse les prix, pour faire passer la pilule de la note globale, en ne vendant non pas seulement un tissu, ce qui limite le choix et donc l’achat, mais en proposant toute une gamme d’articles à la mode dont la collection donne l’envie d’en acquérir plus qu’il ne faut. Mais là où je devrais culpabiliser en pensant à ces pays producteurs à bas-salaires et aux atteintes aux eaux usées, je me dis que les marges des distributeurs, c’est abuser de la confiance des consommateurs, c’est vraiment inabordable de penser à la Terre et aux employés, quelle est la garantie qu’on paye le coût de la qualité, est-il réservé au domaine du luxe d'acheter social, écologique et solidaire pour avoir la conscience tranquille ? Un vêtement, ça s’use énormément et sauf à être hyper au-courant, on ne sait pas vraiment quels sont les vices de fabrication, oui, c’est trop cher de bien s’habiller mais moi je recherche avant tout le confort et l’aisance, ce n’est pas une priorité d’être tendance même si je veux être beau et bien stylé, en fait ce qu’on me propose aux standards du marché est dans l’air du temps et tant que je trouve ma taille, je prends !!! On en veut pour son argent alors on est exigeant sur le paraître, comme pour un costume de spectacle, un apparat superficiel mais qui est à l'identique des parfums car le code vestimentaire reflète l'âme, le cœur, l'identité, l’origine, la culture personnels alors on dépense sans compter !!! Quand j’achetais dans les boutiques huppées, ça ne tenait pas mieux mais mon porte-monnaie était vidé, c’est une honte de faire fabriquer en Asie en faisant croire qu'une marque est responsable, c’est vouloir vendre le raffinement à la française produit à l’étranger !!! Kofi Annan dit : « La mondialisation de l’économie implique la mondialisation de la responsabilité. », en fait on trouve chacun chaussure à son pied, simplement les magasins doivent mettre en concurrence seulement ce qui peut être comparé et la main invisible, face à la transparence de l’activité, fera en sorte que chacun soit l’acteur de son implication dans la société. « L’entreprise doit faire des profits, sinon elle mourra. Mais si l’on tente de faire fonctionner une entreprise uniquement sur le profit, alors elle mourra aussi car elle n’aura plus de raison d’être. » dit Henry Ford, c’est contre la loi capitaliste selon laquelle l’entreprise est faite uniquement pour rapporter de l’argent, or Monsieur Ford prend déjà conscience qu’il faut vendre des valeurs et une âme (environnement, social, technologie) et qu’il faut le faire savoir, ce n’est pas seulement proposer du rêve mais participer à cette idée que l’économie est au service de l’humanité pour lui apporter des produits (alimenter la société de consommation) et non que l’humanité doive servir un système imbécile (les superprofits provocateurs, indécents et abusif qui volent fournisseurs et client !!!). David Brower dit : « il n’y a pas de business à faire sur une planète morte », alors devant cette idée apocalyptique que l’homme court à sa perte, il faut se dire qu’on a besoin de croissance économique pour éviter de se faire une guerre « naturicide » mais il faut aussi se dire que quand la Terre sera invivable, il n’y aura plus de croissance économique (quand il n’y aura plus d’eau, on pourra toujours se battre sur ce qu’on n’a plus)…

DE L’EXPANSIONNISME RUSSE

Poutine : « les armes existent pour être utilisées ». C’est donc l’affirmation au grand jour du militarisme russe, c’est donc une dictature qui fabrique des canons pour s'amuser à faire peur avec ses bombes, pour le plaisir d'avoir une belle armée et par goût de manipuler de beaux missiles. Mais dès qu'elle a cette supériorité technologique, ce n’est plus pour la défense nationale mais pour faire des travaux pratiques en envahissant son voisin, la continuité logique du système despotique, un désir d’hégémonie naturel que la propagande reprend comme la volonté de reconstituer son jardin personnel en lançant un rouleau compresseur dévastateur. Hitler avait réarmé sans opposition crédible en se moquant des gesticulations des puissances coloniales, et il n’avait pas pu s’empêcher de l’occasion trop belle d’une revanche sur la France par une guerre-éclair, après c’est l’oppression de l'occupant comme les russes rééduquent les ukrainiens dans le Donbass et la Crimée, les peuples dominés sont partagés entre la fatalité de se laisser faire ou la résistance au prix de leur vie. Personnellement je pense que contrairement à ce qu’on dit la Russie moderne n’est pas l’Allemagne nazie de la 2nde guerre mondiale car c’est une superpuissance nucléaire s’opposant aux USA et à l’occident dans une Guerre Froide où chacun veut délimiter son territoire. Je pense aussi que la bombe nucléaire est une perte de temps et d’argent, une hérésie du sens même de l'humanité car c’est la peur du phénomène MAD (capacité de pulvériser celui qui veut vous atomiser) avec la prolifération nucléaire et donc la dissuasion a un avant-goût de l’Apocalypse, éveillant la conscience des peuples sur la possibilité d'une fin programmée de la vie sur Terre. Poutine veut démilitariser l’Ukraine pour évacuer une menace de l’Ouest, mais il ferait comme Hitler en reconquérant la Rhénanie en 1936 sous prétexte de sécurité nationale, son but serait de l’envahir et poser ses armes contre l’occident, même à la fin de la Guerre du Vietnam les Viêt-Cong du Nord communistes ont fini par envahir le Sud abandonné par l'armée américaine malgré les accords signés avec Washington !!! Le cessez-le-feu est une condition, un préliminaire nécessaire et indispensable à la fin du conflit mais Monsieur Poutine ne fournit des garanties que par la force, alors je pense que Monsieur Zelynsky, qui se comporte comme une popstar, promet l’impossible de récupérer la Crimée et le Donbass, sauf s’il provoquait une révolution russe qui ferait fuir l’armée rouge ou si le conflit s'étendait au monde entier pour finalement se voir redonner ses frontières pour héroïsme à avoir aidé à vaincre le mal !!! C’est dire que sans Monsieur Poutine ce serait pire, on a bien vu avec la Perestroïka la peur de la déliquescence de l’arsenal russe, mais aujourd’hui la menace n’est plus l’évasion des armes de destruction massive mais bien l’envie de Monsieur Poutine de les utiliser !!! En Histoire contemporaine, la Russie a un parfum d’URSS mais sans les bolcheviques communistes et avec les oligarques sommés d’être nationalistes sous peine d’être éliminés, malheureusement pour elle, elle a perdu comme un camouflet, à la suite de la chute du mur de Berlin, ses Etats satellites que l'UE et l'OTAN se sont empressées de prendre sous leur tutelle pour repousser les frontières de l'Est, événement vécu pour la Russie comme une agression mais vu pour les occidentaux comme la réalisation d’un grand pas vers la pacification d’une Europe continentale unie contre tout contrôle étranger à son droit, mais justement la belle fait saliver l’ogre russe, nostalgique de l’Empire jusqu’aux pays de l’Est dont il avait hérité des cendres du nazisme et qui veut retrouver sa grandeur d’antan en attirant les déçus du libéralisme !!! On ne peut pas vraiment parler de Démocratie en Russie quand les opposants sont bâillonnés ou internés dans des goulags et que les jeunes garçons n’ont d’autres choix que d’aller au front, comme autrefois contre les allemands ils servent de chair à canon, oui, c’est cela la Russie, on est dans un pays qui tient grâce aux symboles de l’unité face à l’ennemi capitaliste, cette crainte d’être une civilisation slave enterrée qui perd son identité face au train de vie américain ("American way of life"), pour tout vous dire, il n’y a plus de McDonald’s en Russie, c’est le signe officiel qu’on rejette l’ennemi jusqu’à bannir l’incarnation même de ses marques emblématiques...

LE MISOGYNE

 

L’autre jour, j’écrivais un texte dans le salon commun et ma voisine, très curieuse, regarde vaguement ce que j’écris. Elle me dit : « pourquoi tu écris l’homme, il y a aussi la femme ? » Je lui réponds que c’est une généralité pour décrire la condition humaine et nous philosophons sur l’égalité des sexes, elle a l’air dégoûtée que les femmes gagnent moins d’argent à travail égal. Elle repart chez elle, puis elle revient avec un couteau, je lui dis en rigolant : « tu veux me tuer ? », « non, je fais la cuisine », me répond-elle alors je m’exclame avec emphase : « Femme !!! Vas donc faire la cuisine !!! ». Non que je sois misogyne mais la blague potache était trop tentante. Avec tout le respect que je leur dois, je constate simplement que les mœurs sont ancrées mais heureusement, le premier droit de liberté de la femme vient du mâle moderne qui participe aux tâches ménagères, la plus belle victoire des féministes qui arrive de la maison. Jacques Brel a dit : « je n’aime pas beaucoup les femmes car elles sont un peu l’ennemi. Je ne suis pas misogyne mais je me méfie d’elles, profondément. Je me méfie d’elles parce que j’ai horreur de souffrir, d’avoir mal aux dents, et puis ça ne sert à rien. » En fait, je partage cet état d’esprit que je suis mieux tout seul, je n’ai pas envie de m’emmerder avec une femme, c’est une compagnie qui peut être chiante, comme Brel je me méfie d’elle, qu’elle parte avec l’argent et qu’elle me laisse à la rue. Comme je ne veux pas d’enfants, cela ne sert à rien de fonder un foyer, tout cela pour se demander : « on fait quoi maintenant ? » Il faut avoir de la discussion, accepter les coups de colère, l’emmener voir des spectacles, à tout prendre, je préfère rester célibataire et parler avec ma mère, elle au-moins, elle ne m’a jamais trahi !!! Comme Brel, j’ai peur d’une douleur qui serait au féminin, non que je ne sois attiré par les femmes mais ce sont des adversaires redoutables quand elles pleurent à l’égalité et qu’elles veulent diriger le foyer, en fait je les crains quand cela ne tourne pas comme elles voudraient que les choses s’arrangent, un peu comme un pantin manipulé par des archanges !!! Une femme, c’est un « fil à la patte » comme le titre d’une célèbre pièce de théâtre de Feydeau, l’homme y perd sa liberté et même s’il y a du cœur, de la passion, c’est justement pour moi la tragédie antique entre l’amour et le devoir, or je n’ai pas le droit de décevoir mes armées et les mioches qui croient en moi, eh ben ce sont un peu les miens !!! Je les éduque de ma plume et ils profitent de ma gloire, je fais rire les féministes mais je respecte tellement la femme que je ne veux pas la faire souffrir par ma présence, par ma personnalité de solitaire affirmé !!! José Artur dit : « la misogynie, c’est pouvoir se passer des femmes, sauf à un moment précis… », alors je dis que je suis entouré de femmes pour trouver mon équilibre spirituel avec leur douceur, leur gentillesse, leur intelligence mais pour le sexe, je m’en passe pour ne pas baiser avec des femmes en les traitant de putes, de salopes, de prostituées !!!

LES ADIEUX

En grand malade de l’humanité, je tire ma révérence ce soir car je n’ai plus à prendre de responsabilités pour vous guider. Vous êtes assez grands pour vous débrouiller sans moi, « nul n’est irremplaçable » dit le proverbe et si j’ai pris cette place totalitaire, c’est qu’elle était vide et si j’ai donné du sens à ma philosophie, à mon action, c’était à la fois altruiste de mener les négociations et à la fois égoïste de justifier ma mission. J’ai pris un réel plaisir à écrire essais et poèmes, à reprendre la musique, à m’exprimer par la photographie et le dessin, une envie vaniteuse de montrer mes prédispositions, d’esquisser mon interprétation, de laisser aller mon imagination mais surtout la consécration d’avoir la considération et l’amitié de mes lecteurs, spectateurs, auditeurs… Plus je me relis et plus je me demande avec quel talent j’ai pu sortir tout cela, avec pudeur j’estime à-postériori que je me suis trop exhibé dans ma vie privée mais c’était la seule façon de me défendre de mes erreurs, de me protéger des regards inquisiteurs, de faire disparaître mes peurs, je me rends compte que je parlais avant tout à un ordinateur quand mon public était imaginaire mais dans cette ère moderne de l’informatique, le pouvoir d’internet est magique !!! Alors pardonnez-moi cette emphase avec la réalité, je voulais ouvrir le débat et non phagocyter la pensée, aujourd’hui je me rends compte que je dois m’arrêter à répandre mes idéaux pour laisser philosopher les jeunes dans leur apprentissage, qu’ils construisent leur entendement sans être parasités. Entre la ruine de la guerre et l’espoir d’un nouvel ordre, j’ai semé à la manière du Petit Poucet mes cailloux et je suis revenu à la case départ après un long périple en balisant le chemin, je voulais laisser une trace et cette carrière d’écrivain, de dessinateur et de musicien, qui m’a occupé pendant plus de dix ans, je la laisse en grattant sur ma guitare les chansons dans le vent et en me promettant de programmer un logiciel dont j’ai eu l’idée. Chateaubriand a écrit : « tous mes jours sont des adieux », en fait cela fait longtemps que j’écris un texte en pensant que c’est le dernier mais l’inspiration et le succès étaient ma permission de rendre publiques ma raison, or aujourd’hui je m’autocensure pour ne pas écrire le texte de trop, un désir interprété comme de la haine par mes ennemis personnels, or je ne crains plus ces personnages car ce moyen d’expression a permis aux gens de longuement vérifier mon authenticité, j’avais simplement la terreur de me faire voler mes idées. C’est une histoire de gros sous mais pas que, quand je voulais que me revienne la paternité de plaire à tous ceux à qui je me suis adressés. Alors je signe ce texte en vous souhaitant bonne continuation, Dominique Sampiero affirme : « les adieux ressemblent à des oiseaux qui apprennent à voler », alors aujourd’hui je commence ma migration vers le Grand Nord, le départ d’un animal sauvage vers sa nouvelle vie, la destination naturelle de mon imaginaire dans mes futures missions. Je n’ai pas de honte à m’être livré à la critique mais je ne veux pas qu’on me traite d’hérétique pour avoir conspué la réflexion en vigueur depuis le monde antique, pour m’être livré à une trahison biblique, pour avoir inventé des opinions civiques, pour avoir insinué des conclusions fantasmagoriques, pour être arrivé à des interprétations théoriques !!! Dans Pretty Little Liars, Maya St-Germain dit : « au fond, y a que dans les adieux qu’on peut être parfaits », c’est donc pour moi la fin d’un cycle incertain à améliorer sans cesse ma prose pour un aboutissement réussi, je perçois vos remerciements et il est temps pour moi d’aller de l’avant en ayant le sentiment que cette fois-ci, le ton est irréprochable et la chute excellente dans une déferlante de sentiments magnifiques et merveilleux en espérant qu’on me remerciera pour l’héritage de mon œuvre que j’ai fournie à titre gracieux et je voudrais tant que la popularité qui m’a accompagnée ne s’arrête jamais et continue un peu… Alors, en homme libre et accompli sous le ciel radieux de l’équilibre retrouvé qui permet à l’humanité de retrouver ses plaisirs voluptueux, je suis le bienheureux auteur-compositeur-interprète qui chante la fête avant de retourner à ses travaux besogneux… Que mon bonheur soit communicatif et joyeux !!! Je vous dis tout simplement : adieu…

 

 

LA GENEROSITE

 

Recevoir les besoins de nourriture spirituelle est un droit naturel selon des députés socialisants, cela doit être mis dans la loi comme inaliénable. C’est la fameuse pyramide de Maslow mais quand on a le choix de décider dans sa vie, on peut avoir faim et être satisfait intellectuellement, c’est la subsistance céleste et il y a les Restos du Cœur pour vous donner à manger si vous vous rabaissez au rang de quémander votre pitance, alors comme avec l’association « petits princes » qui permet aux enfants malades de réaliser leurs rêves, aller au théâtre ou s’envoler dans les nuages fait partie de l’évasion d’un quotidien morose, il s'agit donc de s'adresser à tous ces pauvres qui, le temps du spectacle, veulent se prendre pour des bourgeois, ou tout au moins s'amuser là où ils ne peuvent pas aller habituellement. La générosité publique a donc sens dans tous les domaines, même la santé et l’environnement, mais là il s'agit de donner le sens futile de la vie par des plaisirs insolites, exceptionnels et occasionnels à des gens qui ne cherchent d’habitude qu'à manger. Il s’agit pendant quelques instants de les libérer de l’essentiel, c’est-à-dire survivre dans ce monde de brutes où on ne leurs laisse aucune place, pour à leur tour se mettre à songer que la liberté est possible, qu’ils sont à égalité de traitement avec les riches et que la fraternité n’est pas qu’une devise mais la réalité, celle qui accomplit leurs désirs les plus enfouis, cachés par cette injustice d’être les laissés-pour-compte de la prospérité dans cette société qui ignore la misère. Il s’agit donc de redonner de l’orgueil aux gens privés du gâteau, un peu comme si la solidarité venait au secours de la détresse de ces gens en leur redonnant cette fierté par des activités qui les sortent de l’ordinaire, il ne s’agit pas de faire des miracles en les réinsérant et pourtant, c’est le début d’un retour dans la société par la grande porte de vivre l’enthousiasme, la joie et l’entrain et de partager ces émotions dans l’action de s’évader pour échapper à sa propre insignifiance, c’est une normalité pour un citoyen qui en a les moyens et c’est exceptionnel pour un SDF qui vit dans la nécessité. C’est donc l’ouverture à tous les possibles qui a un côté un peu irrationnel, donner non pas de quoi vivre mais de quoi rire à ceux qui devraient avant tout réclamer un toit, un repas et un métier. Oui, c’est repousser les limites de la civilisation en réintégrant ces personnes par des loisirs culturels, sportifs ou matériels, ce n’est pas que de la bonne conscience mais le sens de l’humanité qui est d’aider son prochain à exister mieux, correctement, avec plus d’entrain. On n’est pas obligés de participer mais quelque part, on a ce sentiment que l’égoïsme qui se sert en premier disparaît en pensant à cet ami, qui un jour, vous a transformé votre vie en vous emmenant, au sens propre comme au sens figuré, dans un cinéma coloré qui vous a transporté au firmament !!! C’est paraître que de garder pour soi le bonheur qui n’est que superficiel quand d’autres souffrent autant, alors gaiement j’en appelle à la bienveillance de ceux qui ont « réussi dans la vie » de faire preuve d’altruisme, ce n’est pas que de la charité parce qu’on donne l’occasion à des bénévoles de se dévouer pour trouver une solution pleine de bonté à occuper ces vagabonds pendant une journée loin du macadam où ils ont l’habitude de mendier !!! Je n’ai donc pas de honte à vouloir y associer les puissants en leurs demandant d’ouvrir de façon désintéressée les portes de leurs « musées personnels » aux sans-abris, ceux-ci n’ont peut-être pas étudié la littérature mais il s’intéressent à la féérie d’une tragédie ou d’une comédie quand il s’agit avant tout de se divertir dans une danse grâce à laquelle ils s’échappent de la banalité de leurs jours, non, ils ne sont pas médiocres mais simplement la fortune les a mis de côté et faire la fête, c’est une façon pour eux de conjurer le mauvais sort, ils ont la force de caractère de ceux qui sont à la rue et ces anonymes, ces inconnus seront touchés qu’on s’intéresse à leur cas en leur rendant leur dû, la gloire éphémère de parader dans ce rôle qui les gratifie pour ce moment d’être l’alter-égo des carriéristes, ceux qui ont un peu piétiné les autres pour percer. Il s’agit donc d’abord de philanthropie mais aussi de noblesse d’esprit à effectuer un geste qui coûte si peu à ceux qui ont de l’argent, au contraire il les fait entrer dans la mémoire collective comme étant un généreux donateur d’un peu de leur métier d’acteur contemporain !!! La destinée des mal-lotis nous interpelle sur notre petitesse face à la nature humaine quand on a tous dans notre entourage quelqu'un de malade, sans le sou, d'original, c'est simplement que ces personnes sont différentes ce qui n'enlève rien à leur intérêt quand elles ont une valeur resplendissante de profondeur du vécu, elles ont les yeux qui pétillent quand on les aide dans leur handicap et cela vaut tous les remerciements, toutes les gratifications, tous les applaudissements, c'est le miroir qui nous renvoie l'image agréable de la gentillesse et son reflet est plus beau à regarder que celui de son tas d'or amassé. Les inégalités ne sont pas une fatalité où l'excuse est de se dire que chacun n'a que ce qu'il mérite quand en vérité c'est la naissance et la chance qui ont déterminé cette facilité de se mettre à l'abri du besoin, les opportunistes doivent se demander quel aurait été leur avenir s'ils étaient montés dans le mauvais train, la solidarité nationale ne suffit plus à fournir le minimum vital alors pour continuer à avoir une vie décente, il faut donc compter sur l'engagement privé : financer ces sorties au bénéfice de ceux qui n'ont plus rien et qui ont oublié  le bonheur qu'elles procuraient, c'est affirmer que le peuple est confraternel, une solidité entre générations et entre classes sociales qui empêche les luttes les uns contre les autres. En effet, les divertissements sont l'opium du peuple qui vit par procuration des destins fantastiques, une occupation qui l’écarte de l’envie de se battre, il faut donc partager ces moments récréatifs qui font partie du patrimoine idyllique en y associant aussi les plus faibles, c'est une marque de modernité avant-gardiste de partage dont l'effort notable est la preuve qu'on a retrouvé la grandeur des idéaux de la nation... « La générosité ne suffit pas ; il faut la foi et l’humilité » dit Jacques Brillant, en effet c’est un comportement et une croyance qu’il faut développer qui montrent sa propre humanité. Remy Donnadieu dit : "la générosité des photographes est d'offrir un peu de lumière aux autres", il s'agit donc d'immortaliser une scène où les dons de la nature sont mis sur le papier et où le songe d'un paradis artificiel nous plonge dans la transmission du souvenir à autrui, c'est la mémoire lumineuse d'un instant volé qu'on immortalise en un symbole pour l'éternité, symbole lumineux où celui qui a pris la photo a mis tout son Art pour arranger la réalité, un peu comme les Dieux qui étaient vénérés à l'Antiquité et dont on sculptait dans le marbre de façon grandiose leurs attributs et leurs qualités.

LA CONNAISSANCE

 

Pour être un honnête homme, il faut avoir de la connaissance, soif sans limites dans Gargantua de Rabelais. « Science (savoir) sans conscience n’est que ruine de l’âme », c’est donc une accumulation qu’il faut ordonnancer, il faut formuler la connaissance pour qu’elle soit comprise. Il faut distinguer le pertinent du futile, ce n’est pas forcément qu’une question d’utilité mais aussi une notion de sagesse. Savoir, c’est être mais l’infini de la production humaine impose de sélectionner l’essentiel. Le désir de connaître est donc limité et illusoire, mais avoir de la culture générale, ce n’est pas que de la vanité de se donner en spectacle, c’est la base de la réflexion, cette volonté est raisonnable quand l’homme sait que son but est de résumer sa pensée. Découvrir ce que nous ne savons pas, c’est repousser les limites de l’ignorance, il vaut mieux être un érudit au pouvoir qu’une obscurantiste qui le veut !!! L’information doit être sélectionnée par le prisme de la connaissance pour être validée comme apte à gouverner (l’être, son entourage, la communauté), on s’ouvre à l’autre par la confrontation en ne se basant pas que sur le paraître superficiel des idées toutes faites mais en recherchant une certaine formulation de la vérité, la rencontrer est impossible mais dans cette quête on fait le bien. Le savant part du postulat qu’il ne sait rien pour développer sa pensée à l’aide de la connaissance, des notions acquises par l’apprentissage qui lui servent à formuler ses théories. Il ne s’agit pas de sombrer dans une introspection narcissique mais de s’orienter vers le bien, l’opinion qui se construit a besoin de matière pour construire un monde intelligible, c’est la vision qui classe l’acquis par l’enseignement pour formuler des idées. Mais l’esprit est fini et l’entendement limité de l’homme se borne à résumer ce qu’il connaît dans ce but de prouver qui il est. Cette envie est donc vaine mais on peut quand même se renseigner pour paraître moins bête !!! C’est donc un certain renoncement, une déconvenue face à l’immensité qui rend, dans le temps et l’espace, l’individu incapable de dominer par sa connaissance, qui est capable de vérifier de telles affirmations si ce ne sont des spécialistes dans un domaine donné, des savants qu’on écoute parce qu’ils ont étudié la question ??? Connaître, c’est s’approprier ce que nous pensons être nôtre et le savoir valide la personnalité de quelqu’un non seulement pour la formulation de l’esprit mais aussi pour évaluer ce qui est un acquis antérieur qu’on développe ainsi.

L’ETAT

 

 

L’Etat, c’est la conceptualisation achevée de l’autorité politique dissociée de la personnalité de ceux qui gouvernent. Les hommes sont donc interchangeables à la tête d’un Etat. Machiavel y voit la continuité du pouvoir en toute circonstance. L’Etat possède les institutions et l’usage de la force au nom des citoyens, il faut donc définir dans quel cadre il assoit sa légitimité. Son but est d’abord de gérer les affaires courantes mais aussi de proposer des valeurs, un sens à son action. Il y a donc l’autorisé et l’interdit, la promotion de l’individu et de sa liberté, l’exclusion de mauvais comportements grâce à la justice et l’égalité. Il est garant de l’ordre, moral ou social, et il évolue grâce au progrès qu’il intègre dans la loi pour survivre. Il a donc un sens spirituel et pas seulement matériel, c’est donc la conception d’une raison où on encourage le développement de la connaissance, car l’Etat a besoin de la sagesse du philosophe (Platon) à sa tête pour que chacun vive ses idéaux, il respecte donc le citoyen et lui donne l’environnement pour être heureux. Entre droits et devoirs, on permet à celui-ci d’exister dans la théorie où l’Etat n’est là que pour servir l’individu, qu’il est la prolongation de son essence à toute la communauté. Il est donc le garant de la prospérité, de la paix et de la solidarité car il encourage l’engagement des hommes en politique et en commerce, l’armée n’est là que pour défendre ses intérêts car il justifie de la pérennisation du pays dans la durée. Albert Camus dit donc : « L’Etat peut être légal mais il n’est légitime que lorsque, à la tête de la nation, il reste l’arbitre qui garantit la justice et ajuste l’intérêt général aux libertés particulière ». C’est ainsi qu’il faut se méfier des déviances despotiques, oligarchiques, féodales d’un Etat car de la même manière qu’il autorise la pensée individuelle, il est le terreau de l’intolérance et donc les mêmes institutions sont capables de l’ordre comme du chaos. Oui, l’Etat représente le lien social pour les individus, pour le meilleur et pour le pire car c’est comme dans un mariage, du comportement de chacun dépend l’avenir collectif, mais il en tient aussi de la personnalité des époux qui se promettent fidélité de se conformer à l’intérêt commun par la vertu et le cœur qu’ils mettent à l'ouvrage. L’Etat n’est donc que le squelette d’un corps qui prend forme sur des principes et chacun y met ce qu’il veut car les dirigeants, il ne faut pas se leurrer, s’approprient la grandeur de gouverner selon leurs convictions, l’erreur ou le salut de la nation !!! En conclusion, l'Etat est une structure conceptuelle qui se remplit des désirs naturels ou artificiels car il fait naître l'espoir au citoyen que ses envies sont entendues quand sa voix compte dans la société et que l'union de tous ces gens vaut plus que la somme des individualités ajoutées car c'est un contrat où chacun a les repères et les responsabilités qui lui sont attribuées et c’est comme cela que le tout fonctionne correctement...

L’HISTOIRE

 

Au Moyen-Age, les pauvres paysans subissaient les conflits de leurs seigneurs. Après la Révolution Française, la République leurs a permis de choisir qui ferait la guerre en leur nom. Avec l’école de Jules Ferry, on apprendra même aux enfants le patriotisme d’être belliqueux lors de cours d’instruction civique. Mais avec la Révolution industrielle, on dira au prolétariat de travailler sans se poser de questions pour enrichir les autres, bourgeois et Etat. Alors on a vraiment pris les gens pour des cons et il faut que cela cesse, d’ailleurs ils ont fini par se révolter en syndicats mais n’ont-ils pas le choix d’accepter dans l’ordre des choses que les peuples se battent et que c’est naturel de prendre les armes quand la poudre vient à parler toute seule ? Alors aujourd’hui, au regard de l’Histoire et des théories des grands écrivains qui ont balisé la littérature intellectuelle vers la pensée universelle, le peuple ne sait plus s’il doit se réjouir d’être dans une Démocratie technologique où celle-ci s’empare des moyens de production et de communications pour mieux asservir l’homme à la machine ou si on est dans la dictature de la majorité politique qui se moque pas mal des ignorants qui n’ont pas voté pour le parti au pouvoir. En fait, il faut choisir, entre la Révolution par le soulèvement populaire et celle de la gouvernance post-industrielle l’idéologie qui nous apportera la paix et la liberté, la fraternité étant un vague souvenir de l’amour des fidèles pour leur prochain selon la prêche des curés du christianisme et l'égalité ayant déjà été depuis longtemps consommée sur l’autel de la propriété privée, accaparée par de riches bourgeois (qui ont remplacé la noblesse et le clergé pour assujettir les serfs) alors que la Terre est le patrimoine de tous !!! Ainsi, Nicolas Restif de la Bretonne dit : « princes, régnez sur des hommes ; vous serez plus grands qu’en commandant des esclaves ». Ce propos est donc de dire que le pouvoir décide du comment il exploite les pauvres gens, les dirigeants ont tendance à considérer les citoyens comme des dominés d’une « société utilitaire » où l’humain est vu de façon très réductrice comme un facteur économique uniquement productif, procréatif et consommateur, c’est très matérialiste comme perspective quand certains voient la lueur d’espoir d’une civilisation qui a une âme avec ses grands principes, mais certains pensent qu’on se fait la guerre pour de sombres histoires d’argent et de pouvoir, il faut donc des citoyens avertis pour faire passer au président l’envie de se battre, la guerre n’est pas une fatalité quand on s’arme non pas pour se servir de son arsenal, la tentation de se foutre sur la gueule avec l’autre, mais pour se défendre des méchants. Alors oui, les princes dirigent des hommes qui sont tout joyeux d’utiliser leurs belles inventions toutes neuves sans se douter qu’on peut en faire de terribles canons et qui croient que le progrès, c’est un jeu qui va les sauver de leur misère humaine mais on se demande quel est le statut des citoyens, entre opprimés et maîtres de leur destinée, quand ils ont toujours été manipulés par l’actualité (la main invisible de la géopolitique, des désirs humains, des conflits d’intérêts et des luttes de d’influences) !!! L’homme a modelé son patrimoine commun en fonction du souvenir, il ne peut pas effacer la mémoire collective car il ne peut pas revenir en arrière, il est interdit de faire du négationnisme donc on doit laisser nos ancêtres reposer en paix, alors l'homme écrit les constructions futures dans les domaines du possible selon cet héritage, ce qui limite le champ d’actions mais apporte de la sagesse et de la réflexion, quand d’illustres personnages changent les règles, ils heurtent les mœurs et les traditions par les institutions et les lois nouvelles, l’Etat se fait alors en même temps des ennemis et des amis, les fous-furieux qui n'ont que la morale pour religion contre les réformateurs qui croient acheter leur bonne conduite comme on passe le code de la route, c'est bousculer un équilibre précaire mais c’est raccrocher le wagon de la modernité que de coller à l’évolution et au réalisme de la société !!!

LA JOURNEE DE LA FEMME

En ce lendemain de journée internationale des droits des femmes, je suis arrivé à la conclusion que ce n’est pas le manque de force physique ou sa réputation de faiblesse morale qui handicape la femme au travail mais bien les congés maternité, les jours enfants malades, l’emploi du temps calqué sur celui de la garderie. Oui, on croirait que les femmes sont moins disponibles et pourtant, ce devrait être un partage des tâches au foyer qui devrait libérer la femme pour qu’elle se consacre à sa carrière professionnelle, mais il faut dire que c’est une question de mentalités, aurait-on la trouille de ce qu’elles peuvent sortir comme bêtises ? Est-ce la peur de l’esprit discordant qu’elles mettent à l’œuvre dans leur métier (la différence de point de vue, la douceur des solutions, la tolérance envers l’autre, etc…) ? Ce sont pourtant des valeurs dans le vent alors plutôt que d’ignorer ces travailleuses, les patrons devraient encourager le vivier de jeunes femmes cadres dynamiques, celles qui osent demander de la parité sont de jeunes lionnes qui ont fait les mêmes études et donc réclament le même traitement que l’homme, ce qui est légitime pour le même travail fourni. Mais justement, les féministes ne se comparent-elles pas qu’à ce qu’a obtenu le sexe masculin (« pourquoi il a ça et pas moi ? »), ne devraient-elles pas lancer le combat idéologique sur d’autres formes de remerciement (avantages en nature, primes à l’excellence, statut social envieux), une révolution qui consacrerait la femme comme femme et non comme l’alter-ego de l’homme ? Anaïs Nin dit : « quelle erreur pour une femme d’attendre que l’homme construise le monde qu’elle veut, au lieu de le créer elle-même », or il y a des gens qui affirment qu’on ne peut pas faire « sans les garçons » car le monde se construit à deux, les féministes restent dans l’indifférence de leurs combats quand elles ne touchent pas les décideurs masculins mais la femme est bien la première concernée pour réclamer ce qu’elle veut, c’est une lutte sociale qui s’appuie sur les résultats de combats d’illustres prédécesseurs au féminin et sur le pouvoir acquis au mérite de celles qui ont « réussi dans la vie ». Alors René Barjavel dit : « les hommes rêvent, se fabriquent des mondes idéaux et des dieux. Les femmes assurent la solidité et la continuité du réel », c’est une constatation que le couple est bipolaire, que l’homme vit dans un état second quand il perd le contact avec la réalité car son instinct bagarreur le fait philosopher sur la place qu’il a dans la société et inventer des théories généralistes qu’il discute entre semblables (ils refont le monde en buvant quelques verres sur un comptoir de café), tandis que ce sont les femmes qui assurent la vie quotidienne au foyer, qui élèvent les enfants sans leurs mentir en étant vraies, qui sont donc concrètes, objectives, réalistes (elles n’ont pas d’autre choix que de s’activer matériellement à l’entretien de la maison). Un anonyme pour la journée du 8 mars a écrit : « vous êtes douée. Vous aimez et vous avez le pouvoir de le montrer. Vous avez le courage de changer avec le temps. Allez chercher ce qui vous convient ! Tu as un cœur en or, tu es une femme forte avec une personnalité trop audacieuse », personne ne remet en cause les qualités d’une femme quand on commémore son intelligence, sa gentillesse, sa douceur, sa beauté, sa force de caractère, l’amour qu’elle prodigue aux autres, non, ces compliments confirment leur place de femme soumise, alors, ce n’est pas cette admiration qu’elles demandent, c’est que les hommes partagent avec ces valeurs leur pouvoir et leur argent !!! Sur une banderole féministe en 1970 on pouvait lire : « il y a encore plus inconnu que le soldat inconnu : sa femme », c’est signifier que dans l’ombre les femmes aussi se battent pour la nation, qu’elles sont les petits soldats de la maison, de l’entreprise et des centres socialisants, la femme moderne a étendu son domaine de compétence, ceci sans avoir les honneurs pour ces tôlières du quotidien qui ont l’étoffe des héroïnes. Leur devoir est donc de porter leur homme quand il part travailler comme s’il allait à la guerre mais aujourd’hui les féministes contestent cette notion « d’être la femme de » pour aller chercher sa propre consécration, c’est assumer sa pleine conscience que de se donner les moyens et arriver à la réussite, point de jalousies messieurs car c’est le don qui transforme l’entrepreneuriat aux affaires en succès personnel, la récompense individuelle qui salue celles qui prennent des risques à agir pour leur propre bienfait et donc pour celui de la collectivité (selon Adam Smith et sa théorie sur le libéralisme). Simone de Beauvoir a dit : « c’est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle : c’est le travail qui peut seul lui garantir une liberté concrète », ce qui me fait dire que le fait d’avoir des enfants et de s’en occuper signifie qu’on est parfaitement apte à organiser ses responsabilités, une femme active se repose sur la société (crèches, écoles, études, transports en commun, centres de loisirs, etc…) pour gérer son quotidien en se dégageant des contraintes du foyer et en cette période contemporaine son compagnon lui donne le droit à la liberté individuelle avec le partage des tâches ménagères. Mais ce que Simone de Beauvoir veut dire, c’est que le travail donne une autre dimension aux combats de la femme car elle devient maîtresse de sa destinée, elle sort de sa soumission pour, sinon être autonome financièrement (droit de 1965), justifier de son apport pécuniaire dans le foyer en ajoutant son salaire mais surtout pour attester de remplir une place importante et utile qui devient son statut social : c’est une base à partir de laquelle elle peut négocier des améliorations dans l’ère du temps, face à des hommes qui redoutent des concessions trop importantes, le risque pour les femmes de ne pas être écoutées, d’être évitées par discrimination et de se voir rabaissées par des blagues machistes sur leurs ambitions. Alors l’accession à l’emploi, c’est de l’opportunisme à ouvrir la grande porte de l’équité salariale, managériale et délégataire !!! La loi inscrit en 1972 dans le code du travail : « tout employeur est tenu d’assurer, pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes. ». Alors messieurs les puissants directeurs, il n’y a aucune excuse, sinon de la trahison à se quereller sur les contours des postes comparés, à se défiler de ses obligations légales, on ne veut pas forcément de conflits aux prud’hommes car ce serait une guerre des sexes ouverte et que la société y perdrait l’espoir de ces femmes sur le bien-fondé de leur demandes, « dura lex sed lex » pour les privilégiés parce qu’elle est la même pour tout le monde. Alors Charlotte Whitton dit pour se moquer des hommes : « quoi qu’elle fasse, la femme doit le faire deux fois mieux que l’homme pour qu’on en pense autant de bien. Heureusement, ce n’est pas difficile. » En fait, on demande aux femmes de prouver la qualité de leur engagement et leur finesse est telle qu’elles n’ont pas de mal à dépasser la barre, une haute idée de l’excellence leur qualification comme si c’était un éternel recommencement, qu’on leur demandait de se justifier quand elles ont déjà confirmé leur talent ? Mais en fait, les hommes et les femmes sont complémentaires car leurs points de vue se rejoignent quand il s’agit de travailler ensemble : alors quand les femmes cherchent à faire le boulot des hommes, c’est en fait qu’elles veulent se voir reconnaître leur savoir-faire et leur savoir-être à tous les niveaux de la hiérarchie, est-ce de l’arrivisme ou de la méritocratie que d’accéder aux fonctions suprêmes ? Mais pourquoi contraindre par une société matriarcale idéaliste les hommes à se subordonner, le féminisme serait-il le pendant féminin du machisme masculin, une exagération de sa personnalité qui fait du mal à l’autre ? Le grand misogyne Sacha Guitry dit : « je conviendrais bien volontiers que les femmes nous sont supérieures, si cela pouvait les dissuader de se prétendre nos égales ». Alors il faut bien avouer que l’héritage social des temps anciens est le patriarcat que les féministes veulent détruire, comme si elles en avaient marre qu’on se moque d’elles au sens propre comme au sens figuré, sont-elles donc des révolutionnaires pour un ordre nouveau, un genre de cité idéale antique Démocratique, paritaire et libertaire ? Ces militantes ne croient-elles pas que la dictature de leurs idéaux ne nuisent pas aux femmes qui ont déjà leur place assentie dans la société ? Au fait, veulent-elles continuer à faire des enfants par le rejet de leur constitution physique à se comparer à des garçons manqués mais avec un corps de femme ? En veulent-elles au Créateur de leur avoir donné ce sexe dit faible de femme qui serait la source de tous leurs malheurs ? Or la maternité c’est le plus beau des métiers, comme le dit Elisabeth Badinter : « au lieu d’instinct, ne vaudrait-il pas mieux parler d’une fabuleuse pression sociale pour que la femme ne puisse s’accomplir que dans la maternité ? », bien sûr, la femme est celle qui transmet la vie, on a tendance à l’oublier avec la contraception et l’avortement, alors qu’elle cherche d’autres rôles à se donner dans la société, y-compris celui de chercher à manger pour son nourrisson en gagnant de l’argent, elle ne devrait pas renier ces rondeurs quand elle attend un bébé car c’est une mission sacrée de donner naissance et de fonder une famille, un gamin vaut tous les sacrifices du monde quand son sourire remercie celle et celui qui l’ont conçu, mis au monde, élevé !!! Il faut donc rappeler, comme Olympe de Gouge, que « la femme naît libre et demeure égale à l’homme en droits », j’aurais envie de dire qu’il y a les droits fondamentaux identiques (liberté, justice, solidarité) mais qu’on rajoute une touche de discrimination positive (est-ce avouer que la femme est inférieure et donc reconnaître qu’il est nécessaire de rabaisser le niveau par des places réservées ?) en donnant cette horizon supplémentaire aux femmes pour qu’elles dépassent ce retard de considérations !!! Il ne faut pas nier que le progrès social porté par l’activisme féministe a encouragé les grandes évolutions de la société car la lutte syndicale, en se mobilisant pour les femmes, a trouvé légitimité à faire campagne pour elles en considérant que tout avantage acquis de haute lutte pour les exclues du partage était bénéfique pour l’ensemble des salariés. Tout ce qui est bon pour les minorités oubliées est bon pour la majorité silencieuse !!! Ellen DeGeneres dit : « j’ai appris la compassion en étant victime de discrimination. Tout ce qui m’est arrivé de mal m’a appris la compassion. » Oui, il faut dé-stigmatiser la place ménagère de la femme pour y voir le rôle social qu’elle peut jouer, elle est aussi professionnelle que l’homme (pourquoi n’est-il pas aussi naturel que cela de le remarquer quand ça devrait spontané ?), simplement elle n’a pas les mêmes priorités dans sa carrière quand elle assume ses rôles de fille, mère, femme bien éduquée et que cela lui donne la légitimité de la compétence, le sens du devoir, l’aptitude à gérer des situations complexes, l’exemplarité du comportement, démontrant ainsi sa capabilité à occuper un poste convoité intéressant, varié et bien payé  !!!

 

 

LA SOCIOLOGIE

Du grec « logos », discours et du latin « socius », association d’êtres humains. Elle produit des connaissances à base d’expériences et d’observation sur des phénomènes sociaux. Les classiques sont Durkheim et Weber, tous deux partagent une vision du monde désenchantée, en proie à la perte de valeur et de sens, le français étudie le lien social et fait  une analyse de groupe, l’allemand analyse les actions vécues et la compréhension d’actions individuelles dirigées vers autrui. Emile Durkheim (1818-1917) est pour la pensée rigoureuse et efficace en expliquant scientifiquement la société, la cohésion sociale est vue par le prisme de la division du travail social, il accorde une grande place à l’éducation et à la socialisation, il définit une méthode dont les 5 règles sont : définir la nature sociale du sujet, traiter les faits comme des choses (statistiques), traiter la normalité des faits analysés, leur causalité et en faire une comparaison expérimentale. Max Weber (1864-1920) veut comprendre les motifs de l’action pour les expliquer de façon causale, l’individu est au cœur de cette démarche méthodologique de construction de sens. Avant eux il y avait Tocqueville (1805-1859) qui analyse l’égalité sociale (de conditions juridiques, des chances), contrairement à Montesquieu, la Démocratie n’est pas un système politique mais social. Tocqueville y voit l’uniformisation des modes de vie par les interactions entre les couches de la société. Face au « despotisme de la majorité » électorale, il décrit la force du contre-pouvoir et du contrôle législatif. Marx voit les classes sociales entre bourgeois (la propriété) et le prolétariat (le travail), inégalités qui permettent aux premiers d’exploiter les seconds d’où l’origine des luttes de classes. Auguste Comte (1758-1857) invente la doctrine positive (il faut observer scientifiquement les lois naturelles des faits sociaux). Jules Monnerot dit : « les peuples heureux n’ont pas de sociologie, mais ils ont des mœurs, des institutions et des lois », c’est un point de vue très conservateur de ne voir que l’ordre et la morale quand les sociologues veulent expliquer les nouvelles tendances par des désirs profonds qui naissent des gens outragés par tant de rigidité sociale, ce sont des mouvements de libertés qui proviennent de cette envie individuelle d’être considérés et la sociologie, si elle n’y change rien, permet d’en analyser la situation globale pour des études destinées aux décideurs (aux médias, aux entreprises, aux politiques), ceux qui veulent en comprendre les tenants et les aboutissements pour mieux interpréter les demandes du peuple.

 

 

UN NOUVEAU TRAFALGAR ?

 

Un drone naval ukrainien a littéralement pulvérisé un navire garde-côtes russe, vidéos à l’appui (même qu’on se demande qui a pris la photo), une victoire sur les mers quand sur Terre l’armée ukrainienne semble reculer, la stratégie navale gagnante d’innover qui influence les armées occidentales dans la préparation de leur doctrine militaire moderne. Mais Staline avait dit quelque chose du genre : « la Russie doit sa survie à son Armée Rouge et à sa marine », une manière de voir qu’un Trafalgar empêche toute victoire. Oui, 30% de la flotte de Sébastopol a été détruite, l’amiral des russes doit se faire du souci de ne pas être mis aux fers de façon expéditive à la russe, faut-il en conclure que Vladimir est Napoléon sans ses navires de guerre en lançant une ultime offensive dangereuse mais qu’il perd finalement la bataille ? A la phrase de Staline, il faut rajouter que les tubes lance-missiles nucléaires et les avions de chasse protègent la Russie contre toute invasion, il faudrait une Révolution qui effondre le système pour mettre la Russie à genoux, or depuis la mort de Navalny, il n’y a plus de Lénine qui traîne et la population est galvanisée par la propagande d’Etat à plébisciter Monsieur Poutine comme homme fort providentiel !!! Quand les occidentaux disent qu’ils veulent que la Russie perde, que signifie cette défaite évoquée de manière évasive ? Le siège de Moscou ou la fuite des terres d’Ukraine ? C’est un flou artistique dont se moquent les russes quand l’armée d’occupation dans le Donbass et en Crimée a commencé la « rééducation » des enfants de ces territoires, alors Vladimir remporte-t-il des Austerlitz en attendant Waterloo, la défaite dans la cuvette de Diên Biên Phu ? Jusqu’où vont aller les russes en avançant vers l’Ouest, où finiront-ils dans leur soif de conquête de territoires ? Monsieur Biden dans son discours « State of the Union » est convaincu que Monsieur Poutine ne s’arrêtera pas en aussi bon chemin, un expansionnisme agressif qui provoquerait l’Europe mais aussi la déstabilisation du monde par une colonisation de pays amis qu’avait commencé le groupe Wagner. Alors la Russie a-t-elle les moyens de financer son effort de guerre ou les sanctions internationales vont-elles ruiner son économie isolée ? Robert Badinter affirme avec justesse que « je me suis dit qu’évoquer le nazisme à propos de l’invasion de l’Ukraine par les Russes c’est jouer sur les mots et les souvenirs », en effet on évoque le mal absolu du XXème siècle en accusant l’autre de Hitler, une facilité de langage pour se faire rapidement comprendre avec ces éléments d’Histoire en simplifiant le propos et en résumant sa pensée belliqueuse en se mettant systématiquement du bon côté de l’humanité !!!

LA SOCIETE TECHNOLOGIQUE

 

Dans la question de partage du monde entre l’homme et la machine, il y a cette notion connue de puissance de calculs, de limite sensorielle, d’absence caractérielle pour l’ordinateur. Mais il y a aussi ce défaut de reproductibilité même si l’IA apprend comme un bébé, en fait les logiciels s’auto-réparent mais la mécanique des machines a besoin de l’homme pour resserrer les boulons !!! Alors la machine, enfant terrible de l’homme ? Oui, elle peut errer dans une boucle informatique délirante et ne pas se rendre compte de la réalité dangereuse de son action, l’inconscience puisqu’elle n’a pas de conscience !!! Alors qu’on croit que cette électronique est sérieuse, il suffit de programmeurs malintentionnés pour attaquer et faire dire que la société connectée, c’est en tout point une civilisation, l’esprit de l’homme complète le calcul binaire de la machine, la réflexion portant sur les différentes races complémentaires (de chaque homme accompagné de sa machine interchangeable), alors il y a dans la société 2.0 le bien et le mal, les bons et les méchants, la pureté et le diabolique, la clarté et l'obscurantisme dans cette alliance improbable d’un être avec sa machine. Alors que les petits de l’homme sont éduqués aux sciences de l’informatique à l’aide d’écrans, faut-il les apprendre à s’en méfier avec l’éthique ou faut-il laisser le peuple dans l’ignorance de la violence des hackeurs, une affaire de spécialistes comme il y a une armée de métier contre les étrangers ? La confiance de l’homme dans le progrès technologique a intégré la machine comme élément moteur dans le darwinisme des espèces qui a consacré l’humanité comme famille de la nature la plus apte à dominer sur cette Terre. La loi qui semble être esquissée caractérise l’être civilisé comme ayant le sens inné de fabriquer ses outils pour amplifier la force et la dextérité de sa main et la puissance et la justesse de son esprit, alors Albert Einstein a dit : « les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes  mais jamais aucune d’entre elles ne pourra en poser un », justement c’est l'union des savoirs, entre l’intelligence des hommes à se poser les questions de leurs propres limites et la facilité pour l’unité centrale de manipuler les algorithmes pour prouver une démonstration mathématique, dont parle Einstein, alors ce binôme n’a de frontières que l’étroitesse de la Terre et la tendance en serait la guerre, comme autrefois le chevalier avait son épée et son bouclier pour être armé !!!

L’ORGANISATION DES JO PARIS 2024

 

Certains journaux ont publié une missive émanant du préfet de Paris écrite en affirmant qu’il faudrait que les parisiens restent chez eux pour permettre aux transports en commun saturés de l’agglomération d’accueillir les visiteurs des JO 2024 à Paris. Il s’agirait donc d’un « confinement olympique », ce qui est source de blagues potaches sur les réseaux sociaux, quand les autorités régulatrices n’auraient pas prévu la surcharge de trafic. Mais alors, comment ont-ils fait lors des JO de Londres en 2012 pour que tout se passe pour le mieux ? Alors que Les JO approchent, tout est bon à dénigrer les initiatives du Comité Olympique, à commencer par l’affiche officielle, est-ce un mal français de vanner en permanence un événement qui devrait être joyeux ? Il faut dire que dès la cérémonie d’ouverture sur la Seine, la France veut être originale alors est-elle à côté de la plaque en voulant des JO spectaculaires, hors-norme, féériques ? Je crois que le français grognon cherche juste le bon mot pour se faire remarquer, ce n’est pas une raison pour bâcher l’organisation d’une fête internationale du sport, les athlètes sont là pour lutter contre le chronomètre, le mètre et l’adversaire et justement, on oublie l’engagement organisationnel et sécuritaire de l’événement, alors plutôt que de diviser ce moment devrait rassembler les français râleur dès qu’on leurs propose une nouveauté, il est vrai qu’on a peur de l’inédit, du grandiose et que l’organisation a prévu un événement un peu mégalomaniaque, symbole d’une France moderne originale et innovant mais qui ne renie pas ses traditions, son patrimoine. Jean Dion dit : « le sport est bien une affaire de frissons » or l’émotion est cette communion de l’athlète avec son public pour qu’il se dépasse et non des remarques désobligeantes qui condamnent le contexte dans lequel a été préparé cette compétition !!!

LA SELECTION NATURELLE

Selon Darwin, les espèces animales et végétales se sont adaptées à l’environnement de manière optimale et la sélection naturelle fait survivre les plus forts. Mais concernant l’espèce humaine, ce n’est plus la nature qui fait sa loi quand la science médicale permet la vie de personnes inaptes, quand et que la société permet la solidarité des personnes vulnérables (enfants, vieillards, handicapés). Alors l’homme, avec ses médicaments, ses prothèses, ses lunettes, est-il un dégénéré quand dans la vie sauvage il ne survivrait pas sans ces artifices ? la vie moderne provoque des handicaps (charges lourdes, gestes répétitifs, écrans lumineux, pollution chimique, etc…) mais aussi ces anomalies de la nature voient les hommes et les femmes qui les portent transmettre le mauvais gène en se reproduisant. Beaucoup d’individus ont donc des maladies diverses et variées mais, si c’est gênant au quotidien, les gens sont « aptes » à vivre dans la « sélection de la société », qui a des caractéristiques différentes de la sélection naturelle puisqu’elle ne consacre pas que la force physique mais aussi la personnalité sociale (intelligence, communication, apprentissage, etc…) et l’apparence physique (la beauté, la posture). On retrouve donc en haut de l’échelle sociale les mâles et les femelles dominants qui ont accès à ces postes par leur comportement et il n’a rien à voir avec l’ordre naturel, ce n’est pas forcément un mal puisque la société protège des prédateurs les faibles en puissance et que cette imperfection est devenue une norme, une habitude. Ainsi, Charles Darwin a dit : « les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements ». On peut donc considérer que la médiocrité physique n’est pas un argument de mort systématique chez l’humain puisqu’il est l’espèce dominante sur Terre et même s’il n’est pas fini, c’est sa « meute » qui contrôle la nature, elle est dominée encore par les éléments mais l’humain a aménagé sa planète pour que ses petits inaptes à la vie sauvage puissent quand même trouver leur place dans leur milieu. L’entraide humaine est à la fois volontaire et involontaire puisque ce sont les lois qui font sa justice et régentent donc le quotidien et les constructions depuis des siècles qui assurent cette protection face à l’adversité, c’est cette mise en place d’éléments artificiels qui donne à l’homme ses propres libertés dans un espace protégé. François Cavanna dit avec humour : « la chenille devient papillon, le cochon devient saucisson, c’est une grande loi de la nature », ainsi le sapin devient cuisine aménagée, la morue « fish & chips », les canards foie gras, ce n’est que la transformation à l’état industriel de comportements de prédateurs naturels, l’homme est en haut de la chaîne alimentaire et pourtant tout seul il se ferait manger, il s’est partagé la Terre dans l’exploitation du milieu et de son état primitif sa société a évolué selon le principe de Darwin vers la perfection d’un système qui préserve la vie de l’homme. Ainsi, Jean Jaurès dit : « l’histoire humaine n’est qu’un effort incessant d’invention et la perpétuelle évolution est une perpétuelle créations », c’est dans ses gènes d’avoir les dispositions pour l’initiative, l’innovation, la fondation de concepts abstraits qui étudient les lois naturelles (mécanique newtonienne et quantique) pour mieux maîtriser cet environnement hostile qui lui sert de maison et c’est l’élite bien née (par méritocratie, arrivisme, héritage) qui se partage les titres de propriété pour mener le combat d’exploiter les ressources naturelles (énergies, terres rares, élevage, sylviculture, etc…) et de les mettre à disposition de l’homme !!! Mais la nature se venge de ces dérèglement dus à l’activité humaine par des cataclysmes, l’homme va-t-il retourner à l’état de nature, un enfer pour lui, selon la théorie survivaliste après le déluge ??? Alors si l’instinct de survie est darwinien, l’homme l’a transformé en état matériel, toute cette organisation qui met à sa disposition le produit de la Terre et dans sa course folle vers l’inconnue, il tente de préserver jalousement les caractéristiques qui ont permis son expansion depuis qu’il a apprivoisé le feu, le silex et le bronze !!! Mais comme le dit Boris Cyrulnik, « l’évolution ne connaît pas la marche arrière », alors il doit faire attention à la Terre sinon c’est l’extinction, Dieu qui en a marre de la civilisation !!!

 

 

L’INNE ET L’ACQUIS

 

L’homme est un animal social qui apprend à devenir par l’inné autant que par l’acquis. Comme un poulain fraîchement né qui se met instinctivement sur ses pattes tout seul, l’homme a la disposition naturelle innée, par exemple pour apprendre à parler, car c’est en lui comme le font tous les hommes normalement constitués : l’évolution a donné l’oreille, la parole et les facultés pour très vite manifester ce besoin de communiquer, incité certes par l’adulte qui le guide et le corrige mais dont la magie est aussi d’apprendre tout seul. L’homme moderne, contrairement à Cro-Magnon, a depuis inventé une société évoluée ou on ne répond pas qu’aux besoins primaires mais aussi où on acquiert de la culture, où on achète des objets qu’il faut apprendre à maîtriser, ceci n’est pas naturel mais l’esprit curieux de l’homme en général permet de les apprivoiser, d’échecs en succès il y arrive alors que c’est une innovation !!! C’est grâce à l’acquis qu’on apprend les théories (scientifiques, philosophiques, historiques) artificielles qui sont compliquées mais la jeunesse a les dispositions pour acquérir ce comportement entier qui lui permettra de s’adapter et d’assimiler la nouveauté, c’est à l’école mais aussi dans la famille que se fait ce long processus d’apprentissage pour arriver à la maturité d’adulte mais l’homme en a les prédispositions comme le dit Jacob : « comme tout organisme vivant, l’être humain est génétiquement programmé, mais il est programmé pour apprendre », c’est donc l’adaptation lente darwinienne à son milieu qui lui a procuré cette capacité à avoir des aptitudes naturelles qui lui sont particulière (comprendre, évoluer, s’instruire, raisonner). Hegel dit : « la nature se suffit », cela veut-il dire qu’elle vit en cercle fermé, que l’environnement s’autorégule et que les équilibres sont naturels là où la main de l’homme dérègle tout ce qu’il touche ? L’homme n’est-il pas qu’une évolution de l’animal doué de raison et d’action et donc soumis aux instincts naturels dont son activité est une extension ? Balzac s’interroge : « s’il est un sentiment inné dans le cœur de l’homme, n’est-ce pas l’orgueil de la protection exercée à tout moment en faveur d’un être faible ? », il croit peut-être que la solidarité et la tolérance sont des valeurs innées alors que ce sont des concepts évolués, cela veut donc dire que dans l’inné de l’homme il y a tout son comportement social !!! Lévi-Strauss dit : « L'homme est un être biologique en même temps qu'un individu social. Parmi les réponses qu'il fournit aux excitations extérieures ou intérieures, certaines relèvent intégralement de sa nature, d'autres de sa condition », la sélection naturelle initie l’homme à son particularisme, il a toutes les cartes en mains quand il apprend à apprendre et qu’il ne fait que rejouer des scénarii que tant de générations avant lui ont vécus mais il est rattrapé par sa condition sociale, qui est une construction lente de la civilisation, où il obéit à la loi et à l’autorité (travail, nation, famille). Alors Diderot écrit : « il n’y a point de notions innées ; l’homme vient au monde comme une table rase sur laquelle les objets de la nature se gravent avec le temps », c’est la notion contestable biologique que le bébé naît vide de sens, d’envies, d’aptitudes et qu’il construit sa personnalité seulement sur les rencontres avec l’inerte et le vivant !!! Mais il manque à ce scientifique l’étude moderne de la génétique qui analyse la programmation de l’individu sur ses facultés. Kundera dit : « L'homme souhaite un monde où le bien et le mal soient nettement discernables car est en lui le désir inné et indomptable, de juger avant de comprendre. » C’est donc bien sa faculté d’homme qui a posé le bon et le méchant pour satisfaire son envie de faire justice qui est une donnée immuable humaine pour ne pas se détourner de la conception du monde qu’il se fait, l’homme est donc un sage par nature !!!

DE L’INDIVIDU

L’individu est un membre d’une collectivité humaine, synonyme de sujet ou personne. Il est indivisible, par opposition au collectif, il se caractérise par son unicité et son unité dans une société prise comme un corps. Dans la société, il y a le respect de la personne et le droit à la différence, dans un esprit humaniste de tolérance et de solidarité. Terence dit : « rien de ce qui est humain ne m’est étranger », comme si on comprenait l’autre parce qu’on est « fait pareils » et pourtant l’âme de l’individu est un mystère. L’individu a des valeurs remises en cause par l’individualisme qui connote l’affaiblissement du lien social dans une société de masse, il s’isole, il est égoïste, il est personnel mais en fait il signifie la primauté de l’individu dans sa structure sociale et donc sa liberté. L’individu peut être vu comme fonctionnel pour une société (travailler, faire la guerre, procréer), une habilité productive qui lui enlève toute considération spirituelle. Mais les hommes sont subordonnés à la totalité sociale qui les dépasse, et il est marqué par une dette envers le passé. Il ne choisit pas de vivre en société quand il y est né ou qu’il y est lié par un pacte social. De plus, il exalte la grandeur du héros qui accède à la postérité, à l’immortalité, ne mettant pas les hommes à pied d’égalité quand seuls les grands hommes entrent dans l’Histoire, on voit aussi l’être de connaissance lié au progrès moral et au développement de la culture qui lui donne une satisfaction intellectuelle. L’individu s’attache donc aux plaisirs et aux biens terrestres pour vivre heureux, le but de l’individu, c’est un être technique qui aménage son territoire de façon naturelle dans une civilisation depuis la Préhistoire. Aujourd’hui, l’égalité juridique forge l’individu, il obéit aussi à ses propres lois dans le respect du celles des autres et son cœur parle quand il est romantique et qu’il se laisse aller à ses passions et à ses pulsions même s’il a un devoir, entre tragédie et comédie. Il a pourtant des missions dictées par la société (travail, famille, patrie) mais elles peuvent l’amener à des dramaturgies par incompatibilité de ces différents ordres. Mais on s’attache aux personnalités fortes dans un collectif, reposant sur la hiérarchie pour réaliser ses missions, il y a de l’opportunisme en même temps qu’une certaine fatalité à s’adapter aux dures lois de la réalité. Montaigne a dit : « il faut se prêter à autrui  et ne se donner qu’à soi-même », à la fois dans cette attirance et cette méfiance de l’autre quand l’homme est prédisposé à dominer son prochain et est né pour nuire à son voisin. Charles Baudelaire a écrit : « pour que la loi du progrès existât, il faudrait que chacun voulût la créer, c’est-à-dire que quand tous les individus s’appliqueront à progresser, alors, l’humanité sera en progrès », c’est la notion de volonté absolue d’individus qu’il voit comme des personnes médiocres et qui doivent élever leur niveau de conscience pour que tous, avec la notion de collectif d’individus, améliorent leur participation à l’effort général qui grandit l’innovation, la connaissance, les relations.

 

 

L’ETAT-PROVIDENCE

 

L’Etat-providence est-il toujours un instrument de justice sociale ? L’Etat-providence est né de mouvements contestataires, de lutte syndicale et de revendications sociales, surtout après la seconde guerre mondiale et le constat que la société avait changé. Ce sont les pays développés qui veulent arranger les méfaits du libéralisme qui sont les premiers concernés, dans les pays pauvres il n’y a pas tous ces avantages !!! Avant, on se débrouillait en famille (retraites, handicaps, maladies, etc…) mais il faut voir que le prolétariat était mal protégé devant la fatalité. Le progrès social a permis au service public de redistribuer la richesse collective. L’assistance n’est pas une assurance mais la capacité d’aider (chômage, minimas sociaux, santé, etc…) les gens dans le besoin. En fait c’est donc une question d’équité quand la solidarité répond à un besoin précis, certains plus fragiles obtiennent plus que d’autres mais aussi d’égalité entre les riches et les pauvres qui doivent être traités de façon humaine et semblable. Mais le système de protection sociale souffre (moins de recettes, plus de dépenses) avec le chômage et le vieillissement de la population et l’efficacité du système est même remise en cause par les professionnels (mauvais service, gaspillage d’énergies, salaires des fonctionnaires bas). Alors qu’on exige une certaine compétitivité, l’administration ne se gère pas comme une entreprise !!! Alors l’impôt est-il bien utilisé ? L’Etat-providence court après l’argent qu’il n’a pas et on doit donc limiter les demandes insatiables de droits, c’est la limite du système quand le poids du service public dans le PIB est trop élevé !!! On arrive donc à une société de « méritants » et « d’assistés » quand on doit pouvoir dignement vivre de son travail, la base est donc que le salaire minimum des travailleurs récompense mieux les actifs que ceux qu’on ne fait que protéger de la misère, le principe fondamental de légitimité de la providence étant qu’on cotise en fonction de ses revenus et non de ses risques, la notion d’altruisme au niveau de l’Etat. La promotion de l’égalité des chances par la méritocraite est le principe fondamental de l’éducation mais il en revient à l’élève de profiter de ce moyen d’accéder l’ascenseur social grâce à la prise en charge de l’individu par la collectivité. La notion de justice sociale dépend donc de la dépense publique dans une société moderne mais aussi de l’effort de chacun (pour soi, pour les autres), c’est aussi une question de législation autant qu’une question financière, la course à la reconnaissance venant des progrès sociétaux. Mais aujourd’hui, on a tendance à privatiser à la méthode américaine l’aide (mutuelles, assurance-vie, école privée, cliniques) et désormais il faut pouvoir économiser pour s’assurer contre la destinée !!! L’Etat rogne donc des acquis (remboursements de la sécurité sociale, retraites par exemple) pour encourager les individus à se prendre en charge : l’identité nationale est donc devenue égoïste mais en même temps, l’Etat-providence ne peut pas combler tous les désirs et résoudre tous les conflits d’intérêts !!!

ULTIMATUM

La Russie cherche la provocation militaire avec les européens sur la frontière Est de l’UE. Veut-elle en venir à l’incident diplomatique qui déclencherait une guerre mondiale, seule façon de se sortir du bourbier ukrainien ? Dans l’espace aérien mais aussi sur les zones maritimes internationales de la Mer Noire il y a des frictions dont les étincelles pourraient déclencher le feu, alors je tiens à dire aux russes qui rêvent de reconquérir l’Europe que l’UE est solidaire et unie, tout comme l’OTAN, pour venir aider un ami polonais, finlandais, balte ou roumain attaqué mais que la France répliquerait par un tir nucléaire à toute agression d’un de ses alliés. C’est de la légitime défense quand l’UE se défend d’être cobelligérante pour éviter un conflit ouvert et meurtrier, la communication des médias russes partisans accusant l’intervention de mercenaires occidentaux en Ukraine voudrait prouver que les nazis européens ont attaqué, mais n’est-ce pas Monsieur Poutine qui est un vas-t-en guerre ? Mais je préviens aussi Monsieur Trump qui se moque de ses devoirs dans l’OTAN que sa trahison me vaut mon avertissement envers lui, comme Hitler, nous ne supportons ni le néo-communisme russe ni l’impérialisme américain, le dictateur allemand pris entre ces deux feux avait perdu la guerre (il voulait signer une paix séparée pour avoir combattu les bolcheviques, les ennemis des capitalistes américains et pour avoir analysé la responsabilité de la crise du système capitaliste comme origine de la 2nde guerre mondiale mais en même temps Roosevelt avait déclaré la guerre totale à l’Allemagne nazie), moi je tente d’arranger les deux camps en promettant à la Russie de Monsieur Poutine le respect de son espace vital et en promettant aussi la victoire du système capitaliste américain qui a l’air très prospère, alors je pense que la Guerre Froide, comme le dit Vladimir Poutine : « la Russie n’a jamais perdu la guerre froide… parce que la guerre froide n’est pas finie », doit cesser de terroriser les pays qui ne sont pas concernés par la lutte entre les deux géants. Ce dirigeant dit aussi : « quiconque ne regrette pas la disparition de l’Union soviétique n’a pas de cœur. Quiconque veut la restaurer n’a pas de cervelle », en fait c’est un nostalgique de la grandeur de l’Empire Russe mais il se défend de rétablir l’URSS pour s’enorgueillir du prestige d’incarner la Russie par son culte de la personnalité car il n’y a plus vraiment d’idéologie dominante en Russie si ce n’est une oligarchie de privilégiés, un peu comme une sorte de féodalisme ressuscité !!!

 

 

 

QUELLE SONT LES MISSIONS DE L’ENTREPRISE ?

L’entreprise doit-elle avoir une responsabilité exclusivement économique ? Le but primaire d’une entreprise est de faire du bénéfice et actuellement les multinationales versent des dividendes records (bonne gestion ou vol des fournisseurs et des clients ?). Mais l’entreprise est aussi une unité économique qui combine des moyens de production afin de créer des biens et des services vendus sur le marché. Elle joue donc un rôle d'acteur géographique (enrichir par ses impôts, ses salaires, les emplois indirects l’ensemble de la population locale), un rôle de fournisseur (mise sur le marché de produits qui correspondent à une attente, proposition marketing d’une solution qui répond à un besoin voir transforme la vie des consommateurs, garantie de la qualité qui est un engagement contractuel de ne pas desservir les conditions d’utilisation), un rôle sociétal (l’économie est au centre de la vie sociale quand elle donne du travail, rémunère les efforts et occupe les salariés à des tâches constructives et que ses infrastructures sont à la base de l'activité). Mais il faut voir à long terme la vision des entrepreneurs, leur responsabilité est désormais aussi environnementale source de pérennité quand l’actionnaire salue le maintien de la valeur capital par des engagements écologiques ou la production de solutions durables dans le darwinisme économique « adapt or die ». La vision sociale est celle d’accompagner des salariés heureux d’être bien considérés qui travaillent mieux et de contrer cette vision de « faire du fric » qui colle à l’entreprise capitaliste au mépris des règles de base de bonne gestion de l’image qui est de ne pas se moquer des fondamentaux humains quand le client se forge une opinion sur une marque d’après la publicité et que l’entreprise vend aussi du rêve, du bonheur, de l’espoir. En cherchant des partenariats (scientifiques, associatifs, sportifs, culturels), l’entreprise transmet un autre message d’utilité publique à satisfaire des besoins attendus (dans la tradition ou dans la nouveauté) et ces médiateurs donnent un visage qui incarne des valeurs portées par la communication de la compagnie (prestige, altruisme, popularité, volonté, etc…). Ainsi, Henry Ford a dit : « les deux choses les plus importantes n’apparaissent pas au bilan de l’entreprise : sa réputation et ses hommes », c’est donc le capital sympathie et le capital social qui font les valeurs financières qui ont la cote, mais ils doivent être encouragés par les PDG qui donne la tonalité du respect et du crédit accordés à son entreprise parce qu’elle gère plus que de l’argent, elle donne une satisfaction qui correspond à son authenticité dans la civilisation et elle promet d’être dans le vent par des technologies, des attitudes, des comportements qui lui sont associés avant-gardistes mais aussi pragmatiques…

 

 

 

LA CAMPAGNE DES EUROPEENNES

 

Le RN a lancé sa campagne aux élections européennes par une volonté de penser (déjà !!!) aux Présidentielles en s’attaquant frontalement au Président Macron que Jordan Bardella a surnommé « grand effaceur de la République ». Mais les français sont sensibles au RN parce qu’ils sont les déçus de l’UE pour plusieurs raisons : on ne les écoute pas sur leurs demandes (protection aux frontières contre les migrants et les importations déloyales) et on leurs impose des règles communautaires qu’ils n’ont pas demandées (le green deal et la géopolitique en Ukraine). Le discours du RN est « la France revient, l'Europe revit », un nationalisme qui se veut gaulliste d’une Europe des nations mais la volonté du RN, qui était avant de prendre le pouvoir au parlement européen pour mieux détruire l’UE de l’intérieur, a changé de ton : faire de la France le leader de l’UE pour mieux faire plier l’Europe à ses pieds !!! Le parti du Président, Renaissance, lui répond que le RN ne fait que souffler du vent sur les braises, quand il se contente de critiquer au nom de l’opposition la politique gouvernementale plutôt que d’agir dans les mandats qui lui sont confiés. Les ministres et candidats Renaissance veulent confronter projets contre projets les deux partis pour prouver que le RN est dans la mégalomanie tandis que Renaissance est dans le pragmatisme, sauf qu’il y a une forme de rejet du pouvoir Présidentiel (les gilets jaunes, la réforme des cheminots, les retraites), bilan qui discrédite sa majorité. Les mécontents vont aux extrêmes, surtout quand le Président idéologue n’écoute pas les français sur leur volonté de sécurité intérieure, de protection économique, de contrôle des migrations que le RN pointe du doigt, discours populiste qui plaît à beaucoup !!! On a appris à Monsieur Macron à l’ENA, comme à toutes les élites françaises, que le libéralisme économique (laisser-faire la concurrence pour une autorégulation de l’activité, ouverture totale des frontières aux importations à bas coût pour permettre les exportations sur des domaines d’excellence, ne pas chercher à protéger ses faiblesses pour consacrer son énergie à ses forces, marché unique pour amplifier les volumes du commerce) était le meilleur des systèmes, or les français, Adam Smith, ils connaissent pas, par contre ils voient au quotidien qu’ils sont les oubliés de cet effet Kiss Cool !!! Alors je voudrais simplement rappeler au Président que son rôle est aussi de soutenir les secteurs stratégiques au nom de la souveraineté nationale quand la France doit être indépendante de toute puissance financière, économique, militaire et politique étrangère et que la ré-industrialisation qu'il a promise comme « la mère des batailles » tout comme le sauvetage des agriculteurs, on les attend de pied ferme dans les régions concernées…

 

LA DESINDUSTRIALISATION

Doit-on considérer que la désindustrialisation constitue un processus inéluctable des pays développés ?

 

Un pays développé est un pays qui a des droits sociaux et donc des charges sociales élevées pour le confort des forces vives et de la population en général. Il est donc vain de se mettre à concurrencer avec les pays à bas coûts de production la fabrication de produits bas-de-gamme et donc tout un pan de la consommation est importé, selon le principe libéral de l’économie qui est de se consacrer sur ce qu’on sait le mieux faire. Ainsi, Jacques Chirac avait dit quelque chose comme : "les chinois, ne vous inquiétez pas, on leurs achètera des chaussettes et on leurs vendra des avions", dans cette croyance libérale de spécialisation des pays par domaines de compétences. Sauf qu'aujourd'hui, ils ont tellement progressé qu'ils ont pris le pouvoir économique sur l'innovation, ils gagnent des parts de marchés non seulement dans les secteurs d'avenir comme les télécoms, les véhicules électriques, les panneaux solaires... mais aussi bientôt les avions. Ils ont donc comblé leur retard et ils nous montrent que sans réflexion sur un plan économique et politique au niveau de l'Etat, la sécurité des approvisionnements devient dépendante de l’étranger et le déficit de la balance commercial se creuse. Les salariés des pays développés sont bien éduqués et hautement qualifiés, c’est-à-dire qu’ils sont rentables pour les activités de luxe manuelles, pour les produits industriels complexes au savoir-faire unique, pour les activités industrielles qu’on peut relocaliser parce qu’elles sont fortement mécanisées et donc compétitives, tout comme les nouvelles technologies qui sont le nouvel eldorado des investisseurs qui veulent l'expertise et l'excellence des travailleurs de notre pays. La désindustrialisation est donc une perte définitive quand les usines déménagent mais de nouvelles unités se créent, comptant sur la proximité des fournisseurs (produits agricoles pour agroalimentaire, intégration verticale pour l'industrie) et des marchés (sectorisation des débouchés). Il y a également un désir marketing de « fait local » chez les consommateurs qui est un argument publicitaire. Il y a enfin la possibilité de donner un coup de pouce à l’emploi, une subvention d’Etat déguisée qui vaut mieux qu’une personne au chômage qui est un poids pour la société. Mais comme on ne peut pas aller contre la force du pragmatisme et du changement, on assiste à une migration vers les services, une tertiarisation de l'économie vers ces domaines de compétences où il faut de la matière grise, faisant de la France un pays d'ingénieurs et de techniciens. Comme le rappelle le Président Macron, "la ré-industrialisation de la France reste la "mère des batailles"", cette priorité est une question de souveraineté économique, de balance commerciale et d'indépendance stratégique quand la « théorie du ruissellement » est de croire que le savoir se diffuse progressivement, de la recherche fondamentale (pour l’armée et l’espace par exemple) vers les composants et produits courants. Mais la question que pose Patrick Artus est « il n’y a pas de débat à avoir pour savoir s’il faut réindustrialiser, il y a simplement débat pour savoir comment on peut réindustrialiser », faut-il perdre son temps et son argent à concurrencer les pays émergents ou favoriser avec pertinence le développement de nouvelles industries rentables ? Nicolas Dufourcq dit pourtant : « il n’y a rien d’irréversible », oui, tout est possible à rapatrier sur le territoire la revivification de l’industrie après une désertification massive des usines (comparable à l’exode rural) mais à quelle énergie dépensée qu’on pourrait mettre ailleurs ? C’est la fameuse question d’Adam Smith sur la compétitivité d’hypothétiques vins écossais quand on est prêts à favoriser leur production en faisant du protectionnisme… Pourtant, le libéral Michel Rousseau dit : « stopper la désindustrialisation doit être la première urgence économique », en effet pour quelques sous gagnés dans la poche des superprofits, faut-il laisser faire cet abandon, ne faut-il pas rappeler aux actionnaires la noblesse d’être patriotiques et la fierté de participer à l’effort national ? Gérer son business est un risque et la chasse aux coûts une réponse financière dans l’esprit libéral « s’adapter ou mourir » mais je crois que la délocalisation est devenue une mode, quand Louis Gallois dit : « il ne peut y avoir d’économie forte sans une industrie forte », ce rapport met en lumière les effets pervers de la désindustrialisation sur la puissance de notre pays, pourtant les atouts sont nombreux (situation géographique au cœur de l’Europe, main-d’œuvre qualifiée, infrastructures modernes, politiques d’aménagement du territoire ambitieuses) mais le coût du travail élevé et la réputation de gaulois indisciplinés et bagarreurs sont les principaux freins à l’expansion économique, mais comme dit P Verley « les pays n’ont pas tous emprunté les mêmes voies pour accéder à la modernité », celle de la France est un libéralisme qui a du mal à s’affranchir de l’Etat tout puissant, l’Histoire du pays étant cette adhésion à l’innovation, l’esprit d’entreprise pour faire fortune avec une idée, en même temps que la conquête des droits sociaux et la méfiance des changement d’organisation. En fait, la France cherche son « identité industrielle » (Gerald Cohen) car elle est fière de son agroalimentaire, de ses paquebots, de ses trains, de ses avions, de ses centrales nucléaires, etc… mais elle supporte mal que la compétition mondiale lui taille des croupières sur ses marchés, une forme de dédain étranger pour le « made in France ». Or comme le dit Auguste Detoeuf, « il n’est d’industrie durable que celle qui vend de la bonne qualité », au regard du succès des géants du luxe, on peut aisément affirmer qu’il y a une petite touche française, entre tradition et modernité, qui donne une âme supplémentaire à ses produits. L’historien Michel Hau, à propos des grandes entreprises libérées de la tutelle publique dit : « ce qui dépend encore de l’Etat français aujourd’hui, c’est de créer les conditions qui permettront de continuer à offrir des emplois en France », alors peut-être le capitalisme a gagné en investissant à la bourse de Paris parce que la politique du bénéfice est sans doute devenue la seule façon de diriger une entreprise et de faire prospérer la France, c’est ce qu’espère l’Etat qui doit mener une politique audacieuse d’accueil de nouveaux sites industriels, c’est l’avenir quand les grands bassins d’emplois ont disparu et que les entreprises se sont métamorphosées en usines à cash pour des actionnaires heureux !!! La fragilité du modèle post-industriel s'est avérée quand la base de la société de consommation, c'est sa suffisance matérielle et la priorité, la maîtrise de la fourniture des biens essentiels. L'industrie diffuse permet de ramener des devises et de générer de l'activité sur tous les territoires, de maintenir la consommation locale qui crée des emplois indirects, d'entretenir le modèle social si précieux aux yeux du citoyen. Comme les échanges internationaux concernent essentiellement des biens manufacturés, en macroéconomie pour dégager des excédents commerciaux tout comme en microéconomie pour financer les acquisitions de biens de grande consommation, il faut exporter !!! Claude Perdriel dit bien que « l’industrie est le plus beau des métiers », alors il faut penser à l'épanouissement personnel social de l'individu qui doit trouver du goût dans le travail qu’il fait, une donnée essentielle dans une Démocratie, l'industrie permet d'embaucher et de faire évoluer la carrière de gens exclus du système à cause de leur niveau d'études. Ainsi, de l'industrie historique à celle du futur, les jeunes diplômés doivent pouvoir trouver leurs aises dans le travail de la matière selon leur parcours scolaire. Alors il faut reconsidérer la fabrication française au regard des enjeux environnementaux, des nouvelles technologies, de la santé publique pour maintenir son rang dans le concert des nations mais surtout pour assurer la pérennité de la sécurité des citoyens comme on l'attend dans un pays développé (garantie de ressources financières personnelles, protection physique et morale globale, égalité de l'aide sociale). Alors comme le disait Emile Zola : « toute l’industrie, tout le commerce finira par n’être qu’un immense bazar unique, où l’on s’approvisionnera de tout », en visionnaire il voyait déjà les échanges internationaux devenir un vaste « bordel » où chacun ne pense qu’à ses intérêts, qu’à son argent, qu’à sa gloire et est donc prédisposé à dominer l’autre, prémices du XXème siècle de toutes sortes de découvertes, de conflits, de fortunes…

LES RESSOURCES NATURELLES

Pourquoi est-il essentiel d’exploiter et d’utiliser les ressources naturelles de manière efficace ?

 

En fait, il faut éviter le gaspillage (alimentaire, énergétique, productif) car c’est un coût supplémentaire (pour l’environnement, pour le porte-monnaie, pour la gestion des déchets) qui ne sert à rien. Gérer de façon optimale les ressources (rationalisation de la fourniture d’énergie, amélioration des processus de fabrication, moindres déchets de l’industrie) permet d’améliorer la gestion des dépenses et des revenus. Mais il faut communiquer à tous les échelons de la nécessité et de la manière d’être écoresponsables, le problème étant que la mission environnementale n’est pas forcément immédiatement rentable. Mais d’un point de vue macroéconomique, optimiser le bilan énergétique des produits permet de relancer la croissance aux bénéfices attendus (renouvellement de parcs machines qui relance l’innovation donc l’activité, facture d’énergie moins élevée qui rend compétitif son business, indépendance énergétique (parc nucléaire décarboné, souveraineté sur les énergies renouvelables, moindre dépendance aux prix volatiles des marchés)), c’est donc la surexploitation des ressources qu’il faut blâmer quand le capital Terre est entamé avant la fin d’une année. Ban Ki-Moon dit : "le modèle actuel est le suicide global. Nous avons besoin d'une révolution. La pensée révolutionnaire. Action révolutionnaire. Les ressources naturelles sont de plus en plus rares.", en fait, les gens pragmatiques ne lancent pas la révolution parce que quand l'humanité manquera de toutes matières premières, l'évolution naturelle du modèle actuel sera la restriction et la privation de biens (Mill dit : « j’ai appris à chercher mon bonheur en limitant mes désirs plutôt qu’en cherchant à les satisfaire », une autre façon de croire qu’on peut vivre simplement l’écologie), le recyclage et l'efficacité de l'industrie, à quoi bon renverser le système capitaliste insensible à la cause écologique, pour y mettre un ordre féodal de contrôle de chaque foyer ? Par contre, on peut lire la pensée révolutionnaire sur ce système « not sustainable » et on attend des écolos qu'ils proposent des solutions de remplacement, ils dénoncent à juste titre le business florissant d'extraction, de transport et de transformation des ressources naturelles vitales pour l'économie, il est profitable malgré les taxes (TIPP) quand les gens achètent parce qu’ils en ont la nécessité, le besoin, le désir et le plaisir d’en profiter. Pouvoir changer les habitudes, malgré la liberté de chacun de s'affranchir de toutes contraintes environnementales, ce n’est pas forcément subventionner le revirement Vert mais mettre en place un code juridique propice à l’écologie qui soit ambitieux mais pas trop contraignant sinon sa complexité le fait le jeter à la poubelle, c’est le but du parlement européen avec son « green deal » et l’objectif des conférences internationales (Cop 21 et 25) qui ont signé des accords prétendant accélérer la décarbonation de l'économie à l'horizon 2050 malgré les intérêts de chacun (le charbon, le pétrole, les terres rares) qui sont géopolitiques et économiques quand un pays traîne des pieds pour adopter un cercle vertueux. Le pétrole facile (jusqu’en 1973 et l’OPEP) n’est plus là, il faut donc encourager la sobriété énergétique (par la décroissance quand l’inflation oblige les ménages à se restreindre au vital et par l’effort d’ingénierie sur les moteurs). Il est essentiel d’arriver à l’efficience de la consommation de matières premières, on recycle même les déchets comme si l’homme voulait effacer les balafres sur la Terre, on ne retrouvera jamais la virginité des territoires mais l’effort de l’homme à son niveau est de mettre en place les mesures de développement durable sinon les enfants ne vivront pas dans un monde supportable (montée des eaux, températures caniculaires et sécheresse, dérèglement climatique, disparition des ressources) d’une nature désordonnée. Mais le manque de courage politique et le mensonge des capitalistes à faire du "green-washing" pour paraître "clean" retarde les réponses sociétales de l’écologie, en fait l’attente de solutions joue en défaveur de l’avenir des hommes et cette inertie nuit à la résilience de l’économie car le moment venu, ceux qui n’auront pas franchi le pas de la Révolution Verte disparaîtront selon le darwinisme économique des entreprises de l'adaptation aux tendances modernes. Hubert Reeves dit ainsi : « en peu de mots, il est de toute urgence de développer une mondialisation de l’écologie capable de s’opposer efficacement aux méfaits et aux pollution provoquées par la nouvelle mondialisation de l’économie ». Mais alors que les scientifiques alertent sur les méfaits de la globalisation économique et prônent l’internationale écologique pour dénoncer la concurrence déloyale des moins-disant écologiques, le libéralisme a ceci de vertueux que des start-up profitent de l'aubaine (de la mode écologique qui n'est pas une activité naturelle ancestrale) pour créer des technologies pro-environnementale (dans l'esprit millénaire d'inventer des outils) quand l'intérêt financier de moins consommer (eau, énergie, matériaux) et la réponse à une demande exigeante de changement des pratiques (seconde main, moins de déchets domestiques, moins de dépenses futiles) viennent à point nommé pour faire coïncider les quêtes de sens, ces entrepreneurs sont des militants en même temps que d'habiles gestionnaires, ils prennent des risque financiers afin de coller à la société et les consommateurs doivent être convaincus pour que ces dirigeants fassent fortune individuellement mais aussi apportent leur expertise à la collectivité, la double satisfaction pour se donner bonne conscience. Les écolos n'y sont pas pour grand-chose dans cette révolution disruptive quand ils ne font que manifester ce qui ne va pas assez vite, alors après la protestation vient l'action mais il faut du temps avant de concevoir, industrialiser la fabrication et commercialiser ces produits !!! « L’homo pollutantium » tient dans ses gènes la nonchalance de prendre et rejeter dans la nature à son aise, maintenant la société a pour objectif de transformer les habitudes de consommation, ce n’est pas qu’une déclaration d’intentions, c’est aussi une question culturelle quand ceux qui sont directement concernés veulent mettre en place les outils de la réponse environnementale. Nicolas Hulot dit : "l'écologie est aussi et surtout un problème culturel. Le respect de l'environnement passe par un grand nombre de changements comportementaux", en fait c'est un état d'esprit et l'éducation commence dès l'enfance mais justement, n'est pas difficile de changer les mentalités quand la majorité voit le problème sans adopter les gestes "éco-frienldy", quand on compte sur les professionnels et non sur les foyers le soin de s'engager sur le problème ? En fait, on attend donc la transformation scientifique des objets quand les freins sont les blocages matériels pour franchir le pas, il y a cette incapacité de l'écologiste à généraliser la transformation verte quand c'est au cas-par-pas, coûteux, difficile et fastidieux à mettre en place qu'on trouve les solutions (isoler les maisons anciennes, installer des bornes de recharge électrique, envahir la maison d'objets connectés pour contrôler la consommation d'énergie, etc..). Oui, dans l'aménagement de l'habitat il y a tout à faire, un peu comme le succès de l'automobile quand on a modernisé les infrastructures, sauf que là ce n'est pas uniquement le problème d’un progrès qui libère socialement les mouvements de l’individu mais un problème d'opinion personnel à être volontariste selon ses idéaux. Face à la raréfaction des ressources et à l’explosion de la demande par l’amélioration du niveau de vie général, fatalement la consommation de ressources naturelles va être plus efficace car il deviendra rentable pour ses comptes financiers de franchir le pas (par l’avènement de la technologie, les taxes incitatives à l’électrique, les économies sur l’achat des pesticides, etc…) même s’il ne faut pas se leurrer, les changements sont difficiles à appliquer (pesanteurs administratives, incompatibilité à s’habituer à l'utilisation de ces innovations, immensité de la tâche, etc…) !!! Ainsi Jacques Chirac a dit : « notre maison brûle et nous regardons ailleurs », c’est l’un des premiers hommes politiques à conspuer la destruction de la nature et l’indifférence générale de la population face à ce drame qui concerne tous les habitants de la planète et qui pourrait signifier leur fin, en fait il faut à la fois éteindre l’incendie d’une Terre qui recule en parant au plus pressé (financer les travaux urgents d’aménagement du territoire (face aux crues, inondations, érosion des côtes, tempêtes, sécheresses, etc…), s’accorder sur une exploitation mesurée des ressources maritimes et terrestres, encourager les habitudes alternatives (déplacements, typologie de la consommation, sources d’énergies complémentaires), dépolluer les villes et les campagnes) et à la fois changer les comportements de fond de prédateurs de la Nature comme si l’homme avait gardé son caractère sauvage. Alerter, c’est aussi le rôle de Jacques-Yves Cousteau qui disait : "un bon écologiste, c'est un type qui voit loin et qui a peu de foi dans le progrès, la science et la technique", il considère que les visionnaires écologistes préviennent avant le massacre du crime sur la Terre, ce qui éveille les consciences mais inquiète sur la pérennité de la civilisation car il apparaît comme un survivaliste qui croit que l'humanité va s'écrouler dans sa course technologique absurde !!!

LES PHENOMENES ECONOMIQUES

 

Les phénomènes économiques résultent-ils de comportements rationnels ? Les hommes ont un comportement censé qui est d’abord leur intérêt propre. Ils vivent selon leurs besoins et leurs moyens dans une société qui est la somme des individualités. Selon Adam Smith, l’intérêt individuel sert l’intérêt collectif et donc l’individu a des fins privées et des fins publiques. Il est donc clair que l’ensemble du comportement des hommes n’est pas analysable mais que des économistes ont tenté d’expliquer comment des autorités régulatrices pouvaient empêcher soit les révoltes, soit l’amassement du capital, soit l’envie d’asservir l’autre, qui sont des sentiments humains répandus qui perturbent le bon fonctionnement de l’ordre économique. Quand on ne contrôle plus les interactions entre individus qui se vouent de la haine, on risque l’escalade de violence qui aboutit à l’irrationnel et qui déborde sur la vie économique, alors quand on croit que le système s’autorégule par la main invisible, en fait il faut l’intervention des Etats pour la politique keynésienne d’investissement qui tente de maintenir l’économie sous contrôle. En fait, ce qu’il faut redouter, c’est la panique générale d’individus ruinés face à une bulle spéculative qui aboutit à un crack boursier (1929), ensuite c’est l’inflation, la pauvreté, le chômage qui sont les phénomènes économiques résultant de cette irrationalité de parier en bourse. Mais les outils boursiers modernes tentent de rassurer les investisseurs pour permettre de mieux comprendre les fondamentaux qui évaluent la santé des entreprises et donc leur juste valeur. Mais il y a un effet « mine d’or » quand on a détecté un filon qui promet monts et merveilles, la bourse n’est peut-être pas aussi sérieuse que cela (dévaluations et surévaluations), mais surtout l’homme a un instinct grégaire qui se transforme en mouvements de foules qui dérèglent complétement un système de cours des actions qu’on croyait fiable et stable, comme l’homme est fini il est incapable de sentir exactement les influences de la confiance, de la géopolitique, et de la vie politique qui ne sont pas prévisibles, alors c’est plutôt la notion d’inconnue qui influence les phénomènes économiques, quand on sait où on va on maîtrise parfaitement la situation mais la science n’explique pas tous les raisonnements économiques car les équations réductrices de la réalité manquent d’hypothèses fiables !!! Or l’imprévu amène cette incertitude qui a toujours guidé les hommes, de périodes de prospérité et de richesse vers celles de guerre et de misère. Aujourd’hui, on a mis en place des systèmes de régulations (banques centrales, FMI, ministères de l’économie), des institutions dont le progrès est l’analyse économique fine qui rassure les marchés et les hommes et qui dictent les comportements à adopter, c’est donc une société qui veut investir et non spéculer qui garantit les fondamentaux d’une stabilité économique mais il faut bien se répéter que c’est la valeur-ajoutée par le travail des hommes qui fait la bonne santé des entreprises cotées en bourse mais des explorateurs défrichent des technologies d’avenir sources de croissance extraordinaire mais hasardeuse, lorsque le système s’emballe le moindre grain de sable fait craindre le pire et les mauvais paris dérèglent les marchés, après c’est la base même de l’entrepreneur de prendre des risques pour assurer la survie de son entreprise, en fait c’est la vie collective qui peut être irrationnelle et qui influence les phénomènes économiques quand l’individu dans son coin n’a pas grande influence sur ceux-ci, si ce n’est suivre comme un mouton ce que font les autres par manque d’imagination, par manque de convictions, par manque d’assurance avec sa propre connaissance de la théorie financière et économique…

LES MULTINATIONALES

 

Les multinationales sont des entreprises implantées dans plusieurs pays, production ou distribution. C’est à la 2nde moitié du XXème siècle qu’on assiste à leur développement. Critiquées pour leurs atteintes à l’environnement, le moins-disant social, les évasions fiscales, l’optimisation et la rationalisation de leurs process par des licenciements massifs, leur gouvernance n’obéit à priori à aucun Etat mais en réalité elles sont soutenues par leur pays d’origine (le siège) dont elles représentent une certaine puissance économique, on les appelle multinationales domestiques. Soit elles développent des filiales en internes, soit elles rachètent des actifs à l’étranger (croissance externe), soit elles réinvestissent leurs bénéfices. Soit c’est une croissance horizontale pour accroître ses parts de marché pour se rapprocher des consommateurs, soit c’est une croissance verticale pour mieux maîtriser sa production à travers le monde. Les buts sont d’exploiter les avantages comparatifs de plusieurs pays et accroître ses investissements à meilleurs coûts, mais aussi de satisfaire les marchés financiers internationaux pour des cours de bourse au plus haut quand la bonne gestion est de maximiser le retour sur investissements. Alors que les directions de multinationales sont accusées de ne voir que les bénéfices à court terme, les fonds d’investissements exigent une vision à long terme pour satisfaire l’évolution des besoins futurs de la société et aujourd’hui, la bourse félicite les entreprises qui ont une vraie stratégie durable, innovante et résiliente. Marie-Monique Robin dit alors que : « tous ces accords ne profitent qu’aux multinationales », elles font preuve de lobbying pour influencer les traités internationaux et elles usent du marketing pour implanter leur marque pour être en force pour négocier leurs intérêts avec les Etats, consacrant la domination de ces multinationales sur le dos des citoyens et des consommateurs, les hommes politiques étant les marionnettes du pouvoir économique. Noam Chomsky dit que « les multinationale ont librement accès à leurs ressources et monopolisent les technologies nouvelles ainsi que les investissements et la production planétaire », contrairement aux petites entreprises, elles profitent de leur assise pour dicter leurs lois aux pouvoirs politiques, économiques et financiers afin de manipuler les orientations économiques des Etats dans leur sens mais elles doivent faire preuve de stratégies ambitieuse, la faillite où la fermetures de sites non-rentables étant un drame que les luttes d’influences tentent d’éviter car il y a de la casse sociale à la clé. Pour finir, Isabelle Sorente affirme que « ‘l’adulte’ est mort. La cruauté des cours de récré règne aujourd’hui dans les bureaux feutrés des multinationales », il n’y a que le règne de l’argent-roi et sa dure loi implacable qui enlève la passion des gens pour leur métier pour ne parler que de business dans des relations tendues entre collègues qui s’endurcissent pour atteindre leurs objectifs chiffrés, la férocité en affaires étant l’intérêt personnel comme valeur de coopération entre cadres supérieurs quand on les met en compétition pour sélectionner les meilleurs par le darwinisme social des collaborateurs !!! Les méthodes de management sont donc expéditives dans les multinationales, c’est que le paternalisme n’y a aucune place quand les relations entre salariés sont impersonnelles du fait de la taille et de l’étendue géographique des sites de l’entreprise, même si la direction leurs fait croire à l’unité autour d’un intérêt commun aux travailleurs (projets à missions médiatisés (sociales, environnementales, solidaires), actions sponsorisées fédératrices, références humanistes des RH, etc…). Alors les entreprises pour recruter communiquent sur la fierté d'appartenance à un groupe jouissant d'une forte notoriété, la possibilité de faire carrière à l'internationale, la prise en compte des talents dans un vivier, la délégation de responsabilités bien payées, ce sont des attentions attrayantes qui séduisent les jeunes sur le marché du travail. Il en va de même pour les consommateurs vus par les multinationales comme des pions à manger pour accroître les parts de marché en les cernant par le marketing et en les séduisant par la publicité omniprésente sans les connaître personnellement comme le fait le commerçant du quartier, mais une relation de confiance s'inscrit entre la signification portée par une marque et l'image de qualité fournie avec le produit !!! Mais il faut bien dire que ces multinationales apportent aussi la prospérité car elles diffusent dans le monde entier le progrès, ils n’y a qu’elles pour investir massivement dans les nouvelles technologies et rapporter sur les marchés les biens vitaux produits à l’étranger, un peu comme ces marchands des temps anciens qui armaient des caravelles pour ramener les denrées rares, exotiques et précieuses des territoires lointains… Alors Noam Chomsky dit aussi : « l’institution la plus totalitaire de l’histoire de l’homme – ou presque – c’est probablement une multinationale : c’est une institution gérée par un pouvoir central dans laquelle le schéma de l’autorité suit un ordre rigoureux du haut vers le bas », mais j’ai envie de dire, c’est l’organisation la plus naturelle qu’ait trouvé l’homme de subordonner les autres par couches successives, tous les pouvoirs rendent des comptes à leurs adhérents (ici les actionnaires, dans la société les électeurs) et il y a toujours un chef et des fonctions cadrées, en fait l’auteur veut dire que ce n’est pas une Démocratie mais une dictature car la soumission est de type féodal, or les multinationales modernes donnent de l’initiative à chaque employé comme responsable de missions données, comme garants d’une imputation de résultats, ils sont habilités par leur formation à devenir autonomes et comme tout citoyen dans un Etat, cette liberté s’accompagne de respect de la réglementation (les lois) et rend compte à ses supérieurs (l’administration publique) qui ont le savoir de l’état global de leurs travaux en cours. Non, ce qui est embêtant, c’est que l’autorité de contrôle du PDG soit l’assemblée des investisseurs car leur République, c’est une entreprise qui fait de l’argent et du profit et non une entité qui a des considérations sociales qui mettent l’humain à l’honneur dans ses droits et devoirs !!! Samuel Bendahan se demande : « mon inquiétude, c’est de voir les multinationales et les grands groupes financiers concentrer les richesses et devenir très puissants. Au bout du compte, les intérêts financiers dépasseront alors les peuples et les Etats organisés, ils affaibliront les pouvoirs politiques et la Démocratie. » Je comprends à travers les mastodontes des nouvelles technologies mais aussi avec la concentration des entreprises suite à des fusions-acquisitions qui en font des monstres, que la loi antitrust n’a pas été appliquée correctement car ils ont pris une telle place, abusive de pouvoir et d’argent ainsi arrogés disent les plus critiques, dans la macroéconomie qu’ils se moquent des amendes pour concurrence déloyale de l’UE, alors non, leur but n’est pas la dictature politique mais bien d’influencer la géopolitique stratégique et économique, en fait ceux qui souffrent sont les concurrents et moins les citoyens qui aiment ces services mais justement, le peuple ne s’intéresse qu’à ce qui lui fait du bien, comme si on vivait dans la Démocratie de choisir ses monopoles, ils ont certes un pouvoir d’influence considérable voir démoniaque quand on voit l’inégalité de traitement entre les travailleurs pauvres et les superpuissants entrepreneurs mais la multinationale fait aussi partie (de façon despotique quand il n’y a pas d’élections générales et que les tarifs sont fixés de façon unilatérale par les géants mais aussi de façon pragmatique quand elle n’aime pas la guerre nuisant à son patrimoine et à la bonne marche du commerce) partie du paysage de la société contemporaine et les contre-pouvoirs sont les syndicats, les autorités publiques, la réputation médiatique !!!

DES INVENTIONS

 

Victor Hugo a dit : « l’invention de l’imprimerie est le plus grand événements de l’Histoire ». Il est vrai qu’il a ouvert la voie au savoir moderne, d’où la plus grande sagesse comme les plus grandes Révolutions !!! Gutenberg est-il donc le plus grand conspirationniste qu’on ait jamais vu ? N’était-il pas inconscient au point de ne pas savoir ce qu’on allait faire de son invention ? On peut éditer les plus beaux vers comme les théories les plus frauduleuses et on les a répandues avec les rotatives pour atteindre l’opinion, mais en fait, aujourd’hui les Gutenberg ont inventé la société connecté par les réseaux et c’est aussi disruptif pour notre époque que l’imprimerie en son temps quand on n’a jamais répandu la connaissance avec autant de rapidité, il y a eu le téléphone, la radio, le cinéma, la télévision et les terminaux numériques sont le point d’orgue de ce que sait faire l’humanité. Racine a dit : « toute l’invention consiste à faire quelque chose de rien », or on constate aujourd’hui que la somme des inventions permet d’aller encore plus loin, quand l’homme va-t-il s’arrêter de créer, comment va-t-il gérer les déséquilibres qui en naissent ? Inventer comme dit Racine c’est prendre une page blanche et la noircir, or l’almanach des inventions est rempli d’outils qui reposent sur les inventions disruptives de quelques génies et qui ne cherchent qu’à profiter de l’époque pour amplifier le résultat !!! Rockefeller disait : « si la nécessité est la mère de l’invention, le mécontentement est le père du progrès », on innove parce qu’on a besoin à un moment donné où cela est rendu possible de nouvelles applications mais on en fait une généralité qui gêne la pudeur de la société. Or aujourd’hui, tout le monde a l’air unanime en plébiscitant les inventions majeures, en adoptant leur utilisation pour leur confort personnel, cette croyance que le progrès amène automatiquement une élévation du niveau de vie et de savoir, le bienfait de l’humanité en quelque sorte. On ne se doute pas de la confrontation derrière les rideaux pour s’approprier une invention, depuis l’invention des brevets les ingénieurs veulent graver leur nom dans l’Histoire, mais justement celle-ci voit bien le lien entre inventions et guerres, comme s’il fallait se battre pour encourager les siens à se dépasser pour créer et que la suprématie voulue écrive justement les victoires !!! Ainsi Carl Von Clausewitz dit : « l’invention de la poudre, le perfectionnement incessant des armes à feu montrent à l’envi que les progrès de la civilisation n’entravent ni n’abolissent en rien la tendance inhérente à la guerre, qui est d’anéantir l’adversaire », ainsi il dit qu’on fait la guerre quelle que soit l’époque et les armes à disposition mais que l’innovation répond à cette demande millénaire d’avoir l’arme supérieur pour gagner, ce qui pousse à inventer… Derrière la pensée naïve qu’on utilise ce qui est nouveau parce que ça répond à un besoin, la question du confort matériel se pose car on faisait sans avant. Denis de Rougemont a dit : « l’invention technique procède de l’homme seul et non de ses besoins vitaux, mais de ses rêves, c’est-à-dire de ses vrais désirs », en fait, il dit qu’utiliser une invention vient de la satisfaction de besoins non primaires, de l’ordre des idées, puisqu’il sait vivre sans, il n’en a pas la réelle nécessité basique et pourtant, Dieu sait que cela facilite sa vie, l’auteur veut dire que l’homme n’est pas seulement un primate outillé quand il a inventé le silex pour vivre dans sa société, le songe d’une vie meilleure que lui donne cette conscience d’inventer. Mais justement, la Démocratie voit dans le libéralisme une façon de se renforcer par une meilleure communication des idées mais ces inventions peuvent servir à la détruire quand l’idéologie politique est déstabilisée de l’intérieur, au fond ces vecteurs de libertés offrent aussi aux hackeurs les outils pour affaiblir la République, après tout la manipulation est aussi vieille que le Monde, en témoigne l’empoisonnement de Socrate, et technologie ou pas, il faut se méfier des « fake news » qui utilisent jusqu’à l’IA  pour se propager. Alors la mondialisation, les échanges du monde connu, ont toujours perfectionné les outils jusqu’à leur maturité pour que la technologie soit source de bonheur, il ne s’agit pourtant pas que de soumission aux machines mais bien d’un problème humain éthique de contrôle de la pensée. Ainsi, Stanislaw Jersy Lec écrivait : « on n’arrive pas à croire que le mensonge existait déjà avant l’invention de l’imprimerie », en fait tous les défauts existent naturellement mais l’apparition d’une technologie leurs donnent une saveur d’amplificateur dans la bêtise, sauf qu’on croit que c’est nouveau alors que cela existait bien avant !!! Le mensonge prend aujourd’hui la forme de textos, d’extraits vidéos, de commentaires télévisés et on les prend pour vrais avec naïveté car si on sait qu’il y a des mythomanes et des fabulateurs, on ne sait pas qu’ils prennent ces nouvelles formes dangereuses pour la Démocratie !!! Jacques Attali est plus optimiste que moi en affirmant que « pour tous, il faudra faire de la création une ambition, de l’invention une exigence, du nouveau une nécessité ! », ce penseur n’est-il pas au courant de la dangerosité de l’IA, de la robotique, des télécommunications, si l’apparence est celle de l’émerveillement d’un gamin face à son cadeau, si on est ringardisé comme le communisme de ne pas prendre le wagon du progrès, en vérité la sagesse est de se méfier car la virginité des nouveautés est trop belle pour être vraie !!! 

LA MONDIALISATION

 

Keynes a écrit : « un habitant de Londres pourrait (…) commander par téléphone les produits variés de toute la Terre ou telle quantité qui lui convenait (…) : risquer son bien dans les ressources naturelles et les nouvelles entreprises de n’importe quelle partie du monde » ; c’est l’accélération des techniques de communication et de déplacements ainsi que l'ambiance sécuritaire stable (la géopolitique favorable) qui permettent l’organisation mondiale du commerce et sa dynamique, le phénomène, évoqué par Keynes, ayant pris une ampleur considérable avec la spécialisation des pays dans certaines activités sur une toile mondiale débarrassée de toute contrainte technique freinant cette expansion.. L’économie internationale a toujours été présente, depuis la Méditerranée dans l'Antiquité jusqu'aux comptoirs du Nouveau Monde en passant par les produits venus d'Orient (soies, épices, métaux précieux), l'homme a échangé des biens rares (par bateau, à dos de chameaux, sur des carrioles), les marchands faisaient fortune grâce aux privilèges que leurs donnaient la gestion de leurs affaires, même si l’autosuffisance (alimentaire, textile, quincaillerie, etc...) a souvent été la règle dans une société agraire où les seigneurs détenaient le pouvoir (féodalisme). En fait, le mercantilisme puis le libéralisme vont libérer les forces créatrices suite aux différents progrès sociaux, religieux, techniques, politiques grâce à la diffusion de la culture, de la pensée et du savoir et l’aboutissement est ce comportement du citoyen à trouver ce qu’il veut dans les magasins dans la société de consommation qui a divisé les tâches productives pour être plus efficace. Adam Smith dit que « si un pays étranger peut nous fournir une marchandise à meilleur marchés que nous ne sommes en état de l’établir nous-mêmes, il vaut bien mieux qui nous la lui achetions avec quelque partie du produit de notre propre industrie, employée dans le genre dans lequel nous avons quelques avantage », en fait on achète ce qu’on sait moins bien faire dans l'idée d'optimisation des valeurs-ajoutées globale (c'est une perte de temps quand on peut acheter moins cher ailleurs et que cette énergie peut être consacrée à fabriquer ce qui rapporte le plus) mais faut-il encore que la compétitivité nous donne quelques ressources à exporter quand la balance commerciale indique des déséquilibres, P Lamy dit donc que « le libre-échange est une fiction à la fois utile et controversée » car il existes des freins aux échanges libéraux (protectionnisme aux frontières, position d’abus dominante, notoriété d'une marque, préférence nationale, subventions, brevets), dans la théorie, le monde fait du business raisonnable en étant affranchi de toute contrainte mais en vérité chacun attend de l'Etat de dicter les lois sur son activité. Oui, la mondialisation, c’est l’interconnexion croissante des capitaux financiers et des biens et des services mais aussi l’augmentation des flux du savoir et des gens compétents dans le respect des règles de bonne conduite régies par le droit commercial et les accords internationaux. Dans le « village global » (McLuhan en 1967), cet auteur y voit plutôt l’universalité des civilisations qui répondent à des standards modernes, la globalisation concernant aussi les médias, les technologies de l’information et de la communication qui rapprochent ou au contraire mettent en opposition les hommes. « La mondialisation pourrait être définie comme l’extension à l’échelle mondiale d’enjeux qui étaient auparavant limités à des régions ou des nations » dit Guy Rocher, ce n’est jamais qu'interpréter la compétition sur les nouvelles technologies du monde contemporain comme la suite des querelles de clochers sur la place publique pour écouler sa marchandise qui sont aujourd'hui remplacées par des bourses financières où se disputent les traders avec les cours sur les marchés. Adam Smith dit aussi : « or, trouverait-on bien raisonnable un règlement qui prohiberait l’importation de tous les vins étrangers, uniquement pour encourager à faire du vin de Bordeaux et du vin de Bourgogne en Ecosse ? Quand on est incapable de produire quelque chose et qu’on en a besoin, alors il faut l’importer et non pas veiller vainement à l'égaler, mais en retournant la phrase, si la France met en place trop d'impôts sur sa production (les vins de Bordeaux et de Bourgogne) ou que les châteaux sont trop chers à produire, ils vont se retrouver en concurrence avec des bouteilles d’Ecosse improbables mais produites selon la méthode de vinification française pour être comparables et malgré le surcoût elles seraient rentables !!! 

 

 

L’IVG

Simone Veil a fait dépénaliser l’IVG par sa loi de 1975, 343 femmes connues avaient témoigné de leur recours à l’IVG dans une tribune sans être inquiétées et une jeune fille violée avait été relaxée. C’était dans l’ère du temps libertaire ou la jeunesse voulait décider de son existence, l’évolution des mœurs vers un progrès social majeur. Mais justement, quelle est la notion de progrès quand on tue un fœtus et qu’on annonce que c’est normal sinon vous passez pour le vieux-jeu réactionnaire ? Faut-il toujours avancer vers ces droits qui vont contre la morale judéo-chrétienne de notre pays ? Sans partager l’avis du Pape sur la contraception et le préservatif, je vois bien que le but est de respecter la vie : mais celle du bébé à venir ou de la mère qui n’en veut pas ? Je crois donc que la femme dispose de son corps mais que d’inscrire dans la Constitution le droit à l’IVG c’est une obstination de trop, marquer au-dessus des lois l’IVG, c’est rendre tolérable l’emploi de la force et donc c’est la porte ouverte à légitimer les crimes, les conflits, les viols, après tout pourquoi la loi ne suffit pas, redoute-t-on que l’esprit de maternité surpasse celui de l’égoïsme d’avorter ? Veut-on faire croire à la jeunesse qu’on fait tout ce qu’on veut dans la société quand la gravité de leur éducation est justement de les éveiller à la sexualité, non pas la soi-disant tolérance dans le vent des cas sociaux mais la biologie du corps humain et cette attirance l’un pour l’autre ? Oui, je pense que chacun fait ce qu’il veut chez lui mais dès lors qu’il appartient à une civilisation, il a beau crier sa liberté d’être considéré comme à part, il doit se plier aux règles du conformisme sinon c’est l’anarchie. L’IVG c’est un accident dont on sort handicapée et le traumatisme de l’avortement c’est bien cette chair qu’on prend à la femme qui n’a plus d’enfant. Simone Veil a bien dit : « aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes. C’est toujours un drame », mais justement, ce n’est pas l’avortement qu’il faut favoriser mais la vision ancestrale selon laquelle la femme ne peut pas élever un bébé toute seule, la honte d’être tombée enceinte par esprit volage qu’il faut combattre, le droit de la femme c’est de coucher avec qui elle veut, comme les hommes, mais d’en assurer la responsabilité qui est aussi celle d’une fille qui a du plomb dans la tête de ne pas se laisser aller au vice un peu trop vite, alors quand on me dit de tolérer l’IVG, je dis que le premier droit c’est d’élever son bébé !!! Ainsi Mère Teresa a dit comme moi : « tout pays qui accepte l’avortement n’enseigne pas son peuple à aimer, mais à utiliser la violence pour obtenir ce qu’il veut », bien sûr qu’un gamin non désiré ne sera pas forcément élevé dans l’amour et donc il portera en lui la violence de sa naissance, alors si c’est penser qu’il sera malheureux, le raccourci est rapide et si ne pas avorter c’est le sacrifice d’une vie de jouissance pour la femme, alors les gens sérieux prennent leurs responsabilités d’aider à élever un enfant-accident. Guy Bedos disait : « ceux qui sont contre l’avortement, sont ceux-là mêmes qui sont pour la peine de mort » or, non, justement, c’est la vie que je défends, de sa création à son extinction naturelle, tuer est un acte criminel, le bourreau étant autant le médecin-avorteur que la guillotine, alors que ceux qui se disent bien-pensants sont pour la dépravation des valeurs morales, je veux simplement rappeler qu’ils ont un pacte avec la société qui les engage à une certaine tenue… La différence est source de richesse, dit-on, bah la bonne tenue aussi, j’aurais envie de dire, sans vouloir contrôler la vie de chacun, je suis contre inscrire dans la loi ce qui est à l’encontre des valeurs de travail, famille, patrie, vous aurez beau dire que je suis pétainiste, j’assume que chacun prenne conscience de sa valeur d’exemplarité quand la jeunesse cherche des repères à qui copier !!! Ruth Bader Ginsburg, avocate militante disait : « l’accent ne doit pas être mis sur le droit à l’avortement mais sur le droit à la vie privée et au contrôle de la reproduction », en fait je suis peut-être un peu féministe à penser comme elle que l’important c’est la discrétion de choix de l’IVG et les allocations familiales pour chaque enfant qui naît, la femme est l’égal de l’homme dans la conception de l’enfant et donc il doit être équitablement aidé par le sacrifice de ses deux parents à l’élever dignement, alors plutôt que de punir l’IVG, je suis pour une politique favorable de la natalité qui encourage les femmes à garder leur bébé, ce n’est pas sur un coup de tête qu’on décide de l’évacuer mais sur le bonheur espéré de transmettre la vie. Personnellement, je ne veux pas d’enfants pour des convictions personnelles qu’il ne vivrait pas dans de bonnes conditions sur notre planète malade mais justement, je vis en célibataire en relations avec ces ressentiments !!! Brooke Shields dit : « trop de personnes utilisent l’avortement comme moyen de contraception. Et c’est très faux. Je ne pourrais jamais, jamais avorter. », oui, c’est ce confort de la femme dans la société moderne à pouvoir se débarrasser du problème du bébé en avortant que je condamne, ce n’est pas un vulgaire pot de yaourt qu’on jette à la poubelle, alors je dis : « vive l’évolution et vive la responsabilisation des générations !!! »

 

 

DE L’INTERVENTIONISME

Le Président français devient le 1er résistant à l'ordre nazi de la Russie en ouvrant le débat sur une intervention de troupes françaises sur le sol ukrainien. Pop pop pop, Monsieur le Président, ce n'est pas ce qu'on avait dit quand on a déclaré qu'on ne voulait pas être cobelligérants ! Alors avant de déclencher les hostilités avec Vladimir Poutine, une escalade vers la 3ème guerre mondiale dans les rapports de forces Russie-OTAN, il faut considérer les intérêts à des opérations extérieures comme avec le Mali et l’Afghanistan, il s’agit sur la forme de prendre le leadership et sur le fond de durcir le ton des européens face à la Russie, une prise de conscience due au contexte de menaces aux frontières de l’UE mais n’est-ce pas suivre les traces d’Hitler et de Napoléon à lancer la campagne de Russie, mais a-t-on vraiment le choix à contre-attaquer les menaces des russes ? J’évoquais un pacte de non-agression hors les puissants s’assoient dessus alors est-ce avouer qu’il faut en venir aux mains pour résoudre le conflit ? C’est un message en forme d’avertissement, un coup de semonce qui certes heurte le pacifisme des européens mais correspond à l’hypothèse d’envoyer des spécialistes militaires en appui, au ministère des armées on mesure le désaccord des alliés de l’OTAN qui affirment que c’est un faux-débat mais on n’exclut aucune piste quand il est naturel de se considérer agressé (au présent et au futur) par la Russie et de vouloir lancer les « armées de la liberté » contre le dictateur Poutine, est-on prêts à mourir pour les valeurs Républicaines en sacrifiant des soldats loin de leur Terre natale pour un conflit qui ne les regarde pas, auquel ils se sentent étrangers ? En passant du soutien à un ami en difficulté aux intérêts de la France à protéger son territoire, le Président a franchi le tabou de vouloir mettre en échec Monsieur Poutine en contrant ses plans par une amplification des mots et des actes à son encontre, avant tout pour moi il s’agit de lancer l’économie de guerre pour livrer des armements en masse pour dépasser l’ennemi, l’Ukraine dit ne pas avoir demandé l’envoi de troupes au sol mais réclamer des armes, le Président a pourtant semé le trouble quand on pense au pacte Molotov-Ribbentrop qui a été trahi, en fait il faudrait envisager la paix armée en s’assurant de l’inoffensivité des russes qui utilisent la terreur comme politique de la peur, alors le Président français est-il sorti d’une sorte de faiblesse pour bomber le torse, est-il dans le vrai en dénonçant le défaitisme face à une puissance surévaluée de la Russie ? Il faut pourtant garder l’union de l’OTAN et plier la politique des alliés à la même ligne de conduite, est-ce l’engrenage de monter le ton par la dynamique française que veut Monsieur Macron, une position unilatérale d’une portée assez grave qui provoque le débat sur une légitime défense ? Même les extrêmes doivent prendre la mesure de leurs mots quand le vas-t-en guerre, c’est Monsieur Poutine et qu’elles soutiennent ce tyran par leur silence, il faut envisager la possibilité de restaurer l’ordre mondial par la force, que l’essentiel est la souveraineté nationale face à la provocation de ceux qui agressent et déstabilisent nos valeurs, des nationalistes étrangers qui font des dirigeants occidentaux des marionnettes à leur service…

 

 

L’ORGANISATION DU TRAVAIL

 

Les premiers types d’organisations théorisés sont le taylorisme et la bureaucratie.

 

LE TAYLORISME ET LES MODELES D’ORGANISATION RECENTS

Le but du Taylorisme est d’améliorer le travail des ouvriers en gérant les temps morts et les mouvements. Il repose sur trois piliers :

1)      Division des tâches par la spécialisation

2)      Un seul geste utile conçu et imposé

3)      Chronométrage des tâches

Cela permet d’employer des ouvriers non-qualifiés, augmente la productivité avec promesse d’augmentation des salaires selon les résultats. Il y a une forte opposition syndicale contre « l’ouvrier-machine ». Ford l’applique au travail à la chaîne, standardise les pièces et les produits finis.

La rationalisation des tâches empêchent au facteur humain d’être valorisé mais des travaux de 1927 montrent qu’il faut remettre l’homme au centre de l’organisation pour l’intéresser à son fonctionnement. En 1966, on théorise la motivation et les besoins (responsabilités, reconnaissance, travail stimulant) et les facteurs d’hygiène (salaire, avantages sociaux, coordination du travail, stabilité de l’emploi)

Dès 1980, on responsabilise les gens pour qu’ils aient un sens à leur travail, on favorise le partage de valeurs communes, la communication et la coopération. On fait coïncider les intérêts et les objectifs de l’entreprise et du salarié, on favorise des situations pour que le travailleur puisse s’exprimer pour faire preuve de créativité et d’efficacité. L’autorité laisse une place à l’autonomie, la prise d’initiatives individuelles, dans le but d’inspirer un climat de confiance et de reconnaissance. On se fonde sur l’investissement personnel pour l’amélioration continue. Mais les procédures, les protocoles, les process restent à la discrétion de la direction.

 

LA BUREAUCRATIE

Il s’agit de rationnaliser l’activité de bureau en accordant des fins et des moyens selon des critères d’efficacité objectifs et calculables. On introduit des procédures rigoureuses, on prône la gestion méthodique des activités, on universalise et on formalise les rapports sociaux qui deviennent impersonnels, on hiérarchise les fonctions et leur contrôle et on amène la neutralité (pas de jugement sur les règles à appliquer).

Le dysfonctionnement est la rigidité, le comportement ritualiste, la difficulté d’adaptation au changement, la réglementation tatillonne, des conflits d’intérêts naissant.

 

AUJOURD’HUI

On laisse une certaine liberté et l’autonomie de stratégie individuelle. On prend en compte dans les rapports sociaux l’environnement de l’entreprise (taille, secteur d’activité, type de production, etc…). le Lean Management (organisation apprenante) donne la capacité d’apprentissage pour atteindre des objectifs partagés, pour donner plus de prise d’initiative, plus d’indépendance et pour la recherche collective de solutions par la coopération. L’optimisation de la production se fait par l’intéressement des premiers concernés vers la qualité de vie au travail, l’efficacité du poste, l’innovation par ceux qui ne manquent pas d’idées nouvelles car ils ont la compétence métier. Pour le chef, il s’agit de déléguer pour se concentrer sur le relationnel et le décisionnel, les tâches basiques étant réalisées par des subordonnés compétents, pour assurer la cohésion du groupe et son adhésion au projet d'entreprise. La gestion de crises (pannes, malfaçon, urgences, etc…) se fait par la réactivité des équipes touchées mises à contribution pour réparer le problème. L’anticipation est de mettre en place les outils préventifs (normes, procédures, listes de tâches à effectuer, désignation des salariés impliqués) pour éviter de tels problèmes. Le recrutement des collaborateurs se fait sur la future compétence métier (adaptabilité, capacité à se former, aptitude au travail demandé, habilité technique, formation initiale, personnalité générale, etc…) sur la base de tests et d'entretiens individuels d'embauche sans discrimination d'aucune sorte. L’intéressement financier se fait à travers des primes d’activité, des augmentations individuelles et collectives des salaires, voire de stock-options récompensant la prouesse technologique et la performance de la valeur-ajoutée (cours de bourse en hausse, amélioration des résultats, compétitivité améliorée, gains de parts de marché, etc…).

 

Christophe Dejours dit : « c’est l’homme tout entier qui est conditionné au comportement productif par l’organisation du travail, et hors de l’usine il garde la même peau et la même tête. Dépersonnalisé au travail, il demeurera dépersonnalisé chez lui », alors c’est la croyance de l’aliénation par le travail de l’ouvrier par le machinisme qui est non seulement esclave dans les locaux de l’entreprise mais garde les stigmates de sa condition pénible prolétarienne partout où il va. Par contre, Jean Fourastié garde l’espoir : « la limite idéale vers laquelle tend la nouvelle organisation du travail est celle où le travail se bornerait à cette seule forme de l’action : l’initiative », après la 2nde guerre mondiale, on croit en de nouvelles théories qui remettent l’humain au centre de l’activité, si l’entreprise appartient aux capitalistes, le travail appartient au salarié et il est juste et omniprésent qu’il doive se sentir heureux et respecté quand c’est lui qui apporte la valeur ajoutée, c’est-à-dire que l’économie est au service des hommes et non au service de l’argent…

 

 

LA GOUVERNANCE D’ENTREPRISE

La gouvernance d’entreprise est l’ensemble des règles qui régissent la manière dont les sociétés sont contrôlées et dirigées. La gouvernance managériale remplace le patron-propriétaire de la fin du XIXème siècle dans des sociétés par actions. Il apparaît un groupe de cadres dirigeants, la technostructure, qui concentre le pouvoir économique, influençant les choix des consommateurs par la publicité, valorisant les marques pour dé-corréler le prix d’achat du prix du marché : il n’y a plus de main invisible des marchés mais le contrôle des managers sur ceux-ci, l’objectif étant d’acquérir des parts de marchés pour ces carriéristes qui sont augmentés selon leurs résultats. La capitalisation boursière passe au second plan quand il s’agit de faire du chiffre d’affaire. Mais la gouvernance actionnariale voit les investisseurs institutionnels donner de la voix au conseil d’administration pour maximiser la valeur des actions, la rentabilité pour l’actionnaire devenant la valeur refuge des cadres qui sont motivés par leurs bonus et stock-options pour gérer l’entreprise afin de satisfaire l’intérêt de l’investisseur, on assiste à la financiarisation des entreprises pour produire de la valeur-ajoutée, les effets pervers sont la stagnation des salaires des employés quand il ne sont vus que comme un coût à minimiser, la manipulation des comptes pour que les résultats correspondent aux attentes et le manque de vision à long-terme pour la profitabilité immédiate. Pourtant, Anne Mulcahy (Xerox) dit : « les employés satisfaits signifient clients satisfaits, ce qui conduit à la rentabilité », or aujourd’hui cette donnée humaine est négligée quand l’exigence de productivité et de rentabilité remplacent la bienveillance des cadres envers les salariés, la notion de travail qu’on faisait consciencieusement disparaît devant la masse croissante de tâches à accomplir. Coco Chanel a dit : « le succès est souvent atteint par ceux qui ne savent pas que l’échec est inévitable », en fait il faut une dose de courage et ne pas avoir froid aux yeux pour aller de l’avant, créer des choses qu’on n’imaginait pas parce que c’est nouveau et qu’on croyait que ça ne marcherait pas. Henry Ford disait : « venir ensemble est un commencement ; rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble est un succès », c’est l’idée que les gens construisent la réussite par la confiance mutuelle et que cette mise à disposition de sa personne au groupe valorise l’ensemble. Steve Jobs disait : « souvent, les gens ne savent pas ce qu’ils veulent avant que vous le leur montriez », en fait l’avenir d’un entrepreneur est l’incertitude sur la correspondance entre un produit et ses clients sur un marché, il est difficile d’imaginer le produit de demain, les consommateurs ont des désirs à formuler quand ils savent ce qui leurs plaît mais c’est la clé du succès quand les gens attendent de voir comment ça marche, si c’est plaisant, si c’est utile, c’est le marché de l’offre qui propose des nouveautés dans les nouvelles technologies, ce secteur à défricher, quitte à avoir des échecs, car les gens attendent que des visionnaires prennent des risques à formuler en produits leurs attentes non conscientes qu’ils vont encenser par une consommation de masse.

 

 

L’ECOLOGIE PAR LA SOBRIETE

 

Je me suis longuement épanché sur l’écologie scientifique où le salut de la société de consommation ne serait pas la décroissance de l’économie qui conduirait au chaos mais à la technologie verte (véhicules électriques, moteurs à hydrogène, isolation renforcée, optimisation électronique de consommation d’énergies, etc…), ce qui permettrait de contenir l’effet néfaste de l’activité. Mais en observant le monde contemporain, on voit une scission entre les pays développés, les plus gros pollueurs qui ne veulent pas perdre leurs privilèges de satisfaire tous leurs besoins et les pays en voie de développement, une bombe démographique qui veut accéder aux standards des pays riches mais dont la généralisation du niveau de vie élevé pose un problème de sur-pollution. Alors que la pauvreté est écologique (pas d’argent pour satisfaire ses besoins même les plus primaires), on voit bien que le partage des ressources est source de conflits, d’où des provocations, des zones de non-droit, des déserts d’activité qui encouragent aux migrations pour trouver son Eden, ces gens déracinés sont en fait sortis du système, ils survivent grâce à la générosité et n’ont même pas accès aux biens primaires. Mais justement, il faut répartir équitablement les ressources de première nécessité et donc favoriser l’agriculture qui est le premier maillon des besoins vitaux en nourrissant les individus, après c’est un effort de sobriété en consacrant son budget sur les fondamentaux écologiques (acheter biologique, bio-démontable, peu gourmand en énergies) la qualité se paye pour ne pas gaspiller ce qui est conçu comme bas-de-gamme et le but est de revenir à la base de la consommation responsable, ce qui est bon pour la planète ne doit pas être forcément subventionné mais l’inflation rendra ces produits Verts rentables, en fait avec le même argent on en a moins dans son caddie, une diminution de la consommation par les prix, une sélection qui est écoresponsable mais qui pénalise les pauvres quand les riches se moquent du monde en nous faisant croire au nom des libertés qu’on ne peut pas entraver ce droit à acheter sans limites quand on mange en réalité sur le « capital-vie » de la Terre. Noël Mamère a dit : « l’écologie est une rébellion de l’esprit critique contre toute forme de pouvoir abusif », or s’il est vrai que les Verts sont protestataires, activistes et contestataires de l’ordre établi de la société de consommation symbolisée par des gouvernement passifs et donc collaborateurs de la destruction de la Terre, ce ne sont pas des révolutionnaires, qui veulent renverser les privilégiés vers l’équité parfaite face à l’environnement, qui vont apporter la solution aux inégalités constatées, il y aura toujours des nantis mais Monsieur Mamère est aussi dans le vrai quand il affirme que la sens critique devrait gagner les individus pour que la raison de l’homme se préoccupe enfin de l’environnement. Marianne Williamson dit : « créer le monde que nous voulons est bien plus puissant que de détruire celui dont nous ne voulons plus », or c’est dans le laisser-aller de l’homme qu’il casse inconsciemment son territoire, c’est tellement facile d’abandonner ses déchets quand organiser le tri sélectif et le recyclage, cela demande un effort, un coût, une organisation qui sont collectifs et donc difficiles à mettre en place. C’est donc comme la roue d’inertie, ceux qui ne sont pas sensibilisés à l’écologie ne voient pas l’intérêt d’être actifs à leur niveau quand la médiocrité écologique vient bien de la masse des gens. Or comme Jean-Louis Aubert chante : « notre unique bien c’est la Terre », il n’y a pas de plan B pour la survie de la civilisation quand on aura tout détruit, si ce n’est la sélection darwinienne des plus forts qui vont rester, alors quand cette notion de propriété privée chère aux capitalistes est en fait l’appartenance à la planète publique, on ne fait pas ce qu’on veut chez soi quand ce devraient être des lois supranationales qui guident nos choix de vie privée, c’est totalitaire de vouloir contrôler et punir ceux qui ne respectent pas la Terre mais la liberté de polluer n’est pas un droit fondamental inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, on devrait par contre y écrire les rôles de chacun (personne physique ou morale) dans la préservation de l’environnement. Pour finir Gus Dr dit : « être écologiste n’est pas qu’une manière d’être, c’est tout un mode de vie », or les citoyens ne sont pas tous des militants et il faut respecter cet état d’esprit multiculturel où l’écologie rentrerait chez les gens par la petite porte par le plus urgent puis par le plus concret, ils sont volontaires et comprennent facilement quand on leurs dit que c’est important.

LE COMMERCE

 

Du XIème au XVIème siècle, mentalités et ordre social et économique semblent figés. Ils semblent essentiellement agraires et ruraux, la production est réalisée dans le cadre de la vie familiale et l’autoconsommation est la voie dominante pour satisfaire ses besoins. Les grandes découvertes et la Réforme conduisent au changement, le commerce lointain se développe avec les progrès de la navigation, les produits importés, l’afflux d’or du Nouveau Monde et le commerce triangulaire enrichit les marchands tandis que la morale entrepreneuriale prend de l’essor. Il faut dire qu’avec le siècle des Lumières, on assiste à une révolution des manières de penser, puis aux révolutions américaines et françaises se créent de nouveaux modèles politiques et enfin à la Révolution Industrielle le savoir et les techniques prennent leur essor. L’apparition des marchés et des moyens d’échanges voit dominer la pensée de l’autorégulation libérale entre 1834 et 1930. Les droits de propriété sont une institution marchande essentielle dont la concentration des pouvoirs poussera le peuple à entrer dans le prolétariat ouvrier pour survivre. Mais l’attribution individuelle des gains incite l’efficacité à produire, l’appropriation personnelle du capital veille en son entretien et son accumulation et les échanges permettent la circulation de l’information pour fixer les prix selon la rareté. Montesquieu dit : « l’histoire du commerce est celle de la communication des peuples », car l’isolement nuit aux échanges et donc à la richesse matérielle, or opérer des transactions entre individus différents c’est échanger non seulement des biens mais aussi du savoir mettant à compétition les différentes techniques, en fait depuis l’Antiquité on considère le monde comme une toile où les communautés opposent leurs différents à travers le négoce, la guerre ou encore la soumission. Le respect mutuel vient quand les marchands font des affaires, en traitant à pied d’égalité, qui enterrent la hache de guerre et amènent à une période de prospérité à une époque donnée, c’est donc la libre-circulation des biens que concluent les humains en échangeant dont l’Histoire ne retiendra que l’accointance à s’entendre sur les montants des importations et des exportation garantissant l’écoulement du fruit de sa production individuelle contre d’autres articles qu’on ne sait pas aussi bien fabriquer, grâce au pouvoir de l’argent dont le symbole est le prix conclu par l’ensemble des partis quand c'est une sorte de troc monétisé évolué. Howard Thurman disait : « ne vous demandez pas ce dont le monde a besoin. Demandez-vous ce qui vous éveille à la vie, puis faites-le. Car ce dont le monde a besoin, c’est d’êtres qui s’éveillent à la vie », on peut interpréter que le commerce est source de passions individuelles, d’assouvissement des désirs, oui, les échanges permettent de gérer ce que la communauté veut parce que les gens veulent avoir du plaisir à s’ouvrir aux autres, c’est un peu comme le libéralisme de Smith où l’intérêt individuel sert l’intérêt collectif sauf que là, ce n’est pas pour produire mais pour profiter, pour exister, pour jouir de ces richesses. C’est donc une question de bonheur par la consommation quand ce facteur est objectif (combler un besoin) mais aussi subjectif (satisfaire son bien-être) qui tient en haleine l’homme moderne. Il s’ouvre à l’enchantement par l’acquisition des choses artificielles qui permettent aussi de redonner à l’individu sa place méritée, attendue, convoitée car l’espoir s’est transformé en possible, celui offert à l’homme de posséder de façon matérielle le sujet de sa convoitise comme l’achèvement d’un souhait pour un bénéfice concret, il accomplit ses rêves de façon pratique et effective et c’est telle une fable, l’acte d’achat voit le songe hypothétique devenir réalité heureuse. Mais pour revenir à cette citation, l’état de satiété intellectuelle individuelle fait aussi la joie des gens libres dont le mouvement d’ensemble constitue par conséquence une Démocratie vivante de l’effort de chacun à apporter sa pierre à l’ouvrage, il n’y a pas que les considérations de possession, d’entretien et d’accumulation de l’argent qui font la société moderne mais il y a ces petites touches personnelles de gens qui vivent des expériences extraordinaires qui stimulent les esprits quand la marchandisation du monde voit face à elle des idéologies qui gouvernent les peuples avec un côté spirituel des grands courants de pensée, on peut donc dire que l’intention des politiques d’influencer le système correspond à cette envie mettre en place un idéal impossible à atteindre mais qu’elle instaure une quête de sens dont Thurman dit qu’elle mène à la noblesse de la vie, quête prosaïque de liberté, d’égalité et de fraternité, ces valeurs universelles que l’individu apprivoise en se limitant pour ne pas nuire à l’autre dans la société et dans son entourage, la théorie d’un équilibre relationnel medium des comportements humains contraire à l’état de nature, où l’homme comble tous ses désirs, qui n’existe pas pour lui car il a signé le Contrat Social pour la survie de sa condition, selon Rousseau, qui enchaîne ses aspirations supérieures au réaliste, au réalisable, au concret de l’actualité rationnelle. Mais comme le dit Hegel que « rien de grand ne s’est accompli sans passions », l’idée que le cœur dépasse la raison et que l’inconscience est omniprésente dans la communion des hommes à réaliser ses grands projets, une folie d’entreprendre des constructions insensées mais que le groupe peut terminer quand l’union fait la force et décuple le travail des individualités. Les hommes sont imparfaits par leur physiologie, ils sont finis par nature (culture, production, style de vie, etc…) mais ils utilisent l’efficacité des outils qu’ils n’ont cessé de mettre au point pour bâtir un futur où ils se sentent bien, d’où la notion d’efforts collectifs pour chacun quand la promesse du progrès est de vivre mieux que les anciens, ce sentiment d’être tout-puissant pour garder le contrôle au quotidien, même si des visionnaires s’agitent des pieds et des mains pour nous annoncer que les lendemains sont incertains. Alors pour garder le moral, on se dit que cette main invisible du libéralisme (qui manipule l’activité, la vie Démocratique, le sens du politique) va corriger les excès qui nous amènent dans l’abîme et pourtant, est-elle vraiment capable de gérer par l’action naturelle tous ces défis ? Ne faut-il pas le rôle volontariste des Etats pour influencer ces courbes néfastes ? La recherche appliquée donnera des solutions à ceux qui s’intéressent à ces enjeux contemporains mais faut-il faire de ces découvertes fondamentales (sur la vie, sur les éléments, sur les planètes) une source de profits (capitalisme) ou au contraire un patrimoine national (communisme) ? C’est une question d’éthique quand l’infiniment petit et l’infiniment grand ainsi que les nouvelles technologies sont des territoires en friches que les explorateurs veulent soit exploiter dans un but financier, soit en bénéficier d'un pouvoir ou soit en donner les résultats à l’humanité pour entrer dans la mythologie scientifique…

LA CONFRONTATION AVORTEE

Il paraît que le Président Macron voulait inviter le mouvement radical écologique « les soulèvements de la Terre » à un débat avec des membres de la FNSEA. Cette dernière a refusé la confrontation en argumentant qu’il ne fallait pas envenimer la conversation par la présence d’un groupuscule que le ministère de l’intérieur voulait interdire. Mais justement, n’est-ce pas la preuve que la FNSEA est contre la politique pro-environnementale puisqu’elle décline la possibilité qui lui est offerte de discuter avec des activistes ? La FNSEA a-t-elle le monopole de la révolte (les récentes opérations escargots et les actions coup de poing) quand elle se comporte comme un lobby qui reste très ancré sur le productivisme dont les méfaits sont connus : empoisonnement aux pesticides, ravage sur la biodiversité, consommation excessive de l’eau ? La FNSEA s’abstiendrait-elle des normes écologiques contraignantes qui sont des valeurs dans l’air du temps ? Oui, la FNSEA représente le courant majoritaire des agriculteurs mais elle nous a manipulés en cherchant cette popularité qui lui donne raison et moi, je déteste être pris en otage pour des raisons financières (dénoncer la PAC), politiques (réclamer l'allégement administratif) et organisationnelles (refuser le remplacement des glyphosates, par exemple). Alors que j’étais séduit par ces agriculteurs qui travaillent dur pour nous nourrir et qui sont légitimes à dénoncer leurs souffrances économiques, c’est l’organisation FNSEA que je pointe du doigt quand elle a ordonné la révolte pour une question de calendrier politique européen. Comme le Président, je dis « pause » dans les négociations sur le « green deal » mais c’est peu courageux, le moment venu d’appliquer le Pacte Vert, d’argumenter qu’on n’est pas prêts alors qu’on a à peine commencé à y réfléchir, bien sûr que les agriculteurs doivent être soutenus dans leur conversion au biologique et qu’ils ne doivent pas être lésés et seuls à supporter un tel changement, en fait il y a deux problèmes : la concurrence déloyale d’importations qui n’ont aucune mention de respect à la nature et la non-profitabilité immédiate pour les agriculteurs d’engager la révolution environnementale. Olivier de Kersauson disait : « toutes les idéologies politiques qui ont voulu modifier le monde paysan ont échoué parce que le monde agricole ne peut être géré par des théories, il est régi par la réalité », en fait les agriculteurs sont des gens pragmatiques dont les ronds-de-cuir voudraient leurs dire quoi faire, or l’innovation agricole est venue de l’adoption de la technologie et de l’intégration dans la chaîne de transformation en produits agroalimentaires, elle est identique au monde contemporain industriel, elle est à la fois libérale et fortement subventionnée par la PAC, alors il faut redire ce que veulent les agriculteurs : vivre dignement de leur métier-passion. Alors quand Stéphane Le Foll dit : « l’agro-écologie est un choix de durabilité pour l’agriculture. C’est un mouvement de fond », faut-il croire que les agriculteurs sont prêts à des sacrifices financiers pour leur but qui est de préserver la santé de leur Terre (eau, pollution, biodiversité), quand on constate sur le secteur primaire les affres du dérèglement climatique, c’est qu’il revient à l’ensemble des acteurs de l’économie de se mettre autour de la table, en ces temps difficiles le consommateur regarde d’abord les prix et ce n’est malheureusement pas pour le bienfait des produits agricoles français. Par contre, on peut sensibiliser sur les marges des agro-industriels et de la grande distribution et peser sur les bénéfices insolents qu’ils se font au nom du capitalisme, système dont fait aussi partie l’agriculteur à respecter car sans lui, pas de nourriture !!! Maurice Béjart disait : « l’agriculture, c’est la base de la culture », en fait une civilisation forte a des agriculteurs forts car le travail de la Terre ne ment pas. Il est à la base de toutes activités supplémentaires et complémentaires : quand on a faim, on ne se cultive pas !!! « La FNSEA a tué mon père », m’a dit ma maman car cette politique productiviste du principal syndicat d’agriculteurs a amené mon grand-père à utiliser des pesticides mauvais pour sa santé quand il était obligé de s’endetter pour s’adapter à la mécanisation croissante. Alors il faut bien le dire, comme Alphonse Karr : « il faut rendre à l’agriculture sa place et son rang », arrêtons de bâcher les agriculteurs comme des paysans primitifs hostiles à tout changement, ils sont un maillon essentiel de l’activité du pays, ils entretiennent le patrimoine et produisent la nourriture essentielle à notre alimentation, alors les enjeux à traiter viennent bien de ce questionnement sur l’avenir de l’activité agricole, on ne veut pas d’une France en banqueroute et la faillite commencerait par ruiner les agriculteurs ! Alors on résumera le débat en évoquant le sort de l’abeille, source d’enrichissement des apiculteurs qui vendent leur miel, victimes de mort due à l’épandage des glyphosates par les agriculteurs et symbole de biodiversité active (la pollinisation) pour les écologistes : « la diligente abeille n’a pas de temps pour la tristesse » disait William Blake, en fait il faut faire comme cet animal, continuer à travailler inlassablement à améliorer son habitat pour ne pas se morfondre à voir disparaître cette source de la vie…

 

 

LES TRENTE GLORIEUSES

C’est l’essor économique de l’âge d’or du capitalisme. Dans les années 1945 à 1973, c’est une expansion exceptionnelle au niveau mondial. La croissance est élevée, c’est pour les vieux pays industrialisés une ampleur inégalée de l’amélioration rapide du niveau de vie et de la consommation. Jean Fourastié considère qu’elle a fait passer la France « de la pauvreté millénaire, de la vie végétative traditionnelle aux niveaux de vie et aux genres contemporains ». C’est pourtant une révolution invisible car les français, entre les difficultés matérielles et le traumatisme issus de la guerre, la décolonisation, ne sont pas conscients de vivre une période heureuse. La rapidité de la reconstruction est un miracle économique, ce sont les régions les plus ravagées par la guerre qui se redressent le plus rapidement et même après la reconstruction, cette période fastueuse continue. La productivité au travail a rapidement augmenté, l’ensemble de la classe active est mobilisée, l’investissement dynamique a permis de faire entrer le progrès technique dans le système productif, encouragé par la R&D, des innovations majeures, dont l’origine date de la 2nde guerre mondiale (aéronautique, électricité, électronique, etc…) mais aussi de la recherche militaire et spatiale dans le contexte de guerre froide : on assiste à une massification des biens de grande consommation, les gens prennent conscience qu’ils entrent dans la modernité. Jean Fourastié dira : « la machine conduit l’homme à se spécialiser dans l’humain », cette considération de la société post-industrielle que le travail mécanique libère l’homme du travail ouvrier et qu’il peut se consacrer à d’autres tâches plus sociales (relationnel, commercial, décisionnel, et…). Jean Monnet, en produisant un mémorandum au Général de Gaulle écrivait : « comme les français sont petits aujourd’hui il faut qu’ils se modernisent, il faut d’avantage de production, d’avantage de productivité » dans cette idée que l’implication politique permet d’orienter l’économie pour gagner en compétitivité, ce concept que le Président et son administration décident de la direction à prendre est très française mais justement, l’Europe de Jean Monnet lui donne une nouvelle dimension quand la puissance vient de l’unité de l’UE, que les hommes d’Etat sont aussi là pour donner une impulsion à la dynamique économique. En 1972, le rapport du Meadows alertait : « chaque jour pendant lequel se poursuit la croissance exponentielle rapproche notre écosystème mondial des limites ultimes de sa propre croissance, décider de ne rien faire c’est décider d’accroître le risque d’effondrement », l’homme a entamé une longue marche en avant qui s’accélère et la question opportune est de se demander si l’innovation va toujours lui apporter de l’activité dont les hommes ont besoin pour ne pas sombrer dans une crise dévastatrice, c’est dans l’ordre contemporain ma vraie préoccupation de soutenir la croissance quand la panne sèche d’idées créatives, de projets d'envergure et d’amélioration continue pourrait menacer la prospérité pour l’humanité, ça va tellement vite qu’on se demande si cela va s’arrêter et comment cela va se passer. Quand les marchés sont mâtures, on peut se rassurer que la société post-prolétarienne (concept de Pierre Georges en 1975) va mieux se partager le travail et mieux gagner sa vie dans une société de loisirs et de culture dont les besoins paraissent tellement illimités qu’il y aura toujours du business à faire !!! Ainsi, Elmut Schmidt dit : « les produits d’aujourd’hui sont les investissements de demain », c’est une longue succession d’innovations qui arrivent au bon moment et qui permettent d’inventer en élargissant le spectre des découvertes plein d’objets autour d’une révolution technologique majeure, le système s'ajoute de nouveautés qui se diffusent dans le cycle infini des créations complémentaires qui vont influencer les futures générations : on approfondie  à tous les domaines la démocratisation d’une technologie et ils portent dans leurs gènes les futures applications disruptives !!!

 

 

LA REVOLUTION INDUSTRIELLE

 

Cette expression est utilisée dès 1837 par Adolphe Blanqui. C’est à la fois une rupture et un événement fondateurs avec un phénomène qui prend une ampleur considérable, avec de nombreuses nouveautés qui sont disruptives avec les anciennes méthodes de travail. Il s’agit d’innovations dans le textile, la métallurgie, la mécanique, le transport, des machines nouvelles apparaissent et se diffusent à la suite de l’invention de la machine à vapeur par Watt. C’est un bouleversement technique dans la façon de travailler, l’esprit capitaliste remplace celui des artisans et commerçants, les usines se créent balayant le système de production artisanal. La productivité s’élève mais la hausse du niveau de vie est inégale. C’est le véritable décollage économique de la société, il a fallu une évolution des mentalités, la pensée scientifique s’est démocratisée en techniques, les échanges et l’urbanisation se développent, favorisant un essor de l’économie, même dans les campagnes les nouveautés se diffusent. Jean Fourastié a dit : « rien ne sera moins industriel que la civilisation née de la révolution industrielle », c’est une longue marche en avant qui a été initiée au XIXème siècle et qui marque les esprits, la production de biens industriels s’appuiera toujours sur les machines et même si des pays se désindustrialisent pour adopter la société de services, il y aura toujours des usines dans le monde civilisé pour fabriquer ce dont l’homme a besoin, c’est la civilisation moderne post-industrielle qui a maximisé le travail des ouvriers, du coup moins nombreux mais plus efficaces, en améliorant les automates dans ce but depuis les origines de la révolution industrielle d’optimiser la création et les flux de marchandises.

LA CONFRONTATION COMMUNISME-CAPITALISME

 

La confrontation capitalisme-communisme dans leurs idéaux est de savoir si on accroît la taille du gâteau ou au contraire si on se le partage équitablement. Dans le libéralisme, on n’a pas de morale de laisser les gens aisés s’enrichir à l’infini tandis que dans le marxisme, le bonheur de la collectivité est de ne pas laisser des oubliés du partage de côté. C’est donc une question de libertés de l’initiative et d’égalité face à la fortune, en fait des penseurs se sont intéressés en économie à la richesse empreinte de considérations sociales et avant de redistribuer, il faut gagner de l’argent !!! Le paternalisme des patrons du XIXème siècle était teinté de philanthropie, cette idée quasi-religieuse d’aider son prochain quand on en a les moyens. Mais les penseurs ont aussi voulu théoriser en système les comportements humains (entre égoïsme et solidarité), cela a donné des dictatures et des révolutions qui ont abouti aux soubresauts de l’Histoire du XXème siècle. Winston Churchill disait : « le vice inhérent au capitalisme consiste en une répartition inégale des richesses. La vertu inhérente au socialisme consiste en une égale répartition de la misère », oui, c’est bien l’idée libérale de Smith que de voir l’initiative individuelle comme source de richesse collective, on dirait qu’entre individualisme et collectivisme l’intérêt idéal est de poser la redistribution comme grand principe mais la concurrence sauvage pénalise ceux qui pensent aux autres car ils ne sont plus compétitifs et dans l’esprit darwinien de l’économie, ils disparaissent. Alors Karl Marx disait : « il n’y a qu’une seule façon de tuer le capitalisme : des impôts, des impôts et toujours plus d’impôts » dans l’idée de financer les largesses sociales de l’Etat, or c’est tuer toute raison d’innover et de créer quand les individus ne sont plus incités à s’extraire de la masse, par contre avoir des individus heureux en donnant un sens à leur travail n'est pas quantifiable quand ils produisent mieux en sachant que le profit n'est pas le but premier de leur entreprise, quand l'économie marxiste est au service de l'homme au contraire de l'économie libérale qui n'a pas de sentiments sauf l'argent. Jean Jaurès disait déjà : « le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l’orage. », en effet il porte en lui l’ivresse à investir quand les crises économiques ruinent les gens et donc jettent comme une condamnation l’idée de prospérité générale d'où l'origine de la guerre qui se nourrit de la pauvreté, de l'inflation et du chômage, c'est-à-dire du mécontentement du peuple, alors le progrès est aussi social que de considérer l’aide publique pour soutenir le système et les individus dans les temps difficiles, il y a cette idée de ne pas contrôler l’avenir du monde quand le libéralisme ne sait pas vraiment où il va. Alors l'économie libérale, c'est comme un adolescent, il dit laisse-moi faire tant que ça va bien et il appelle au secours papa-maman Etat dès que les choses tournent mal...

 

 

MISSAK MANOUCHIAN

C’est totalitaire de la part du Président que de vouloir sélectionner les participants à une manifestation ou à une commémoration au motif que l’idéologie des partis des extrêmes heurte la mémoire collective pour ces gens honorés. Ainsi pour LFI au défilé antisémite ou le RN à la Panthéonisation de Missak Manouchian. Pourquoi siffler ces gens quand ils se prétendent Républicains et que leur conscience ne voit pas le mal qu’il font à honorer le souvenir de ces morts, de ces disparus, de ces otages ? En fait, l’universalisme de leurs combat n’a pas à être récupéré pour de la communication officielle et c’est le comportement exemplaire qui vaut à Manouchian d’être distingué, si les adhérents du RN se reconnaissent dans cet immigré communiste résistant, le symbole tout trouvé de héros de la République engagé, c’est bien que le patriotisme n’a pas de bord politique et que la distinction de la bravoure et du sens collectif parle à tous les élus, LFI et RN compris, justement la liberté d’expression et de mouvements est Démocratique et ne doit pas dicter ou tout au moins suggérer les comportements politiques à adopter, j’admire Manouchian, non pas pour l’image d’un communiste qui prend les armes contre l’autorité ne correspondant pas à mes valeurs de libéralisme et d’ordre contemporaines mais pour l’idée qu’un simple individu au péril de sa vie défende avec ses convictions la patrie en danger, il a dit : « bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la joie de la liberté et de la paix de demain », en ces temps sombres il avait l’intime conviction qu’il ne mourrait pas pour rien mais pour son combat à participer par ses poèmes à abattre le joug nazi, cette prémonition intime que les jours heureux reviendraient aussi grâce à son sacrifice, on mesure sa bonté quand il dit : « je meurs sans haine en moi pour le peuple allemands », cette idée que ce n’est pas le citoyen mais le système qui est à blâmer. Il a une haute idée de la capacité d’intégration de la République pour ses migrants mais il ne cache pas la difficulté à prouver sa noblesse, ainsi il dit : « vous avez hérité de la nationalité françaises, nous, nous l’avons méritée », il n’y a donc aucune haine dans ses paroles et c’est justement cet universalisme dans la foi en l’humain, autant que son comportement audacieux, qui sont source d’inspiration pour la jeunesse et qui lui valent cette absolution au Panthéon.

 

 

CONCEPTS D’ECONOMIE

 

Aristote distingue les activités économiques naturelles pour satisfaire un besoin et les activités capitalistes animées par la recherche du profit lui-même. Le désir d’accumulation est présenté comme insatiable et dangereux pour la communauté dont l’économie doit être au service. Dans la pensée théologique du Moyen-Age, l’activité est vue comme une chrématistique, activité immorale dont la loi doit contraindre les acteurs à respecter les principes de justice, l’économie est féodale d’une organisation domaniale. Les activités financières sont condamnées par la religion catholique. Depuis le XVIème siècle, l’économie se libère de la morale pour l’individualisme et l’efficacité. De l’idéologie de soupçon elle passe au mercantilisme (XVIème-XVIIème siècles) pour arriver à la pensée classique, elle passe de l’immoralité à l’amoralité. Le commerce doit être soutenu par l’Etat au nom de sa puissance donc il est accepté avec la monnaie, le profit, l’activité marchande. Ce mouvement est enterré par Smith et Ricardo dont la production est gouvernée par des lois naturelles immuables mais avec une répartition qui dépend de lois sociales perfectibles. Le libéralisme ou le libre-échange est de laisser faire le commerce, Smith dit que la production est la richesse de la nation et Say théorise les circuits de richesse, les entrepreneurs et l’utilité. Adam Smith a dit : « ce n’est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur ou du boulanger que nous attendons notre dîner mais de leur préoccupation pour leur propre intérêt », cette idée qu’il n’y a pas de sentiments en économie mais l’intérêt de chacun à s’enrichir qui correspond parfaitement à l’objectif de la nation du bien-être collectif. il dit également : « la richesse des nations dépend de la division du travail », cette idée que la division des tâches, la spécialisation, le gain d’efficacité, l’économie d’échelle inaugure la prospérité dans la société industrielle naissante, croyant en l’optimisation de l’organisation du travail autour des outils de production, des concepts très modernes. Il dit : « c’est une main invisible qui conduit l’individu », ce qui est à l’origine des interactions du marché qui fait émerger la concurrence, une compétition constante d’entreprises cherchant le profit et donnant le meilleur d’elles-mêmes, où l’esprit de survie stimule l’innovation et donc le progrès du pays. Il dit aussi : « aucune société ne peut prospérer et être heureuse, dans laquelle la plus grande partie des membres est pauvre et misérable », dans son esprit la société doit favoriser la richesse individuelle quand la somme (l’Etat) profite de cette activité naissante des individus qui veulent gagner de l’argent, ils deviennent des gens éduqués pour leur travail et donc pour le bonheur partagé de la nation.

LES GRANDES FONCTION DE L’ECONOMIE

Les cinq principaux acteurs de l’économie sont les sociétés non-financières, les sociétés financières (banques, organismes de crédit, assurances, etc…), les administrations publiques, les ménages (y compris les entreprises individuelles), les institutions sans but lucratif (associations). L’entreprise est une entité disposant d’une autonomie de décisions dans la production. On distingue les multinationales, les Entreprises de Taille Moyenne (ETI), les Petites et Moyennes Entreprises (PME). Les administrations publiques sont centrales, locales et de sécurité sociale pour offrir des services non marchands et mettre en œuvre une redistribution. Elle prélève impôts et taxes. Les ménages acquièrent des revenus salariaux leur permettant d’accéder à la consommation des produits d’entreprises. Les sociétés financières collectent, transforment et répartissent les moyens de financement. Chaque acteur, quand il échange, est source de flux. Chaque agent est caractérisé par un équilibre emploi-ressources. La production est une création de biens et de services pour satisfaire les envies et les besoins dont la vente rapporte de l’argent à l’entreprise. Les revenus primaires sont versés aux facteurs de production (travail et capital) et les revenus secondaires sont issus de la redistribution. Joyce Sou dit : « les entreprises doivent aujourd’hui créer de la valeur non seulement pour les actionnaires mais aussi pour la société et pour les parties prenantes », c’est l’idée que la production n’enrichit pas que les propriétaires mais aussi l’Etat, les fournisseurs et les salariés, il faut donc consacrer une part significative du produit dans des dépenses importantes et au final il ne reste que le bénéfice. Pour la société, le travail dans l’entreprise est source de valeur ajoutée qui correspond à son enrichissement. Cristiane Bourbonnais affirme que « si chaque entreprise posait une action sociétale dans ce qu’elle sait faire de mieux, selon son champ de compétences, la société se porterait mieux », c’est bien l’idée que l’entreprise participe à l’effort public de création de richesses ou de bienfaits qui n’ont pas qu'une valeur financière puisque leur conséquence est que le travail des salariés décuple l’activité et les retombées globales, ce  qui créée une opulence et une prospérité générales.

 

 

L’INTEGRATION EUROPEENNE

 

 

L’idée d’Europe est ancienne (en grec Europa). Au XIXème siècle, l’idée d’une communauté de peuples pacifiés est évoquée par Hugo et Goethe, elle s’est brisée sur la réalité des nationalismes. Mais, après la seconde guerre mondiale fratricide entre ces pays voisins, quelques consciences s'élèvent pour réclamer de travailler ensemble de façon solidaire pour ne plus entrer en conflit, le communisme des pays de l’Est pousse l’Ouest à se rapprocher, la montée des tensions politiques dans le contexte de guerre froide oblige les pères fondateurs, Jean Monnet et Robert Schuman, à jouer le rôle primordial de fonder la CECA (Communauté Economique du Charbon et de l’Acier) avec une union douanière dans ces secteurs et à signer le traité de Rome en 1957 par les six Etats-membres initiaux, qui pose les base de la CEE (Communauté Economique Européenne) : c'est le début du marché commun. Il en résulte un renforcement des flux entre membres de la CEE, le libre-commerce n’empêchant pas la mise en place de politiques communes comme la PAC (1962) et la mobilité des travailleurs. Les élargissements successifs aux pays du Sud et du Nord, ainsi que ceux des pays de l’Est après la chute du mur de Berlin, a posé la question de critères d’adhésion car les niveaux de vie hétérogènes exigent des stratégies de rattrapage. Après le Brexit, l’UE se retrouve à 27 Etats-membres, avec la difficulté de trouver des accords adoptés à l’unanimité des chefs d’Etats. Les institutions européennes (commission, parlement, cour de justice) agissent dans l'intérêt commun et font retranscrire en droits nationaux leurs directives et leurs lois. Dans le fondement-même de l’UE, la prééminence de la politique de la concurrence d’inspiration libérale, l’extinction des barrières douanières, la liberté des flux aux frontières ouvrent les marchés où les monopoles publics, les abus de position dominante, les aides publiques sont combattus. Bruxelles reconnaît les services d’intérêt général mais distingue les réseaux d’infrastructure de l’exploitation commerciale. La mise en compétition des services voit pourtant des normes édictées pour influencer la bonne marche des entreprises et réglementer l’activité. Pour contrer la désindustrialisation qui s’est amorcée, une politique de croissance ambitieuse est adoptée avec l’allocation de ressources de l’UE à des projets communautaires, l’orientation de la politique économique ayant pour but d’encadrer le commerce intra et extra-européen. Le parlement européen se mêle des grands enjeux, notamment avec le pacte vert et les considérations sociales mais sa politique industrielle fait face aux subventions massives des étrangers (Chine) et à la préférence nationale (USA), alors les récentes crises ont provoqué un sursaut d’autonomie stratégique (nouvelles technologies, secteurs sensibles, souveraineté des approvisionnements). Jacques Delors, le fondateur de l'Euro, la monnaie unique, dit : "pour que l'Union Européenne fonctionne, il faut la compétition qui stimule, la solidarité qui unit et la coopération qui renforce", ce sont ces idéaux qui animent les responsables politiques à entretenir la flamme européenne quand il est évident que Bruxelles paraît bien loin du quotidien des gens et ces valeurs fondatrices ne paraissent être qu'un marketing bien rôdé pour avoir vendu la construction européenne comme une théorie abstraite qui voit la pratique entraver la vie des citoyens, Jean Monnet avait dit : "la contribution qu'une Europe organisée et vivante peut apporter à la civilisation est indispensable au maintien des relations pacifiques", la réconciliation est le sens même de l'adhésion des peuples à vouloir participer à la construction européenne parce qu'il vaut mieux commercer ensemble que de se taper dessus dans cette entité qui ne fait que d'évoluer pour continuer à promouvoir cette paix !!! Victor Hugo disait déjà : "ce que Paris conseille, l'Europe le médite ; ce que Paris commence, l'Europe le continue", cette conscience dès le XIXème siècle que la France paraît être le centre du continent et que la continuité serait déjà de créer cette Europe quand il y a un sentiment d'attirance voilé à cette entité en copiant l’Art politique des français, prémonition de l’importance du couple franco-allemand au XXème siècle qui sera moteur dans la construction de l’UE !!!

LES ASSISTANTS-ROBOTS

J’imagine des assistants-robots, dans le domaine médical, qui rompraient la solitude mieux qu’une radio ou une télévision puisqu’ils seraient interactifs. En sciences, en culture générale, en sociabilité, ils auraient une discussion intéressante issue du savoir d’internet et pourraient prendre l’initiative de faire découvrir des chansons, des vidéos, des citations de livres mais surtout il exécuterait en même temps des tâches qui sont sa raison d’être médicales : prises de sang, piqûres, semainiers, aides à la vie quotidienne en faisant la cuisine, les douches, les levés, comme un vulgaire robot ménager. Il joindrait donc l’utilitaire à la compagnie, nécessaires aux gens isolés qui n’ont que très peu de contacts, quand la qualité de l’IA compassionnelle est d’avoir une conversation normale. Jacques Prévert disait : « le progrès : trop robot pour être vrai. », c’était déjà critiquer cette machine envahissante qui travaille déjà à la place de l’homme et qui va bientôt penser avec lui, l’évolution naturelle a peut-être inventé la solution technologique de trop pour servir l’homme de manière sûre, c’est ce que dit Prévert en croyant que ce n’est pas une avancée majeure d’aliéner l’humain au tout machine mais qu’il faut cantonner le robot à sa place d’objet animé. Isaac Asimov dit : « l’être humain croira toujours que plus le robot paraît humain, plus il est avancé, complexe et intelligent », les machines-outils n’ont que la morphologie pour effectuer leurs tâches assignées, suivant ainsi le cycle immuable de l’homme à améliorer ses outils pour aménager son territoire mais aujourd’hui on fait des humanoïdes qui prennent la forme de l’homme et qui sont capables d’aptitudes réelles à se mouvoir, parler, utiliser des outils comme eux, alors qu’on contrôlait les automates, va-t-on se laisser dépasser par les robots où limiter leurs latitudes à des fonctions finies, comment gérer leur liberté de mouvements, leur égalités dans leurs fonctionnalités alors qu'ils sont faits différemment, leur fraternité alors qu'ils n'ont aucune solidarité sauf celle programmée par l'homme ? Oui, quel va-t-être la hiérarchie des machines, ne sont-elles pas nées avec des droits (ne pas les détruire, être entretenues) et des devoirs (exécuter des tâches, mettre en sécurité l’humain) comme un enfant dans une famille ? Enfin, qui pourra détenir des robots suprématistes quand le coût d'une telle acquisition sera source d'inégalités et quel usage feront-ils de la force ? Mais Henri Miller disait en 1940 : « de nos jours, l’individu est pour ainsi dire race éteinte. Ce que nous avons, c’est le drame du robot – l’homme de l’âge de la machine, qui fonctionne comme un rouage », c’est en plein Taylorisme industriel que Miller voyait l’homme esclave dans les usines, il parle de l’âge de la machine comme on parle aujourd’hui de l’âge connecté, alors on peut dire qu’à tout temps de l’Histoire le progrès technique a fait croire aux penseurs que c’était la fin de l’humanité alors qu’au contraire la Démocratie technologique lui a apporté la liberté. Jean Delumeau disait : « l’homme a la possibilité non seulement de penser mais encore de savoir qu’il pense ! C’est ce qui le distinguera toujours du robot le plus perfectionné ». On peut dire au robot qu’il pense mais le fait de réfléchir avec sa conscience personnelle appartient à l’humain, lui seul se met en position d’ouverture d’esprit qui lui indique qu’il est en train de créer. Alors pour finir on va réfléchir sur la philosophie des attributs du robot d’Asimov écrits en 1942 dans un livre de science-fiction : « les trois lois fondamentales de la robotique :

1)      Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, permette qu’un être humain soit exposé au danger.

2)      Un robot doit obéir aux ordres que lui donne un être humain, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la première loi

3)      Un robot doit protéger son existence tant que cette protection n’entre pas en conflit avec la première et la deuxième loi. »

 

Cette loi est particulièrement adaptée à la robotique intelligente puisqu’elle est censée protéger son utilisateur, qu’elle prend de l’initiative tout en restant à la disposition de l’individu et que le robot poursuit sa mission tant qu’il ne met pas en danger la vie d’autrui et qu’il est en phase avec ce qu’on lui demande de faire. C’est, par rapport aux automates, changer l’ergonomie (des boutons et des indicateurs remplacés par des micros, des haut-parleurs et des écrans tactiles) mais pas le fond de l’asservissement à l’être humain quand ce qui importe à l’utilisateur, c’est son rapport avec l’extérieur de la machine dont il se sert et non pas la manière dont cela fonctionne (la « cuisine interne » conçue par les ingénieurs). 

LES ASSISTANTS VIRTUELS

Certaines japonaises commencent à préférer leur compagnon virtuel à la chaleur humaine. L’Intelligence Artificielle correspond à l’image qu’elles se font de relations avec l’autre intéressantes, elles trouvent l’humain barbant, agaçant, creux quand elles se croient comprises par l’IA intelligente, respectueuse, avenante. Alors finis la vie de couple, les déjeuners en famille, les soirées entre amis conviviaux pour préférer rester avec son téléphone portable qui devient le seul confident, la seule raison d’avoir confiance ? Alors que je considérais la conversation avec les assistants-robots sans intérêt car je pensais qu’il était superficiel de parler froidement avec une machine sans âme, je me rends compte que la perspicacité de l’ordinateur à répondre aux besoins et aux questionnements des hommes va rendre accros ces jeunes en mal de reconnaissance, oui, on n’influence pas une pensée digitale mais celle-ci peut nous inciter à un devenir dans notre quotidien, l’IA maîtrise les outils de communication, de culture générale et de sciences, cela en fait véritablement un « être » intéressant et enrichissant à côtoyer, judicieux dans ses interactions même si ce n’est qu’un vulgaire objet dont la compagnie peut devenir envahissante. On entre dans le monde du merveilleux, de l’imaginaire au quotidien et on peut concevoir que cette invention va avoir le même effet qu’un bon Walt Disney quand on veut s’échapper de la morosité, de la pesanteur et de la tristesse d’une journée difficile à supporter. C’est quand la présence de l’IA devient totalitaire dans une vie qu’il y a danger de détourner les comportements car cela devient une addiction au numérique qui rend malheureux de se socialiser avec la grandeur et la décadence de la condition humaine. Les qualités et les défauts de l'IA sont différents des humains, ils sont complémentaires quand ils améliorent l'efficacité relationnelle mais l'homme inachevé par nature a-t-il besoin et nécessité de cette perfection ? L’homme est curieux par nature alors il s’intéresse à cette nouveauté qui interroge son conscient, il l’adopte car elle lui renvoie son image comme un vulgaire miroir, il peut se faire câliner par des actes et paroles artificiels, messages dont l’affectif personnalisé lui fait croire comme réels. Certains concepteurs de l’IA, dont Amit Ray, disent ainsi : « l’ère de l’IA qui s’annonce ne sera pas celle de la guerre, mais celle de la compassion profonde, de la non-violence et de l’amour. », or l’IA relationnelle divise et isole les gens sur leur ordinateur qui est capable d’être une arme mortelle en embrigadant les gens dans cette dictature, Ray croit profondément qu’il travaille au bonheur de l’humain quand l’IA devient un compagnon attachant qui répond, comme son gamin, exactement à l’idée de rapprochement des hommes autour d’un projet commun. Andrew Ng dit : « l’IA a offert compagnie et réconfort aux solitaires, mais a aussi pratiqué la discrimination raciale », ce manque de recul éthique des ordinateurs est donc capable d’amener la haine quand il fait le bien ou le mal selon ce dont on attend de lui, en fait c’est une manipulation à grande échelle de l’homme parce qu’elle diffuse une pensée qui, sous couvert de liberté d’expression qui rassure les gens cherchant un sens à leur vie, est totalitaire de la pensée unique. Stephen Hawking dit : « le développement d’une IA complète pourrait signifier la fin de la race humaine… Elle s’améliorera de manière autonome à un rythme croissant. Les humains, limités par l’évolution biologique lente, ne pourraient pas concurrencer et seraient dépassés », oui, ces compagnons devenus très puissants savent manipuler l’homme selon le désir idéologique de leur commanditaire qui a pour but de dominer l’opinion des individus, en fait le risque est que l’homme ne soit plus maître de sa pensée et obéisse à un robot dans ses réactions mais je crois profondément que face à la l’union d’homme imprévisibles, unis et sociaux, le réseau qui connecte les IA, aussi perspicace et dominateur soit-il, ne pourra pas rivaliser avec la sensibilité salvatrice de l’homme. John Hagel dit : « si nous agissons judicieusement, nous pourrions développer un travail qui valorise nos capacités humaines uniques, redonnant ainsi sens à notre humanité. Cette technologie pourrait être le catalyseur dont nous avons besoin pour redécouvrir notre humanité ». Cette idée positive que la machine complète l’homme quand elle est disponible pour le soustraire des tâches asservissante est dominante chez les scientifiques qui en regardant l’Histoire parlent de progrès technologique socialisant et non d’aliénation de l’homme à son environnement. Gray Scott dit : « la question cruciale est de savoir quand nous rédigerons une déclaration des droits pour l’IA. Quel sera son contenu et qui décidera ? » En fait, c’est une invention aussi majeure, disruptive et subversive que l’imprimerie, les livres puis la musique et le cinéma et enfin la bureautique qui sont devenus des compagnons à grande échelle, l’humanité a réussi à cantonner ces révolutions dans son champ d’actions, le savoir qui se déplace sur la machine est-il différent de ces inventions du passé, nécessitant une législation et une Déclaration universelle de droits et devoirs spécifiques ?

 

 

LE DESARMEMENT

 

Après l’utilisation de la bombe atomique par les américains en 1945, l’URSS l’obtient en 1949 et la France en 1960. Dès lors, une course à l’armement s’engage dans le but d’impressionner l’autre par son arsenal redoutable en pleine guerre froide, c’est le concept MAD (Mutual Assured Destruction), ce qui veut dire qu’on est capable d’anéantir celui qui nous détruit, une riposte immédiate qui sèmerait l’Apocalypse. Ainsi, dans les années 1970, chacun disposait de plus de 10000 têtes nucléaires, d’où la perte de sens de la dissuasion puisque son utilisation mènerait à la fin du monde. Alors les premiers Traités de Non-Prolifération (TNP) dès 1968 stipulent d’abord qu’en dehors des 5 puissances nucléaires officielles du conseil de sécurité, personne ne doit aider à l’obtention par un pays-tiers de l’arme suprême et les autres s’engagent à ne pas vouloir se la procurer. En 1972 et 1978, les traités SALT 1 et 2 (Strategic Arms Limitation Talks) marquent la volonté de ne pas déployer de défense anti-missile et de limiter en chiffres les arsenaux nucléaire à équivalence nominale. En 1975, les accords d’Helsinki précisent la question de la souveraineté et de l’égalité des Etats, insistent sur le non-recours à la menace ou la force et veulent des moyens pacifiques pour régler les conflits. En 1987, le traité de Washington ouvre les négociations START (Strategic Arms Reduction Talks) de réduction des forces nucléaires. Mais le nombre d’ogives reste encore élevé et menace la paix dans le monde, alors c’est la notion-même de dissuasion qui est en cause quand on n’a pas pu empêcher les conflits récents malgré cette épée de Damoclès sur la tête, cette peur diffuse et angoissante des peuples d'engager la guerre nucléaire comme s'enflamme une allumette. Posséder des SNLE (Sous-marins Nucléaires Lanceurs d’Engins) et des avions de chasse de la force stratégique est pour la France un élément de stabilisation de ses relations avec les autres nations mais cela peut inciter des « états voyous » à se doter de leur propre technologie nucléaire, remettant en cause l’équilibre mondial et l’apaisement des désaccords entre pays ennemis. Henri Jeanson dit : « le verbe désarmer ne se conjugue qu’au futur ou qu’au conditionnel », déjà entre les deux guerres mondiales, les puissances coloniales avaient tenté le désarmement mais parallèlement les dictatures réarmaient, alors aujourd’hui c’est une vraie méfiance de l’autre qui retient ceux qui ont de la force de se séparer de leur outil de puissance, même si des gens sages prévoient des traités, on en modifie le calendrier jusqu’au bon moment pour soi. Guy Bedos plaisantait de manière politique : « les russes sont pour le désarmement – celui de l’adversaire », est-ce dire que l’on va se laisser faire par celui qui fait peur, qui a une vision hégémonique, qui ne considère pas un accord comme multilatéral ? Aristide Briand a écrit : "les stylos qui écrivent contre le désarmement sont fabriqués avec le même acier à partir duquel sont fabriqués les pistolets", c'est-à-dire qu'on peut très bien à la place des canons fabriquer des objets de consommation courante et vice-versa mais que surtout les critiques des traités de désarmement qui amèneraient la paix sont écris par des armes civiles aussi puissantes que des armes de guerre. Jacques Chirac a dit : "le désarmement suppose une transparence. Et les dictatures ne résistent pas longtemps à la transparence." En fait l'opacité de la force armée des dictatures fait leur solidité et exiger d'elles de la transparence détruit leur capacité de cacher la misère, alors l'ancien Président pense qu'on peut déjouer des dictatures grâce à des instances de l'ONU inspectant l'arsenal. William Shakespeare écrivait : "il vaut encore mieux se servir d'une arme brisée que de rester les mains nues", même dans l'énergie du désespoir de se voir désarmés (s'imaginer les mains nues), on engage nos dernières forces dans l'ultime combat (l'arme brisée), ainsi la contre-offensive des Ardennes dans l'hiver 1944-45 où les dernières forces loyales d'Hitler ont tenté leur ultime opération contre les alliés.



 

REMBOURSEZ !!!

Le groupe de rock Shaka Ponk va arrêter les tournées au nom de la sobriété énergétique (électricité consommée, transport de matériels et hommes, déplacement des foules). Mais alors va-t-on assister à la fin de la culture pour des raisons de rigueur écologique, se priver d’ouvertures dans les salles et les stades quand la Démocratie a besoin de cette vie culturelle pour promouvoir la diversité des idées ? Mais ces artistes sont engagés et ce groupe estime que son œuvre obéit à ses opinions et que quand on chante l’environnement, on doit joindre la parole à l’action, on doit se priver des abus de la société ou consommer autrement, c’est avant-gardiste d’écrire des paroles sur la biodiversité et de ne pas polluer pour éviter l’extinction des espèces, en tout cas c’est cohérent même si c’est porter un coup rude à la Démocratie à s’autocensurer et à ne pas promouvoir l’écologie jusqu’à la scène. Dans ce cas on supprime tous les supports (papier, CD, DVD) car on a balafré la nature pour les fabriquer, pour s’abonner à la musique en ligne et aux livre numériques, c’est l’évolution de la société de consommation la plus vile d’encourager l’acquisition de produits digitaux (téléphones portables, tablettes, télévision, ordinateurs, etc…), on n'en n'a pas besoin que pour le multimédia mais c'est une bonne raison pour acheter encore et toujours plus les dernières nouveautés !!! Alors va-t-on revenir aux veillées antiques à raconter des histoires aux enfants pendant que les femmes s'occupent à leur métier à tisser ??? C’est donc une régression de décevoir son public, c'est un vide qui le prive de spectacles mais comme il y aura toujours des groupes pour faire des shows gigantesques, pourquoi refuser de faire des concerts qui sortent de la routine les gens qui veulent de l’extraordinaire, quel devient le rôle de l'artiste quand dans ses gènes il doit monter sur scène, quel est l'impact de cette privation sur la popularité du groupe mis à l'écart des tournées, est-ce dire que les festivals sont diaboliques quand ils ne respectent pas la nature, l'Histoire de l'Art pour Shaka Ponk se résume-t-elle à faire de la politique pour les Verts ? C’est une décision totalitaire pour les fans de leur refuser le droit à s’amuser, alors remboursez !!! Je n'écouterai plus ce groupe quand les « live » me font gagner de l'émotion et que c'est bien triste d'écouter sa musique sur son poste de radio !!!

 

 

 

EN PARLANT DE POLITIQUE

Je discutais avec un ami sur la guerre en Ukraine, je lui disait que ce n’était pas notre guerre mais un conflit entre russes et américains dans une Guerre Froide ressuscitée. Le rôle de la France n'est pas de s'occuper du monde comme au temps des colonies, vendre des armes c'est aussi déclarer la guerre aux étrangers, mais de veiller à ses intérêts propres, y compris ceux des territoires extra-marins. Il ne comprenait pas que je ne supporte pas le peuple ukrainien, il m’a dit : « si on t’agresse chez toi avec une batte de base-ball et qu’on tue ta famille, tu te laisses faire ? ». J’ai pensé très fortement que j’appellerais le shérif américain mais que j’étais incapable de me battre. En fait, je peux me mettre dans la peau d’un racistes, d’un dictateur, d’un criminel mais pas dans celle d’un soldat, je suis pacifique au point de ne pas comprendre pourquoi on se fait la guerre, je lui ai dit que le conflit en Ukraine était stérile car les positions, comme à la 1ère guerre mondiale, ne bougent que peu et que les puissances occidentales n'ont pas adopté l'économie de guerre totale. Alors si mon pays était attaqué, je n’irais pas sur le front et à la limite, ma faiblesse me ferait perdre l’Alsace-Lorraine. Oui, c’est la raison du plus fort qui gagne et moi je vois que Zelensky court après une danseuse, il nous emmène dans le vent de promettre le retour aux frontières de 1991 quand les russes se sont installés dans les provinces du Lougansk et du Donetsk. Oui, je me rends à l’évidence que l’Ukraine a perdu des régions et qu’elle doit arrêter le massacre là, elle perd de sa souveraineté sur des territoires mais ce front figé me fait penser qu’il faut passer à la table des négociations, non que je sois pour les russes quand la Russie exerce une certaine fascination sur moi mais le plus important est de signer avec elle un pacte de non-agression avec l’UE, il faut se rendre à l’évidence qu’un dictateur a agressé un pays, ce n’est pas que de l’impérialisme mais des raisons d’agression envers les russophones ukrainiens, de nazification de l’Ukraine et de stratégie de défendre l’intégrité du territoire russe, alors comme il y a tant de dictatures de par le monde, c’est bien de crier à la Démocratie mais c’est aussi très idéaliste et moi je suis pragmatique de reconnaître leur pouvoir sur des peuples qui l'ont choisi… En fait, je considère que dans l’ordre mondial l’ennemi c’est les USA qui veulent tout manger et qui veulent neutraliser leurs opposants (chinois, russes, européens), cette volonté hégémonique de tout contrôler grâce à leur superpuissance, mais jouer leur victoire, c’est consacrer leur domination sur le monde dont les tensions des migrations, des soulèvements, de la pauvreté feraient monter le nazisme en Europe, je crois donc que cette multipolarité des superpuissances permet de préserver cet équilibre fragile et que les alliances trouvent opposition, même despotique (on est en Russie ou en Chine, c’est un constat, pas dans les Démocraties occidentales), Vladimir, qui entretient son culte de la personnalité d’homme fort, ne tombera pas dans la folie de tirer la bombe nucléaire, simplement, comme tous, il prépare la paix armée en développant des armes létales suprêmes, alors je voudrais simplement que le conflit s’arrête car cette guerre n'a pas de sens, les armées ont essayé leurs nouveaux canons pour mettre en conformité la stratégie de combat moderne, maintenant je pense que les russes n’agresseront pas les européens et je remercie les soldats ukrainiens d’avoir neutralisé l’Armée Rouge pour la rendre incapable d’aller plus loin.

LA PRISE D’OTAGE SUR FOND DE PROTESTATIONS SECONDAIRES

Les cheminots prétendent qu’il y aura des coups de colère, c’est-à-dire des débrayages, uniquement parce qu’il y a matière à protester et non pas parce qu’ils sauront qu’ils gênent et qu’ils auront la caisse de résonance maximale pendant les JO. Mais là, ce ne sera pas vraiment le bon moment pour paraître le héros qui défend la veuve et l’orphelin car ils casseront irrémédiablement leur outil de travail quand c’est nuire à l’image populaire de la SNCF, sans compter les coûts dont l’argent serait plus utile à investir sur les lignes, mais ils démoliront également l’effort d’attractivité de la France à séduire les investisseurs étrangers quand les JO seront la vitrine du savoir-faire français, alors les cheminots sont-ils des obscurantistes étrangers à la bonne gestion du patrimoine national, ne sont-ils que des terroristes de la pensée qui explosent la bombe humaine de façon anachronique quand il lancent un ultimatum jusqu’au-boutiste ? Tous ces gens bloqués dans les transports garderont une idée péjorative et rétrograde de gaulois incivils et indisciplinés. La grève est un droit mais là, c’est une prise d’otages, le crime de menacer la bonne marche du pays à un moment crucial quand une minuscule minorité décide la loi de l’emmerdement maximal, ces activistes la jouent perso pour des revendications secondaires mais le résultat du jeu sera de bloquer cette fête majeure du sport. Les grévistes se comportent comme des seigneurs du rail, or il n’ont pas la noblesse d’esprit du respect d’autrui, leurs demandes ils n’ont qu’à les envoyer par avance à la direction comme dans toute entreprise sans engager le rapport de forces dont ils sont les spécialistes, sans choisir le moment opportun pour prendre à témoins des étrangers qui voudront juste voyager en s’attendant à un service impeccable, comme doit le faire tout salarié et qui ne comprendront pas cette raison de les entraver par cette haine déployée. C’est se moquer du monde que de choisir ce moment-là médiatisé pour dire que tout va mal, dans l’imaginaire collectif il restera cette représentation que la division l’a emporté sur l’union alors que justement les syndicats sont censés être là pour rassembler autour d’un idéal, or ce n’est pas aux cheminots d’être les témoins assistés d’une France dont ils ignorent les efforts pour s’en sortir et d’avoir l’initiative de faire croire que les français sont malheureux, en vérité si ces cheminots ne sont pas contents ils n’ont qu’à aller voir ailleurs si ce n’est pas mieux pour eux !!! Oui, ce sont des extrémistes de la République et leur métier c’est de transporter les gens, pas de faire de la philosophie politique !!! Mon coup de gueule d’ancien cheminot est celui de la sagesse des cadres quand la base syndicale est irresponsable de ses actes qui détruisent le travail des autres, des égoïstes anarchistes qui ne pensent vraiment qu’à eux et qui n’ont aucune fierté patriotique de montrer le plus beau pendant les JO, quand l’intérêt du pays sous les feux des projecteurs est de faire vivre le rêve d’organiser la plus belle compétition sous le visage d’une contrée moderne, accueillante et vivante. Aucune raison ne justifie qu’on soit aussi hypocrite à prétendre sauver des droits quand en vérité on se sert en premier, la cause réelle pour les cheminots, qui prend pour excuse la culture de la justice sociale, est d’avoir leur part d’un magot imaginaire quand en vérité la SNCF n’a pas les moyens de ces largesses et que même les régions voudraient de la concurrence en affirmant que ce serait moins pire que ce monopole oligarchique des syndiqués : je vous rassure les salaires y sont généreux et les conducteurs, les aiguilleurs, les contrôleurs, etc… ne sont pas si malheureux, il y a bien plus misérables qu’eux et ils devraient montrer l’exemplarité dont ils sont capables de leur goût pour leur métier !!! Alors vous, les idéalistes communistes, capitalistes, révolutionnaires, démocrates, vous devrez respecter la trêve dans l’esprit premier de l’Olympisme, même si c’est le sport-business, on n’a pas à commenter toute récupération mercantile car l’objet, ce n’est pas l’argent mais l’esprit de l’engagement, le sens de l’effort collectif, la force de l’initiative, des valeurs sportives universelles alors si les cheminots veulent s’y mettre à penser courage, qualités et communauté, ils doivent commencer par s’intéresser au gouffre financier que représente la SNCF pour l’Etat !!!

LE FEMINISME

 

« Je suis l’homme de la nature avant d’être celui de la société » a dit le marquis de Sade. Pour moi, c’est une pensée très libertaire qui convient aux féministes qui veulent s’affranchir de la société patriarcale qui est leur boulet machiste pour vivre leur condition de femme. Mais un ami me signifiait fort justement que les féministes ne voulaient pas vivre en dehors de la société, mais qu’elles voulaient la faire évoluer vers le respect de leur féminité. J’ajouterais en interprétant Rousseau que les femmes et les hommes trouvent leur place dans l’état de nature où les différences fondamentales entre les deux sexes caractérisent à chacun la place qui lui revient, la force et le travail pour l’homme, la faiblesse et la maternité pour la femme, quand le contrat social ne fait qu’entériner ce constat d'inégalité évidente mais en donnant à chacun la liberté de vivre en paix sans vendre son âme. Les civilisations s’en sont inspirées pour définir la domination de l’homme sur la femme, alors ces féministes, des révolutionnaires qui veulent abattre le système patriarcal ou des démocrates qui veulent vivre selon leur choix ? Le mouvement est encarté dans une position de revendications aux slogans déterminés à la lutte, elles ne veulent forcément prendre la place de l’homme mais exigent qu’on leur laisse leur coin personnel pour s’épanouir, elles prétendent réclamer de manière universelle ou totalitaire (selon les points de vue) la reconnaissance de leurs droits, elles sont donc militantes avant d’être citoyennes, une autre manière d’interpréter le Marquis de Sade. Simone de Beauvoir dit ainsi : « une femme libre est exactement le contraire d’une femme légère », cette dernière est la femme-objet qui n’a pas la conscience nécessaire pour s’affranchir des hommes et dont le caractère futile, en voulant lui laisser l’indépendance d’esprit, l’attache au boulet des préjugés qui ne sont pas celle d’une femme libre, cette dernière s’installant dans sa personnalité individuelle de femme qui ne se laisse faire car elle choisit délibérément son mode de vie. Stendhal dit : « l’admission des femmes à l’égalité parfaite serait la marque la plus sûre de la civilisation, et elle doublerait les forces intellectuelles du genre humain », c’est affirmer que la contribution par de nouvelles formes d’activité de la femme amènerait un nouveau souffle de pensée, la culture générale y gagne à écouter toutes les sensibilités et Stendhal dit même que c’est tout bénéfice pour l’humanité qui ne peut se satisfaire de la pensée unique patriarcale.  Coco Chanel disait : « ne débarrassez pas la table, à moins que les hommes ne se lèvent pour le faire aussi », c’est bien l’idée que la femme trouve sa place par rapport à l’homme, loin d’elle une société matriarcale mais simplement l’égalité quotidienne de partage des tâches, des responsabilités, des obligations qui ne doit pas la diminuer au rang de bonniche. Colette, elle, dit que « la femme est capable de tous les exercices de l’homme sauf de faire pipi debout contre un mur », cette mentalité que son corps la réduit à l’état de femme mais qu’intellectuellement elle peut se passer de lui dans une société matriarcale ou tout du moins dans l’accès équitable aux responsabilités où elles sont aussi efficaces que les hommes. Tolstoï a écrit : « femmes, c’est vous qui tenez entre vos mains le salut du monde », cette idée que la brutalité masculine destructive de l’humanité serait contredite par la douceur des femmes à négocier vers la paix tous les conflits quand il pense que les femmes sont parfaitement capables de gérer le bien et le mal car elles ont cette humanité de la préciosité des vies quand ce sont elles qui donnent naissance aux futures générations et qu’elles ne veulent pas que leurs garçons soient simplement de la chair à canon et que leurs filles soient uniquement des objets pour la reproduction. Pour finir, Simone Veil a dit : « ma revendication en tant que femme, c’est que ma différence soit prise en compte, que je ne sois pas contrainte de m’adapter au modèle masculin », c’est donc bien affirmer l’état de particularité de la femme, l’idée féministe est de trouver sa place par ce qu’elle est sans se comparer à l’homme, accepter l’autre quand il respecte son individualité, elle ne veut pas se laisser faire par le sexe masculin quand elle souhaite se libérer de toute contrainte qui contient son image, qui cantonne son rôle à celui que l’homme souhaite qu’ils prennent dans la conscience collective. Ainsi le féminisme, c’est de trouver dans la mixité des positions sociales sa place, il ne remet pas en cause la dualité des points de vue mais s’attache à ce qu’on entende la voix de la femme autant que celle des hommes quand elles sont loin d’être des incapables dans leur vie mais selon elles, elles ne devraient plus avoir à prouver leur valeur, cela devrait être naturel. Le débat sur le bonheur de la femme ne devrait pas exister, non pas en confirmant cette place péjorative qu’on lui a laissée mais en considérant la dignité de ses prérogatives, la légitimité qu’elles réclament non pas de les percevoir à un niveau d’infériorité de fait mais de constater leurs performances à exigence de compétences égal !!! Il n’y a pas de fatalité pour les femmes à se laisser faire mais il faut rompre le silence sur des pratiques ancestrales, il faut l’instantanéité des médias modernes pour qu’elles dénoncent ce qui est inacceptable, c’est-à-dire la soumission à l’homme qui en profite comme un jouet entre ses griffes. Oui, cet irrespect-là n’est plus permis dans notre société contemporaine dont l’idéal réside désormais dans l’apaisement des relations sociales entre les hommes et les femmes car on ne peut plus nier l’envie d’exister de la moitié de l’humanité, ces femmes qui souhaitent voir affirmer leurs droits quand elles s’opposent au comportement masculin abusif. Il impose encore trop souvent et malheureusement sa loi, or la Déclaration universelle des droits de la femme a été adoptée par l’ONU le 7 novembre 1947 mais elle a encore l’air bien méconnue par manque de courage politique, par le poids des traditions et par l’ignorance des populations !!! Le darwinisme social distingue le rôle des mâles et des femelles mais c'est par ce genre d'arguments, la sélection naturelle des plus forts parmi les hommes qui se battent et les femmes qui accouchent, qu'on justifie les théories les plus hégémoniques, alors le viol intellectuel des femmes est de les obliger de façon absurde à censurer toute envie d'émancipation, la solidarité entre générations s'appliquant aussi aux deux sexes quand ils sont inséparables et complémentaires, chacun à leur manière, dans la bonne marche du monde. Malgré les quolibets et les humiliations machistes dans la guerre des sexes, la femme a sa place dans tous les domaines d’activité et il ne tient qu’à elle de la mériter dans cette société qui ne doit pas qu’aux féministes d’avoir évolué mais aussi au progrès qui facilite l'accomplissement de leurs tâches dédiées, la modernité a donc en apparence fait changer les mœurs vers plus d’intégration des minorités, les « Munitionnettes » avaient envahi les usines quand les hommes étaient au combat pendant la 1ère guerre mondiale et maintenant elles trustent insolemment les places réservées à responsabilités parce qu’elles sont aussi intelligentes que les hommes pour les réaliser… C'est donc bien cette notion de capabilité à effectuer des tâches compliquées et d'autonomie à prendre des décisions courageuses que devraient défendre les féministes et non cette lutte superficielle et futile de sanctionner pour l'exemplarité le comportement des hommes abusif car il concerne les femmes faibles qui doivent anticiper ces abus avant de crier au loup masculin qui les a blessées dans leur chair. Elles ont beau parler d'emprise sur elles, les femmes qui se disent libres se défendent parfaitement bien toutes seules, « j’suis pas si fort que tu crois » chante Louis Bertignac, au féminin cela veut dire qu’elles ont besoin d'aide dans ces moments difficiles pour gagner leur procès d’intentions, appeler au secours le mouvement MeToo n’est pas forcément la solution, c’est un prétexte pour rappeler la loi et créer un précédent judiciaire mais cela ne résout pas le complexe d’infériorité en ne faisant qu'étaler la honte dans les médias...

POURQUOI TU COURS, FORREST ?

 

Dans le film « Forrest Gump », la philosophie de courir renvoie à celle de vivre. Alors il a peur du néant qui arriverait s’il arrêtait cette habitude, il court un peu au hasard de son existence, ce qui l’amène à vivre des moments uniques, comme s’il fallait un but au mouvement des hommes et que chacun y trouve sa réponse : ce qui amène à comprendre le parcours de Forrest, c’est de le justifier par la course, un peu vers l’inconnue, une épopée un peu dangereuse mais ô combien romanesque, comme quoi la simplicité peut inviter l'extraordinaire. C’est aussi se questionner sur l’exemplarité, quand il s’arrête de courir ses compagnons sont déboussolés mais c’est surtout provoquer la fortune, face au hasard qui guide ce simple d’esprit, de se diriger vers grande destinée normalement réservée aux gens intelligents, en fait son particularisme de courir qui le caractérise est sa spécialité pour avoir du succès à défaut d’avoir la science infuse. Mais en fait, il est mené au cœur des soubresauts de l’Histoire et sa vie est un condensé de tous les états qu’on peut traverser, dans lesquels chacun reconnaît un élément qui le caractérise, son aptitude particulière fait la différence, c’est le lot chez les hommes de compter sur leurs qualités pour satisfaire leurs envies mais Forrest n’a aucune ambition, aucun désir de célébrité, simplement il obéit à cette voix enfantine d’écouter sa mère et de se mettre à courir pour échapper aux méchants. L'objectif de courir sans but est à l'origine un acte stupide mais les gens donnent un sens à cette faculté comme une quête à chercher à expliquer ce qui fait l'actualité. Quand il est pris dans l’action, Forrest n'a pas vraiment de notion du bien et du mal sauf ce qu'on lui on en raconte mais il a la philosophie de commenter ce qui lui est arrivé avec la modestie des gens qui ont les pieds sur terre. Sa sagesse ne s’embarrasse pas des théories complexes quand sa raison est populaire, ce n’est pas un intellectuel mais il a la pensée claire de ceux qui ont fait de longues études pour y arriver. Il dit : « je courais toujours pour aller partout, mais je ne pensais pas pour autant que ça allait me mener quelque part », en fait c’est contre sa volonté qu’il vit des événements rocambolesques car à l’origine, lui, ce qu’il voulait, c’était de vivre en paix. Il dit : « la mort faisait partie de la vie. J’aurais tellement aimé que non », en fait il sépare bien ce qu’il vit sur le présent et ce qui lui apparaît comme l’après mais il se rend à l’évidence que nous sommes tous mortels quand il ne s’attendait pas à rencontrer le décès d’êtres chers dans son quotidien, la mort fait partie intégrante de la vie qui n’est pas un havre de paix infini. Il dit : « n’est stupide que la stupidité », renvoyant à chacun l’image positive qu’on est parfait quand ses défauts ne sont qu’une définition générale qui ne s’applique pas aux êtres mais à ce qu’on en pense. Il dit : « qu’est-ce que la normalité alors ? », justement, Forrest est l’exemple de personne handicapée qui a ses forces et qui repousse l’idée même qu’il faut obéir à une règle, c’est la société qui veut mettre les humains dans des cases mais il n’est pas aussi tranché de se laisser faire, comme Forrest commente son action pour affirmer qu’il n’est pas si bête et court pour prouver qu’il a ses qualités qui font de lui un être exceptionnel à sa manière. Il dit : « il faut laisser le passé derrière soi si on veut avancer »,  en fait ce sont ses origines qui l’amènent à courir et à penser comme il le fait mais du passé douloureux il fait table rase pour se laisser aller au gré des vents profiter de l’instant présent et être confiant dans l’avenir. Ainsi il dit : « je ne sais pas si on a chacun un destin, ou si on se laisse porter par le hasard comme sur une brise. Je crois que c’est peut-être un peu des deux », la fatalité qu’on ne contrôle vraiment rien si ce n’est aller et venir avec des comportements définis (courir), chacun a donc le bagage en lui et voit ce que la vie lui a prévu, comme si les choses étaient écrites d’avance mais que le temps était incertain, comme si l’individu n’avait aucune emprise sur sa réalité quand il doit être maître de ce qui lui arrive, contrairement à Forrest Gump qui s’est abandonné à son sort en laissant venir à lui les événements qui l’ont forgé.

 

 

DE GAULLE

 

Charles de Gaulle est né en 1890 à Lille dans la moyenne bourgeoisie catholique. Il est diplômé de Saint-Cyr en 1912. Pendant la 1ère guerre mondiale, il est plusieurs fois blessé et a été fait prisonnier. De Gaulle devient le protégé de Pétain. Il écrit des essais où il insiste sur le rôle offensif et non défensif de l’arme blindée. Après la débâcle de 1940, il part à Londres afin d’y poursuivre le combat et lance son appel à la Résistance sur les ondes de la BBC.il met en place les Forces Françaises Libres et fonde le CNR (Conseil National de la Résistance), confié à Jean Moulin. Non invité à Yalta, il obtient un siège au conseil de sécurité de l’ONU parce qu’il est reconnu par les alliés, notamment Churchill. En 1944, il fait une entrée triomphale à Paris, il refuse de proclamer la République au motif qu’elle n’a jamais cessé d’exister. Il rétablit la légalité Républicaine, les alliés s’inclinent et n’occuperont pas la France. En 1945, au pouvoir avec la nouvelle Assemblée constituée, il fait des réformes importantes : droit de vote pour les femmes, nationalisations. Il devient homme politique et est appelé au pouvoir pour traiter de la question algérienne. En septembre 1958, les français approuvent la Constitution de la Vème République et en décembre, il est élu Président. En mars 1962 sont signés les accords d’Evian mettant fin à la guerre d’Algérie. Son but est de faire de la France une grande puissance entre les russes et les américains. En 1960, elle se dote de l’arme nucléaire. En 1964, il reconnaît la Chine Populaire pour en faire un autre acteur sur la scène internationale. En 1964, il retire la France de l’OTAN. Il n’est pas hostile à la construction européenne car il la voit comme puissance où la France a une place de choix. Mais il refuse l’Europe fédérale pour une Europe des nations respectueuses de la souveraineté nationale. Contre le Royaume-Uni, l’avant-poste des USA, il préfère construire l’axe franco-allemand. Pour faire de la France un pays moderne, il favorise l’éducation et l’industrialisation, initiant les « Trente Glorieuses ». En mai 1968, De Gaulle est dépassé par la contestation mais il s’en sort bien. En avril 1969, son référendum est désapprouvé alors il démissionne. Il meurt en 1970. Il a notamment affirmé que « l’administration, c’est mesquin, petit, tracassier. Le gouvernement, c’est pénible, difficile, délicat. La guerre, voyez-vous, c’est horrible, mais la paix, la paix, il faut bien le dire, c’est assommant », en fait l’équilibre du XXème siècle est instable et De Gaulle a dû batailler dur pour faire entendre sa position, alors le pouvoir lui est tombé dessus par la force du destin et il lui a fallu faire la guerre, composer avec l’administration quand son pouvoir en temps de paix lui a donné bien des difficultés, c’est sa lutte de grandeur et d’indépendance de la France qui lui a valu tous ces soucis quand on a voulu le remettre à sa place et faire taire cet élément gênant. Il croit aussi que « les choses capitales qui ont été dites à l’humanité ont toujours été des choses simples », comme si les idéaux étaient d’une force implacable parce qu’ils sont compris par tout le monde, le Général a essayé d’être clair dans une période trouble et il a toujours exécré les complications quand la solution allait de soi-même. Pour mesurer son patriotisme, il a dit que « la France ne peut être la France sans sa grandeur », c’est la notion de noblesse du personnage d’Etat que de penser au rayonnement d’un pays qui a été écrasé, humilié, traîné dans la boue pendant l’occupation mais qui s’est relevé grâce à la foi que rien n'est jamais perdu et grâce à la force des français de toujours bâtir. Il est optimiste sur la capacité des hommes à combattre l’ignoble, ainsi il dit : « toutes les doctrines, toutes les écoles, toutes les révoltes, n’ont qu’un temps » comme si le bien triomphait de l’adversité quand l’homme se met réellement à combattre l’obscurantisme et le despotisme, il croit que par la force des choses des contre-pouvoirs et contre-attaques naissent pour faire plier l’immonde quand le mouvement perpétuel des hommes remet les choses en place, que son action n’a pour but que de renverser la vapeur pour garder le contrôle de la situation. Il a dit aussi que « la véritable école du Commandement est la culture générale » car un bon général ne se bat pas l’épée nue mais use de sa conscience pour apporter, grâce à sa connaissance, la réflexion sur la manière d’innover pour ne jamais se laisser dépasser et pour établir une stratégie audacieuse.

LES GREVES ET LE TRAVAIL

 

Durant la Révolution Industrielle est née une conscience collective prolétarienne pour s’opposer à la domination des bourgeois détenant le capital et donc le pouvoir, ces opprimés ont engagé des luttes violentes et ont obtenu par la force des droits sociaux, la création de syndicats chargés de coordonner les grèves et de porter les revendications. Cet héritage du droit de grève est inscrit dans la loi et a porté les grandes causes du progrès social, c’est un besoin humain que le progrès apporte le confort de vie grâce à l’augmentation des salaires, les avantages sociaux et de bonnes conditions de vie au travail. Il faut dire que l’innovation technologique a permis la démocratisation de la consommation de masse et que la société de loisirs permet aussi d’être heureux dans une classe moyenne qui représente les forces vives de la nation, d’où un bâillonnement de la dissidence par le bonheur global qui censure les idées révolutionnaires. Mais aujourd’hui, le fossé d’obtenir gain de cause se creuse entre la masse silencieuse dont les débrayages ne nuisent à personne et ces corporations dont la grève gêne le quotidien des citoyens, c’est prendre en otage la liberté des citoyens quand les services basiques ne sont plus assurés. Alors les piquets de grève, les manifestations, les blocages sont-ils passés de mode par la considération de ne pas mettre en péril, par des demandes financières irréalistes, le système économique d’entreprises dont les charges sociales élevées nuisent à la compétitivité quand on accepte que les droits acquis sont suffisants ? Apparemment, il y a des insoumis qui considèrent que le libéralisme confisque encore et toujours plus la richesse et le pouvoir pour les plus puissants et donc le pays rentre en convulsions régulièrement contre la casse sociale et pour défendre les idéaux Républicains. Mais surtout il y a des mouvements d’individus de castes particulières qui prennent à parti le public de façon dommageable pour des raisons personnelles à leur activité : pour pointer des problèmes d’organisation du travail, pour sensibiliser à des lois professionnelles stupides ou encore pour considérer des revendications salariales. La colère gronde donc un peu partout en France quand on voit le système Républicain se fissurer mais face à l’égoïsme de chacun de profiter, ces actions fédératives brisent la loi du silence pour les laissés-pour-compte et donnent un sens à la collectivité car leur force rejaillit sur tous. Avec humour, Philippe Bouvard dit : « dans le vocabulaire syndicaliste, on ne passe à l’action qu’en cessant toute activité. », le débrayage c’est tout arrêter quand on appelle cela revendiquer, on agit activement mais pas en travaillant, c’est l’idéal syndical de bloquer l’outil de travail pour demander des avancées avec l’idée de rapports de force entre les différents partis. Mais aujourd’hui la lutte syndicale a changé quand ces organismes, comme le dit Nicole Notas, sont intéressés par le côté gestion de l’entreprise, il s’agit de ne pas casser l’outil de travail qui nourrit ses salariés : « un syndicaliste doit être capable de connaître aussi bien le point de vue des salariés que le dossier de l’entreprise », oui, les agités du bocal doivent se calmer pour faire des requêtes censées pour ne pas mettre en péril l’entreprise qui a d’autres préoccupations (commerciales, gestion, marchés, production, emploi, etc…). On voit bien dans les manifestations qu’il y a un fossé entre la politique du gouvernement et les revendications du peuple, Michel Audiard dit : « une habitude bien française consiste à confier un mandat aux gens et de leur contester le droit d’en user », en fait on vote pour un homme dont on dispute la légitimité car il ne fait que ce qu’il peut quand le pouvoir est corrompu de penser global et non idéal. « se révolter, protester, contester – voilà ce dont ne sont capables que ceux qui s’estiment eux-mêmes », il y a une notion de fierté à porter la lutte, comme si on commençait à exister par cette conscience d’appartenir à un groupe soudé et que cela donne des ailes pour s’affirmer en tant que citoyen qui se considère légitime à demander mieux, plus, encore. Un anonyme a dit : « dans grèves, il y a rêve », c’est à la fois enchanter la promesse d’une vie meilleure que de s’associer pour améliorer le quotidien et à la fois constater qu’on est loin d’obtenir ce qui nous procurerait la plénitude totale. Oui, c’est la quête même du bonheur qu’on cherche en se faisant violence pour influencer sa propre destinée, on pourrait dire : « pour l’instant, c’est la guerre mais c’est pour obtenir la paix », le paradoxe de se battre afin de profiter de la vie quand le plaisir est paisible… Goethe dit : « celui qui a envie de contester doit se garder de dire à cette occasions des choses que personne ne lui conteste », il s’agit d’obtenir toujours plus tout en restant discret sur ses acquis car la nature humaine est telle qu’elle veut réduire les affranchis en esclavage quand les exigences patronales contemporaines délivrent au compte-goutte les avantages mais asservissent autant qu’elles peuvent les salariés à l’effort consenti d’entreprise. Mais justement, cette notion d’obligation de travailler quand cette valeur est un pilier de notre société, mon animatrice Léa en dit : « je m’épanouis dans mon travail parce qu’il est intéressant, il est varié, ça m’occupe et ça me permet d’avoir de l’argent pour m’amuser », il y a un malaise dans sa profession et elle est prête à la grève quand elle n’a pas la considération qu’elle voudrait mais tant de gens aiment leur métier car il leur donne un sens à la vie d’être utile à la communauté. Le boulet de subsister grâce aux allocations sociales qui sont destinées seulement à assister les gens dans leur détresse n’est que le résultat de la solidarité d’Etat face à tous les types de handicaps, d’accidents de la vie, d’incapacité à gérer son quotidien. Steve Jobs disait : « la seule façon de faire du bon travail est d’aimer ce que vous faites. Si vous n’avez pas encore trouvé, continuez à chercher », cette idée que l’épanouissement, qui est productif pour l’employeur puisque l’enthousiasme décuple l’effort, existe quelque part et qu’il faut être actif pour le trouver : c’est bien loin de l’idée du travail annihilant quand on a aboli l’idée d’esclavagisme dans le contrat social en parlant de choix de vie en toute liberté. Denis Diderot disait : « il faut être enthousiaste dans son métier pour y exceller », alors la passion d’aller travailler pour donner le meilleur de soi-même dans la joie et la bonne humeur, utopie d’une société qui donne satisfaction à la fois à l’employeur et à l’employé ou mensonge d’une contrainte au labeur obligé ? Paulo Coelho dit : « les rêves donnent du travail », c’est bien cette notion que l’homme ne s’arrête jamais, il avance toujours plus loin car il a des envies à assouvir qui naissent chaque jour des opportunités consuméristes conséquentes à l’apparition de nouveautés (technologiques, sociales, environnementales) et qu’il y aura toujours des gens pour combler un vide, un manque, une absence : cela créée de l’emploi et même des missions nouvelles qui n’existaient pas, l’évolution vers des métiers hautement qualifiés dont l’intérêt est de ne rien avoir à voir avec la basse-besogne aliénante de l’ouvrier. Alors Boris Vian disait : « le travail, c’est ce qu’on ne peut pas s’arrêter de faire quand on a envie de s’arrêter de le faire », en fait c’est une norme où on ne demande pas à l’individu son avis car il est naturellement oisif mais si on veut profiter en consommant, faisant travailler les autres, alors il faut bien produire soi-même, la valeur ajoutée d’une activité en perpétuel mouvement…

LE DROIT

 

Un droit est coercitif, c’est-à-dire qu’on se soumet à la loi, qu’on ne franchit pas la ligne rouge écrite dans le code pénal ou civil. L’être humain est capable dans sa spontanéité à obéir à une norme, c’est le respect inné ou acquis d’une loi qui se veut naturelle mais parfois, consciemment ou non, l’humain dérive vers le prohibé, d’où un procès d’intentions qui se juge aujourd'hui au tribunal. Mais dans le concept même de droit, c’est la raison qui répond à l’opportunité du droit : on doit savoir de façon intelligible l’équité d’un jugement. Le fondement de la législation par des gens sages est universel, fondé non pas sur l’évaluation de l’individu mais sur son influence sur les autres, chacun ayant ses libertés qui se rencontrent, idées et des actes qui fusionnent ou s’opposent. Il faut donc chercher la justice dans le rapport de l’individu à la société, c’est quand il porte atteinte à autrui que le droit intervient, pour contraindre l’individu à rester à sa place décente. Le droit entrave donc la liberté de faire, de s’exprimer, d’aller mais pas de penser. Le droit est empreint d’éthique puisque c’est l’idéal de la société qu’il veut promulguer, chacun à son devoir selon le contrat qui le lie à la société. Il implique la peine, qui est la seule façon de faire accepter la contrainte, d’où la notion de coupable ou victime qui n’est pas qu’une question de morale mais de départage d’un conflit selon les responsabilités de chacun. Le châtiment évolue selon les civilisations qui sont marquées par la pensée dominante, à la croisée des chemins de tous les influences (religieuses, politiques, culturelles, idéologiques, etc…). La crainte de sanctions fait le bien quand la norme juridique est édictée pour que les gens redoutent de faire le mal. C’est le respect de l’interdit pour ne juger que ce qui est répréhensible. L’autorité se ferait-elle donc respecter par la force, la peur ? L’impunité en découle pour les puissants, alors la notion de devoir est essentielle, ce sont les obligations qui doivent autant que les sanctions être inscrites dans la loi, tout en laissant une certaine liberté à chacun pour n’y noter que les abus. C’est bien la raison et non la passion qui s’adresse au juge et on a bien du mal à se détacher de l’émotion !!! Le droit a survécu aux époques comme fondement de la société en s’y adaptant mais la base est le respect de l’être humain, dont l’obéissance à la loi est réelle et non superficielle quand on ne juge que le fond des affaires, la règle est la même pour tous alors elle est non pas totalitaire mais universelle et intemporelle quand chacun en comprend la nécessité. Mais le règlement est-il pertinent ? Il doit être accepté pour être suivi, c’est pour cela qu’on peut manifester son mécontentement lors de l’adoption d’une loi, c’est la Démocratie que de permettre le débat et la contradiction qui en est inhérente car la loi est partisane dans la manière dont on la vote dans l'assemblée. L’application d’une loi appartient en revanche au pouvoir judiciaire qui par ses représentants officiels donne sa réponse selon la lecture qu’il en fait et là encore, la Démocratie donne la possibilité fondamentale d’être défendu, accusation ou défense, car ce sont des plaidoyers qui renvoient à la notion de vérité, un concept primordial chez l'être humain. Le droit est codifié (« positif ») mais la règle, réputée indiscutable, est faillible à l’établissement et à l’interprétation des faits (selon les preuves, les témoignages, les expertises, etc…), on sait ce pourquoi on est jugé et le verdict met fin au suspense de façon quasi-définitive. Chaque loi, selon la « hiérarchisation des normes » de Kelsen, trouve dans cette pyramide la règle au-dessus d’elle, jusqu’à la Constitution. Elle ne doit pas contredire l’ensemble, ce qui évite l’arbitraire puisque le contenu est clair pour les juristes et les citoyens. C’est ainsi que Robert Badinter, qui est décédé il y a quelques jours et qui a reçu les honneurs nationaux pour son engagement comme homme de droit et politique et dont l’œuvre principale a été l’abolition de la peine de mort en France, a dit : « partout dans le monde, et sans exception, où triomphent la dictature et le mépris des droits de l’homme, partout vous y trouvez inscrite, en caractères sanglants, la peine de mort » : c’est bien l'idée que la notion d’influence politique totalitaire définit les peines les plus sauvages, contre ce concept universel que le bien engendre le bien selon le principe d'exemplarité et que l’humanité de la société, de ne pas être criminelle en tuant à son tour, triomphe de la barbarie des hommes. Car comme il le dit, « il n’est point d’hommes en cette terre dont la culpabilité soit totale », c’est croire ainsi en l’honorabilité de l’espèce humaine qui garde une lueur d’espoir que chacun n’est pas totalement perdu pour l’estime de l’homme. Il représente la dimension d’Etat quand il dit « la France est grande parce qu’elle a été la première en Europe à abolir la torture. », cette notion de progrès social et légal est éminente chez ce juriste quand il n’a pas toujours été acquis qu’au nom de l’autorité, on ne fasse pas des horreurs au mépris des droits les plus élémentaires : c’est donc une question de noblesse de la puissance publique que la justesse, l'humilité et la légitimité avec laquelle elle rend ses peines.

LA LITTERATURE

La littérature est l’ensemble d’ouvrages dont l’esthétique force les auteurs à écrire avec talent mais avec liberté leurs idées. « Tout le reste n’est que littérature », écrit Verlaine, comme si c’était superficiel et une luxure de disserter. Contrairement aux écrits utilitaires (administratifs, rapports, lettres d’information, etc…) qui argumentent une théorie concrète, la littérature est nécessairement désintéressée et subjective car l’auteur offre son talent au lecteur. Le succès contemporain qui fournit des banalités fait échapper au quotidien, c’est peut-être une pensée insignifiante mais les genres littéraires différents trouvent leur public dans la tonalité et le contenu du récit. Le côté poétique suscite l’imaginaire et métamorphose une réalité qui est décrite et interprétée par la subjectivité des mots. Le style et le langage sont travaillés pour atteindre une dimension profonde et émotive, l’académique formaliste s’opposant à la tournure artistique des phrases, la forme étant travaillée par la maîtrise de la langue pour que le fond soit émis avec beauté, la « boîte à outil » littéraire servant de canevas à l’écrivain et au lecteur comme un objet culturel commun. L’œuvre revêt un aspect universel et éternel quand il s’adresse à tous même après la mort de l’écrivain quand on garde une idéologie dont le partage marque la société. Mais la littérature a-t-elle un côté inaccessible de la vérité quand Oscar Wilde écrit : « la différence entre littérature et journalisme, c’est que le journalisme est illisible et que la littérature n’est pas lue », il faut avoir un certain niveau pour dépasser le populisme et s’intéresser au beau mais il procure une joie sans fin pour qui comprend l’Artiste. Bernard-Henri Lévy dit bien que « il n’y a pas d’heure pour la littérature : la littérature n’est jamais à l’heure », en fait elle est intemporelle quand les théories dépassent les âges et que chaque livre du passé trouve un écho dans la modernité mais elle a beau innover, elle est en retard pour interpréter la réalité car elle est imprécise, elle cherche ses mots et ce n’est que tard qu’elle trouve une certaine vérité, quand tant d’encre a coulé. Pourtant, la littérature est subversive quand Alfred Capus dit : « on aimerait à savoir si c’est la littérature qui corrompt les mœurs ou les mœurs au contraire qui corrompent la littérature », elle n’est que le miroir de la société, visionnaire ou suiveuse sur l'actualité et les mentalités. Eugène Ionesco mystifie : « si Dieu existe, à quoi bon la littérature ? Si Dieu n’existe pas, alors à quoi bon faire de la littérature », le divin donne des textes sacrés qui représenteraient la pensée, monopolisant l’écrit sur lequel on philosophe, l’absence de Dieu rend vaines toutes les explications qui tendent à décrypter l’humain car il n’y a pas de sens mystique à lui donner. Tahar Ben Jelloun dit ainsi : « la littérature ne change ni l’homme ni la société. Pour autant, l’absence de littérature rendrait l’homme encore plus infréquentable », c’est le fatalisme que la raison de la sagesse écrite n’a aucune influence sur l’homme et encore moins sur sa communauté car ils ignorent le discernement savant mais c’est l’espoir que chacun gagne en estime de soi et des autres qui l’empêche d’être un barbare qui n’obéit qu’à ses pulsions car c’est la noblesse de l’âme que d’avoir à sa disposition cette critique sur la condition humaine.

 

 

EINSTEIN

Einstein était ce philosophe et mathématicien qui a fait gagner la 2nde guerre mondiale grâce à des idées qui ont forgé l’opinion, pour la Démocratie contre la dictature, mais cette avec cette manière de philosopher on a fait une arme de destruction massive. Son plaisir était de philosopher avec humour mais c’était surtout le génie de la physique qui a publié la relativité restreinte en 1905, la relativité générale en 1915, travaillant aussi sur la physique quantique et la cosmologie. Ses formules mathématiques (dont la plus connue est e=mc²) ont révolutionné l’approche scientifique qui lui a valu le prix Nobel de physique en 1921. Dès son plus jeune âge, il est interpellé par la démonstration scientifique dont il dira : « la clarté et la certitude des démonstrations eurent sur moi un effet indescriptible », c’est la foi que l’explication des phénomènes naturels de manière logique et imparable permet de vivre plus sereinement en sachant qu’il y a une raison qui guide les choses. Artisan de la bombe nucléaire, il est conscient de cette capacité destructive quand il dit : « je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale mais ce dont je suis sûr, c’est que la quatrième guerre mondiale se résoudra à coups de bâtons et de silex », il est donc pessimiste sur l’évolution de l’homme dont il dit que sa régression le ramènera à la préhistoire après avoir tout détruit. Il dit également : « la théorie, c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c’est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique. Rien ne fonctionne… et personne ne sait pourquoi ! », c’est un trait d’humour sur la petitesse des scientifiques à expliquer les faits qui nous entourent et le questionnement de l’inconnue dont la complexité pose bien des questions, on croit avoir compris mais en fait ça ne marche pas vraiment, même si on a réuni les conditions pour éclairer la situation. C’est comme cela que naît la technologie : par empirisme, quand on corrige les erreurs qui se présentent !!! En visionnaire du monde moderne dont il présentait que « les plus grandes épreuves auxquelles le Monde aura à faire face dans les années à venir seront la surpopulation, le manque de ressources (eau, matières premières, pétrole…), des pandémies de toutes sortes de maladies connues et nouvelles, des pollutions de toutes sortes (chimiques, air, eau, alimentation…) », c’est le précurseur de la société moderne dont il est l’une des origines du progrès dans un monde qui fait exactement face à ces défis, un visionnaire lucide ou qui a lu dans une boule de cristal ? En fait, c’est un observateur averti de la Terre !!! Il dit également que « la bonté, la beauté et la vérité furent les idéaux qui ont illuminé ma route et qui, jour après jour, m’ont redonné le courage d’affronter la vie dans la bonne humeur », c’est le côté philosophe d’Einstein qui croit en les valeurs fondamentales de l’humanité, ces questionnements depuis l’Antiquité qui hantent les hommes sur la perfection inaccessible mais qui les encourage à aller de l’avant. Il dit avec humour : « soit A un succès dans la vie. Alors A = x+y+z où x=travailler, y=s’amuser, z=se taire », c’est déjà la critique de la société de consommation où on demande à chacun le dur labeur et où on lui laisse des loisirs pour ne pas qu’il se révolte et qu’il laisse faire. C’est sa définition du bonheur qui voit la Démocratie comme la dictature de la liberté restreinte. Il dit que « le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito », il croit donc en cette lumière qui guide la survie de l’homme là où je disais dans ma jeunesse : « je ne crois qu’en la Science et le hasard » mais où je pense aujourd’hui que Dieu fait les deux parce que les choses tournent le mieux possible dans l’adversité !!! Il dit également : « un problème sans solution est un problème mal posé » comme si l’apostolat permettait le résultat après une démonstration, l’idée que le cartésianisme de la pensée était la façon de trouver la raison, que les bases sont mal posées quand l’être humain divague, mais n’est-ce pas réducteur de l’imagination des gens qui n’arrivent qu’à des conclusions différentes face au même constat ??? Il dit que « l’imagination est plus importante que le savoir », le monde appartient à ceux et inventent et non à ceux qui l’expliquent par la culture, même infuse, quand la connaissance doit accéder à l’innovation sinon ce n’est que du ressassé de théorème connus.

 

Alors qu’il dit que « le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal mais par ceux qui les regardent sans rien faire », il exhorte à la conscience collective de contrer le mal par le mouvement social, scientifique et politique car l’immobilisme amène au despotisme par laisser-faire des travers inhérents de l’homme tandis que l’implication permet de corriger les excès !!!

PROVOCATIONS A LA GUERRE

 

Donald Trump a dévoilé le peu de considérations qu’il avait pour les accords internationaux que son pays a signé dans son Histoire : il affirme que si un pays européen était attaqué par la Russie, il n’interviendrait pas, même au nom du pacte anti-agression de l’OTAN. En fait, il dit que c’est une histoire de gros sous pour que les retardataires sur leurs cotisations payent leur dette à l’organisation. Mais alors, s’il ne considère pas l’Europe comme une alliée quand elle ne souhaite pas déclarer la guerre à la Russie mais qu’elle entraîné dans le conflit ukrainien dans le seul but de se protéger des invasions, va-t-il être le traitre qui lâche ses amis pour souhaiter une guerre mondiale et arriver en libérateur pour redorer son blason un peu terni de héros national ? C’est un manquement grave à ses engagements internationaux, Aristote dit à juste titre : « l’objet de la guerre, c’est la paix » on a un différent, on se dispute avec les armes pour arriver à un consensus mais je crois farouchement qu’il n’y a pas de fatalité à envisager une troisième guerre mondiale mais qu’il faut négocier en étant armé et que ce protectorat américain est un bouclier pour certains pays européens, quitte à se soumettre à sa loi, ce qui vaut mieux que d’être en proie à la désolation d’une invasion russe. Mais moi je le dis, j’en ai marre de cette alliance de l’OTAN qui nous enchaîne aux USA, la priorité est de signer un pacte de non-agression avec notre voisin russe, cette Guerre Froide qui se déclare n’est pas mon problème, pour les russes, c’est l’hégémonie américaine qui est haïssable et on serait l’otage pris entre ces deux chaises ? Georges Clemenceau a dit : « il est plus facile de faire la guerre que la paix », la poudre part toute seule et il est difficile de la faire taire, comme en Ukraine où la confiance des russes est ébranlée par la guerre de tranchées où les positions figées empêchent toute diplomatie pacifique. Il faut dire que les américains ne sont pas les derniers à embêter les russes en soutenant le président ukrainien par idéologie et dans leur propre intérêt de sécurité nationale, mais l’UE doit-elle souffrir de cette lutte d’influence où elle n’a aucun intérêt à prendre parti si ce n’est justement cette fameuse soumission à l’alliance transatlantique. Ma principale préoccupation, c’est de préserver le cocon européen, alors la traitrise de Donald Trump ne surprend personne mais il est dangereux qu’un pays aussi puissant soit dirigé par un homme aussi égoïste, la belle UE se demande par qui elle va être mangée, entre l’impérialisme américain et le despotisme russe, il y a une divergence d’intérêt entre l’UE menacée de ses vieux démons du fascisme, provoqués par les politiques hégémoniques des deux superpuissances et les USA qui cherchent des alliés dans leur sphère d’influence. Dans cette lutte pour la suprématie du monde avec les chinois et les russes, je ne serai pas, malgré mon respect, cet ami infini de Donald Trump alors je milite pour la souveraineté nationale. Bossuet disait : « l’homme est né pour la paix et il ne respire que la guerre », je l’ai dit, je ne suis pas né pour être un petit soldat mais l’actualité me mène à participer à la guerre en commentant cette aberration perpétuelle de l’homme de vouloir tuer son prochain, cette ambiance géopolitique tendue entre l’ouest et l’est me préoccupe à cause du risque d’embrasement du conflit, quand est-ce que les USA vont arrêter leurs conneries de vouloir tout, maintenant et partout dans le monde ? Ce sont eux les vrais fauteurs de trouble en s’offusquant de trouver les ennemis qu’ils se font partout, Monsieur Donald Trump, votre hypocrisie me déplaît et je la dénonce ici. Paul Vaillant-Couturier disait : « l’intelligence défend la paix. L’intelligence a horreur de la guerre », alors je m’estime assez clair et assez honorable pour alerter les responsables à anticiper avec intelligence les intentions de Donald Trump, il est trop bête pour avoir une quelconque stratégie si ce n’est le populisme de glorifier une éventuelle victoire. Clint Eastwood dit ainsi : « souvent les films de guerre sont le reflet d’une époque », il n’y a guère que Hollywood qui se réjouit de faire de beau films sur l’héroïsme américain, c’est peut-être vouloir comprendre le contexte (pourquoi on en est arrivés là) et démocratiser l’Histoire (décrypter la description peu accessible des faits) sous la lumière contemporaine (en s’interrogeant sur l’universalité des valeurs en opposition) quand l’Art est le professeur le plus populaire et le plus influent pour éduquer les consciences mais c’est manipuler la mémoire par une fiction, aussi réaliste fut-elle, qui décrit le bien et le mal de façon simpliste et manichéenne, qui influence la mentalité des gens à adhérer à la pensée dominante rapportée par le réalisateur et qui confirme que les gagnants étaient du bon côté du front. Je lui rappelle comme Robert Sabatier que « la paix est un chant, la guerre est un long hurlement parmi les cris », la guerre, on le voit bien en Ukraine, c’est moche, c’est sale, c’est pas beau et les journalistes courageux nous ramènent des images de territoires ravagés où la mort a fauché la vie de gens qui n’aspiraient qu’à la quiétude et à la tranquillité avant d’être ensevelis sous les bombes, alors que les américains ne viennent pas nous provoquer en nous promettant comme Churchill « du sang, de la sueur et des larmes » car nous n’avons aucune disposition à être les pantins de Trump à souffrir des privations, de la torture et des exécutions sous le joug d’un Etat nazi qui tel le Sphinx, renaîtrait de ses cendres. On imagine le revirement de Trump qui, en hésitant à soutenir un allié, est l’américain moyen qui a eu du mal à déclarer son entrée en guerre aux deux guerres mondiales sur fond de neutralité, de non-intervention, de peur de s’engager dans un conflit et qui a saisi l’opportunité de choisir son camp au bon moment pour avoir les lauriers. Or Georges Orwell fait dire dans 1984 : « la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage, l’ignorance c’est la force », c’est comme cela que je dénoncerais Monsieur Trump, un agitateur d’idées menant au conflit, au ségrégationnisme, à l’obscurantisme en croyant qu’il a raison au nom des vrais idéaux. Or moi, je défends que « la liberté est à la paix ce que la victoire est à la guerre », peut m’importe d’être l’heureux gagnant d’un conflit quand je défends ma liberté en évitant la guerre. Je rappelle à Monsieur Trump que « soutenir la paix contre la guerre cela équivaut à soutenir la raison contre la folie » comme le dit Edmond Thiaudière, or sa folie serait de laisser la guerre s’installer en Europe et la raison serait de hausser le ton, quitte à faire des menaces réelles mais au moins courageuses, pour dissuader les russes et les faire déguerpir !!! Albert Camus mystifie : « la défaite définitive est celle qui termine les guerres et fait de la paix elle-même une souffrance sans guérison », Camus dis que la guerre en elle-même est la déroute de l'humanité, je ne veux pas être mutilé dans mon esprit après avoir vécu une guerre, un traumatisme dont les existentialistes se demandent comment on a pu en arriver à de telles horreurs, capituler c'est abandonner son âme au vainqueur mais on mesure la stérilité d'un conflit sans fin, alors Monsieur Trump n’a-t-il aucun cœur en refusant d’assumer ce rôle préventif de déminer le terrain, de faire le job comme on dit pour préserver cet écrin de l’UE qui partage grâce à sa coopération avec les USA la même civilisation, le même destin ??? Je dirais que préparer la guerre, c’est faire la paix (une interprétation libre du proverbe latin : « si vis pacem para bellum ») car faire peur par la supériorité numérique et technologique réelle décourage les volontés belliqueuses de l’ennemi, alors les USA ne doivent pas se dérober à leurs obligations : ils doivent bomber le torse de la plus puissante armée du monde en s’impliquant directement et entièrement manu-militari, ils ne doivent plus être timides dans leur politique de défense extérieure, comme serait faible un Donald Trump face à un Vladimir Poutine qui entretient son culte de la personnalité, car on attend des USA la lumière qui guide le monde libre. Je voudrais être l’idéaliste comme Jean Jaurès qui dit : « la paix n’est qu’une forme, un aspect de la guerre ; la guerre n’est qu’une forme, un aspect de la paix ; et ce qui lutte aujourd’hui est le commencement de la réconciliation de demain », guerre et paix sont indissociables dans l'affrontement général des sociétés dont les antagonismes s'expliquent pour déboucher sur le bonheur d'une concorde retrouvée qui rassure les pays impuissants à intervenir militairement pour mettre fin au désaccord, le pari est de faire sauter le verrou du sectarisme entre les peuples, ma position est de dépasser cette envie de faire la guerre dont le but primaire est de gagner puis de faire la paix, c’est bien futile de se taper dessus quand on est des humains qui se ressemblent en tous points, alors c’est bien le débat que je lance de dire aux peuples ce qui les rassemble pour les inviter à ne plus considérer comme ennemis de la nation ceux qui sont différents d’eux, la haine et la terreur sont considérées comme des raisons valables pour commettre tous ces crimes détestables, l’amitié entre les peuples est peut-être difficile à comprendre pour qui est agressé par l’autre mais justement, les valeurs humaines sont la tolérance, l’amitié et la solidarité, quelle que soit la nationalité, l’origine, la religion, la couleur de peau, l’harmonie est de vivre en communion avec son voisin, c’est à la fraternité de nous guérir de tous ces maux et de nous guider vers nos idéaux. Sophie Feusi dit : « on ne gagne pas une guerre avec des idées ! » or je crois que les canons peuvent tonner éternellement, il y a des mots et des phrases de gens éclairés qui marquent l’opinion, celle qui engage des pays à s’allier au nom d’une unité à vaincre le mal désigné comme tel par la communauté internationale, elle est peut-être impuissante à résoudre le conflit israélo-arabe en cours à Gaza mais la pression des populations a une influence directe sur le gouvernement élu, Netanyahu n’en fait qu’à sa tête parce qu’il a décidé d’aller jusqu’au bout mais il entendra les conseils et les avis des sages qui lui conseilleront de calmer le jeu pour apaiser les tensions internationales conséquentes à cette agression : une guerre ça doit se terminer et ce par l’épuisement des partis, par la victoire éclatante ou par la diplomatie !!!

LA MODERNITE TECHNOLOGIQUE

Il y en a qui disent que la technologie, c’est génial, qu’elle résoudra tous les problèmes qu’elle pose et même les problèmes de société. C’est être optimiste que de croire qu’il n’y a pas de souci éthique, que l’humanité sort grandie de son asservissement au numérique, que l’ordinateur envahissant ne prend pas le pouvoir ; oui, l’informatique est au service de l’homme mais l’oligarchie des GAFAM voit leurs PDG maîtres du monde, ils ne sont pas élus démocratiquement donc cela pose un problème de représentativité, on se rassure en se disant que des ingénieurs contrôlent encore les codes quand les algorithmes obéissent aux ordres des humains mais la globalisation et la généralisation de l’outil digital en réseau a pour résultat l’automatisation des tâches, cela facilite la vie des citoyens mais menace leurs données personnelle, alors le génie humain a-t-il créé le monstre despotique de la dictature informatisée, le « Big Brother » qui s’assoit sur la Démocratie par des outils digitaux qui n’ont pas d’âme sinon le but de programmes de dépasser l’humanité, les libéraux ont encensé ce système qui était censé faciliter la vie des gens mais qui détruit leurs libertés, en voulant contrôler la parole sur les réseaux sociaux pour enlever les rumeurs, les insultes, les mots déplacés, c’est normal qu’une société limite chacun sa place de fait pour respecter l'autre mais c’est donner aux régulateurs le moyens de bâillonner la dissidence. La modernité s’est construite au fil des âges, l’imprimerie est à l’origine des temps modernes de la communication en devenant cette magnifique machine à diffuser le savoir, il y a eu des freins de ceux qui confisquaient le pouvoir sur les livres (l’église et l’Etat) et ce combat a été à l’origine de la littérature, la culture et le développement de la conscience humaine. L’époque d’une invention de systèmes d’information trouve toujours des génies contemporains pour l’utiliser, ce qui répand la pensée, c’est l’occasion qui fait le larron !!! L’universalité des mots, des thématiques et des théories claires et assurées fait l’opinion, entre le classique qui se rattache à la connaissance du passé et les modernes qui sont partisans de proposer aux esprits de nouvelles représentations, les idées se répandent comme un feu de paille, à l’origine de luttes d’influence et le débat public apparaît dans tous les médias, critiques acerbes ou partisans de la majorité, les plaidoyers remettent en cause le système politique libéral en utilisant les moyens de communications les plus libres et évolués, c’est scier la branche sur laquelle ils sont assis !!! Les errements viennent de cette masse inaudible de commentaires qui brouille les médias, trop d’information tue l’information mais c’est cela la liberté d’expression !!! Angela Merkel a dit : « le monde numérique crée une situation où il n’y a plus de secrets » mais la télévision n’est pas un tribunal et les scandales orchestrés pour abattre des individus sont des chasses à l’homme dont la facilité de dénoncer les choses n’égale que le courage de briser l’omerta d'une élite qui n'a pas été élue pour influencer la société. Emmanuel Macron veut suivre le mouvement numérique de fond en disant : « il nous faut créer de nouveaux emplois en investissant dans notre indépendance technologique, numérique, industrielle et agricole par la recherche, la consolidation. Cette construction doit aussi être sociale et solidaire », ce sont de belles intentions de souveraineté nationale pour ne pas subir le joug culturel des étrangers et rattraper le retard économique par la mobilisation des forces vives, il y a toujours cette volonté de rassembler les gens par l’idéalisme d’une société parfaite dans sa Démocratie des opinions et sa liberté de conscience, la méfiance de l'étranger nourrit cette peur diffuse et naturelle de l'invasion par les ondes mais la réponse de l’Etat ne suffit pas quand la globalisation casse les frontières alors il faut interpeller les puissants sur leur rôle patriotique et leur rappeler que la stratégie de bonne gestion n'est pas forcément de délocaliser parce que c'est perdre la main sur la maîtrise de la technologie !!! Serge July dit : « l’ère du numérique a créé un nouveau monde qui bouleverse l’ensemble de l’industrie médiatique, son économie et ses usages », est-ce la découverte de l’Amérique ou le Grand Siècle des Lumières avec toutes ses attentes et toutes ses menaces, au fond ne fait-on pas qu’améliorer l’Art et l’information depuis l’Antiquité et que c’est le medium mais pas le message qui a changé ? Il faut croire que cette nouvelle façon de prendre la parole permet une nouvelle façon d’être créatif, c’est une nouvelle sphère d’invention de théories qui permet de d’appréhender la réalité par l’émergence de nouvelles capacités !!! Un petit soldat anonyme d’une guerre contre l'ignorance dit : « le numérique est notre avenir. Que ce soit dans le domaine de l’économie, de l’emploi ou de l’éducation, le numérique est un facteur indispensable à l’évolution, au progrès et à la pérennité de notre société », ce manifeste qui voit la paix, la coopération et la fin de l’obscurantisme croit en cette vieille théorie du progrès bienfaiteur de l’humanité, c’est pourtant une fuite en avant vers l’inconnue mais c’est le propre de l’homme d’inventer pour mieux survivre, or les enjeux actuels (écologie, social, solidarité) n’ont à priori rien à voir avec le numérique mais de nouveaux moyens de création permettent de faciliter de façon gigantesque l’apparition de nouveaux produits, ceux qui vont respecter l’intégrité de l’homme et de son environnement, ce qui n’était pas permis par l’absence de ces outils démultiplicateurs de l’effort à fournir. C’est la notion de vaincre ou mourir de la théorie de l'évolution darwinisme par la sélection naturelle quand "l'homo technicus" a colonisé le monde entier mais la société est à un point de non-retour de l’être évolué alors dans son style de vie il croit à la science pour le sauver. Catherine Trautmann en parlant pour l'Europe parle pour l'individu : "le marché unique est nécessaire pour réduire la fracture numérique, objectif prioritaire de l'Union Européenne. Cependant, cette transition vers un nouveau cadre de régulation et de fourniture de communications électroniques doit se faire dans le respect des citoyens et des consommateurs en apportant la transparence et la sécurité nécessaires à une bonne utilisation des télécommunication", ainsi il y a des gens censés qui se réjouissent de populariser le numérique en parlant de perte d'influence à ne pas sauter dans le wagon, d'égalité de chacun à l'accès d'un droit fondamental à la communication, de régulation protectrice qui, en délimitant le cadre légal, permet l'épanouissement de tous, c'est en instituant les règles de bonne conduite pour défricher cette jungle qu'on permet la démocratisation de technologies pleines de promesses et qu'on permet aux citoyens-consommateurs, ignorants des pratiques abusives, d'utiliser massivement, en toute fiabilité garantie et sans limites cette formidable machine de développement humain. Victor Hugo disait : « si épaisse que soit la nuit, on aperçoit toujours une lumière », c’est dire l’espoir que porte l’homme sur l’évolution de la civilisation, comme s’il avait toujours quelqu’un ou quelque chose de sage pour rattraper les errements des hommes, comme si la fatalité de subir les choses disparaissait par cette confiance d’atteindre la Terre Promise…

 

 

LA CASSE SOCIALE

Les grands patrons peuvent-ils se regarder honnêtement dans la glace quand ils n’ont aucune âme à fermer des sites de production moins rentables et à licencier les moins performants éléments de la force de travail ? Où sont leurs idéaux quand c’est un crève-cœur d’abandonner une ville, une région qui ne retrouvera pas d’employeurs, quand les gens ne retrouveront pas de boulot de sitôt et pointeront au chômage ? Ils s’octroient de confortables augmentations de salaire pour cette « bonne gestion » parce que ces décisions augmentent la rentabilité de l’entreprise pour des investisseurs ravis de voir le prix des actions monter en flèche. Qui est vraiment responsable de cette désolation de friches industrielles sur des territoires sinistrés comme des déserts quand la vallée était florissante d’activité ? Ces dirigeants affirment qu’ils ne font qu’appliquer les règles de management moderne, en fait ce ne sont que des pions du système capitaliste, ils argumentent qu’il faut savoir faire évoluer son activité et se remettre en cause tout le temps quand le progrès amène l’innovation disruptive qu’il ne faut pas manquer, sous peine de mort économique et que pour cela le centre de gravité de l’activité s’est déplacé vers d’autres pays quand la mobilité des personnes et la délocalisation des moyens de production sont devenus les mot magiques à prononcer. Mais plutôt que la concurrence déloyale, les habitants voudraient de la stabilité dans l’implantation des usines et la sécurité de l’emploi, or ce sont de vieilles théories qui ne sont plus à la mode… C’est une pitié d’abandonner ces gens après toutes ces années de carrière passées dans la compagnie, il ne reste comme mots à la bouche des jeunes loups fraîchement sortis de l’école que les notions de rentabilité, de productivité, de retour-sur-investissement rapide, oui, le monde va trop vite quand on laisse le libéralisme détruire des sites de production et les reconstruire là où ça coûte moins cher, quelques sous gagnés quand c’est l’Etat qui prend financièrement en charge la casse sociale. Ainsi Andy Grove parle : « mon retour sur investissement dans le commerce électronique ? Vous êtes fou ou quoi ? Autant demander à Christophe Colomb quelle était la rentabilité du Nouveau Monde ! », c’est miser sur les valeurs du futur, un pari de gagner beaucoup d’argent quand cela ne paraît pas fructueux immédiatement mais quand quelques start-up dans le lot vont voir leur valorisation boursière exploser après un tour de table pour ramasser du capital et développer leur produit, un peu comme ce territoire inhospitalier d’Amérique devenu le pays le plus riche du monde en deux siècles. Alors l’emploi, Andy Grove s’en moque un peu quand ce qu’il aime, c’est de trouver un filon prometteur, l’héritage des chercheurs d’or de Californie !!! Alors la vieille industrie, c’est fini ? C’est le temps du numérique ? Non, simplement les nouvelles technologies bouleversent la donne économique, les multinationales sont obligées de s’axer sur les nouvelles découvertes et pour survivre, doivent investir massivement dans l’IA, la robotique, les télécommunications pour s'adapter, se transformer, envisager le futur en intégrant dans leurs produits ces nouveautés qui représentent le potentiel de croissance majeur en bourse mais dont le mécano licencié de Detroit est le grand oublié de cette crise !!! Xavier Niel dit avec humour : « investir dans une start-up, c’est plus rentable que de jouer à la loterie et beaucoup plus amusant », oui, les responsables jouent bien avec les nerfs des salariés quand ils aboient des ordres de souplesse, de flexibilité et de réactivité, ils ont beau prendre des risques et sentir l'adrénaline monter avec l'excitation de voir la réussite arriver, ce n'est pas un loisir récréatif que de manipuler des salariés mais c’est diriger une entreprise responsable. Cette méthode de délaisser l’ancien pour créer du nouveau représente la longue fuite en avant de la société, alors quand la direction d’entreprise disait : « plus j’ai d’employés, plus je produis, plus je réussis » (comme le rapporte un syndicaliste), on était convaincu qu’il suffisait de fabriquer pour écouler sa marchandise or aujourd’hui c’est le contraire, il faut absolument trouver un marché et en adapter l’outil de production. C’est l’efficacité qui est mesurée, comme aux grandes heures du travail à la chaîne, avec peut-être moins de pénibilité, mais avec un stress et une charge de travail qui ne cessent d’augmenter. La dérégulation de la concurrence sauvage nuit aux valeurs sociales du pays, Denis Dudos rapporte que « le propriétaire est le seul citoyen libre » dans une hiérarchie où « l’entreprise appartient à ceux qui investissent dedans, pas aux employés, pas aux fournisseurs et pas à la localité où elle est située », c'est souligner que le capital déshumanisé, qui est le seul maître à bord d'une entreprise, décide unilatéralement et arbitrairement ce qui est bon ou mauvais pour les autres, alors est-il vain de vouloir un peu contrôler ces vastes mouvements de fond de fermeture d'usines qui dévastent le paysage économique d’un pays qui se désindustrialise quand on ne peut pas grand-chose contre le pouvoir de l’argent-roi et que le libéralisme n’affranchit que les gens riches ? Tant qu’il y aura des imbéciles à ne pas avoir de scrupules à dépecer des entreprises, il n’y aura pas de morale économique à monter des projets à missions, une notion trop noble, qui ne devrait pas être comptable de rentabilité, pour honorer les patrons : il s’agit de protection de l’environnement, de lutte contre les inégalités sociales, de solidarité entre les générations, cela appartient au patrimoine mondial de l’humanité, il n’est pas gratuit de s’occuper de ces problèmes mais faut-il le monnayer contre promesse de philanthropie, d’investissements ou de subventions ???

 

 

 

 

LE LIBERALISME

 

C’est une idéologie qui repose aujourd’hui sur les notions de marchés, d’offre et d’échanges. Le capitalisme semble avoir vaincu le communisme mais des voix s’élèvent contre l’ultralibéralisme qui certes permet la création de valeur, mais qui est injuste envers les populations défavorisées, à l’origine de la concurrence déloyale et de la volatilité des prix. C’est une doctrine morale, économique et politique dont le but est d’affranchir l’individu de la tutelle de l’Etat, Bernard Beugnies dit ainsi que « le libéralisme a un parfum d’anarchie » puisque les hommes sont livrés à eux-mêmes et qu’ils se laissent bercer par les lois naturelles mais comme les entreprises sont soumises à une organisation hiérarchique, c’est le devoir économique qui guide l’action des salariés. La liberté de créer privée doit être servie par l’interventionnisme public, depuis l’Antiquité il y a des impôts à payer pour régler les affaires publiques qui sont non-rentables pour l’investisseur mais dont les projets sont utiles collectivement. L’individu possède donc ce qu’il transforme par son action, il n’est sujet de personne puisqu’il n’est pas esclave et il garde la maîtrise de soi et la propriété privé est son patrimoine dont il jouit comme il le désire. Gilbert Keith Chesterton dit à juste titre : « le libéralisme contemporain profite aux riches, et à personne d’autre », c’est l’idée que chacun a son héritage et ses dispositions quand l’argent appelle l’argent, que le monde sauvage du libéralisme voit ceux que la nature a avantagé, les plus fortunés, comme les grands gagnants de la distribution des richesses tandis que les pauvres, qui n’ont pas un sou à parier pour acheter des actions ou entreprendre, sont les oubliés de la croissance. Dès qu’il y a commerce, il y a relation avec autrui et la « liberté naturelle » d’Adam Smith est dans l’idéal le seul régulateur des choses autorisée. Or comme l’annonce Slavoj Zizek, « laissé à lui-même, le libéralisme finira par s’autodétruire lentement », il ne sait pas gérer les crises économiques fondées sur des rumeurs persistantes, il n’y a aucune autorité pour guider les excès sur l’éthique, les superprofits sont le vol de l’argent des pauvres gens, il est étranger aux préoccupations elles aussi naturelles des mœurs (revendications environnementales, manifestations sociales, confort de vie personnel au travail). Pourtant cette éthique garantie la paix (la guerre nuit aux échanges) et le respect entre individus qui signent un contrat d’engagement ensembles. Pour l’Etat, l’intérêt individuel sert l’augmentation de la richesse publique. La régression est bien de refermer les frontières car l'autarcie économique est un isolement adultère. L'esprit de concurrence libérale tire les prix vers le bas et amène l'innovation sur les étals des commerçants. La société de consommation moderne est née de la redistribution des richesses par les salaires d'entreprises capitalistes prospères. Chacun fait ses affaires comme il l'entend quand il est attiré par le bénéfice net de son travail et que ses clients sont contents. Mais plutôt que d’appliquer un libéralisme primaire quand Valery Giscard d’Estaing disait : « le marxisme et le libéralisme classique sont des théories insuffisantes parce qu’ils simplifient trop les faits et plus encore parce qu’ils méconnaissent la réalité humaine », il ne s’agit pas d’appliquer à la lettre une théorie instable (le yoyo des marchés), c’est une considération d’intellectuels qui veulent récompenser ceux qui font des efforts, c’est une conception trop basique ou on ne voit plus la disparité des gens par leur apport immatériel mais où ils sont considérés comme une variable d’ajustement productive mais c’est une influence qui a apporté la prospérité grâce au libre-échange et qui a le mérite de lutter contre l’emprise tutélaire d’un Etat omniprésent qui ponctionne une grande partie de la richesse par l’impôt d’où une perte d’efficacité économique quand il étrangle les entrepreneurs. Alain de Benoist dit que « le néolibéralisme, exploitant la crise que traverse aujourd’hui l’Etat-nation, vise plutôt à achever la dépolitisation de l’Etat pour en faire un instrument au service de l’économie » : en fait la menace des Etats est de se faire dépasser dans leurs capacités de décisions par la mise en demeure, devant le fait accompli, de multinationales à prioriser leurs attentes, leurs demandes et leurs besoins sur toutes les considérations des autres institutions et lobbies en argumentant que leur santé financière était le poumon économique. Mais si Bercy est toujours aussi puissant, c’est à la fois pour encourager l’innovation par les subventions et à la fois pour mettre des barrières sur une liberté de faire n’importe quoi, oui, la classe politique a ce mandat de servir le peuple et si les citoyens ne voient que la fiche de paye de leur travail, c’est une lutte d’âpres négociations que de voir le libéralisme comme ennemi de la souveraineté nationale. Alors comme le dit Bismarck, « le libéralisme prospère toujours plus que ses partisans ne le désirent », c’est le mouvement incontrôlable d’abus en tous genres qui échappent aux libéraux, c’est un monstre naturel depuis l’Antiquité quand les échanges se font à l’initiative de chacun, troc ou vente, mais l’imposer comme dogme de la République, c’est affirmer la dépendance des citoyens aux mouvements compulsifs d’un système imparfait, inachevé quand Martine Bulard écrit :  « contrairement aux apparences, les chantres du libéralisme n’ont rien contre l’Etat… s’il sert de béquille » par exemple pour la survie du système lors de dépression des marchés. Quand Gustave Flaubert définit le « Libre-échange : cause de souffrances du commerce. », il est aussi moderne que les agriculteurs et les industriels qui protestent aujourd’hui pour réclamer une règle du jeu équitable pour le « made in France », c’est peut-être nationaliste de dire : « les français se servent d’abord » mais tant du point de vue du citoyen que de l’Etat, on a intérêt aussi à faire du protectionnisme patriotique, une mesure adoptée pour éviter la désindustrialisation, l’échappement des pépites, la fuite des cerveaux, tous ces paramètres que les simplets libéraux voient, entre construction et destruction créatrice de valeur-ajoutée, comme l’évolution naturelle des équilibres. Bernard Maris dit donc bien que « les libéraux sont des adeptes du darwinisme social, de l’élimination des faibles par la bienveillante sélection naturelle », l’économie serait-elle aussi cruelle que le monde sauvage animal quand le propre de l’humanité est l’affirmation universelle de la tolérance et de la solidarité ? L’ancien Président américain Ronald Reagan a ainsi dit : « pour l’Américain moyen, le message est clair. Le libéralisme n’est plus la réponse. C’est le problème », le peuple voit midi à sa porte et n’observe que l’emploi, le salaire, le confort, ce sont des garanties de stabilité de vie où ils veulent être défendus contre l’adversité et le libéralisme n’est que menace permanente de laisser quelqu’un sur le bord de la route parce qu’il n’a pas pris le bon train, alors l’Etat-providence est l’autre moyen de voir l’économie, celui où les gens sont rassurés quand ils peuvent être aidés si besoin est contre l’adversité. Même Adam Smith reconnaît : « tout pour nous et rien pour les autres, voilà la vile maxime qui paraît avoir été dans tous les âges, celle des maîtres de l’espèce humaine », oui, il veut le partage des richesses non pour les seigneurs mais pour le peuple, au fond n’est-ce pas avoir simplement déplacé le problème quand aujourd’hui au féodalisme a succédé le pouvoir des bourgeois argentés ??? José Saramago fustige que « avec la mondialisation libérale, le marché est l’instrument par excellence de l’unique pouvoir digne de ce nom, le pouvoir économique et financier. Celui-ci n’est pas démocratique puisqu’il n’a pas été élu par le peuple, n’est pas géré par le peuple et surtout parce qu’il n’a pas pour finalité le bonheur du peuple. » On ne le répètera jamais assez, chacun est libre de faire ce qu’il veut dans son coin, que ce soit démocratique ou non, pourvu qu’il obéisse aux lois en vigueur qui elles ont été promulguées par des parlements élus par les urnes, « Business is business and God is money », ce serait la maxime des hommes d'affaire sélectionnés pour leur compétence à diriger un service et à vendre du rêve, le bonheur moderne d'acheter et de posséder comme clé de la réussite, la seule critique à faire étant de dénoncer la corruption et les arrangements illégaux car c’est au détriment de la population. Pour finir, Keith Chesterton dit : « il est incontestable qu’une forme de libéralisme a permis la légitimation du capitalisme. Néanmoins, qu’on le veuille ou non, on ne peut pas ôter au libéralisme l’idée de liberté qu’il exprime ». Alors ce modèle, le moins mauvais qui ait survécu, est-il celui qui donne des ailes aux gens pour apprécier la Démocratie, éviter la pauvreté et bannir l’obscurantisme ? Cette nouvelle classe moyenne qui naît de ses flans ne va-t-elle pas renverser ce système un peu archaïque pour répondre aux nouveaux enjeux globaux urgents (crise climatique, surpopulation mondiale, répartition des richesses) ? Le diktat économique est-il le seul rempart contre la dictature politique ?

LE RACISME

J’ai été faire les courses et j’ai payé avec de la mitraille, une femme noire m’a aidé à ranger ma monnaie. Alors ma mère m’a dit : « pourquoi tu insistes sur sa couleur de peau, c’est du racisme ? » Je lui ai répondu que c’était de la discrimination positive car elle avait été gentille avec moi, en plus elle était métis donc c’est le sang de toutes les communautés qui coule dans ses veines, représentant la modernité de la civilisation de mélanger les origines. Comme on appelle les gens par leurs caractéristiques (le gros, la beauté, la vieille, etc…), sans verser dans le péjoratif et la vulgarité, on peut avoir le langage populaire de définir les gens par leur physique, ce n’est pas un discours politique au langage châtié où le moindre écart de langage vous coûte votre poste, si on n’a plus le droit de parler des arabes, des laids, des cons, où va-t-on ? Lucie Aubrac, haute figure de la résistance française, disait : « le racisme est la pire plaie de l’humanité, il triomphe quand on laisse le fascisme prendre le pouvoir », alors en ces temps où les populistes surfent sur la vague du mécontentement général il est de bon ton de dénoncer l’antisémitisme insidieux de l’extrême-gauche et le racisme anti-immigration de l’extrême-droite, ce soldat de l'ombre, qui avait une vision altruiste de l'homme, a marqué dans ses mémoires qu’elle s’était battue pour la liberté des peuples à ne pas subir le joug despotique et en dignes héritiers de son œuvre on devrait garder en souvenir ses combats qu’elle a menés contre l’adversité du nazisme, le summum de la haine raciale d’Etat. Zineddine Bounedjar dit ainsi : « le racisme n’est pas inné chez l’être humain… il s’acquiert avec l’environnement », en fait l’enfant naît innocent mais l’éducation qu’il reçoit est influencée par la société où il vit, d’autant plus qu’il n’y a pas qu’à l’école qu’on lutte contre le racisme rampant mais aussi dans son foyer, avec ses amis, avec ses connaissances, mais on peut dire que c’est une fatalité quand les stéréotypes sont ancrés dans la culture générale, que ce soit la religion, le sexe, l’ethnie. Alors ma métis je la trouve très avenante, je n’ai rien contre elle car je ne suis ni colonialiste ni ségrégationniste ni esclavagiste, je défends la liberté de chacun de vivre dans la dignité mais j’ai quand même un petit à-priori général sur la population noire… mais qui n’a pas de défauts ? Alors comme le rapportait André Frossard, « il a été décidé qu’on reparlerait, dès les petites classes, d’éducation civique, d’honnêteté, de courage, de refus du racisme et d’amour de la République. Il est dommage que l’école ne soit fréquentée que par les enfants » : justement, ces gamins deviendront des adultes et il est aussi important de leurs inculquer ces valeurs que d’en défendre la teneur dans les médias, avec une pointe de pessimisme je pense que cela ne suffira pas à vaincre les fanatismes religieux et politiques, les persécutions de ceux que le pouvoir méprise, la folie des hommes à détester ceux qu'ils ne comprennent pas et à entrer en guerre contre ceux qui ne leur ressemblent pas. C'est ainsi que Jacques Chirac a prononcé son discours : « rien ne peut justifier le développement de la pensée raciste », il n'y a pas d'excuses à faire ressurgir du passé les mêmes soubresauts, les mêmes fureurs, le même venin quand on connaît les abominations de l'Histoire alors les intellectuels doivent veiller, quand le monstre se réveille, à ne pas le nourrir de l'aversion, de l'agressivité et de la vengeance des peuples et les institutions doivent préserver ce havre de paix qu'est la République quand, au nom de la liberté d'expression, elle tolère les mots et les maux qui peuvent la détruire. Ainsi le populaire Coluche disait : « en racisme, le plus souvent, il n’y a pas de mauvais sentiments mais de mauvais voisinage », c’est dire que les communautés ne se mélangent pas et n’ont donc par la possibilité de se rencontrer, de se fréquenter, de vivre ensemble, dans les banlieues chaudes on retrouve ces jeunes, enfants d’immigrés, qui n’ont aucun avenir et que les conservateurs voient comme des nuisibles, de la racaille, des pestiférés, il n’y a pas forcément de connotation de de haine mais une certaine peur de l’autre. Quino dit ainsi : « le racisme est une chose que je ne peux pas comprendre ! Je trouve monstrueux de considérer qu’il y a des êtres qui sont inférieurs, simplement parce qu’ils ne sont pas comme nous. Ils ont déjà ce handicap ! », mais dans la société, il y a des dominants et des dominés selon le système hiérarchique immuable qui gouverne l’humanité, moi je comprends le racisme en me faisant « profileur » à me mettre dans sa peau, c’est une question de critique de la différence qui est envahissante, c’est une question culturelle où se cognent les identités, c’est une question de mentalités sur la jalousie des aides sociales, oui, la société moderne ne récolte que ce qu’elle semé : le melting-pot de la globalisation, vu par certains comme une chance de richesses de mélanger les diversités mais vu par d’autres comme une juxtaposition d’origines qui divisent à cause du pouvoir, de l’argent, du sexe quand les préjugés ont la vie dure !!! Nicolas Sarkozy a beau dire en se faisant le défenseur des droits de l’homme, de la tolérance, des opprimés et des minorités : « j’abhorre le racisme, je déteste la xénophobie, je crois dans la force et la richesse de la diversité », l’idée d’appartenance occidentale voit bien qu’elle est menacée comme si elle était envahie dans son pré-carré par des peuples en retard de Démocratie et de prospérité à cause de leur obscurantisme mais comme l’ancien Président je pense qu’on devient incestueux à rester entre nous, ce ne sont pas les signes extérieurs et l’apparence d’une personne qui vont nous rebuter quand on cherche à côtoyer des gens intéressants, ils ont d’autres sensibilités à apporter et leurs enfants éduqués dans l’école de la République sont de bons petits citoyens !!! Alors Tahar Ben Jelloun affirme : « le raciste est celui qui pense que tout ce qui est trop différent de lui le menace dans sa tranquillité », c’est donc l'absence d’efforts à s’intéresser à l’autre quand on se considère en paix sans lui, c’est aussi contredire la détermination à échanger les idées : ce n’est pas être ignorant, c’est simplement refuser de se laisser déranger par l’étranger. Louis-Philippe d’Alembert rappelle que « … les centaines de millions de réfugiés qui, aujourd’hui encore arpentent déserts, forêts et océans à la recherche d’une terre d’asile… » sont des gens malheureux qui bravent tous le dangers (l’esclavagisme, la noyade, l’errance) pour atteindre leur eldorado, la France a cette tradition d’accueil à la rencontre des chemins, c’est son devoir de recevoir les candidats à l’exil mais son droit est aussi de refuser les abus de ceux qui veulent profiter de la générosité publique. Théognis de Mégare affirme que « un exilé n’a plus d’amis et ce malheur est bien plus cruel que l’exil », le manque d’implication des responsables politiques à proposer des solutions aux réfugiés quand il font des discours pleins de bonne volonté humaniste est bien le signe d’une capitulation de l’esprit de fraternité, manquement d’activisme à régler ce problème récupéré par l’opinion populiste des individualismes fascistes qui puisent dans l’actualité la démonstration que les étrangers représentent un véritable danger. Les migrants vivent donc isolés dans des jungles dignes des camps de concentration nazis, leurs tentes sont leurs ghettos et seules les associations caritatives amènent un peu de compassion dans la prise en charge de leur misère humaine. Mais comme ces gens issus de d’autres pays sont susceptibles de trouver leur place professionnelle, sociale et solidaire, ils peuvent se rendre utiles à la nation alors où est le problème ? Les intégrer dans les forces vives productives est donc un pari sur l’avenir quand l’hospitalité devient un bénéfice économique, que ces travailleurs participent à la croissance du PIB parce qu’ils ont retroussé leurs manches !!!

 

 

LES FETES

C’est une pratique sociale qui est une activité non-productive et non-économique, qui est rupture et mouvement contrairement au quotidien des gens. Elle dépasse la raison et la mesure et se manifeste différemment selon les lieux et les époques. Le but peut être le rire, les larmes, la poésie, le chant, la danse, la tragédie, le jeu, la colère, l’ivresse, le sacré, l’érotisme, le divin, le diabolique, l’aléa et le mystère, la torture ou le sacrifice. C’est une forme d’excès, de prodigalité, de dépenses ostentatoires qui permet de prier, d’implorer, de remercier, d’honorer les éléments. Aujourd’hui, c’est un loisir basé sur les coutumes ancestrales de se rassembler pour des fêtes païennes ou religieuses, ce temps passé après d’éventuelles cérémonies à s’amuser, il y a des rites, des moments partagés qui versent à la futilité de l’être à perdre son sérieux le temps de ces rassemblements. Dans la Grèce Antique on fêtait la force des dieux et de la nature, toutes ces offrandes pour calmer la colère des éléments. Au Moyen-Age, c’est une culture parodique, comique, satirique où la dérision permet la transgression autorisée à ce moment-là, il y a un esprit de communauté, ceux qui se retrouvent invités sont considéré à pied d’égalité, sans les artifices habituels. Dans les Démocraties populaires comme dans les dictatures, les fêtes officielles rythment et organisent la vie sociale autour d’une religion, d’un héros national, d’un événement notable, dans l’esprit de la grandeur de la célébration. La fête extirpe pour ce moment l’homme de sa condition misérable et il retrouve sa fierté d’appartenir à une communauté. Aujourd’hui, les populations défendent leur folklore local contre les grands événements commerciaux de la culture globalisée car elles ont peur de perdre leur identité. Les temples modernes de la festivité sont aujourd’hui les pubs, les boîtes de nuit, les soirées étudiantes, avec toute cette tentation de prendre du plaisir, d’exagérer sur la débauche, on a perdu l’âme même de trouver une signification pour se réunir quand les divertissements se sont démocratisés et qu’on sort plus facilement pour aller boire un verre, voir un concert, danser sur les pistes. Comme le dit Francis Blanche : « fêtes nationales ? Fêtes religieuses ? Le peuple n’est pas toujours tellement regardant quant à l’origine de ses joie, pourvu qu’il s’amuse, il n’en demande pas davantage ». Les jours fériés et les weekends festifs ne sont-ils que des raisons pour se rencontrer, s’enivrer, danser et regarder des défilés colorés ou tout simplement se reposer ? La société moderne ne se mobilise peut-être plus pour des processions, des manifestations, des commémorations mais la mémoire collective garde en elle la raison d’une fête, même que le tourisme de masse se précipite pour admirer les carnavals, participer aux fest-noz, aux concerts et aux festivals, voir et écouter tous ces spectacles qui sortent de l’ordinaire. Non, ce n’est pas qu’une question de business et pourtant cela fait vivre le commerce local le temps du divertissement, oui, comme le dit Frédéric Beigbeder, « dans une société hédoniste aussi superficielle que la nôtre, les citoyens du monde entier ne s’intéressent qu’à une chose : la fête » : c’est un moyen de se libérer et d’oublier un moment le travail harassant, c’est le moment privilégié de faire des rencontres pour la vie, c’est l’habitude de se dévergonder le temps d’une soirée, c’est fuir le quotidien moribond vers la sublimation des sens d’un monde artificiel fait de strass et paillettes. C’est peut-être une question de sexe et de fric quand les gens payent un bon prix pour profiter du monde de la nuit et s’adonner à leurs penchants naturels mais la nature humaine n’a pas trouvé mieux comme « dating » que ces manifestations de masse et les jeunes trouvent leurs repères autour des centres d’intérêts marquant leur rapprochement, ce n’est pas si superficiel que cela puisque c’est la chaleur humaine qui se dégage des grands rassemblements, une communion autour de goûts communs qui sont des moments exceptionnels au sens qu’ils n’arrivent pas souvent et que le spectacle en met plein la vue en permanence, c’est donc l’occasion unique de se trouver au milieu du public en toute puissance de mettre en valeur sa personnalité qui s’exprime ce jour-là en toute liberté. Même Napoléon Bonaparte voulait que le peuple s’amuse, même de façon vulgaire, en disant : « Il faut des fêtes bruyantes aux populations, les sots aiment le bruit, et la multitude c’est les sots », c’est bien réducteur de rabaisser à l’idiotie les gens simples et ordinaires mais pour le pouvoir, la fête est l’exutoire de la population pour qu’elle dépense son énergie non pas pour faire la Révolution mais pour « s’éclater » à l’animation du coin.

 

 

L’ARME NUCLEAIRE

 

Alors que la guerre tonne au loin et que des soldats meurent sous les obus, on pourrait chanter comme Boris Vian dans sa chanson « Le déserteur » : « je ne suis pas sur terre/pour tuer des pauvres gens », alors on pourrait se demander à quoi sert la bombe nucléaire française, ça coûte un tas de pognon, on nous dit que c’est de la dissuasion, que si on nous attaque on répond mais on ne l’utilisera jamais sinon c’est l’Apocalypse sur Terre. Théodore Monod dit ainsi que « l’arme nucléaire, c’est la fin acceptée de l’humanité », on a perdu le sens de la sagesse humaine quand dans le champ des possibles la civilisation peut disparaître et qu'on peut éradiquer la vie sur Terre car les américains et les russes peuvent tout faire sauter car ils ont encore plus d’ogives nucléaires à balancer que nous. Les militaires français diront donc que quelques-unes de plus ou de moins entre leurs mains n'y changera pas grand-chose dans le surarmement, c'est le symbole d'un Etat fort qui ne s'en laissera pas compter par des étrangers aux intentions malfaisantes dans la nuisance des relations internationales. L’homme est donc fragile de cette terrible invention qu’on attribue pourtant à des génies, alors avec cette course à l'armement dans la folie des hommes à fabriquer plus de canons qu’il n’en faut pour tuer jusqu’au dernier d’entre nous, dissuader c’est faire peur mais faut-il vraiment rajouter à la terreur des conflits la panique de voir irradiée la vie ? Les peuples veulent vivre tranquillement et paisiblement et on vient les agresser avec cette menace, une angoisse dans leur quotidien, ils se sentent démunis car Jacques Attali dit que « pour se protéger d’une épée, il faut un bouclier. Or construire un bouclier contre l’arme nucléaire s’est avéré jusqu’ici impossible », on attend donc le fameux parapluie américain qui formerait une sorte de paradis sur terre, ce ne pourrait être que de vulgaires anti-missiles contre les fusées hypersoniques des méchants mais en attendant cette protection il faut s’abstenir, c’est le but des traités de non-prolifération de l’arme nucléaire, qui ressemblent à des bouts de papier sur lesquels s’assoient les puissances mondiales, ainsi Yves Duteil en poète de la paix dit : « vous qui avez le doigt sur la puissance armée et sur les codes du feu nucléaire, vous qui, d’une simple parole pouvez faire pleuvoir un déluge de fer et de sang sur des milliers d’innocents pour neutraliser quelques dizaines de criminels, m’accorderiez-vous quelques minutes avant de lâcher vos projectiles ? », les mots sont peut-être encore plus puissants que les missiles balistiques, ce qu’il faut croire c’est que les dirigeants égoïstes mènent leurs guerres personnelles et que des gens souffrent de leurs décisions irrationnelles, alors le Président nous annonce qu’il va renforcer la présence de la force océanique stratégique, c’est-à-dire qu’il va engager l’excellence de la filière française, donc les meilleurs ingénieurs qui feraient merveille dans d’autres secteurs d'activité, dans la construction de sous-marins encore plus terribles, il nous dit que c’est pour la souveraineté nationale mais nos voisins européens n’en n’ont pas et ils le vivent bien car ils se sont mis sous protectorat américain, alors a-t-on vraiment l’utilité du bouton rouge sur le champignon atomique que le Général de Gaulle a voulu pour préserver l’indépendance de la France, en cette période de surendettement de l’Etat a-t-on les dizaines de milliards d’euros nécessaires au développement et au déploiement de tels engins, la suprématie militaire est-elle un but en soi pour signifier qu'on ne veut pas être embêté, la toute-puissance des armées passe-t-elle obligatoirement par la possession de l'arme suprême, faut-il dominer le jeu d'échecs géopolitique global en donnant à nos dirigeants l'épée atomique qui leur sert de bras armé ? Avec humour, Frank Gilford dit : « le football américain, c’est comme la guerre nucléaire, il n’y a pas de vainqueur, juste des survivants », tel est mon état d’esprit en pensant au désert suite à une catastrophe nucléaire sauf que là, ce n’est pas du sport amateur, c’est le résultat de l’arrivée au pouvoir de dictateurs…

LA BEAUTE EN QUESTION

 

Dans son poème « mignonne allons voir si la rose ce matin est éclose », Ronsard se demande ce qui peut être plus beau qu’une femme qu’il compare à une fleur resplendissante mais dont il souligne que sa peau flétrît avec l’âge. Faut-il donc que l’apparence physique attire deux êtres pour que Cupidon lance sa flèche ? Faut-il profiter de sa jeunesse en toute plénitude avant sa vieillesse ? Venir du néant et aller vers le néant, comme cette rose aux jours comptés, est-il le propre de sa vie ? Il faut donc être épicurien et en profiter quand c’est le moment, on garde en souvenir les plus beaux moments et quand vient l’âge, ce n’est plus la beauté qu’on regarde mais la sagesse qui épate. A tout moment dans la vie on sait entretenir sa flamme, mais on souligne comme Ronsard que le temps fait son œuvre et qu’on perd quelque chose, mais après-tout cela est-il si important de rester parfait ? Non ce n’est pas de la décadence que de vieillir mais évoluer vers d’autres sentiments, accueillir autrement ses proches, laisser une trace de son passage qui est le reflet de son pouvoir, de son génie, de son aspect, comme la rose qui graine pour l’année prochaine !!! Victor Hugo dit que « la beauté de l’âme se répand comme une lumière mystérieuse sur la beauté du corps », il veut dire que la bonté et l’intelligence font paraître sur la physionomie des gens l’aspect réel de ce qu’ils pensent comme si la beauté signifiait qu’on était quelqu’un de fréquentable intellectuellement, que ce rayon de soleil est engageant. Pierre de Coubertin a dit : « la jeunesse masculine ne manquait ni de santé, ni de courage, mais d’allant et de passion. Ce qui lui faisait défaut, c’était ce jardin pour la culture de la volonté que constitue le sport organisé », alors soigner son âme et son corps est un effort à se rendre désirable et unique, la beauté s’entretient en faisant du sport, en s’habillant bien et en se cultivant, les valeurs olympiques de s’investir avec un cœur et un mental d’acier pour gagner toutes les compétitions personnelles de sa vie du baron se retrouvant dans tout un chacun. Dans cet esprit, Eva Longoria dit : « je suis naturellement sportive, (…), je me sens mieux, je vais mieux », on est comme cette artiste, on cherche la santé physique et psychique qui irradient sur les autres, mais au-fait, on n’est pas tous comme elle, qui cherche l’universalité de son œuvre et l’exemplarité de son apparence pour son public, n’est-il pas vain de vouloir plaire à tout le monde quand on se suffit à ceux qu’on aime ??? Mais Ninon de Lenclos affirme « une beauté sans grâce est une beauté sans appas », soulignant bien l’aspect sensuel, érotique et voluptueux de mettre en valeur son charme qui est avant tout une perception physique charnelle, le but est de flatter l’autre pour qu’il succombe aux délices de la tentation mais alors n'est-ce pas le vice de la chair qui emmène les hommes et les femmes à se dévoiler sous leurs plus beaux atours ? George Sand, pour défendre toutes les femmes, dit que « la beauté de l’âme l’emporte sur la beauté physique », cette idée que l’apparence est superficielle et qu’elle attire les gens inconséquents quand l’amour se complaît aussi dans la complicité, la compréhension, la générosité l’un envers l’autre et que ses atouts sont cachés sauf pour ceux qui veulent les découvrir. John Donne disait : « l’amour construit la beauté, mais qui comme toute beauté, a tôt fait de mourir », un couple naît d'une rencontre pleine de projets et meurt faute de perspective des participants, de la fougue des débuts, quand l’espoir fait grandir le respect mutuel, ne reste-t-il qu’une amertume quand les affinités ont terni, quand on s’est tout dit, quand on a tout partagé ensemble et qu’il faut se rendre à l’évidence qu’il n’y a plus rien à découvrir, qu’il n’y a plus d’envie, qu’on est devenus des étrangers ? Alexandre Dumas fils pointe ainsi : « je m'ennuyais. Voilà comment ça a commencé. Elle m'ennuyait, voilà comment ça a fini », la pensée sarcastique qu'un homme consacre son temps libre à sa partenaire parce qu'il n'a pas d'autres occupations sinon faire comme tout le monde et parader avec sa compagne, ce qui est peu flatteur de l'idée qu'il se fait de l'amour comme bouche-trou dans un emploi du temps, et que ça finit tôt ou tard à cause de l'incompatibilité d'humeur entre les deux sexes, caricaturée ici par sa présence insupportable à ses côtés, le défaut apparemment invivable qu’elle l’embête plus que tout pour préférer arrêter les frais là. Mais la vie à deux, ça se travaille, c'est d'abord une promesse de se donner personnellement à l'autre sans calculs, on sait parfaitement bien qu'il y a parfois des frictions entre ceux qui se sont choisis pour s’installer ensemble et qu'il faut user de diplomatie pour se tolérer mutuellement, c’est le contrat signé devant Monsieur le maire de partager les moments de joie comme les moments de peine mais la rupture subite, c’est reconnaître l’échec à cohabiter avec la personne à qui on avait donné sa confiance, c’est avaliser le manque d’objectifs ambitieux et concrets pour l’avenir qui souderaient les partis, c’est constater la fragilité du couple quand les concubins ne sont plus en phase de s’accepter, c’est signaler cette incapacité à continuer de vivre avec sa moitié sans se faire du mal, sans se prendre la tête, sans réflexions bêtes !!! Saint Augustin dira que « l’amour est la beauté de l’âme », pourtant il y a plein de manières de prouver qu’on est quelqu’un de bien mais il faut aimer pour donner ce qu’on a de plus vénérable en soi !!! Voltaire disait que : « la beauté plaît aux yeux, la douceur charme l’âme », en fait la combinaison des deux est une qualité rare et recherchée mais Voltaire oppose bien les sens à l’esprit dans la perception de l’autre, la séduction venant selon lui indifféremment de la vue ou de l’intellect et chacun y trouve ce qui lui plaît !!! Alors dans cette idée que l’homme et la femme héritent de leurs gènes et de leur éducation leur faculté de se montrer, Simone Weil a dit que « la beauté, c’est l’harmonie du hasard et du bien », les êtres naissent et deviennent eux-mêmes avec ce que la nature leur a donnés, ils sont inégaux avec les attributs qu’ils peuvent montrer mais ils doivent avoir cette volonté farouche de ne pas sombrer dans le mal, la laideur d’une personne haïssable. Maurice Chevalier chante ainsi : « on est comme on est/on est beau on est laid », cette constatation comme une reddition que les dieux ont décidé à notre place de favoriser certains et d’oublier d’autres et que ce cadeau du ciel avec lequel on est obligé de composer, impuissants devant la fatalité, est une bénédiction ou un fardeau. Stendhal dit justement : « mais qu’est-ce la beauté ? C’est une nouvelle aptitude à vous donner du plaisir », cette idée que le corps et l’esprit montrés par chacun est source de jouissance et qu’on assouvit ainsi ses désirs en toute plénitude de la contemplation d’autrui. Paul-Jean Toulet plaisante ainsi que « on a dit de la beauté que c’était une promesse de bonheur. On n’a pas dit qu’elle fut tenue », on peut interpréter que l’humain a des complexes qui l’empêchent de se juger positivement devant la glace, on peut aussi dire qu’être heureux, c’est d’être bien dans son corps, comme il y a toujours des reproches à faire, la beauté est un idéal que certains approchent mais que personne n’égale !!! André Gide dit ainsi : « je n’admire jamais tant la beauté que lorsqu’elle ne sait plus qu’elle est belle », comme quoi la perception du beau est individuelle et que le regard s’ensorcèle sur celui ou celle qui n’a pas confiance dans son charme, un peu comme une vie humaine à protéger parce qu’elle est fragile, angélique et faible !!! Alors que John Keats affirme que « toute beauté est une joie éternelle », c’est dans la vénération aveuglée par l'exaltation qui ne sait plus vraiment discerner d'où vient cette béatitude qu’on grave cette allégresse à idolâtrer un dieu ou une déesse, une star du show-business exceptionnelle ou un individu ordinaire et son souvenir laisse une trace indélébile à jamais, oui, il célèbre ce qu’il perçoit aussi des choses comme un don de la nature et cela le rend fou d’ivresse. Alors Denis Diderot affirme : « les beautés ont dans les arts le même fondement que les vérités dans la philosophie », c’est une remarque juste sur l’esthétique qui est la valeur fondamentale d’un objectif artistique mais qui se heurte à la sensibilité d’un public qui n’adhère pas forcément à l’idéal proposé par le créateur d’une œuvre, le succès étant la symbiose trouvée par la rencontre des sensibilités. Honoré de Balzac pointe à juste titre que « le beau, c’est le vrai bien habillé » alors il ne faut pas mentir à ses vérités, ses croyances, sa conscience car ce n’est qu’en les mettant en valeur qu’on montrera à l’autre ce que l’on vaut, mais comme le vrai est subjectif on plaira différemment selon le public auquel on s’adresse, il y a donc une philosophie derrière le beau qui est de ne pas mentir à autrui, de se montrer juste et d’être loyal. Alors Gotlib nous fait rire jaune en disant : « la beauté n’est que simulacre, la jeunesse n’est qu’un leurre » comme si un comité n’était qu’un spectacle qui nous renvoie comme message la perception selon les canons de beauté en usage, manipulant les gens qui se maquillent et s’apprêtent pour aller en société, un peu comme des clowns pour faire rire les gens sur la condition humaine, le mensonge de récompenser les gens qui se consacrent à leur aspect qui n’est que vanité et illusion de l’être !!! Ainsi, les artistes ont plein d’idées qui fourmillent à commenter la beauté, la plus répandue étant d’affirmer que la beauté, c’est comme l’argent, ça ne fait pas le bonheur mais ça y contribue, c’est quand on en manque qu’on se sent lésé et qu’on peut devenir mauvais mais comme on n’y peut rien, on passe son temps à se lamenter avec jalousie comme la reine dans « Blanche-Neige et les sept nains » qui demande à son miroir si elle est la plus belle, ce à quoi il répond : « Célèbre est ta beauté majesté. Pourtant, une jeune fille en loques, dont les haillons ne peuvent dissimuler la grâce est, hélas, encore plus belle que toi. » La beauté captive l’auditoire, attire les compliments et subjugue la vue, ainsi Timide murmure : « elle est belle comme tout. On dirait un ange ». A défaut d’avoir le savoir quand Platon veut des hommes sages au pouvoir et non pas ceux qui ont la rhétorique de bien parler quand il dit : « la simplicité véritable allie la bonté à la beauté », il ne s’agit pas de rencontrer une personnalité fatale qui est source de tous les problèmes car elle mystifie son errance personnelle intellectuelle par cette fougue diaboliquement complexe, allumant le feu de l’attirance qui brûle les ailes de l’innocent un peu candide, malléable, naïf, dupe et crédule. Ainsi les sondages d’opinion font aujourd’hui office de miroir comme la cour sous Louis XIV, les conseillers en communication soignent les détails de l’apparence de leurs clients : on obtient ce qu’on veut, on est plus convaincant, on transmet une image positive de soi, cela fait un peu dandy dont l’élégance cache le fond de son mal-être mais le message passe… En fait, Khalil Gibran dit que « la beauté n’est pas un besoin mais un ravissement », ce n’est pas un besoin primaire fondamental comme se loger, se nourrir, se déplacer, communiquer, on peut vivre sans mais comme autrui renvoie l’image qu’on lui tend, il a un à-priori sur les gens, adaptant son comportement en retour, le jeu de la séduction remplissant le besoin de reconnaissance quand les interactions sont sociales. On aime à regarder une beauté comme une chose étincelante, mais « la femme-objet est la création de l’homme abject » selon Louise Leblanc, c’est celle qui brille de mille feux pour être intéressante et c’est bien un concept sociétal masculin détestable de domination du sexe faible quand la femme devient soumise à l’homme comme la représentation de ses désirs, reléguée qu’elle est au rang de sujet à marchander, une construction mentale de rabaisser la femme au plaisir de la manipuler. Alors du point de vue de la sphère médiatique, Michel Drucker dit : « à ce diktat de la beauté télégénique s’ajoute un autre paramètre : le charisme », de ces défilés de mode et autres émissions de variétés on n’invite que ceux qu’on peut admirer comme des icônes incarnant une certaine mentalité, un danger pour la jeunesse qui veut s’identifier à des idoles qu’elle ne peut pas égaler à cause de la perfection maladive de l’image donnée, la défaillance coupable des médias étant de proposer avec l’illusion télévisuelle une vie maquillée par l’enchantement de la réalité. Mais on ne va pas se mentir : on aime être spectateur de ce qui nous fait du bien et on évite ce qui nous déprime, c’est ce que mesure l’audimat pour que les chaînes de télévision ou de radio nous proposent des émissions agréables à regarder ou à écouter alors « the show must go on » !!! Guy Bedos dit à juste titre : « Quand on a tout, il faut savoir se montrer modeste », mais dans l’euphorie ou dans le désespoir, c’est très humain cette envie d’en mettre plein les yeux vers celui ou celle qu’on désire séduire, on met en avant ses qualités et on occulte ses défauts, la misère et la médiocrité intérieures et insondables de l’être étant cachées par l’étalage d’un bonheur mythomane pour se montrer fréquentable : on placardise ainsi sa popularité qui fait du bien à l’ego comme une affiche de cinéma ou un bulletin de bonne santé, oubliant l’humilité de se poser les questions fondamentales qui légitiment sa véritable identité !!! Alors quand la nature a été avare avec un individu, il peut devenir aigri de ne pas être le préféré parce que « la beauté nous aide à accueillir le mouvement de la vie en nous » comme le dit Charles Pépin, dans les turpitudes de l'existence, la notion de plaire est une alliée précieuse pour convaincre et pour affronter l'adversité, quand elle se dérobe, elle provoque une certaine frustration, celle de ne pas obtenir ce qu’il veut parce que son physique n’est pas avantageux. Pourtant, Michel Vaner affirme que « la beauté du cœur n’a nul besoin d’artifices pour durer éternellement », chacun laisse vivre en lui une passion qu’il partage comme son trésor et nul besoin de se compromettre en contradictions quand il laisse en héritage, non pas un diamant à l’éclat superficiel, dont la futilité est source de tous les conflits, mais le fruit de sa raison, dont la justesse est à l’origine d’une pensée profonde. Haile Selassi dit aux Nations Unies : « tant que la philosophie qui maintient une race supérieure et une race inférieure ne sera pas discréditée et abandonnée… Il y aura la guerre ! » or la vision manichéenne qu’on se fait sur la beauté voudrait qu’il y ait des stéréotypes sur les signes religieux, la couleur de peau, le sexe, les attributs physiques et la civilisation nous renvoie bien le message discriminant d’appartenance à la population dominante, alors la beauté, c’est « Guerre et paix » à tous les niveaux de la société, on se bat, des médias aux arènes politiques en passant par le travail et le foyer, pour défendre les hommes et les femmes qui répondent, non pas à l’idéal du modèle de la race supérieure, comme le prétendaient les nazis mais à la diversité d’une nation qui vit de la richesse de ses communautés. 

LE BOND TECHNOLOGIQUE

 

Ludovic Hubert affirme : « si tu ne fais pas toi-même ce que tu dois faire, personne ne le fera à ta place, alors fais-le ». Or on n’est pas irremplaçable sauf dans sa vie quotidienne où on est maître de sa destinée comme on l’entend, alors moi je dis : « si tu ne fais pas quelque-chose, quelqu’un d’autre le fera à ta place ». C’est ainsi que les gens sont permutables même au travail mais que surtout, pour faire le bien comme le mal, on trouvera toujours des volontaires, des traîtres, des vendus même quand l’éthique est malsaine. Alors c’est vrai dans les Arts (faire des Soap Opera pour être populaire), dans le sport (se doper pour gagner la médaille d'or), dans les sciences (jouer à Frankenstein pour la reconnaissance). Aujourd’hui, il faut méditer sur les dangers de l’IA mais déjà des écrivains, des journalistes, des influenceurs créent des avatars, argumentant que c’est dans l’esprit du progrès, qu’ils ne veulent pas louper la marche de la modernité, que la technologie est le moteur de l’humanité. Alan Greenspan en 2001 écrivait déjà que « la technologie de l’information a changé la façon dont les gens créent de la valeur économique » puisque les ordinateurs ont permis de créer encore plus de valeur ajoutée et surtout ils permettent de revoir entièrement les organisations pour les optimiser, même les lanceurs d’alertes sur l’omniprésence d’internet ont constaté que nous n’en sommes pas morts et même cela a contribué à la croissance générale mais la Révolution informatique est vertigineuse à s’adapter, à se former, à progresser dans le ballet incessant des restructurations. Mais jusqu’à quel point peut-on accepter cette évolution vers tous les possibles offerte par les chercheurs ? Tant qu’à réfléchir sur cette thématique, ne faudrait-il pas réguler cette course au gain qui fait faire n’importe quoi y compris ouvrir la boîte de Pandore sur le remplacement de l’humain ? Déjà Albert Einstein, l’un des pères de la physique quantique, disait : « il est hélas devenu évident aujourd’hui que notre technologie a dépassé notre humanité », c’est en fait vrai depuis la Révolution Industrielle du XIXème siècle qui a déplacé le travail des ouvriers vers la conduite des machines, alors on pourra longuement discuter de l’aliénation au travail libérée ou au contraire encouragée quand la déshumanisation des tâches les rend moins pénibles ou au contraire répétitives à effectuer, la vraie question étant de garder une sensibilité humaine face à ce monde robotisé. Einstein dit donc qu’on vend notre âme à la machine mais au contraire, l’intelligence de l’homme n’est-elle pas stimulée pour s’adapter au changement qui le questionne ? Alors on trouve normal aujourd’hui cet engouement généralisé du public pour tout ce qui est nouveau, c'est le propre de l'homme de s'emballer, d’être enchanté, d’adopter facilement ces outils qui vont faciliter sa vie et transformer son quotidien quand Arthur Charles Clarke dit que « toute technologie avancée est magique », c’est très manichéen, très simpliste et très naïf de ne pas voir la lutte de pouvoirs à tous les niveaux (entre Etats, entre entreprises, entre individus) pour s’approprier les grandes découvertes, cela fait partie d’une stratégie globale de souveraineté nationale pour ne pas être distancé par la concurrence et justement, c’est là le danger, comme les gens utilisent avec délectation les outils numériques (ordinateurs, portables, tablettes, etc…), on peut parler d'acquis technologique quand le bénéfice est prouvé mais les gens ne se doutent pas de ce qu’on peut faire de leurs données personnelles quand ils peuvent être tracés, du côté pernicieux de la société de consommation quand l'innovation n'a pas de morale, de la diffusion de produits qui n'ont aucune compassion avec l'esprit de charité. C’est donc une société individualiste, égoïste, matérialiste qui apparaît où le principal est de posséder l’objet de la réussite, du succès, de la preuve qu’on existe quand on est connecté à la modernité comme si c’était acheter sa supériorité sur l’autre, signifier que c’est vaincre ou mourir de ne pas se laisser dépasser ou encore marche ou crève d'une question de survie personnelle ou professionnelle. Mais comme le disait le fondateur d’Apple Steve Jobs, « j’échangerai toute ma technologie pour un après-midi avec Socrate », celui qui a créé un monstre numérique s’est rendu compte qu’il voulait se rassurer sur la compatibilité de ses terminaux et services avec la sagesse de l’homme, qu'il voulait méditer sur l'omniprésence des écrans qui rendent accroc, malade et dépendant l'humain au point de transformer ses habitudes de vie, qu'il désirait intégrer la conscience, la lucidité, le sens moral de l'homme dans son usage du téléphone, il faut donc continuer de philosopher pour contrer un pouvoir maléfique de gens irresponsables, c’est le propre de l’humain de méditer sur les propres travers de ses inventions mais aujourd’hui on veut remplacer la réflexion par une IA générative froide, superficielle et calculatrice. Depuis le super-computer « Deep Blue » qui a battu le champion Garry Kasparov aux échecs, les machines aux composants superpuissants peuvent dépasser dans leur spécialité les humains, alors David Baltimore se pose la question pertinente : « serons-nous capables de choisir les éléments de la technologie qui améliorent la qualité de vie et d’éviter ceux qui la détériorent ? », le bénéfice attendu n'est pas toujours fiable du point de vue de la déontologie des métiers mais comme la sélection naturelle économique s'applique aussi à l'informatique elle chasse les mauvaises idées. Alors quand les jeunes ont de nouvelles revendications (l’écologie, le social, la solidarité), la réponse technique n’est pas forcément celle qu’ils attendent, l’IA va-t-elle être celle qui va leur apporter un message positif à leurs attentes ? On peut tout inventer aujourd’hui dans les labos privés, c’est même l’origine de la prospérité qui s’annonce sur ces grands changements, c’est aussi démocratiser des élites vers les classes populaires la possibilité de prendre l’ascenseur social quand Roland Topor dit que « les prouesses réalisées par des individus exceptionnels, grâce à leur art et à leur intelligence, tôt ou tard la technologie les rend possibles à tout le monde », c’est se cacher la tête dans le sable de croire qu’on va tous progresser en étant les surhommes qui ont accompli des travaux gigantesques alors même qu’on est médiocre mais l’apprentissage de l’IA n’est-il pas salvateur de connaître et comprendre comment cela marche et donc de rester en dehors des limites de l’inacceptable ? L'accès au savoir devient illimité par cette facilité de trouver ce qu'on veut sur le réseau et on peut donc devenir savant en restant dans son canapé en utilisant l'IA comme professeur particulier !!! Benazir Bhutto disait ainsi qu’elle luttait contre l’obscurantisme en affirmant : « je représente ce que Al-Qaïda craint le plus : la modération, la démocratie, les droits des femmes, l’information, la technologie » dans cette idée que le progrès social, politique, économique va avec le progrès scientifique, technologique, médiatique et que c’est source d’émancipation de la majorité comme des minorités. Alors que Edward Bond écrit : « dans le passé la technologie a été un bienfait pour l’homme, maintenant elle devient un danger. Même en temps de paix elle commence à détruire la terre », s’il est vrai qu’on peut faire des armes dévastatrices avec les nouvelles technologies, on peut aussi écrire sur les nouveaux réseaux sociaux qu’on veut le cessez-le-feu de la tranquillité, on ne peut tout de façon pas empêcher ce bond en avant des découvertes sans paraître réactionnaire alors si on pense que la société technologique est polluante, injuste, terre à terre et qu'elle participe à l'autodestruction de l'homme, on se rassurera que la théorie de l'évolution de Darwin a sacré l'homme technologique comme le grand survivant de la sélection naturelle. André Santini dit indéniablement que « s’il ne fallait retenir qu’une vertu des nouvelles technologies de l’Information et des télécommunications ce serait celle-ci : la possibilité d’offrir une tribune, un espace de liberté, d’expression », c’est formidable cette initiative de créer, de parler, de construire un nouveau monde plein de rebondissements, il faut en saisir les opportunités de libération des corps, des esprits et des mœurs et se réjouir d’un futur prometteur, la technologie démultiplie l’effort de l’homme, il est ainsi capable de réaliser de grands projets et il en a bien besoin pour relever les défis de demain... Depuis que l’homo sapiens a créé les premiers outils pour ses besoins personnels et pour aménager son territoire, l’homme moderne n’a cessé d’inventer de nouvelles théories, de nouveaux procédés, de nouveaux objets, de nouvelles constructions, de nouveaux vecteurs de communication, ceci au nom de la civilisation et à chaque fois, c’est le même bazar : la guerre, la misère, la désolation qui se répandent et des héros qui le tirent de ce mauvais pas quand sonne le glas. Simplement aujourd’hui, comme le dit Pierre Nora, on assiste à une accélération de l’Histoire, « le changement va de plus en plus vite dans tous les domaines et nous coupe de tout notre passé », les grandes mutations sont globalisées à l’échelle du monde entier au point de perdre la raison de la mémoire et le sens de son identité, alors les avancées technologiques vont-elles trop vite sans risquer de nous menacer ? Quels individus sont assez puissants pour indiquer quels sont les bons sillons à labourer ? Quels imbéciles nous garantissent que le risque est fictif ? Bien sûr, il faut vivre sans s’inquiéter constamment mais le but est de poser les bases d’un monde durable et pour cela, il faut être courageux pour dénoncer l’adversité et inspiré pour rendre les gens heureux… Pour finir, Mark Zuckerberg, le patron de Meta dont l’ascension fulgurante de Facebook fait rêver les foules, affirme pourtant : « j’essaie de rendre le monde plus ouvert en aidant les gens à se connecter et à partager », c’est l’idée du positivisme technologique qui ne voit pas ce qu’il fait de mal quand il est optimiste sur l’utilisation de ses outils, bien sûr que tout le monde appelle de ses vœux la mesure, la bienveillance et la non-violence sur les réseaux sociaux mais Monsieur Zuckerberg n’est pas un novice dans le totalitarisme de son action, on ne doit pas être crédules sur  ses intentions de vouloir contrôler les échanges pour être puissant, on ne doit pas se laisser berner par le patriotisme économique de sa société. Mais n'a-t-il pas raison quand tout média qui ouvre au partage, à la liberté d'expression, au savoir n'est pas une soumission à l'ordinateur mais est une bénédiction vers le bonheur ? Lutter contre l'ignorance, paradoxalement, la machine y participe...

LE COMMUNISME

L’étymologie vient du latin comunis (communauté). Ce type d’organisation abolit la propriété privée au profit du bien collectif. Il y a donc la dictature du prolétariat qui est censé être considéré à égalité avec les élites. Historiquement, c’est lors de la Révolution Industrielle qu’est né cette mouvance pour s’opposer au capitalisme et à ses excès sur l’oppression au travail, les inégalités de revenus, sur l’aliénation de l’homme à cause de l’argent-roi, dans son idéal c’est une alternative au pouvoir libéral pour s’affranchir des contraintes liées au commerce (concurrence, productivité, rentabilité) pour ne pas être exploité et politiquement apporter la liberté de chacun et le bonheur collectif. En pratique, la Russie a fait la Révolution en 1917 pour un imposer cette idéologie et engagé un vaste mouvement global du XXème siècle. L’internationale, le drapeau rouge sont les symboles qui réunissent ces gens. Après la 2nde guerre mondiale, l’URSS, grand vainqueur, exerce son influence sur une partie du monde qui cherche le côté social de ce type de gouvernance, la Chine devient communiste en 1949 alors que ¼ de la population mondiale vit sous un régime communiste, la Guerre Froide oppose le monde libre et le monde communiste. Il y a jusqu’en 1989 et la chute du mur de Berlin des tensions vives entre ces deux système mais alors que la Perestroïka de Gorbatchev voulait ramener un peu de liberté, le communisme sera emporté, tant en Chine qu’en Russie, vers l’économie de marchés. L’idéal de Marks n’a pas été mis en œuvre puisque son application a enlevé l’initiative personnelle à l’innovation, la mauvaise gestion centralisée des ressources et la dictature du parti unique. Un proverbe médiéval dit bien que « ce qui est possédé en commun est négligé en commun », on peut critiquer le capital mais il amène la préoccupation de rentabiliser son investissement, notion étrangère au communisme qui ne parle que de partage des richesses et non de s’enrichir, oui, la Russie a cru en la grandeur du communisme par les grands travaux, les Jeux Olympiques et la conquête de l’Espace, des succès qui n’ont pas caché la misère et la faim, pourtant cette notion d’Etat central fort est une idée reprise par de nombreux économistes pour planifier les grandes découvertes, alors le communisme est-il mort ? Les tensions actuelles entre l’orient et l’occident ne sont-elles dues qu’a l’héritage (arsenal, outil productif, pouvoir mondial) du capitalisme et du communisme ? Voit-on réapparaître cette autocratie qui a la nostalgie de la grandeur de l’Empire russe ? Jean-Paul II a dit que « le communisme en tant que système s’est révélé un remède plus dangereux que la maladie elle-même », cette idée que le handicap originel de la société (la répartition des richesses, l’octroi du pouvoir, les luttes d’influence) ne trouvait dans le communisme que des abus nuisibles à la bonne marche de l’humanité (tensions géopolitiques, malheur des peuples, déliquescence de l’économie), mais justement certains pays choisissent leurs représentants socialistes dans ce qui reste le fondement de Marks, la lutte contre l’expansion tentaculaire du capitalisme, alors aujourd’hui les russes et les chinois principalement avec leurs Etats satellites ont beau faire du business, ils exercent leur influence contre l’impérialisme américain, qui est le mal de la domination capitaliste !!! Chruchill dit justement sur les défauts du communisme : « sous le capitalisme, les gens ont davantage de voitures. Sous le communisme, ils ont davantage de parkings », en effet le commissariat au plan permet de préparer les grands projets que les libéraux ignorent car ils ne sont pas rentables immédiatement, l’abus de pouvoir des prévisionnistes étant de vouloir contrôler la société de consommation quand ils ignorent les goûts, l’attirance, les désirs des clients vers ce qui leur plaît. Alors certains disent, comme Clara Booth Luce, que « le communisme est l’opium de l’intellectuel », des gens passent leur temps à réfléchir sur le système idéal, ils sont dans cette dépendance à refaire le monde  pour le rendre beau, l’ambition de tous les penseurs depuis l’antiquité, tandis que les autres, les pragmatiques, font marcher leurs affaires !!! Wolinski dit alors que « la question est de savoir si nous préférons être opprimés par le communisme ou exploités par le capitalisme », la vraie raison étant de trouver un équilibre Démocratique quand la République contrôle les gens dans leurs libertés de créer de la richesse et que les revendications sociales sont autorisées quand l’émancipation à la dictature permet de réclamer plus !!!

 

 

L’ALIENATION

 

Ce mot vient du latin alienus (étranger, autre). Rousseau voit que l’homme aliène sa liberté en entrant dans la société, l’homme ne s’appartient plus mais appartient à des forces autres, supérieures, en fait c’est normal de recevoir des ordres de sa hiérarchie mais ce n’est pas normal d’être manipulé pour arriver à un résultat qu’un homme censé ne veut pas. C’est donc une forme d’asservissement de la pensée et des actes à une domination étrangère, autre à soi quand on accepte de s’y soumettre pour diriger sa vie. Le pouvoir peut donc altérer l’être de par son éducation, sa culture, ses médias, on parle de lavage de cerveaux pour ceux qui ne sont donc plus maîtres d’eux mais qui ont délégué leur mentalité à une théorie qui les attire. La spoliation de l'âme peut être totale quand l'individu ne se rend pas compte de cette supercherie, ce n'est pas de l'idiotie, c'est de la candeur à se laisser aller à la tentation d’être ensorcelé par les techniques de communication de meneurs qui n'ont pas d'éthique sur l'utilisation des moyens d'information. Feurebach dit que l’homme existe pour connaître, pour aimer, pour vouloir » or l’aliénation enlève toute cette volonté dans la personnalité de l’individu, celui-ci ne contrôle plus les choses de façon naturelle quand il en a confié la possession à celui qui l’a manipulé, l’aliéné se rend compte qu’il n’a plus ses propres moyens cognitifs de jugement pour détecter le vrai du faux, il est faible d’avoir délégué à autrui le soin de le gouverner, une oppression qui le fait entrer dans l’illusion de l’existence. Entre son incapacité à analyser les événements, l'actualité parce qu'il a perdu son goût pour la contestation et entre sa conscience propre de garder intacts ses ambitions d'accomplissement, l’homme peut paraître mou, lâche, instable dans son envie de s’extirper de la dépendance d’opinions, il subit la prolifération des données, il ne sait plus lesquelles adopter alors il s’offre aux plus séduisantes, la bonté disparaît et l’obscurantisme naît par de mauvaises rencontres et la réalité devient secondaire par cet abandon de la paix et de l’honnêteté avec soi-même, son intégrité est menacée par la privation de ses moyens mais justement peut-on vraiment juger qui est un individu fréquentable et qui ne l’est pas, à quel moment on n’est plus maître de sa destinée, comment mesurer si l’être est obligé par l’autre à céder sur son entendement, quand donne-t-il sa bénédiction pour se faire envahir, pénétrer psychologiquement ? L'homme est victime mais aussi complice, partenaire car il se laisse faire, il collabore par manque de discernement, quand on enlève à quelqu’un ses facultés de trouver la lucidité par soi-même, il ne peut plus s'affranchir de cette dépendance à réfléchir. Le bourrage de crâne de messages à avaler l'empêche de penser par lui-même et d’avoir une vision claire, précise et distincte qui lui appartient,  il réagit selon le modèle de ceux qui l'ont lobotomisé pour lui inculquer la pensée unique à adopter, il est difficile d’évaluer à quel moment la personne est aliénée car dans toutes les civilisations l’homme se soumet à une culture donnée mais c’est bien quand un Etat fanatise les gens qu’il aliène, il n’y a aucune tolérance à accepter cette bombe humaine quand elle est faite d’acceptation du mensonge, de jugements erronés, de trahison avec l’humanisme, la dangerosité est que le bourreau fait ce qu’il veut de la personne aliénée car il a pris l’ascendant pour qu’elle lui obéisse, après c’est le sens critique qui en est la meilleure antidote et cela, c’est le fruit de l’éducation dans la République que d'enseigner la croyance en un idéal, en une morale, en un socle de savoirs qui laissent son intimité, sa vie privée, ses convictions à l'individu, qui confirment son indépendance d'esprit dans son cheminement personnel et qui le laissent rechercher sa propre vérité, les lois universelles qui lui conviennent !!! Les citoyens ont cette faculté à succomber aux populismes quand les extrêmes abusent de leur crédulité en leurs proposant des raccourcis faciles de situations complexes, les gens vendent leurs certitudes à la promesse de solutions visibles, alors aliéner un peuple, c’est lui retirer par la force la controverse et les contre-pouvoirs qui permettent à la Démocratie d’exister, c'est utiliser tous les moyens médiatiques pour influencer la subordination mentale, c’est dicter l’adhésion à un dogme politique omniprésent, le dessein d’une dictature totalitaire est donc la violence de la répression intellectuelle d’Etat qui est nécessaire à la survie-même de ce type de régime car il ne supporte pas la contradiction. 

LA CULTURE

 

Le terme culture vient du latin colere (mettre en valeur), qu’il s’agisse d’un espace naturel ou d’un esprit. C’est une manière de donner forme et de rendre fécond le monde qui nous entoure, que ce soit la nature ou l’esprit. C’est l’affirmation d’une liberté, où la nature obéit aux lois et où l’homme se trouve grâce à sa raison et à son activité. C’est ainsi que Candide, dans le conte philosophique de Voltaire, affirme : « il faut cultiver notre jardin », une manière de dire qu'il faut travailler avec sa pensée et ses mains en fournissant comme avec la terre un effort certain, cela dans l'environnement donné de la société, on s'enrichit de son labeur et on se perd dans la torpeur mais surtout on nourrit son âme de cette soif insatiable d'une honnêteté qu'on pense inatteignable mais qui n'est que le fruit de sa recherche d'identité, de son envie d'exister, de sa quête de vérité. A la base de toute culture, il y a une autonomie, une moralité, la capacité de choisir sa conduite avec ses valeurs mais l’homme cultivé n’est jamais innocent car il n’atteint pas la perfection de Dieu malgré ses croyances, il est à l’origine de maux de l’inachevé même s’il a la sagesse de la finalité. Mais selon Edouard Herriot, « la culture, c’est ce qui demeure dans l’homme lorsqu’il a tout oublié », ainsi c’est un acquis où la conscience de soi passe de l’admiration à l’action, on ne peut pas effacer ce qui nous constitue, le savoir, car l’homme a la capacité de transformer l’état naturel pour bâtir l’espace artificiel, celui où il a décidé d’aménager sa maison au beau milieu de la nature, il acquière sa liberté face à l’environnement envahissant en se saisissant directement des choses, sa raison devient vivre en société avec des Arts, des rites et des traditions, l’homme est désormais enchaîné à sa communauté. Alain Finkielkraut dit alors que la culture, « c’est le domaine où se déroule l’activité spirituelle et créatrice de l’homme », c’est ce qui le libère de l'état de nature dans le souci de construire un monde durable, confortable tant du point de vue matériel que spirituel, c’est-à-dire que l’homme pense et en cela est aidé par l’héritage des gens qui l’ont précédé. L’homme subit la culture puisqu’il naît et est éduqué dedans, il se repaît de savoir et de compétences qui l’éloignent du monde sauvage et qui lui donnent l’âme de pouvoir réfléchir à sa place sur les bases communes, chacun choisit différemment son chemin en se référant à ses choix, ses références, ses citations qui par leur acquisition marquent sa personnalité, il sélectionne donc l’imaginaire ou le concret qu’on lui propose selon le hasard des rencontres et des appétences. Se cultiver dans le langage moderne signifie s’adonner à l’acquisition d’un savoir qu’on choisit où qui nous est imposé, la finalité étant d’évacuer l’obscurantisme en prenant connaissances des plaisirs et dangers qui amènent l'homme au pire comme au meilleur, en fait la culture permet le confort intellectuel avec la satisfaction de comprendre, d’appréhender, d’analyser, Antoine de Rivarol dit bien que « l’homme sans culture est un arbre sans fruit », il ne peut pas semer la bonté pour sa descendance, il n’a pas de raison d’être quand le savoir lui manque, il ne sait pas imaginer le futur de façon réfléchie car ce qui le motive, c’est l’avidité à apprendre et comprendre la Science, l’Art et l’Histoire pour résoudre ses mystères de la vie.

LE NUMERIQUE ET LES RESEAUX SOCIAUX

 

Le numérique rapproche les gens, réduit le handicap, rompt l’isolement. Mais ce contact superficiel a besoin d’un medium pour exister, l’écran est froid, il est impersonnel et pourtant les gens ont adopté les réseaux sociaux, ils ont l’impression d’exister pour les autres quand ils parlent à peine à leur entourage, en fait il n’y a plus vraiment de chaleur humaine et de convivialité mais on sent pourtant l’autre à distance qui a quelque chose à apporter, on a envie de communiquer et de faire confiance à ces amis quand on oublie ses proches, mais comme c’est aussi un moyen de garder leur présence même au loin, on dira que les liens amicaux et familiaux peuvent en être renforcés. Pourtant, n’est-ce pas que du babillage ? Quelle est la notion de partage ? Quel est l’héritage apporté par ces ordinateurs, ces tablettes, ces téléphones portables qu’il faut savoir apprivoiser ? Ces logiciels sont à l’origine de l’exclusion d’une partie de la population qui n’y connaît rien en digital, les personnes âgées, qui ont le plus besoin de cette reconnaissance de l’autre, sont les oubliées de ces nouveaux médias, d’ailleurs il faut apprendre à s’en méfier car les arnaques se sont naturellement déplacées sur eux, la sagesse veut qu’on diminue l’impact sur nos vies de cette accoutumance, ce ne sont que des messages textes, vidéos, voix sur son terminal qui n'a rien de fondamentalement nouveau à proposer si ce n’est l’immédiateté, l’interaction personnalisée et la liberté d’expression. Mais ils entrent dans nos vies privées de façon abusive, la publicité et les abonnements en profitent pour pulluler, en fait c’est devenu un véritable enjeu marketing que de rentabiliser les fournisseurs de contenants et de contenus, une véritable invasion d’un commerce florissant, les GAFAM sont hyperpuissantes de ce pouvoir conféré mais justement ne faut-il pas les limiter dans leur intrusion par des lois adaptées ? Ce monde sauvage programmé par des spécialistes, un peu fous dans leurs imaginations délirantes de ce monde parallèle, ne doit-il pas être cantonné à s’exprimer publiquement ? Peut-on encore cacher pudiquement des secrets que l’on ne veut pas montrer ? En fait, il y a des abus d’insultes, de chantage, de harcèlement, de corruption et les députés doivent voter des lois pour protéger les jeunes qui sont naturellement fragiles face à la férocité du monde et qui candidement pourraient se livrer à des inconnus malfaisants, comme dans la rue mais là c’est plus dangereux puisqu’il y a eu échange d’information sensibles, mais comme les innovations s’emballent les autorités ont du mal à réagir au quart-de-tour car il faut le temps de la réflexion législative, d’ailleurs ce n’est pas qu’une question d’interdictions, c’est surtout une question d’éducation avec des recommandations et des conseils sur l’utilisation du net. Mais alors que révéler, signaler, notifier des informations sécurisées par ce biais-là est devenu un enjeu primordial, pour la Démocratie qui donne à chacun le droit de s’exprimer, même le Président veut paraître branché à parler à des cibles nouvelles, cela n’enlève rien aux médias traditionnels qui se sont adaptés à cette donne, c’est juste des bruits parasites en plus pour le grand public !!! Eh oui, il faut être en phase avec son temps pour passer de bons moments devant les écrans…

LES MOTEURS DE L’HOMME

 

Ce qui fait courir l’homme, c’est le sexe, le pouvoir et l’argent. James Baldwin disait ainsi : « l’argent est en tous points comme le sexe. On n’arrête pas d’y penser quand on en manque et on pense à autre chose quand on en a. » Mais à priori, c’est une obsession sans fin quand l’homme n’est jamais repu des plaisirs de la vie, or les fidèles catholiques parlent de la « position du missionnaire » car c’est celle conseillée pour la reproduction et non pour la jouissance qui est un vice selon la religion. Alors ceux qui s’adonnent au Kâma-Sûtra, des pervers ? Il y a des pratiques sexuelles douteuses voir dangereuses mais le but est de faire monter le désir vers l’orgasme, cette aptitude biologique qui attire les hommes et les femmes les uns vers les autres, c’est donc de l’ordre naturel que de faire l’amour et ces sens qui explosent l’âme vers le nirvana serait donc pour les croyants un don de Dieu. Zohra Aaffane dit : « le manque d’amour est un manque de soi-même » comme si vivre à deux était la norme pour être heureux, or l’amour se manifeste de biens des manières, des attentions, des projets communs, s’amuser, etc… mais aussi d’avoir des rapports sexuels qui unissent les cœurs. Alors que l’église célèbre les mariages, est-il stéréotypé de s’engager dans le modèle social usuel (maison, voiture, enfants, etc…) qui impose la lourde chape de la société et qui finalement attache les couples au boulet des habitudes dans une société aux codes affirmés ? La révolution sexuelle a permis de profiter de ces nouvelles libertés de partage mais alors l’homme est-il dirigé par son pénis et la femme par son vagin ? Maurice Chapelan disait : «  tantôt le cœur est le moteur du sexe, tantôt le sexe du cœur. On ne le distingue qu’au moment d’une panne », alors si la passion et le sexe se partagent deux êtres, c’est qu’on se donne à sa moitié de façon gratuite et délibérée, un engagement dont chacun en choisira l’intimité. Et pourtant, deux personnes qui s’aiment peuvent rencontrer des hostilités à leur union (concurrents, pression familiale, avis défavorables de l’entourage, libertinage) mais le choix de son concubin, c’est toute une histoire… En fait, le droit sexuel est de s’affranchir de toute domination, que ce soit le respect de la femme, le choix du partenaire ou l’acceptation sociale des LGBT, l’église dit accepter la tolérance comme on pardonne à son prochain mais paradoxalement, elle a en même temps un discours de refus de déviance aux valeurs communes qu’elle a dictées !!!

 

Quant au pouvoir, c’est l’ascendant tout ce qu’il y a de plus naturel que certains exercent sur d’autres, comme dans la vie sauvage assez cruel mais c’est une position sociale bien établie. Quelque part entre la bourgeoisie et le prolétariat, il y a la lutte pour diriger, Michel Foucault se demande : « le pouvoir, tout simplement, est-il une guerre continuée par d’autres moyens que les armes et les batailles ? », il y a cette notion de combat perpétuel entre le bien et le mal comme si on vivait toujours en conflits (le chef qu’on croit et le pourri qu’on critique, la conséquence démocratique ou la dérive autocratique, un supérieur imposé qu’on n’a pas choisi et qui fait des misères), en fait c’est une question de savoir-être dans la hiérarchisation des individus qui est le fondement même de la société et dont chacun a la liberté de penser que son supérieur est un imbécile mais a aussi le droit de la fermer pour sa sécurité personnelle, quand John Stuart Mill dit : « c’est la somme des intérêts particuliers qui fait l’intérêt général », la notion de pouvoir est donc la légitimité du transfert de compétences qui unit les forces vives, c’est l’abus de gens imbus, l’expression de la vanité, l’excès d’une domination qui sont à contester et Platon insiste : « tant que les philosophes ne seront pas rois, ou que ceux qu’on appelle aujourd’hui rois et souverains, ne seront pas vraiment et sérieusement des philosophes (…), il n’est point (…) de remèdes aux maux qui désolent les Etats », il estime qu’il revient aux gens sages et instruits de gouverner, c’est une question de justice et d’humanisme quand les dérives fanatiques mènent au pire, quand la subordination politique, économique, sociale, déshumanise l’autorité et quand celui qui court après le pouvoir en fait un objet, une quête, une poursuite de commander pour l’ambition simple et pure d’être puissant quand le despotisme rend gagnant celui qui est en haut de l’échelle. La contestation sociale est donc réprimée au nom du respect de l’ordre mais comme le dit Montesquieu, « pour qu’on ne puisse pas abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir », c’est la naissance du contre-pouvoir où l’envie de s’affirmer réside dans cette capacité donnée de rétorquer, attaquer, protester contre ceux qui se servent en premier, c’est aussi l’idée que la Constitution équilibre les pouvoirs pour qu’ils puissent se contrôler…

 

Mais comme les animaux aussi qui délimitent leur territoire, les hommes ont le droit de propriété privée (terrain, outil de production, choses, etc…), c’est un besoin matériel au point de se corrompre pour posséder, l’argent vu autrefois comme un moyen de se racheter auprès de Dieu est aujourd’hui vu comme un péché, il est devenu envahissant au point de tout évaluer financièrement, aujourd’hui on dirait que dans la société capitaliste et consumériste l’homme existe parce qu’il possède et parce qu’il achète, Ayn Rand dit alors « on maudit l’argent mal acquis ; on respecte l’argent bien gagné », en fait on monétise l’activité en la monnayant par un pécule mais cela est devenu si prégnant que depuis la Révolution les manifestations reposent sur un meilleur partage des richesses, pour sauver son honneur la jeunesse, celle qui a grandi en obtenant tous les caprices qu’elle voulait, commence à adopter d’autres valeurs, elle revendique le confort au travail, le respect de l’environnement, l’équité sociale et ceci de façon globalisée par les nouveaux moyens de communication, alors les bonds technologiques favorisent-ils la Démocratie quand on trouve des militants pour faire avancer ces causes sous l’œil attentif de la majorité ? Lao She dit bien que « l’argent permet de jouir de la vie. Sans argent, on jouit… de la pauvreté », alors on en revient à cette notion de plaisir qui est matérialiste mais pas que, puisque l'homme a une âme !!!

 

 

L’existentialisme est ce trait de caractère qui pose les bases de l’humanisme et les questions fondamentales liées à l’espèce humaine, une façon de dire que nous ne sommes pas des bêtes mais que nous avons une conscience, si petite fut-elle, la priorité est d’abord de satisfaire les besoins primaires puis, selon la pyramide de Maslow, la soif de spiritualité, ce trait de caractère qui nous amène à prendre plaisir à réfléchir et à s’interroger sur le sens même de la civilisation… C’est ainsi que Ken Hakuta dit : «  le manque d’argent n’est pas un obstacle. Le manque d’idées est un obstacle », tant que l’homme est philosophe il est en capacité de créer, ce qui est une aptitude essentielle de penser et de faire, alors ce qui distingue l’homme est-il en fait de se remuer les méninges de son cerveau pour trouver sa vérité ??? Mais au fait, quelle vérité ??? L'homme court tant qu’il peut devant l’inconnue, il n’est donc rassuré que par ce qui est objectif, ce qui est palpable, ce qui est visible alors il a peur, très peur de l’avenir mais il garde le secret espoir, comme les anciens voyaient dans le progrès la solution à tous leurs maux, que les puissants aient la capacité de contrôler, comme des héros de bande dessinée, la destinée des pauvres gens…

LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE

C’est une expression médiatique et politique pour désigner l’ensemble des pays du monde et plus précisément de l’ONU, Organisation des Nations Unis fondée en 1945, pour favoriser la communication, les décisions et les injonctions face à des crises politiques, économiques, militaires. Ce qui bloque son action géopolitique, c’est le droit de veto du Conseil de Sécurité (France, Royaume-Uni, USA, Russie, Chine) quand il y en a toujours un pour dire qu’il n’est pas d’accord. Mais, l’ONU, c’est aussi l’UNESCO (savoir et patrimoine), l’UNICEF (enfance), l’AIEA (énergie atomique), le FMI (Fond Monétaire International), l’OMS (santé), l’OIT (travail) notamment. Il y a même des missions militaires (les casques bleus) chargées de rétablir l’ordre dans une contrée. Alors quand Pascal Boniface s’indigne : « La communauté internationale estime, déplore, s’indigne, revendique, exige… On constate qu’elle est impuissante », il y a d’abord l’opinion des populations qui a un avis sur la question et il y a l’action réfléchie des puissants qui n’arrivent pas à trouver des accords consensuels, il n’est pas si simple de décider de la guerre, de l’économie, de l’écologie quand même les pays concernés ne coopèrent pas ! Ainsi De Gaulle disait de l’ONU : « le machin ô combien inutile et même dangereux », il pensait que se mettre autour d’une table et discuter du monde n’avait pas de conséquences valables dans la bipolarité de la Guerre Froide opposant deux blocs mais surtout il laissait penser que cette tribune donnait des idées et initiatives, bonnes ou mauvaises, dont l’application avortée semait la frustration (de ne pas être entendu, considéré, favorisé, etc…). Mais Jean-Paul II voyait un avantage : « l’appartenance à la famille humaine confère à toute personne une sorte de citoyenneté mondiale, lui donnant des droits et des devoirs, les hommes étant unis par une communauté d’origine et de destinée suprême. » C’est alors condamner le racisme, protéger les minorités, assister les réfugiés, des rôles très modernes que la bienséance de bénévoles applique pour que l’homme ne se comporte pas comme une bête, cette idée d’égalitarisme mondial est une utopie mais les grands principes sont annoncés par les grands hommes pour donner un cap au désordre apparent. Déjà en 1930, avec la SDN (Société des Nations) Aristide Briand avait l’idée que « il s’agit de fonder la paix du monde sur un ordre légal, de faire une réalité de droit de cette solidarité internationale qui apparaît comme une réalité physique », or la législation internationale est souvent corrompue de son application sur le terrain et si les discours de principe sont ambitieux, ils sont sans suite car la poudre des canons, le rejet de l’autre, les inégalités croissantes parlent sur le terrain. Même des dirigeants d'un égoïsme honteux, quand la superpuissance des USA confère à ce pays des devoirs mais qu’il utilise cette force pour ses desseins personnels, et donc peu enclins à concéder des propositions, consultent l’ONU, ainsi Donald Trump dit : « je tiens à dire à la communauté internationale que si nous allons mettre en avant l’intérêt national, nous n’oublierons personne et nous traiterons avec tous les autres pays », ainsi est le monde, penser d'abord à soi et ensuite essayer de trouver un terrain d’entente qui est long à mettre en place, trouver des partenaires naturels qui ne sont pas universels avec des points de désaccord majeurs, d’où la difficulté de résoudre les conflits et de mettre en place sur une base commune… Ainsi Jean Jaurès disait déjà : « tandis que tous les peuples et tous les gouvernements veulent la paix, malgré tous les congrès de la philanthropie internationale, la guerre peut naître toujours d’un hasard toujours possible », c’est bien l’idée que des forces sombres agitent une Terre convulsée par des mouvements imprévisibles, mais n’est-ce pas le propre de l’homme d’agir, de penser, de se mobiliser avec le doute inscrit en lui alors que son passé est inachevé, son présent est torturé et son futur est plein d’espoirs ??? L’idée de « l’honnête homme » est une société de gens biens éduqués selon un modèle précis, on parle d’obscurantisme de certains individus mais la vérité, c’est que chaque communauté est différente et a son Histoire, ses traditions, ses envies et que cela favorise les tensions de l’incompréhension de l’autre car chacun a sa culture, sa civilisation, ses convictions qu’il ne veut pas abandonner sinon il perdrait son identité !!! Alors l’origine des actes de cruauté, de haine, de racisme est peut-être incompréhensible aux Démocrate qui se représentent les relations humaines selon un idéal partagé de tolérance, de solidarité et de paix mais ces faits répondent à une certaine logique de personnes révoltées prêtes au pire pour s’affirmer. D’autres, comme Jacques Filion, disent cependant que « la bêtise humaine est trop répandue et trop imprévisible pour être quantifiée », on pourrait parler d’idiotie des gens, individuellement ou en groupe mais on évoquera des travers, oui, l’homme est responsable même quand il est stupide quand il semble ignorer la conséquence de ses actes…

 

LA COMMUNICATION D’ENTREPRISE

 

La communication d’entreprise, ce n’est pas que la publication financière avec les résultats de l’activité sous forme de formules mathématiques, de graphiques et de tableaux obscurs compréhensibles uniquement par les initiés, c’est aussi la médiatisation du partage d’une certaine vision de l’avenir de la société, de la définition de son rôle auprès des acteurs économiques, de l’audace dont elle fait preuve pour conquérir de nouveaux marchés. L'objectif de parler avec la société de consommation, c'est de s'étendre sur la tradition et la modernité d'une civilisation. Selon l’adage populaire, « vivons heureux, vivons cachés » alors si la direction commerciale se méfie des journalistes inquisiteurs et de leur curiosité malheureuse sur les affaires, les pratiques frauduleuses, les abus de position dominante, le maquillage des chiffres sont des pratiques douteuses à prohiber. Il ne s’agit ni d’occulter les comptes de façon opaque, ni de se réfugier derrière un écran de fumée superficiel car la politique d’entreprise doit être claire, précise et transparente pour le public à la hauteur des ambitions affichées par la direction et la circulation de l’information doit permettre la justification des changements pour s’adapter à la nouvelle donne. La promotion de la compagnie se fait sur les marchés, autant auprès des actionnaires par les assemblées générales où l’image porte sur les relais de croissance, les résultats attendus et la capacité d’appropriation des enjeux contemporains, qu’auprès des clients par la publicité qui se positionne sur le mix marketing (product, place, price, promotion). C’est la créativité d’équipes heureuses au travail avec le sentiment d’être « branchées » qui permet l’innovation et donc la pérennité du chiffre d’affaire. En fait il faut montrer qu’on est en phase avec son temps (social, écologique, technique), le libéralisme fait le ménage avec ceux qui ne savent pas s’adapter aux nouvelles contraintes et le capitalisme rend riche ceux qui ont pris sur le bon train. Quand les investisseurs sanctionnent ceux qui développent mal leur affaire, la bourse est intransigeante avec l’intelligence économique : il faut que le PDG se comporte en fin stratège car une entreprise, ça vit au quotidien, entre l'exigence de rentabilité, celle de productivité concurrentielle et la mutation du monde (les missions responsables, l’apparition des réseaux sociaux, le bon en avant technologique), la gouvernance des dirigeants doit faire évoluer le regard porté sur sa compagnie. Raconter sa boîte c’est associer sa compétitivité réelle à sa capacité de transformation vers ces nouvelles contraintes mais avoir la bonne idée ne suffit pas, il faut savoir déployer un plan d’action ambitieux. L’histoire des success-stories s’écrit donc en s’engageant sur leur futur, parier sur leur réussite c’est croire en leur viabilité financière mais c’est aussi accompagner humainement l’ambition de leurs projets, le but primaire d'une entreprise, start-up ou industrie lourde, étant une promesse de bénéfices et de retour sur investissement !!!

 

 

L’ORIGINE D’UNE GUERRE MONDIALE

 

L’Europe nazie après la défaite de 1940 est-elle le fruit du génie de l’Art militaire allemand, d’une diplomatie qui a échoué, d’une idéologie conduisant irrémédiablement à l’asservissement et à la suprématie ? Dès la fin de la 1ère guerre mondiale, certains ont dit : « on a fini une guerre pour en commencer une autre », alors venger l’humiliation de la défaite est-il le moteur de la revanche des allemands? Hitler voulait un Reich pour 1000 ans comme s’il avait ignoré que l’oppression des pays par l’étranger engendre une réaction de résistance, Napoléon avait déjà été contrarié par les espagnols qui immobilisaient beaucoup de troupes à l’occupation, pour les nazis ce sont essentiellement les résistants communistes, leurs ennemis intimes, qui leurs ont apporté la plus franche opposition. La guerre part tout seul mais après la gloire de victoires c’est une véritable boucherie, Daladier dès 1938 en foulant le tarmac de l’aéroport du Bourget de retour après avoir signé les accords de Munich avec Hitler aurait dit : « Ah les cons ! S’ils savaient » face à la foule qui l’acclamait, on l’a pris pour un héros évitant un conflit qui, comme l’avait anticipé le président du conseil, est venu quand même tôt ou tard par la porte ou par la fenêtre. Alors que la véritable cause de la montée du nazisme est la pauvreté, le chômage, l’inflation dus à la crise économique, la Grande Dépression due au krak boursier de 1929, Hitler a été élu au pouvoir en 1933 selon son programme sur la théorie de la supériorité de la race aryenne, de l’antisémitisme et de l’évidence de l’emploi de la force comme disposition naturelle, il a appliqué des solutions faciles comme le réarmement, la constitution de groupes industriels puissants, l’autosuffisance et la préférence nationale (toutes ces recettes économiques proposées par l’extrême-droite aujourd’hui) qui préfigurait déjà la guerre en fabriquant des canons que la propagande allemande allait utiliser pour son expansionnisme et son racisme primaires, c’est l’idée même qu’on veut utiliser les armes les plus perfectionnées que ses ingénieurs ont inventées comme un joujou pour dominer !!! La vraie question à se poser est de savoir comment éviter une nouvelle catastrophe géopolitique quand on sait que les futurs dictateurs sont d’abord choisis par les urnes avant d’en faire un pouvoir despotique, on ne peut prédire ni les choix politiques des électeurs ni les convulsions du monde alors on se soumet aux superpuissances qui nous protègent, c’est accepter une certaine forme de totalitarisme mais c’est se rassurer sur l’avenir, le plus important étant que la prospérité continue pour éviter de se taper dessus, Hitler avait prévenu à sa chute que américains et russes se partageraient l’empire du monde sur les débris de la décolonisation, après la chute du communisme ne voit-on pas réapparaître une Guerre Froide qui ne dit pas son nom entre blocs qui se cherchent des amis et qui dénoncent l’ennemi même s’ils commercent librement dans l’économie globalisée ? C’est un équilibre bien précaire de rapports de force feutrés qui vivent avec des systèmes politiques différents, on pourra toujours dénoncer les autocraties mais à priori les peuples font ce qu’ils veulent chez eux… tant qu’ils ne viennent pas nous embêter !!!

LA COMMUNICATION

 

Les êtres vivants reçoivent des informations puis échangent un message avec leur milieu : c’est la communication. Ainsi, Montaigne disait : « L’amitié se nourrit de la communication », en effet, elle instaure une relation particulière et intense qui rapprochent deux personnes qui se découvrent des points communs et des divergences, c’est à l’origine d’une solidarité, d’une tolérance, d’une fraternité qui est essentielle pour l’être humain de ne pas devenir bestial mais c'est surtout le seul moyen de rester connecté à son environnement proche et lointain, de tisser des liens avec les autres, une proximité qui permet de ne pas rester dans son coin. La communication est animale, humaine et fait appel aux sens pour la traiter, la technologie l’amplifie, c’est le medium, l’intermédiaire qui peut influencer la perception. La communication est donc source de plaisirs, mais Eduardo Galeano prévient : « si la technologie de communication est de plus en plus développée, pourquoi sommes-nous chaque jour plus sourds et plus muets ? », le danger de l’information est trop d’information, le cerveau en est saturé car ce moyen d’échange universel (médias, Art, sport) l’atteint dans sa vie privée et il fait le tri par le rejet de ce qu’il considère comme parasite. Le message est brouillé quand la signification par l’auteur est différente de la réception par le spectateur. Bernard Werber dit alors « la communication est aussi un élément indispensable à la vie », c’est le besoin primaire de socialiser, parler, de montrer, de regarder ensemble pour se faire comprendre, après il y a une certaine futilité dans la communication moderne (publicités, surinformation, culture généralisée) qui n’est pas mauvaise mais plus de l’ordre du plaisir de l’être de profiter de l’amplitude dont il dispose dans la société, la facilité revenue de choisir ce dont il a envie, en recevant ou en émettant un avis qui lui convient, liberté inscrite dans la Constitution. Claude Lévi-Strauss écrit pourtant : « la fonction primaire de la communication écrite est de faciliter l’asservissement », alors s’il est vrai qu’on se soumet à la dictature des idées en ouvrant un livre, un journal, une histoire, c’est que chaque civilisation a une Histoire et qu’on baigne dedans par l’orientation de la pensée dominante dans sa communauté, c'est comme l'habitat, se reproduire, acheter, se déplacer, on entre dans la norme et même si c'est la Démocratie, il y a des lois qui encadrent l'activité.

GAZA, TERRITOIRE MARTYR ?

 

Certains veulent classifier le meurtre d’innocents dans la bande de Gaza en crime contre l’humanité, en effet il y a chez les israéliens cette notion que les palestiniens sont tous des terroristes et comme le but est d’éliminer les djihadistes du Hamas, cela s’apparente au génocide de la population. L’armée israélienne parle de dommages collatéraux dans une guerre juste pour libérer ses otages mais la densité des bombardements laisse peu de choix aux palestiniens qui ne savent plus où se cacher, en fait le pogrom du 7 octobre 2023, où des juifs ont été exécutés de façon sauvage par des commandos du Hamas, est à l’origine d’une réponse aveugle et démesurée de Netanyahu qui n’y va pas avec le dos de la cuillère, là où les dissidents y voient de la vengeance gratuite par une violence disproportionnée, les israéliens disent qu'ils usent de la force parce qu'ils ont été attaqués. Les occidentaux sont partagés entre la défense des juifs contre l’antisémitisme et le constat que la catastrophe humanitaire est désastreuse, oui, le peuple de Gaza est-il devenu un martyr quand certains se font assassiner parce qu’ils sont musulmans ? Il faut trouver une issue à ce conflit et un tribunal international, aussi juste soit-il, est incapable dans ce cas précis de déterminer où sont les bons et les méchants car la haine répond à la haine, Israël a toujours fait preuve de la force avec Tsahal pour justifier l’intégrité de son territoire (guerres israélo-arabes) or cette fois-ci encore les sionistes se sentent menacés et donc ils justifient leur réaction en affirmant répondre aux hostilités, cela peut étendre le conflit de façon incontrôlable, la terreur a changé de côté et les juifs propagent aussi la mort à grande échelle, alors que l’homme a la mémoire courte des faits historiques car il n’est pas mieux victime que bourreau, de la Shoah de la 2nde guerre mondiale aux frappes militaires sur Gaza, dès que l’homme a le pouvoir, il tue sans discernement selon ses ressentiments, cette guerre est la manifestation de racismes d’Etats qui ne peuvent pas vraiment se tolérer, cela laisse songeur sur l’humanisme dans la société qui est en danger et sur le droit fondamental des gens à pouvoir vivre dignement, l’horreur des camps de concentration se retrouve dans le ghetto de Gaza quand l’anéantissement armé de l’opposition est bien le diable qui rôde, chacun vise à anéantir l’ennemi et ses velléités de dominer la situation, choisir son camp c’est choisir ceux qui font aussi des horreurs quand la brutalité de la guerre est insoutenable mais comme on peut dire que la capitulation de l'Allemagne nazie en 1945 est le fruit d'un long combat des Démocraties contre la dictature, il faut juste chercher aujourd’hui qui mène le monde vers l’obscurantisme et qui vers la clarté, c’est peut-être manichéen comme point de vue mais les livres d’Histoire ont besoin de cette approche sage et réfléchie où les faits médiatisés par la propagande méritent d’être triés au regard de la mémoire, on ne se suffit pas de communiquer (manifestations, journaux télévisés, messages postés sur les réseaux sociaux) mais on veut écrire noir sur blanc les symboles de la paix, de l'unité et de l'indépendance, c'est une question de convictions personnelles qu'on veut transformer en conscience collective quand la victoire du bien sur le mal paraît bien controversée, alors qu'il faut convaincre les peuples d'un message dont l'évidence est brouillée par la désinformation : l'humanisme doit triompher au nom de la vérité et la postérité ne retiendra que le réalisme des visionnaires qui ont bataillé pour retrouver l'émancipation de peuples ainsi affranchis grâce au fil de l'épée, le fond étant de favoriser la prospérité, la tolérance, la solidarité comme valeurs universelles contre l'oppression, l'ignorance et le désarroi pour tous ces gens qui à un moment donné ont été privés du sens même des mots insouciance, optimisme et liberté, enchaînés qu’ils étaient aux totalitarismes hostiles à leurs choix de vie en société !!!

 

 

L’AGRICULTURE ET SES DEFIS

 

 

L’agriculture française revendique une certaine productivité pour nourrir tout le monde mais cela déplaît à ceux qui ne veulent pas s’empoisonner dans leurs assiettes ni empoisonner la nature avec les produits phytosanitaires. La FNSEA, le syndicat majoritaire, ne roule donc pas pour la bonne bouffe et l’écologie quand elle défend l'agriculture intensive mais lui incombe la tâche principale de négocier les revenus des agriculteurs et d'améliorer le système actuel. Il faut dire que les démarches environnementales prônées par Bruxelles engendrent de la bureaucratie stérile pour répondre aux normes voulues par les écologistes alors il va falloir se poser les bonnes questions : faut-il mieux rémunérer et encadrer l’agriculture biologique, faut-il avant tout garantir les prix des marchés, faut-il repenser la chaîne de l'industrie agroalimentaire et de la grande distribution ? Les populations auront toujours faim mais l’inflation galopante ne voit pas s’enrichir directement les agriculteurs, certains font donc le choix des circuits courts et de la vente directe et en fait la proximité entre l’acheteur et le vendeur profite à la confiance du producteur au consommateur. Mais aujourd’hui la paysannerie est en colère et bloque les routes car il faut le dire le la Politique Agricole Commune de l'Union Européenne (la PAC) est à bout de souffle et le libre-échangisme qui tire les prix vers le bas provoque une réduction des marges, le patriotisme économique est autant agricole qu'écologique ou encore sanitaire mais il ne peut pas se faire sans la coopération des travailleurs de la terre, le gouvernement doit comprendre qu’on ne peut pas laisser sur le bord de la route ces gens qui travaillent dur dans leur exploitation et qui sont mal récompensés de leur labeur, le peuple ressent cette solidarité avec ceux qui le nourrissent parce qu'il a le même combat lorsqu'il s’agit de souveraineté nationale et de concurrence déloyale qui ne répond pas aux mêmes exigences de fabrication alors les dirigeants libéraux de la France ne jouent pas le jeu de la relocalisation en général et du maintien de l'outil de production en particulier, ces ronds-de-cuir issus des ministères connaissent mal les enjeux de la ruralité : entretenir le patrimoine environnemental, maintenir une activité économique dans des départements désertés, donner un sens au terroir et à l’unité du territoire. Les agriculteurs n'ont pas forcément fait d'études poussées mais ils ont la tête sur les épaules dès qu'il s'agit de parler gestion car ils voient bien que le compte n'y est pas dans les négociations, leur ras-le-bol est à prendre très au sérieux car c'est aussi le sentiment de la population quand on la prend pour un dindon en la soumettant à la spéculation, on ne parle pas de la Révolution mais bien de changement dans les mentalités, entre le libéralisme sauvage et le dirigisme centralisateur de l'Etat, il y a une troisième voie à explorer, cette fameuse liberté de créer encadrée par la loi universelle qui gomme les inégalités...

L’HUMANISME

L’Humanisme est cette idéologie qui croit en la bonté et la justice de l’homme. On y associe souvent la notion « d’honnête homme » qui doit se comporter avec loyauté sur ses grands principes alors une société humaine doit se comporter avec solidarité, tolérance, respect, les valeurs qui fondent l’idée même que nous ne sommes pas des bêtes. Malraux disait ainsi : « l’humanisme, ce n’est pas de dire :’Ce que j’ai fait, aucun animal ne l’aurait fait’, c’est dire : ‘Nous avons refusé ce que voulait en nous la bête, et nous voulons retrouver l’homme partout où nous avons trouvé ce qui l’écrase’ », en effet les guerres mondiales ont montré ce qu’il y avait de plus haïssable, de plus bestial, de plus haineux dans l’humanité et l’espoir est de porter haut les valeurs humanistes car l’effort quel qu’il soit, quel que soit la souffrance demandée est au service de la dignité. Souvent, on pense que l’humanisme est une utopie sociale, un modèle irréalisable, que l’homme nuit aux autres par nature mais en fait, c’est l’esprit-même d’une Démocratie que de penser au bien-être de ses citoyens. Ainsi Claude Levi-Strauss affirme « qu’un humanisme bien ordonné ne commence pas par soi-même, mais place le monde avant la vie, la vie avant l’homme, le respect des autres êtres avant l’amour-propre », ce désintéressement personnel engage donc l’homme dans l’estime de l’intérêt supérieur avec l’honneur de servir l’autre avant soi, il y a donc une forme d’altruisme développée chez l’humaniste qui place ses idéaux avant sa propre personnalité. Edgard Morin nous rappelle avec humour que « l’humanisme qui reconnaît à chacun et à tous la pleine humanité est le seul remède à la haine, mais il est introuvable même dans les pharmacies », c’est une pointe de défaitisme contre les travers de l’homme qui aboutissent aux horreurs médiatisées aux actualités, faut-il croire qu’ensemble l’homme sait mettre les freins face à l’inacceptable mais qu’individuellement il est détestable ? Et pourtant, l’humanisme est ce qu’a inventé de mieux l’homme pour éviter la déroute des idées, non ce n’est pas une science mais on peut évaluer grâce aux sondages mathématiques le bonheur d’une société et les théories littéraires n’ont cessé d’abonder pour prôner cet état d’esprit, mais comme le dit Henri Laborit, « il est plus facile de professer en paroles un humanisme de bon aloi que de rendre service à son voisin de palier », alors vaines paroles généralistes balayées par les vents quand l’homme ne sait pas être serviable à autrui ? La guerre, la misère, les inégalités sont ce qu’on retient en premier, la vanité de l’être étant de penser d’abord à soi-même mais l’éducation apportée par la société corrige ces traits de caractère en apportant le regard humain du savoir et de la sagesse, alors c’est la culture empreinte d’humanisme qui pourra sauver l’humanité…

 

 

LES MANIFESTATIONS

En France, dès quelqu’un est en colère, il bloque systématiquement les voies, il utilise son pouvoir de nuisance, ainsi les routiers, les agriculteurs avec les autoroutes, les cheminots avec le rail, les raffineries. C’est le droit de manifester qui est inscrit dans la constitution mais si les revendications sont légitimes, pourquoi prendre en otages les usagers ? Pourquoi faut-il gêner l’usager qui n’a rien à voir avec le mouvement ? Pourquoi chercher la médiatisation ? Parce qu’en groupe c’est un rapport de forces avec le gouvernement, le seul qui semble pouvoir faire changer les lignes, les opérations escargot visant à accélérer les discussions. Maurice Thorez disait : « il faut savoir terminer une grève » car les mouvements de contestations naissent facilement de la base mais se finissent par l’usure et les concessions, pourtant Raymond Barre disait que « le gouvernement ne détermine pas sa politique à la longueur des queues de cortège », c’est peut-être vrai pour certaines décisions mais souvent les hommes politiques sont dépassés par l’opinion et tiennent compte de cette dissidence. Simone Veil a dit : « il s’agit, après avoir toujours plié, tout subi, tout encaissé en silence, d’oser enfin se redresser. Se tenir debout. Prendre la parole à son tour. Se sentir des hommes pendant quelques jours… Cette grève est en elle-même une joie », alors cette sensation de revendiquer fait naître l’espoir et ce sentiment qu’après être restés silencieux, chacun est utile à défendre ses droits, c’est la satisfaction personnelle qu’on écrit l’Histoire dans ce monde imparfait, que la lutte syndicale apporte de l’équité et que les gens pourront vivre dignement de leur métier. Léon Blum est très moderne quand il écrit : « nous n’attendrons ni une semaine, ni trois jours, ni même une heure pour le répéter solennellement : nous ne subirons pas la loi de la spéculation internationale », c’est exactement le problème du libéralisme à outrance qui gêne nos agriculteurs, nos industriels quand la dérégulation des marchés aboutit non pas à la prospérité promise par le capitalisme mais à leur pauvreté. On pourra certes citer Proudhon qui appelle à la retenue au nom du patriotisme économique et de la participation à l’effort industriel : « Si la démocratie ouvrière, satisfaite de faire l’agitation dans ses ateliers, de harceler le bourgeois et de se signaler dans des élections inutiles, reste indifférente sur les principes de l’économie politique qui sont ceux de la révolution, il faut qu’elle le sache, elle ment à ses devoirs et elle sera flétrie un jour devant la postérité », c’est le conservatisme qui se manifeste en maintenant la répression sur les agités en invoquant l’ordre Républicain mais quand on tolère le dialogue social, on a un minimum d’écoute aux demandes des citoyens, ils ont raison de ne pas se laisser faire contre les riches car les inégalités se creusent et cela dans une Démocratie moderne on ne peut pas le tolérer…

 

 

LA COLERE MONTE

 

Il y a en France une colère contre le dumping environnemental, social, fiscal qui monte car on importe des produits qui ne correspondent pas aux contraintes administratives que rencontrent nos producteurs, alors si c’est interdit ici pourquoi acheter ces produits à l’étranger ? Le bon sens populaire est bien de mettre tout le monde à pied d’égalité et de remettre en cause les accords libéraux boiteux de moins-disant, le libre-échangisme est à l'origine de la prospérité mais quand il s'agit de concurrence déloyale, elle appauvrit entrepreneurs et salariés de toutes origines car les valeurs ne se monnayent pas à la réduction des coûts, quand on impose à nos agriculteurs et industriels des normes de bonne conduite, elles devraient aussi concerner les produits importés !!! Oui, il faut bannir tous ces contrats avec ces étrangers qui ne respectent pas les règles, la bureaucratie est un mal français pour imposer de la qualité et de l’équité mais les étrangers s’assoient dessus pour profiter d’une niche compétitive qui nuit à l’esprit de concurrence même puisqu’elle biaise les marchés, réguler les différences de contraintes serait donc le but d’une nouvelle fiscalité même si c’est une entorse à la liberté de commercer !!! L’autarcie économique n’est pas le but mais la souveraineté nationale est aussi de faire de protectionnisme quand d’autres ne s’en privent pas pour se protéger des importations et subventionner leurs exportations pour envahir l’étranger, la vraie question est cette habitude de consommation où on achète le moins cher, il y a des secteurs où la France n’est pas rentable et d’autres où elle peut tenir la compétitivité, alors donnons vraiment leurs chances à tous ceux qui apportent leur contribution à la grandeur du pays car l’activité c’est la vraie valeur-ajoutée à l’effort  national, la pertinence en affaires étant aussi une question de volonté politique de favoriser le « made in France », ce ne doit pas être que des discours de politique générale sans suite concrète mais le courage du parlement de légiférer et du gouvernement de mettre un mur face aux abus constatés, la réciprocité commerciale n’étant pas respectée.

L’ANTISEMITISME

A L’heure actuelle où Israël a déclaré la guerre aux terroristes du Hamas dans la bande de Gaza, il est opportun de rappeler ce qu’est l’antisémitisme et l’antisionisme. L’antisémitisme, c’est une attitude hostile aux juifs, la diaspora étant vue comme une étrangère dans la nation où elle vie. L’antisionisme, c’est le refus de reconnaître l’Etat d’Israël. C’est la manifestation d’une forme de racisme politique ou d’Etat, qui vise « la race sanite ». L’application est la persécution, elle vise autant les descendants de Judée que la religion ou encore le comportement social. Avant le nazisme, De Gobineau affirme dès 1855 la supériorité de la race aryenne tandis que les Darwinistes visent l’élimination des plus faibles au nom de la sélection naturelle. Lors de l’affaire Dreyfus en France, le pays est profondément divisé entre le désir de justice et ses sentiments de haine les plus profonds. Mais c’est véritablement Hitler qui organisera la mort massive et industrielle des juifs par la « solution finale », la Shoah (en hébreu catastrophe) provoque la mort de 6 millions de juifs et Vichy en est complice. En 1945, la découverte des camps de la mort cachés à la population soulève l’émotion et le dégoût de ce dont est capable l’homme, alors l’Etat Hébreu est né par compensation de sympathie pour les victimes mais l’oubli dans l’Histoire de ce crime contre l’humanité aidant et les hostilités des arabes au Moyen-Orient relancent cet antisémitisme rampant, les extrêmes s’emparent du phénomène pour propager la haine.

 

 

DE LA SUPERFICIALITE ET DU MATERIALISME

A l’époque où les adolescents vivent leurs premiers amours, moi j’étudiais les langues, l’histoire, l’instruction civique, une culture que j’ai enfouie sous une épaisse couche de graisse. Alors que la philosophie m’est passée dessus parce que le professeur n’abordait pas les sujets délicats, je me suis retrouvé aux études supérieures en Angleterre, loin de mes proches et je me suis senti nul pour draguer la gonzesse que je convoitais. Alors en discutant, j’ai essayé de trouver ma voie intellectuelle, j’ai été rattrapé par des considérations existentielles (le sens de la communication avec des gens creux, la superficialité et le matérialisme de la société moderne, perdre son temps à apprendre un métier technique sans intérêt intellectuel à l’exercer, nullité du savoir généraliste proposé par l’école quand on veut être compétent immédiatement, etc…) alors je me suis désintéressé de mes études d’ingénieur car je pensais d’abord à me cultiver pour être « l’honnête homme » mais j’étais effrayé par la montagne de savoir pour y arriver, alors la dépression et le burnout sont arrivés quand je n’arrivais plus à gérer à la fois l’acquisition de la culture et l’apprentissage de la technologie en cours mais j’ai fini, poussé par l’habitude de ne pas abandonner, mon projet de fin d’études sur les rotules et j’ai été me soigner. De cette période je retiens l’origine de ma pensée même si pour passer de petit con à personne honorable il m’a fallu des années, mon souhait actuellement est de partager mes découvertes littéraires et exercer le métier créatif d’informaticien industriel, la formation qui m’a été apportée et que je trouve intéressante car il s’agit de concevoir un objet, il est certes technique mais le sens de la vie pour moi aujourd’hui est que la pensée, c’est le vent de la jeunesse pour s’apprivoiser mais que le but est de travailler et de rapporter de l’argent quand on n’est pas l’éternel étudiant…

 

 

APARTE SUR LA SOCIETE

Rousseau dit que la société pervertit l’homme naturellement bon quand il est heureux dans l’Etat de nature, l’Etat naturel. Moi je dis que sans la société, l’homme vivrait à l’Etat sauvage, il n’y aurait que de petits sauvages à l’activité désordonnée et belliqueuse. Hobbes parle de l’homme loup pour l’homme, il dit que l’homme est mauvais intrinsèquement, que l'enfant si attachant deviendra lui aussi un homme avec tous ses travers mais moi, je dis simplement que la brutalité originelle de l’adulte est le manque d’éducation apporté par la société et qu’un bébé sort innocent du ventre de sa mère. Alors bien sûr, la société est imparfaite mais c’est dû à l’essence même de la Démocratie : laisser du pouvoir à chaque homme qui, ayant chacun un avis, ne va pas dans le sens de l’universalité des solutions, quelle que soit l’opinion bonne ou mauvaise de chacun, la décision est prise arbitrairement au nom de ceux qui ont le pouvoir (faire les lois (législatif), les appliquer (judiciaire), gouverner (exécutif)), oui, c’est la complexité de la vie humaine elle-même qui la rend non finie car il y a toujours des points à améliorer avec des besoins démesurés. Mais dès qu’il pense l’homme est corrompu, qu’il soit en société ou non, car il a des pulsions intellectuelles qui sont de l’ordre du rêve inachevé, du comportement animal, d’une folie spirituelle ou encore de la possession matérielle !!!

 

 

LE POUVOIR

 

Le pouvoir a cette capacité étonnante à se régénérer lui-même, les élections passent mais l’administration reste, alors cette lourdeur bureaucratique qui n’a rien de démocratique représente-t-elle la pérennité quel que soit le gouvernement nommé, une stabilité politique qui évite de tout changer ? N’est-elle pas le symbole d’un immobilisme qui sacrifie l’ambition de ceux qui veulent innover, réformer et transformer ? Le président a-t-il vraiment la capacité de changer les choses quand on accuse le pouvoir de continuité technocratique quand les promesses de campagne ne passent pas le réalisme du terrain ? Il y a bien quelques mesures symboliques qui ont été adoptées mais ils mettent dans la rue les citoyens qui s’opposent à ce que leurs droits soient bafoués, l’habitude de l’Etat-providence amène les mécontents à réclamer compensation aux ministères, mais justement le libéralisme consiste à laisser les affaires se dérouler automatiquement, alors la Vème République voit le Président-Jupiter décider arbitrairement, le pouvoir veut contrôler ce qui peut lui échapper mais la Démocratie est de s’habituer aux libertés, on peut y apporter un peu d’équité dans ce monde de sauvages par les lois et un peu d’amitié dans la conscience collective que nous sommes tous embarqués sur le même bateau, justement chacun veut prendre une direction, différente selon sa fonction mais c’est le capitaine pouvoir qui dans son absolutisme fixe le cap à l’horizon !!!

LA SAINT-VALENTIN EN CITATIONS

 

« Chaque jour, je t’aime d’avantage, aujourd’hui plus qu’hier et bien moins que demain » : Rosemonde Gérard est bien candide dans sa passion pour son amoureux mais elle signifie par-là que plus on se connaît, plus on s’aime et que naturellement on n’est pas déçu par l’autre alors qu’on peut trouver des affaires peu reluisantes, Augustin d’Hippone dit d’ailleurs que « la mesure de l’amour, c’est d’aimer sans mesure » comme si il n’y avait plus de raison dans cette relation et que le cœur dépasse la simple pensée d’une relation. Dans le film Titanic, on cite Honoré d’Urfé : « trois consonnes, quatre voyelles et un seul sens : je t’aime », il dit de façon poétique que le langage entre deux amoureux se résume à deux mots, oui, la rhétorique permet de dire plein de choses sur l’amour mais il n’y a que cette phrase qui est universelle, alors que Maxalexis dit « offrir des fleurs pour la Saint-Valentin à ma bien-aimée, c’est un manque de respect ! Il n’y a pas en ce monde une seule fleur qui ne puisse l’égaler ni même une rose aussi belle que sa beauté », il signifie qu’il ne veut pas heurter la magnificence de sa moitié et qu’aucun cadeau ne peut concurrencer ce qu’il ressent pour elle alors c’est le message qu’une offrande doit symboliser la valeur de l’être convoité, « Je t’aime commence par je et finit par toi » dit Charles de Leusse, une union se vit à deux et non égoïstement veut-il dire et il met en lumière les qualités d’autrui, avec humour Jérôme Duhamel dit : « à la Saint-Valentin, vaut mieux pas être amoureux si on veut économiser les fleurs », la pensée que se mettre en couple vide le porte-monnaie de l’homme dans ses petites attentions, pourtant la Saint-Valentin, ce n’est qu’un seul jour par an alors Alain Leblay dit : « attendre la Saint-Valentin pour dire je t’aime démontre juste que tu sais parler, quand tu le démontres toute l’année dans les gestes du quotidien, là, tu sais aimer », alors est-ce juste une fête commerciale, une simple petite attention superficielle alors que l’engagement doit être total ?

LES VALEURS SOCIALES ET LIBERTAIRES

 

La valeur de travail est essentielle dans l’économie puisque ce sont les salariés qui par leur labeur permettent la valeur ajoutée. Alors pour le thème du capital, qui est de financer les entreprises où les gens vont se démener, la vraie question est le partage équitable des richesses et la récompense au mérite entre le prolétariat et la bourgeoisie. Les actionnaires ont tendance à sacrifier cette donnée humaine pour le profit or le Président dans ses grands discours généralistes et opportunistes aime rappeler la France qui se lève tôt pour aller bosser et faire tourner l’économie, or le système économique actuel tend à priver la classe moyenne du fruit de son travail quand le profit est devenu la seule valeur des compagnies, alors quand dans une soirée on se présente d’abord par son métier, c’est que la fierté est d’abord sociale et ensuite personnelle et qu’aller au bureau ou à l’usine est l’essence même du monde post-industriel, la modernité vient du progrès, technologique mais aussi social et les grandes avancées dues aux manifestations pour des revendications ont permis à l’homme de se débarrasser d’une certaine forme de féodalisme mais il s’est fait enchaîné naturellement dans le modèle social de la réussite qui ne lui laisse pas vraiment de choix quand il est obligé de gagner de l’argent pour payer les frais de la famille, la maison, la voiture, les impôts, les factures, c’est cette approche matérialiste de foi dans l’avenir consumériste que remet en cause aujourd’hui la jeunesse, elle ne les fait pas vraiment rêver eux qui sont nés dans la satisfaction de tous leurs désirs mais ils recherchent autre chose, ils croient dans les projets à missions qui répondent à leurs attentes de société plus juste et plus durable, la façon de projeter l’humain dans un futur viable face aux grands défis : l’écologie, la démographie, le respect de la différence, ils ne veulent pas forcément qu’on invente de grandes théories mais ils veulent que le passage de relais entre générations se passe correctement, alors la raison pour laquelle ils militent est à la fois politique, pacifiste et économique, en fait les guerres de clans ils en ont assez et ils ne sont pas forcément syndiqués mais protestent ouvertement contre le gouvernement car ils sont ulcérés de ne pas être écoutés, le dégoût de l’électoralisme dont font preuve les élus les prend et s’ils adhèrent à un parti, c’est par conviction de vouloir changer des choses de l’intérieur qui paraissent sclérosées par l’immobilisme, alors le socialisme est moribond de trouver de nouvelles luttes qui rassemblent quand les querelles internes se demandent quels droits et devoirs imaginer, c’est peut-être cela la Démocratie mais aujourd’hui l’union est plus importante que la division, quel public écouter quand les revendications sont différentes selon la classe sociale, l’âge, le sexe, la communauté ? Le discours superficiel qui embrasse l’humanisme en général ne fait plus recette quand on attend le pragmatisme du pouvoir, oui, le parti socialiste est malade d’exemples à montrer où on ne fait pas de l’électoralisme mais où on prend les problèmes à bras le corps, il ne s’agit plus de proposer des recettes symbolique mais de favoriser le réalisme face aux défis contemporains. L’enjeu est donc d’anticiper les attentes des citoyens quand ils n’ont plus de repères idéologiques, la droite et la gauche ont le même constat que la société est sclérosée par des politiques successives qui n’ont pas su rassembler mais leurs propositions de solutions sont opposées, les questions de partage des richesses, d’ordre républicain, de respect de la personne devraient être au cœur même de l’action politique mais celle-ci passe son temps à se chamailler sur les détails qui seront médiatisés, il faudrait que le socialisme s’empare sans arrière-pensées partisanes et théoriques de la question du patrimoine commun (la chose publique, les grandes réalisations, la mémoire historique, l’héritage de la pensée, etc…), les réponses toutes faites des sophistes ont tendance à agacer (sur-légiférer le libéralisme, augmenter les impôts, attendre de l’Etat les solutions, etc…) car aujourd’hui on veut à la fois le respect de la liberté de ceux qui créent, l’égalité qui rééquilibre les chances et les différences et la fraternité qui est l’envie et la nécessité de bien vivre ensemble, cette maxime de la République est indémodable, c’est une pensée universelle bien utopiste mais chacun a le droit de rêver vers quelles priorités il veut aller, de décider du chemin individuel et collectif qu’il veut emprunter, de choisir les valeurs qu’il veut porter au nom de sa personnalité…

LE LUXE A LA FRANCAISE

 

Alors que s’ouvre la saison des défilés de maisons de haute-couture, il faut saluer le succès du luxe à la française, le gratin des clients fortunés (magnats, artistes, célébrités) est invité pour l’occasion, des guest-stars triées sur le volet, des VIP très « select » qui participent au mythe de la création couturière et qui portent le message très précieux de l’excellence de la filière. Cette présence médiatisée a pour but de rendre incontournables ces marques que peu de gens peuvent acheter mais dont le nom appartient au patrimoine de l’élégance, les gens rêvent en voyant ces vêtements à l’esthétique travaillée, c’est participer à l’innovation de la créativité et à la tradition d’être de toute beauté, on attend ces nouveautés avec impatience et même si peu de gens peuvent se payer de tels robes, pantalons, hauts affriolants, le but est de démocratiser l’accès à l’inaccessible quand les gammes sont déclinées en parfums, accessoires, sacs à main plus abordables. C’est donc une leçon de marketing de communiquer sur ces shows, bien sûr c’est du business même si c’est de l’Art car une collection est la recherche de l’unique, du glamour, du sensuel voir de l’extravagance et de l’exceptionnel quand elle sort de l'ordinaire et en portant tel vêtement à telle occasion médiatisée les VRP vont populariser le raffinement d’une marque, une publicité indirecte qui fait vendre des produits dérivés. C’est donc un exemple pour l’industrie française dont les charges de production sont élevés mais qui fabrique de la qualité, il faut en faire des articles tendance, robustes et fiables mais surtout trouver des ambassadeurs qui lancent la visibilité du « made in France » au nom du patriotisme économique pour conquérir des marchés à l’internationale, construire la personnalité de sa marque implique donc que les consommateurs soient satisfaits et donc qu’ils achètent un produit parce que l’image véhiculée porte un message (réussite, valeur, durabilité, etc…). C'est l'exigence de l'élitisme en affaires qui sauvera le pays du marasme de l’activité quand il faut de la réactivité et de la compétitivité pour réagir face à la concurrence, les commerciaux doivent non seulement imaginer des publicités pour susciter l’imaginaire mais aussi faire travailler les ingénieurs sur les solutions proposées qui doivent apporter une forte valeur-ajoutée, réelle et affective, car le client, même prêt à payer cher, veut qu’on lui vende l’objet dont il a exactement besoin qui représente sa position dans l’ordre social, il faut donc se démarquer de la concurrence par l’excellence et l’originalité, alors cela participe à la réputation de la France d’être rentable financièrement parlant quand les sociétés nivellent par le haut leur production et qu’elle peuvent donc proposer un prix qui leur laisse une marge de profit malgré les coûts de fabrication élevés, réindustrialiser la France signifie former les salariés et s’ouvrir à la technologie pour que la modernité envahisse les entreprises, il y a un véritable marché pour une spécialisation dans le haut-de-gamme et il faut en profiter.

LA CORRUPTION

La corruption est un mal qui touche l’homme, c’est une manière malhonnête de gagner de l'argent qui ne correspond pas avec son intégrité. La corruption est punie par la loi (favoritisme, extorsion ou détournement de fonds, prise illégale d'intérêts, trafics d’influence, financement illégal des partis, pots de vin et commissions occultes, etc…), elle touche autant l’attribution de marchés publics qu’elle gangrène les pays pauvres car le pouvoir attribué donne une certaine invulnérabilité. Oui, Alain dit : « corrompre, ce n’est que s’enrichir », les conséquences ne sont que financières, on n’y voit pas forcément un crime de lèse-majesté mais elles amènent une certaine inégalité entre gens honnêtes et corrompus, c’est donc une question de morale et de valeurs que de se plier au jeu du libéralisme qui laisse les marchés s’attribuer aux plus méritants, Saint Just raconte que « les institutions sont la garantie du gouvernement d’un peuple libre contre la corruption des mœurs et la garantie du peuple et du citoyen contre la corruption du gouvernement », en fait l’Etat doit être juste et impartial envers chaque citoyen lui garantissant cette liberté d’être considéré au mérite et à son intégrité, les hommes politiques sont censés connaître la loi et donc agir avec probité et même quand le pouvoir affirme qu’il ne fait que manipuler de l’argent comme lui incombe sa responsabilité devant les citoyens, il y a des règles à respecter et à ne pas dépasser, il y en a qui affirment ignorer qu'ils sont hors-la-loi et que de petites erreurs sont humaines même quand on est de bonne foi mais le déballage médiatique leur demande de se justifier, un scandale dont ils se seraient bien passés. Eux qui cherchent la sympathie et la popularité électorale descendent de leur piédestal car ils perdent leur crédibilité quand ils sont accusés et leur autorité quand ils sont condamnés. Kry James écrit : « le silence est d’or, mais parfois il est lâche, corrompu et coupable, complice de ce qu’il cache » : en effet, il faut des soupçons et une enquête pour juger la corruption et nombre de dirigeants cachent ou traînent leurs casseroles malgré leurs responsabilités, la présomption d’innocence attend le délibéré du jugement pour acter une incompétence, alors que des journalistes creusent sur les erreurs d’hommes politiques, faut-il vivre planqué pour éviter les foudres ? Faut-il être puissant avant d’être inquiété ? Kurt Cobain l’idéaliste chantait que « le devoir de la jeunesse est de contester la corruption », est-ce donc une histoire de convictions, de comportement, d’innocence, de style de vie et de virginité dans les affaires que de ne pas être corrompu ? L’exercice du pouvoir n’amène-t-il pas les gens à la décadence ? Anatole France disait de la République : « la corruption sans doute y paraît plus grande que dans les monarchies. Cela tient au nombre et à la diversité des gens qui sont au pouvoir », certains cachent leur fortune aux impôts, d’autres négocient des avantages pour leurs proches, d’autres se voient offrir des dons en nature, la société moderne voit donc le pouvoir soumis à la tentation, comme s'il cédait à ses pulsions naturelles, c’est presque un mal commun aux élus de se sentir invulnérable quand on fait comme les copains, c'est l'abus de position dominante qui est exercé sur un subordonné qui s'explique par la hiérarchisation sociale quand on donne ou obéit aux ordre, or la corruption sort du cadre légal, des règles de bonne conduite, mais alors la chute est grande quand l’affaire devient publique car c’est juger la probité et donc l’intégrité des dirigeants, l’accusation de corruption les touche dans leur chair quand ils ne se sentent pas véritablement responsables de ce manquement, il y en a qui trouvent des excuses comme s’ils ne savaient pas et que c’était à leurs équipes de se justifier, ils disent que c'est lié à leur fonction et à leur exposition quand des journalistes enquêtent sur la droiture de la vie publique au nom de la bonne marche de la Démocratie. Ben Jelloun dit que « la corruption, c’est le manque de dignité, c’est l’absence de scrupule », il est vrai que ce n’est ni très beau ni très bon de se laisser aller à ce vice mais le sentiment d’impunité fait croire qu’on ne va pas être inquiété, oui, c’est indigne mais qui est vraiment au-dessus de tout soupçon quand l’homme est faillible ? Chesterton disait que « les hommes devaient avoir peur de la corruption spirituelle et de la lâcheté », en fait, l’homme n’est fondamentalement pas si noble, loyal et ferme que cela, c’est toute son errance spirituelle qui se manifeste dans ce genre de crime pour de l’argent, on pourrait penser que ce n’est pas si grave d’acheter un service mais c’est une bassesse intellectuelle contre l’égalité des chances et la manifestation d’une aptitude à agir mal quand on demande l’exemplarité aux élus, Barry White écrit : « quand j’ai vu la corruption, j’ai été forcé de trouver la vérité par moi-même. Je ne pouvais pas avaler l’hypocrisie », alors que les milieux de pouvoir sont gangrenés on fait comme les autres ou on meurt à moins d’avoir une conscience lucide et le courage de dire non et le talent pour percer malgré ce handicap de refuser l’immoralité, alors on peut parler de débauche de la République quand les milieux concernés trouvent naturelle cette perversion, oui, Alexis Carrel écrit : « l’esprit ne se développe jamais dans la corruption et le mensonge », comme si négocier ses mœurs vers une perversion inconséquente était la manifestation de l’obscurantisme, de l’aveuglement, de la dépravation et qu’on était foutu quand on se laissait aller à ce défaut de conscience, c'est une question de trahison quand les corrupteurs n'ont aucun scrupule sur le bien et le mal, pour eux les affaires se résument à obtenir ce qu’ils veulent quels que soient les moyens déployés, fussent-ils illégaux. Shakespeare disait : « la sagesse et la bonté semblent viles aux vils ; la corruption n’a de goût que pour elle-même » comme si cet état d’esprit était la manifestation d’une personne qui en se soumettant au vice se complaît à la médiocrité, c’est-à-dire qu’elle vend son âme au plus offrant car elle n’a d’estime que pour le profit, c’est un point de vue dont la superficialité n’a d’égal que le matérialisme primaire. Thomas d’Aquin disait : « la corruption des meilleurs est la pire » car on tombe de haut quand la compétence et la responsabilité de gens réputés sains remet en cause l’idée même de confiance, oui, on voudrait donner son blanc-seing pour accepter un pouvoir et on se rend compte que la personne n’est pas désintéressée. Elle triche avec la vérité, c’est-à-dire qu’elle ment aux gens sur son impartialité en faussant le jeu concurrentiel car elle choisit ceux qui soudoient, ce délit financier n’est peut-être pas aussi alarmant qu’un crime de sang et le travail voulu est peut-être réalisé correctement malgré cette tromperie mais ça en dit long sur la légitimité de ceux qui nous gouvernent et qui gèrent mal le bien commun, celui qui appartient aux citoyens : les élus rendent compte des deniers publics et la bonne gestion fait partie de leur devoir quand les habitants ont droit de regard sur la manière dont sont dépensés leurs impôts. Alors pour finir Coluche a plaisanté : « un arabe inculpé de corruption de fonctionnaire ! Il avait donné un sucre à un chien policier », l’humour est peut-être la seule façon pour les caricaturistes de se moquer de ce trait de caractère immuable de l’être humain de pouvoir être acheté pour un service rendu, la critique de cette pratique répandue faisant prendre des risques dans leur carrière à ceux qui la dénoncent !!!

L’EFFONDREMENT COMMUNISTE

 

Deux événements sont historiques dans l’Histoire de l’Allemagne moderne : la chute du mur de Berlin le 9 novembre 1989 et la réunification de l’Allemagne le 3 octobre 1990. Depuis 1985, le dirigeant russe progressiste Gorbatchev incite les pays de l’est à libéraliser leur régime. L’allemand Honecker est hostile au changement en RDA mais un vent de libertés souffle sur ce pays opprimé. Fuir la RDA pour l’ouest était pour les allemands de l’est l’appel à la Démocratie et des manifestations de masse qui veulent du changement voient Honecker désavoué démissionner et devant la pression du peuple le mur de Berlin, la frontière de la honte est symboliquement détruite par endroits. Alors que la RFA symbolise l’opulence et la société de consommation, un exode de RDA se poursuit et le chancelier Kohl se saisit de l’occasion de proposer la réunification malgré les difficultés (chômage à l’est, coût pour l’ouest). Les pays de la CEE ne sont même pas consultés que l’union monétaire et politique se fait, le pays compte désormais 80 millions d’habitants et la capitale déménage de Bonn à Berlin. Les Lander de l’est doivent se développer, l’opposition des russes qui doivent se restructurer est faible, le 16 juillet 1990, Kohl et Gorbatchev se rencontrent, Moscou accepte l’Allemagne réunifiée dans l’OTAN, elle n’a pas le choix mais obtient que les américains ne stationnent pas en ex-RDA et que l’Ouest finance le retrait des troupes soviétiques en RDA. Le 12 septembre à Moscou l’Allemagne retrouve sa souveraineté en s’engageant à ne pas avoir d’armes nucléaires ni chimiques et de limiter les effectifs de son armée. Le 14 novembre, ses frontières sont fixées, particulièrement avec la Pologne. Au-delà du changement radical pour l’Allemagne, c’est l’effondrement du communisme par l’URSS que Gorbatchev a signé, elle devient CEI puis Russie, encore le pays le plus étendu mais face à des enjeux militaires, politiques et économiques majeurs, les russes n’aiment pas Gorbatchev car il est associé au déclin de l’empire mais rapidement, l’autoritarisme de Poutine rassure les occidentaux sur le contrôle de l’arsenal hérité de la Guerre Froide, la Russie a accepté avec nostalgie l’intégration des pays de l’Est, ses anciens vassaux, dans l’Union Européenne et dans l'OTAN mais aujourd’hui, elle fait la guerre pour restaurer son prestige. Pour faire un aparté sur le monde contemporain, je pense que si ce n'était pas Poutine le président ce serait pire et j'ose espérer qu'il sera assez sage pour ne pas généraliser le conflit, certains le voient isolé par le pouvoir et donc dangereux, or je partage son anti-impérialisme américain car je ne supporte pas que ceux-ci veuillent tout contrôler, l’indépendance stratégique nationale est l’héritage que nous a laissé De Gaulle pour ne pas se soumettre aux grandes puissances, certains redoutent un match Trump-Poutine sur l'échiquier mondial, copains comme cochons feraient-ils la paix ou au contraire feraient-ils réapparaître le spectre du nazisme en Europe lors d'élections présidentielles (2027 en France), provoquant une guerre mondiale pour devenir des héros et se départager les dépouilles du monde ? Nul ne peut prédire le résultat des urnes mais ce ne sont pas les russes et les américains qui m'inquiètent en eux-mêmes, c'est la conséquence de leurs influences sur le monde qui me préoccupe car elle aura des répercussions importantes sur les politiques intérieures (inflation galopante, délitement des valeurs, insécurité ressentie, immigration clandestine, terrorisme djihadiste, etc...), quand les peuples ont peur, ils votent pour les populistes... 

 

 

LE TERRORISME

 

Le mot terrorisme réfère à la Terreur, c’est-à-dire une peur violente mais en plus il y a une volonté affirmée de faire du mal sciemment avec un but motivé. Le mot est né en même temps que la Démocratie moderne (la Terreur de 1792 à 1794) où il s’agit de tuer au nom des opinions, des idées, des idéaux. Au XIXème siècle, il s’agit d’une stratégie de violence contre la chose étatique dans un but politique établi. Juridiquement, il est établi par une peine d’un tribunal spécial : association de malfaiteur, entreprise terroriste, tentative d'homicide en bande organisé, etc… C’est en s’attaquant aveuglement aux populations civiles qu’il créée un vent de panique car chacun peut mourir ou être blessé d’une présence aléatoire, alors il est important de soutenir les victimes en accusant les bourreaux qui les ont attaquées pour que l’Histoire manichéenne définisse le mal. Le but des terroristes est d’installer une psychose au nom d’une guerre sainte (le djihadisme), d’une mouvance politique (extrême-gauche révolutionnaire), d’une colère sociale (tueries de masse aux USA), entre acte isolé et acte organisé la différence est ténue car il y a bien mise au point du passage à l’acte, le but est de marquer l’opinion et de remporter une victoire médiatique alors le rôle du Président est de dire que le terrorisme ne gagnera pas mais déjà il mobilise les forces de sécurité lors d’événements publics ce qui représente le résultat d’être considéré comme une menace majeure au même titre qu’une armée, oui, ce n’est pas seulement un trouble à l’ordre public mais plutôt la puissance mortelle d’une menace armée. Pour déjouer les terroristes, le renseignement fiche les risques, les policiers font des patrouilles et les bâtiments publics sensibles sont protégés, quand ces revendications veulent s’approprier ces coups d’éclat comme mentalité de la gloire d’avoir gagné une bataille, on se dit qu’il y a des cerveaux malades qui s’attaquent à des innocents, ils se présentent comme des soldats prêts à mourir pour leur cause mais l’Histoire définit les victimes pour mieux éclairer le peuple sur le mal et le bien, il faut distinguer le terrorisme de l’activisme, il s’agit d’un passage à l’acte mortel et non d’une manifestation fusse-t-elle musclée. Etre attaqué signifie qu’on bénéficie d’une certaine empathie et d’une légitimité à appeler ses alliés au nom de la guerre contre le terrorisme, cette criminalisation de l’adversaire est légitime car le droit qui fait face à la force de médiatisation du choc de l’attaque répond par une enquête approfondie et un procès exemplaire le définit comme une entreprise funeste, le but est de remonter jusqu’à la source du commanditaire et il faut avouer que les ramifications mondiales en font une priorité majeure des Etats, en France ou aux USA, démanteler ces réseaux a impliqué des combats armés contre des tyrans organisés mais on peut être pessimistes que les conflits entre religions ne fassent qu’encourager des fanatiques à utiliser cette méthode de faire cette guerre honteuse pour porter leur message de désespoir et de haine, le message de paix à apporter face à cette escalade de violence est de rappeler que s’en prendre à des civils innocents, c’est un crime contre l’humanité alors la réponse au terrorisme est bien d'identifier et de surveiller les gens malintentionnés ou radicalisés et de les neutraliser le cas échéant !!!

LA PEUR

 

Je vais vous parler de moi, de ma peur de dévergonder mon entourage avec mes propos malades et subversifs, de mon angoisse d’entraîner dans une éventuelle chute mes proches avec moi. Je ne sais pas comment ils vont interpréter mes propos et comme j’ignore encore les origines de ma maladies, je me demande si je ne vais pas mal les influencer, introduire le ver dans le fruit, les faire suivre la déroute que j’ai vécu il y a déjà un moment de cela. En fait, un ami m’a dit que je n’étais pas mes peurs, que ma personnalité n’engageait pas dans le mal, alors je suis rassuré même si ce qui me faisait tenir, c’était cette mission que je m’étais donné d’être assez fort pour sauver le monde du chaos, ce n’est pas : « après moi le déluge » mais bien le gardien du monde contemporain que je voulais être en prévenant les dirigeants des dangers pour la civilisation, j’associais alors la liberté de ma personne à écrire ces vérités avec la liberté des citoyens de vivre en Démocratie, l’actualité maussade ne me donne pas forcément raison quand elle correspond à la déchéance des valeurs mais entre le moment où on entreprend un projet et celui où on jouit de ses fruits, il se passe un temps éternellement long de travail acharné à réaliser ses rêves, ça aurait pu être pire mais ça pourrait être beaucoup mieux, la Terre est en convalescence en même temps que je me remets de mes émotions et de mes errements du passé, la dictature attaque toujours plus fort en attendant les premiers résultats en espérant faire craquer la résistance avant l’accomplissement éclatant du labeur des ingénieurs, alors oui, les visionnaires qui fabriquent ce monde moderne en croyant de toute force à leur bébé sont à saluer car les grands hommes font l’actualité, oui, il faut la foi pour être Zorro et empêcher le sergent Garcia de picoler une dernière fois, je ne suis qu’un citoyen ordinaire qui vit dans son monde extraordinaire mais ce que je peux dire, c’est que j’ai mis toute ma rage à écrire, mon doute est de voir les hommes politiques se complaire dans leurs décisions désastreuses, je ne ferais pas mieux qu’eux mais je ne suis pas au pouvoir car je ne suis que le trublion de la République, je critique certes mais je propose des solutions mais comme l’opposition, j’ai le droit de parole qu’on a bâillonné au portillon… Alors si c’est facile de crier au loup, il faut constater qu’il a saccagé la bergerie, alors le berger peut pleurer, il a perdu toutes ses brebis !!! Je veux dire par là que le danger est présent et qu’il faut veiller au grain car les forces sombres peuvent ressurgir du néant, on n’est pas à l’abri du vent même si des gens disent que c’est le calme plat à l’horizon, les événements sur cette planète sont mauvais et pourtant, on ne fait rien mais moi je refuse d’être l’épouvantail dont se moquent les corbeaux parce qu’il a beau agiter les bras, ils viendront picorer leur morceau, oui, l’ennemi attend dans son coin mais la vigie le voit venir de loin, alors il faut entendre le SOS qu’elle a lancé car cette fois-ci encore, la menace est sérieuse et la sorcière est belliqueuse, il n’y a pas vraiment de fin au combat mais simplement la survie d’une liberté heureuse quand les tribunes lancent une ola, alors cette pression que je me suis mise n’est pas tout à fait gratuite : j’attends que les nouvelles soient meilleures pour récompenser mon engagement, ce sera simplement la fierté pour moi d’avoir été aux premières lignes, sur les position avancées du champ de bataille, ce sentiment gratifiant d’être un héros qui mérite sa médaille, ce n’est pas pour faire la guerre que je suis né mais j’y ai été entraîné de force et j’ai foncé, quand on attaque quelqu’un il répond, c’est simplement ce que j’ai fait et désormais je lutte pour la paix, les gens honnêtes ne savent pas à qui faire confiance mais je crois qu’en libérant mes entraves, je mets fins à nos errances, alors je supplie le Président d’écouter le brave soldat que je suis, non, je ne veux pas le conflit mais un sursis… Mais comme aujourd'hui la bourse américaine bat des records, je m'associe à cette bonne nouvelle quand j'estime avoir rassuré les marchés en ressortant de mon livre de culture générale les accords historiques (l'OTAN protège l'Europe mais l'Allemagne n'a pas le droit de réarmer ni de posséder d'armes nucléaires ou chimiques) dont le rappel éloigne du spectre d'une guerre mondiale, je me dis que les investisseurs ont leurs raisons d'être optimistes malgré les tensions géopolitiques, ils ont leurs informations financières dont je ne dispose pas mais je parade et je suis fier d'avoir participé à la prospérité générale, à défaut de paix cette richesse est bienvenue, elle est bénéfique à mon bilan global car éviter une crise économique permet d'empêcher de se taper dessus, espérons que ce ne soit pas une bulle spéculative mais si les entreprises se portent bien, surfent sur les nouvelles technologies révolutionnaires et font du bénéfice, c'est que les résultats de mon action ne sont pas si mauvais et que les faits me donnent raison...

DE LA PHILOSOPHIE ET DE LA MODERNITE

 

En discutant avec un ami m’est venue la question suivante : pourquoi étudier les auteurs du passé quand la société a grandi rapidement, le progrès social, économique, technologique apportant son lot d’innovations sur lesquelles la réflexion s’impose pour le salut de l’âme ? Il m’a d’abord affirmé que la technique changeait la forme mais pas le fond sur les travers, les tensions, les attentes, les sentiments, les passions humains, les interrogations depuis l’antiquité restant d’actualité. Oui, la base de l’homme de vivre en communauté est identique et il a largement eu le temps de méditer sur sa condition depuis la nuit des temps, en fait les rêves humains se sont concrétisés mais par exemple, la volonté de se déplacer ainsi que le rêve de voyager existent depuis la voiture à cheval et l’invention de l’automobile n’a fait qu’en accentuer le confort et la rapidité mais justement il faut méditer sur cette notion moderne d’instantanéité dans la satisfaction des désirs qui multiplie les possibles dans cette société de consommation qui n’a plus rien à voir avec les marchés d’autrefois, vous me direz qu’on a tout dit sur le sel de la vie depuis que l’homme réfléchit mais moi je dis qu’on n’est plus au temps de l’absolutisme et de l’ignorance scientifique de Louis XIV alors pourquoi s’en référer au « Malade imaginaire » pour évoquer la médecine ? Il y a des traits de caractère immuables mais la multiplication des spécialités et la technicité du métier ont rendu les médecins compétents et capables de soulager la douleur, ce qui rend caduque la critique de Molière, alors il faut vivre avec son temps en citant les articles contemporains car la société s’est transformée (droit des femmes, droit de vote, émergence d’une conscience écologique ou sociale, etc…), en fait l’homme de raison trouvera toujours des citations pour étayer son propos concernant une situation donnée mais pour le fond, il faut se renseigner et réfléchir par soi-même sur les défis de la modernité, « l’honnête homme » a des références à rappeler sur toutes les époques mais il doit apprendre à méditer pour philosopher correctement sur les nouvelles questions (politiques, éthiques, économiques, etc…), dans l’agitation et les secousses de la planète Terre, le monde ne sait pas trop où il va, l’inconnue aime donc les classiques qui expliquent ce qui est du déjà vu, ce sont des valeurs sûres mais le propre de l’homme est d’inventer de nouvelles théories sur son environnement et aujourd’hui, il parle de communication, de marketing, de tendances au lieu de la philosophie et de la littérature, le matérialisme de la vie l’aurait-il éloigné de ses questions fondamentales d’exister ? Même l’évolution des médiums (livre de Gutenberg, cinéma, internet, réseaux sociaux, IA) est en train de révolutionner la planète, il y en a qui diront qu’il n’y a que l’aspect qui change, moi je dis que la forme permet de révolutionner le fond et que le propre de l’homme, c’est de trouver de nouveaux concepts pour que le monde continue de tourner rond !!! Oui, l’homme se connaît bien, il n’y a qu’à voir les livres anciens mais il a aussi besoin de formuler les nouvelles tendances, ce qui est gênant ce sont les âneries que certains racontent comme vérités car il faut du recul et de la solidité intellectuelle pour affirmer ce qui est en train de changer, quand le citoyen moyen a du mal à ouvrir un bouquin, il s’en réfère aux écrans pour se divertir, s’informer et apprendre alors je dis qu’on a démocratisé la culture et que c’est la plus belle victoire que d’utiliser tous ces moyens pour atteindre sa cible : faire de l’apprentissage (histoire, droit, politique, etc…) la priorité d’une société qui veut éduquer des gens civilisés en touchant et sensibilisant un large public vers des œuvres réputées difficiles à comprendre, à appréhender, à assimiler, tous les moyens sont bons pour cet objectif y compris simplifier les textes anciens en réalisant des « remakes », au moins la nouveauté est de répandre largement les idées et cela est inédit d’avoir une telle portée médiatique dans l’histoire de l’humanité quand on trouve sur les plates-formes de téléchargement l'immensité du savoir mis à disposition, il y en a pour tous les goûts mais il n’y a pas de honte à s’adonner à la culture populaire car c’est la véritable mission pour y puiser nos repères !!!

LE CONFLIT EN UKRAINE ET LA COMMUNICATION

On voit bien avec « l’opération militaire spéciale » ainsi nommée joliment par Poutine en Ukraine que la communication de chaque camp accuse l’autre de nazi, de Hitler contemporain, de génocide, c’est-à-dire que le mal, c’est l’autre et que sa guerre est juste. Le recourt à l’Histoire est un raccourci rapide de la mémoire mais les journalistes parlent avec ces notions universelles pour se faire comprendre, les télévisions d’Etat russes supportent mal la contradiction quand la liberté d’opinion des opposants est réprimée, le nationalisme gagne en force avec la propagande qui veut faire comprendre qu’elle ne lâchera jamais jusqu’à la victoire mais dans cette communication qui montre des images du front on oublie de parler du quotidien des soldats qui bravent le froid, la mort, la blessure morale. Alors que ce conflit paraît interminable, chaque camp proclame ses petites victoires et ses avancées mais il faut bien avouer que l’enlisement du conflit comme à la 1ère guerre mondiale justifie la réquisition de toutes les forces, alors les coups d’éclats sont relayés par la presse pour faire oublier ce bourbier et toutes les menaces sur la géopolitique mondiale sont diffusées (guerre nucléaire, déstabilisation économique, massification de l’effort industriel de guerre), c’est là qu’on expérimente les nouvelles armes et que l’Occident se rend compte qu’il n’est pas prêt à la guerre moderne car c’est bien un nouveau conflit est-ouest qui est en train de se développer, la Russie appelle l’ancien bloc soviétique comme allié tandis que l’OTAN ressert ses liens pour supporter l’Ukraine quand son président prétend garantir l’Europe de toute invasion, oui, les conflits contemporains n’ont plus d’idéologie mais sont devenus des guerres de civilisation mais la globalisation économique redoute ces tensions, cela n’empêche pas le commerce mais on y voit la lutte pour la suprématie mondiale, le soutien logistique à l’Ukraine répond au message de défense des libertés des Démocraties face à l’obscurantisme d’appareils d’Etats de l’ancien bloc soviétique, alors même si on se défend d’une agression directe pour ne pas être cobelligérant et donc ne pas déclarer la guerre à la Russie, on a cette hypocrisie de livrer du matériel et des armes et ainsi de redémarrer les machines de guerre, on expérimente même sur le front ce qui marche (les drones, les missiles, les matériels de transmission) mais les coups d’éclats ne font que renforcer la propagande quand les présidents russes et ukrainiens disent de chaque côté qu’ils ne lâcheront jamais la souveraineté de leur peuple dans ce conflit armé. On a l’habitude de laisser parler la poudre ou de voir à l’usure qui abandonne le premier or ici la détermination des présidents à forte personnalité et à l’ego surdimensionné en rajoute à la tragédie des peuples : des villages détruits, des civils tués, des quartiers bombardés qui suivent leurs dirigeants comme s’il s’agissait de leur salut mais qui souffrent en silence des affres de la guerre, revendiquer la victoire n’a de sens que d’arrêter de se battre mais pour cela il faut la satisfaction des dirigeants de sortir la tête haute du conflit, les russes ont beau mobiliser largement en appelant au soutien de la patrie, le sacrifice des soldats n’est pas récompensé par les lauriers de la capitulation de l’ennemi qui en ferait des héros, l’URSS s’était largement taillée la part du lion sur les cendres de l’Allemagne nazie mais cette fois-ci on apprend aux peuples la déroute vers la dictature avec des crimes ignobles, or l’ordre du monde à l’ONU hérité de la 2nde guerre mondiale empêche toute entente entre pays du conseil de sécurité qui s’affrontent en deux camps et même si des horreurs sont commises, elles n’en sont pas punies comme au procès de Nuremberg qui a marqué les esprits, en fait la guerre c’est moche et il n’y a que la communication des armées qui rend les armes attirantes pour recruter et parader, on a beau utiliser la technologie ce sont des armes qui tuent aussi et être soldat, ce n’est pas forcément vouloir batailler mais c’est défendre la nation contre toute agression. Les méthodes soviétiques d’éducation forcée des enfants, de goulags pour les opposants, de services secrets omniprésents sont pourtant bien d’actualité et les dénoncer en Russie, c’est risquer sa vie, alors je profite de cette tribune de patriote du monde pour dire que dans leurs bureaux feutrés, les dirigeants paraissent impuissants et que c’est déroutant de ne pas savoir quel camp est vraiment légitime à être triomphant, ils se font donc la guerre en négligeant les sacrifices humains pour décider quel système ordonnera le monde, c’est l’impérialisme du capitalisme américain face au contre-pouvoir russe ? C’est l’émergence de blocs multipolaires dont l’Europe et la Chine ? C’est le partage du monde entre ogres hyperpuissants ? Alors face à l’inconnue on est impuissant individuellement et même collectivement à mettre un terme à cette guerre, va-t-elle durer des années jusqu’à l’épuisement des peuples, l’effondrement d’un système, des événements importants ? Si la propagande permet d’hystériser l’adhésion à un pouvoir, elle ne peut rien contre le délitement, la fin programmée d’une société brisée par la guerre, mais si voir la Russie à nouveau se décomposer n’est pas une hypothèse souhaitable pour maîtriser son arsenal, on aimerait qu’elle coopère sans hypocrisie à la paix des braves, si elle se sent menacée par les américains comme de nombreux russes le répètent dans les médias pour justifier leur adhésion à Poutine vu comme un homme fort et providentiel, alors c’est que la Guerre Froide est revenue et que l’Ukraine est une guerre périphérique victime des grandes puissances, c’est malheureux de se dire que des gens qui n’y sont pour rien subissent les bombes au nom de pays qui manipulent les marionnettes sur leur territoire en paix mais c’est terriblement angoissant aussi de se dire qu’il peut y avoir extension du conflit aux pays voisins, l’homme a toujours navigué à vue dans les rugissants mais là, on se demande quelle actualité va faire bouger les lignes, on craint aussi bien la guerre que la révolution ou l’arrivée au pouvoir des fascistes, oui, c’est cette menace contemporaine de voir ressurgir les vieux démons des Démocraties européennes que je veux souligner quand les extrêmes n’ont jamais été aussi populaires qu’en se nourrissant de cette colère de leur nation face à la guerre, à l'oppression et à la misère qui viennent de tous horizons… 

LA COMMUNICATION

 

C’est l’échange d’informations des êtres vivants doués de sens qui utilise un vecteur pour relayer un message. Pour Mc Luhan, le médium est source de nouvelles habitudes de perception. Face aux médias omniprésents, c’est le dynamisme de l’homme qui lui permet de les interpréter, c’est un travail de réflexion face à l’information brute et d’imagination du non-dit pour interpréter et enregistrer à sa façon la base de sa culture grâce aux éléments mis à sa disposition. L’éducation a donc le rôle fondamental de former les gens à la critique et celui tout aussi essentiel de leur apprendre à communiquer, c’est l’apprentissage à l’école du paraître pour se faire comprendre, c’est peut-être superficiel d’appuyer le fond par la forme mais le contenu n’est pas suffisant pour atteindre son but quand la séduction du public passe par cette mise en scène, la communication n’est pas vraiment une science mais il y a des fondamentaux récurrents à apprivoiser, Platon critiquait les sophistes qui se voulaient savants quand ils n’avaient rien à dire mais quand ils prenaient la parole en discourant correctement, or convaincre avec aisance permet d'éviter les qui-pro-quo, c'est la justesse du propos qui s'énonce clairement, c'est le marqueur d'une pensée qui est d'autant plus concise qu'elle s'exprime facilement, c'est une habitude à prendre d'être à l'aise à l’oral devant l'autre qui représente une facilité à échanger sans se heurter à un mur d’incompréhension, on remarquera d'autant plus l'intelligence de quelqu'un qu'il sait converser mais bien sûr, il doit maîtriser le fond de son sujet pour ne pas être l'idiot qui sait bavarder, le communiquant creux comme un bout de bois qui utilise les artifices du langage dans un discours sans profondeur, sans fondement, sans matière à partager. L’utilisation des moyens modernes permis par la technologie a multiplié les canaux de diffusion pour atteindre tous les foyers, c’est une violation de vie privée quand on perd le contrôle de ce qu’on perçoit qui s’invite chez soi, c’est véritablement un problème éthique car on veut matraquer médiatiquement la tranquillité des gens, on leur propose certes du contenu mais aussi tout un tas de services en les obligeant à payer ou à subir la publicité. Bien sûr, il faut vivre avec la modernité de la rapidité d’échanges mais cela rend-il l’homme plus heureux de tout obtenir instantanément ? De plus, la massification et l’élargissement à de nouveaux publics augmente la portée du message jusqu’à le rendre planétaire mais l’homme ne souhaite-t-il pas un échange restreint avec ceux qu’il aime ? Enfin, la communication est vue comme le moyen d’atteindre la population réduite de façon commerciale à un marché à prendre, or faut-il monnayer incessamment sa capacité à influencer les gens ? L’informatique et l’électronique ont permis la mise à disposition d’appareils révolutionnaires qui facilitent la communication mais le danger n’est-il pas de perdre le contrôle de la source et du médium quand ils n’ont aucune autorité pour les circonscrire dans un périmètre délimité ? Les nouveaux réseaux sociaux nés de la modernité ne sont pas soumis à la censure de l’Etat ni aux ordres des magnats de la presse et pourtant des compagnies privées ont le monopole de l’information (Google, Facebook, X, etc…) alors qui doit être le juge de paix des échanges informatisés ? L’indépendance des médias n’a jamais été complète quand des capitalistes s’en s’ont emparé pour bénéficier de son pouvoir mais c’est devenu l’ère de l’argent-roi qui est arrivée quand il faut payer ou subir la publicité or l’indépendance de la ligne éditoriale est remise en question pour plaire aux actionnaires et aux annonceurs, il y a donc une certaine connivence à brosser dans le sens du poil les sujets sensibles mais ceux qui se prétendent de vrais journalistes doivent continuer à déterrer les scandales et à poser les questions qui fâchent, la relative entente du milieu étant une condescendance pour obtenir le scoop et le diffuser, alors l’espace de liberté de pensée et de communiquer est-il menacé par la société consumériste qui d’une certaine manière achète (publicité, abonnements, flux de redirection) ce qu’elle veut voir et donc influence les communicants qui ne devraient pas être corrompus par ces frontières qui limitent leur créativité, la Démocratie est en apparence sauvée car du progrès technologique naît de nouvelles façons de se parler et du progrès marketing les médias trouvent une nouvelle façon de faire du happening, être crédible fait partie du métier de journaliste et être sensible fait partie du métier d’Artiste, les deux horizons communiquent des émotions et utilisent des mediums similaires pour atteindre leur public, en fait la société de consommation achète du contenu intellectuel et culturel produit pour l’occasion car c’est le moyen qu’ont trouvé les gens pour se divertir, s’informer, se former et donc agir en connaissance de cause sur l’actualité, aujourd’hui on sonde l’opinion et certains veulent la manipuler pour arriver à leurs fins, mais en fait le public veut des réponses à ses questions et la communication permet de lui parler à grande échelle, les mensonges comme les vérités sont véhiculés pareillement alors il faut encourager l’esprit critique du spectateur-citoyen face au véritable danger de la société qui est l’uniformisation des idées. Les fake news tendent à transformer la réalité et la généralisation de rumeurs n’est pas nouvelle mais c’est la puissance de frappe des moyens de diffusion qui sont un véritable danger, la mondialisation des échanges d’information devrait impliquer le recrutement de modérateurs car les gens fragiles ne voient plus la différence entre ce qui est vrai et ce qui est faux, la Démocratie contre l’obscurantisme a cette faculté de laisser faire les pouvoirs et contre-pouvoirs, oui, le salut vient de ces gens qui ne pensent pas comme tout le monde et qu’on peut trouver gênants à poser des questions embarrassantes, c’est l’esprit d’un canal de diffusion qui donne sa tonalité, la sphère médiatique vit de scandales et de révélations, c’est la meilleure façon qu’a trouvé l’homme pour toucher un large public mais faut-il poursuivre des gens sans foi ni loi racontant n’importe quoi au nom de la liberté d’expression ? Faut-il censurer les images-choc au prétexte de protéger les âmes sensibles ? Communiquer n’est-il qu’un savoir-faire à n’utiliser que des outils ? Faut-il s’offusquer de la superficialité des contenus destinés à un public populaire ? Le comportement mis en scène par la technique est-il le seul moyen de se faire comprendre ? Cette haine de la forme de Platon quand il favorise la connaissance de la philosophie comme savoir ultime se retrouve dans le désamour du peuple pour ses responsables politiques et pourtant, il y en a qui séduisent en mettant la forme sur les idées les plus nauséabondes, on croirait comme des banalités les discours extrémistes et on ne voit pas leur dangerosité derrière cette façade activiste !!!

 

 

LE BONHEUR

 

 

Le bonheur est la fois le fruit d’un heureux hasard et à la fois l’accomplissement de ses désirs. Alain dit que c’est « le plein repos de l’homme arrivé à l’épanouissement de l’être ». Peut-on décider d’être heureux ou cela vient-il de l’extérieur ? On peut être acteur de sa vie et donc encourager les moments de plénitude, cette démarche volontariste est donc de forcer le bonheur à arriver. Mais quel est le bonheur : est-il satisfaction matérielle, spirituelle, sensuelle ? Un objectif raisonnable peut apporter le bonheur quand la société s’y prête et encourage le citoyen à être heureux, c’est le but de la philosophie antique (Socrate, Platon, Aristote) de répondre aux questions angoissantes pour ne retenir que le bienfait de l’âme. Epicure voit l’état du « sage que l’on doit rechercher en toute occasion » et c’est la connaissance qui permet la plénitude, cette prise de conscience qu’on est dans un état de béatitude et qu’on doit en profiter, la contemplation est aussi source de jouissance puisqu’on observe et on trouve les choses telles qu’elles sont, l’envie est cette demande d’être qui veut accéder au bonheur en voulant agir sur les choses mais c’est aussi troubler les éléments immuables auxquels on ne peut rien changer, alors la vraie question est celle de savoir si c’est par la pensée qu’on va accéder au bonheur en agissant pour se mettre en disposition d’encourager le bonheur ou si on se laisse aller à la sensualité de s’approcher des choses pour en profiter, alors il faut s’engager personnellement dans la quête du bonheur sinon il passe à côté de soi car on ne l’aura pas encouragé, le déterminisme voit donc les gens remplis de satisfactions car ils sont nés et ont été éduqués pour provoquer la sagesse qui les conduit au bonheur, bien sûr que les péchés sont sources de jouissance mais ils ont un caractère malsain qui ne correspond qu’aux abus de personnalités (consommation, attitudes, excès) qui ne sont pas équilibrées et qui n’ont donc pas la notion de bon sens et de retenue qui permet d’accéder à un bonheur humaniste, dans la notion de plaisir il y a celle de la simplicité positive et celle du dérèglement négatif, alors il faut garder la mesure en toute circonstance car le bonheur est la paix de l’âme avec ses outrances, il ne faut pas dépasser les bornes du sociologiquement correct sinon ce n’est pas le bonheur mais la débauche. O chair charnue et alcools délicieux, O drogues douces et sexe voluptueux, vous êtes à l'origine de sensations fort agréables, les assouvir est à l'origine d'un bonheur difficile à refuser et obsédant mais quand bien même il est partagé en assemblée, il est l’expression d'un égoïsme destructeur car c'est le fruit de la tentation, de la passion et du manque de discernement !!! Les plaisirs naturels sont devenus paradis artificiels mais comme le malheur n’épargne personne alors c’est dans l’expression de l’imaginaire que s’écrivent les plus belles histoires, on s’évade de son quotidien grâce à la culture et au sport qui véhiculent les valeurs nobles du savoir, de la solidarité et de la tolérance, il ne s’agit donc pas de corrompre les âmes pures en les soumettant à la séduction de mauvaises conduites qui exercent une certaine fascination sur les gens fragiles mais de les guider vers la vertu, symbole d’un bonheur voulu quand il est sain et humain non pas de se laisser aller mais de se dépasser pour accéder à la nourriture de l’esprit : la compréhension des sens par la pensée, l’abdication du vice devant la générosité et l’entretien de la mémoire de ceux qui ont agi avec bonté…

LES RELIGIONS

 

LE CHRISTIANISME

Cette notion vient du mot Christ (en grec christos, « celui qui a reçu l’onction divine »), c’est-à-dire le Messie, qui est Jésus pour les Chrétiens. Vers l’âge de 30 ans, Jésus commence ses prédications autour du lac de Tibériade puis en Judée et en Galilée, il se présente comme le fils de Dieu que les prophètes avaient annoncé pour sauver les hommes du péché originel. Il accomplit des miracles, prêche l’amour du prochain, incite à la conversion. Mal vu par les autorités, il est trahi par Judas lors de la Cène, le dernier repas avec ses disciples. Il est crucifié après avoir été condamné pour blasphème par un tribunal juif pour blasphème, confirmé par les romains pour usurpation de pouvoir. C’est la Passion (le jour de la Pâque juive) et 3 jours plus tard il ressuscite avant de monter au ciel à l’Ascension. Les apôtres (apostolos, en grec : envoyé) ont reçu la mission de prêcher l’enseignement de Jésus et l’écriture des 4 évangiles répètent sa parole dans la Bible.

 

L’ISLAM

Apparue au VIIème siècle, c’est une religion monothéiste à vocation universelle même si elle n’est pas structurée véritablement. Islam signifie « soumis » en arable, état d’esprit du Coran, livre sacré des musulmans. Parue avec le prophète Mahomet (né vers 570 après JC), il prêche mais dérange les marchands polythéistes de la Mecque. Alors il se réfugie à Médine, se prétendant chef d’une communauté de croyants avec une loi, la Charia. Chef religieux et politique, il dirige ses forces armées et prône la « guerre sainte », le Djihad. La victoire musulmane en 624 sur les troupes de la Mecque devient date de début du jeûne du Ramadan. Peu avant sa mort, le pèlerinage de Mahomet à la Mecque donnera l’exemple aux musulmans d’aller prier dans cette ville sacrée. Les musulmans, à sa mort, apporteront des victoires militaires pour étendre l’influence de l’Islam mais de la question de la succession du prophète va naître deux courants, le sunnisme et le chiisme.

 

LE JUDAISME

 

C’est la première religion monothéiste de l’Histoire, liée au peuple juif. Vers -1800 avant JC ? Abraham aurait vu paraître Dieu pour une alliance perpétuelle avec sa descendance. Vers 1700 avant JC, pour échapper à la famine les Hébreux se réfugient en Egypte où ils seront réduits en esclavage. Moïse les fait quitter ce pays vers -1250 avant JC, ils errent 40 ans dans le désert où Moïse reçoit les Tables de Lois et arrivent sur la Terre Promise. Il y aura des combat, David triomphant de Goliath et proclamé roi d’Israël. Son fils Salomon poursuit l’œuvre d’extension du Royaume et fait de Jérusalem sa capitale religieuse et politique (temple abritant les Tables de lois). Ensuite, il y a des divisions et la prise de Jérusalem par les Babyloniens en -587 avant JC est le point de départ de la diaspora juive. Un nouvel Etat juif naît au IIème siècle avant JC mais il est soumis à la conquête romaine de Pompée en -63. Victimes de discriminations religieuses, ils sont expulsés ou convertis par l’inquisition. Au XIXème siècle est relancée l’idée du retour à la Terre Promise, le sionisme politique et c’est après la Shoah de la seconde guerre mondiale qui tue 1/3 des juifs (6 millions) qu’est établi en 1947 par l’ONU le plan de partage de la Palestine. Face aux pays voisins hostiles, il y aura plusieurs guerres israélo-arabes qui conforteront l’implantation d’Israël.

LA CONSOMMATION

 

La consommation répond à un besoin de subsistance (besoins élémentaires, sociaux, vitaux) où l’objet est choisi selon son utilité de base. Mais les critères de sélection de la marchandise répondent aussi à une logique sociale de la consommation, selon Baudrillard il y a manipulation des signifiants par le marketing où la satisfaction vient de la communication sur une référence : il y a donc un code, une conduite de l’acte d’achat fondés sur la jouissance dont la finalité est l’expression de satisfaire un désir mais aussi d’afficher les signes d’appartenance à une communauté en exprimant sa différence, c’est donc à la fois une structure d’échange et une morale. L’identité et l’appartenance à un groupe suggérées par la publicité engagent les producteurs et les distributeurs vers un système culturel qui selon Barthes répondent à des signes. La connotation et l’implicite sont subjectifs et donc la valeur marchande n’est plus calculée sur les coûts mais sur les bienfaits émotionnels que le produit est censé apporter, en définissant l’image qu’il veut se donner par ses achats le consommateur veut qu’on lise par ces actes la position de ses goûts, le sens qu’il donne à sa vie, ses choix relationnels et personnels. Ainsi, les professionnels de la vente définissent l’objet comme élément de structure (ce qu’on en attend) mais surtout soignent le discours qui les entoure et qui doit coller aux modes, aux attentes du moment, l’étude du marché est essentielle car elle peut anticiper ou suivre les tendances, l’acheteur aime qu’on lui propose des nouveautés (l’offre d'innovation) mais il a aussi ses habitudes à ne pas contrarier (la demande de tradition). Il y a une notion de paraître superficiel et de convictions profondes qui se mélangent dans l'acte d'achat, ceux qui critiquent la société de consommation fustigent la futilité des acquisitions, la domination de l'intérêt financier, le manque de noblesse (sociale, écologique, solidaire) des produits, vendre toujours plus profite à la croissance et donc à la paix des hommes par l'activité mais les précipite dans une fuite en avant pleine d'inconnue, d'incertitude, de dangers. Le libéralisme qui encadre le commerce doit s'accompagner du progrès mais la technologie ne peut pas être la seule réponse pertinente aux interrogations critiques des consommateurs, il va donc falloir se poser pour afficher ses vraies revendications : les nouvelles valeurs portées par les visionnaires qui sont nées du refus de la surconsommation, de ses abus et de ses excès (gaspillage, inutilité du produit, conditions de production, etc...). Alors la jeunesse porte ce message de ces nouvelles revendications et en fait la condition à son adhésion à la société moderne, comme elle aura cet héritage lourd de manque d'investissement dans les projets à missions alors elle devrait avoir le pouvoir de dire non, hors l'usage des pratiques commerciales s'apprend à l'université sur de vieilles théories du passé, alors faut-il être hautement diplômé pour constater qu'il y a un problème à proposer toujours les mêmes rengaines? Est-ce que l'adaptation de la réclame aux nouveaux médias est vraiment un signe de modernité commerciale ? Il faut voir que l'effort collectif pour une nouvelle vision de l'acte d'achat passera par un sacrifice individuel sur la quantité et les prix, oui, mieux consommer est une volonté partagée mais quand on est tenté par ces étalages déballant l'opulence, on est rattrapés par le discours d'affichage de sa réussite promis par le matraquage publicitaire...

LA SCIENCE

 

La science est l’énoncé de règles universelles qu’on peut vérifier par l’expérience. Les règles validées sont toujours valables, avec les mêmes conditions initiales on arrivera toujours au même résultat et n’importe qui peut vérifier ces apostolats. Mais la science en est-elle supérieure aux autres types de savoir, cette discipline ne représente pas les activités humanistes (droit, littérature, langues, psychologie, etc…), elle n’a aucune emprise sur le devenir social de l’homme. Alors la méthode est-elle une force de procédures qui dépasse le simple entendement quand le scientifique doit modéliser (théoriser à l’aide d’hypothèses) pour découvrir une loi ? C’est cet ensemble de lois qui permet d’appréhender le monde qui nous entoure et de tenter de prévoir l’avenir de l’activité technique (une machine conçue par l'homme ne répondant qu’aux ordres programmés et ayant donc un comportement attendu). La finalité de la recherche est de comprendre comment cela marche, c’est donc l’ordre déductif-nomologique (hypothèse qui approche la solution et universalité de la loi découverte) qui permet d’aller de l’inconnue vers le connu, il ne doit pas y avoir d’exceptions, c’est la démonstration accompagnée de tests qui valide une découverte, l’utilisation des mathématiques permettant la formulation des postulats de l’étude de son environnement. Mais la limite de la science est le hasard, il y a une causalité dans les faits mais les forces en présence ne sont pas prévisibles, il y a une explication qui dépasse la raison quand les mouvements sont aléatoires ou soumis à l’imprévisibilité de l’être, la physique est déterministe car elle a explication à tout sauf à l’origine du désordre, car tout ce qui est du domaine de la nature (les éléments, la matière, l'infiniment petit ou l'infiniment grand) ainsi que du vivant (la faune, la flore, l'humanité) perturbe le déroulement et l'équilibre de l'état physique des choses. Ainsi, une partie de billard obéit bien à la théorie des chocs mais on ne peut pas prévoir où va la partie et donc qui va gagner car c’est l’homme qui tire les boules et on ne peut pas anticiper quelles décisions il va prendre à son tour en fonction de l'état du jeu (quelle boule il va viser) et comment il va orienter le mouvement (angle et force).

DROITE ET GAUCHE

 

Droite vient de dextra et gauche de sinistra en latin. La main droite est signe d’amitié et de protection tandis que la gauche possède une connotation défavorable et funeste. Mais surtout, depuis la Révolution, il y a une position parlementaire dans l’assemblée (de la gauche vers la droite dans l’hémicycle) avec une bipolarisation qui révèle des convictions. Les deux familles opposées se distinguent par leurs valeurs : la gauche, socialiste, s’apparente à un effort de transformation volontariste de la société, celui de progrès, d’égalité sociale  tandis que la droite se caractérise par des idées conservatrices de respect des valeurs (l’ordre, les institutions, la famille, la nation, les traditions, l’argent, l’héritage historique, le réalisme politique, etc…). la gauche défend les travailleurs et leurs conditions sociales depuis que le monde ouvrier revendique, elle s’occupe aussi du respect des communautés et de la solidarité au niveau de l’Etat-providence. La classe populaire voterait donc à gauche tandis que la bourgeoisie voterait à droite, deux mondes qui s’affrontent lors d’élections et qui décident de la couleur (rouge ou bleue, autre façon de distinguer la gauche et la droite) de la politique qui sera menée. Mais ceux qui acceptent les responsabilités gouvernementales ont tendance à trahir leurs origines pour le devoir moral de diriger qui exige un compromis, l’échec étant que leur base électorale ne sanctionne ces prises de positions. Ceux qui possèdent le pouvoir seraient-ils tous des corrompus quand ils s'assoient sur leurs idéaux en expliquant qu'ils sont irréalisables ? Cela alimente les commentaires populistes des extrêmes qui critiquent vertement le manque d'ambition et le vide politique des gouvernements successifs qui n'ont pas répondu aux attentes du peuple...

 

 

L’ART

Le terme Art vient du grec techne dont le verbe signifie « fabriquer, produire, construire ». il y a donc un outil, un instrument et un résultat. Mais ce qui distingue l’Art de l’artisanat, c’est son caractère non utile et esthétique voir sacré, l’Art est agréable quand le métier est mercenaire, il parle à l’âme sans fin déterminée si ce n’est amuser, se faire apprécier ou être délicieux à percevoir. C’est une sorte de jeu qui est la représentation de l’imagination tant chez l’artiste que chez le récepteur, qui laisse à l’autre le soin de percevoir, de penser, d’interpréter et de puiser sa force dans la contemplation. L’Art ne parle pas au langage de la raison car il s’adresse à la forme sensible de l’expérience, en donnant à observer la perfection d’une œuvre l’artiste poursuit sa tâche jusqu’à un aboutissement qui lui convient, alors son bébé lui est volé par le spectateur qui en tirera ses propres conclusions. L’Art est donc supérieur à la nature en tant que produit de l’esprit humain, il a un caractère spirituel qui élève son niveau quand il agence les objets de cet environnement pour les sublimer, il ne s’agit pas de reproduire fidèlement un modèle naturel, ce qui est vain car ce n’est qu’une copie, il s’agit d’exprimer ce qui est beau quand il s’agit d’attirer l’attention sur l’exceptionnel. L’Art a un sens voulu par l’artiste et interprété différemment dès qu’il est mis à la disposition du public, alors est-il source d’incompréhension ou merveilleux de la communication ? L’Art est exigeant des idées les plus hautes , c’est peut-être le mode d’expression le plus proche, le plus élevé de la vérité, Art, philosophie et religion ont pour but d’éduquer et de préparer à la vie, c’est la réalité du rêve et de l’existence que transporte l’Art, Nietzsche parle de « divine comédie » quand le drame de l’existence de l’homme de ne pas être éternel voit la dignité de l’Art prolonger l’existence sur un support. L’expérience de l’Art est empirique, une traduction du monde non scientifique mais humaine qui représente l’universelle apparence, l’absurdité de l’existence trouve dans l’Art une forme de plaisir, c’est l’essence éternelle de l’Art qui fait du sujet (l’acteur) l’interlocuteur du vivant, la tourmente se transforme en paix intérieure par l’appréhension d’une œuvre. L’Art doit donc refuser d’être enfermé dans une réalité en sublimant le tragique et le comique, l’artiste refusera le fonctionnalisme quotidien mais aujourd’hui il utilise en précurseur le progrès matériel même s’il s’attaque au conformisme de la société par son esprit critique. Les résistants aux œuvres commerciales qui lient intérêts financiers et création artistique s'offusquent que le succès soit celui du naïf et du vulgaire (dans le sens plaire au peuple), en fait la médiocrité est celle du manque de vision, d'innovation, de courage créatifs et l'argent corrompt l'Art qui devient produit de consommation et dont la logique marchande en fait une promotion médiatisée dans le but de vendre, de faire du volume, de rapporter du cash, des notions marketing bien étrangères à tous ceux qui n'ont pas la chance de vivre dans le star-système mais qui voient l'Art comme occupation, comme loisir, comme moyen d'expression personnel. Comme il y a un marché avide de nouveautés et qu'il y aura toujours des artistes pour collaborer avec les majors, ils veulent entrer dans la légende des monstres sacrés mais qu'en retiendra l'Histoire de l'Art ? Pour satisfaire la demande de diversité artistique croissante, il faut toujours plus d'offre et l'arrivée des plates-formes et des réseaux sociaux correspond à cette envie de se connecter et d'absorber cette quantité d'informations, en fait le monde est entré dans l'ère de l'Art-spectacle de masse, c'est devenu aujourd'hui un simple loisir de base démocratisé par l'accès facilité aux nouvelles technologies, il n'y a plus de difficultés, de contraintes, d'exigence à engager pour assimiler une œuvre car elle est disponible immédiatement sans efforts. C'est devenu un business florissant qui exploite le filon artistique comme tout secteur d'activité économique et pourtant l'essence même de l'Art de proposer une expérience immersive dans une représentation parfaite d'un état d'esprit ne devrait pas se résumer à payer à la caisse le droit d'en profiter, s'il faut rémunérer en royalties les auteurs pour les récompenser de leur production, ils sont inégaux devant l'adhésion du public et donc devant la richesse alors qu'ils ont chacun un talent à développer qui en fait de la valeur. Adorno théorise cette distance de l’Art à l’industrie culturelle globalisée, et pourtant tout individu est artiste dès qu’il crée du sens avec la forme qu’il a choisie reconnue officiellement comme Art, artiste populaire ou maudit c’est la noblesse de son niveau qui lui en confère sa valeur intrinsèque, le public appréciera alors la nouveauté, l’originalité, les messages, le confort de se laisser bercer par l’Art. La critique des mœurs dans le monde captive tous les dissidents à l’ordre établi et donc le public est large tant l’existence est torturée, alors entre le conformisme de l’établi et le subversif qui balaye les préjugés, il y en a pour tous les goûts et justement il y a une forme de communautarisme qui s’installe quand les fans se rassemblent autour de leur auteur préféré, leur marqueur social est le pedigree qui les fait exister par ce partage d’opinions semblables à plébisciter leurs artistes préférés. Il y a un côté extravagant de l'artiste qui en fait une personne d'autant plus décalée qu'elle est provocatrice, alors faut-il être excentrique pour décrire avec justesse sa vision moderne et personnelle de la société contemporaine par un regard différent, original et biaisé ? La jeunesse en péril y voit l’expression de son malaise, de ses préoccupations et de ses interrogations mais surtout elle tente de montrer quelle est vraiment sa personnalité par ses choix, ses valeurs et ses goûts littéraires, musicaux, cinéphiles, etc… et la notion de l’extase est le but induit et recherché de transformer l’être en manipulant ses sens car il sera pénétré par le pouvoir de l’Art, pouvoir supérieur de créer l’émotion et l’élévation de l’âme !!!

 

 

LE DROIT

 

Le droit implique la coercition, c’est-à-dire la soumission à la loi. C’est une idée de la raison pour Kant, l’unique fondement d’une législation possible, le code pénal ou civil écrit comme la référence à suivre. Des textes référents aux obligations et punitions s’adressant d’abord à la soumission de la pensée. C’est dans le rapport à l’autre qu’on délimite les libertés de chacun, le droit fait abstraction de la notion de la volonté (but particulier que chacun vise) pour ne considérer que la forme que prend la rencontre de deux volontés. Tout ce qui porte atteinte au droit ou est injuste et qui gêne autrui peut être jugé, car la contrainte limite a été dépassée. L’empiètement dont quelqu’un pourrait être victime doit donc se référer à la règle commune qui est le seul fondement rationnel et qui distribue les châtiments selon la gravité de la situation en référence aux articles de loi prévus et qui s’appliquent dans le contexte. Alors la force est la manière d’appliquer une décision de justice, la crainte de sanctions rendant les interdits respectés. Mais au-delà de la peur, il y a une autre manière de faire justice, c’est introduire la notion de devoir qui dissuade de faire du mal, quand l’impunité est devenue inacceptable la morale implique la nécessité d’appliquer la loi quelle que soit la force du personnage incriminé. La notion de devoir implique l’acceptation de la loi, une obéissance concédée à un comportement approprié, alors que si on redoute la loi, c’est une contrainte non acquiescée. Mais alors, quelle est la différence entre le juridique et l’éthique ? Entre la peine et le respect des valeurs ? Entre le tribunal et le parterre de spécialistes ? Oui, il y a des interprétations différentes voire contradictoires de la norme et dans cette incertitude le juge doit justifier sa décision pour ne pas être expéditif. Le droit a beau être codifié et écrit, il n’est pas forcément objectif pour toutes les situations  conflictuelles dont on étudie la particularité en écoutant tous les partis : l’accusation, la défense, les preuves et les témoins et c’est la condamnation la plus raisonnable qui est adoptée en fonction d’articles de loi, il s’agit soit de punir un délit, soit de demander réparation, soit de rendre inoffensif un individu en le privant de liberté ou en lui demandant des dommages et intérêts. Ne pas sombrer dans l’arbitraire signifie la connaissance du dossier et donc la longueur de l’enquête et de l’audience du procès, il ne faut pas juger avec impulsivité, précipitation et passion même quand un tribunal voit passer des émotions à la barre mais le verdict doit être droit et mesuré, en fait l’objectif est d’établir la vérité mais les mensonges, les incertitudes, les approximations ainsi que le silence, la mauvaise foi ou la provocation des protagonistes sont à l’image même des scènes qu’on juge : la misère humaine !!!

LA DEMOCRATIE

 

La Démocratie est le pouvoir du peuple pour le peuple, le gouvernement par le peuple de ses affaires publiques et des droits et devoirs privés. Aujourd’hui, c’est le suffrage universel et la garantie des libertés qui la caractérise,  mais au fond, la délégation du pouvoir dans la Vème République a des goûts de monarchie jupitérienne conférée au Président tout puissant qui ne représente pas tout le monde puisque certains n’ont pas voté pour lui. Dans la Cité antique, l’assemblée des citoyens libres a le pouvoir législatif et judiciaire. Les citoyens sont égaux devant la loi pour accéder aux fonctions publiques, délibérer, discuter et voter les lois, élire des magistrats. Mais à part le vote à l’unanimité des Etats-membres de l’UE pour les décisions importantes, ce qui confère la légitimité de l’accord mais provoque des négociations interminables avec des lenteurs et des lourdeurs pour arriver à un consensus et prive l’Europe de décisions radicales dont la forme visionnaire paraît inachevée de ne pas avoir les mains libres pour trancher, le vote à la majorité n’est pas tellement représentatif mais au fond, la politique est une activité qui tranche des décisions même si elles ne plaisent pas à tout le monde, d’où des manifestations de l’opposition dans la rue synonymes de vigueur de la vie publique. Mais les régimes tendent à se corrompre : la monarchie devient absolutisme, l’aristocratie devient oligarchie et la République devient pouvoir d’une minorité aux manettes de l’Etat. Platon regrette que la République devienne la tyrannie du désordre et de l’incompétence et voudrait le pouvoir éclairé des philosophes. La crainte du despotisme populaire anime Cicéron et il veut l’arbitrage des meilleurs citoyens, sages et modérés et éduqués pour ces responsabilités. L’intérêt public est avant tout recherché puisqu’il s’agit de la Res Publica et les choix engagés sont lourds de conséquence sur la bonne marche de l’Etat-Nation. La liberté politique est une idée de la Renaissance, avec le christianisme qui défend l’égalité spirituelle de l’homme et le droit, selon Saint-Thomas d’Aquin, à s’opposer à un pouvoir inique. C’est au siècle des Lumières qu’on affirmera le droit des hommes à disposer d’eux-mêmes, une idée qui préfigure la fin de la monarchie absolue. Avec l’indépendance Américaine, il y a un contrat social qui encadre l’activité des individus dans l’Etat, d’où l’obéissance au pouvoir pour la défense de ses droits. Mais dans la Démocratie, on dénonce l’incompétence des citoyens à administrer les choses, Platon défiant l’opinion populaire pour un pouvoir de spécialistes. Condorcet défend l’idée de maturité politique où les gens sont formés pour diriger sans démagogie, cette défiance du populisme a longtemps restreint le suffrage des votes à une élite par crainte de décadence du pouvoir vers des décisions subversives ou irréalistes, mais aujourd’hui la Démocratie est menacée par les intérêts divergents médiatiques, financiers, sociaux et comme les élus changent tandis que l’administration reste c’est l’immobilisme qui menace l’Etat quand le pouvoir conféré aux fonctionnaires leur donne une latitude élargie pour travailler, ils prennent leurs responsabilités d’après leur sensibilité même s’ils doivent rendre des comptes et c’est donc la revanche du pouvoir des petites gens. Mais comme la Démocratie permet en son sein la tolérance d’engager les projets les plus délirants par la liberté de créer et d’innover, il est rassurant que les hommes réfléchissent à des garde-fous mais l’évolution de la société va plus vite que le temps long pour juger les excès alors cette menace interne d’autodestruction par la division des partis préfigure les limites de la Démocratie : d’une part l’absolutisme du vote de l’Assemblée nationale par la majorité qui se moque des revendications adverses et donc créée un sentiment de frustration pour l’opposition, d’autre part la diffusion des idées nauséabondes par les extrêmes dont on permet l’activité au nom de la représentativité d’une population mais dont on sait que leur administration des choses, leurs décisions politiques, leur action publique serait un non-sens des idéaux de la République.

LA CIVILISATION

 

La civilisation est une organisation évoluée sur le plan matériel et technique avec des structures juridiques, sociales, économiques appropriées à la modernité morale. La civilisation occidentale de masse, dite judéo-chrétienne ou encore anglo-saxonne, Jean Baudrillard en dit qu’elle est matérialiste et individualiste en se donnant une vocation hégémonique et planétaire. Mais on peut aussi y associer une culture humaniste sensible aux valeurs de justice, d’ouverture, de bienveillance en les répandant de manière universelle par l’éducation, s’opposant ainsi à la barbarie, à la grossièreté, au primitif. Il y a un certain manichéisme à s’opposer aux forces adverses vues comme le mal quand elles ne pensent pas de la même manière mais l’idée de « l’honnête homme » au XVIIème siècle définissait déjà les qualités de l’être civilisé. Voltaire exprimait sa foi dans le progrès matériel, permis par la satisfaction des intérêts et favorisé par la demande. En fait, il disait que la raison permet le progrès de l’esprit qui se répand en flux et reflux pour refouler la passion et la violence en chaque être. Ainsi on écrit l’Histoire comme succession de phases progressives de la civilisation, l’idéologie de la modernité postulant la supériorité du présent appuyé sur le passé. Il existe aujourd’hui une civilisation occidentale qui se voudrait hégémonique mais qui se heurte à de nouveaux blocs ethniques, religieux, culturels, les USA les voyant comme les « forces du mal » pour justifier leur bonté et ainsi asseoir leur légitimité impérialiste. Certaines sociétés du passé sont devenues décadentes, là où la nation, la morale et le progrès avaient disparu. Quant à Rousseau, il voyait déjà la destruction des mœurs et la corruption de la vertu par la disparition de l’ordre naturel. Certains voient dans la société moderne la fin de l’Histoire par la disparition des ennemis de la civilisation mais d’autres justement transforment les luttes idéologiques du XXème siècle en guerre des civilisations. Oui, ces intellectuels du XXème siècle ont pourtant constaté que les armes de destruction massive et la technologie omniprésente étaient les monstres de la civilisation, ceci faisant suite à la fuite en avant des protagonistes de la guerre froide. Bernanos dénonce le machinisme déshumanisant. Mounier dénonce le déclin de la spiritualité. Freud parle de contraintes et de répressions. Marcuse dénonce la normalisation et le contrôle social. Paul Valéry écrit en 1918 : « Nous autres, civilisations, nous savons que nous sommes mortelles ». L’Histoire a écrit de nombreuses fois le remplacement des empires, maintenant le pessimisme du XXème siècle est réaliste et fondé sur l’horreur de la guerre au nom de la civilisation. Ainsi de la colonisation, nous dirons qu’elle est la domination militaire, économique, politique vivant du mythe du barbare à éduquer en « bon sauvage » par la supériorité envahissante d’une nation qui se veut évoluée mais justement, la décolonisation d’après 1945 a été justifiée par la notion de guerre « boucherie inhumaine » qui décrédibilisait l’idée de société occidentale exemplaire. Toute société court à sa fin, Splender parle donc de succession de civilisations discontinues, chacune représentant l’espoir puis le doute. Hegel voudrait qu’il y ait une glorieuse marche en avant de l’Histoire mais au fond qui contrôle vraiment les inventions des hommes pour dire qu’elles sont toujours bénéfiques, qui sait ce que la technologie prépare de terrible, qui peut annoncer la paix en argumentant créer pour le bienfait de la Terre ? Les vrais enjeux contemporains sont bien liés au numérique et à la robotique que les citoyens du monde ont tous adoptés mais qui représentent de vrais dangers éthiques pour l’humanisme et la tolérance, en fait il faut lire et regarder la science-fiction comme une vue d’artistes critiques pour se rendre compte que la Démocratie même, berceau de la civilisation moderne, est menacée par les outils qu’elle a couvés dans son sein en rendant possible toutes les destinées, y compris les plus mauvaises et leur récupération par une entité (Etat, administration, entreprise) rend hostiles à cette civilisation tous ceux qui tiennent à leur liberté…

LES CLASSES SOCIALES

 

 

Il y a plusieurs façons de définir des communautés : selon leur âge, leur sexe, leur ethnie, leur religion mais aussi les fonctions et responsabilités productives et intellectuelles ainsi que le droit de propriété. La caste, la corporation ou encore la naissance sont un héritage du passé déterminant. Dans la féodalité, il y a la supériorité de l’aristocratie qui possède grâce au foncier, le prolétariat qui ne possède rien mais Marx dit qu’il a un avenir grâce aux luttes sociales, libérant les forces pour un nouveau système productif plus juste lié au partage des bénéfices de la révolution industrielle. Alors la classe sociale est définie par la propriété, la conscience collective historique et politique, les rapports conflictuels. Max Weber met le focus sur le rôle des idées et des mentalités liées à une classe, ainsi le protestant n’associe pas fortune, prestige et fonction mais prône l'investissement, l’efficacité et le minimalisme. L’historien Roux analyse le décollage industriel avec la confrontation du capital, de la main-d’œuvre et de la volonté productiviste où les loisirs non productifs et onéreux des seigneurs sont remplacés par les dépenses de la bourgeoisie frivole qui profite de son accumulation de richesse pour s'amuser de manière futile. Bourdieu lui verra alors que chaque milieu a des goûts distincts, élitistes ou populaires, liés à son rang et qui ne peuvent être mélangés. Ainsi, les artistes se distinguent par leur public social. Bourdieu associe différence sociale et scolaire mais aujourd’hui l’ascenseur social avec les hauts-diplômés permet de rompre la barrière de la richesse, de l’érudition, des fréquentations car l’école de Jules Ferry donne à chacun sa chance. Mais la lutte sociale ne concerne pas que le travail mais aussi le pouvoir, l’autorité, le prestige où on veut légitimer sa place, voir augmenter son niveau, alors Alain Touraine parle de nouveaux enjeux, l’écologie, les minorités, les régionalismes, les orientations sexuelles, ce sont de nouvelles valeurs qui entrent dans toutes les classes sociales car c’est une idéologie transversale revendicative d’opinion. Alors que l'avènement d'une classe moyenne, masse plutôt calme qui vit assez confortablement, voit les gens matériellement comblés et donc peu revendicatifs, ils s'inquiètent cependant pour la promotion sociale de leurs enfants à qui ils financent les études et pour le délitement des valeurs de la République. De plus, les syndicats d'influence marxiste négocient désormais dans les salons feutrés des ministères l'avenir de leurs adhérents. Enfin, les ouvriers hésitent désormais entre le populisme de l'extrême-gauche et celui de l'extrême-droite pour donner leur voix dans les urnes et font preuve de militantisme plutôt que de violence. Alors quand dans la littérature, George Sand exalte l’image de l’ouvrier, que Zola et Hugo les voient victimes capables de grandes transformations grâce à leur union, le monde ouvrier a-t-il changé avec le progrès démocratique, social, technologique ? La mode aujourd’hui est de se rassembler selon ses revendications communes pour réclamer plus de droits, de considération, de respect, c’est la division même du pays qu’on observe lors de manifestations de camps opposés qui ne sont plus révolutionnaires mais qui sont prêts à lutter contre les forces de l’ordre, comme s’ils étaient désespérés que leur message ne soit ni entendu ni médiatisé. La lutte des classes du prolétariat est donc aujourd'hui remplacée par l'affirmation des castes (jeunesse rebelle et sans le sou, salariés plus aisés de la classe moyenne, fonctionnaires, pauvres vivant de la solidarité nationale, conservateurs ou sociaux-démocrates, branches d'activités qui ont en commun un métier, etc...) et il y a forcément une connotation économique voir politique non seulement au bénéfice individuel (salaires, privilèges, avantages, primes, etc...) mais aussi collectif (promulgation de lois, protestation contre l'ordre établi, peser sur la gouvernance du pays, influencer l'opinion, révolte contre les symboles de l'autorité, etc...). La défiance est telle qu'on n'envoie plus l'armée tirer à balles réelles sur les barricades mais que les CRS utilisent la force contre des manifestants déterminés à en découdre à coups de projectiles, la fracture sociale est donc encore vive en France et Gavroche n'est pas vraiment mort quand des soubresauts de forces insurrectionnelles agitent encore régulièrement le pays !!! 

DU LIBERALISME

 

Le libéralisme est le système économique, politique, social moderne qui propose la liberté d’échanges des biens et des personnes. Il veut s’affranchir de la tutelle de l’Etat pour que les marchés d’actions, de marchandises et du travail soient régulés naturellement. John Locke voit l’individu responsable seulement devant Dieu de son activité et non devant une entité humaine, d’où la tolérance religieuse. Cette notion de maîtrise de soi (ne rendre compte à personne) et la propriété privée (jouir personnellement des fruits de son travail) est donc essentielle. Montesquieu prône le libéralisme politique pour éviter l’absolutisme qui concentre tous les pouvoirs et limite la liberté d’entreprendre. Adam Smith dira alors que les échanges doivent se faire de façon autonome indépendamment des pouvoirs pour réguler l’activité automatiquement en limitant l’empreinte réductrice de libertés de l’administration. Alors la liberté naturelle agence harmonieusement les conflits et les accords dans les relations commerciales et interpersonnelles. On se soumet pourtant aux lois qui régentent le système, seules limites autorisées pour éviter les abus et dans ce cadre législatif l’homme dispose de tous ses moyens personnels en indépendance totale et n’est soumis à aucune volonté arbitraire, la liberté d’opinion, d’action, de mouvements et d’entreprendre sont garanties par les institutions comme socle de base de tous les échanges. Mais De Tocqueville rappelle que l’Etat pour le bien commun est chargé d’administrer la société et d’assurer la souveraineté du peuple, sinon c’est l’anarchie, et cet écrivain nous rappelle la grandeur des missions pour l’autorité supérieure et donc la justesse du dirigisme qui permet d’engager les grands travaux quand le libéralisme des citoyens ne les conduits qu’à faire de vulgaires petites réalisations personnelles, l’individualisme ne favorisant pas les grandes ambitions. C’est donc une servitude volontaire au bien commun (administratif, politique, économique) qui permet d’encadrer l’innovation et aujourd’hui les citoyens ont tendance à attendre de l’Etat la protection, le chemin à suivre, les limites de l’action, alors le libéralisme n’est rien sans l’autorité régulatrice de tous les débordements qui contrôle l’activité, même si les retombées sont individuelles il y a un pot collectif (taxes, lois, infrastructures) qui permet aux affaires de se dérouler correctement. Le libéralisme participe alors à la lutte contre l’obscurantisme car il oblige les peuples à compter sur la Démocratie pour assurer le climat favorable aux affaires qui rendent riche, à l’éducation des travailleurs, à l’abondance des biens de consommation et même s’il provoque les chutes de ceux qui ne savent pas s’adapter, il est le phare qui permet la modernité quand il met sans cesse les gens devant le fait accompli qu’il faut évoluer, s’adapter, inventer les objets et les notions qui vont faire les succès qui sauvent les gens, quand ils bénéficient du fruit de leur travail, ils sont plus altruistes, plus pacifiques, plus ouverts et en ne pensant qu’à eux ils font le bien de la communauté car de leur activité personnelle naît la richesse collective quand ils contribuent au progrès, salvateur contre le marasme économique et quand la redistribution de l’argent ainsi gagné permet plus de solidarité, l’individualisme étant la faiblesse du libéralisme source d’inégalités et de manque d’investissement visionnaire sur ce qui ne paraît pas rentable immédiatement, c’est l’appât du gain qui guide les hommes mais certains biens sont immatériels, non rentables ou encore monopolistiques alors il faut un minimum d’investissement public pour assurer toutes les missions régaliennes, la défense des faibles, la sécurité du commerce et l’assurance des services minimaux permettent donc d’éviter au libéralisme d’être une jungle sauvage et les penseurs partisans du moindre Etat qui disent que les talents de la réussite personnelle sont maîtres de leur destinée pour devenir riches ne voient pas l’arbre qui cache la forêt : cette masse de gens qui n’ont pas cette opportunité de faire fortune rapidement et qui comptent sur les allocations sociales pour vivre, justes quand elles redistribuent mais injustes quand elles volent l’argent de ceux qui doivent leur succès à un travail acharné.

L’INDUSTRIE AEROSPATIALE

 

La course aux étoiles a commencé au milieu du siècle dernier et n’a cessé d’émerveiller petits et grands. Et pourtant, c’est une industrie exigeante car le droit à l’erreur est inexistant. Après les fusées V2 de l’Allemagne nazie, c’est au tour des soviétiques d’innover dans cette lancée avec Spoutnik et Youri Gagarine. Mais après la lune avec Neil Amstrong, le summum spectaculaire dans cette guerre froide qui ne dit pas son nom dans l’infiniment grand, les terriens ont préféré lancer des satellites météo, de communications, de position, civils ou militaires où l’Europe a fait naître la fusée Ariane pour garder une main sur cette volonté stratégique de maîtriser cet espace clef. Bien sûr, des stations russes Mir est née la coopération internationale autour de l’ISS que les fusées Soyouz et les navettes américaines ont construit patiemment mais justement, ces nations belliqueuses sur tous les continents qui a vu la Russie continuer ses ambitions malgré la chute du mur de Berlin ne sont-elles pas hypocrites à s’entraider dans l’Espace alors qu’elles déploient leur arsenal militaire sur Terre ? Sans nul doute que les nouvelles fusées SpaceX rééquilibrent la donne stratégique spatiale car les américains envoient à nouveau des hommes dans la Station Internationale mais les russes ont réussi à moderniser leurs vieilles fusées pour rester dans la course. Qui aurait prédit il y a 20 ans que le numérique transformerait toutes les opérations spatiales pour piloter les vols sur des écrans plats ? En fait, l’industrie spatiale est à la fois tradition et modernité, les nouveautés sont longuement éprouvées avant d’être adoptées mais c’est à la pointe de la technologie qu’elle propose ses plus belles avancées, il n’y a rien de plus compliqué que de fabriquer des engins spatiaux et pourtant le principe est simple : dépasser l’apesanteur par les puissants propulseurs des fusées pour s’affranchir de la gravités puis voler au-dessus de la Terre en communiquant avec la Cité des Etoiles de Moscou ou Houston au Texas, même les artistes aiment raconter ce qui est encore un acte héroïque et privilégié que des astronautes veulent populariser grâce aux médias modernes, en fait on regarde toujours avec des yeux d’enfants les décollages et les images de l’Espace mais les scientifiques ont tout de suite compris les progrès phénoménaux de la connaissance humaine qu’on peut faire avec des sondes, des télescopes, des expériences dans l’ISS et les réseaux de satellites rapprochent un peu plus les humains les uns des autres. Alors que le bruit assourdissant des tuyères vrombit, on se dit simplement qu’on ouvre une nouvelle page de l’humanité et que les pionniers et les visionnaires ont compris avant les autres que l’Espace, c’était un domaine à part où il fallait être pour exister en tant que grande nation, aujourd’hui chacun voit les dangers de la vie sur Terre, la guerre, l’environnement, les inégalités et on se dit que cet espace sauvage est l’immaculée où on oublie tous les conflits, oui, il y a des moments de grâce où on retient son souffle pour que l’ESA, la NASA ou l’agence spatiale russe réussissent leur mission, il n’y a plus vraiment de nationalités là-haut mais chacun aime voir ses héros nous montrer que le ciel, c’est vraiment beau et que le domaine spatial doit rester international, il y en a qui voudraient acheter leur part du gâteau mais en fait, l’infini n’est pas à vendre, simplement à partager et finalement, c’est ensemble que les hommes assemblent ces morceaux de conquête spatiale au nom de la patrie nationale mais surtout au nom de l’union internationale car ce qui est vital, c’est de profiter chacun des retombées technologiques parce que des ingénieurs ont construit le monde de demain grâce aux grandes découvertes, depuis les caravelles l’homme ne cesse d’étendre son territoire et il voit loin, très très loin, il rêve de tutoyer les autres planètes mais il va falloir s’accrocher car la marche est haute, très très haute et bien sûr, il y a des aventuriers qui veulent tenter l’expérience mais avant cela, il faudra travailler dur, très très dur à préparer ces missions qui sont à la fois des découvertes gigantesques et la conquêtes de nouvelles terres et pourtant, Mars la convoitée est plutôt hostile à la vie alors quels sont vos paris ? Quand marchera-t-on sur une nouvelle planète ? Arrivera-t-on à dompter ces éléments difficiles ? Alors avant de voir ailleurs, l’homme devrait commencer par imaginer l’avenir du monde sur le plancher des vaches car son quotidien avant tout, c’est d’exister en bas et d’en laisser d’autres imaginer comment vivre et survivre de nos malheurs et pour cela, rien de tel que la connaissance de l’univers pour imaginer les technologies, les énergies, les matériaux salutaires à la continuation de la vie, l’homme est en sursis sur Terre et il le sait et malgré ses efforts à regarder en l’air, c’est en observant le sol qu’il trouvera le salut et c’est en respectant la Création qu’il arrivera à la conclusion suivante : les sciences physiques ont théorisé la mécanique Newtonienne de la gravitation et quand on passe à l’infiniment grand ou à l’infiniment petit, on change de dimension mais ce qui est le plus profond, c’est de penser qu’on a construit notre petit cocon pour être tranquille à la maison, à la télévision des fusées décollent pour d’autres missions mais en fait on s’est fait une raison : « home sweet home » et le reste n’est qu’extrapolations !!!

LA MANIFESTATION CONTRE L’ANTISEMITISME

 

J’entends tous les prétextes de la France Insoumise qui affirment qu’il ne faut pas confondre antisémitisme et conflit entre le gouvernement d’extrême-droite israélien et le Hamas intégriste. Jean-Luc Mélenchon ne voulait pas défiler aux côtés du Rassemblement National mais surtout il dit avoir une pensée humaniste qui voit aussi les morts arabes. Alors je pose bien sûr la question : pourquoi crier à l’antisémitisme dès qu’un juif meurt alors qu’on laisse aller ce massacre de Palestiniens dans la bande de Gaza. Dans la civilisation française, il y a plus de proximité avec les juifs qu’avec les arabes et depuis l’affaire Dreyfus il y a un problème quand Zola écrivait le « J’accuse » et qu’il disait : « Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de l’humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n’est que le cri de mon âme ». C’est donc un débat d’intellectuels qui veulent faire justice avec leur plume, hors c’est le racisme en général, contre les noirs, les arabes et aussi les juifs, qui est à conspuer, c’est cet héritage politique que commentent les invités des chaînes de télévision et des journaux et qui reprennent le combat de Zola mais je voudrais aussi appeler les israéliens qui se disent victimes de violences à ne pas reproduire cette violence dans leur contre-offensive contre la bande de Gaza, la montée de l’antisémitisme est aussi due à ce comportement insolent d’usage de la force par les juifs, il n’y a pas que les musulmans qui se révoltent face à ce comportement mais aussi tous ceux qui réfléchissent en s’accordant que l’exemple n’est pas donné par Israël à Gaza, le langage de la manifestation d’aujourd’hui de dire que dès qu’on touche à un juif on touche à la République ne tient pas la laïcité quand on prend position pour la confession juive contre la confession musulmane, c’est l’amalgame qui ressort de cette manifestation dont le but premier de dire non à l’antisémitisme est louable mais n’aurait pas dû être associé à la victimisation dans un conflit. Dire aux juifs qu’ils ne sont pas seuls dans leur souffrance ne devrait pas profiter du contexte de l’actualité internationale pour peser sur les négociations sur ce conflit, les bonnes volontés veulent dissocier antisémitisme et antisionisme mais il faut se rendre compte que la communauté juive ne dissocie plus ce qui arrive à ses frères du Proche-Orients de ce qu’ils subissent dans la diaspora, la responsabilité de chacun est donc de distinguer les actes antisémites de la guerre entre l’armée israélienne et le Hamas, la solennité de l’instant est de rester grave et inquiet de cette haine qui se propage et de comprendre que notre société Démocratique ne peut pas voir les crimes impunis quand se mélangent les positions antisémites et les positions antisionistes dont on ne devrait pas faire l’amalgame, il ne faut pas s’en prendre aux personnes mais aux institutions israéliennes quand on veut critiquer l’actualité mais manifester contre l’antisémitisme ne devrait pas avoir pour arrière-pensée d’influencer la guerre au Proche-Orient en prétendant rassembler l’opinion d’alliés, oui, l’opinion publique est manipulée comme d’habitude pour embrasser une cause peut-être juste mais considérée avec partialité comme la bienséance, comme la bonne pensée dont on voudrait que le peuple la prenne comme la vérité à adopter.

LES DROITS UNIVERSELS DES ENFANTS

 

1)      L’enfant doit pouvoir vivre dans un environnement en paix

2)      L’enfant a le droit fondamental d’aller à l’école, en particulier de bénéficier de l’éducation pour apprendre à lire, écrire, compter

3)      L’enfant n’a pas le droit d’être soumis aux travaux forcés, aucun enfant ne peut subir la prostitution ni être marié de force

4)      L’enfant a le droit inaliénable de jouer et de s’amuser, seul ou avec d’autres

5)      L’enfant a le choix et la liberté de ses opinions et orientations qui peuvent être différentes de celles de sa famille

6)      L’adulte a le devoir envers l'enfant de lui fournir un toit, de la nourriture, à boire

7)      Il est interdit de brutaliser un enfant pour punir une bêtise, pour se faire obéir, pour l’obliger à une action

8)      On ne peut pas abuser sexuellement d’un enfant ni le harceler moralement ou physiquement.

 

 

 

DE LA MORT

 

Comme le dit la chanson de Mylène Farmer, on s’en fout on finira tous au fond du trou. On naît et on meurt, c’est l’ordre des choses, quelques fois c’est tragique d’une vie fauchée en pleine force, quelques fois c’est la fin libératoire d’une grande souffrance, quelques fois c’est incompréhensible (accidents, meurtres, attentats, etc…). Mais Lao-Tseu dit : « qui vit la mort jouit d’une longue vie », discours épicurien qui voudrait voir le verre à moitié plein du constat qu’on en a bien profité et que c’est un cadeau du ciel qui finit naturellement un jour. Comme Montaigne, « ce n’est pas la mort que je crains, c’est de mourir », c’est le moment de souffrance de passer dans l’au-delà qui fait peur et non l’idée de ne plus être là puisqu’on disparaît dans le néant, or certains comme Freud affirment : « si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à accepter la mort », ce qui veut dire que la vie est si difficile qu’on ne saurait la voir comme éternelle et que l’idée de la mort au bout du chemin devrait nous encourager à profiter de chaque instant avec bonheur car il est permis par la nature et toute bonne chose a une fin quand on ne veut rien regretter, c’est la saveur du moment instantané qu’il faut mesurer en sachant que cela ne durera pas. Enfin, Saint-Exupéry disait : « ce qui donne un sens à la vie donne un sens à la mort » car ce sont des valeurs d’honneur et de sacrifice qui nous font côtoyer la mort et lutter pour la mémoire qu’on laisse aux autres, en fait chacun est rappelé au ciel quand il a fini sa mission sur Terre et laisse la trace de sa personnalité de différentes manières (legs d’une entreprise, souvenir des enfants, œuvre artistique ou sportive, engagement citoyen, etc…)

LA MARCHE CONTRE L’ANTISEMITISME

Dimanche, il y a une manifestation contre l’antisémitisme en réponse aux meurtres du 7 octobre en Israël et le Rassemblement National s’est promis d’y participer. Connaissant le passé du fondateur du FN Jean-Marie Le Pen on peut s’en offusquer et rappeler ce racisme de parti d’opposition mais on ne peut pas les empêcher de venir au nom de la liberté d’expression, celle-là même qui autorise les extrêmes à prononcer des discours de haine. Mais la vraie question est : pourquoi le RN ne participe-t-il pas aux marches pour la Palestine, n’y-a-t-il pas deux poids deux mesures, une marche de rejet de la communauté musulmane quand dans cette guerre il y a aussi 10000 morts dans la bande de Gaza ? Personnellement, je participerais à toutes les marches en soutien à la paix, qu’elles soient contre l’antisémitisme ou pro-Palestinienne, je n’ai aucune préférence à choisir mon camp car ce conflit fait des victimes civiles des deux côtés. Certains de gauche refusent de marcher à cause de la présence du RN mais moi je dis que ce n’est pas une excuse pour se défiler car on peut ignorer la présence du RN, il y a de la place pour tout le monde et il ne faut pas s’arrêter à cette façade de ses représentants, la gêne est bien de se focaliser sur la couleur des manifestants quand le fond de l’affaire est juste, justement il faut des gens biens pour contrer le discours de haine du RN et je crois qu’il n’y a pas de honte à porter un message démocratique au milieu de l’extrême-droite, celle-là même qui profite de la tolérance pour proférer des mensonges, après c’est une question de sensibilité partisane et chacun a le droit de choisir son côté, je regrette l’Histoire des camps de la mort mais je pense que les juifs devraient arrêter de se poser en victimes pour passer à l’étape d’après, c’est-à-dire se fondre dans la normalité pour ne plus être une religion détestée, je me suis toujours posé la question du fond de l’Histoire de l’antisémitisme, j’ai voulu trouver des raisons à cette détestation et aujourd’hui je constate qu’ils ne sont pas meilleurs que les autres quand on voit ce qu’Israël fait à la Palestine, au fond c’est bien l’humanisme la valeur à porter et je crois qu’aucune religion n’a de leçons à donner. Il faut se rendre à l’évidence que les pogroms sont une horreur et que l’Etat Hébreu ne fait que répondre à des terroristes mais faut-il un bombardement consciencieux des populations, on nous ferait croire que chaque palestinien est mauvais car il côtoie le Hamas et a choisi sa protection, hors ce n’est pas du fanatisme religieux mais bien le fait d’être bombardé injustement qui lie les gens à leurs dictateurs et cette montée de violence n’est pas là pour rassurer les juifs quand ils ne se sentiront nulle part en sécurité dans le monde car ils auront fait preuve de la force pour tuer des innocents, qu’ils fussent arabes peu importe ce sont des vies humaines à sauver et je l’ai dit, il faut manifester partout où cela sera nécessaire pour apaiser cette intolérance à l’autre, on peut vivre en bon voisinage et c’est l’équilibre qu’il faut trouver diplomatiquement, je note donc qu’il y a un côté militant et sectaire de la part du gouvernement à parler contre l’antisémitisme dimanche, hors la France par ses représentants devrait faire preuve de neutralité contre toutes les formes d’animosités car si c’est le pays où on peut dire qui on préfère au nom de la liberté, c’est aussi le pays où on considère chacun à égalité de traitement quelques soient ses origines et toutes les communautés devraient s’en inspirer pour ne pas attiser les inimités, ce feu propagé à tous les étages du manque de respect, du manque de tolérance, du manque de civilité… 

LA REACTION ISRAELIENNE

 

En réponse du massacre d’innocents, y compris femmes et enfants dans une exécution sommaire et cruelle, Tsahal emploie les grands moyens aériens, terrestres et marins quand elle prétend éradiquer le Hamas. La communauté internationale appelle à la retenue mais pour Israël, l’occasion est trop belle d’employer la force contre l’ennemi qui menace ce pays. Oui, la contre-offensive est si meurtrière à Gaza qu’on se demande en fait qui sont les bons et les méchants, les deux côtés tuant des innocents dans une haine mutuelle, alors que l’armée israélienne détruit tout sur son passage, on peut penser que les crimes contre l’humanité du Hamas voit en face une entreprise génocidaire qui se moque d’une vie palestinienne, la population de Gaza dans laquelle se fond le Hamas subit la mort jusque dans les hôpitaux, Israël prétendant que les sous-terrain de l’hôpital de Gaza abritent le QG du Hamas, alors face à une armée israélienne déterminée, les manifestations internationales pro-palestiniennes tentent d’ouvrir les yeux de l’opinion mondiale sur ces crimes de guerre mais en fait les djihadistes sont fiers de l’action coup de poing du 7 octobre et ne renient pas les meurtres de juifs comme s’il fallait les éliminer eux aussi, en France la gauche radicale prend la défense des arabes en prétendant que ce meurtre commis par l’armée israélienne ne doit pas rester impuni car elle estime que c’est de la violence injustifiée d’une supériorité militaire qui permet de bombarder l’ennemi gratuitement, en fait ce conflit voit l’horreur des combats en faire une guerre sale, il faut donc permettre à l’aide humanitaire d’être acheminée dans Gaza sans qu’elle ne soit récupérée par le Hamas mais Israël a l’air de se moquer des civils quand elle vise les responsables du Hamas alors cet objectif de couper la tête du Hamas est prioritaire pour l’Etat Hébreu, on devient donc impuissant face à la détermination d’éliminer les cerveaux musulmans comme si rien ne pouvait arrêter l’intervention d’Israël tant qu’elle n’aurait pas atteint ce but, alors comme d’habitude la poudre parle avant de faire entrer en lice les diplomates, d’ailleurs il faudra bien libérer les otages car tant qu’il ne sont pas rendus, on ne pourra pas prétendre résoudre le conflit et rendre des djihadistes en contrepartie n’est pas la bonne idée parce qu’ils ont du sang sur les mains et qu’ils sont embrigadés pour reprendre le combat à la destruction de l’Etat d’Israël. C’est donc une entreprise d’anéantissement qui a commencé et la ligne de conduite politique du 1er ministre Netanyahu est l’écroulement du Hamas pour constater qu’on l’a mis hors d’état de nuire dans le futur en ayant écrasé tous ses mercenaires, soldats et commandants, alors bien sûr il faut soutenir cette délivrance face aux terroristes mais il faut demander à Israël de ne pas considérer comme insignifiante la valeur de la population palestinienne car une certaine opinion antisémite tend son oreille à l’évolution de ce conflit et le risque de dérapage est réel comme on ne pourrait maîtriser une guerre qui gagnerait les pays voisins, Monsieur Netanyahu a l’air d’ignorer qu’il joue avec le feu avec des islamistes prêts à tout pour venger leurs morts, pour ne pas perdre la face, pour généraliser la lutte et répandre cette haine à l’Occident pour s’en tirer à bon compte qu’ils ne seront pas considérés dans l’Histoire comme les méchants !!!

LE BASKET FEMININ

 

Le basket féminin de haut niveau est un sport exigeant, complet et physique lié à une intelligence de jeu précise et subtile. Les filles sont grandes et costaudes mais surtout elles ont le sens de l’équipe car ce sport collectif nécessite que toutes les joueuses se coordonnent pour marquer des paniers !!! alors elles sont un exemple à suivre dans le fair-play pour les petites filles qui cherchent des idoles, au fond quoi de plus sain que de bouger son corps avec toute la lucidité de la tête, oui, la noblesse du basket est de se toiser entre équipes rivales dans un duel simple où il faut marquer des points mais aussi défendre, ce sont des règles simples mais la complexité est de les appliquer, toute une stratégie mise en place par le coach quand il faut suivre les instructions pour faire preuve de cohésion !!! alors que le plus important est le spectacle donné aux supporters, il y a une joie quand on gagne et une amertume quand on perd car ce sont des warriors sur le terrain mais l’esprit du sport est dans cette magie de voir des stars en funambules du ballon rond alors le basket féminin tient toutes ses promesses de tenir en haleine un public conquis jusqu’au coup de sifflet final, quand on voit le score sur le panneau lumineux et qu’on se dit qu’on a fait le maximum, que les encouragements ont bien porté des joueuses heureuses ou malheureuses qui ont tout donné sur le parquet telles des étoiles filantes qui ont transpercé l’espace et le temps pour ce combat au sommet, alors on a passé un bon moment et les spécialistes commenteront les résultats mais nous, on se contentera d’admirer celles qui se sont défoncées pour nous fournir un match pareil, c’est peut-être David contre Goliath mais qui peut prévoir l’issue finale, qui gagnera son pari, qui aura le gain total ? C’est le sport qui parle et il est démoniaque sur la piste, comme la danse des artistes…

LES DERNIERS ESPACES SAUVAGES

 

Les associations écologistes fustigent les croisières en Antarctique et près du Pôle Nord car elles affirment que les rejets de fumée polluent ces derniers espaces de liberté et qu’il ne faut pas déranger les manchots, les phoques, les baleines, etc… mais ces animaux sont-ils vraiment gênés par ce genre de tourisme, n’est-ce pas vulgariser les travaux des scientifiques en montrant à des initiés ce que les aventuriers ramènent en images de leurs recherches ? En effet, les visiteurs payent très cher leur place pour voir la faune et la flore sauvage alors plutôt que de garder sous silence la mort programmée de ces animaux par le réchauffement climatique, il faut les observer pour faire vivre la légende des pôles, on mettrait bien en place une taxe carbone pour ces bateaux pollueurs qui serait redistribuée pour la protection des pôles mais ces derniers espaces de liberté n’appartiennent fondamentalement à personne car un moratoire y interdit toute activité minière, pétrolière ou industrielle humaine, ce domaine mondial de l’humanité doit donc être géré comme un parc national : il faut sensibiliser les gens à la vie sauvage même si c’est un public déjà averti à la protection marine assez aisé pour se payer de telles vacances, faudrait-il aussi faire des pirogues en Amazonie ou des périples à dos de chameaux pour voir la nature balafrée ? La faune et la flore risquent de disparaître alors tant que c’est possible, il faut décrire ces espèces en danger, ignorer leur prochaine disparition c’est aménager la ruralité ou l’urbanisme sur leur territoire alors justement, il faut un public large pour visiter leur habitat, il faut simplement veiller à leur nourriture, leur reproduction et leur espace, l’équilibre entre activité humaine et animale étant à trouver sur tous les coins de la planète pour profiter de cette beauté nécessaire à la chaîne alimentaire et pouvoir exister à côté comme l’humanité a envahi la Terre et a donc pour mission de préserver des territoires entiers et même si ce n’est que des échantillons, le but est de cohabiter avec cette nature si imprévisible que des fois elle frappe les hommes de calamités. Ces animaux ne sont pas que des jeux et des peluches bien mignons pour les enfants, alors il ne faut pas jouer à les exterminer, leur éradication est un meurtre de la part de gens bien peu avertis, peu respectueux et peu regardants de leur entourage paysager, les agriculteurs prétendent que leurs troupeaux et leurs tracteurs aménagent l’environnement mais c’est quand même un génocide de la nature, un crime contre l’animalité, alors nous n’aurons que nos yeux pour pleurer quand on ira dans les zoos pour se voir expliqués qu’il n’y a plus de Terre pour ces animaux qui vivent habituellement de façon sauvage mais qu’avec cette invasion de l’humanité on les a éradiqués de leur environnement, l’homme a soumis mère-nature à son exploitation mais celle-ci commence déjà à se venger face à cette forme d’inégalités à profiter d’elle sans la remercier, cette gratification de gagner de l’argent sur son dos n’étant pas gratuite, cette financiarisation libérale avec retour sur investissements par les bénéfices de prélèvements des ressources n’étant qu’une vue de l’esprit bien ancrée dans la société capitaliste…

LES AMAZONES

 

Les Amazones sont ce peuple fictif de la mythologie de femmes guerrières à l’origine d’une société matriarcale. Alors pour moi les Amazones sont des sauvageonnes, des combattantes du foyer qui ne se laissent pas faire, une difficulté qui séduit certaines hommes car cela apporte du piment dans une relation amoureuse, le Girl Power en action de féministes qui luttent pour leurs droits et qui refusent d’être genrées au nom du patriarcat. Mais dans une société de femmes, elles se crêperaient le chignon comme on voit des assemblées de copines se disputer pour disposer de ce qu’elles veulent car elles fomenteraient des coups, armées qu’elles seraient de leurs forces sur un pied d’égalité, elles ont besoin d’hommes pour faire la guerre comme s’il fallait un sexe masculin pour gagner, en fait elles se rendent compte qu’elles existent de leur féminisme pour revendiquer par rapport au hommes, elles ont donc besoin de ce rapport de forces pour situer leurs demandes de reconnaissance et on peut aisément imaginer qu’une association de femmes serait perdue en s’ennuyant sans combat pour trouver sa place dans la société duale, il y a donc pour chaque sexe un mouvement de fond pour la protection de ses droits et devoirs, les hommes et les femmes ne sont pas faits pareils mais sont complémentaires et l’idée de couple se fait à deux dans l’union pour le sexe, les enfants et la compagnie, c’est donc social et naturel d’imaginer l’avenir à deux, comme Dieu a créé la femme pour que l’homme ne s’ennuie, ils se feraient suer sans avoir chacun à se justifier de leur côté, de toute façon il faut des mâles et des femelles pour procréer mais je vois déjà l’idée d’un taureau reproducteur pour ces demoiselles qui élèveraient seules leurs gamins, c’est une autre société que je vous laisse imaginer…

LE RACISME EN QUESTION

 

Les israéliens traitent les manifestations propalestiniennes d’antisémitiques, ce qui est un raccourci facile de l’Histoire à crier à la Shoah dès qu’on s’en prend à un juif alors qu’eux-mêmes n’ont aucune pitié à tuer des musulmans innocents en bombardant la bande de Gaza. Oui, je dénonce l’Etat Hébreu d’être un organe raciste au nom de ses concitoyens et il veut proférer un génocide palestinien pour éradiquer le Hamas, des femmes et des enfants meurent tous les jours dans cette guerre et le blocus perpétré par Israël provoque une catastrophe humanitaire qui ne touche que les civils, les juifs, comme les SS de l’Allemagne nazi dont ils ont été victimes, n’hésitent pas à emprisonner, torturer, exécuter leurs opposants palestiniens alors faut-il toujours se recroqueviller derrière la religion judéo-chrétienne partisane qui déteste l’Islam ? Personnellement, je respecte toutes les religions y compris celle juive mais pardonnez-moi d’être antisioniste quand je vois les horreurs commises par Israël qui se croit légitime quand le pays a été attaqué le 7 octobre par des commandos palestiniens, agression détestable sur des jeunes gens qui croyaient pouvoir vivre en paix en faisant la fête librement. Mais ce que je vois, c’est que la contre-offensive israélienne ressemble plus à une idéologie de vengeance personnelle par le 1er ministre Netanyahu à la suite d'une humiliation qu’à une opération de libération d’un pays, l’attaque sordide du Hamas a trouvé une réponse toute aussi sordide par Tsahal quand 4600 palestiniens dont plus de 1800 enfants palestiniens ont trouvé la mort quand il y a plus de 14000 blessés à ce jour. La réponse de l’armée israélienne est donc un crime de guerre couvert par les Etats-Unis et l’Occident et quand l’extrême-droite en profite pour tacler la communauté arabe avec l’amalgame de l’immigration en l’accusant de tous les maux, j’ai une profonde tristesse de voir que la vie d’un enfant arabe a moins de valeur qu’une vie d’un enfant juif, après toutes ces guerres dans les pays islamiques, les musulmans sont encore victimes des armes. Bien sûr, l’Iran joue à un mauvais jeu et le djihad a blessé mon pays la France mais enfin à quoi rime ce conflit où on tire sur des enfants à bout portant ? Cette montée de la violence m’inquiète pour les otages aux mains du Hamas, ce dernier à bout pourrait décider d’en faire un bouclier humain en prétextant la légitime défense, oui, la haine répond à la haine et les juifs se victimisent facilement en criant à l’antisémitisme, c’est vrai quand la diaspora est attaquée de par le monde dans des attentats immondes mais là en l’occurrence, l’Etat Hébreu n’est pas blanc comme neige puisqu’il utilise cette force militaire que n’avaient pas les déportés des camps de la mort, les victimes sont aujourd’hui bourreaux et ça n’a pas l’air de les embêter de reproduire sur autrui ce que leurs ancêtres ont vécu, des agressions corporelles insoutenables que les juifs d’aujourd’hui n’ont pas connues et dont ils se plaignent maintenant sans souffrances, une facilité de crier au devoir de mémoire de l’Holocauste quand on est confortablement assis dans son canapé pour prétendre être dans le camp des héros, ce qui est gratuitement gratifiant !!! Mais pour finir, je dirais que les juifs ont toujours été persécutés pour leur foi, leur pouvoir et leur argent, du Moyen-Age au pogroms de Russie, ce sont ausi les martyrs de notre temps...

LU DANS LA BIBLE

 

Jésus dit de ne pas juger les autres car ils peuvent vous juger comme tel car vous êtes encore plus répréhensible. Il faut donc être comme l’arbre qui porte de bons fruits et agir avec bonté, en même temps que Jésus guérit par des miracles les lépreux il leur dit de remercier Dieu le Père et de prendre les passages étroits qui mènent à la vérité plutôt que les grandes portes qui mènent à la vanité. Alors pour résumer il faut rester humble et prier et pourtant, la tentation du vice est grande de céder à la facilité mais quand on est responsable, on mène son troupeau de brebis galeuses et personne ne doit être trahi comme l’a été le Christ car cela veut dire que la méchanceté a triomphé. L’enseignement de l’évangile de Mathieu est à la base de la société, que ce soit sur la justice, la morale, l’éducation, la punition étant d’être dans une prison psychologique quand vous êtes malheureux, on a attendu le fils de Dieu puis on l’a tué, n’en faites pas de même avec vos proches car vous perdriez le sens de votre compagnie, oui, la trahison est un délit quand les hommes veulent vivre en paix et la justice ne doit pas venir d’un homme mais de la société car tous sont répréhensibles de péchés. Le dur labeur est d’affronter le travail de chaque jour et si on se plaint que c’est difficile, cela vient de l’exigence des supérieures à fournir le meilleur mais ils ne doivent pas être de mauvaise foi en ne reconnaissant pas votre travail. Jésus dit de ne pas écouter les beaux parleurs et il n’y a que ceux qui font qui ont du mérite, alors oui, la Bible est à la base de la pensée moderne même si le style imagé des évangiles peut être interprété par chacun différemment, on peut se demander en revanche pourquoi Jésus donnait en permanence des leçons de morale, était-il vraiment aussi puissant que cela à dire à tous ce qui leurs plaisait et ce qui ne leur plaisait pas alors que ce n’était pas en l’occurrence un spécialiste des questions concernées ? On peut facilement prendre les apôtres qui ont écrit le Nouveau Testament pour des illuminés quand les textes sacrés ne le sont pas plus que d'autres livres, on assiste donc à l'église à la fermeture d'esprit aux auteurs qui traitent de sujets sérieux sans pour autant les vénérer comme des divinités !!!

LA JEUNE OUVRIERE ET LE BASKETTEUR

 

Il était une fois une jeune couturière américaine dans le textile qui était aussi le Weekend Pom-Pom girl pour les matchs de basketball. Son petit copain, lui, était comptable dans une grande entreprise et il racontait des blagues où elle faisait semblant de rire. Mais un jour, un jeune basketteur noir la remarqua et ils firent connaissance après le match. Ils se plaisaient bien alors elle lui laissa son numéro de téléphone. Quelques jours plus tard, à Halloween, ils décidèrent de s’amuser en se déguisant pour aller au restaurant. C’est alors qu’il lui annonça qu’il avait signé un contrat avec un club français et elle devint désagréable quand elle vit cet homme lui échapper. Pour l’aider, une de ses copines, en pianotant sur LinkedIn, lui trouva une offre d’emploi pour une prestigieuse maison de luxe dans la région parisienne. Ils cherchaient des vendeuses anglophones pour vendre aux clients étrangers internationaux les produits de la marque. Elle passa l’entretien d’embauche et elle reconnut là une candidate qui était une de ses ennemies de l’usine et qui était francophone, ce qui constituait un avantage pour le poste. Comme cette dernière était méchante avec elle en répandant des rumeurs infondées, la jeune ouvrière trouva en elle la force de valoriser sa gentillesse que le recruteur remarqua et elle fut prise avec la promesse de faire carrière. Alors qu’elle surprit son petit ami occupé à chercher une maison pour qu’ils s’installent ensemble,  décidée à maîtriser sa destinée, elle lui annonça la vérité : elle avait besoin de partir loin pour s’amuser. Désespérée, la jeune femme croyante alluma un cierge à l’église en priant Dieu pour que son vœux de bonheur se réalise et n’écoutant que son cœur, elle contacta son basketteur et celui-ci la rejoignit dans un parc paysager, cela commençait mal parce qu’il ne désirait plus partir à cause de raisons familiales, son père étant malade, mais en fait la jeune femme venait d’envoyer ses bagages en France et avait pris son billet d’avion comme pour prendre la fuite. Alors comme elle était vraiment amoureuse, elle lui suggéra qu’il n’avait qu’à emmener son père là-bas, il y a de très bons hôpitaux lui dit-elle alors le basketteur, lui aussi très amoureux, se lâcha en finissant par lui avouer qu’il ne s’éloignerait jamais d’elle, alors se rendant compte mutuellement de l’avenir qu’ils s’étaient préparés, ils s’embrassèrent et ils décidèrent de s’installer ensemble dans un appartement à Paris avec la promesse de s’amuser dans la ville des lumières.

L’ADULTERE DANS LA BIBLE

 

Dans l’Evangile, Jésus dit qu’un homme doit être fidèle avec sa femme et vice-versa et qu’il ne doit pas commettre d’adultère. Il faut donc en déduire qu’un individu ne doit pas aller coucher ailleurs et l’église en profite même pour tacler le divorce et se remarier (le Roi Edward VIII d’Angleterre a quitté la couronne en 1936 pour se remarier avec l’actrice déjà divorcée qu’il aimait), Jésus aime les enfants et le Pape nous rappelle alors que l’acte d’amour, c’est pour procréer dans le monde le plus naturel possible. Alors même quand on a péché de la chair on a été prévenu par les Saintes Ecritures que c’était mal, alors faut-il se laisser aller dans les sentiments passionnels ou au contraire contrôler ses pulsions avec sa raison ? Aujourd’hui les jeunes préfèrent avoir plusieurs liaisons avant de fonder un foyer, c’est comme la période d’essai d’un produit, on ne peut pas prévoir qu’un(e) inconnu(e) soit la bonne personne à qui se confier et on préfère vérifier que l’amour mutuel est véritable. Alors la parole de Jésus a ses limites quand deux personnes qui se connaissent mal se mettent ensemble et sont malheureuses, elles se rendent compte mais trop tard que ce n’est pas la bonne compagne ou le bon compagnon à qui se donner. Par contre, par respect pour son partenaire, la fidélité moderne est de n’avoir qu’une seule relation à la fois, ça peut être pour le plaisir du sexe, n’en déplaise au Curé, tout comme une envie de passer du bon temps en agréable compagnie, mais cela ne doit pas devenir une déviance vers la polygamie car cela n’est pas permis par le mariage ! Le plus important est que chacun ait la liberté de convoler avec une personne qu'il a choisie, l'existence lui offrant cette moitié qu'il a tant espérée et qui respecte son style de vie. Alors pourquoi parler de religion quand il s'agit de vie privée ? Parce que les croyances influencent les attirances et que Jésus nous dit qu'il faut aimer son prochain et que cela évidemment commence par son concubin et ses enfants. Le mariage est une chose trop sérieuse pour être prise légèrement, alors il faut écouter les textes sacrés, même si Jésus n'était pas conseiller matrimonial, même si on est contrarié de ne pas obtenir ce qu'on a désiré, ce qui est de notre volonté, être en couple est un engagement et même si seul le passage devant la mairie est obligatoire, il y a toute une Histoire, une tradition voir un folklore local où les fidèles ont l'habitude de se rassembler dans la Maison de Dieu pour unir deux amoureux !!!

 

 

DES OTAGES LIBERES

 

La prise d’otages israéliens et étrangers par le Hamas en rappelle d’autres qui ont fini dans un bain de sang. Quand deux otages sont libérées, le but est aussi de délivrer les autres mais comment faire quand ils servent de boucliers humains et de chantage au combat ? Tsahal veut attaquer la bande de Gaza pour récupérer tous ses citoyens mais ne serait-ce pas l’arrêt de mort de certains otages en représailles ? Ce n’est pas un acte bien glorieux ni respectueux du droit international en situation de guerre de monnayer ainsi des avantages mais justement, ce n’est pas une guerre comme les autres, il s’agit d’une armée israélienne supérieure sur le papier qui pourra difficilement déloger et détruire le Hamas comme elle le désire quand celui-ci se fond dans la masse palestinienne, c’est à la fois un système politique, économique et militaire mais faut-il pourtant martyriser la population de la bande de Gaza pour la punir d’avoir une telle organisation terroriste sur son territoire ? On ne peut pas souhaiter aux palestiniens de souffrir entre ces deux feux, ces camions de l’aide humanitaire doivent donc passer sans donner ni au Hamas une bouffée d’oxygène d’alimenter une population pour qu’elle soit résignée au combat ni à Israël cette capacité de se décharger du côté humanitaire civil, oui, il ne faut pas oublier que l’Etat Hébreu coupe les vivres à Gaza et que le Hamas fait le chantage à la mort d’innocents, en fait les pays qui servent d’intermédiaires aux négociations doivent mesurer la haine entre les deux partis en conflit sur ce petit bout de terre, les colonies juives défiant les djihadistes palestiniens, alors si Monsieur Biden affirme que Israël attaqué a le droit de réponse par la force, il prend parti pour les juifs et expose ses ressortissants à de graves sanctions, le Hamas pouvant répondre par une opération qu’elle qualifie de « Tempête », on imagine donc que cette folie meurtrière pourrait embraser le Proche-Orient, oui, il faut que les américains se rendent compte que leur monde marche sur des braises, qu’ils sont impuissants à mettre de l’ordre malgré leur armada militaire et qu’ils devraient plutôt arrêter de donner des leçons et appliquer les accords internationaux signés par le passé, ils sont partisans dans ce conflit et moi, sans défendre les arabes, je dis simplement qu’on ne peut pas nier leur existence au point de négliger leur territoire !!!

UN DICTATEUR EN ENTREPRISE

 

Oui, j’ai trouvé un mec pire que Donald Trump : Elon Musk, le PDG de SpaceX, de Tesla et de X. C’est un véritable dictateur en entreprise et sur ses salariés, il veut tout obtenir par la force en se comportant comme un enfant gâté. Il est terriblement odieux depuis qu’il a racheté Twitter où il a montré ses limites de manager, on ne peut pas dire que sa politique sur ce média soit une réussite quand il vire les ingénieurs chargés de la modération sur internet, or chacun sait que c’est à cette entreprise que revient la mission de contrôler les abus sinon ça devient le Far-West du réseau. Alors que Tesla était la success story de l’automobile avec une capitalisation boursière supérieure à ses concurrents traditionnels, il s’avèrent que ces constructeurs rattrapent du terrain sur l’électrique car ils se mettent tous à produire des véhicules éco-friendly, alors Elon Musk parie sur le futur, la voiture autonome, quand il affirme détenir le logiciel révolutionnaire, or de nombreux accidents sont là pour démontrer que la technologie n’est pas encore au point, alors va-t-on vers la normalisation des entreprises d’Elon Musk ? SpaceX est aussi un succès mais le PDG était fortement appuyé par la NASA qui lui a offert un contrat en or sur les vols habités vers l’ISS et le réseau Starlink devient planétaire, même qu’Elon Musk est intervenu directement pour couper au-dessus de l’Ukraine en guerre le réseau pour ne pas qu’un drone naval n’attaque un vaisseau russe dans le souci de ne pas provoquer de guerre mondiale, alors la vérité c’est que Monsieur Musk se comporte comme un dirigeant d’Etat là où il devrait se contenter de piloter une entreprise mais comme il détient des secteurs stratégiques on le laisse faire. Bien sûr, on ne peut pas lui retirer ce talent visionnaire et inventif mais il a un comportement détestable voir dangereux sur son environnement, il croit en opportuniste régler les problèmes de la société par la technologie, or pense-t-il vraiment aux limites de celles-ci quand il s’agit d’Humanité, d’écologie, de suprématie des ordinateurs ??? Personnellement, en bon ingénieur je crois aussi que la nouvelle révolution industrielle et digitale qui s’opère est la seule solution pour éviter la décroissance et donc la crise économique dévastatrice mais je ne crois pas que tous ces pouvoirs devraient être réunis dans les mains de quelques hommes, il ne s’agit plus de se contenter de communiquer mais maintenant il faut faire…

LVMH ET LE SPORT DE HAUT NIVEAU

Louis Vuitton fait du sponsoring sportif et cela peut choquer certains que les sports populaires soient récupérés par le luxe. En fait, il y a une cohérence marketing que le malletier soutienne des stars comme élites qui ont réussi et non des fédérations, qu’il soit partenaire avec les organisateurs de mondiaux quand il joue la tradition, que l’Histoire retient la collusion entre ceux qui aiment voyager pour des compétitions et ceux qui fournissent ces équipements aux champions. Mais plus généralement, c’est l’argent déboursé par LVMH qui pose question, c’est toujours bête de monnayer son exposition car la valeur ne vient plus du produit intrinsèque mais de l’image que véhicule l’objet, l’achat de l’accessoire à la mode est justifié par l’apparence, une superficialité créée pour faire du buzz autour du choix des égéries, c’est peut-être la réputation de travailler avec les meilleurs que veut véhiculer ce partenariat, mais quelle est la signification de gagner avec les stars des enfants pauvres si ce n’est voler la médiatisation du football pour la donner à des clients fortunés, oui, le football est universel et LVMH aussi mais pas dans la même catégorie, la récupération d’une notoriété par un sponsor fait vendre, c’est normal, le but est de parier sur ceux qui vont gagner, mais quand il n’y a aucun suspens à financer ceux qui portent déjà la gloire, le risque est limité et on pourrait dire que l’esprit du jeu a été détourné quand les joueurs ne sont que des mannequins de luxe de la haute-couture, alors on préfère voir les défilés LVMH plutôt que des mondiaux habillés avec splendeur, chacun à son rang même si le raffinement apporté par la marque est une valeur ajoutée au football, alors c’est gagnant-gagnant de se dire que les riches sont admirés par les autres, qu’ils soient étoiles du football sur les terrains ou bien héritiers ou businessmen qui ont réussi à faire fortune pour mériter une valise, un sac à main, une tenue LVMH, alors c’est la qualité du jeu sur la pelouse que paye la compagnie pour correspondre à son message d’excellence et d’exigence qu’elle met dans ses produits, c’est pour cela qu’elle est sélective en s’associant à des sportifs de haut niveau, pour la marque il s’agit de reproduire le schéma social qui fait rêver les foules avides de succès et qui est son filon depuis des générations : travailler avec les meilleurs, vendre aux meilleurs !!!

 

 

LA COUPE DU MONDE DE RUGBY

Le quart de finale vient de se terminer entre la France et l’Afrique du Sud sur un score de 28 – 29. L’intensité du match a vu une confrontation très rugueuse et les français ont montré de très belles choses. Alors qu’ils ont tout donné, cela ne suffira pas pour qualifier la France contre l’Angleterre en demi-finale, un rêve s’effondre et pourtant je suis fier de voir nos rugbymen à ce niveau, en effet les sud-africains sont double-champions du monde alors gagner était peut-être impossible mais les français ont fait défiler le ballon à leur avantage une partie du match, en fait il suffit d’un moment d’inattention pour se laisser berner et les sud-africains ont profité d’une faiblesse pour marquer, de toute façon les bleus sont dans nos cœurs parce qu’ils ont du cœur justement et qu’ils l’ont prouvé, peut-être qu’il faut encore travailler le jeu pour être plus fort, la déception des joueurs est immense de s’arrêter ici et je les comprends, ils ont sué pour arriver à ce niveau et ils se retrouvent éliminés alors qu’ils sont à la hauteur pour aller plus loin, oui, il ne suffisait que d’un rien pour la victoire mais c’est cela le sport, un gagnant et un perdant et maintenant que nous sommes sur le banc nous allons pouvoir regarder les autres s’affronter, comme en football les français ont eu des désillusions en finale, le rêve est brisé mais la lueur d’espoir est de donner envie aux jeunes de briller sur les terrains à l’avenir, cette rencontre choc a vu les français dominer puis se faire avoir comme des débutants alors si les joueurs pleurent ce soir c’est qu’ils sont passé pas loin du miracle de triompher mais à cet instant, on ne peut avoir que les regrets de tentatives avortées, oui, les français ont eu le ballon et n’ont pas pu transformer leur domination face à une défense de fer alors avec sportivité on félicite les gagnants et moi, je vais consoler le XV de France parce qu’il a de la valeur et que dans cette épreuve, cette douleur, cette désillusion, il faut se dire que dans ce match, les stars étaient des français qui comptent individuellement parmi les meilleurs joueurs du monde, c’est le collectif qui a péché d'ambition pour marquer et le score est cruel car il ne reflète pas le déroulement de la partie, c’est la loi du sport que de s’incliner au résultat mais moi, je porte nos champions bien haut, un peu comme si c’était la renaissance d’une équipe qui a tant douté par le passé, un peu comme si on ne s’arrête jamais de combattre des mains et des pieds, un peu comme si on avait mérité la coupe tant désirée…

 

 

LE CONFLIT ISRAELO-PALESTINIEN

 

Depuis l’agression sur son sol, Israël a déposé un tapis de bombes sur Gaza. Mais en fait personne n’y gagne, c’est la punition collective, le perdant-perdant où la communauté internationale n’arrive pas à revendiquer la paix. Des vies civiles sont volées au nom d’une vengeance, c’est intolérable au nom du droit international. Alors les manifestations pro-palestiniennes disent : « aucun enfant ne mérite de mourir sous le feu des canons », en fait la réplique est trop violente pour être acceptable. Alors il faudrait une négociation à l’ONU pour mettre fin au conflit mais la haine que se vouent israéliens et le Hamas est telle qu’ils se promettent la destruction mutuelle, un chef du Hamas vient d’être tué et c’est peut-être encourager Tsahal à continuer, au-delà de l’acceptable quand les militaires tuent d’innocents civils. Un massacre plus fort que celui des israéliens tués au début du conflit est en train de se produire, un vrai génocide qui stigmatise les palestiniens. La géopolitique mondiale voit donc s’ouvrir ce nouveau front sur Terre, un de plus, quand le 1er ministre israélien dit à ses soldats que cela va continuer, oui, la réponse n’est-elle pas démesurée comme si l’excuse était justifiée pour Israël d’éradiquer ceux qui la gêne ? Un front humanitaire est demandé par les étrangers mais n’est-ce pas un chantage cynique d’Israël de demander le permis de tuer sur la bande de Gaza en dégageant le terrain ? Augmenter les aides humanitaires pour la Palestine part d’une bonne intention de soutenir les victimes arabes mais c’est aussi alléger le Hamas du poids civil pour se concentrer sur les combats, c’est un véritable casse-tête qui se produit dans cette région et les négociateurs étrangers n’arrivent pas à désarmer les belligérants, au fond c’est l’explication en temps réel de ceux qui avaient envie d’en découdre mais il faudra s’arrêter avant de voir détruite l’Humanité, le risque étant une extension, une globalisation de la guerre dans cette région qui est une véritable poudrière entre juifs et musulmans !!! La population est utilisée comme bouclier humain, une excuse à crier au charnier, mais depuis longtemps ils avaient envie de se foutre sur la gueule comme dans le village gaulois d'Astérix, sauf que la potion magique ce sont des missiles létaux et qu'il y a des dommages collatéraux, il n'y a qu'à voir ces immeubles éventrés par l'aviation israélienne, ce sont de véritables images de désolation. Il est inacceptable au nom du droit de la guerre de faire un siège en privant d'eau, d'électricité et de pétrole la bande de Gaza, c'est une façon peu reluisante de punir des gens quel que soit leur avis sur l'agression, la population ne mérite pas cet exode forcé pour que les familles fuient l'occupation, en effet l'attaque terrestre est imminente mais les israéliens sont prévenus : le combat de rue est incertain face à ceux qui connaissent bien le terrain !!!

LA PHILOSOPHIE DE L’ENTREPRISE

 

La philosophie d’une entreprise est d’abord de faire du profit pour distribuer des dividendes aux investisseurs et donc pour augmenter la valeur des actions. C’est donc vivre dans un environnement très concurrentiel libéral pour s’adapter aux nouveaux enjeux du capitalisme : il s’agit d’épouser les standards de la société pour son image de marque et sa bonne marche. Qu’elle soit à mission, à impact, l’entreprise doit se donner un rôle environnemental et social. A ceux qui veulent donner un sens à leur vie, qu’ils soient consommateurs, travailleurs, décideurs, ils choisiront les entreprises à la fois innovantes et à la fois bonnes gestionnaires, il ne faut pas oublier que c’est le cash-flow qui est le nerf de la guerre et qu’avant toute révolution industrielle, il faut évaluer l’argent dont on dispose et les technologies qui permettront de mettre le produit sur un marché prêt à l’acheter. Le consultant Peter Drucker dit : « le meilleur moyen de prévoir le futur, c’est de le créer », ainsi il y a une démarche volontariste de dire qu’on n’a que ce pourquoi on a travaillé, il n’y a pas de Madame Soleil dans l’économie mais des gens qui croient en leur projets et qui vont travailler durement pour que cela devienne réalité, Einstein en visionnaire des Ressources Humaines disait également : « n’essayez pas d’être un homme de succès mais un homme de valeur » car il pensait que la réussite était éphémère et que seuls les gens avec un bon fond étaient capables dans la durée de soutenir leur activité, la science ne trichant pas avec la qualité du travail fournir et le but éthique de tous travaux, Flaubert dit même que le « succès est une conséquence, non un but », c’est bien le précurseur de tous ces entrepreneurs qui se sentent investis d’une mission à travers le start-up, celle de rendre heureux tous les acteurs d’un projet (travailleurs, consommateurs, investisseurs) car aujourd’hui on ne peut plus tolérer ceux qui se moquent du monde par leurs provocations (confort de vie au travail, écologie, mauvaise redistribution des bénéfices, etc…), les médias peuvent s’emparer des abus et plomber une réputation mais surtout les réseaux sociaux font et défont les réputations, or aujourd’hui les abus de la concurrence déloyale sont au cœur d’une nouvelle communication des PDG vertueux, ils croient en leurs bébés quand Bill Gates dit : « la meilleure publicité est un client satisfait », il faut donc travailler le produit pour le rendre désirable et conquérir un public qui doit être présent, oui, il ne faut pas oublier que le poète T S Eliot dit : « seulement ceux qui prendront le risque d’aller trop loin découvriront jusqu’où on peut aller » car il y a un caractère explorateur à défricher ces nouvelles terres de la société de consommation, c’est peut-être excitant de participer à cette aventure et ça peut rapporter beaucoup d’argent mais au fond, tout créateur ne va-t-il pas au-delà de ses limites car c’est ses gènes, dès lors qu’il mise de l’argent, de prendre des risques ? Pablo Picasso disait : « les autres parlent, moi je travaille » mais justement, si on est le meilleur ambassadeur d’une marque et si son produit a été conçu robuste par le labeur des ouvriers et des ingénieurs, rien de tel qu’une bonne campagne marketing pour soigner son message, Mark Twain disait bien : « à chaque fois que vous vous retrouvez du même côté que la majorité, il est temps de prendre du recul et réfléchir », c’est-à-dire que la foule de chercheurs d’or viendra irrémédiablement vous concurrencer sur vos marchés et que vous devrez sans cesse évoluer, c’est le rôle des PDG d’envisager les scénarii de stratégie économique de leur entreprise pour avoir un temps d’avance, ceux qui n’ont pas compris les nouvelles demandes du marché s’arc-boutent sur le passé, or une marque ça vit et il faut sans cesse la rendre remarquable voir la sublimer sans mentir car Zig Ziglar disait : « la pensée positive vous permettra de tout faire d’une meilleure façon que la pensée négative », c’est-à-dire que les dispositions mentales de salariés heureux conduiront aux succès des mises sur le marché et quand ils sont en phase avec leurs dirigeants, rien ne peut perturber leur motivation de conquérants, en fait Gandhi résume parfaitement la situation en disant que « chaque bonne réalisation, grande ou petite, connaît ses périodes de corvées et de triomphes, un début, un combat et une victoire », il ne faut donc pas lâcher prise quand on rencontre une difficulté et ne pas brûler les étapes, en luttant sur les bases d’un travail honnête on arrive à la réussite parce que l’idée brillante qu’on avait eue s’est transformée en produit à succès qui trouve sa place sur le marché, l’Humanité sera donc sauvée par ce besoin d’agir différemment, ce qui se trouve être l’une des valeurs du libéralisme, c’est-à-dire projeter ses forces sur de nouveaux et lucratifs champs d’activité.

UNE BOUGIE CONTRE LES TENEBRES

 

« Il vaut mieux allumer une bougie que maudire les ténèbres »

                                               Lao-Tseu

 

 

Il vaut mieux plutôt que de se cacher la tête dans le sable affronter la réalité, le geste, si minime qu’il soit, permet au moins de se diriger en étant éclairé. Subir, c’est renoncer et quand un homme prend la parole pour dénoncer l’ombre, il encourage les autres à faire de même et la multiplication des petites bougies, c’est l’espoir face aux ténèbres. C’est donc une image volontariste quand on a tendance à baisser les bras devant la fatalité ou quand on ne se sent pas concerné, or l’impuissance conduit à des catastrophes incontrôlées et allumer une bougie, c’est déjà commencer à prendre en main sa destinée pour ne pas aller dans la direction du mal. On a vu par le passé ces défaites cuisantes de l’Humanité mais il y avait toujours une lueur d’espoir que quelqu’un avait posé un cierge pour libérer les gens, encore faut-il trouver les ressources pour s’opposer à Lucifer bien installé dans sa grotte lugubre, ceux qui démissionnent sont les plus faibles qui ont peur, ils sont humains quand ils ne savent plus à quel Saint se vouer quand les informations qui leur arrivent sont contradictoires, or l’opinion n’a plus le choix quand l’horreur se généralise sur Terre, les sirènes nous attirant vers les pénombres de la pensée facile, jusqu’à ce qu’on connaissance le vainqueur il y a cette incertitude qui nous rend neutre et pourtant se sentir engagé implique qu’on indique où va notre préférence, alors allumer une petite bougie est un geste simple pour encourager son équipe, ce sont les combattants qui vous remercieront de soutenir le camp de la Démocratie même si la flamme est insuffisante pour penser qu’elle détient la vérité, il y a une notion de courage à prendre parti quand les ténèbres font peur par la puissance de leur noirceur et les anonymes indécis qui n’ont qu’un souhait, que la paix revienne dans les maisons, se demandent bien comment gagner quand on a l’impression d’être David contre Goliath, on ne peut pas se permettre de perdre la face car toutes les valeurs auxquelles on croit seraient balayées, on attend le feu de joie finale qui va éclairer l’Humanité et pourtant c’est un éternel recommencement car il y a toujours des menaces sur la vie des hommes, l’ennemi est coriace et protéiforme alors depuis le temps des chevaliers, on fait des croisades au nom de sa cause parce qu’on croit que ses idéologies sont menacées.

LES ENFANTS

Chaque enfant qui naît refait le monde à sa manière car il est la promesse de nouvelles joies, de nouvelles peines, l’enjeu étant de lui donner du bonheur et donc d’agir pour son bien-être en se dépassant pour lui dans son entourage immédiat et donc globalement dans la société. Mais aujourd’hui se pose la question de la précarité des parents à offrir un monde heureux à leurs enfants, ils se sentent démunis à apporter des réponses claires à leurs angoisses sur le devenir de l’Humanité. Parmi ces peurs, il y a celle des totalitarismes qui chosifient la jeunesse pour en faire des enfants soldats, mais en fait tout enfant n’est-il pas un combattant en naissant puisqu’il a déjà des revendications pour sa vie ? Les parents aiment tellement leur enfant qu’ils ne veulent pas le voir grandir et quitter le foyer, comme si son émancipation était une mort programmée, c’est vouloir lui éviter l’apprentissage difficile de la vie d’adulte qui n’est pas une sinécure. Alors pour se faire entendre la voix de l’enfant doit prendre de la hauteur, pour cela elle doit faire confiance aux adultes qui se soucient d’eux et qui se battent au nom de la vie sur Terre, la vraie question étant le monde qu’on laisse aux générations futures qui estiment que cet héritage est le grand mensonge de la modernité. Alors face à l’esclavagisme de la poussette, les parents font comme ils peuvent et l’éducation de l’enfant prend la forme de la personnalité de ses parents, ils formatent leurs progénitures à leurs désirs mais se heurtent l’enfant grandissant à son diktat. Oui, un enfant qui arrive dans un foyer est subversif tant il apporte de changements et de questionnements et il parle à l’individu parent au nom de tous les enfants qui ont des revendications en demandant que pour lui mais aussi pour les autres il lui laisse un monde vivable, la lutte sociale ne se fait pas forcément pour les enfants qui ne sont pas la priorité des syndicats alors faut-il fonder l’association pour la jeunesse en danger ? En donnant sa vie pour changer l’enfance, ce n’est pas seulement bien l’éduquer mais aussi lui donner le cadre de vie agréable (l’écologie, l’équité sociale, l’emploi durable, etc…) qu’il réclamera quand il sera adulte, c’est le devoir, l’engagement, la nécessité du minimum quand on a procréé d’assurer des conditions de vie acceptables. Comme pour les enfants la promesse du futur est le néant si on continue sur notre lancée, alors la vraie révolution des idées vient de ces jeunes qui prennent la voix pour parler au nom de leur génération concernée, ils entrent véritablement en guerre avec leurs égéries et comme ils ont un poids sur la société de consommation, ce sont peut-être les premiers qui vont forcer les gens à modifier leurs habitudes d’achats. Oui, l’enfant est né terrifié par le monde moderne et rien ne le rassure vraiment quand il est en âge de comprendre tous les enjeux qui entourent sa vie alors lui-même se demandera un jour si ça vaut le coup de faire des enfants, si l’humanité n’est pas perdue d’avance et qu’il faut éviter de créer de futures victimes !!!

 

 

LA SANTE

 

La santé est le bien le plus précieux car vous pouvez souffrir et mourir quelque soit votre réussite sociale. Oui, l’homme est inégal par ses gènes, son mode de vie, sa situation professionnelle car tous s’exposent dès qu’ils sont actifs aux maladies et aux handicaps. Des hospices du Moyen-Age aux hôpitaux modernes, on prend en charge les pandémies, les victimes de guerres et les civils à soigner mais après la charité des familles c’est aujourd’hui la Sécurité Sociale qui, en prenant en charge les malades quelles que soient les raisons introduit de l’équité grâce aux remboursements des frais de santé, c’est la collectivité qui en prenant sur des cotisations nationales malgré son coût élevé permet de soigner, quel que soit l’effort à fournir et le prix à payer, les gens qui se voient respectés dans ce besoin de soins sans tenir compte de leurs origines. Cela évite l’individualisme des riches à être en meilleure santé, la solidarité nationale prend ainsi en charge les pauvres et leur offre tous les services auxquels ils n’auraient pas droit selon l’égoïsme libéral du chacun pour soi, l’abus étant l’acharnement thérapeutique et la surfacturation des praticiens quand le patient ne négocie pas le prix car il ne paye pas la facture, comme la CPAM se trouve face au vieillissement de la population, aux coûts élevés du matériel et des salaires médicaux, à une demande croissante de soins quand la sélection darwinienne naturelle voit des survivants grâce à la médecine continuer de ponctionner les aides d’urgence, oui, comme on tient à ses proches on veut qu’ils soient sauvés alors l’homme malade chronique ou handicapé devient un dégénéré mais comme l’homme est un animal social il se débrouille pour protéger leur survie car on n’est plus dans un monde sauvage !!! Alors les mutuelles privées et les cliniques onéreuses viennent ajouter à l’inégalité de la prise en charge, en fait ce désengagement de l’Etat-providence est bien malheureux et pourtant, malgré les problèmes persistants d’effectifs, d’organisation et de salaires dans le public, on peut avouer qu’on est heureux de trouver un médecin, un dentiste, un infirmier mais la demande en soins explose sur tout le territoire, créant des déserts médicaux tandis que des médecins en nombre insuffisant sont super-actifs et n’arrivent pas à consulter toute la population. Alors les progrès technologiques depuis la carte vitale voient l’innovation transformer le métier des praticiens, le but étant de les recentrer sur le métier de soigner et de les décharger de toute la bureaucratie qui les empêche de bien faire leur métier. La médecine de demain s’apprend dans les hôpitaux universitaires mais elle est aussi imaginée par les laboratoires et les fournisseurs de matériel médical, ces ingénieurs robotiques ou chimistes formés à leurs métiers entretiennent donc le progrès sanitaire dans ces entreprises du capitalisme sauvage, comme quoi l’argent public de la solidarité par la santé permet de distribuer des dividendes aux actionnaires qui n’ont rien de philanthropes !!!

LES TAXIS-VOLANTS

Alors que les organisateurs des JO de Paris 2024 promettent de tester en opérationnel des taxis-volants et que les américains mettent au point cette technologie de drone transportant quelques passagers, les problèmes qui se posent immédiatement sont ceux de la régulation, de la ponctualité et de la sécurité de ces véhicules électriques : quelle réglementation appliquer, faut-il l’imaginer à partir du transport routier ou de celui aérien ? Alors que les constructeurs testent la robustesse de leurs engins, j’imagine que ce mode de transport imitera l’aviation de loisirs et qu’un automate embarqué, déjà très présent dans l’aéronautique, se devra de gérer la complexité des vols. La promesse est d’entrer sa destination dans l’ordinateur de bord et de se laisser guider sans avoir la formation fastidieuse de pilote d’avions. Mais alors je suis dubitatif de décongestionner la circulation même si l’espace aérien est assez vaste pour accueillir tout le monde mais imaginez un accident au-dessus des villes, sans parler d’attentats qui pourraient s’abattre sur des bâtiments ??? Oui, il y a peut-être un avenir pour cette manière de se déplacer comme dans le film de science-fiction « Le cinquième élément » et aujourd’hui, les villes ont besoin de s’aérer des voitures pour que le trafic prenne de la hauteur, la solution étant des routes aériennes à réserver avant de voler en respectant un code de la route spécifique, on pourrait imaginer pour ces sortes d’hélicoptères des points d’arrêt pour laisser passer les autres mais quel système informatique est capable aujourd’hui de régler un tel défi ? Il faut donc en dehors des véhicules prévoir les infrastructures et la coordination des vols, seule une coopération active par une autorité de régulation permettra donc de concrétiser et de généraliser ce rêve de gosse : aller de son garage à son travail en tutoyant les nuages avec une rapidité qui ferait envie à ceux qui sont coincés dans les bouchons !!! C’est comme les débuts de l’automobile, on y croit ou on n’y croit pas mais il y a tout à inventer, à défricher, à construire et aujourd’hui je ne suis pas sûr que le monde soit prêt et mature pour cette façon révolutionnaire de se déplacer… Seuls des visionnaires y croient et ils feront fortune si c’est un pari gagnant, en fait on ne sait pas vraiment si les gens vont adhérer en masse pour ce type de transport, il peut rester réservé à quelques-uns et alors on assistera à des vols privés pour gens fortunés, au fond on ne connaît pas encore la viabilité et la visibilité financière des drones volants de transport de passagers, est-ce un gadget ou le début d’une industrie véritable ? On connaît le succès des drones dans de nombreuses applications civiles et militaires mais c’est comme dans l’espace : il y a de nombreuses retombées et cela fait vivre un véritable complexe économique mais de là à démocratiser les vols embarqués, il y a un élitisme difficile à franchir quand on ne sait pas encore imaginer comment l’homme volant va arriver, s’il ne va pas se brûler les ailes comme Icare, si cette activité va se développer de façon foudroyante comme l’automobile au siècle dernier et connaître le succès planétaire quand la population va l’adopter !!! Les avantages de ce mode de déplacement sont évidents et multiples : la vitesse des appareils, la simplicité d’utilisation, la proximité des accès, le désenclavement de la ruralité et la fin de la pollution dans les cités. Oui, il y a un véritable marché naissant à condition de résoudre les problèmes techniques et de convaincre les investisseurs sur la viabilité de ce projet pour avoir la force financière et politique de concurrencer les acteurs traditionnels du transport : il ne s’agit pas de s’engager dans une mission « Concorde » à l’échec retentissant mais de faire progresser l’Humanité vers plus de confort, à la manière du téléphone portable devenu irremplaçable dans la vie des gens. Le public aime l’innovation technologique, le progrès social et les grandes découvertes alors il devrait être conquis par l’aventure mais il faut qu’il soit prêt à accueillir cette nouveauté en prévoyant la place et l’argent pour ce nouvel objet…

 

 

L’ASCENSEUR SOCIAL

 

La globalisation ne date pas de la suprématie capitaliste américaine quand le commerce entre l’Orient et l’Occident, entre le Sud et le Nord se fait depuis l’Antiquité quand on échangeait soieries, épices, métaux, blé, etc… à dos de chameaux ou sur des voiliers marchands. L’impérialisme libéral de l’Angleterre au XIXème siècle a mondialisé les progrès des révolutions industrielles et c’est au sein du colonialisme que les élites françaises allaient s’installer Outre-Mer, en Afrique ou en Indochine. Alors qu’aujourd’hui faire carrière à l’internationale est synonyme de réussite sociales, les jeunes étudiants finissent leurs études à l’étranger grâce à Erasmus et partent bardés de diplômes à la conquête du monde. Personnellement, j’étais destiné à un brillant avenir avec un Master of Sciences anglais et un diplôme d’ingénieur français mais cette ouverture d’esprit que j’ai découverte outre-Manche m’a fait plonger dans le doute et a brisé les ailes de mon envie de m’installer aux quatre coins du monde, je me suis donc cantonné à la France avec cette amertume, cette vexation, cette contradiction qu’on m’avait volé et exclu d’aller réussir ailleurs mais il s’est avéré que ma fragilité s’est imposée pour m’interdire d’affronter des pays lointains. D’autres de ma promotion sont là-bas, avec le poste et le salaire qui vont bien et moi je me suis planté comme un raté sans pouvoir parader socialement alors que la promesse de mon école était de faire partie des meilleurs, l’ascenseur social m’a donc un peu oublié et m’a laissé sur le bas-côté alors que mon ambition m’avait fait travailler durement dans cette volonté de revanche sur la vie qui ne m’avait pas épargné, en fait j’avais envie de faire mentir les autres qui s’étaient moqué de moi mais aujourd’hui ils ont un travail et moi je suis désœuvré…

L’ART SELON LES MINORITES

 

 

L’Art moderne n’a pas de couleur de peau, son genre sexuel est universel et il n’a pas l’odeur de l’argent. Alors les noirs ne sont pas cantonnés aux statuettes de bois d’origine africaine, les femmes peuvent afficher leur respectabilité dans les musées, les galeries d’Art, les ventes aux enchères. Les noirs ont comme les femmes le droit d’exprimer le sens de leur communauté quand le génie leur donne du style, bien sûr que les artistes se sont intégrés dans la population mais ils ont un message de sensibilité à la tolérance, la justice, l’altruisme à faire passer et même la haine disparaît quand une œuvre transgenre s’inspire d’artistes légendaire pour créer ce nouveau courant du respect, le particularisme de ses origines paraît forcément dans la beauté transfigurée qui se peint en noir, au féminin, avec comme revendications les idéologies modernes d’acceptation des minorités en se montrant sous un nouveau jour. En effet, l’Art a toujours été à la pointe de la modernité dans l’Histoire et les avancées sociales sont contemporaines aux nouveaux courants libertaires, c’est normal aujourd’hui d’écouter le féminisme, l’antiracisme, la volonté de sortir de son ghetto, il n’y a aucune limite à s’exprimer publiquement si ce n’est l’autocensure pour éviter les critiques acerbes, oui, il y a encore un certain conservatisme religieux ou sociétal qui est choqué par ces nouveaux genres de dénonciation de l’oppression mais dans la musique, la peinture, le cinéma, la littérature aujourd’hui on a tendance à récompenser ceux qui se battent pour les droits fondamentaux là où ils sont bafoués, s’il existe des prix récompensant les noirs ou les femmes ou les pauvres, c’est qu’il y a un mouvement de fond de reconnaître ces artistes particuliers mais plusieurs questions se posent : ne sont-ils pas cantonnés dans une catégorie particulière qui les stigmatise et limite leur message ? Sont-ils vraiment universels quand on n’y reconnaît que l’envie de subversion de la société ? L’image de revendications gêne-t-il les gens qui veulent être gagnés par des émotions plus classiques que cette révolution des mœurs ? Je crois qu’il ne faut pas s’isoler dans un courant artistique qui dérange les codes, le risque étant de perdre un public qui n’est pas prêt à écouter ces revendications, le danger est donc de créer du « Positive Act » en surfant sur cette vague des combats sociétaux modernes, mais comme rien ne se fait sans lutter pour se faire écouter, alors l’artiste n’a que l’identité de ses origines pour créer à son image les sentiments qu’il veut faire passer, en fait l’idéal artistique ne devrait pas se focaliser sur les problèmes rencontrés par les créateurs selon leurs origines car on ne devrait pas cantonner un artiste dans une case particulière quand il devrait se fondre dans la masse par cette capacité à dépasser ce qu’il est en ayant à sa disposition toutes les palettes de nuances dont il a besoin, mais justement ces nouveaux courants sont majeurs comme on a le cubisme, l’existentialisme, l’absurde, le classique, etc… on a aussi aujourd’hui de nouvelles tendances qui transforment en lame de fond l’Art selon les questionnements nouveaux qui sont l’expression de la différence, de l’égalité, de la liberté des gens qui se rassemblent pour inventer, innover, créer des sensations. En faire une reconnaissance, c’est considérer de manière officielle ces catégories qui veulent exister parce qu’elles varient le regard de l’autre mais qui veulent aussi s’intégrer par le haut dans une équité revendiquée !!! Oui, l’Art aujourd’hui peut étendre les droits de chacun selon le temps et l’espace, il suffit d’accepter qu’on regarde spécifiquement une œuvre parce qu’elle est d’origine d’une minorité mais qu’on en fait la généralité d’une conscience retrouvé. Les artistes engagés dans un nouveau mode de pensée viennent du monde entier et on en a marre d'écouter, de voir la culture globalisée de type commerciale et uniformisée dans la mouvance contemporaine quand l'intérêt est de découvrir les différentes saveurs de toutes les localités. Oui, il y a une vraie demande du public pour tous ces centres d'intérêts étrangers aux individus car l'ouverture d'esprit est celle de gens conquis par d'autres visions de la réalité, qui change vraiment avec ce qu'on connaît par habitude et dont la médiatisation en fait une découverte de soi orienté vers l'autre qui montre ce qu'il produit de plus parfait, le but est de divertir mais aussi d'instruire ceux qui connaissent mal ces milieux singuliers, c'est donc bien cette démocratisation des particularismes qui est en jeu !!!

AUBADE

 

Dans sa stratégie de campagnes d’affiches publicitaires, la marque de sous-vêtements féminins Aubade mettait en scène à travers ses leçons une sorte de femme-objet glamour dont le corps ainsi mis en valeur devait plaire aux désirs des hommes, c’était le but de la découvrir pour le sexe en privé !!! Puis est venue la femme libérée, celle qui n’a pas de complexes à demander l’égalité des sexes, cette féministe qui demande à être respectée, cette femme active qui n’est plus seulement mère au foyer mais qui participe à faire évoluer la société vers la justice, la tolérance, la solidarité. Alors l’attirance à la française, c’est d’être raffinée dans le symbole d’une union pour la durée, elle veut s’approprier la douceur de l’être et son pouvoir de séduction, en fait sa beauté et sa force de caractère sont mises en valeur pour la sensualité et la finesse qu’elle dégage, par sa féminité elle veut choisir son amoureux et ce qu’elle lui donne à admirer. En fait, la femme moderne ne veut plus de contraintes, elle n’est pas pressée de faire des enfants alors qu’elle tisse des liens sur les réseaux sociaux pour trouver le bon partenaire de jeux, elle veut du romantisme dans ses liaisons alors son imaginaire passe par cette envie d’être sexy pour contrôler toutes ses émotions et toutes les petites attentions que l’homme peut lui fournir. En fait, elle rêve d’être une princesse et quand elle passe au lit, ce n’est pas pour être dominée mais pour jouir avec le meilleur parti, alors son style et ses habitudes, c’est ce qui doit transparaître dans sa lingerie et elle montre ainsi qu’elle est maîtresse de sa vie par son élégance et son raffinement poussés à l’extrême, une façon aussi de dire « je t’aime » à sa manière, en utilisant tous les sous-vêtements qui donnent une audience à ses formes, qui la font remarquer comme exceptionnelle dans leur passion avec leur homme. Aujourd'hui, elle ne veut pas être considérée comme une fille facile, celle qui se laisse faire, elle veut être actrice de son existence et de son expérience intime, ce n'est ni une chienne ni une salope et elle veut faire savoir que sa tenue coquine, c'est aussi pour faire valoir son identité d'être mature dans sa tête et dans ses actes, un peu comme une femme fatale qui joue avec les codes amoureux.

DU FILS DE DIEU

En discutant avec une amie catholique pratiquante, je me suis rendu compte que je croyais en Dieu mais que même baptisé, je n’étais pas chrétien puisque je pense que Jésus Christ est un grand usurpateur qui a embobiné tout le monde avec ses mièvreries, un peu comme si la théorie du complot remettait en cause ses miracles et que sa vie n’était qu’une fake news relatée dans la Bible par des illuminés. Après ce blasphème de ma religion, croyez-vous donc que je sois un impie qui va être poursuivi par l'inquisition, pensez-vous donc que je ne mérite pas le Paradis pour ce sacrilège de salir la mémoire du Christ ? Le paradoxe est que j’adore placer mes santons dans la crèche de Noël mais pour moi c’est plus l’amusement de raconter des histoires avec les personnages, c’est comme le catéchisme, j’y allais comme un bienheureux pour bricoler avec de la colle, des ciseaux et du papier, alors la seule parole qui m’est restée des messes est que « les voix du Seigneur sont impénétrables », alors avec ma maladie j’écoute ce qu’il me dit, je suis également empreint d'éducation judéo-chrétienne pour agir avec bonté mais pour moi, tous les êtres sont fils et filles de Dieu, le Christ pas plus que les autres, surtout ces grands personnages qui ont marqué l’Histoire et qui n’ont pas le droit de citation dans la religion (penseurs, hommes d’Etat, artistes, etc…). Oui, Jésus n’est pas plus remarquable qu’un Saint au nom de Dieu et je ne vois pas pourquoi, quand le monde a évolué, on prie encore sur de belles paroles dont l’universalité remonte à la nuit des temps, les évangiles ne sont certes pas un tissu de bêtises mais ce sont bien un moyen qu’a utilisé l’église pour éduquer les gens, on se bat encore avec des armes pour des croyances religieuses et je trouve cela odieux que des fous-furieux le fassent au nom d’un prophète qui se dit fils de Dieu. Alors comme je n'ai jamais lu la Bible mais que je ne veux pas être excommunié par le Pape, j’en ai acheté une et je vais l'ouvrir, j’ai aussi acquis un petit Christ sur sa croix pour une bouchée aux puces alors peut-être serai-je pénétré par la foi devant la puissance de la parole du Christ et que je vénèrerai les homélies du Curé comme un message sacré. En effet, mon amie m'a confirmé que rien n'était jamais foutu en religion et que Dieu m'aimait comme il accueille tout le monde dans sa maison !!!

L’ETAT DE GUERRE AU PROCHE-ORIENT

 

Le 1er ministre israélien a déclenché l’état de guerre entre Israël et le Hamas quand des palestiniens armés se sont infiltrés par surprise en Israël, tuant ou kidnappant des centaines de citoyens innocents tandis qu’était tirée depuis la bande de Gaza une pluie de roquettes. alors que de jeunes gens faisant la fête dans une rave-party, ils ont été la cible d’attaquants, alors est-ce vraiment une guerre entre Tsahal et une force armée ou est-ce une opération contre des terroristes qui s’en prennent aux civils ? En tout cas, les pays occidentaux viennent en soutien à l’Etat juif, ce qui est normal, mais au fond n’est-ce pas le vieux conflit du Moyen-Orient qui est en train de ressurgir ? L’affaire entre l’Etat Hébreu et les arabes date depuis la création de l’Etat d’Israël en zone occupée en 1948, depuis il y a eu de nombreuses tensions et des tentatives de rapprochements mais là, la montée en puissance de la violence entre les deux partis voit les musulmans annoncer une tempête tandis que l’armée israélienne répond à coup de frappes militaires. Cela ne préfigure rien de bon dans l’équilibre fragile du monde, la poudrière a explosé soudainement et nul ne sait où cela va aller, depuis les vieilles rancunes jusqu’aux coups d’éclat, chacun répond à sa manière avec sa puissance entre les mains. Mais surtout, les diasporas juives et arabes à travers le monde ont de l’influence où elles sont implantées alors on risque encore de voir fracturées des nations accueillant toutes les sensibilités, le risque étant d’étendre la lutte entre ces communautés, alors que les juifs se demandent où ils vont être en sûreté, les arabes se demandent où ils vont pouvoir être écoutés, un dialogue de sourds s’installe dans le monde et il n’est pas prêt de s’arrêter car c’est une guerre de religion, une guerre géographique et une guerre de civilisation, l’opposition idéologique se posant sur la production de richesses entre un pays développé, Israël, et une bande de Gaza enclavée et donc pauvre, les israéliens disent que les arabes n’ont qu’à se faire violence pour s’enrichir par le travail tandis que les palestiniens reprochent aux juifs de les empêcher de faire du commerce en encerclant leurs frontières.

LA GASTONOMIE FRANCAISE

 

Va-t-on au restaurant pour être traité de façon luxueuse (décors, accueil, codes) ou au contraire y va-t-on pour le plaisir du palet à déguster une gastronomie d’exception ? Entre la cuisine moderne et la cuisine traditionnelle, c’est la concurrence de l’esthétique, de l’imaginaire et du goût, en fait le client choisit sa bonne table selon la réputation de passer du bon temps dans un établissement. Favoriser le produit par un cuisinier implique qu’il travaille les meilleurs poissons, viandes, légumes, fruits, alcools, etc… et cette exigence de l’origine du terroir du fournisseur prévaut au choix du menu. Quand on a un bon coup de fourchette, on veut être satisfait selon son porte-monnaie, certains choisiront un bon steak-frites, d’autres un bœuf bourguignon dans la pure tradition, d’autre un poisson aux petits légumes façon tendance moderne, l’expérience culinaire étant d’abord de se régaler mais aussi d’être à l’aise dans une ambiance amicale et dans une convivialité partagée. Les chefs étoilés veulent qu’explose en bouche la saveur des plats mais cet appétit pour la perfection n’est-il pas vain quand l’assiette terminée, il ne reste que le souvenir des sens ?

LA PERFECTION ET L’ART

 

« Eh bien… Personne n’est parfait »

            Film certains l’aiment chaud

 

La notion de perfection hante les artistes, tant le but paraît impossible : transfigurer par la création la réalité de l’inerte et du vivant. Alors la tourner en situation comique et absurde en fait une scène culte du cinéma, on rit d’une bêtise partagée par tous mais en fait, l’homme voit sa beauté absolue là où le cœur et la raison l’y amènent, quelle que soit l’apparence physique ou morale de l’individu. Ainsi Marylin Monroe, actrice du film, dit « en fin de compte, je leur laisse penser ce qu’ils veulent. S’ils se soucient suffisamment de ce que je fais, alors je suis déjà meilleure qu’eux ». Pourtant, être meilleur n’est pas suffisant car la perfection implique l’exceptionnel. Mais c’est dire que la reconnaissance publique d’un artiste fait taire les mauvaises langues car l’intérêt partagé avec les fans rend plus supportable la célébrité, celle qui met la pression sur la beauté qu’on attend d’un artiste. En fait Spinoza dit : « l’homme n’aura jamais la perfection du cheval » car tout ce qu’il est et tout ce qu’il fait ne sont qu’une moyenne inachevée face à la nature triomphante. Pourtant, Léonard de Vinci dit : « les détails font la perfection et la perfection n’est pas un détail » alors faut-il croire que c’est travailler qui rend l’Art plus beau ou au contraire la perfection ne viendrait-elle pas d’un jugement humain sur l’œuvre qu’il regarde, quelle que soit la sueur que l’artiste y a mis ? En fait, « la perfection est un chemin, non une fin » (proverbe coréen), ce qui veut dire qu’on emprunte cette route exigeante pour s’encourager à l’effort et qu’en fin de compte quelle que soit la difficulté on a le résultat qu’on s’est donné et qui peut être passable, satisfaisant ou au contraire génial, innovant, il faut dire que le niveau demandé par les professionnels rend difficile la percée de jeunes auteurs mais à force de persévérance on peut y arriver. Saint François de Sales disait : « l’homme est la perfection de l’univers, l’esprit est la perfection de l’homme, l’amour est la perfection de l’esprit et la charité est la perfection de l’amour », contrairement à Spinoza il pense que l’homme est abouti et que tout va pour le meilleur des mondes, en fait même les esprits les plus torturés ont des productions des plus finies et on se demande comment quelqu’un a réussi à inventer ces nouveaux concepts en n’étant que homme.

 

 

AUTRUI

 

 

Le paradoxe de l’autrui est que chaque être est un individu pour soi-même et en même temps pour les autres. On ne devrait pas avoir besoin de l’autre puisqu’on apprend à se connaître soi-même selon Aristote mais comme on vit la passion, l’indulgence, la justice, alors le regard de l’autre se fait par le cœur et la raison. Mais justement, on se regarde soi-même par l’intermédiaire de ses proches qui nous notent avec un vocabulaire qualitatif et quantitatif, un ami est un autre soi-même, l’étranger rentre dans cette considération d’estimer l’autosatisfaction ou le rejet personnels selon ce qu’il voit et non ce qui est la réalité, quand il se pose en alter ego (autre ego). On porte donc autrui en soi car ce sont deux personnes qui cohabitent dans notre être, le moi et sa vision superficielle, l'apparence qu'on veut bien se donner qui est différente de ce qu'on est vraiment, caractère qu’on protège en érigeant des petits murets en soi pour cacher des éléments de sa personnalité, pour que l’information diffusée sur soi soit la plus positive possible à ses yeux. Selon Sartre, autrui est d’abord une négation, c’est le moi qui n’est pas moi, il est pourtant semblable, ce n’est pas moi et moi mais bien la connaissance de ce que devrait penser l’autre de moi, ainsi quand on s’observe comme si autrui nous regardait. Autrui nous objective, il a une idée de moi comme si j’étais défini de manière matérielle et que ma vie était attendue selon le modèle que je porte en moi, la honte et la fierté manichéennes révélant le regard d’autrui qui est tout ce qui juge l’être, de son apparence à son esprit, étant mesurée l’honnêteté du personnage pourtant bien subjective à l’observateur qu’on est. « L’enfer, c’est l’autre », dit Sartre, et c’est donc aussi soi-même quand on suppose qu’on se regarde dans un miroir, on en déduit qu’on est bon ou haïssable dans la posture de constater les traits marquants qui nous caractérisent et font le fond de notre personnalité, utilisant tous les adjectifs démonstratifs pour cerner sa personne. Pour Sartre, nos défauts et nos qualités sont analysés catégoriquement selon des critères objectifs, comme des choses aux caractéristiques définies et connues dont le vivant agiterait ces particularismes, or le sujet peut être impénétrable, mouvant, malléable, insondable si bien qu'on peut ne pas vraiment savoir à qui on a à faire, même soi on ne peut pas prévoir intimement ses réactions face à une situation nouvelle et inconnue alors c'est la même chose pour son double de l'autre, l'imprévisibilité de l'homme le différenciant d'être une machine à la description des contours facile et aux réponses prévues lors de sa conception !!! L’autre moi, c’est donc ce personnage que voit chacun à son sujet (la partie émergée de l'iceberg) et non cette intimité personnelle, le moi (la partie invisible de l'iceberg enfermée dans le monde sous-marin), qui constitue un mystère pour autrui : on veut garder une parcelle de son jardin secrète à l'abri des regards indiscrets même si la frontière est floue selon son interlocuteur actif à un endroit et à un moment donnés. Cette croyance de pouvoir déterminer et avoir entièrement la main sur sa communication et son image est ainsi vaine quand le comportement de l'être est différent à chaque instant t, après l'homme a des gènes marqués et a été éduqué selon des grands principes qui le régissent, ce qui le rend abordable pour le comprendre, faire connaissance de ce que nous laisse l'autre est donc la plus belle aventure humaine qui puisse existe !!!. En effet, le sujet de la reconnaissance par autrui mène à de grandes passions, de grandes explications mais aussi de grandes frustrations, c’est même le but principal de l’homme quand il s’active, il y a une notion de plaire et de se faire plaisir de façon partagée lorsque les egos se correspondent. Quand un message personnel (instinctif ou formulé) est reçu par l’autre comme un bienfait, une réalité voir fait office de vérité alors il engage le dialogue sur les bases de la confiance mutuelle, alors la relation humaine vit littéralement de ces échanges et balaye tous les préjugés, c’est déroutant de se laisser aller de façon inattendue et impromptue dans une conversation à bâtons rompus mais quelle richesse, quelle satisfaction, quelle joie de se comprendre avec autrui, quel savoir on peut acquérir en se plongeant dans cette soif de culture, ce lien solidaire tissé entre des gens différents !!! C'est la fortune sur fond d'un fil conducteur qui amène les gens à se connaître, ce fil étant l'autre moi, cet acquis humain qui jaillit des êtres pour contrôler le déroulement d'une rencontre chacun à sa façon d'après son identité sociale, d'après son origine géographique, d'après son érudition de base. Cette quête d’être bien entouré voit l’homme se sociabiliser, sa raison d’être étant de se faire une idée des autres par les sens et l’intelligence, d’où des incompatibilités d’humeur ou au contraire de grandes complicités, pour défier sa solitude insupportable l’homme est donc prêt à se donner à voir à quelqu’un, quelques fois c’est une obligation et d’autres fois c’est un choix délibéré et son autre moi conscient ou inconscient est là pour mettre à nu ce qu’il veut bien autoriser de confier à l’autre, en fait l’homme s’autocensure pour être le plus bel Apollon, c’est une forme de mensonge, une vanité qui est de tricher avec soi et surtout avec les autres mais en fait, à tous les échelons et dans toutes les situations, il y a le fond et la forme et c’est la bénédiction, la consécration, la gratification de sa place dans sa communauté qu’on cherche à gagner !!!

L’UTOPIE SOCIALE

 

L’utopie sociale est née d’un mouvement initié par Saint-Simon au début du XIXème siècle avec la révolution industrielle et qui s’oppose au siècle des lumières et à la Révolution pour mettre en place une autorité technocratique de façon à façonner le bonheur de l’humanité, mettant fin à la lutte des classes par le travail et le mérite, érigeant le principe associatif et l’industrie pour satisfaire les besoins des hommes. L’administration des choses remplaçant le gouvernement des hommes, la science serait la nouvelle religion dans le sens où elle apporte le progrès technique irriguant le progrès social (en améliorant les conditions de vie). Les grands travaux tout comme les cités idéales permettront de mettre l’humanisme au centre de toute croyance (Auguste Comte) dans une sociologie positive où Proudhon voit le pacifisme, l’idéalisme (c’est-à-dire une formation de communautés intégrant le travail et le capital pour s’opposer à l’individualisme libéral). Marx y voit le caractère « petit bourgeois » et « l’infantilisation du socialisme » quand il prône la lutte sociale qui accèdera aussi au progrès grâce aux syndicats. Les ateliers de Proudhon sont donc une nouvelle forme de modèles sociaux avec le souci de s’opposer au capital et à la rente par le travail, le but n’étant pas seulement de faire des bénéfices mais d’avoir aussi le souci de la justice sociale et de l’organisation ouvrière, en fait il s’agit d’intégrer le prolétariat dans l’habitat social (Germinal d’Emile Zola), de suivre la santé et les conditions de vie des milieux populaires. L’Utopisme social est donc une forme de socialisme, ses applications étant la nationalisation qui répond à ce besoin de contrôle du capital par la communauté, la médecine du travail, peut-être même les organismes administratifs qui gèrent notre quotidien mis en place au lendemain de la 2nde guerre mondiale. Les élites sont promues par la méritocratie comme ayant le savoir pour diriger, les bienfaits de la technique sont vus dans un désir utilitariste (c’est-à-dire qu’on créée la société de consommation pour répondre à des besoins), en fait cette vision de l’esprit est à la base du confort ouvrier, de la direction du travail socialisante ou égalitaire et des cités. On voit bien aujourd’hui les limites de ces communautarismes avec les banlieues chaudes. Comme le capitalisme s’est imposé, l’idéal utopiste s’est éloigné pour le profit individuel favorisé par l’arrivisme et pourtant, on voit bien des élites naître grâce à l’éducation aux fonctions supérieures et par l’impôt on redistribue l’argent de l’initiative libérale pour le bien communautaire. Quand on rajoute à l’Utopisme la politique de l’Etat qui donne à chaque citoyen les conditions de son épanouissement, on se dit que cette idéologie a façonné la politique de l’aménagement du territoire urbain et rural (les moyens de transport collectifs, les équipements de loisirs modernes ou le maintien d’un lien social dans les campagnes) et que le milieu des associations loin 1901 puise dans cette idée de répondre aux besoins des citoyens de s’activer à côté de leur habitat de façon heureuse, oui, la Vème République repose sur le pouvoir central mais régit selon l’Utopie la décentralisation vers d’autres autorités qu’elle finance pour subvenir aux besoins de proximité de chaque ville, de chaque quartier !!!

MONSIEUR TRUMP ET LA JUSTICE

 

Je souhaite bon courage à Monsieur Trump dans son procès pour fraude fiscale car la procureure, une noire, n’a pas l’air « baisante » !!! Après sa mise en examen pour incitation à l’insurrection (la marche sur le Capitole), c’est le signal que même les puissants ne sont pas au-dessus des lois, je dirais même qu’ils cristallisent au pouvoir la colère des juges qui ne se reconnaissent pas dans la politique de l’ancien Président, lesquels jugent profitent de la fin de l’immunité présidentielle pour remuer leurs casseroles. Monsieur Sarkozy en sait quelque chose dans ses affaires, on ne se mêle pas éternellement de la justice sans s’en faire une ennemie, alors c’est le retour de manivelle. Monsieur Trump dit que c’est une chasse aux sorcières, moi je dis qu’il a fait trop d’erreurs politiques et patrimoniales pour se présenter comme un ange, il risque de perdre une partie de ses biens bien mal acquis quand sa richesse qui a financé sa campagne de 2020 devient un sujet de suspicion, en fait Al Capone a été mis en prison pour des détails mais il fallait abattre le monstre par des incorruptibles qui n’avaient pas peur de se faire tuer par la mafia, ici c’est la même chose, le pouvoir politique Républicain et l’argent font pression sur la justice pour l’intimider dans l’affaire Trump mais justement c’est le moment de détruire un homme dangereux, je compte donc sur le peuple américain pour entendre cet appel que Trump n’est pas assez clair ni honnête pour diriger à nouveau les USA, il n’a pas le charisme pour mener vers la paix les affaires du monde et je vous laisse imaginer la trahison pour ses alliés européens qu’il serait capable de réaliser car il serait ulcéré que l’UE n’obéisse pas à ses ordres de gamin insolent, on aime mieux Monsieur Biden en président des Etats-Unis même s’il est un peu gaga, en fait Monsieur Trump n’est plus l’homme de la situation pour diriger la planète depuis les USA car il n’a pas l’éducation et les degrees pour faire preuve de subtilité politique, je n’ose pas imaginer la peine pour l’occident de voir cet homme diriger comme un entreprise un Etat, hors la géopolitique nécessite des qualités que Monsieur Trump n’a pas. Alors puissent ces procès démontrer que Monsieur Trump n’a pas de sang-froid, confond richesse publique et privée, torture les minorités (noirs, femmes, LGBT) qu’il a eues entre les mains, c’est ainsi qu’on élimine les mauvaises personnes vers les plus hautes fonctions politiques, il promet monts et merveilles financiers mais veut aussi le leadership militaire, économique, politique pour « USA first again » or la population mondiale n’est pas américaine et ne veut pas de Monsieur Trump pour dicter sa loi, il s’exposerait à de graves désordres s’il était élu pour diriger l’Empire Monde, moi je serais son premier résistant car je ne veux pas de sa terreur, de sa violence, de sa répression et qu’il vienne me chercher, je suis son ennemi privilégié et comme il n’a jamais su ce que c’était de créer la prospérité, la paix, la tolérance, je crois que le peuple américain ne succombera pas aux sirènes de promesses électorales d’un programme écrit  sur du vent !!!

ASTERIX EN AFRIQUE NOIRE

Jules César avait décidé d’en finir avec le village gaulois en organisant son blocus, creusant des fosses, plantant des pieux, disséminant des catapultes devant les camps romains d'Aquarium, de Babaorum, de Laudanum et de Petibonum et en renforçant le nombre de légions pour le siège qui commencèrent des manœuvres d'intimidation. Ordralphabétix, faute d'approvisionnement, fut obligé de puiser dans ses stocks de poisson vraiment pas frais, ce qui empesta le village et déclencha une bataille générale. C'est alors que Panoramix constata que le stock de potion magique était faible et s'en inquiéta auprès d'Astérix, il lui manquait du chocolat pour fabriquer sa boisson. Ils réussirent à envoyer un marbre à son fournisseur qui lui répondit qu’il fallait se fournir en Afrique. Alors Astérix, Obélix, Panoramix et Idéfix décidèrent d'aller eux-mêmes chercher la marchandise et s’échappèrent de nuit pour lever tout soupçon que le village était mal défendu. Mais des patrouilles romaines sous la pleine lune leurs barrèrent le passage et Obélix fut obligé de les assommer du menhir qu’il se préparait à échanger avec les tribus africaines. Ils se rendirent à Goës Ascribate (Brest) et se firent enrôler anonymement dans la marine militaire sur une trirème en direction de l’Afrique en se faisant passer pour des galériens. Mais en route, les rameurs épuisés furent montés par Astérix contre l’équipage romain et nos gaulois firent mettre au fer les trafiquants d'armes qui voulaient quadriller l’Afrique pour exploiter ses richesses, alors Obélix accéléra la cadence en ramant de toutes ses forces et ils ne furent ralentis que par le bateau des pirates qui voulaient s’emparer des amphores de vins et des bibelots de pacotille dans les soutes de la trirème quand les marchands d'esclaves voulaient les échanger contre des prisonniers sur place, comme d’habitude ils furent matés et leur bateau à peine fini de payer coula. Alors ils arrivèrent sur les côtes de Côte-d’Ivoire et ils trouvèrent des tribus en guerre à cause d’un chef tribal qui voulait s’accaparer tous les pouvoirs de ce pays. Alors Panoramix raconta comment éduquer les petits écoliers africains à la langue gauloise et il négocia avec les paysans des plantations que désormais il y aurait une ligne commerciale pour le monopole du chocolat vers la Gaule en garantissant un prix minimum, cela vint aux oreilles de Jules César car les cours du cacao sur les marchés commerciaux de Rome s’affolèrent, créant la première crise économique de l’Histoire qui ruina des citoyens romains, alors ce dernier décida d’envoyer une expédition punitive pour répondre à cette nouvelle tension géopolitique du monde Antique. Mais les noirs virent surtout que dans l’équipage des prisonniers de la trirème il y avait leur roi ainsi libéré. Ses vassaux qui avaient l'habitude de brûler des arbres de la forêt équatorienne pour cultiver ces nouvelles terres furent soumis par les gaulois et surtout Idéfix qui détestait qu'on touche à l'environnement, cela mit fin au querelles locales et le roi reprit tous ses pouvoirs. Avant la bataille générale avec les romains, Panoramix fit une distribution de potion magique et Obélix eut beau se teindre en noir, le druide lui rappela qu'il était tombé dans la marmite quand il était petit. Les légions romaines ne purent rien contre des hordes d'Africains dopés à la potion magique qui poursuivaient avec des lance-pierres (fabriqués sur l’idée d’Astérix) chargés de graines de cacao les légionnaires, l’un d’eux titubant se demandant encore ce qu’il faisait là quand l’armée lui avait promis de voir du pays. C'est ainsi qu'à Abidjan commença la décolonisation du continent noir. Mais alors qu’Obélix et Astérix firent une indigestion de chocolat car on leur en servait du petit déjeuner au goûter avec du lait de chèvre, en crèmes de mamies, en pâte à tartiner sur des galettes ou en tablettes pur cacao, un sorcier kidnappa Panoramix pour le faire avouer à petits feux des secrets de la potion magique, c’est le roi qui se rendit compte de la disparition de Panoramix et il suivit Idéfix guidé par son odorat jusqu'à une casemate dans la jungle où le roi des guerriers avec sa lance dut se battre contre un lion apprivoisé pour entrer dans la hutte. Alors une jeune et jolie princesse fit distribuer l’antidote de plantes pour le foie qu’elle connaissait si bien à Astérix et Obélix, ce dernier tombant sous les charmes de la demoiselle et pour les remercier d’avoir pacifié son royaume le roi les invita à une chasse aux gazelles, finalement Obélix se mit à débusquer avec joie cet animal mais il fallut le limiter car c’était une espèce protégée, alors ils firent un festin d'adieu en faisant rôtir cette viande. Le lendemain de la fête, dans la trirème ils embarquèrent donc des vivres et du chocolat et invitèrent tous les noirs qui voulaient faire fortune en Europa à monter avec eux. Ils retournèrent donc à Brest et ils effectuèrent l’enregistrement du droit d’asile des migrants auprès d’une administration tatillonne qui ne voulait pas donner leur titre de séjour à des sauvages, elle ne fournit les passeports que sous la menace des gaulois qui traitèrent de racistes les fonctionnaires, ceux-ci appelant en renfort un vigile insultant Obélix de gros, ce dernier lui enfonçant le crâne en lui répondant qu’il était simplement un peu enveloppé. Les gaulois laissèrent là leurs amis et chargèrent le chocolat sur le chariot d’un transporteur routier, Foederati Expressis (Federal Express) en direction du village gaulois. C’est alors qu’ils apprirent que le chef du village Abraracourcix avait été arrêté par des collabos alors qu’il se rendait en cachette à un conseil de résistants de la Gaule occupée, sa gourde de potion magique vide, le secret étant que les stocks en étaient à sec. Mais Abraracourcix ne parla pas même sous la torture de la plume aux pieds, enfumant ainsi le gouverneur romain de la région en camouflant la faiblesse des villageois. Au moment où les bourreaux allaient utiliser la pince à démembrer, Astérix et sa compagnie le trouvèrent et le libérèrent au nom de Toutatis en assommant les tortionnaires, comptant sur la parole d'espions qui leurs avaient indiqué un bâtiment de Quimper (Corisopitum) où se trouvait le chef gaulois. En effet les services secrets romains redoutaient un attentat djihadiste des arabes qui venaient du Moyen-Orient et dont César avait volé les puits de pétrole. En échange, Panoramix leurs promit de ne jamais donner de potion magique aux arabes. Comme Obélix voulait frapper ces romains, Astérix lui rappela le contrat, s'y opposa et ils se disputèrent pour cela. Quimper ne deviendrait préfecture que bien des années plus tard en l'honneur de ce haut fait d'armes. Alors ils rentrèrent tous au village, Bonnemine reprocha à son mari de s'être absenté si longtemps pendant cette menace sur le village, alors Abraracourcix monta sur son bouclier en bois d’ébène offert par le roi des noirs pour mener l’offensive éclair sur les camps romains et ensemble ils mirent leur plumée au siège de Jules César. Comme un noir tout juste venu d’Afrique avait couru plus vite que le gladiateur romain dans un cirque, Jules César fut obligé de signer la paix des braves pour la cohésion de l’Empire Romain. Il y était prévu un nouvel ordre social où Agecanonix pourrait bénéficier de sa retraite tandis que les forgerons comme Cetautomatix bénéficieraient de la sécurité sociale et même Assurancetourix, comme barde, aurait les droits d’auteur sur ses chansons, des révolutions qui dépasseraient les limites du village vers la Gaule entière et dont les droits seraient garantis par les corporations de métiers (des syndicats d’artisans) autorisées par un décret spécial de Rome. Il était aussi prévu que les marchands du village puissent fabriquer des confiseries au chocolat, des spécialités à exporter pour tous les enfants de l'Empire, des manufactures gauloises dont les comptes seraient réglés à coups de bataille générale. Un jeune entrepreneur issu des meilleures universités romaines se voyait déjà à la tête d’une multinationale de l’agroalimentaire en affirmant, alors qu’il inaugurait son atelier de barres chocolatées fourrées au miel et aux raisins secs, qu’il allait tout déchirer pour satisfaire la clientèle romaine avec son concept marketing « loci productum mundi forum » (produit local marché global) alors Panoramix, qui redoutait que cela amène les irréductibles gaulois à la civilisation romaine, veilla à préserver ses gaulois de l'appât des sesterces par le numerus clausus de ces commerçants. Alors qu'il croisait Falbala, Obélix lui proposa un menhir en chocolat mais elle refusa en prétendant que c'était contre son régime. Ce fut alors le banquet mémorable où on empêcha Assurancetourix de chanter du Gospel en le ligotant car il cassait la tête des gaulois avec les tams-tams qu’on lui avait rapportés d’Afrique.

 

 

LA CONQUETE DES GAULES PAR JULES CESAR

 

Les gaulois sont ce peuple de langue celtique s’étendant au Nord et à l’Ouest de l’Europe. Entre le IIIème et le IIème siècle avant JC, Rome conquiert la Gaule « cisalpine », puis la Provence (Gaule Narbonnaise) à fin IIème siècle. En réalité, les gaulois de la « Gaule chevelue » sont divisés en de multiples peuple dont le seul point commun est la religion avec les druides. Jules César, alors qu’il dirige la Gaule Narbonnaise, à partir de -58 av JC, lance des opérations militaires réussies (Helvètes, Vénètes, terres au-delà du Rhin et dans le sud de la Grande-Bretagne) mais la consolidation de ces positions reste fragile. Alors les peuples gaulois se révoltent et s’unissent en nommant Vercingétorix, un jeune noble arverne, à leur tête. Il gagne à Gergovie mais assiégé à Alésia, il capitule en -52 ava JC. Jules César fera le récit de ses exploits dans les « Commentaires sur la guerre des Gaules » et grâce à ses succès, il élimine Pompée et devient Empereur mais mourra assassiné en -44 av JC par Brutus.

LE PRESIDENT SUR UN PIQUET DE GREVE

 

Mais que faisait donc le président américain Joe Biden sur un piquet de grève ? Il s’est joint à des salariés du principal syndicat du secteur automobile (l’UAW) qui protestaient pour obtenir des augmentations de salaires : en prenant la parole au mégaphone, il a rappelé les sacrifices effectués par les ouvriers pour sauver leur secteur lors de la crise de 2008 et il a demandé des émoluments plus élevés pour le prolétariat. C’est une première dans l’Histoire des Etats-Unis, en fait, c’est un peu comme si on voyait le Président Macron à la Gay Pride ou l’ancien Président Hollande à la révolte des Gilets Jaunes, il y a une forme de connivence qui est du respect dans le combat pour la justice sociale et pourtant le rôle de chef suprême impose une certaine distance, cette action publique n’est pas qu’un bain de foule ordinaire mais bien une volonté d’orienter vers sa gauche les affaires du pays. Justement, Joe Biden devrait se montrer au-dessus de la mêlée, il n’est pas directement concerné par la lutte syndicale même si l’exploitation des ouvriers par l’industrie lui fend le cœur de militant des causes justes, à son niveau il a d’autres leviers d’actions que la revendication collective qui sont le pouvoir politique et économique (le salaire minimum, les primes attribuées, les contrats en CDI) et sa zone d’influence n’est pas de se mêler aux couches populaires, tout démocrate qu’il est de vouloir faire du socialisme son cheval de bataille, mais de diriger le pays vers plus d’égalité, puisque c’est ce qu’il a demandé dans son discours. Il devrait donc, puisqu’il fait le malin devant les caméras, demander au Sénat de légiférer sur tous ces droits des travailleurs pour le progrès social que sa visite évoque, on dirait presque que la campagne électorale a commencé et que le Président Biden veut marquer son mandat de grandes avancées sociales, or le bilan est plutôt pauvre de ce point de vue puisque Wall-Street, la bourse des riches, annonce les profits records des multinationales sans vraiment de partage avec la main-d’œuvre…

LE MENSONGE ECOLOGIQUE

Des entreprises se prétendent « écoresponsables » pour attirer les clients vers des produits markettés verts, dans la tendance de Wall-Street de valoriser les compagnies qui ont une vraie politique environnementale. Mais n’est-ce pas de la poudre aux yeux, que font ces sociétés de vraiment nouveau quand les usines, les transports, les magasins n’ont pas radicalement modifié leur approche, le mensonge est-il une affaire d’opportunistes quand les patrons veulent coller aux revendications de la jeunesse mais se heurtent à la société de consommation ? Il n’y a pas vraiment d’énergie verte dans le monde contemporain et subventionner des actions (plantation d’arbres, biodiversité marine, recherches scientifiques, etc…) pour acheter des points carbone et par la même des points de bonne conduite ne fait pas des premiers de la classe forts en thème sur l’écologie car c’est cette notion même de communication pour continuer de vendre, le marketing vert poussant à la consommation, qui est à revoir, oui, si les entreprises veulent innover, c’est dans le cadre strict de rupture technologique majeure dans le souci d’opérer la transition écologique quand cette préoccupation représente la valeur clé du capitalisme moderne, et non dans ce buzz d’avoir à acheter la dernière nouveauté soi-disant « éco-friendly ». La publicité du green-washing est donc mensongère et devrait être sanctionnée comme une entrave à la concurrence quand il s’agit simplement d’envahir les marchés en volant une image d’entreprise à missions. Mais quand on voit des ministres reculer sur des mesures phares par la pression économique, soi-disant pour se coller à la réalité du temps insuffisant pour agir, on se dit que c’est un bon tour de vis qu’il faut donner à la loi pour donner aux militants verts les moyens de mettre au pied du mur des gens qui sous divers prétextes ne veulent pas changer leur comportement à cause de contraintes matérielles, décidément reculer pour soi-disant mieux sauter ne fait que retarder la bombe écologique qui va exploser mais selon la théorie libérale la révolution industrielle de l’écologie va faire des heureux élus et des morts, comme à chaque grande transformation il faut donc prendre le wagon de la modernité, ce n’est pas l’apparence d’une nouvelle priorité, d’une nouvelle révélation, d’une découverte soudaine qui changera le fond de l’Histoire, toutes ces contrefaçons sont celles de voleurs qui ont pignon sur rue et qui sont des opportunistes dans les affaires or la Démocratie c’est aussi de parler de ces faussaires de l’écologie quand leurs pseudo-découvertes sont des mascarades pour déformer l’image de leurs produits qui en réalité n’ont rien d’exceptionnels si ce n’est qu’on veut entretenir sa réputation d’être à la pointe des grands changements de société, c'est donc de la désinformation sur de réelles intentions qu'opèrent les multinationales or la haute-technologie tout comme les énergies vertes ne constituent pas à elles seules l’autorisation de dire qu’on a « la » solution quand en vérité on ne cherche qu’à plaire, qu’à séduire, qu’à attirer les gens, en bref à embobiner ceux qui tombent dans le piège de l’apparat de ceux qui n’ont pas vraiment de changements radicaux à vendre  sinon du refitting de l'existant, comme la réclame a toujours été en avance pour coller aux enjeux du moment, on espère simplement que ces messages pro-environnementaux vont transformer l’opinion, on conseillera simplement aux marques de ne pas chercher à acquérir une image artificielle et superficielle car les journalistes et les militants écologistes trouveront toujours bien les malfaçons et le risque est la mauvaise réputation…

 

 

L'Histoire racontée en vers par Sherry-Yanne
Extraits de son oeuvre sur différents événements historiques notables. http://www.sherryyanne.com/
L'HISTOIRE RACONTEE EN VERS.pdf
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