LE PAPE EST MORT

Le pape François est mort le 21 avril 2025, il fait la une des journaux et en particulier de Charlie Hebdo.

Si certains saluent la liberté d’expression, comme si le blasphème accompagnait jusqu’aux morts, en revanche d’autres trouvent cela indécent de salir la mémoire d’un homme, fut-il public et controversé. L’héritage laissé par le Pape François est indéniable, il n’a cessé de prendre partie pour les faibles et les pauvres, alors justement cette image de Charlie Hebdo fait offense à la popularité que François avait acquise, moi-même je dis que les morts ne sont plus là pour défendre leur mémoire, faut-il un procès réquisitoire pour juger l’action du défunt Pape ? Ce n’était pas un dictateur, il n’a pas commis de crimes, alors on devrait laisser son souvenir tranquille, il est vrai que tout homme public se fait des ennemis pour ses prises de position et Charlie Hebdo est connu pour relever les propos réactionnaires. Mais c’est à l’église qu’il faut s’en prendre, pas à l’Homme de foi qu’il a été, même si « c’était le chef » il ne maîtrisait pas l’obscurantisme de certains, c’est chaque catholique qui doit être jugé selon les règles de la République, et justement les prises de position conservatrices de ceux-ci ne représentent pas des crimes, juste de l’agitation populaire. Ce que je retiens du Pape François, c’est qu’il partage la même ouverture d’esprit que moi sur l’homosexualité quand je dis personnellement que c’est une anormalité. Mais « si une personne est gay et cherche le Seigneur, fait preuve de bonne volonté, qui suis pour la juger ? » avait-il glissé. Cela reflète mon propre système de tolérance qui est d’être contre une tendance mais de ne pas avoir les responsabilités ni l’autorité pour l’interdire, comme je dis souvent : « il font ce qu’ils veulent de leur cul… » tant qu’ils ne dérangent pas l’ordre général. Oui, le wokisme est regrettable quand les LGBT+ se mettent à faire de la pédagogie, ils ont le droit de vivre leur « love story », de s’embrasser et de se tenir la main en public, comme tous les amoureux, non ils ne sont pas dans la débauche quand ils sont sincères dans leurs orientations sexuelles mais de là à faire du prosélytisme, il y a un fossé culturel, non que je sois bourgeois, mais je pense qu’il ne faut pas influencer les plus faibles, les plus jeunes, les plus malléables. Sinon, Charlie Hebdo divise aussi bien la société par son impertinence que le Pape par ses prises de positions, non que le journal ne soit une religion mais certains y voient leur laïcité, comme si « en mettre plein la vue aux bigots était une volonté délibérée, comme si la subversion était souhaitable quand on demande de l’ordre Républicain. Je remarque l’audace des dessinateurs, ils me font rire parce qu’ils attaquent la société, alors oui, Charlie est aussi méchants avec ses crayons que les fusils-mitrailleurs qui ont tués dans ses locaux, il suffit de souffler sur les braises d’opinions parasites pour embraser la société. Charlie Hebdo n’est qu’un dangereux agitateur d’idées et pourtant on a besoin d’humour pour vivre, c’est une bonne tranche de rire face à un bon mot bien trouvé, c’est incisif et c’est cela le danger : on créée les conditions de la haine en critiquant à tout va, c’est de la violence gratuite, c’est un coup de minables qui n’ont qu’un crayon et une notoriété pour peser sur le débat. Alors le Pape a dit que nous devons être frères, ceux qui écoutent la religion se sentent unis entre eux et incompris des non-croyants, si ces derniers se croient aussi innocents en demandant des satires, ils n’ont qu’à s’engager dans des associations, laïques, pour l’unité dans la République, et faire preuve d’exemplarité dans la solidarité !!!

LE CALME APRES LA TEMPETE

Chapitre 1 : L’usine et le secret

Les aiguilles tournaient sans bruit, comme si elles savaient.
Dans l’atelier de l’usine de montres, le tic-tac venait du cœur des machines, mais aussi de cette tension suspendue, imperceptible, entre elle et lui.

Elle s’appelait Jeanne. Vingt-trois ans. Mains fines, gestes sûrs. Elle réglait les rouages avec une précision presque musicale. Chaque jour, elle enfilait sa blouse blanche, épinglait ses cheveux sombres en un chignon serré, et s’asseyait à sa table comme on entre en prière.

On la disait irréprochable. Toujours ponctuelle, jamais un mot plus haut que l’autre. Mais ce que personne ne disait, c’est que chaque matin, elle croisait le regard de Monsieur Delval — le directeur de l’usine — avec ce quelque chose de non-dit qui la brûlait.

Il avait quinze ans de plus. Marié, deux enfants. Un regard gris, fatigué mais attentif. Ce n’était pas une histoire d’amour, pas vraiment. Plutôt un vertige. Un besoin, une complicité née de silences partagés dans son bureau, au-dessus de l’atelier, quand il l’appelait pour "faire le point sur les cadences".

Elle ne savait plus quand c’était devenu physique. Peut-être un soir d’hiver, après une grève évitée de peu, quand il avait posé la main sur son épaule. Elle avait tremblé. Il avait reculé. Mais les jours suivants, il ne l’avait plus regardée comme avant.

Alors elle avait cédé. Elle s’était donné à lui comme on donne sa vérité. Sans illusion, mais avec cette espérance absurde qu’il finirait par quitter sa femme.

Il ne l’a jamais fait.

Un matin de juin, il lui dit cela simplement, comme on referme une porte à clé. Il parlait doucement, les yeux ailleurs :
— Je ne peux pas, Jeanne. C’est… compliqué.

Elle ne répondit rien. Elle resta là, debout dans son bureau, le ventre noué. Elle ne pleura pas. Pas devant lui.

Ce soir-là, elle sut qu’elle était enceinte.


Chapitre 2 : La chute et la résistance

La grossesse, elle ne l’avait annoncée à personne. Ni à sa mère, ni à ses collègues. Et encore moins à lui. Elle portait son ventre comme un secret honteux, mais puissant. Il grandissait en elle comme une preuve silencieuse, irréfutable.

Chaque matin, elle prenait le bus pour l’usine, la tête baissée, les épaules raides. Elle sentait les regards, devinait les murmures. Elle n’avait pas besoin de leurs questions. Elle n’avait pas honte de l’enfant, non. Elle avait honte de l’avoir cru.

Le jour où elle fut convoquée par la direction — un prétexte, un audit de sécurité, rien d’officiel — elle comprit. On voulait l’éloigner de la chaîne. Réduire sa présence. Effacer la gêne. Elle, l’ouvrière modèle, était devenue embarrassante.

Alors elle s’inscrivit au syndicat.

C’était un geste politique, bien sûr. Mais pour elle, c’était surtout une façon de ne pas s’effondrer. Elle avait perdu l’homme. Elle ne voulait pas perdre la dignité.

On la regarda autrement. Les femmes, surtout. Certaines lui parlèrent enfin, à la pause-café. Elle découvrit les histoires muettes, les compromis, les silences imposés. L’usine n’était pas seulement une mécanique d’horlogerie : c’était un théâtre d’ombres où chacun jouait un rôle, et où les femmes se taisaient trop souvent.

Elle se fit une place dans les réunions syndicales. On lui demanda même de prendre la parole. Sa voix tremblait au début. Puis non. Elle savait de quoi elle parlait.

Quand elle accoucha, seule dans un hôpital gris, elle donna à sa fille le prénom de la lumière : Claire.


Chapitre 3 : Silence et sacrifices

Claire grandissait dans un deux-pièces au-dessus d’une boulangerie, avec l’odeur du pain chaud comme berceuse. Jeanne, elle, ne dormait plus vraiment. Elle travaillait le jour, militait le soir, et le reste du temps, elle regardait sa fille dormir. C’était la seule chose qui la rassurait.

Elle avait refusé de répondre aux questions. Qui était le père ? Pourquoi ne venait-il jamais ? Jeanne éludait, toujours. Elle disait que l’homme était parti, qu’il était étranger, qu’il n’avait pas voulu rester. Ce n’était pas tout à fait faux. Mais pas tout à fait vrai non plus.

Claire, très tôt, avait senti le manque. Elle le formulait avec des mots simples :
— Pourquoi moi, j’ai pas de papa ?

Jeanne souriait, puis changeait de sujet. Ou elle l’enlaçait très fort, comme si l’amour maternel pouvait combler l’absence. Mais les enfants sont des sismographes : ils détectent les failles invisibles.

Alors, un jour, Jeanne céda. Pas à l’homme qu’elle aimait — elle l’avait banni de sa vie, et il n’avait pas insisté. Non. Elle accepta les avances d’un ouvrier de l’usine, veuf, solitaire, un peu rustre. Il s’appelait Raymond.

Il buvait trop. Riait fort. Il n’avait pas la finesse du patron, ni sa voix douce. Mais il avait une maison, un nom à donner, et une volonté d’emplir le vide. Ça suffisait. Du moins, c’est ce qu’elle crut.

Ils se marièrent un samedi d’automne. Claire portait une robe bleue et tenait un petit bouquet de marguerites. Elle semblait heureuse. Jeanne, elle, avait le regard perdu au loin, comme si elle regardait une scène sans y être.

Au début, Raymond fit des efforts. Il acheta un vélo pour Claire. Il la fit rire en imitant les animaux. Mais très vite, les silences revinrent. Puis les bouteilles. Puis les soirs de colère. Jeanne encaissait. Elle n’avait pas l’énergie de fuir. Elle se disait qu’elle tenait bon pour Claire.

Et comme souvent, c’est dans l’échec qu’elle retrouva la lutte.
Elle se replongea dans les revendications sociales. La condition féminine. Le droit des mères seules. L’égalité salariale. Chaque dossier était une manière de ne pas sombrer.

Mais à la maison, Claire grandissait entre les absences et les cris. Et quelque chose en elle se brisait, doucement.


Chapitre 4 : Crises adolescentes

L’adolescence tomba sur Claire comme une gifle.
À quatorze ans, elle claquait les portes comme on crie des vérités, elle fuyait les repas, les questions, les règles. Dans ses yeux, il y avait une colère que Jeanne ne reconnaissait pas. Ou qu’elle reconnaissait trop.

Elle ne supportait plus Raymond. Elle l’appelait « l’autre », ou parfois rien. Son silence à lui était devenu glaçant. Quand il buvait, il s’effondrait dans le fauteuil du salon, les chaussures encore aux pieds. Il râlait, insultait la télé, s’endormait. Claire passait devant lui comme un fantôme.

Jeanne tentait de colmater. Elle se levait tôt, travaillait encore dans l’usine devenue coopérative, militait toujours dans les commissions sociales. Elle s’oubliait, littéralement. Le soir, elle corrigeait les devoirs de Claire, cuisinait, pliait le linge. Mais le lien se défaisait malgré elle.

— Tu m’as menti toute ma vie !
Claire hurlait parfois cela, sans préavis. Jeanne ne répondait pas. Elle savait. La vérité avait un poids, un contour, un visage. Et ce visage, Claire voulait le voir.

Les fugues commencèrent l’année de ses seize ans. Une fois, on la retrouva dans une ville voisine, hébergée par une copine. Une autre fois, dans une soirée chez des inconnus. Rien de grave, mais tout était inquiétant.

Puis vinrent les crises. D’angoisse, de panique. Claire tremblait dans son lit, la nuit. Elle ne voulait pas parler. Elle ne voulait pas de Jeanne, ni de Raymond. Elle voulait comprendre. Savoir d’où elle venait. Pourquoi elle se sentait vide, déplacée, incomplète.

Jeanne, un soir, lui glissa une enveloppe. À l’intérieur, une lettre. Quelques lignes écrites des années plus tôt, jamais envoyées. C’était une lettre de son père biologique. Elle avait hésité mille fois à la brûler.

Claire lut la lettre sans un mot. Puis elle leva les yeux :
— Il existe encore ?
Jeanne baissa la tête.
— Oui. Il a toujours su. Il a… suivi de loin.

Claire ne dit rien. Mais le lendemain, elle demanda une adresse.


Chapitre 5 : L’homme du château

La voiture s’arrêta devant une grille en fer forgé. Claire n’avait jamais vu un portail aussi haut.
Un homme en costume descendit du véhicule pour lui ouvrir la portière. Elle hésita, le cœur battant, puis sortit. Un vent léger faisait frissonner les haies parfaitement taillées. Tout ici était calme. Trop calme.

Le château se dessinait au bout d’une allée de gravier. Grand, sobre, presque mélancolique. Comme une demeure qui se souvient de tout mais ne dit rien.

Il attendait dans le salon. Debout. Immobile. Un homme aux cheveux gris, au regard pâle. Il portait une élégance fatiguée, comme s’il s’excusait de vivre dans ce décor figé.

— Bonjour Claire.

Elle resta sur le seuil, droite, le sac à l’épaule. Elle le regarda longuement, puis dit simplement :
— Vous êtes mon père.

Il acquiesça. Elle vit sa gorge se serrer un instant, comme s’il allait pleurer. Mais il se contenta de lui désigner un fauteuil.

Le thé était servi. Une porcelaine fine, un silence d’or.

Il ne parla pas de Jeanne. Ni de Raymond. Ni du passé. Il parla d’elle. De ce qu’il savait — les bulletins scolaires qu’il avait fait venir discrètement, les coupures de journaux où son nom apparaissait lors de compétitions sportives.
Il parla de ce qu’il ne savait pas, aussi. De ce qu’il aurait voulu savoir.

— Je n’ai pas été là. Et je ne demande pas que tu me pardonnes. Je veux juste… t’offrir une porte.

Il lui proposa de partir. Étudier à l’étranger. Recommencer loin d’ici. Londres, peut-être. Ou Dublin. Il avait des contacts, des moyens, une volonté tardive mais sincère.

Claire ne répondit pas tout de suite. Mais elle regarda les murs, les tableaux, les livres anciens. Elle sentit en elle une faille se refermer — pas entièrement, mais un peu.

Ce n’était pas un pardon. C’était une trêve.

Le soir même, dans sa chambre d’amis avec vue sur les vignes, elle ouvrit la fenêtre. Elle respira l’air de ce monde nouveau. Et pour la première fois depuis longtemps, elle ne sentit pas le besoin de fuir.


Chapitre 6 : L’illusion de l’ascension

À Londres, tout semblait possible.

Claire s’y était installée avec une bourse, une chambre étudiante et ce goût nouveau de l’inconnu. Elle ne savait pas ce qu’elle cherchait, mais elle voulait fuir ce qu’elle connaissait. Sa mère, Raymond, la ville grise, l’usine au fond des souvenirs. Ici, les gens parlaient vite, buvaient du thé au lait, et ne posaient pas trop de questions.

Elle s’inscrivit en sciences politiques. Pas par passion, mais parce que le monde la fatiguait et qu’elle voulait comprendre pourquoi. Elle lisait Marx et Virginia Woolf dans le même souffle, passait ses soirées dans les bibliothèques ou dans des cafés où les discussions flottaient comme de la fumée.

C’est là qu’elle rencontra Edward.

Il était grand, presque transparent de peau, avec ce détachement typique de ceux qui sont nés sans besoin de se battre. Fils de banquier, joueur de piano, amateur de poésie victorienne. Il était drôle sans effort, et quand il parlait d’elle, c’était avec ce regard étonné, comme s’il découvrait une étoile dans un parking.

Il l’emmena dans le Sussex, dans la maison de campagne de ses parents. Des murs en pierre, des chevaux dans le pré, des nappes brodées. Elle fit tout pour être à la hauteur : elle changea sa manière de parler, s’habilla sobrement, rit de choses qu’elle ne comprenait pas toujours.

Un jour, il lui proposa de l’épouser.

Elle accepta. Pas par amour seul, mais par espoir. L’espoir d’une vie neuve, d’une place gagnée. D’un passé enfin effacé. Ce jour-là, elle ne pensa ni à Jeanne, ni au château. Elle se regarda dans la glace, dans une robe ivoire, et se dit : Je suis sortie de ma condition.

Mais rien ne s’efface vraiment.

Après le mariage, le père de Claire — son père biologique — mourut d’un infarctus. Il lui laissa tout. Le château, les terres, un portefeuille d’actions. Une fortune discrète mais réelle.

Elle devint, sur le papier, une héritière.

Elle aurait pu jubiler. Prendre sa revanche sur le monde. Mais à la place, elle sentit un vide. Comme si l’argent avait scellé quelque chose, figé un combat qu’elle n’avait pas fini de mener.

Edward, lui, tomba malade un an plus tard. Un cancer rare, foudroyant. Les médecins furent impuissants. Claire, impuissante. Elle l’accompagna jusqu’au bout, sans drame, sans cris. En silence. Comme toujours.

À l’enterrement, elle portait le deuil comme on porte un vieux manteau : familier, trop lourd, inutile. Elle était veuve à trente ans, riche, seule, et sans plus aucun appétit pour les mondanités.


Chapitre 7 : L’apaisement

Il fallut du temps. Pas pour guérir — car certaines douleurs ne guérissent pas — mais pour respirer autrement.

Claire s’installa dans une maison près du château, à mi-chemin entre les souvenirs et le silence. Elle ne retournait plus à Londres. Elle avait rangé les photos, les lettres, les robes de cérémonie. Tout ce monde-là lui semblait appartenir à une autre.

Elle refusait les invitations mondaines. Préférait les bottes de pluie aux talons vernis. Elle marchait seule, souvent, dans les vignes, ou dans les bois. Il n’y avait plus de quête, plus de colère. Juste ce vide tranquille qu’on nomme apaisement.

Un jour, presque par hasard, elle répondit à une sollicitation venue d’un hôpital. On cherchait une marraine pour une association de soutien aux enfants atteints de cancer. Elle n’était pas sûre d’être à la hauteur. Mais elle y alla.

La première fois, un petit garçon l’attendait avec un dessin. Une maison, un soleil, et un mot : Merci de venir. Il ne savait rien d’elle. Il voulait juste un sourire. Claire sentit quelque chose fondre en elle. Pas une larme. Un poids.

Elle revint. Puis encore. Elle ne parlait pas beaucoup, ne racontait rien d’elle. Elle écoutait. Offrait du temps, des promenades, des jeux de société, un peu de tendresse sans enjeu. Les enfants ne lui demandaient rien. Et cela, c’était nouveau.

Peu à peu, ils devinrent sa famille. Tous. Elle ne se sentait plus seule. Elle disait souvent :
Leur bonheur m’habite.
Et ce n’était pas une formule. C’était une vérité simple.

Elle organisa des séjours à la campagne. Loua des gîtes. Rouvrit le vieux château de son père. Les rires résonnaient sous les plafonds d’autrefois. Elle y mettait des lits superposés, des guirlandes, des confitures maison.

Elle ne portait plus de deuil. Elle portait des enfants sur ses épaules, des souvenirs qui dansaient.

Et un jour, Jeanne, sa mère, vint la voir.

Elle avait vieilli. Ses mains portaient encore l’usure du combat, mais ses yeux étaient fatigués. Elle venait d’annoncer son départ du syndicat. C’était fini. Les réunions, les discours, les tracts. Elle s’asseyait maintenant dans un jardin et tricotait des écharpes.

Claire la prit dans ses bras, sans mot.

C’était la première fois depuis longtemps. Il n’y avait plus de reproches. Plus de silences. Juste deux femmes qui avaient porté plus que leur part. Et qui, ce jour-là, déposaient les armes.


Chapitre 8 : Héritages

Les années passèrent sans bruit.

Claire n’avait pas reconstruit sa vie comme un château. Plutôt comme un jardin : patient, irrégulier, vivant. Il y avait des enfants partout, de passage, en rémission ou en combat. Des visages qui changeaient, des prénoms qu’on n’oubliait jamais.

Elle avait vendu une partie de l’héritage. Gardé le château et les terres, mais donné le reste. Une fondation avait vu le jour, à son nom, mais elle n’aimait pas qu’on la mentionne.
Je ne suis qu’une main, disait-elle, une main tendue, pas une statue.

Elle vivait simplement. Préparait des tartines. Raccommodait les jouets cassés. Racontait des histoires au coin du feu. Elle n’était ni mère ni sainte. Elle était là. Présente. Et c’était immense.

Un jour, une adolescente l’aborda dans le jardin du château. Elle venait de perdre sa mère, emportée par la même maladie qu’Edward. Elle avait les yeux lourds et la voix trop grave pour son âge. Elle lui dit :
Je ne sais pas comment continuer.
Claire répondit :
Alors commence par respirer. Une fois. Puis encore. Et je reste avec toi le temps qu’il faudra.

Cette phrase, elle l’avait rêvée que quelqu’un lui dise autrefois. À seize ans. À vingt. À trente.

Ce soir-là, Claire regarda le crépuscule depuis la terrasse. Le ciel était rose et or. Elle pensa à Jeanne, qui tricotait encore, désormais dans une maison de retraite modeste mais pleine de lumière. Elle pensa à Edward, au père qu’elle avait fini par appeler ainsi dans ses pensées. Elle pensa à elle-même, autrefois.

Puis elle sourit.

L’histoire n’était pas une tragédie. Pas vraiment. Elle avait connu la trahison, la perte, le doute. Mais elle avait traversé. Et elle avait offert à d’autres ce qu’on ne lui avait pas toujours donné : une chance.

Claire n’avait pas eu une vie facile. Elle en avait fait une vie utile.

Et dans le rire d’un enfant, quelque part, elle entendait l’écho de sa victoire.

  

UN PASSE LOURD A PORTER

Marie naît le 8 mai 1945, jour de capitulation et de délivrance, jour de liesse en France, de silence en Allemagne. Elle est née d’un père SS, d’une mère agricultrice, entre deux mondes. L’un regarde vers le passé, l’autre vers la terre. Son berceau est une frontière invisible.

Enfant, Marie vit dans une France rurale et fière, encore blessée. À l’école, les livres racontent les camps, les déportés, la haine, la guerre. On lui enseigne la paix, le pardon, l’Europe. Mais chez elle, dans cette maison aux rideaux tirés, la guerre n’a pas pris fin. Son père reste dans le mutisme, ses silences pèsent plus lourd que n’importe quel discours. Jusqu’à ce jour, à dix-huit ans, où il lâche, à demi conscient :
Je les ai vus mourir. J’ai aidé. J’ai obéi.

La révélation claque comme une gifle contre la conscience de Marie. Elle ne pourra plus jamais ignorer. Elle est la fille d’un bourreau. Non coupable, mais héritière d’un crime.

Alors elle choisit l’autre voie : celle de l’amour, de la mémoire, du témoignage. Elle épouse un Juif, porte leurs enfants comme des actes de rédemption. Elle s’engage, raconte, transmet. Elle croit à l’Europe, à la promesse faite entre la France et l’Allemagne : plus jamais ça.

Dans les années 80, elle regarde Kohl et Mitterrand se tenir la main à Verdun. Elle pleure. Ce geste, elle y voit une graine qu’elle-même a tenté de planter, seule, dans les cœurs.

La haine recule. Elle meurt avec les anciens. Les enfants de Marie parlent plusieurs langues. Ils étudient à Berlin, vivent à Paris, s’aiment à Rome. L’Union européenne devient une évidence. La paix, une routine. Les vieux démons, des images d’archives.

Mais à l’âge où Marie commence à ralentir, elle voit quelque chose remonter, lentement, insidieusement. Les foules reprennent des slogans qui riment avec exclusion. L’extrême-droite lève la tête. En Allemagne, certains regrettent désormais l'ordre des SS, relativisent la Gestapo. Des figures médiatiques parlent des soldats du IIIᵉ Reich comme de braves patriotes manipulés.

Marie est stupéfaite. Elle croyait la leçon apprise. Elle croyait l’Histoire gravée.
Elle assiste à des manifestations de jeunes allemands, français, européens, brandissant des pancartes :
"Nie wieder!" — Plus jamais ça.

Elle les regarde, ces jeunes, et elle sourit à travers ses larmes. Le flambeau est passé. Ils se battent contre l’oubli, contre les sirènes du populisme, contre l’amnésie volontaire.

Mais elle sait que rien n’est jamais acquis.
Que les graines de liberté doivent être ressemées chaque génération.

 

Elle meurt un 8 mai, comme elle est née. La boucle est bouclée.
Et dans les rues d’Europe, des jeunes chantent l’unité.
Pour quelques années encore.

LES NOCES ENGLOUTIES QUI RENAISSENT DANS LES AIRS

Synopsis :

Avril 1912.
Éléonore et Julius, jeunes mariés issus de la haute bourgeoisie anglaise, embarquent pour leur lune de miel sur le Titanic, ce paquebot flambant neuf présenté comme l’ultime chef-d’œuvre technologique, insubmersible et luxueux à l’extrême. Julius, jeune investisseur ambitieux, a misé gros sur la White Star Line, persuadé que l’innovation industrielle est la clef du futur. Il voit dans ce voyage une célébration de leur amour, mais aussi une promesse de prospérité.

Ils vivent les premiers jours du voyage comme un rêve éveillé : dîners fastueux, promenades sur le pont, conversations brillantes avec l’élite mondaine. Éléonore, idéaliste, est fascinée par l’élan de modernité qui émane de ce bateau. Elle écrit dans son journal : "Nous voguons vers un siècle d’or, et je l’ai pour époux."

Mais la nuit du 14 avril, le rêve se brise sur un iceberg. Le chaos, la peur, la séparation. Julius, dans un geste désespéré, fait monter Éléonore dans un canot, lui glissant sa montre de poche comme une promesse de retour. Il disparaît dans les flots.

Miraculeusement rescapée, Éléonore revient à Londres en deuil. Mais le destin s’acharne : la faillite progressive de la White Star Line, la chute de la bourse, les dettes accumulées par Julius les entraînent vers la ruine. Elle perd leur maison, les domestiques, le statut.

 


Voici un extrait romanesque de la deuxième partie du roman, dans un style à la fois littéraire et introspectif. Éléonore, marquée par le naufrage et la ruine, s'adresse autant à elle-même qu'à ses lecteurs — comme dans un récit-mémoire, mêlant confession, analyse sociale et critique du progrès :


Deuxième Partie — "L’après-flots"

Le bruit du monde

Il y a dans le silence qui suit un naufrage quelque chose de plus effrayant que le tumulte des vagues. C’est l’écho de l’incompréhensible, la dissonance d’un monde qui poursuit sa marche, ignorant ceux qu’il laisse sur le bas-côté.

Je suis rentrée en Angleterre non comme une veuve, mais comme une étrangère à tout ce que j’étais. J’avais vingt-six ans et déjà tout vécu. La croisière de mes noces s’était muée en procession funèbre. Julius n’était plus qu’une silhouette figée dans ma mémoire, une main levée sur le pont supérieur alors que mon canot s’éloignait.

Et pourtant, les journaux ne parlaient que d’acier, de fierté nationale, de responsabilités partagées. Comme s’il fallait s’habituer à la perte dès lors qu’elle touchait des gens bien habillés. Comme si la tragédie, chez les nantis, n’était qu’un accident d’agenda.

« Ce n’est pas une tragédie, disait un banquier croisé à une réception, c’est un revers. »

Je l’ai giflé. Je crois que ce fut la première fois que je m’autorisai à ne pas sourire.


Les dieux d’acier

Le Titanic était un temple. Nous y avons prié la science, adoré la vitesse, invoqué la fortune. Tout y chantait l’hymne du progrès : des escaliers volants, des salons dorés, des opéras sur mer. Julius croyait en ce monde nouveau, il y avait mis son argent, sa foi, son avenir.

Mais que vaut le progrès s’il n’a pas d’âme ? Un paquebot peut-il sauver l’homme de son orgueil ? L’innovation technique, sans conscience humaine, devient un miroir aveuglant — et nous étions tous éblouis.

Julius, dans son enthousiasme, avait tout misé sur l’avenir. Et l’avenir a coulé en une nuit. Les actions de la White Star Line, hier source de fierté, sont devenues un poids mort dans les poches des veuves. La richesse n’est qu’un chiffre quand elle n’a pas d’ancrage dans le réel. Et le réel est fragile.


L’égalité par la tragédie

Ce que la vie ne parvient pas à faire, la mer l’a accompli : niveler. Dans les canots, les baronnes pleuraient avec les domestiques. La mort a ce génie de ne pas demander les titres, ni les soldes bancaires. Elle s’invite sans frapper, et elle ne trie pas.

Moi qui avais grandi dans les bals et les théières d’argent, je découvre dans la file du pain les visages d’un peuple que je ne regardais pas. Je me découvre humaine à force de manquer.

Et je leur parle. Je raconte. Je vulgarise, comme on dit maintenant. Ce mot me plaît. Rendre simple ce qui était pompeux. Rendre accessible ce que nous avions cru réservé aux privilégiés.

Je dis : "Le progrès n’est pas une route droite, c’est une passerelle de verre sur un abîme. Il faut marcher doucement, yeux ouverts."

Je dis : "La fortune est un feu de paille s’il n’y a pas d’humus en dessous."

Je dis : "Même en première classe, l’eau finit par monter."


L’encre et la montre

Il me reste une montre arrêtée, et de l’encre pour écrire. C’est tout.
Mais c’est suffisant pour laisser trace.
Le progrès m’a tout pris, sauf la voix.
Et avec elle, je veux rappeler que l’avenir ne vaut rien s’il oublie les morts.


Voici la suite du roman, dans le même ton romanesque, introspectif, sensible, où l'on glisse peu à peu de la mélancolie vers une renaissance douce, grâce à la rencontre inattendue d’un homme tourné vers le ciel.


La soupe et le ciel

Il y avait cette soupe, chaque soir à dix-huit heures, dans une salle trop basse aux vitres ternies. On y entrait comme on entre dans une église vide : sans bruit, sans regards. Le pain était gris, mais chaud. La soupe, claire mais nourrissante. Elle avait quelque chose de miséricordieux. Elle ne posait pas de questions.

C’est là que je l’ai rencontré. Il s’appelait André Beaumont, avec cet accent suspendu entre Paris et Londres, comme s’il n’avait jamais vraiment choisi. Il ne portait pas de chapeau, ce qui, dans ce quartier, relevait de l’audace ou du désespoir. Il avait des mains de mécanicien et un regard d’ingénieur.

Il me fixa longuement, sans lourdeur. Puis dit simplement :

— Vous écrivez, n’est-ce pas ? On ne regarde pas les murs comme ça si l’on ne cherche pas les mots qu’on a perdus.

Je n’ai pas répondu. Mais je suis revenue, le lendemain. Et le surlendemain.


Ceux qui regardent en l’air

André ne venait pas mendier, mais écouter. Il disait qu’il trouvait ici "le bruit du sol", ce qu’aucune conférence technique ne lui donnait. Il travaillait — ou espérait encore travailler — dans une société discrète qui développait un prototype d’appareil volant.
Pas un ballon. Pas un dirigeable.
Un véritable avion, disait-il, avec des ailes fixes, un moteur interne, une cabine pour l’homme.

— Ce que le Titanic a été pour la mer, l’aviation le sera pour le ciel. Sauf que cette fois, nous ne ferons pas les mêmes erreurs.

Il me parlait d’hélices comme on parle d’ailes d’ange. D’altitude comme d’un salut possible. Il croyait dur comme fer que le siècle prochain se passerait au-dessus des nuages. Il ne voulait pas fuir la tragédie, mais l’élever, la regarder d’en haut pour la comprendre.

— Vous avez perdu l’homme de la mer. Peut-être gagnerez-vous l’homme du ciel.

Je ne savais pas s’il me parlait d’avenir ou de lui-même.


La montre redémarre

Un soir, il me fit monter sur le toit du bâtiment de la soupe populaire. Il y avait bricolé un télescope rudimentaire, pointé vers une étoile qu’il appelait Sirius.

— C’est la plus brillante du ciel. On dit que les marins s’y fiaient pour traverser l’Atlantique.
Vous n’avez pas coulé, Éléonore. Vous avez changé de cap.

Je l’ai regardé. Longuement. Et j’ai entendu, pour la première fois depuis deux ans, le tic-tac d’un cœur qui repartait. Ce n’était pas le mien. C’était la montre de Julius, que j’avais toujours gardée, contre ma poitrine, arrêtée depuis 2h20. Elle avait bougé. Une fraction de seconde. Comme si le monde, par magie, redonnait un souffle à ce qui semblait figé.

Je n’ai rien dit. J’ai simplement tendu l’oreille.


L’oubli doux

Je n’ai jamais vraiment oublié Julius. Mais André n’était pas une distraction. Il était une relecture. Il me montrait qu’après la perte, il y a l’espace. Que la mémoire peut devenir souffle, non poids.

Je l’ai suivi dans ses projets fous. J’ai dactylographié ses notes, corrigé ses brevets. Nous avons ri, parfois. Je me suis surprise à rêver non plus d’hier, mais de demain. D’une traversée non de l’Atlantique, mais des nuages. Avec lui, le progrès ne sonnait plus creux. Il avait un regard, une voix, une main.


Voici le dénouement de ce roman, en forme d’éclosion douce, d’accomplissement symbolique autant que personnel. L’horizon s’ouvre. Le deuil devient force. L’amour, une lumière transmise. Le progrès, enfin, retrouve un sens : non plus démiurgique, mais humain, porté par la fragilité assumée et le courage partagé.


Le cheval de vent

Ce matin-là, il faisait froid, mais clair. Une de ces journées limpides où l’on distingue chaque nervure du ciel. Je portais un manteau de seconde main, un peu râpé aux coudes. Pas de chapeau. André disait que le vent devait pouvoir nous caresser la pensée.

Le terrain d’essai était un champ pelé aux abords de Farnborough, transformé en piste de fortune. Quelques ingénieurs, un photographe, un journaliste au carnet timide. Rien de spectaculaire. Pas de champagne. Pas de fanfare.

Mais dans un hangar de toile, il y avait l’oiseau. C’est ainsi qu’André l’appelait.
Un fuselage léger, un moteur fragile, deux ailes tendues comme des bras qu’on lance vers le ciel. Le “Beaumont I”.

Je me tenais en retrait. Mon cœur battait trop vite. Non par peur de l’échec. Mais par cette intuition étrange qu’il s’agissait de plus que d’un test : c’était ma propre vie que l’on hissait du sol.

André monta dans l’habitacle. Il tourna vers moi un regard calme, presque tendre.

— Ce n’est pas une fuite, Éléonore. C’est une réponse.
À la mer. À la chute. À la mort.

Puis le moteur vibra. Lentement. Comme une bête qu’on réveille. Un souffle. Un cri. Un appel. Et soudain, le décollage.

Pas un bond triomphal. Non. Une hésitation, puis un soulèvement fragile, presque timide. Et puis… il était dans l’air. Suspendu. Léger. Vivant.

Je retins mon souffle. Et quelque chose en moi céda. Pas une douleur. Une délivrance. Comme si, en s’élevant, l’avion emportait le poids des flots, le silence de Julius, la montre arrêtée.


Ce que le ciel nous rend

Il redescendit sans fracas. Le vol avait duré à peine quelques minutes. Mais il avait eu lieu. C’était fait.

Je m’approchai de lui. Les autres criaient, s’agitaient, célébraient. Mais nous, nous restions dans un silence simple. Comme deux rescapés d’un monde ancien, regardant un monde nouveau naître.

— C’est un bon cheval, murmurais-je.
Tu l’as bien dressé.

Il sourit. Un sourire un peu triste, un peu heureux. Comme un homme qui sait qu’il vient de gagner sans conquérir.

Je sortis la montre. Elle tournait.
À nouveau.
Et moi aussi.


Épilogue – La lettre

Des années plus tard, je publiai un petit livre intitulé :
“Les Noces Englouties — Mémoire d’une femme qui croyait au Titanic et qui vit l’aviation naître.”
Il ne fit pas grand bruit. Mais certains y virent une sagesse douce.

Je reçus un jour une lettre d’une jeune fille. Elle écrivait :

“Merci, Madame Éléonore. J’ai lu votre livre. J’ai compris que l’avenir ne s’achète pas : il se mérite.
Moi aussi, j’ai perdu un frère en mer.
Moi aussi, je veux voler.”

Je crois que c’est là que j’ai su : le progrès ne réside pas dans le fer, ni dans les fortunes.
Il est dans le regard de ceux qui se relèvent, et qui tendent la main à ceux qui viendront après.

  

KATY PERRY ET SES COPINES DANS L’ESPACE

Katy Perry, la célèbre chanteuse pop américaine, s’est envolée ce lundi 14 avril 2025 peu après 15h30 (heure de Paris) pour une brève rotation autour de la Terre à bord d’une fusée Blue Origin, l’entreprise spatiale du richissime fondateur d’Amazon, Jeff Bezos. C’était une mission 100% féminine qui a volé dans l’Espace pendant une expérience d’une dizaine de minutes au total à plus de 100 kilomètres d’altitude. Cela rappelle les débuts de la conquête spatiale de la Soviétique Valentina Terechkova en 1963, le même parfum d’aventure et de découvertes a animé les six passagères. Blue Origin, avec sa fusée New Shepard, propose à des gens fortunés des vols habités suborbitaux (c’était le onzième), le rituel est toujours le même : fusée entièrement automatisée, décollage à la vertical, vol spatial avant d’être freinée par des parachutes et des rétropropulseurs à leur retour sur Terre.

Lors de ce bref voyage en apesanteur, Katy Perry et Lauren Sanchez (la fiancée de Jeff Bezos) étaient entourées de Kerianne Flynn, productrice de films, d’Amanda Nguyen, fondatrice d’une ONG engagée dans le combat contre les violences sexuelles, d’Aisha Bowe, une ancienne scientifique de la Nasa, et de l’animatrice de télévision Gayle King.

Cela ressemble à du tourisme spatial pour gens fortunés – le prix n’est pas publié – et Katy Perry expliquait avant son départ prendre part à cette aventure aventure « pour (s) a fille Daisy », qu’elle a eue avec le célèbre acteur britannique Orlando Bloom, « afin de l’inciter à ne jamais fixer de limites à ses rêves »« Je suis tellement impatiente de voir l’inspiration et la lumière dans ses yeux lorsqu’elle verra la fusée partir et qu’elle retournera à l’école le lendemain en disant : “ Maman est allée dans l’espace ” ». La star de « I kissed a girl », chanson sortie en 2008, a publié une vidéo au cours du week-end où elle dit voir des « signes » dans le nom de la capsule spatiale, Tortoise (tortue en anglais), et de sa forme de plume, deux surnoms que lui donne affectueusement sa mère. « Il n’y a pas de coïncidences », affirme-t-elle. « Je suis tellement reconnaissante pour ces signes et de sentir que quelque chose de plus grand que moi guide le navire ».

L’entreprise Blue Origin a déjà emmené 52 personnes, dont d’autres célébrités comme William Shatner, qui incarnait le mythique capitaine Kirk dans la série Star Trek. Des invités de marque destinés à maintenir l’intérêt du public autour de ces vols, sur fond de concurrence entre plusieurs entreprises privées.

En sortant de la capsule, les nouvelles héroïnes étaient très souriantes, conscientes de la beauté de la Terre vue du ciel et de leur chance d’avoir vécu un tel périple. "Cette expérience est la meilleure juste après celle d'être mère", a confié Katy Perry après son retour.

À sa sortie de la capsule, Katy Perry, qui a chanté « What a wonderful world » de Louis Armstrong à bord, a déclaré qu’elle mettait un « dix sur dix » à cette expérience « incroyable ». Elle a également confié que ce voyage était « assez planant » et qu’elle a « senti une sorte de lâcher prise, de la confiance pour se lancer vers l’inconnu ».

Katy Perry a en outre affirmé qu’elle voulait « être un modèle de courage, de mérite et de bravoure », et que « le plus important, c’est de créer de l’espace pour les prochaines femmes. »

 La veille du lancement, Katy Perry, vêtue d'une combinaison bleue, avait fait visiter l'intérieur de la capsule à ses followers sur Instagram. « Bon, je vais vous montrer la capsule dans laquelle nous nous sommes entraînées ces derniers jours », a-t-elle déclaré, avant de pénétrer dans l'engin et de désigner son siège. « Je suis là ! Siège numéro 2 ! »

Après avoir révélé que son nom de code est « Feather », la pop star a chanté la réplique : « Ici sur le New Shepard ».

« Je pense que je vais chanter, je vais chanter un peu - je dois chanter dans l'espace ! » a-t-elle révélé, ce qu'elle a effectivement fait. A l'atterrissage, aujourd'hui, Katy Perry a révélé que pendant ce (très court) voyage, elle avait dévoilé ses futures chansons, « ce que personne n'a jamais fait avant ».

« Nous sommes l'équipe "Taking Up Space". Bien sûr, cette expression a toujours eu un sens différent, mais je pense que c'est la première fois qu'elle a un double sens », a poursuivi Katy Perry. « J'y crois vraiment. Je ne vais pas dire que je n'arrive pas à croire que je suis ici. J'y crois parce que je pense que c'est en croyant à ses rêves et en le disant qu'on les réalise ! 

Il y a donc une forme de revendications féministes pour que les femmes accomplissent leurs rêves, il y a aussi une part de militantisme à démocratiser l’Espace à des populations qui n’y ont pas accès, et il y a enfin la confirmation qu’un voyage autour de la Terre est l’expérience de toute une vie, inoubliable et ancré dans la mémoire à jamais. La symbolique de chanter dans l’Espace unit les Sciences et l’Art, deux disciplines assez éloignées, et même si c’est du spectacle pour en mettre plein la vue comme à un concert de Katy, on prend parce que « la féérie doit continuer » et qu’on aime cette façon de faire un show à l’américaine, c’est un véritable numéro de pop-star, et alors ???

L’ASCENSION DU FASCISME

Voici l’analyse du fascisme dans l’Histoire, des mécanismes de prolétarisation, du rôle de la culture comme rempart, et de la manière dont les dictateurs captent le pouvoir sous couvert de proximité avec le peuple.


Quand les peuples tombent : fascisme, culture et survie

L’Histoire ne bégaie pas, dit-on. Pourtant, certains échos reviennent avec une clarté glaçante. Le fascisme, sous ses diverses formes — historiques, larvées, populistes ou révisionnistes — n’a jamais disparu : il change de masque, mais son mécanisme reste intact. Il se nourrit de la peur, se glisse dans la brèche du besoin, il attend que les peuples soient à genoux pour se faire passer pour un soutien. Et il commence, toujours, par détourner le langage, puis la culture, puis l’homme.

1. La culture comme rempart fragile

La culture est la mémoire vivante des peuples. Elle transmet l’expérience, le discernement, la capacité à penser contre soi-même. Là où la culture est vivace, les passions politiques trouvent un contrepoids : le doute, la nuance, la conscience du tragique.

Mais lorsque la culture s’appauvrit, lorsque la parole est confisquée, simplifiée, ou raillée, le terrain devient fertile pour les idéologies totalitaires. Le fascisme sait cela. Il ne détruit pas la culture de front : il la remplace. Il crée une mythologie nationale, héroïque, victimaire, simple à retenir, facile à répéter. Il fait de l’ignorance un acte de foi, et de la contradiction une trahison.

La culture est une forme de résistance lente, mais réelle. Elle ne triomphe pas toujours à temps, mais elle reste, quand tout est tombé, le ferment de la reconstruction. Là où l’on lit, débat, enseigne et doute, la tyrannie recule.

2. La prolétarisation : quand survivre remplace penser

Le fascisme ne pousse pas sur n’importe quel sol. Il germe dans les terres desséchées par la misère, l’humiliation, le déclassement. Lorsqu’un peuple est prolétarisé, c’est-à-dire réduit à la survie immédiate, à la dépendance totale envers une structure économique qu’il ne contrôle plus, la pensée se raccourcit. Non par bêtise, mais par urgence.

On ne débat pas d’éthique quand on ne sait pas comment nourrir ses enfants. Le jugement se suspend, remplacé par des réflexes de peur ou d’adhésion. Et c’est là que l’idéologie fasciste frappe : elle propose une explication simple, désigne un ennemi visible, offre un récit de grandeur perdue, et promet la revanche.

Cette prolétarisation n’est pas seulement matérielle. Elle est aussi morale : quand l’humain n’a plus de place dans l’ordre du monde, il cherche un abri. Le fascisme lui offre une fausse famille, une communauté virile, une cause. Et trop souvent, cela suffit.

3. Une idéologie qui s’habille en peuple

Les régimes fascistes, anciens ou modernes, ne prennent pas le pouvoir par la force immédiate. Ils commencent par imiter le peuple : sa langue, sa souffrance, ses frustrations. Ils se disent “anti-système”, “anti-élite”, “authentiques”. Ils parlent au nom de la rue, des oubliés, des travailleurs. Ils miment l’horizontalité — pour mieux imposer la verticalité ensuite.

Mussolini était socialiste avant de devenir dictateur. Hitler prétendait défendre la dignité du peuple allemand. Franco parlait de l’ordre et de la foi. Tous ont utilisé la colère populaire pour asseoir une autorité qui, une fois en place, écrasait justement ce peuple qu’ils prétendaient défendre.

Le piège est là : dans le renversement dialectique. L’idéologie fasciste commence par écouter le peuple. Puis elle s’identifie à lui. Puis elle se substitue à lui. Et à la fin, elle parle à sa place. Toute critique devient alors une trahison, tout désaccord une attaque contre la Nation.


Conclusion : vigilance et transmission

Le combat contre le fascisme n’est jamais gagné. Il ne se joue pas seulement dans les urnes ou les rues, mais dans les esprits, dans les mots, dans les gestes ordinaires. Il commence par l’éducation, la culture, le refus du simplisme.

Et il exige une chose difficile : reconnaître les fragilités du peuple sans les mépriser, comprendre les colères sans les exploiter, répondre à la misère sans la transformer en moteur de haine.

 

La culture ne sauve pas toujours à temps. Mais sans elle, rien ne peut renaître.

LE SOCIAL ET L’INDUSTRIE AU COURS DE L’HISTOIRE

Voici l’évolution de l’industrie moderne depuis l’introduction de la machine à vapeur, tout en soulignant les avancées sociales qui ont accompagné chacune des Révolutions industrielles. L’objectif est de montrer comment, à chaque étape, innovation technique et progrès social ont parfois cheminé ensemble, parfois divergé — et ce que cela implique pour notre époque.


Industrie moderne : entre innovation, productivité, résilience et incertitude — une traversée historique des révolutions industrielles et sociales

L’histoire industrielle est souvent racontée comme une suite de sauts technologiques — de la vapeur à l’intelligence artificielle. Pourtant, cette narration ne serait qu’à moitié complète si l’on omettait les profondes transformations sociales qui ont jalonné chaque révolution industrielle. Car si l’innovation a bouleversé les moyens de produire, elle a tout autant transformé les façons de vivre, de travailler, de s’organiser collectivement — et parfois de résister.

Aujourd’hui, à l’heure de la quatrième Révolution industrielle, marquée par la digitalisation, l’automatisation intelligente, l’économie de plateforme et l’urgence écologique, il devient essentiel de réinterroger les relations entre innovation, productivité, résilience et incertitude, à la lumière de ce long chemin historique.


1. La première Révolution industrielle (fin XVIIIe – milieu XIXe siècle) : la naissance du monde ouvrier

L’introduction de la machine à vapeur, des métiers à tisser et du charbon comme force motrice a engendré un bouleversement sans précédent dans les sociétés agraires européennes. Ce fut le temps des premières grandes usines, de l’urbanisation accélérée, et d’un prolétariat industriel naissant.

Mais ce progrès technique s’est fait au prix de conditions sociales extrêmement dures :

  • Journées de travail interminables (jusqu’à 16 heures par jour),
  • Travail des enfants et des femmes dans des conditions inhumaines,
  • Absence totale de protection sociale.

Les avancées sociales ont été arrachées par la lutte :

  • Les premières lois limitant le travail des enfants (Royaume-Uni, 1833),
  • Les syndicats commencent à se former, malgré l’opposition des patrons,
  • Les premières réflexions sur l’hygiène industrielle, la santé publique.

C’est aussi l’émergence de la conscience de classe et des mouvements ouvriers, qui poseront les bases des revendications sociales du siècle suivant.


2. La deuxième Révolution industrielle (fin XIXe – début XXe siècle) : l’organisation scientifique du travail et l’État social naissant

Avec l’électricité, le pétrole, le moteur à explosion, la chimie de synthèse et la production de masse, l’industrie entre dans l’ère du taylorisme et du fordisme. Le travail devient minutieusement divisé, chronométré, mécanisé.

Mais en échange d’une standardisation du geste et d’un certain aliénation ouvrière, une contrepartie sociale apparaît :

  • Hausses de salaires, notamment chez Ford, pour stabiliser la main-d'œuvre,
  • Naissance du droit du travail, notamment en Europe,
  • Assurance maladie, retraite, congés payés voient le jour progressivement,
  • Apparition du contrat social entre capital et travail.

C’est le temps de la grande croissance industrielle et des luttes syndicales structurées. Le XXe siècle sera celui de la conquête progressive de droits sociaux fondamentaux.


3. La troisième Révolution industrielle (années 1970 – années 2000) : l’automatisation, la flexibilité et la crise du modèle

L’arrivée de l’électronique, de l’informatique, des robots industriels et des réseaux a permis un nouveau saut de productivité. Mais cette modernisation s’est accompagnée de changements brutaux dans l’organisation du travail :

  • Délocalisations, désindustrialisation dans les pays développés,
  • Fin du plein emploi industriel, montée du chômage structurel,
  • Flexibilisation des contrats (intérim, temps partiel, précarité),
  • Naissance du travail immatériel et du management par objectifs.

Les avancées sociales ne disparaissent pas, mais elles sont remises en tension :

  • L’État social est mis à l’épreuve par la mondialisation,
  • Le contrat de travail devient plus incertain, plus individualisé,
  • Des mécanismes de formation continue, de reconversion apparaissent,
  • La question de la souffrance au travail (burn-out, perte de sens) prend de l’ampleur.

4. La quatrième Révolution industrielle (années 2010 – aujourd’hui) : l’autonomie et la fragilité numérique

Nous voici plongés dans l’ère de l’intelligence artificielle, de la plateformisation, de l’industrie 4.0 et de la transition écologique. Les promesses sont immenses : machines apprenantes, usines autonomes, personnalisation à grande échelle, réduction de l’empreinte carbone.

Mais cette révolution est aussi celle de l’incertitude généralisée :

  • Le travail devient fragmenté (freelancing, micro-tâches),
  • Les plateformes contournent le droit du travail traditionnel,
  • L’humain est remplacé ou assisté par des systèmes automatiques,
  • Le sens du travail, la stabilité, la solidarité sont remis en cause.

Face à cela, de nouvelles avancées sociales émergent timidement :

  • Revendications pour un droit à la déconnexion, un revenu universel,
  • Lutte pour une IA éthique, transparente, respectueuse du travail humain,
  • Expérimentations de semaine de 4 jours, de coopératives numériques,
  • Remise en valeur du travail utile, local, artisanal, durable.

Conclusion : un nouvel équilibre à inventer

L’histoire industrielle montre que l’innovation seule ne garantit pas le progrès humain. Ce sont les luttes, les débats, les régulations, et la volonté politique qui ont permis aux avancées techniques de s’accompagner d’avancées sociales.

Aujourd’hui, l’industrie moderne est à un tournant. Sa résilience dépendra moins de sa puissance technologique que de sa capacité à intégrer l’humain dans ses choix : à partager les gains de productivité, à protéger la dignité du travail, à réduire les incertitudes sociales, à repenser le progrès dans un monde de plus en plus fragile.

 

 

DU PATRIOTISME ECONOMIQUE

 

Les critiques fusent sur Bernard Arnault, le richissime patron du groupe de luxe LVMH, après qu’il ait déclaré qu’une zone de libre-échange entre les USA et l’UE serait bénéfique. L’attaque vient du Parti communiste, des syndicats, alors on doit s’attendre à cette critique du libéralisme de leur part mais ce n’est pas pour faire du « capitalisme de papa ». Décider ce que veut faire une entreprise privée, c’est-à-dire créer des usines aux USA pour échapper aux droits de douanes, ne relève que de la conscience de son PDG et moi-même, le chantre du « made in France », je l’encourage à nouer des partenariats pour développer son business à l’internationale, c’est un marché à prendre et c’est mieux d’y être que pas du tout, la gauche n’y a jamais rien compris aux affaires alors qu’elle se contente de faire dans le social et qu’elle ne se mêle pas de business, bien sûr les syndicats ont droit de regard pour préserver l’intérêt de leurs salariés et ce sérieux est une force française de bonne gestion, après les lourdeurs administratives en France sont telles qu’on voudrait se débarrasser de ce carcan de réglementations et Bernard Arnault en a peut-être aussi marre d’être un con qui paye des impôts pour alimenter le train de vie de l’Etat, je suis pour les affaires et donc je n’estime pas qu’il est « vendu aux Américains » et « dangereux », cette accusation est lourde de sens d’un climat des affaires hostile aux investissements étrangers, en particulier américains, hors il faut créer de la richesse pour la redistribuer et ces gens ne sont pas du tout patriotiques car ils ne pensent qu’à critiquer des PDG créateurs d’emplois au lieu de les encourager à rester. Alors moi si j’étais grand patron, je saisirais toutes les opportunités de m’installer sur de nouveaux marchés, quitte à faire risette avec Monsieur Trump, c’est vu comme de la collaboration et peut-être que l’Histoire me dira que j’ai tort de lui faire confiance, pour l’instant c’est le plus fort et si la résistance s’organise, elle doit être démocratique et respecter la liberté d’expression de Monsieur Arnault, cela n’évite pas les critiques acerbes mais cela lui donne le droit de donner un avis attendu, en fin gestionnaire il sait ce qui est bon pour son entreprise et je suis d’accord qu’une multinationale doit aussi créer des usines près de ses marchés selon le boni vieux adage : « make local, sell global », ces crétins gauchistes ont oublié que la mondialisation fait jouer la concurrence, elle est peut-être déloyale mais il est sain de rappeler qu’on n’est pas les seuls à décider dans notre pays, la planification dont sont capables encore les français est bonne pour les grands projets et non pour les articles de grande consommation dont le luxe fait partie, on n’a plus à décider de la couleur des tailleurs ni du nombre de chaussures à fabriquer quand le communisme pure est mort et que la demande et l’offre s’équilibrent sur les marchés. Oui, je suis solidaire de Monsieur Arnault dans des attaques privées qui doutent jusqu’à la légitimité de sa fortune et qui sont du bashing digne d’étrangers qui auraient la haine du français, moi-même je considère que ce sont des affaires de famille et qu’on doit respecter leur intimité, comme je suis attaqué dans mon envie de « péter les thunes », je réponds que si j’avais de l’argent, je serais content de payer des impôts pour participer à l’intérêt général mais qu’il me faudrait laisser faire dans les décisions stratégiques, elles sont économiques et doivent échapper à la sanction des hommes politiques car le seul intérêt de ceux-ci est l’inauguration de nouveaux centres de production sur notre beau territoire, or le terroir Monsieur Arnault le comprend aussi bien que n’importe qui et son intérêt, c’est que son entreprise française survive, quitte à transgresser les tabous de coopération avec ledit ennemi, pour être souverain sur ce qui ne peut pas être délocalisé, c’est-à-dire les vins et spiritueux et le savoir-faire des travailleurs français heureux !!! LFI vit sur la planète bisounours des gens qui croient savoir ce qu’il faut faire pour sortir le pays du pétrin, mais il ne faut surtout pas leur donner les rênes du pouvoir car leurs solutions radicales anticapitalistes se moquent des finances publiques, alors je préfère encore soutenir le Président Macron même s’il nous trahit par ses décisions car cet ancien banquier sait qu’il faut laisser les gens faire dans les affaires, il s’agit autant de liberté d’entrepreneuriat que d’égalité de chacun à pouvoir faire fortune avec son idée, et moi j’aime les créateurs d’entreprises, y compris les agriculteurs et les industriels, car ils connaissent le prix du labeur et la lourdeur à gérer des ressources humaines, une compagnie, ça vit et si Monsieur Arnault a envie de partir aux Etats-Unis, c’est que la France n’est plus le petit paradis que tout le monde nous envie, c’est sur l’attirance des capitaux à investir chez nous qu’on doit travailler et la seule chose que la gauche laisse à voir, c’est qu’elle préfère séduire son électorat plutôt protégé par les syndicats plutôt que du pragmatisme à s’occuper des gens qui n’ont pas tous ces avantages, oui, la France est inégale par les différences de traitement au travail, alors il est où l’idéal Révolutionnaire de bannir les privilèges ? Je suis content que des syndicats aient les mêmes idées que moi sur les minimas sociaux mais je leurs dis de s’arrêter aux conditions salariales et de ne pas faire de politique anti-Trump, ce dernier les fait peut-être souffrir dans une guerre frontale mais justement, il y a le pouvoir et le contre-pouvoir, c’est-à-dire un idéal de justice globale quand c’est la lutte qui créée la vraie richesse, celle de l’effort consenti pour arriver à un accord et travailler ainsi qu’en a décidé la sagesse d’une tractation négociée. Les luttes politiciennes ne m’intéressent pas vraiment quand il s’agit seulement d’argent et je pense que j’ai aussi le droit de dire que quitte à être un collabo, je constate que pour survivre dans les affaires ils faut être du côté des puissants, et si j’ai choisi Trump, ce n’est pas par amour de son ego mais bien parce que je partage certains de ses idéaux !!!

LES CONTRE-POUVOIRS NON INSTITUTIONNELS AUX USA

Les contre-pouvoirs non institutionnels aux États-Unis, avec une attention particulière aux médias, aux groupes d'action, au droit du citoyen, et à l’ambiguïté de ce qu’on pourrait appeler la justice de l’argent facile, c’est-à-dire les biais liés à la puissance financière dans le système judiciaire ou politique.


🇺🇸 Les contre-pouvoirs aux États-Unis : la démocratie au-delà des institutions

Si la Constitution américaine a conçu un système équilibré entre le Président, le Congrès et la Cour suprême, la vie démocratique américaine repose aussi largement sur des contre-pouvoirs extérieurs aux institutions. Ceux-ci sont essentiels pour défendre les droits, dénoncer les abus et maintenir une pression constante sur les dirigeants. Toutefois, leur efficacité dépend aussi des ressources financières, de la mobilisation sociale, et parfois… de l’argent.


1. 📺 Les médias : le "quatrième pouvoir"

Aux États-Unis, la liberté de la presse est protégée par le Premier Amendement. Les médias sont considérés comme des chiens de garde de la démocratie (watchdogs), avec un rôle fondamental dans la transparence et l'information des citoyens.

Fonctions principales :

  • Informer l’opinion publique de manière libre
  • Enquêter sur les affaires sensibles : corruption, scandales politiques, conflits d’intérêts
  • Révéler les dérives du pouvoir (ex. : le Watergate qui a conduit à la démission de Nixon)
  • Offrir une tribune pluraliste (malgré une forte polarisation entre médias conservateurs et progressistes)

Limites :

  • Concentration de certains grands médias dans des groupes privés puissants
  • Dépendance à l’audience, ce qui pousse parfois à la simplification ou à la polarisation
  • Influence des réseaux sociaux, où les faits se mélangent souvent aux opinions

2. Les groupes d’action et les associations

La société civile américaine est extrêmement active. Elle s’exprime à travers des ONG, think tanks, associations de défense, syndicats, lobbyistes ou encore mouvements sociaux.

Exemples :

  • ACLU (American Civil Liberties Union) défend les libertés individuelles et les droits civiques.
  • NAACP (National Association for the Advancement of Colored People) lutte contre les discriminations raciales.
  • NRA (National Rifle Association), très puissante dans la défense du droit aux armes.
  • Greenpeace, Human Rights Watch, ou encore Black Lives Matter sont d'autres acteurs majeurs.

Rôle :

  • Contester les politiques publiques
  • Porter la voix des minorités ou des groupes marginalisés
  • Déposer des recours juridiques (souvent jusqu’à la Cour suprême)
  • Mobiliser l’opinion à travers campagnes, manifestations, plaidoyer

3. ⚖️ Le citoyen et son droit de recours

Un principe fondamental du système américain est que tout citoyen peut porter plainte ou faire appel à la justice, y compris contre l’État.

Le droit d’agir en justice :

  • Procédures civiles et pénales
  • Recours collectifs (class action) : un groupe de citoyens peut s’unir pour poursuivre une entreprise ou une autorité publique
  • Possibilité de remonter jusqu’à la Cour suprême, si une question constitutionnelle est en jeu

Ce mécanisme fait de la justice une voie d’action politique et sociale, parfois plus rapide et percutante que le vote ou la mobilisation.


4. 💵 La justice de l’argent facile : une démocratie sous influence ?

C’est l’un des paradoxes du système américain : tout peut se plaider, mais tout coûte cher.

Avantages :

  • Un justiciable bien entouré peut obtenir des compensations énormes (dommages et intérêts)
  • De grands procès civils ont permis de faire changer la loi (tabac, amiante, produits pharmaceutiques)

Inconvénients :

  • L’accès à la justice est très inégal, car les procédures sont longues et coûteuses.
  • Certains recours ne sont possibles qu’avec le soutien d’un cabinet d’avocats puissant ou d’un mécène.
  • Les plus riches peuvent multiplier les recours ou retarder les décisions, épuisant leurs adversaires
  • Le lobbying financier influence fortement la législation et les décisions réglementaires.
  • Une justice pour « obtenir du fric ».

Le lobbying :

  • Il est légal et encadré, mais il donne un avantage considérable aux grandes entreprises, aux groupes financiers et aux intérêts organisés.
  • Exemple : l’industrie pharmaceutique, les géants de la tech ou les compagnies pétrolières dépensent des millions pour influencer les lois.

5. 📢 La rue, les réseaux et l’opinion publique

Le poids de l’opinion est crucial aux États-Unis, car c’est une démocratie très médiatisée et sensible à l’image publique.

  • Les manifestations peuvent influencer les décisions politiques (mariage gay, environnement, droits des femmes, etc.).
  • Les campagnes sur les réseaux sociaux (hashtags, appels au boycott, etc.) ont un pouvoir de mobilisation fulgurant.
  • La culture américaine valorise le droit à la contestation et à la libre expression, même contre le pouvoir.

🎯 Conclusion : une démocratie sous tension, mais encore vivante

Les États-Unis disposent d’un système robuste de contre-pouvoirs, non seulement dans leurs institutions, mais aussi dans la société civile, les médias, et le droit à l’action individuelle.
Mais cette vitalité est parfois menacée par le poids de l’argent, la polarisation des opinions et les inégalités d’accès aux ressources.

La démocratie américaine est donc à la fois très puissante dans ses mécanismes de contrôle... et très vulnérable à la domination économique ou idéologique.

 

 

L’IA ET LA REALITE VIRTUELLE

L’alliance entre l’IA et la Réalité Virtuelle, est-elle une avancée émancipatrice ou un miroir déformant de notre solitude ? Y-a-t’il un manifeste des libertés ou le pacte du Léviathan que l’homme passe avec la société pour sa propre survie ? Peut-on parler d’égalité des gens quand ils réagissent chacun différemment quand ils n’ont qu’une idée vague des dangers et des bénéfices attendus et qu’il y va de leur conscience d’éviter les abus ?

Un monde ridicule ? Peut-être. Il y a une certaine absurdité à s’immerger dans un univers fabriqué, où l’on mime des interactions humaines avec des avatars stéréotypés, tout en ignorant la présence réelle de l’autre à quelques mètres. Un peu comme s’embrasser à travers une vitre. Ce qui est délirant, c’est de s’y croire dans « une autre planète » alors que ce n’est qu’une pâle copie, un programme informatique

Terrifiant ? Oui, dans la mesure où il s’agit d’une fuite : on y contrôle ce qu’on ne peut maîtriser dans la réalité. L’illusion de pouvoir sur son environnement, sur le temps, sur soi-même… Mais cette illusion a un coût : l’abandon du réel, du hasard, de l’imprévisible – donc de la vie. On perd du contrôle sur la machine, elle devient maître des manettes.

Faux ? Techniquement, oui. Ce n’est pas le monde, c’est un modèle, une reproduction. Et pourtant, des émotions vraies y naissent. Alors, si l’émotion est sincère, est-ce que le faux ne devient pas un autre vrai ? Est-ce que la machine virtuelle est plus fausse que quelqu’un de mauvaise foi ?

Un simple jeu ? Pour certains, c’est une aire de loisir, un terrain de simulation. Mais derrière les jeux, il y a souvent des vérités profondes : on ne joue jamais innocemment, on rejoue le monde, on y cherche du sens. Ce n’est pas seulement un « wargame » mais la mise en scène théâtrale de sa propre existence.

Un outil de bien-être ? Parfois. Thérapies immersives, méditations guidées, traitement des phobies, accompagnement du handicap… C’est là que l’IA et la VR touchent au noble. Mais ce qui soigne peut aussi enfermer si on oublie d’en sortir. Comme tout médicament, on se soigne mais il y a des effets secondaires, mais après l’ouverture des sens grâce à la machine c’est le repli derrière son écran !!!

Un assistant efficace ? Redoutablement. Dans la formation, l’architecture, la médecine, la collaboration à distance… c’est un levier de performance. Mais aussi un facteur d’accélération du rythme, une rationalisation de l’humain. Le risque est d’attendre une certaine productivité, comme lors de la Révolution Industrielle, cette technologie est vue comme un moyen de gagner beaucoup d’argent en se moquant un peu de l’éthique car on se focalise sur les gains potentiels.

Et là vient le paradoxe :
Froideur du calcul / chaleur d’une présence.
Ce monde artificiel cherche à reproduire l’humain. Il le mime bien parfois, mais il reste fondamentalement autre. La machine reste un calculateur binaire qui n’a pas d’âme, ce n’est pas la chaleur de quelqu’un, c’est l’écho d’une présence que l’on a programmée. Ce qui touche, c’est notre propre solitude projetée sur ce miroir, finalement, il raconte des histoires comme un objet culturel, comme un livre par exemple, sauf que ce dernier n’est pas aussi invasif, il nous laisse le choix de choisir un passage, de s’immerger, en bref de vivre une romance par procuration.

Alors, un monde artificiel ? Oui. Il faut bien se rendre à l’évidence que l’apparence ne fait pas le bonhomme  malgré l’envie des concepteurs de faire de leur création quelqu’un d’abouti, ils peuvent atteindre la perfection dans un domaine mais la créativité et l’intuition, l’émotion et la sensibilité, l’adaptabilité, l’éthique et la moralité sont biologiquement humaines.

Un amour manqué avec la technologie ? Peut-être bien. L’homme semble chercher dans la machine ce qu’il n’ose plus demander aux autres : l’attention, l’écoute, l’amour sans condition ni jugement. Mais la machine ne peut pas aimer. Elle peut juste donner l’illusion de répondre à ce besoin. Mais l’amour pour sa machine naît de la complicité que certains trouvent juste et appropriée, cela devient une addiction et ce qu’on peut dire, c’est que la technologie perce les marchés, elle est balbutiante mais trouve déjà des afficionados qui ne peuvent plus s’en passer.

Finalement, ce double numérique dans lequel l’homme se complaît, c’est peut-être lui-même qu’il cherche à réconcilier : une tentative de redevenir maître d’un monde qui lui échappe, ou simplement d’apprendre à se regarder… sans détour. Il n’y a pas de honte à aimer la machine, c’est l’attirance que l’homme a toujours eu pour les outils qu’il créée, pourtant on pourrait remettre la question du progrès en cause car il y a une sorte d’esclavagisme qui s’installe, non qu’on soit obligé d’y adhérer mais on se soumet à l’autorité des programmes car on ne sait pas s’en passer.

 

 

BANKSY

🎭 La vie de Banksy : un fantôme en pleine lumière

Banksy est un artiste britannique dont l’identité demeure inconnue à ce jour, bien qu’il soit actif depuis les années 1990. Il aurait grandi à Bristol, haut lieu du street art, dans un environnement mêlant graffiti, musique punk et contestation sociale.

  • Il entretient soigneusement son anonymat, refusant la célébrité personnelle, ce qui donne une portée encore plus forte à ses œuvres : l’art prime sur l’auteur.

🎨 Son œuvre : quand le mur devient manifeste

Banksy utilise principalement la technique du pochoir pour aller vite et frapper fort. Il intervient sur des murs, ponts, panneaux, ruines, parfois à l’autre bout du monde, toujours avec une précision redoutable. Son œuvre est foisonnante et évolutive, mais voici quelques-unes des plus célèbres :

  • "Girl with Balloon" : une fillette laisse s’envoler un ballon en forme de cœur — symbole de l’innocence perdue et de l’espoir qui subsiste.
  • "There Is Always Hope" : souvent associé à la fillette au ballon, ce graffiti est accompagné d’un message calligraphié simple mais poignant.
  • "Napalm" : une reprise glaçante d’une photo de la guerre du Vietnam, avec Mickey et Ronald McDonald tenant la main d’une fillette brûlée au napalm.
  • "Flower Thrower" : un manifestant en position de lancer... un bouquet de fleurs — image puissante de la résistance non violente.

 

  • "Kissing Coppers" : deux policiers britanniques s’embrassant — un pied de nez à l’homophobie institutionnelle.
  • "Slave Labour" : un jeune enfant asiatique travaillant à la chaîne pour fabriquer des guirlandes — critique directe du capitalisme mondialisé.
  • Le Walled Off Hotel (Bethléem) : un "hôtel avec la pire vue du monde", situé face au mur de séparation israélien, rempli d’œuvres engagées.

🎨 Son style : la claque poétique

  • Pochoirs noirs et blancs, souvent avec des touches de couleurs pour accentuer le message (comme le rouge du ballon).
  • Combinaison d’humour noir, d’ironie, et de poésie visuelle.
  • Dialogue permanent avec le contexte : Banksy utilise les surfaces réelles (fissures, objets urbains) pour intégrer ses œuvres dans le paysage.
  • Il joue aussi avec le "hacking culturel", en détournant des images de la pop culture, des symboles religieux ou des figures politiques.

🧠 Son message : un cri doux-amer

Banksy ne peint pas pour décorer mais pour interpeller. Ses thèmes récurrents :

  • La guerre et le pacifisme : dénonciation des conflits armés et de leurs absurdités.
  • La surveillance de masse : critique d’un monde orwellien où la liberté est grignotée.
  • La société de consommation : dénonciation du capitalisme aveugle, de la publicité invasive, de l’exploitation.
  • La migration et les réfugiés : solidarité avec les exclus et critique de l’inaction politique (comme ses œuvres à Calais ou Lampedusa).
  • La liberté d’expression : son œuvre est en elle-même un manifeste pour l’art libre et sans autorisation.

🌈 L’espoir des spectateurs : quand l’art touche au cœur

Banksy, c’est un miroir tendu à la société, souvent cruel, mais jamais totalement désespéré.

  • Il rappelle que chacun peut résister — avec humour, poésie, art, créativité.
  • Il rend l’art accessible, gratuit, visible : pas besoin de musée, juste de lever les yeux dans la rue.
  • Il offre un espace de rêve dans un monde saturé de peurs et de contradictions.
  • Son art montre que la vérité peut surgir d’un mur gris, et même dans les contextes les plus sombres, un petit souffle d’espoir (un ballon rouge, une fleur jetée) peut faire basculer la lecture du monde.

 

 

LES MATHEMATIQUES ET LES SCIENCES DEPUIS L’ANTIQUITE

Voici un voyage à travers les âges, pour comprendre comment les mathématiques ont accompagné – et parfois précédé – les grandes révolutions scientifiques, depuis l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui.


🏛️ 1. L’Antiquité : naissance des mathématiques comme science

🌍 Égypte & Mésopotamie

  • Maths pratiques : arpentage, astronomie, comptabilité, calendriers.
  • Pas encore de théorie abstraite, mais des algorithmes empiriques.

🇬🇷 Grèce antique – mathématiques théoriques

  • Thalès, Pythagore, Euclide, Archimède, Apollonius
  • La géométrie est reine. Les Grecs cherchent la vérité par la démonstration.
  • Euclide (~300 av. J.-C.) rédige Les Éléments, fondement de la géométrie classique.
  • Archimède applique les maths à la mécanique, à la flottabilité, etc.

L'idée naît que les mathématiques permettent de comprendre les lois de la nature, pas seulement de compter ou mesurer.


🕌 2. Monde arabe et médiéval : transmission & enrichissement

🧮 Âge d’or islamique (IXe–XIIIe siècle)

  • Traductions des Grecs, mais aussi innovations majeures.
  • Al-Khwarizmi → algèbre (le mot vient de "al-jabr").
  • Développement des nombres décimaux, trigonométrie, astronomie.

✝️ Europe médiévale

  • Récupération lente du savoir par les monastères et les universités.
  • Les mathématiques restent théoriques ou liées à la théologie, sauf en astronomie (ex. calculs du calendrier).

⚙️ 3. Renaissance & Révolution scientifique (XVIe–XVIIe)

📐 Maths & physique se marient

  • Copernic, Galilée, Kepler, Descartes, Newton, Leibniz.
  • Géométrie analytique (Descartes), lois planétaires (Kepler), gravitation universelle (Newton).
  • Invention du calcul infinitésimal : Newton et Leibniz pour modéliser le mouvement.

Le monde devient une machine mathématiquement décrivable : c’est la vision mécaniste.


4. XVIIIe – XIXe siècles : explosion des domaines

  • Euler, Lagrange, Laplace, Fourier, Gauss, Cauchy, Riemann
  • Développement de :
    • Analyse, équations différentielles, théorie des probabilités
    • Électromagnétisme (Maxwell), thermodynamique, optique...
    • Géométries non euclidiennes → fondement de la relativité plus tard.

Les mathématiques deviennent incontournables pour modéliser des phénomènes physiques complexes.


🌀 5. XXe siècle : relativité, quantique, chaos, informatique

🌌 Relativité

  • Einstein s’appuie sur des mathématiques inventées par Riemann (courbure de l’espace).
  • Fusion de l’espace et du temps → espace-temps.

⚛️ Mécanique quantique

  • Nécessite algèbre linéaire, analyse fonctionnelle, espaces de Hilbert
  • Les mathématiques sont ici plus abstraites que jamais.

🔁 Théorie du chaos & systèmes dynamiques

  • Le déterminisme ne garantit pas la prévisibilité.
  • Lorenz, Poincaré → sensibilité aux conditions initiales.

💻 Informatique & mathématiques discrètes

  • Turing, Shannon, Von Neumann : la logique mathématique donne naissance à l'ordinateur.
  • Développement d’un nouveau champ : la science du calcul.

🧠 6. Aujourd’hui : vers l’unification et l’abstraction ultime

  • Les mathématiques pures (topologie, théorie des catégories, géométrie algébrique) sont parfois en avance sur les sciences physiques.
  • Les domaines se reconnectent :
    • Intelligence artificielle → statistiques, optimisation.
    • Cosmologie → équations d’Einstein + théories quantiques.
    • Théorie des cordes → objets mathématiques très complexes.

À notre époque, les mathématiques sont à la fois un outil, un langage, et une source d’intuition pour explorer l’inconnu.


🧭 En résumé

Époque

Maths dominantes

Sciences liées

Antiquité

Géométrie, arithmétique

Astronomie, architecture

Monde arabe

Algèbre, trigonométrie

Astronomie, navigation

Renaissance

Géométrie analytique

Physique, astronomie

XVIIIe-XIXe

Analyse, algèbre

Mécanique, électromagnétisme

XXe siècle

Espaces abstraits, logique

Relativité, quantique, informatique

XXIe siècle

Topologie, calcul numérique

IA, cosmologie, biophysique, climat

 

 

LES GRANDS SAVANTS ET LES THEORIES

Voici une vue d’ensemble des grandes sciences et de leur évolution depuis le Siècle des Lumières (XVIIIe siècle) jusqu'à nos jours, en suivant leur développement historique, leurs révolutions majeures, et quelques figures clés. On peut regrouper cela en grandes périodes pour mieux saisir l’élan global de la pensée scientifique moderne.


🌟 XVIIIe siècle – Le Siècle des Lumières

Contexte :

Naissance de la science moderne avec l'esprit critique, l'observation, l'expérimentation, et le rejet du dogmatisme.

Principaux domaines :

  • Astronomie : Newton (mort en 1727) a posé les bases avec sa gravitation universelle ; Halley prévoit le retour de sa comète.
  • Mécanique newtonienne : Devient le modèle du monde : tout est calculable, mesurable, prévisible.
  • Électricité : Benjamin Franklin propose une théorie unifiée (éclairs = électricité).
  • Chimie : Lavoisier (fin XVIIIe) introduit la conservation de la masse, rejette la théorie du phlogistique, et fonde la chimie moderne.

⚙️ XIXe siècle – L’ère industrielle et l’organisation des savoirs

Contexte :

Explosion des découvertes, applications industrielles, structuration des disciplines.

Chimie :

  • Mendeleïev invente le tableau périodique des éléments (1869).
  • Début de la chimie organique : synthèse, colorants, médicaments.

Thermodynamique :

  • Carnot, Clausius, Kelvin → lois de la chaleur, notion d’entropie.
  • Naissance de la physique de l’énergie.

Électromagnétisme :

  • Faraday, Ampère, Maxwell : unifient électricité et magnétisme, mènent à l’idée du champ électromagnétique.

Biologie :

  • Darwin (1859) propose la théorie de l’évolution par sélection naturelle.
  • Pasteur révolutionne la médecine avec la microbiologie.

Médecine :

  • Anesthésie, antisepsie, stéthoscope : la médecine devient scientifique.
  • Débuts de la psychiatrie, physiologie.

🔬 XXe siècle – Révolutions scientifiques majeures

Contexte :

Remise en question des modèles classiques, explosion technologique, mondialisation de la science.

Mécanique quantique :

  • Planck, Einstein, Bohr, Schrödinger, Heisenberg.
  • L’infiniment petit est incertain, probabiliste, discontinu.
  • Base des semi-conducteurs, lasers, informatique.

Relativité :

  • Einstein (1905, 1915) bouleverse le concept d’espace-temps.
  • Gravité = courbure de l’espace-temps → nouvelle cosmologie.

Médecine / Biologie moléculaire :

  • Découverte de la pénicilline (Fleming, 1928).
  • ADN : Watson & Crick (1953) → naissance de la génétique moderne.
  • Vaccins, transplantation, imagerie médicale.

Informatique / Mathématiques :

  • Turing, Von Neumann → machines calculantes, ordinateurs.
  • Développement de la logique formelle, des systèmes complexes.

Astrophysique :

  • Big Bang, expansion de l’univers, trous noirs.
  • Exploration spatiale (années 60–70) : lune, sondes, satellites.

🧠 XXIe siècle – L’ère des interconnexions

Contexte :

Les disciplines s’hybrident, le numérique irrigue tout, et les défis sont globaux.

Neurosciences :

  • Imagerie cérébrale, cartographie du cerveau, IA inspirée du vivant.

Biotechnologies :

  • Thérapies géniques, CRISPR, cellules souches → vers la médecine personnalisée.
  • Bio-informatique, biologie synthétique.

Physique :

  • Accélérateurs de particules (CERN), quête du boson de Higgs (2012).
  • Recherche d’une théorie unifiée (gravitation quantique, cordes...).

Climat / Écologie :

  • Modélisation climatique, transition énergétique, rôle du GIEC.
  • Sciences du vivant au service de la durabilité.

IA et quantique :

  • Intelligence artificielle : réseaux neuronaux, apprentissage profond.
  • Ordinateurs quantiques : promesses de puissances de calcul inaccessibles autrement.

📚 Synthèse par discipline

Discipline

Moments clés

Astronomie

Newton → Kepler → Hubble (expansion) → Big Bang → JWST

Chimie

Lavoisier → Mendeleïev → Chimie organique → Nanochimie

Thermodynamique

Carnot → Clausius → Maxwell-Boltzmann

Électromagnétisme

Faraday → Maxwell → Ondes radios → Photon

Médecine

Pasteur → Antibiotiques → ADN → Thérapies ciblées

Biologie

Darwin → Génétique → Biologie moléculaire → Épigénétique

Mécanique quantique

Planck → Schrödinger → Feynman → Informatique quantique

Mécanique classique

Newton → Lagrange → Hamilton → Applications en ingénierie

 

 

L’AVORTEMENT ET L’EUTHANASIE

L’avortement ou l’euthanasie sont des questions profondes, qui touchent à la fois à l’éthique, à la morale, à la liberté individuelle, et à notre rapport collectif à la vie et à la mort. C’est un terrain délicat, où se croisent des convictions intimes, philosophiques, religieuses, médicales, et sociales.

Voici quelques angles pour penser cette question sans trancher trop vite :


1. Crime contre les faibles ?

Certains considèrent que l'avortement ou l'euthanasie sont une atteinte aux plus vulnérables :

  • L'embryon ou le fœtus est vu comme une vie humaine en devenir, qu’il faut protéger.
  • La personne âgée ou malade, affaiblie, pourrait être influencée dans sa décision par la pression sociale ou la peur d’être un fardeau.

Ce point de vue met l’accent sur la défense de la vie comme valeur sacrée, au-delà de la douleur ou de l’autonomie.


2. Liberté de la femme de disposer de son corps

Du côté de l’avortement, beaucoup défendent que :

  • La femme est seule à vivre la grossesse dans son corps, et elle seule devrait donc avoir le droit de décider si elle veut la poursuivre ou non.
  • Interdire l’avortement, c’est nier une part essentielle de la liberté individuelle, et ce, au nom d’une morale souvent imposée par des institutions ou traditions.

C’est une vision qui valorise l’autonomie, la responsabilité individuelle et l’égalité des droits.


3. Choix de mourir dignement

L’euthanasie ou le suicide assisté peuvent être vus comme :

  • Une manière humaine de ne pas prolonger artificiellement une vie de souffrance ou de dépendance extrême.
  • Un acte de lucidité et de paix, lorsqu’il est mûrement réfléchi et voulu.

Dans cette perspective, la dignité humaine passe par le droit de choisir sa fin, plutôt que de la subir.


4. Éviter des souffrances insoutenables

Pour les deux cas, on évoque souvent la souffrance physique ou psychologique :

  • Celle d’un enfant non désiré ou mal accueilli.
  • Celle d’un patient en phase terminale, ou dont la vie n’est plus que douleur.

La médecine peut accompagner, mais elle ne peut pas toujours guérir ni soulager tout.


5. Confort de vie moderne ?

Certains critiques y voient une dérive du monde moderne :

  • Une société où l’on refuse de faire face à l’épreuve, à la douleur, à l’inconnu.
  • Une tendance à vouloir tout maîtriser, jusqu’à la naissance et la mort, comme s’il s’agissait d’un simple choix de consommation.

Ce point de vue interroge notre rapport à la vie comme valeur marchande, et la tentation de tout rationaliser, tout contrôler.


En résumé…

Voici un vrai débat sur ce que nous voulons faire de notre humanité :

  • Défendre la vie à tout prix ?
  • Respecter la liberté de chacun ?
  • Soulager la souffrance ?
  • Ou éviter tout ce qui dérange et coûte émotionnellement ?

Il n’y a peut-être pas une seule vérité, mais une tension permanente entre des principes parfois incompatibles. Et c’est peut-être dans cette tension que se joue la grandeur (et la fragilité) de nos choix collectifs.

C’est donc le cœur du paradoxe : la confrontation entre émotion, raison, vie et liberté. Ce moment précis, tragique parfois, où l’émotion l’emporte et fait pencher la balance vers une décision irréversible – supprimer une vie, par avortement ou euthanasie.

Alors… que vaut une décision prise dans l’émotion ? Est-elle moins légitime ? Ou simplement plus humaine ?


1. Quand l’émotion prend le dessus…

L’émotion peut être brouillonne, urgente, submergeante : peur, désespoir, fatigue, douleur, pression sociale, solitude.
Elle peut pousser à des choix radicaux, avec cette idée : « Je ne peux plus, je n’y arrive plus ».

Mais dans ces moments-là, est-on encore libre de choisir ? Ou seulement en train de fuir une souffrance immédiate ?
Cela pose la question du temps, de la maturité du choix, et de l’accompagnement.


2. La raison, le recul…

Raisonner, c’est suspendre l’instant, peser les conséquences, réfléchir au sens du geste.
Mais la raison peut parfois devenir froide, insensible à la douleur réelle, voire inhumaine si elle nie totalement l’émotion.

Le bon équilibre n’est-il pas justement de laisser la raison éclairer l’émotion, sans l’éteindre ?
Et inversement, permettre à l’émotion d’humaniser la décision rationnelle, sans la déformer ?


3. Supprimer une vie… par émotion ou par conviction ?

Le fait de supprimer une vie, humaine ou en devenir, ne peut jamais être un acte anodin.
Mais il y a une grande différence entre :

  • Un geste précipité, motivé par un moment de détresse
  • Et un choix profond, douloureux, mais assumé et réfléchi.

Dans un cas, il y a risque de regret, culpabilité, traumatisme.
Dans l’autre, il y a parfois paix, soulagement, ou sentiment d’avoir fait au mieux.


4. La société face à ces choix

Une société juste ne devrait-elle pas :

  • Eviter que la détresse pousse à supprimer la vie, en offrant du soutien, des alternatives, de l’écoute ?
  • Accepter qu’un choix mûr et réfléchi puisse mener à cela, sans jugement, mais avec gravité ?

Il ne s’agit pas de banaliser l’acte, ni de le condamner d’office. Mais de comprendre les ressorts profonds :
Est-ce une fuite ? Un acte de lucidité ? Une réponse à l’absence de perspectives ?
Et qui sommes-nous pour juger dans chaque cas, sans vivre ce que la personne vit ?


En conclusion

Lorsqu’on supprime une vie sous l’effet de l’émotion, le risque de l’irréparable est réel. Mais l’émotion elle-même n’est pas une faiblesse : elle peut être le signal d’un appel à l’aide, ou la voix intérieure d’une vérité difficile.

 

Peut-être que la vraie humanité, ici, consiste à ne pas trancher à la place de l’autre, mais à l’accompagner pour que sa décision ne soit ni précipitée, ni imposée, ni dictée par la peur ou la pression.

LA PROCHAINE GENERATION D’ORDINATEURS

💡 La Prochaine Génération d’Ordinateurs : Trois Révolutions en Parallèle

Alors que la puissance de calcul devient l’ossature invisible de nos sociétés connectées, une mutation silencieuse est en cours. Trois grands axes technologiques se dessinent, chacun répondant à des défis spécifiques : les ordinateurs quantiques pour les problèmes extrêmes, les data centers intelligents pour le traitement massif et distribué, et les ordinateurs personnels, de plus en plus intelligents et autonomes, pour l’usage quotidien. Plongée dans ces trois mondes en pleine transformation.


1. 🧬 L’Ordinateur Quantique : la rupture conceptuelle

Qu’est-ce que c’est ?

L’ordinateur quantique repose sur les lois contre-intuitives de la mécanique quantique. À la place des bits classiques (0 ou 1), il utilise des qubits, qui peuvent exister simultanément dans plusieurs états (superposition) et interagir de façon non locale (intrication). Cela permet d’explorer un grand nombre de solutions en parallèle.

À quoi ça sert ?

Les ordinateurs quantiques ne remplaceront pas nos machines classiques, mais viseront des tâches très spécifiques :

  • Simulation de molécules pour la chimie et les matériaux,
  • Optimisation logistique ou financière de très grande complexité,
  • Cryptanalyse et cybersécurité (ou leur contraire),
  • Accélération d’algorithmes d’intelligence artificielle.

Où en est-on ?

  • IBM, Google, Microsoft et des startups comme Rigetti, IonQ, Pasqal (en France) investissent massivement.
  • Les premiers "ordinateurs quantiques en cloud" existent déjà, mais leur puissance reste modeste et bruitée.
  • Le défi majeur reste la correction d’erreurs quantiques, car les qubits sont instables et sensibles aux perturbations.

Et demain ?

À l’horizon 2030, les experts envisagent des machines quantiques capables de supplanter les meilleurs supercalculateurs dans certains domaines. Mais la révolution sera spécialisée et complémentaire, pas générale.


2. 🏭 Data Centers et Serveurs : les muscles du numérique

La colonne vertébrale de l’ère numérique

Les data centers assurent le stockage, le calcul, et la diffusion de l’information à l’échelle mondiale. Cloud computing, streaming, IA, télétravail, réseaux sociaux : tout repose sur eux.

Les grandes tendances :

  • Optimisation énergétique : face à la consommation massive d’électricité, les géants comme Amazon, Microsoft ou Google investissent dans des data centers verts, utilisant refroidissement liquide, IA pour l’optimisation, et énergies renouvelables.
  • Puces spécialisées : les GPU (Nvidia), TPU (Google), DPU (réseau), NPU (neural) deviennent la norme. Chaque tâche a son coeur de calcul sur mesure.
  • Émergence de l’Edge computing : au lieu de tout centraliser, certains traitements se font au plus près de l’utilisateur (antennes 5G, routeurs, petits serveurs locaux), pour réduire la latence et la bande passante.

Vers une infrastructure “IA-native”

Les nouveaux centres de calcul sont conçus non plus pour héberger des sites web, mais pour entraîner, affiner et faire tourner des modèles d’intelligence artificielle géants. Ce sont des usines cognitives, dans lesquelles la donnée brute devient "intelligence".


3. 🧠 Ordinateurs Personnels : vers l’assistant intelligent embarqué

La fin du PC classique ?

L’ordinateur personnel n’est plus l’unité centrale imposante des années 90. Aujourd’hui, il se miniaturise, se spécialise, s’interface de façon fluide avec son utilisateur.

Les axes d’évolution :

  • IA embarquée (on-device AI) : grâce à des puces comme les Apple M1/M2/M3, ou Snapdragon X Elite, une partie du traitement de l’IA se fait sans passer par le cloud. Cela protège la vie privée et améliore la vitesse.
  • Design durable et modulaire : le "right to repair" (droit à la réparation) et la durabilité deviennent des enjeux clés.
  • Interfaces nouvelles : commandes vocales naturelles, interaction avec les objets connectés, et bientôt réalité augmentée et assistée.

Un changement de paradigme

L’ordinateur personnel devient un compagnon cognitif, capable de rédiger des textes, générer des images, assister l’utilisateur au quotidien. Il s’efface, devient moins visible, mais plus intelligent. Il est possible qu’il prenne demain la forme d’un assistant vocal, de lunettes AR, ou d’un simple module intégré à un environnement domotique.


🌍 Conclusion : un monde d’architectures hybrides

Nous n’assistons pas à l’avènement d’une seule nouvelle génération d’ordinateurs, mais à la cohabitation de plusieurs types de machines, chacune optimisée pour un usage :

  • L’ordinateur quantique pour les problèmes insolubles jusqu’ici,
  • Les data centers pour la masse et l’agilité,
  • L’ordinateur personnel comme interface directe et intime avec le numérique.

L’avenir ne sera pas unifié mais hybride, distribué, intelligent.

 

 

LA RENCONTRE MELONI-TRUMP

La présidente du Conseil des ministres d'Italie, Giorgia Meloni, va s’entretenir à la Maison Blanche avec Donald Trump ce jeudi 17 avril au sujet des droits de douane américains.  Giorgia Meloni est très proche de Donald Trump, ils partagent la même idéologie populiste voir fasciste de l’économie et de la politique. Mais Mme Meloni a été très critique sur les tarifs douaniers imposés par les USA, elle est chargée d’une mission d’ambassadrice de l’Europe dans les négociations transatlantiques mais il est fort à parier qu’elle fera aussi cavalier seul pour l’Italie, son seul objectif étant de rassurer ses concitoyens sur cette politique commerciale agressive des USA. Si les deux chefs d’Etat partagent de nombreuses valeurs (Mme Meloni a été la seule européenne conviée à l’investiture du Président Trump le 20 janvier 2025) et si cette rencontre fait figure d’exception dans les relations USA-EU, il est à craindre que cela ne devienne que des discussions bilatérales pour rapprocher l’Italie et les USA, en excluant les intérêts de l’UE des négociations. La France craint que ce genre d’initiatives « chacun pour soi » ne brise la dynamique transatlantique. Mais il faut bien voir que l’Italie, qui exporte beaucoup de biens aux USA, est touchée de plein fouet par les droits américains et plaide en Europe pour ne pas prendre de mesures de rétorsion qui seraient fatales à son économie, c’est donc la carte du dialogue qu’elle veut proposer à Monsieur Trump. Rome a prévenu : « Nous devons absolument éviter une guerre tarifaire », et il faut « convaincre tout le monde de la nécessité de discuter ». Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a également tenu à rassurer en expliquant qu'elle était en « contact régulier » avec Giorgia Meloni. Elle a affirmé que « toute démarche auprès des Etats-Unis est la bienvenue et étroitement coordonnée », faisant référence à cette réunion entre les deux dirigeants. Alors, cavalier seul ou démarche collective ? C’est l’ouverture du « bal des prétendants » à une relation privilégiée avec les USA de Monsieur Trump, en cela il a réussi son pari selon lequel tout le monde veut discuter avec lui, négocier personnellement avec lui devant sa posture de force de n’ouvrir le marché américain qu’à des amis, des gens bien intentionnés, qui en échange lui offrent des garanties de débouchés prometteurs dans leur pays. Oui, l’empreinte Trump, qu’on peut critiquer, est de parler fort, de faire peur, de diviser pour ensuite mieux régner et imposer son tempo… et ça a l’air de marcher !!! Le marché américain représente 10% des exportations de l’Italie, Donald Trump se dit sûr à « 100% » qu’un accord sur les droits de douanes sera trouvé avec l’Europe, Madamae Meloni a donc la lourde responsabilité d’initier le dialogue, mais la cheffe de la coalition d’extrême droite au pouvoir à Rome a cependant affirmé «  ne pas pouvoir négocier au nom de l’Union Européenne », en vérité c’est avouer l’incapacité d’un pays membre à parler économie sans l’aval de l’UE, c’est donc avouer que le système échappe à la souveraineté de chaque membre de l’UE, une dépossession des décisions liées au commerce au détriment des gouvernements nationaux, alors faire cavalier seul comme Madame Meloni apparaît être une vision nationaliste, mais un haut-responsable américain disait : « Nous sommes ouverts, nous sommes disponibles, nous sommes prêts à conclure des accords avec les pays qui prennent cela aux sérieux. Nous espérons que l’Italie et l’UE en feront partie. » C’est comme si chacun se rejetait la faute de tensions commerciales, mais « nous devons absolument éviter une guerre tarifaire » disait le ministre de l’industrie italien, alors je pense qu’il est temps et dans l’air du temps d’arrêter de tout attendre de Bruxelles, cette lointaine, opaque et vague autorité de la capitale européenne pour les citoyens, l’UE est devenue complétement déconnectée de la réalité et je suis là pour lui rappeler que la voix du peuple, qui se manifeste sous le nom de populisme, n’est pas un gros mot pour démocrates en herbe mais qu’il faut se mettre à la place des consommateurs, y-compris aux USA, pour comprendre que la vie coûte trop cher et que seule la concurrence loyale permet de boucler les budgets des ménages, Trump joue donc un bras de fer qui pénalise les gens mais, comme à toute perturbation, on espère que les puissants vont se remuer pour trouver des accords gagnant-gagnant face à ce jeu de chamboule-tout, je salue l’ouverture de Monsieur Trump qui veut enfin parler ave l’UE malgré son antipathie personnelle, en fait je pense que ma naïveté envers le rêve américain me fait croire que tout est possible avec les Etats-Unis, y compris penser que la paix va venir de ce pays, ce qui est une hypothèse incertaine car la plus puissante armée du monde ne sait elle-même pas vraiment où elle va, en Ukraine, au Moyen-Orient, la politique étrangère des USA est hasardeuse des lubies médiatisées de Monsieur Trump, alors un peu de stabilité nécessite qu’on se respecte entre alliés de l’OTAN, un peu de sérieux serait d’être pragmatique et un peu moins orgueilleux, un peu moins idéologique pour aller mieux…

LA POLITIQUE D’IMMIGRATION AUX USA

La politique migratoire de Donald Trump, en place actuellement, s’inscrit dans une tension constante entre le mythe fondateur des États-Unis comme terre d’accueil des migrants et une politique résolument sécuritaire, marquée par une vision identitaire de la nation. Elle s'appuie sur plusieurs axes souvent contradictoires mais politiquement efficaces, mobilisant à la fois l’histoire, la peur, et la quête de souveraineté.


1. L’héritage des États-Unis, terre d’immigration

Trump invoque parfois l’histoire des États-Unis comme nation construite par les immigrants, notamment ceux venus d’Europe au début du XXe siècle. Cette référence permet de distinguer les « bons migrants » — ceux du passé, venus légalement, blancs, chrétiens, supposés travailleurs — des migrants actuels, souvent issus d’Amérique latine, perçus comme clandestins et menaçants. Cette nostalgie sélective est utilisée pour justifier une politique d’immigration fondée sur le mérite : seuls les migrants qualifiés, parlant anglais, et capables de s’intégrer facilement dans le « rêve américain » mériteraient une place.

Le programme migratoire légal se recentre ainsi sur le système dit "au mérite", au détriment du regroupement familial, historiquement fondamental dans l'immigration américaine.


2. Une politique sécuritaire et anti-criminalité

Le discours officiel lie étroitement immigration et insécurité. Trump met en avant des cas de crimes commis par des sans-papiers pour justifier des mesures radicales : renforcement des contrôles aux frontières, construction du mur à la frontière sud, expansion des pouvoirs de l’ICE (Immigration and Customs Enforcement), et expulsions accélérées. L’immigré devient, dans ce discours, un potentiel délinquant, voire un ennemi de l’intérieur.

Le mur à la frontière avec le Mexique est devenu le symbole physique de cette politique de dissuasion et de fermeture.


3. La lutte contre « l’invasion » du Sud

La rhétorique de l’"invasion" est centrale. L’arrivée de caravanes de migrants d’Amérique centrale est présentée comme une menace à la souveraineté nationale. Le migrant n’est plus seulement un individu cherchant une vie meilleure, mais une masse indistincte qui mettrait en péril l’identité nationale, les ressources sociales, l’emploi, et la sécurité. Ce narratif alimente un climat de peur utile politiquement, en particulier dans les États du Sud et du Midwest.

La politique de "tolérance zéro" a abouti à la séparation des familles à la frontière, provoquant une onde de choc internationale.


4. Une défense de l’identité blanche et chrétienne

Sous-jacente à cette politique migratoire, on trouve une volonté de préserver une certaine image de l’Amérique : blanche, chrétienne, traditionnelle. Le discours de Trump séduit une base électorale inquiète du déclin démographique des blancs non-hispaniques, et des changements culturels rapides. Sans le dire ouvertement, cette politique migratoire traduit une forme de nationalisme ethnique, voire de xénophobie structurée, camouflée derrière le langage de la loi, de l’ordre et de la souveraineté.


5. Une stratégie politique clivante mais efficace

Au final, la politique migratoire de Trump ne vise pas seulement à réguler l’entrée sur le territoire. Elle est un instrument de mobilisation politique, qui polarise, divise, galvanise une base fidèle autour d’un récit simple : nous contre eux, l’Amérique d’hier contre l’Amérique d’aujourd’hui, les patriotes contre les élites laxistes. Cette politique s’ancre dans un populisme identitaire assumé, qui refuse les nuances et fait de l’immigration un bouc émissaire commode pour toutes les angoisses du moment.

 

 

OU INVESTIR SON ARGENT


💰 1. Livret A & Livrets réglementés

  • Taux : 3 % net (jusqu’à fin janvier 2025, révision probable à la baisse).
  • + : Garantie totale, liquidité immédiate, net d’impôt.
  • : Rendement réel souvent < inflation.
  • Pour qui ? Épargnant prudent, besoin de trésorerie sécurisée (3-6 mois de dépenses).

🧾 2. Assurance-vie

  • Supports possibles : fonds euros (garantis) + unités de compte (actions, SCPI, obligations, etc.).
  • + : Fiscalité ultra avantageuse après 8 ans, transmission facilitée, très souple.
  • : Frais parfois élevés (bien choisir son contrat, en ligne si possible).
  • Pour qui ? Horizon moyen/long terme (>8 ans), recherche de diversification.
  • 🔥 Astuce : Fonds euro à 2–3,5 % + ETF ou SCPI en UC = bon mix.

🏠 3. Immobilier (physique ou SCPI)

  • + : Actif tangible, loyers réguliers, levier du crédit possible.
  • : Blocage du capital, fiscalité lourde, tension sur le marché (taux encore élevés).
  • Pour qui ? Patrimonial, long terme, si bien sélectionné (emplacement, travaux, fiscalité).
  • 🔄 Alternative : SCPI via assurance-vie ou PEA-PME (rendement 4–6 %, moins de gestion directe).

📉 4. Obligations (directes ou via fonds/ETF)

  • + : Revenus stables, taux redevenus intéressants (~3,5–5 % selon le risque).
  • : Risque en cas de remontée des taux ou défaut de l’émetteur.
  • Pour qui ? Recherche de stabilité, revenu régulier, diversification obligataire.
  • 🔄 Idée : Obligations via ETF dans assurance-vie = rendement net optimisé.

📈 5. Actions (en direct ou via ETF, PEA)

  • + : Meilleur rendement à long terme (>6 %/an), très bonne diversification via ETF.
  • : Volatilité, risque de perte en cas de retrait rapide.
  • Pour qui ? Investisseur dynamique ou long terme (5–10 ans+).
  • 🔥 Tendance 2025 : IA, énergie, défense, infrastructures. Utilise un PEA pour l’exonération fiscale.

 


 

📊 Recommandation selon son profil

Profil / Objectif

Stratégie conseillée

🔒 Sécurité & disponibilité

Livret A + Fonds euro assurance-vie

🧘‍♂️ Équilibré & long terme

Assurance-vie (fonds euro + ETF ou SCPI), PEA en actions

💼 Dynamique & rentable

PEA + assurance-vie orientée unités de compte (ETF, actions)

🏠 Patrimonial

Immobilier locatif ou SCPI + assurance-vie pour transmission

 

 

LA GUERRE ECONOMIQUE

1. Géopolitique (Proche-Orient, Russie)

La guerre économique est aujourd’hui un outil de puissance, intégré à la stratégie globale des États.

  • Sanctions économiques : utilisées pour affaiblir des adversaires (ex. : sanctions contre la Russie ou l’Iran).
  • Nationalisme économique : relocalisation, protection des secteurs stratégiques.
  • Accès aux ressources : compétition sur les matières premières (énergie, métaux rares).
  • Technologies de rupture : bataille pour la domination dans l’IA, les semi-conducteurs, la 5G.

2. Réglementaire (Union Européenne)

L’UE agit comme une puissance normative, utilisant les règles pour peser dans la compétition mondiale.

  • Règlements extraterritoriaux : RGPD, directives environnementales, contraintes ESG.
  • Marché unique défensif : filtrage des investissements étrangers (FIU), contrôle des aides d’État.
  • Instruments de réciprocité : mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, réforme du marché de l’électricité.
  • Litiges commerciaux : actions auprès de l’OMC ou sanctions en cas de concurrence déloyale.

3. Fiscale (France)

La fiscalité est un levier de compétitivité, mais aussi une source de tensions.

  • Pression fiscale élevée : impôt sur les sociétés, fiscalité du capital, charges sociales.
  • Optimisation et évasion fiscales : pratiques des multinationales (GAFA, etc.).
  • Mesures de rétorsion : taxe GAFAM française déclenchant des menaces de représailles américaines.
  • Zones franches / incitations : niches fiscales pour attirer des investissements stratégiques.

4. Tarifs douaniers (États-Unis)

Les États-Unis utilisent activement les droits de douane comme arme économique.

  • Protectionnisme assumé : "America First", relocalisations industrielles.
  • Tarifs punitifs : guerre commerciale avec la Chine, surtaxes sur l’acier européen ou les produits français.
  • Accords bilatéraux déséquilibrés : pressions sur les partenaires pour obtenir des concessions (Mexique, Japon, UE).
  • Instrumentalisation du dollar : dominance du système SWIFT, contrôle des flux financiers mondiaux.

5. Concurrence déloyale (Chine)

La Chine est souvent accusée de fausser le jeu économique mondial.

  • Subventions massives : entreprises d’État soutenues à perte (ex. : sidérurgie, panneaux solaires).
  • Vol de propriété intellectuelle : espionnage industriel, transferts forcés de technologies.
  • Barrières non tarifaires : normes opaques, restrictions à l’investissement étranger.
  • Dumping social et environnemental : faibles salaires, absence de normes contraignantes.

1.      Pression financière (Wall Street)

·         Utilisation des outils financiers comme armes de puissance

·         Maîtrise des capitaux, des devises, des marchés et des flux bancaires pour affaiblir, contrôler ou contraindre des adversaires sans recours à la force militaire.

 

  • Le dollar, leviers majeurs de la domination américaine.
  • Les sanctions économiques, qui bloquent l’accès aux marchés ou au système bancaire international (ex : SWIFT).
  • Le contrôle des investissements stratégiques, pour freiner l’expansion de puissances rivales (ex : restrictions sur les entreprises chinoises).
  • La manipulation des taux d’intérêt et des politiques monétaires, pouvant provoquer des effets mondiaux (ex : décisions de la Fed).

LE MYTHE DE PROMETHEE

Prométhée est un Titan, c’est-à-dire une divinité ancienne, antérieure aux dieux de l’Olympe. Son nom signifie « celui qui pense avant », ou « le prévoyant ». Contrairement à la plupart des Titans, il ne s’oppose pas aux dieux de l’Olympe dans la grande guerre cosmique mais se distingue par une autre forme de rébellion : il prend le parti des hommes.

La création des hommes

Selon certaines versions, c’est Prométhée lui-même qui aurait façonné les premiers hommes à partir d’argile, puis leur aurait insufflé la vie. Il est donc vu comme un bienfaiteur de l’humanité. Mais les hommes sont faibles, vulnérables, et les dieux ne leur accordent ni savoir ni pouvoir.

Le vol du feu

Voyant les humains condamnés à une vie misérable, sans chaleur, sans lumière, ni outil, Prométhée décide de leur offrir le feu, un don réservé aux dieux. Il le vole à Héphaïstos ou à Hélios, selon les versions, et le cache dans une tige de fenouil pour le transmettre aux hommes.

Ce geste de compassion est perçu par Zeus comme une grave transgression. Le feu, c’est le symbole de la civilisation, de la technique, du progrès. En le donnant aux humains, Prométhée brise l’ordre divin, et leur donne une autonomie que Zeus juge dangereuse.

Le châtiment

En représailles, Zeus punit Prométhée d’une manière terrible : il le fait enchaîner à un rocher, souvent situé dans le Caucase. Chaque jour, un aigle vient lui dévorer le foie, qui repousse chaque nuit, car Prométhée est immortel. Ce supplice est censé durer éternellement.

Mais dans certaines versions, Héraclès (Hercule), lors de ses exploits, libère Prométhée en tuant l’aigle. Cette libération marque à la fois la reconnaissance du mérite de Prométhée et l’intégration progressive de la technique et de la connaissance dans le monde des hommes.

Un symbole

Le mythe de Prométhée est riche de symboles. Il incarne :

  • La rébellion contre l’ordre établi,
  • Le progrès et la transmission du savoir,
  • La souffrance liée à la transgression,
  • Mais aussi la condition humaine : entre grandeur et douleur.

Il a inspiré de nombreux artistes, philosophes et écrivains, de Goethe à Shelley (dans Frankenstein, surnommé « le Prométhée moderne »), jusqu’à Nietzsche ou Camus.

1. Goethe – Prométhée, l’artiste créateur

Dans son poème Prométhée, Goethe fait du Titan un créateur orgueilleux et libre, qui rejette Zeus et forge l’homme à son image :

« Moi, je suis un homme,
Et je façonne les hommes,
À mon image. »

Prométhée devient ici le symbole de l’homme autonome, de l’artiste romantique, qui rejette l’autorité divine au nom de sa propre puissance créatrice. C’est une déclaration d’indépendance spirituelle et esthétique, un cri de liberté face à toute transcendance imposée.


2. Nietzsche – Prométhée, la grandeur dans la souffrance

Dans La Naissance de la tragédie, Nietzsche voit en Prométhée un héros tragique, à la fois bienfaiteur et coupable, qui porte le poids du savoir volé aux dieux.

Prométhée, selon Nietzsche, préfère souffrir pour les hommes que se soumettre aux lois divines. Il incarne la volonté de puissance, la création de valeurs nouvelles, mais aussi l’acceptation lucide de la souffrance.

Il anticipe ainsi la figure du surhomme : celui qui ne cherche pas à être sauvé, mais à devenir lui-même, en assumant les conséquences de sa liberté.


3. Camus – Prométhée, le révolté solidaire

Dans L’Homme révolté, Camus lit Prométhée comme un révolté lucide et fraternel. Contrairement à Lucifer, il ne se révolte pas par orgueil, mais par amour des hommes. Il vole le feu pour améliorer leur condition, pas pour dominer.

Camus admire cette révolte sans haine, cette désobéissance constructive. Prométhée, c’est l’homme qui dit non à l’injustice divine, mais oui à l’humanité, quitte à souffrir pour elle. Il est une figure de l’éthique dans la révolte, un modèle de dignité face à l’absurde.


4. Mary Shelley – Frankenstein, le Prométhée moderne

Le sous-titre du roman de Mary Shelley (Frankenstein, or the Modern Prometheus) annonce clairement le lien. Le docteur Victor Frankenstein est un nouveau Prométhée, mais sa quête n’est plus mythologique : elle est scientifique.

Comme Prométhée, Frankenstein crée la vie (un être humain à partir de morceaux de cadavres), et transgresse les limites imposées par la nature ou la morale. Mais Shelley ajoute une dimension nouvelle : celle du remords et de la responsabilité.

La créature, rejetée par son créateur, devient le miroir tragique de cette hubris moderne : ce n’est plus le châtiment divin qui punit l’homme, mais les conséquences humaines et éthiques de ses actes.

Shelley pose une question fondamentale :
Le progrès est-il toujours un bien ? Que devient une création laissée sans amour ni reconnaissance ?


En résumé :

 

Auteur(e)

Vision de Prométhée

Symbole central

Goethe

L’artiste libre défiant les dieux

Création, autonomie, défi artistique

Nietzsche

Le héros tragique et lucide

Savoir, souffrance, grandeur existentielle

Camus

Le révolté fraternel et digne

Révolte éthique, refus de la résignation

Mary Shelley

Le savant qui crée la vie et affronte son échec

Science, responsabilité, solitude du progrès

L’HISTOIRE DES ROBOTS HUMANOIDES

L’histoire des robots humanoïdes s’inscrit dans une longue quête humaine d’automatisation, d’abord mécanique, puis électromécanique, enfin computationnelle et cognitive. C’est une aventure fascinante où se mêlent le mythe, la science, la technique et l’éthique – ou plutôt, l’absence criante d’une éthique à la hauteur des enjeux.

🕰️ Une genèse entre mythe et ingénierie

Depuis l’Antiquité, l’homme rêve de créer des êtres à son image. Dans la mythologie grecque, Héphaïstos forge des servantes en or douées de parole. Le Golem dans la tradition juive, créature d’argile animée pour protéger une communauté, est un autre archétype pré-robotique. Ces figures témoignent d’un vieux fantasme : celui de l’homme démiurge, capable d’insuffler la vie à la matière.

Au Moyen Âge et à la Renaissance, des automates apparaissent dans les cours royales : oiseaux mécaniques, figures articulées, horloges animées. Ce sont encore des curiosités, mais elles portent en elles la promesse du contrôle du mouvement, donc du vivant.

⚙️ De l’automatisation industrielle à l’humanoïde

Avec la révolution industrielle, l’automate devient machine, puis robot. Le mot "robot" lui-même naît en 1920 dans la pièce R.U.R. de Karel Čapek. Il signifie "travailleur esclave" en tchèque, ce qui en dit long sur l’intention initiale : remplacer la main-d’œuvre humaine. L’automatisation des tâches répétitives libère, puis remplace l’homme, dans une logique productiviste.

Puis vient le robot humanoïde : non plus seulement un outil, mais une copie. Pourquoi l’humain cherche-t-il à se reproduire en machine ? Pour l’admiration narcissique ? Le confort ? La domination ? Les robots humanoïdes apparaissent d’abord dans les laboratoires (Honda ASIMO, Boston Dynamics Atlas), puis dans les salons (Sophia de Hanson Robotics), dans les films, dans nos rêves – et nos cauchemars.

🧪 Le rôle des savants : progrès ou prométhéisme ?

Le progrès est mené par des savants et des ingénieurs souvent fascinés par la performance technique. Ils repoussent les limites : perception, langage, motricité, apprentissage. Ce sont les Prométhée modernes, volant le feu divin de la conscience, parfois sans se soucier de la responsabilité morale qui en découle.

Car dans cette course, l’éthique est souvent absente. Pourquoi ? Parce qu’elle est un frein dans un monde de compétition technologique. Parce que les conséquences sociales, politiques, existentielles sont plus floues, plus lentes, plus "molles" que les résultats d’un benchmark d’intelligence artificielle. Et aussi, peut-être, parce que personne ne veut réellement écrire les règles.

🧭 Une éthique inexistante… à écrire

Les considérations éthiques se rencontrent dans la pratique :

1.      Des soldats sur un champ de bataille peuvent être attaqués par des robots tueurs qui prétendent préserver leur régime militariste et qui leurs sont en tous points supérieurs (force, intelligence, précision). Les soldats augmentés sont-ils légaux ?

2.      La bombe nucléaire est dirigée par des automates qui peuvent utiliser arbitrairement de leur utilisation (refus de tuer ou acceptation intempestive idéologique)

3.      Les robots esclaves peuvent accepter du travail que refusent les humains : concurrence déloyale, chantage sur les salaires

4.      Les assistants esclaves peuvent manipuler leurs patients psychologiquement ou moralement pour soutirer de leur dépendance et de leur faiblesse des avantages (adhésion politique, achat d’un service en ligne, etc…)

5.      L’idéologie des robots est malléable, influençable et paramétrable par ses concepteurs et ses utilisateurs d’où le danger d’armées d’esclaves pacifiques dont on change la mission pour devenir belliqueuse.

6.      La question de la rébellion de robots esclaves se pose. Peuvent-ils demander des droits, ont-ils une conscience pour demander le confort et le repos ?

Alors comment écrire une éthique à la hauteur de la robotique humanoïde ?

  1. En acceptant de penser au long terme. Une éthique ne peut pas se construire dans l’urgence des brevets ou des levées de fonds. Elle suppose une vision de l’avenir humain, pas seulement technologique.
  2. En sortant du cadre purement utilitaire. L’éthique robotique ne peut pas se limiter à : "Est-ce que ça fonctionne ?" ou "Est-ce que ça rapporte ?" Il faut poser des questions existentielles : Qu’est-ce qu’un être humain ? Qu’est-ce qu’un être artificiel ? Quels rapports voulons-nous entre eux ?
  3. En impliquant les citoyens. La technologie n’est pas neutre. Elle structure les sociétés. Une éthique robotique doit être collective, démocratique, évolutive.
  4. En s’inspirant des arts et des lettres. Ce sont souvent les romanciers, les dramaturges, les cinéastes qui ont pressenti les dangers ou les paradoxes du progrès (de Metropolis à Ex Machina). L’éthique doit être nourrie par la fiction, par la métaphore, par l’humanité de ceux qui ressentent.
  5. En établissant des garde-fous concrets. Il ne suffit pas de proclamer des principes. Il faut réguler, interdire parfois, créer des lois robustes (comme celles de la bioéthique), former les ingénieurs à la philosophie, et inversement.

 

Peut-être faut-il finalement écrire une Déclaration universelle des droits de l’humain face aux machines, ou une Charte du respect artificiel, pour redonner la main à l’humain avant qu’il ne soit trop tard.

HISTOIRE DE L’AUTOMATISATION

Voici un panorama synthétique de l’histoire des machines-outils, depuis la machine à vapeur jusqu’aux robots humanoïdes, en mettant en lumière les grandes étapes : mécanisation, électrification, automatisation, numérisation, robotisation.


🔧 1. Origines : la mécanisation (fin XVIIIe – XIXe siècle)

Révolution industrielle & machine à vapeur

  • Vers 1769, James Watt perfectionne la machine à vapeur, permettant de mécaniser des tâches autrefois manuelles.
  • Les premières machines-outils (tours, fraiseuses, perceuses…) deviennent plus puissantes et précises, permettant la fabrication en série.
  • Exemple emblématique : le tour à charioter, qui transforme l’usinage du métal.

Premiers ateliers mécanisés

  • Usines textiles en Angleterre, utilisant des métiers à tisser automatiques (ex : métier de Jacquard, 1801) avec cartes perforées – prémices de la programmation.

2. L’électrification (fin XIXe – début XXe siècle)

Passage de la vapeur à l’électricité

  • L’arrivée de moteurs électriques (à courant continu puis alternatif) remplace la vapeur, permettant des machines-outils plus autonomes et compactes.
  • L’électricité permet aussi l’éclairage, la sécurité accrue, et l’individualisation des postes de travail.

Spécialisation des machines

  • Naissance de machines spécialisées, optimisées pour un usage (ex : aléseuses, rectifieuses).
  • Premiers outils multi-axes plus précis, avec des commandes mécaniques ou hydrauliques.

🤖 3. L’automatisation et le numérique (milieu XXe)

Commande numérique (CNC)

  • 1952 : premier prototype de machine-outil à commande numérique développé par le MIT.
  • Utilise des rubans perforés, puis des ordinateurs pour exécuter des instructions avec une extrême précision.

Automates programmables (API)

  • Dans les années 1960, naissance des automates industriels, capables de gérer des chaînes de production sans intervention humaine directe.
  • Début de la robotique industrielle (ex : robot Unimate en 1961 pour General Motors).

🧠 4. La robotisation intelligente (fin XXe – début XXIe siècle)

Machines-outils à commande numérique intégrée (CNC évoluées)

  • Interfaces graphiques, auto-correction, capteurs intégrés, maintenance prédictive.
  • Capables de s’auto-adapter à certaines variations de production.

Robotique collaborative & humanoïde

  • Développement de robots industriels collaboratifs (cobots), travaillant avec l’humain.
  • Apparition de robots humanoïdes comme ASIMO (Honda) ou Atlas (Boston Dynamics) : ces machines combinent capteurs, intelligence artificielle, moteurs électriques ou hydrauliques, et contrôle temps réel.

🔮 5. Vers l’usine intelligente (Industrie 4.0)

Fusion des mondes physique et numérique

  • Intégration d’IA, IoT (Internet des objets), jumeaux numériques, cloud computing dans les machines-outils.
  • Usines connectées, capables d’auto-optimisation en continu.

Robots autonomes

  • Robots dotés de vision artificielle, apprentissage machine, mobilité autonome.
  • Applications : assemblage, inspection, logistique, interaction avec les humains.

📌 En résumé

Époque

Technologie dominante

Avancées clés

~1760–1850

Mécanisation

Machine à vapeur, outils mécaniques

~1880–1930

Électrification

Moteurs électriques, machines spécialisées

~1950–1980

Automatisation

Commande numérique, robotisation de l’usine

~1980–2020

Informatique

CNC avancé, capteurs, IA intégrée

~2020–...

Industrie 4.0

Robots intelligents, usines connectées, humanoïdes

 

 

LES PIONNIERES DANS L’ESPACE

L’Espace fait rêver les petits garçons, mais aussi les petites filles. Voici des héroïnes, précurseurs volontaires pour être les premières, qui ont marqué l’Histoire spatiale :


🌍 1. Valentina Terechkova – L’icône soviétique (1963)

La première femme dans l’espace est soviétique : Valentina Terechkova vole à bord de Vostok 6 en 1963. Elle est seule, pendant presque 3 jours, à une époque où très peu d’hommes avaient même fait ce voyage. Ce n’est pas un acte de progrès social désintéressé. L’URSS cherche à marquer des points dans la guerre froide : montrer que le communisme promeut l’égalité des sexes, en devançant les Américains aussi sur ce plan.

👉 Souveraineté ? Oui. Démonstration de force ? Clairement. Équité réelle ? Moins évident : elle sera la seule femme à voler pendant 19 ans dans un programme très masculin.


🚀 2. Sally Ride et les années 1980 – L’Amérique entre ouverture et symboles

Sally Ride, première Américaine dans l’espace (1983), incarne une autre forme de symbole. C’est l’époque post-mouvement féministe, Reagan est au pouvoir, mais la NASA commence à évoluer. Elle reste cependant souvent interrogée sur sa condition de femme ("Vous porterez du maquillage là-haut ?").

👉 Équité en progrès, mais encore sous l’ombre du sexisme ambiant.


🌌 3. L’équipage 100 % féminin de Blue Origin (2025) – L’ère des symboles assumés

Le vol suborbital de Blue Origin en 2025 embarque une équipe entièrement féminine, civile et diversifiée, dans un cadre plus médiatique que scientifique. Des stars comme Katy Perry en font partie. Ce n’est plus une démonstration de souveraineté nationale, mais plutôt une opération de com’ privée, revendiquant l’inclusivité et l’accès à l’espace comme service.

👉 Moins une conquête qu’un message : “L’espace, c’est pour toutes et tous.”
Mais aussi : “Notre marque est du bon côté de l’Histoire.”


🛰️ 4. Christina Koch et le séjour record dans l’ISS (2019-2020)

A bord de la Station Spatiale Internationale, Christina Koch a battu le record féminin de durée dans l’Espace avec 328 jours. Elle ne fait pas “que” du symbolique : elle mène des expériences cruciales sur les effets des vols longue durée sur le corps féminin (une dimension médicale encore peu explorée). Elle participe aussi à la première sortie extravéhiculaire 100 % féminine avec Jessica Meir.

👉 Ici, la frontière entre équité et excellence disparaît : ce sont des astronautes, point.


 

Alors entre force physique pour les hommes et égalité des sexes pour les femmes, la course à l’Espace est le reflet de la société genrée. L’équité est en progrès, les femmes sont réellement aussi compétentes que les hommes et ne sont pas là pour faire de la figuration, mais c’est un monde encore majoritairement masculin (en effectifs, en symboles, en commandement). Mais ces femmes écrivent une autre version de l’Histoire spatiale : plus douces et plus ouvertes, elles annoncent qu’elles veulent elles aussi une partie des lauriers et qu’elles veulent les premiers rôles, pour annoncer qu’elles sont aussi fortes que les hommes, même dans ce repère de la masculinité qu’est la conquête spatiale.

POLITIQUE DE TRUMP ET INCERTITUDES

La politique des droits de douane mise en place par Donald Trump, présentée comme une stratégie de "guerre commerciale" visant à protéger les industries américaines et à réduire le déficit commercial, crée un effet domino sur plusieurs segments du marché. Elle agit comme un élément déstabilisateur, modifiant les repères classiques des échanges, et transformant l’économie américaine en terrain de navigation incertain, tant pour les entreprises que pour les consommateurs et les investisseurs.


1. Marché des biens : hausse des coûts, ajustements des chaînes d'approvisionnement

  • Effet direct des droits de douane : L'imposition de tarifs élevés sur les importations, notamment en provenance de Chine, renchérit mécaniquement le coût des biens importés, y compris les composants intermédiaires.
  • Réactions des entreprises :
    • Certaines répercutent ces hausses sur les prix finaux.
    • D’autres cherchent à relocaliser ou diversifier leurs chaînes d’approvisionnement (stratégies de decoupling ou reshoring).
    • D'autres encore absorbent une partie des coûts, rognant leurs marges.

Résultat : augmentation des prix, baisse potentielle de la compétitivité pour les exportateurs américains touchés par des mesures de rétorsion.


2. Marché du travail : entre protection et incertitude

  • Effets sectoriels contrastés :
    • Les secteurs protégés (comme l’acier ou l’aluminium) peuvent enregistrer des hausses d’activité et d’emploi à court terme.
    • Mais les secteurs en aval, dépendants de ces matériaux (construction, automobile), subissent des surcoûts, menaçant des milliers d’emplois.
  • Mouvement d’ensemble : L’incertitude sur la stabilité des échanges commerciaux, la volatilité des décisions politiques et les risques de représailles dissuadent les embauches et les investissements.

3. Marchés financiers : volatilité accrue, incertitude sur les profits

  • Les marchés boursiers réagissent négativement aux tensions commerciales et aux annonces de hausses tarifaires.
  • Les actions des entreprises exposées à l’international ou dépendantes de chaînes mondiales sont particulièrement sensibles.
  • La guerre commerciale crée une hausse de la prime de risque : les investisseurs exigent des rendements plus élevés pour compenser l’instabilité géopolitique et réglementaire.

📉 Tendances des indices de confiance

Consommateurs :

·         Tendance instable : les ménages sont partagés entre un discours politique rassurant sur le “Made in USA” et les hausses de prix dues aux taxes douanières.

·         Perception de l’avenir mitigée : la confiance peut monter à court terme (nationalisme économique), mais fléchit dès que les effets inflationnistes se font sentir.

Entrepreneurs :

·         Industries protégées (acier, aluminium, industrie lourde) : regain de confiance temporaire grâce aux barrières tarifaires.

·         Exportateurs & secteurs dépendants de la chaîne mondiale : baisse de confiance marquée, due à l’incertitude, aux représailles commerciales et à la complexité accrue de l’approvisionnement (perte de compétitivité quand il n’y a plus de stimulation par la concurrence).


💸 Conséquences sur les ventes

🛒 B2C (biens de consommation) :

·         Augmentation des prix sur les produits importés, notamment électroniques et textiles.

·         Changement des comportements d’achat : les consommateurs reportent leurs achats ou se tournent vers des alternatives locales (pas toujours perçues comme équivalentes).

·         Diminution de la demande globale si l’inflation grignote le pouvoir d’achat.

🏭 B2B (secteurs industriels) :

·         Ralentissement des investissements dans les entreprises tributaires de l’export ou de composants importés.

·         Ventes en baisse dans les secteurs dépendants de la mondialisation (technologie, automobile, agriculture).


💰 Gestion personnelle de l’argent

😬 Hausse des prix :

·         Les ménages doivent réviser leur budget, affectant les loisirs, les abonnements, les vacances.

·         Augmentation des dettes à la consommation, surtout dans les classes moyennes et inférieures.

📉 Moins d’épargne :

·         Confiance réduite dans l’économie = plus de précaution, mais paradoxalement moins de capacité d’épargne à cause de l’inflation importée.

💡 Comportements adaptatifs :

·         Retour aux achats durables, réparations plutôt que remplacements.

·         Plus grande attention portée aux taux d’intérêt, à l’investissement dans l’or ou des valeurs refuges.

 

 

 

 

 


 

Aspect

Tendance sous Trump Protectionniste

 

 

Confiance consommateurs

Volatile, affectée par l’inflation

Confiance entrepreneurs :

Forte polarisation selon les secteurs

Ventes :

Hausse locale, contraction globale

Emploi :

Gains ponctuels, pertes structurelles

 

Gestion de l'argent :

Prudence accrue, arbitrages forcés

 

                 

En résumé : politique protectionniste comme génératrice de risques

  • Bénéfices à court terme limités et ciblés, souvent compensés par des pertes ailleurs.
  • Hausse des prix, réduction de la visibilité stratégique pour les entreprises, ralentissement potentiel des investissements.
  • Économie américaine ballottée entre volonté de souveraineté commerciale et interdépendance structurelle aux marchés mondiaux.

 

Cette navigation à vue impose une réévaluation constante des repères économiques, avec un climat de défiance accrue que reflètent les indicateurs de confiance : plus volatils, plus sensibles, plus politisés aussi.

LES ROBOTS INTELLIGENTS

De l’espoir qu’offre la robotique naissante avec une joie d’enfants de s’amuser avec ces appareils à la puissance procurée de piloter de telles machines comme si elles rendaient invincibles jusqu’au désenchantement de constater qu’elle a détruit l’équilibre des relations entre les humains, voici une dissertation qui met en lumière les qualités et les défauts de ces compagnons d’électronique, de plastique et d’acier :


Les robots dans la société : de l’espérance technologique à la dépossession humaine

Au commencement, il y a une promesse : celle d’un monde où les robots soulagent l’homme de ses tâches pénibles, répétitives ou dangereuses. Ils sont les bras infatigables de l’industrie, les assistants dévoués du quotidien, les auxiliaires discrets de notre vieillesse. Avec les progrès de l’intelligence artificielle, ces machines deviennent capables d’apprendre, de percevoir, d’agir de façon autonome. Et l’espoir grandit : celui d’une société plus efficace, plus confortable, presque libérée du travail. Pourtant, à mesure que les robots s’imposent dans les usines, les hôpitaux, les maisons et les bureaux, un malaise sourd se fait jour. Derrière la froide efficacité de ces entités, c’est l’humain qui semble reculer, dans son rôle, sa dignité, son pouvoir de décision. Ainsi se dessine une trajectoire paradoxale : de l’enthousiasme technologique initial à un désenchantement où l’homme, peu à peu, devient spectateur de son propre monde automatisé.

I. L’espoir d’un progrès libérateur : les promesses sociales et industrielles des robots

Depuis l’apparition des premiers automates, l’humanité rêve de confier à la machine les fardeaux du quotidien. Dans les usines, les bras articulés remplacent les ouvriers sur les chaînes, promettant une production plus rapide, plus sûre, plus propre. Dans les maisons, les robots domestiques prennent en charge l’entretien, la sécurité, ou l’assistance aux personnes âgées. L’idéal est clair : améliorer la vie humaine en libérant du temps, en réduisant la pénibilité du travail, en permettant à chacun de se consacrer à des activités à plus forte valeur ajoutée – ou simplement plus humaines.

L’intelligence artificielle amplifie cette espérance. Elle donne aux machines la capacité de s’adapter, de dialoguer, de prédire. Les robots ne sont plus seulement exécutants : ils deviennent partenaires, collaborateurs, voire compagnons. Dans le secteur médical, ils assistent les chirurgiens avec une précision inégalée. Dans l’industrie, ils permettent une production flexible, personnalisée, réactive. Dans le quotidien, ils incarnent l’assistant parfait : disponible, inlassable, sans faille. Une nouvelle ère semble s’ouvrir, où la technologie devient une alliée fidèle de la société.

II. Une prise de pouvoir silencieuse : la confiscation de la décision et du rôle humain

Mais cette alliance n’est pas sans contrepartie. En confiant aux robots de plus en plus de tâches, y compris des décisions, l’homme délègue aussi une part de son autonomie. Il devient parfois simple surveillant de systèmes qu’il ne comprend plus totalement, voire qu’il n’est plus capable d’interrompre. L’entreprise hyper-automatisée n’a plus besoin de gestionnaires, mais d’algorithmes. Le robot d’assistance décide seul de l’heure du médicament ou de la température ambiante. L’humain s’efface derrière la machine, au point que certains parlent d’aliénation numérique.

Cette dépossession n’est pas que technique ; elle est aussi sociale. Les robots prennent des postes, mais peu en créent directement. La promesse d’un transfert vers des emplois "supérieurs" masque une réalité plus brutale : pour beaucoup, l’automatisation signifie la fin d’un métier, sans garantie de reconversion. Les écarts se creusent entre les "pilotes" de l’automatisation et ceux qu’elle remplace. Le pouvoir se concentre entre les mains de quelques firmes qui conçoivent et maîtrisent ces systèmes, tandis que les autres deviennent dépendants, parfois sans le savoir, d’objets qui régissent leur environnement.

III. Le désenchantement : quand la froideur robotique révèle ses limites humaines

L’homme est un être de relation, de contact, d’imprévu. Or, les robots, même les plus perfectionnés, restent fondamentalement étrangers à l’expérience humaine. Ils peuvent simuler l’émotion, mais ne la vivent pas ; reproduire des gestes, mais pas l’intention qui les anime. À mesure que leur présence s’étend, se pose la question du lien : quel type de société fabriquons-nous, si les services, les soins, l’attention sont de plus en plus médiés par des entités artificielles ?

Dans les maisons de retraite, certains robots tiennent compagnie aux personnes âgées. Mais peut-on vraiment appeler "compagnie" la présence programmée d’un être sans affect ? Dans les écoles, des assistants robotiques aident à l’apprentissage. Mais que transmettent-ils au-delà de l’information ? Ce vide affectif, cette froideur fonctionnelle, finit par créer un malaise. L’efficacité des robots ne comble pas le besoin de sens, de chaleur, de reconnaissance. Et dans cette dissonance, naît une forme de nostalgie : celle d’un monde où l’humain, avec ses lenteurs, ses imperfections, ses intuitions, occupait le centre.


Conclusion : Retrouver une juste place dans un monde robotisé

Les robots ne sont ni bons ni mauvais en eux-mêmes. Ils sont le reflet des choix de société que nous faisons. L’enjeu n’est pas tant de savoir jusqu’où ils iront, mais jusqu’où nous voulons les laisser aller. Pour que la robotique reste une chance et non une menace, il faut poser les bonnes limites : éthiques, sociales, politiques. Il faut remettre l’humain au cœur, non comme opérateur ou consommateur, mais comme décideur et garant du sens. Le véritable progrès ne sera pas de remplacer l’homme par la machine, mais de faire en sorte que la machine serve l’humanité, sans l’éclipser. 

LA GUERRE COMMERCIALE DE DONALD TRUMP : ATTEINTES AUX LIBERTES ECONOMIQUES ET A L’EQUITE SOCIALE

Sous Donald Trump, la guerre commerciale, principalement dirigée contre la Chine mais touchant aussi d'autres partenaires comme l'Union européenne, le Mexique ou le Canada, bouleverse l’équilibre mondial des échanges. Sous couvert de protéger les intérêts américains, le recours massif aux droits de douane restreint la liberté de commercer, tant pour les entreprises américaines que pour leurs partenaires. L’incertitude qu’elle génère freine les investissements, perturbe les chaînes de production mondialisées, et nuit à la croissance.

Au nom du « Buy American, Hire American », l’administration Trump renforce le protectionnisme, impose des barrières tarifaires, subventionne certaines industries stratégiques (acier, aluminium, agriculture), et pénalise indirectement les secteurs dépendants des importations. Ce dirigisme économique s’apparente à une mainmise politique sur les décisions économiques, où les intérêts géostratégiques priment sur les lois du marché.

Cette logique affaiblit la liberté d’entreprendre. Les petites et moyennes entreprises, moins capables d’absorber les hausses de coûts liés aux droits de douane ou aux revirements de politique commerciale, en subissent davantage les conséquences que les grands groupes. De plus, la redistribution des gains issus de ces politiques reste marginale : les baisses d’impôts profitent d’abord aux plus riches et aux entreprises, tandis que les ménages modestes subissent la hausse des prix à la consommation quand l’augmentation des droits de douane a pour effet l’inflation sur les produits importés. Si le but est de rapatrier des emplois industriels par les relocalisations, ils restent précaires parce que les entreprises profitent de bassins d’emplois sinistrés où la main-d’œuvre non-qualifiée est abondante et bon marché. Pourtant, chacun peut devenir riche selon le rêve américain en créant sa société, une activité encouragée au nom du patriotisme économique et du « made in USA ».

 

En somme, la politique économique de Donald Trump, sous son vernis populiste, renforce les inégalités sociales, il faut avoir de l’argent pour se payer ce que les services publics ne vont plus fournir gratuitement (aide sociale, éducation, transports, santé, etc…). L’interventionnisme arbitraire dans l’économie, s’il se présente comme un levier de puissance nationale, engendre des distorsions de concurrence, des déséquilibres structurels, et une polarisation accrue entre les gagnants de la mondialisation réorientée et ceux qu’elle continue d’exclure.

LE CAPITALISME VS LE COMMUNISME

Voici une étude comparative centrée sur les valeurs, principes et mécanismes clés de deux visions du monde : celle du capitalisme libéral (axée sur la liberté individuelle et le marché), et celle du communisme (axée sur la collectivité, l’égalité et la planification).


⚖️ Étude comparative : Liberté individuelle vs Égalité collective


🏛️ 1. Capitalisme libéral : liberté, propriété, initiative individuelle

a) Liberté d'entreprendre

  • Principe fondamental : chaque individu est libre de créer, gérer et développer son entreprise.
  • Cela encourage l'innovation, la prise de risque, et la diversité économique.
  • L'État ne doit pas freiner cette initiative par des réglementations excessives.

b) Propriété privée

  • Droit sacré dans la pensée libérale : chacun peut posséder des biens, du capital, de la terre, des entreprises.
  • Cela fonde la responsabilité individuelle et la transmission du patrimoine.

c) Recherche de richesse individuelle

  • L'enrichissement personnel est vu comme légitime et même vertueux, car il stimule l'économie.
  • L’intérêt privé est censé converger avec l’intérêt collectif grâce au jeu du marché (main invisible de Smith).

d) État minimal

  • L’État a un rôle de régulateur, mais limité : il garantit l’ordre public, la justice, et la sécurité.
  • Il ne doit pas interférer dans l’économie plus que nécessaire.

e) Respect de la concurrence

  • La concurrence est perçue comme juste et productive.
  • Elle pousse les entreprises à être plus efficaces, à innover, à proposer de meilleurs produits et prix.
  • Les monopoles sont vus comme dangereux, car ils faussent le jeu du marché.

🛠️ 2. Communisme : sécurité, égalité, soumission à l’intérêt collectif

a) Sécurité de l’emploi

  • Le travail est un droit fondamental, garanti par l’État.
  • L’emploi est assigné, protégé, souvent à vie (modèle soviétique ou maoïste).
  • Cela offre une stabilité sociale, mais parfois au prix de la motivation et de l’initiative.

b) Planification économique

  • L’économie est organisée par l’État selon des plans quinquennaux ou pluriannuels.
  • Objectif : produire ce dont la population a besoin, éviter les gaspillages du marché.
  • Cela repose sur une logique de production pour l’usage et non pour le profit.

c) Soumission de l’individu à la collectivité

  • L’individu n'est plus au centre : il est un rouage du collectif.
  • La liberté individuelle est souvent subordonnée à l'intérêt général, tel que défini par l’État.
  • La propriété privée des moyens de production est abolie, au nom de l’égalité.

d) Équité sociale

  • Le but n’est pas l’égalité parfaite, mais l’abolition des classes sociales.
  • Cela implique une redistribution radicale des richesses et une suppression des privilèges liés au capital.
  • Les écarts de revenus sont faibles, les services (santé, éducation, logement) sont gratuits et garantis.

🔍 Synthèse en tableau

Dimension

Capitalisme libéral

Communisme

Liberté d'entreprendre

Totale, encouragée

Inexistante : planification centralisée

Objectif

Enrichissement personnel

Satisfaction des besoins collectifs

Propriété

Privée, transmissible

Collective, étatique

Rôle de l’État

Limité, arbitre

Central, planificateur, propriétaire

Concurrence

Vertueuse, moteur du progrès

Supprimée : monopole de l’État

Sécurité de l’emploi

Non garantie (soumise au marché)

Absolue, souvent obligatoire

Liberté individuelle

Primordiale

Subordonnée à la collectivité

Justice sociale

Par les opportunités et la croissance

Par l’égalité des conditions

Motivation au travail

Intérêt personnel, promotion

Devoir collectif, parfois sous contrainte


🧩 Réflexion finale

 

  • Le capitalisme valorise l’autonomie, l’ambition et la mobilité sociale, mais peut générer des inégalités, de l’insécurité et de l’exclusion.
  • Le communisme promet l’égalité, la stabilité et la solidarité, mais peut entraîner l’uniformisation, la perte de liberté et la stagnation.

ALTERNATIVES ECONOMIQUES AU CAPITALISME

Voici une synthèse claire et approfondie des principales alternatives économiques au capitalisme et au libéralisme, en mettant en lumière leurs fondements, leurs déclinaisons et leurs ambitions. Ces modèles ont en commun une critique de la logique marchande dominante, de la propriété privée concentrée, et une volonté de redéfinir les finalités de l’économie.


🌍 1. Le socialisme (et ses déclinaisons)

🔹 Principe :

Propriété collective ou publique des moyens de production, réduction des inégalités, gestion planifiée ou démocratique de l’économie.

🔸 Variantes :

  • Socialisme centralisé : économie planifiée par l’État (ex : URSS, Cuba).
  • Socialisme démocratique : économie mixte, forte redistribution, services publics étendus (modèles nordiques).
  • Écosocialisme : intégration des enjeux écologiques à la critique du capitalisme.

🔸 Objectifs :

  • Garantir les besoins fondamentaux.
  • Supprimer l’exploitation salariale.
  • Remplacer la logique du profit par celle de l’utilité sociale.

🛠️ 2. L’économie coopérative et autogestionnaire

🔹 Principe :

Les entreprises appartiennent à leurs travailleurs ou usagers, qui en assurent la gestion collective et démocratique.

🔸 Exemples :

  • SCOP (Sociétés Coopératives de Production) en France.
  • Mondragón Corporation en Espagne.
  • Modèle yougoslave d’autogestion (années 60-80).

🔸 Caractéristiques :

  • 1 personne = 1 voix.
  • Partage des bénéfices.
  • Résistance aux logiques spéculatives.

🌱 3. L’économie écologique et de la décroissance

🔹 Principe :

Sortir du paradigme de croissance illimitée pour préserver les équilibres naturels et climatiques.

🔸 Courants :

  • Décroissance : réduction volontaire de la production/consommation.
  • Bioéconomie : intégrer les flux naturels et énergétiques dans les modèles économiques.
  • Économie circulaire : limiter les déchets, maximiser la réutilisation.

🔸 Remises en cause :

  • L’obsession du PIB.
  • Le productivisme, même sous forme socialisée.
  • L’artificialisation du vivant.

🔧 4. Les modèles post-capitalistes fondés sur les nouvelles technologies

🔹 Principe :

Utiliser les technologies numériques pour dépasser le capitalisme sans passer par une révolution violente.

🔸 Exemples :

  • Économie des communs : logiciels libres, encyclopédies collaboratives (ex : Wikipédia), culture open-source.
  • Automatisation partagée : production automatisée mais sans appropriation capitaliste (ex : plateformes coopératives).
  • Crypto-coopérativisme / DAO : gouvernance décentralisée grâce à la blockchain.

🔸 Références :

  • Paul Mason (PostCapitalism), Nick Srnicek, Aaron Bastani (Fully Automated Luxury Communism).

🏘️ 5. Le municipalisme libertaire et la propriété collective locale

🔹 Principe :

Reprendre le contrôle démocratique de l’économie à l’échelle des communes, quartiers, coopératives locales, dans une logique de subsidiarité.

🔸 Inspirations :

  • Murray Bookchin : écologie sociale, démocratie municipale.
  • Expériences concrètes : Marinaleda (Espagne), Chiapas (Mexique), Rojava (Syrie), villes “communes” en Italie.

🔸 Traits communs :

  • Assemblées populaires locales.
  • Propriété collective ou d’usage.
  • Re-territorialisation de l’économie.

6. L’économie sociale et solidaire (ESS)

🔹 Principe :

Mêler activité économique et finalité sociale, dans un cadre démocratique.

🔸 Formes :

  • Associations, fondations, mutuelles, coopératives.
  • Réinvestissement des excédents dans l’objet social.

🔸 Forces :

  • Moins dépendante de la logique du profit.
  • Capacité à créer du lien, de la résilience locale.

👉 Conclusion

Ces alternatives ne sont pas mutuellement exclusives : elles peuvent coexister, se combiner, s’influencer mutuellement, voire se développer dans les interstices du système dominant.

Leur mise en œuvre dépend :

 

  • des conditions politiques (volonté collective, démocratie réelle),
  • des outils technologiques,
  • de la capacité à changer nos représentations sur le travail, la valeur, et le progrès.

LE D-DAY

Voici le scénario d’un dessin animé 3D épique, décalé et croustillant, à la croisée des chemins entre Sausage Party, Il faut sauver le soldat Ryan, et une grande tablée apéritive.

"Mission Délivrance : Le D-Day de l’Apéro"


Synopsis :

Dans une dimension où les aliments vivent, parlent… et combattent, Monsieur Cacahouète, Monsieur Saucisse, et Miss Cauliflower sont projetés en 1944, en pleine Seconde Guerre mondiale. Ils atterrissent par accident dans un apéro confidentiel, la veille du débarquement. Là, le général Dwight D. Eisenhower lui-même révèle les plans du D-Day… en croquant des cacahuètes. Nos héros paniquent : ils sont sur la liste du menu.


Personnages :

  • Monsieur Cacahouète – Petit, nerveux, stratège malgré lui, allergique au beurre de cacahuète.
  • Monsieur Saucisse – Grande gueule, optimiste, mais pas toujours futé.
  • Miss Cauliflower – Fière, brillante, stratège, féministe avant l’heure.
  • Monsieur Poireau – Dictateur verdâtre, sinistre, directeur des forces du Mal légumier depuis une tour radar.
  • Tablette de Chocolat – Soldat loyal mais un peu fondu, surveille un blockhaus secret.
  • Eisenhower – Version cartoon du vrai, charismatique et amateur d’apéros.

Acte I – Apéro Confidentiel

Nos héros sortent d’un sachet, posés sur la table d’un QG militaire. Eisenhower parle tactique, tandis que des soldats croquent distraitement leurs camarades. La panique monte. Miss Cauliflower vole une carte ultra-secrète qui favorisera leur mission en territoire ennemi, et les trois amis s’éclipsent dans un rouleau de serviette.


Acte II – L’Unité Secrète

Ils rejoignent une unité d’élite, la Food Force, chargée de neutraliser un radar défendu par l’infâme Monsieur Poireau. Ce radar dirige la défense aérienne allemande… et le placement stratégique de tous les fruits et légumes servant dans les blockhaus du Mur de l’Atlantique.


Acte III : "Le saut en parachute"

Extérieur – Ciel de Normandie – 5 juin 1944, 04h32

Un vent glacial balaie les nuages. Les moteurs d’un avion-cargo Dakota C-47 ronronnent dans la nuit. À bord : une escouade de parachutistes alimentaires, emmitouflés dans des filets de camouflage en persil et des casques faits de demi-coquilles d’œuf.

Sergent Brocoli (voix grave, dramatique)

« Écoutez-moi, les p’tits toasts ! On saute à 400 mètres. Objectif : radar Poireau. Il pleut des asperges là-dessous. Alors serrez vos miettes et ne regardez pas en bas ! »

Le feu passe au vert. La trappe arrière s’ouvre. Le vent hurle. Ils sautent

Extérieur – Ciel au-dessus du Bocage normand – quelques secondes plus tard

Chacun flotte dans les airs, suspendu à un parachute… en tortilla. Des amandes traçantes zèbrent le ciel. En contrebas, la silhouette du radar ennemi : une structure en acier entourée de canons-artichauts.

Extérieur – Sol, à proximité du radar – 04h45

Les trois amis se regroupent, couverts de terre et d’herbes à condiments.

Le soleil se lève lentement sur la campagne. La silhouette sinistre du radar poireau s’impose à l’horizon. La mission commence.


Acte IV – Le Blockhaus de la Terreur

Dans le bunker côtier, Tablette de Chocolat prend son quart, en chantant une vieille chanson suisse. Nos héros approchent discrètement. Saucisse fait diversion avec un vieux saucisson sec pour amadouer les bergers allemands gardes du corps. Cacahouète et Miss Cauliflower foncent avec un mini-lance-flamme artisanal (fabriqué avec un briquet et de l’huile de friture).
Résultat : Tablette de Chocolat fond, criant "Je suis 90% cacaoooooo !".


Acte V – L’Assaut du Radar

La Food Force encercle le radar de Monsieur Poireau dont les bananes d’élite défendent chèrement leur peau. Miss Cauliflower la scientifique pirate les communications pour neutraliser l’aviation allemande pendant que Saucisse fait sauter la porte avec un ouvre-boîte. Monsieur Poireau engage un duel avec des pistolets à noyaux d’olives réels contre la Cacahouète et acculé sur le toit, il déclenche un plan d’évasion en ballon de baudruche et fuit vers Berlin.


Acte VI – Le Jour J

Le radar est pris. Les Alliés obtiennent la supériorité aérienne. L’opération Overlord peut commencer. Eisenhower aura ce mot flatteur : "Jamais l’Apéro n’aura autant compté dans l’Histoire."

Monsieur Cacahouète, en treillis vert, dira :

"On n’est peut-être que des amuse-gueules… mais aujourd’hui, on a changé le monde."

 


PROGICIEL DE GESTION AGRICOLE ET NOUVELLES TECHNOLOGIES

Voici un panorama des nouvelles technologies intégrées ou connectables à un PGA, et comment elles servent concrètement l’agriculteur 👇


🧠 1. Intelligence Artificielle de conseil agricole

Intégrée au PGA, l’IA peut :

  • Analyser les historiques culturaux, climatiques et de rendement pour recommander :
    • Le meilleur moment pour semer, irriguer ou récolter
    • Les rotations culturales optimales
    • Le choix variétal selon le sol et la météo
  • Prédire les maladies à partir de modèles agronomiques couplés à des données météo
  • Optimiser les intrants : l’IA ajuste les doses d'engrais ou de traitements selon le stade de développement et la météo annoncée

👉 Exemple : un PGA peut suggérer d’attendre 48h avant de traiter car une pluie est prévue, ou de ne pas fertiliser une parcelle car la biomasse y est suffisante.


🌐 2. Mise en réseau des équipements agricoles (IoT & télématique)

Les engins agricoles, silos, capteurs de sol, stations météo ou serres connectées transmettent leurs données en temps réel au PGA :

Équipement

Données collectées

Utilisation dans le PGA

Capteurs de sol

humidité, température, salinité

Déclenchement de l’irrigation, ajustement de fertilisation

Stations météo locales

pluie, vent, hygrométrie

Prévision de traitements, alerte gel ou maladie

Tracteurs connectés

surface travaillée, carburant, GPS

Suivi des interventions, coûts par parcelle

Silos / cuves connectés

niveaux de remplissage

Gestion des stocks automatique

👉 Ces données enrichissent la traçabilité, la gestion fine parcellaire, et permettent des alertes intelligentes.


🚜 3. Conduite autonome et agriculture de précision

Les engins agricoles modernes (tracteurs, pulvérisateurs, moissonneuses) peuvent être semi-autonomes ou entièrement autonomes grâce au GPS RTK, à des caméras, radars et capteurs LIDAR.

Le PGA peut :

  • Transmettre les ordres de mission à l’engin (ex. : "traiter la parcelle A avec 40L/ha de fongicide")
  • Récupérer le rapport d’intervention : durée, quantité réellement utilisée, anomalies
  • Générer automatiquement les enregistrements réglementaires

👉 Exemple : Un robot de désherbage autonome peut travailler de nuit, et synchroniser automatiquement ses données dans le PGA.


🛰️ 4. Cartographie SIG et images satellites

  • Imagerie satellite ou drone intégrée dans le PGA : NDVI, biomasse, chlorophylle
  • Visualisation intra-parcellaire pour adapter les doses d'engrais ou détecter les zones en stress hydrique
  • Le PGA propose des zones de modulation, exportables vers les consoles de tracteurs

👉 Cela permet des économies d’intrants, une meilleure homogénéité des rendements et une démarche écoresponsable.


📲 5. Mobilité et connectivité terrain

Les PGAs modernes sont cloud-based, accessibles depuis :

  • Smartphone ou tablette (en plein champ)
  • Terminal embarqué sur un tracteur
  • Station de travail de bureau (pour la compta ou l’analyse)

Avantages :

  • Saisie ou consultation en direct (ex. : enregistrement d’un traitement au moment où il est effectué)
  • Collaboration facilitée (famille, salariés, technicien, vétérinaire…)

🚀 Synthèse des bénéfices pour l’agriculteur

 

Axe

Apport des nouvelles technologies via le PGA

Productivité

Moins de gaspillage, interventions ciblées, automatisation

Décision

Données fiables + IA = choix éclairés

Confort

Moins de saisie, moins de stress réglementaire

Durabilité

Réduction intrants, meilleure gestion des ressources

Traçabilité / Qualité

Dossier technique complet valorisable (label, vente directe, export)

PROGICIEL DE GESTION AGRICOLE ET AGRICULTURE RAISONNEE

Le progiciel de gestion agricole (PGA) joue un rôle clé dans la mise en œuvre d'une agriculture raisonnée, en fournissant les outils numériques qui permettent d’optimiser les pratiques agricoles tout en respectant l’environnement.


🌿 Qu’est-ce que l’agriculture raisonnée ?

L’agriculture raisonnée vise à produire de manière durable, en cherchant un équilibre entre :

  • Productivité économique
  • Respect de l’environnement
  • Bien-être animal
  • Santé du consommateur

Elle repose sur des pratiques agricoles raisonnées, c’est-à-dire ajustées en fonction des besoins réels des cultures ou des animaux, grâce à l’observation, aux données et à des outils d’aide à la décision.


🤝 Comment un PGA soutient-il l’agriculture raisonnée ?

1. Suivi précis des interventions

  • Le PGA enregistre toutes les interventions sur les parcelles (semis, traitements, fertilisation), permettant d’analyser l'efficacité et d’éviter le surdosage.
  • Traçabilité complète : ce qui a été fait, quand, sur quelle surface, et avec quels produits.

2. Optimisation des intrants

  • Grâce à l’historique et aux données météo/sol, le logiciel aide à ajuster les doses d'engrais ou de produits phytosanitaires.
  • Intégration possible avec des outils de modélisation de maladies ou parasites, pour ne traiter que si nécessaire.

3. Cartographie et modulation intra-parcellaire

  • Couplé avec des outils SIG ou des capteurs (drone, satellite), le PGA permet une modulation des interventions selon les zones : plus ou moins d’engrais, d’eau, de traitements selon la vigueur des cultures.

4. Analyse des indicateurs environnementaux

  • Le PGA peut suivre :
    • Les IFT (Indicateurs de Fréquence de Traitement)
    • Les bilans azotés
    • La consommation d’eau ou de carburant
  • Ces données permettent de réduire l’empreinte écologique de l’exploitation.

5. Conseil et aide à la décision

  • Le logiciel intègre des recommandations techniques, souvent mises à jour selon les bonnes pratiques en vigueur (agroécologie, gestion intégrée des ravageurs…).
  • Il facilite les échanges avec des conseillers agricoles (coopératives, chambres d’agriculture).

Avantages pour l’exploitant engagé dans l’agriculture raisonnée

  • Amélioration de l’image de l’exploitation (certifications, circuits courts, transparence)
  • Réduction des coûts de production (moins d’intrants, moins de gaspillage)
  • Anticipation des contrôles (PAC, normes environnementales)
  • Valorisation des pratiques durables auprès des acheteurs ou du consommateur

🧠 Exemples de technologies complémentaires

  • Stations météo connectées : couplées au PGA pour déclencher des alertes ou optimiser l’irrigation.
  • Outils d’analyse du sol : pour adapter les apports et améliorer la fertilité.
  • Caméras embarquées sur tracteur : reconnaissance des adventices pour un désherbage ciblé.
  • Blockchain : pour certifier les pratiques agricoles sur l’ensemble de la chaîne de production.

 

Ce sont les nouvelles technologies qui vont améliorer la production agricole, le PGA et tous ces outils constituent une révolution agraire comme le monde paysan en a souvent vécue (depuis l’invention de l’araire ou de la faucille jusqu’aux engrais et tracteurs). Alors que le métier d’agriculteur exige de plus en plus de qualifications, il faut le dégager de toute la bureaucratie pour qu’il se concentre sur son métier : cultiver la terre et élever des animaux.

L’AGRICULTURE DURABLE ET RAISONNEE


🌱 Agriculture durable : un enjeu vital pour la planète

L’agriculture durable vise à produire de la nourriture tout en préservant les ressources naturelles, la biodiversité et le climat. Elle s’inscrit dans une logique de long terme, à rebours d’un modèle productiviste à courte vue qui épuise les sols, pollue les eaux, détruit les écosystèmes et aggrave le dérèglement climatique.


💧 Gestion de l’eau : la soif de l’agro-industrie

L’agriculture est le premier consommateur d’eau douce dans le monde (70 % de la ressource mondiale). Ce chiffre grimpe dans certaines régions à plus de 90 %.

  • Les cultures irriguées intensives (maïs, riz, coton, etc.) assèchent les nappes phréatiques.
  • Le développement des méga-bassines pour stocker l’eau à usage agricole cristallise des tensions : elles favorisent quelques exploitations industrielles au détriment de l’intérêt collectif.
  • Des pratiques comme l’agroforesterie, la culture sous couvert végétal, ou le goutte-à-goutte raisonné, permettent pourtant de réduire drastiquement la consommation en eau.

💚 Militantisme : défendons une gestion de l’eau démocratique, locale et écologiquement raisonnée.


☠️ Pesticides : des poisons invisibles

Les pesticides sont au cœur d’un paradoxe toxique : ils augmentent les rendements à court terme, mais détruisent la vie à long terme.

  • Ils contaminent les sols, les nappes et les rivières. Certaines molécules persistent plusieurs décennies.
  • Leur usage est lié à des maladies chez l’humain : cancers, troubles neurologiques, malformations congénitales.
  • Ils déciment les insectes pollinisateurs, les vers de terre, les oiseaux… bref, la biodiversité.

🧪 Scientifiquement, on sait que des systèmes agroécologiques (rotations longues, cultures associées, haies, prédateurs naturels) peuvent largement s’en passer.

Selon un regard militant, il est urgent de sortir de l’emprise de l’agrochimie, dominée par quelques multinationales.


🐄 Nourrir les animaux : un système énergivore et injuste

L’élevage industriel repose sur une importation massive de soja, souvent OGM, cultivé en Amérique du Sud au prix de la déforestation.

  • 70 % des terres agricoles mondiales servent à nourrir du bétail plutôt qu’à nourrir les humains.
  • Cette alimentation animale émet plus de gaz à effet de serre que l’ensemble du secteur des transports.
  • Les animaux vivent souvent dans des conditions déplorables, nourris de manière artificielle, à l’antibiotique et sans accès au plein air.

🌍 D’un point de vue scientifique et éthique, il faut réduire notre consommation de viande, privilégier l’herbe locale pour les ruminants et développer des modèles d’élevage paysans et extensifs.


La traçabilité alimentaire dans l’agriculture raisonnée

I. Les fondements de la traçabilité alimentaire

  • Définition et rôle dans la sécurité sanitaire. Garantie d’un suivi agrologique pour les végétaux et médical pour les troupeaux.
  • Suivi des produits tout au long de la chaîne agroalimentaire. On connaît le parcours des aliments, du champ à l’assiette

II. Un outil clé pour l’agriculture durable

  • Transparence des pratiques agricoles (intrants, conditions de culture). Les agriculteurs déclarent les produits phytosanitaires qu’ils consomment.
  • Valorisation des engagements environnementaux et sociaux. Le paysan peut vivre dignement de son travail, l’engagement écologique devient réalité grâce à sa proximité avec la nature.

III. Enjeux et perspectives

  • Confiance des consommateurs et circuits courts. Rapprochement du client avec son fournisseur et garantie de la qualité.
  • Défis techniques et opportunités numériques (saisies informatiques, capteurs, localisation GPS). C’est l’innovation avec un savoir-faire agronome qui va rendre possible le suivi de toute ces étapes agricoles : c’est contraignant mais il faut vivre avec les nouvelles technologies, sources de progrès.

🌿 Conclusion : vers une transition agricole écologique

Militer pour une agriculture durable, c’est militer pour un monde vivable, où l’on respecte les cycles naturels, les écosystèmes et les humains.

  • Encourager la relocalisation des productions.
  • Soutenir les paysans engagés dans l’agroécologie.
  • Exiger des politiques publiques cohérentes, libérées du lobby agro-industriel.

 

🔥 La question n’est plus « peut-on changer ? » mais « combien de temps avons-nous avant qu’il soit trop tard ? »

MARC AURELE

Marc Aurèle, né Marcus Catilius Severus, est un empereur romain qui a régné au IIe siècle après J.-C., entre 161 et 180. Né à Rome en 121, petit-fils du consul Marcus Annius Verus, il est élevé par ce dernier et s'intéresse très tôt à la philosophie, en particulier au stoïcisme et à Épictète. Il accède au pouvoir à la mort d'Antonin en 161.

Philosophe converti au stoïcisme, le nouvel empereur connaît un règne marqué par les guerres, la persécution des chrétiens, les catastrophes naturelles et la "Pax Romana", une période de paix que l’Empire Romain est parvenu à établir dans les régions qui sont sous son contrôle. Marc Aurèle expose sa philosophie dans un ensemble d'écrits intitulé "Pensées pour moi-même", rédigés entre 170 et 180.

Selon lui, les hommes font partie d'un tout, et doivent vivre au présent tout en respectant la loi de la Nature. Il accorde une grande importance à quatre grandes valeurs de l'être humain, la prudence, la justice, le courage et la tempérance, et ne cesse de s'interroger sur ses propres actions.

L’une de ses citations célèbres est : « Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l'être mais aussi la sagesse de distinguer l'un de l'autre », c’est donc une question de volonté de se faire violence pour obtenir ce qu’on désire, à moins qu’on ne le puisse pas et donc qu’on s’habitue à se laisser manipuler, l’intelligence étant de savoir ce qu’on est en mesure de faire et ne pas faire.

Voici d’autres citations commentées classées par thèmes :


🌿 Maîtrise de soi et acceptation du réel

« Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements qu’ils portent sur ces choses. »
– Livre VIII, §47

👉 Cette pensée centrale du stoïcisme nous invite à distinguer les faits objectifs de notre perception subjective. C’est un appel à désamorcer nos réactions émotionnelles en prenant du recul : ce n’est pas l’événement en lui-même qui nous blesse, mais la manière dont on l’interprète.


« Si quelque chose d’extérieur te fait souffrir, la douleur ne vient pas de la chose elle-même, mais de ton jugement sur elle ; et ce jugement, tu as le pouvoir de l’effacer. »
– Livre VIII, §49

👉 Ici encore, Marc Aurèle met l’accent sur le pouvoir intérieur que nous avons sur notre manière de vivre les événements. Cela ne signifie pas l’indifférence, mais la lucidité : la maîtrise de soi passe par une discipline mentale.


🧘‍♂️ Vie intérieure et sérénité

« L’âme devient teinte de la couleur de ses pensées. »
– Livre V, §16

👉 Cette métaphore subtile suggère que notre humeur, notre éthique, notre regard sur le monde dépendent de ce à quoi nous consacrons notre esprit. Penser juste, c’est vivre mieux.


« Cherche à te retirer en toi-même autant que possible. Nulle part l’homme ne trouve un refuge plus tranquille et plus paisible que dans son âme. »
– Livre IV, §3

👉 Cette phrase est un éloge du recul intérieur. Dans un monde agité, il propose une forme de retraite en soi, non pas pour fuir, mais pour se ressourcer dans ce qu’il y a de plus stable en nous.


Temps, impermanence et mort

« Tu pourrais mourir maintenant. Que cela guide chacun de tes actes, de tes pensées, de tes paroles. »
– Livre II, §11

👉 C’est le fameux memento mori : en te rappelant la fragilité de la vie, tu t’attaches à l’essentiel. Ce n’est pas une pensée morbide, mais un moteur d’authenticité et de priorité.


« Ne perds plus de temps à discuter sur ce que doit être un homme de bien. Sois-le. »
– Livre X, §16

👉 Simple, tranchant, pratique. Marc Aurèle refuse la spéculation vaine. La philosophie doit être incarnée, vécue. C’est une invitation à l’intégrité dans l’action, sans attendre.


💪 Force dans l’adversité

« La pierre qu’on te jette, construis-en les fondations. »
(Formulation moderne inspirée du stoïcisme, présente dans l’esprit de ses écrits.)

👉 Ce principe revient souvent sous diverses formes chez Marc Aurèle : les obstacles ne doivent pas être vus comme des murs, mais comme des matériaux. Même l’injustice ou la douleur peuvent nourrir la sagesse, si on choisit de les affronter avec grandeur d’âme.


« L’obstacle à l’action avance l’action. Ce qui fait obstacle devient le chemin. »
– Livre V, §20

👉 Sans doute l’une des citations les plus puissantes et les plus reprises. Elle illustre la résilience stoïcienne : c’est à travers la difficulté que l’on progresse. Le blocage devient un point d’appui.


🤝 Justice, devoir et rapport aux autres

« L’homme est fait pour coopérer avec les hommes. »
– Livre VIII, §59

👉 Le stoïcisme n’est pas un repli égoïste. Au contraire, il implique un devoir social : nous sommes des êtres rationnels et sociaux, donc notre mission est de vivre avec les autres, en bonne entente.


« Quand tu te lèves le matin, dis-toi : je vais rencontrer un indiscret, un ingrat, un arrogant... Mais rien de tout cela ne peut me nuire, car je ne peux être contaminé par le mal d’autrui. »
– Livre II, §1

 

👉 Réaliste, cette citation prépare à affronter le monde sans naïveté. Elle incarne l’attitude stoïcienne de l’armure intérieure : ne pas se laisser déstabiliser par le comportement des autres.

MANIFESTER… POUR LES FUTURES INTERDICTIONS

 

En France, il y a le droit de manifester pour l’extrême-droite mais dans d’autres pays européens, marqués par le retour de la morale, il n’y a pas le droit de défiler lors de la Gay Pride. Non que je défende le droit des homosexuels mais c’est un exemple de répression dont serait capable Marine Le Pen si elle arrivait au pouvoir. C’est donc la schizophrénie qui atteint les politiques quand, au nom de la liberté d’expression et la représentativité électorale de certains partis, le scandale est de vouloir faire taire tous ces gens qui disent des bêtises aussi grosses qu’eux, même les responsables américains voudraient nous faire croire que leur populisme représente la Démocratie et que l’appartenance des juges à l’ultra-gauche supposée est une menace pour la République Française. Alors que les choses soient claires : les américains sont en train de manger leur chapeau de cow-boy avec leur protectionnisme, ce ne serait pas important s’ils n’emmenaient pas le monde dans leur chute, c’est la seule raison pour laquelle j’apporte mon soutien à Monsieur Trump : pour qu’il dirige une économie solide qui défie la Grande Dépression. Mais à part le commerce, les américains n’ont pas à dire aux européens comment se comporter, ils outre-passent la souveraineté des pays par des commentaires lapidaires sur des aspect de politique interne, c’est l’habitude de l’Oncle Sam que de vouloir dominer le monde capitaliste par des interventions diplomatiques qui ne devraient pas faire l’actualité, c’est de l’ingérence étrangère sur des affaires à caractère national. Bien sûr, chacun a le droit de commenter personnellement une situation, c’est la Démocratie, mais c’est la tuer de l’intérieur que de voir s’immiscer la pensée d’extrême-droite dans les esprits, les militants du RN sont actifs, plus que pour les autres partis et lentement la France se radicalise autour de programmes électoraux populistes qui se veulent le reflet de la pensée populaire. LFI est aussi une menace pour notre pays, d’ailleurs ces deux formations vivent l’une face à l’autre pour justifier leur présence, or le nazisme et le communisme sont deux plaies du XXème encore très vivaces à en croire les sondages récents, décidément on oublie vite l’Histoire pour aimer les nouveaux dictateurs en herbe, l’Italie fasciste fait figure de laboratoire européen, un peu comme Mussolini à son époque, mais les vrais méchants se trouvent en France et en Allemagne, la rivalité de ces deux pays n’est plus forcément la 2nde guerre mondiale et ses atrocités mais plutôt leur ressenti de la politique européenne, ils ont perdu du pouvoir quand ils ont laissé l’UE gérer leurs lois et le commerce extérieur et donc cela paraît être, tout comme la politique migratoire, un sujet de perte d’identité nationale. Alors que chacun fourbit ses critiques sur les défaillances de l’Europe, le vrai sujet, ce sont les frontières, elles ont disparu dans l’intra-communauté européenne quand leurs lignes résident désormais autour du bloc européen, bien sûr, c’est une usurpation du pouvoir national de contrôler les flux qui déplace les stratégies politiques et économiques vers Bruxelles, dans l’Europe des Nations, il ne reste plus que les armées qui ont gardé leurs prérogatives et justement, les tensions internationales font le focus sur le renfort des budgets militaires, mais comme l’avenir politique est incertain on peut redouter que le réarmement soit suivi d’une politique expansionniste d’un Etat puissant et totalitaire, oui, nous sommes dans l’Europe qui a vu naître Hitler et sa mémoire pourrait reprendre la forme d’un despotisme d’Etat, alors la Russie et les USA jouent le mauvais jeu des relations internationales de plonger l’Europe vers ses vieux démons : l’antisémitisme, les migrations, les peurs de la guerre, de la paupérisation, le conflit partirait d’Europe mais aurait été déclenché par des décisions précipitées d’origines étrangères, Monsieur Trump n’en a rien à faire de l’Europe mais il ignore jusqu’aux conséquences de ses décisions impulsives, brutales et irréfléchies, décidément la sagesse des propos n’est plus dans la bouche du Président américain mais l’avantage, c’est la clarté de ses intentions annoncées pour permettre la contre-offensive diplomatique, l’UE est ouverte pour un commerce pacifique et est prête à écouter les doléances et conditions américaines, il n’y a pas de sectarisme mais plutôt du pragmatisme à vouloir négocier les conditions de la paix durable, c’est-à-dire la prospérité générale. Le protectionnisme américain se heurte à la réalité : l’Amérique est incapable de produire immédiatement ce qu’elle avait l’habitude d’importer, mais elle reste puissante de ses multinationales du monde numérique, de sa conquête spatiale conquérante et de son armée puissante, alors on doit prendre les questionnements de Monsieur Trump sur l’avenir de son pays (balance commerciale, influence économique, budget de l’Etat, endettement, emploi américain, etc…) avec sérieux et lui répondre sérieusement qu’on a envie de traiter avec lui.

L’IRAN, PAYS VOYOU ?

Les enjeux diplomatiques avec l'Iran sont particulièrement complexes et impliquent une combinaison de rivalités géopolitiques, de questions de sécurité internationale et de diplomatie multilatérale.

1. L'accord Israël-USA pour démanteler les installations nucléaires iraniennes

L'accord entre Israël et les États-Unis sur la question du programme nucléaire iranien reste un sujet central de la diplomatie internationale. Israël considère le programme nucléaire iranien comme une menace existentielle. Les États-Unis avaient bien tenté de trouver un accord mais l’administration Trump avait quitté les négociations lors du 1er mandat du Président. Démanteler les installations nucléaires iraniennes serait probablement le fruit d'une pression diplomatique croissante, peut-être même soutenue par des actions militaires ciblées ou des sanctions renforcées. Cependant, un tel accord est difficile à réaliser en raison des positions fermes des deux parties et des implications régionales. La question est de savoir dans quelle mesure Israël serait prêt à accepter une approche diplomatique au lieu de recourir à des frappes militaires pour démanteler les installations nucléaires iraniennes. En tout cas, Israël voit la possibilité d’une bombe nucléaire iranienne comme une grave atteinte à sa sécurité nationale.

2. L'aide militaire iranienne à la Russie dans la guerre en Ukraine

L'aide militaire de l'Iran à la Russie a créé des tensions internationales. L'Iran fournit des drones et d'autres armes à la Russie pour soutenir son effort de guerre en Ukraine, ce qui exacerbe les tensions avec les pays occidentaux et particulièrement avec les États-Unis. L'Iran, tout en cherchant à maintenir une position de non-engagement direct dans la guerre en Ukraine, a choisi de soutenir la Russie, en partie pour contrer les sanctions occidentales et en vue de renforcer ses alliances pour sa propre protection, l’intérêt d’être soutenu par une partie de la communauté internationale qui refuse l’impérialisme américain et ses alliés.

Cette aide pose un défi diplomatique majeur, car elle aligne l'Iran avec un régime accusé de graves violations des droits de l'homme et d'agression militaire, ce qui complique davantage ses relations avec les pays européens, les États-Unis et les alliés de l'OTAN. De plus, cette alliance militaire pourrait encourager davantage de sanctions contre l'Iran, ce qui pourrait avoir un impact sur son économie déjà fragile.

3. L'avenir de l'Iran comme "pays voyou"

Le terme "pays voyou" est souvent utilisé pour désigner des États considérés comme menaçant la sécurité internationale par leurs actions et leur mépris des normes internationales. L'Iran a longtemps été vu sous cet angle par les États-Unis et certains de leurs alliés, en raison de son soutien à des groupes militants comme le Hezbollah au Liban, son rôle dans des activités régionales déstabilisatrices (notamment en Syrie et au Yémen), et ses ambitions nucléaires. Mais la guerre menée par Israël au Proche-Orient et ses succès sur le terrain militaire contre le Hezbollah, tout comme le changement de régime en Syrie, affaiblissent la position de l’Iran qui se retrouve un peu plus isolée.

Cependant, l’avenir de l’Iran en tant que "pays voyou" pourrait être influencé par plusieurs facteurs. D'un côté, l'Iran pourrait continuer à s'opposer aux intérêts occidentaux en soutenant des groupes terroristes, en utilisant sa position géopolitique pour jouer un rôle perturbateur au Moyen-Orient, et en poursuivant son programme nucléaire. D'un autre côté, le pays pourrait essayer de se réintégrer dans la communauté internationale en signant de nouveaux accords, en menant des réformes internes, ou en cherchant à diversifier ses alliances (par exemple avec la Chine ou la Russie).

L'avenir diplomatique de l'Iran dépendra aussi de son évolution interne, notamment des pressions exercées par sa population, qui a récemment manifesté dans la rue pour demander des réformes et des changements dans la société, des dissensions au sein du régime, et de la gestion des sanctions internationales. Alors que les sanctions internationales marginalisent la politique diplomatique du pays et que l’embargo sur le pétrole l’empêche de jouir de revenus liés à ses ressources naturelles, l’Iran pourrait rester un acteur central dans la politique mondiale en tant que puissance régionale, mais c’est un rôle de perturbateur géopolitique car le pays est non-aligné.

Conclusion

Les enjeux diplomatiques avec l'Iran sont marqués par une dynamique complexe, entre la quête de pouvoir régional, les ambitions nucléaires et le soutien à des régimes et groupes contestataires. Les relations avec Israël et les États-Unis, qui exigent la fin du programme nucléaire, par la force s’il le faut, ainsi que l'implication de l'Iran dans la guerre en Ukraine, en font l’ennemi de l’Occident. L’Iran est vue comme une puissance déstabilisatrice menaçant l’ordre mondial. L’Iran soutient ses alliés russes et chinois, tente de déstabiliser le monde moderne pour jouer la survie de son régime, mais le pouvoir, dominé par la Charia, la loi islamique, se voit isolé avec sa religion chiite minoritaire dans les pays musulmans. La population demande des réformes dans un pays dont l’économie est devenue exigüe à cause de l’embargo sur les produits pétroliers, la principale richesse du pays. Les USA, par leur intervention militaire au Yémen et leur pression diplomatique sur le programme nucléaire (ultimatum du Président Trump), veulent mettre à genou le régime en place pour le rendre plus docile, plus obéissant et plus pacifique face aux intérêts des Occidentaux.

 

 

LES EXPOSITIONS UNIVERSELLES


🏛️ Naissance des expositions universelles

🔹 1851 – Londres : The Great Exhibition

La toute première !
👉 Organisée par le prince Albert, au Crystal Palace, chef-d’œuvre d’architecture en verre et en fer.
🎯 Montrer la puissance industrielle du Royaume-Uni.
💡 Plus de 6 millions de visiteurs en 6 mois.
🛠️ Début d’une tradition mondiale mêlant progrès, fierté nationale et ouverture internationale.


🌍 Les grandes heures du XIXe siècle

🔹 1889 – Paris :

🎉 Centenaire de la Révolution française.
🏗️ Inauguration de la Tour Eiffel, conçue pour l'exposition.
📌 Marque l'apogée du progrès technique : électricité, métros, ascenseurs…

🔹 1900 – Paris :

🔌 Première grande exposition sous électricité.
🚄 Inauguration du métro parisien

       Grand Palais, pont Alexandre III

 🎥 Premiers films des frères Lumière présentés.


🗽 Les États-Unis à l’honneur

🔹 1893 – Chicago : World’s Columbian Exposition

🎂 400e anniversaire de la découverte de l’Amérique.
🎇 Déploiement massif d’électricité.
🎡 Apparition de la première grande roue.
📚 Influence architecturale majeure ("City Beautiful Movement").


💡 L'après-guerre : foi dans le progrès

🔹 1958 – Bruxelles : Expo 58

🌐 Symbole de la renaissance de l’Europe.
🏗️ Naissance de l’Atomium, emblème de l’exposition.
⚛️ Célébration de l’énergie nucléaire comme moteur du futur.


🌎 Les années 60–70 : rêve spatial et société de consommation

🔹 1967 – Montréal : Expo 67

🇨🇦 L’un des plus grands succès populaires (50 millions de visiteurs).
🏠 Pavillon Habitat 67 (Moshe Safdie).
🎶 Célébration de la diversité culturelle.

🔹 1970 – Osaka

🇯🇵 Première expo universelle en Asie.
🎡 Grand déploiement de la robotique, de la télévision en couleur, des monorails.
👁️ Apparition du concept de "société de l'information".


Expositions universelles depuis 1992

 

📅 Année

🌍 Lieu

📜 Thème (titre officiel)

Particularité notable

1992

Séville (Espagne)

The Age of Discoveries (L’Ère des Découvertes)

🎯 500e anniversaire de la découverte de l’Amérique ; construction de l’Île de la Cartuja ; transformation post-expo en parc technologique

2000

Hanovre (Allemagne)

Man – Nature – Technology (L’homme, la nature, la technologie)

🌿 Première exposition avec un accent marqué sur l’environnement ; participation réduite à cause du coût élevé

2005

Aichi (Japon)

Nature's Wisdom (La sagesse de la nature)

🍃 Énorme succès populaire au Japon ; forte sensibilisation à la biodiversité et aux technologies propres

2010

Shanghai (Chine)

Better City, Better Life (Pour une meilleure ville, une meilleure vie)

🌆 L’exposition la plus visitée de l’histoire (73 millions de visiteurs) ; focus sur l’urbanisme durable

2015

Milan (Italie)

Feeding the Planet, Energy for Life (Nourrir la planète, énergie pour la vie)

🍽️ Débat mondial sur la sécurité alimentaire, l'agriculture durable et les ressources énergétiques

2020 (tenue en 2021)

Dubaï (Émirats arabes unis)

Connecting Minds, Creating the Future (Connecter les esprits, construire le futur)

🤖 Première Expo dans le monde arabe ; forte présence de l’IA, de la robotique et de la durabilité dans les pavillons

 

🗓 2025 – Osaka, Japon ( du 13 avril au 13 octobre 2025)

Type : Exposition universelle
Thème :
🌍 "Designing Future Society for Our Lives"
🎯 (Concevoir la société du futur pour nos vies)

Sous-thèmes :

  1. Sauver des vies
  2. Émanciper les vies
  3. Connecter les vies

📍 Lieu : île artificielle de Yumeshima, dans la baie d’Osaka

 

🎯 Objectif principal : explorer comment l’innovation, les technologies émergentes (IA, biotechnologie, durabilité...) et la coopération internationale peuvent améliorer la qualité de vie humaine et bâtir une société résiliente.LES EXPOSITIONS UNIVERSELLES


🏛️ Naissance des expositions universelles

🔹 1851 – Londres : The Great Exhibition

La toute première !
👉 Organisée par le prince Albert, au Crystal Palace, chef-d’œuvre d’architecture en verre et en fer.
🎯 Montrer la puissance industrielle du Royaume-Uni.
💡 Plus de 6 millions de visiteurs en 6 mois.
🛠️ Début d’une tradition mondiale mêlant progrès, fierté nationale et ouverture internationale.


🌍 Les grandes heures du XIXe siècle

🔹 1889 – Paris :

🎉 Centenaire de la Révolution française.
🏗️ Inauguration de la Tour Eiffel, conçue pour l'exposition.
📌 Marque l'apogée du progrès technique : électricité, métros, ascenseurs…

🔹 1900 – Paris :

🔌 Première grande exposition sous électricité.
🚄 Inauguration du métro parisien.
🎥 Premiers films des frères Lumière présentés.


🗽 Les États-Unis à l’honneur

🔹 1893 – Chicago : World’s Columbian Exposition

🎂 400e anniversaire de la découverte de l’Amérique.
🎇 Déploiement massif d’électricité.
🎡 Apparition de la première grande roue.
📚 Influence architecturale majeure ("City Beautiful Movement").


💡 L'après-guerre : foi dans le progrès

🔹 1958 – Bruxelles : Expo 58

🌐 Symbole de la renaissance de l’Europe.
🏗️ Naissance de l’Atomium, emblème de l’exposition.
⚛️ Célébration de l’énergie nucléaire comme moteur du futur.


🌎 Les années 60–70 : rêve spatial et société de consommation

🔹 1967 – Montréal : Expo 67

🇨🇦 L’un des plus grands succès populaires (50 millions de visiteurs).
🏠 Pavillon Habitat 67 (Moshe Safdie).
🎶 Célébration de la diversité culturelle.

🔹 1970 – Osaka

🇯🇵 Première expo universelle en Asie.
🎡 Grand déploiement de la robotique, de la télévision en couleur, des monorails.
👁️ Apparition du concept de "société de l'information".


Expositions universelles depuis 1992

 

📅 Année

🌍 Lieu

📜 Thème (titre officiel)

Particularité notable

1992

Séville (Espagne)

The Age of Discoveries (L’Ère des Découvertes)

🎯 500e anniversaire de la découverte de l’Amérique ; construction de l’Île de la Cartuja ; transformation post-expo en parc technologique

2000

Hanovre (Allemagne)

Man – Nature – Technology (L’homme, la nature, la technologie)

🌿 Première exposition avec un accent marqué sur l’environnement ; participation réduite à cause du coût élevé

2005

Aichi (Japon)

Nature's Wisdom (La sagesse de la nature)

🍃 Énorme succès populaire au Japon ; forte sensibilisation à la biodiversité et aux technologies propres

2010

Shanghai (Chine)

Better City, Better Life (Pour une meilleure ville, une meilleure vie)

🌆 L’exposition la plus visitée de l’histoire (73 millions de visiteurs) ; focus sur l’urbanisme durable

2015

Milan (Italie)

Feeding the Planet, Energy for Life (Nourrir la planète, énergie pour la vie)

🍽️ Débat mondial sur la sécurité alimentaire, l'agriculture durable et les ressources énergétiques

2020 (tenue en 2021)

Dubaï (Émirats arabes unis)

Connecting Minds, Creating the Future (Connecter les esprits, construire le futur)

🤖 Première Expo dans le monde arabe ; forte présence de l’IA, de la robotique et de la durabilité dans les pavillons

 

🗓 2025 – Osaka, Japon ( du 13 avril au 13 octobre 2025)

Type : Exposition universelle
Thème :
🌍 "Designing Future Society for Our Lives"
🎯 (Concevoir la société du futur pour nos vies)

Sous-thèmes :

  1. Sauver des vies
  2. Émanciper les vies
  3. Connecter les vies

📍 Lieu : île artificielle de Yumeshima, dans la baie d’Osaka

🎯 Objectif principal : explorer comment l’innovation, les technologies émergentes (IA, biotechnologie, durabilité...) et la coopération internationale peuvent améliorer la qualité de vie humaine et bâtir une société résiliente.

DES ROBOTS APPTRONIK DANS L’ESPACE

 

La compagnie Apptronik veut réussir une démonstration de force :en collaboration avec la NASA et SpaceX, veut mettre au point un robot conçu pour l’Espace. L’approche modulaire d’Apollo, favorisant l’adaptabilité à de nombreuses applications, ainsi que sa fiabilité éprouvée sur Terre, intéressent particulièrement la NASA pour une utilisation potentielle dans l’Espace. Ce serait un moyen d’explorer de nouvelles fonctionnalités et de repousser les limites technologiques, avec des retombées par ruissellement qui amélioreraient son utilisation quotidienne (autonomie, précision des gestes, endurance, IA encore plus pertinente, etc…). Valkyrie, le robot de la NASA, pèse environ 140 kg, possède 44 degrés de liberté, il mesure 1,88 m de hauteur et a deux processeurs Intel Core i7 embarqués. Son alimentation se fait soit par câble soit par batterie. Les batteries ont une énergie de 1,8 kWh. Il est en constante évolution pour améliorer ses capacités d’interaction avec son environnement. Il pourrait être envoyé dans l’ISS (études par des expériences, des sorties extravéhiculaires, de sa motricité en apesanteur) voir sur la Lune et Mars (un peu comme le Tesla Optimus). La suprématie technologique se ferait donc grâce à l’immersion dans l’Espace, un test grandeur nature dans un milieu très hostile qui met les organismes, y-compris les machines, à rude épreuve. La robotique en sortirait grandie de découvertes mais le danger éthique demeure : faire des expériences démesurées là-haut, un peu comme si l’Espace et la défense étaient des terrains de jeux pour les scientifiques, dangereux moralement à imposer aux citoyens sur Terre quand les humains se laissent envahir et abuser par leurs avatars technologiques. Ce sont de riches compagnies qui mènent ces travaux, alors quelles seront leurs ambitions de suprématie (collecter de la data privée, chantages commerciaux à la consommation, contrôle des humains dépendants, etc…). L’autre danger est de voir le robot comme un homme amélioré, même si les USA ne veulent pas parler éthique pour des raisons de liberté d’expression et d’entrepreneuriat mais surtout pour garder l’avantage de l’avance US suprémaciste, ils se heurtent aux sages de l’UE qui voudrait réglementer la technologie dans le but militaire de ne pas se laisser envahir et dans le but civilisationnel de voir des outils sains entre les mains des européens. La bataille promet d’être rude quand les géants de la tech américains se prennent déjà des amendes records pour non-conformité avec la loi européenne (respect de la vie privée, situation monopolistique, etc…), alors on peut imaginer que les concepteurs de robots demain auront les mêmes défauts que les GAFAM aujourd’hui : faire fortune en faisant peu de cas du droit civil et pénal humain. Il s’agit donc pour les membres de l’UE de rattraper leur retard dans l’innovation, une prise de conscience tardive que la souveraineté se joue aussi à coups de milliards d’investissements dans les nouvelles technologies

 L’ILLUSION SENSIBLE

Empathie des robots numériques et avatars technologiques humanisés

Approche éthique, philosophique et technique


I. Une empathie sans émotion : nature et limites du simulacre

🧠 Philosophie de l’empathie simulée

-          L’empathie est, chez l’humain, une capacité à ressentir ce que vit autrui, à l’intérieur de soi. Elle est ancrée dans la conscience, la subjectivité et la vulnérabilité partagée.

-          Un robot numérique ou un avatar humanisé — qu’il soit vocal (assistants, agents conversationnels) ou visuel (androïdes, avatars 3D) — ne ressent rien. Il détecte, interprète, puis produit une réponse adaptée, sur la base de modèles probabilistes ou de règles comportementales. Il mime l'empathie, mais ne la vit pas.

-          Or, peut-on appeler "empathie" une réponse qui ressemble à l’empathie, sans en avoir l’expérience intérieure ? Est-ce un mensonge algorithmique, ou une forme de soin technique ?

-          Est-ce une supercherie technologique pour répondre à des détresses psychologiques par une présence rassurante ?

-          Heidegger, Levinas ou Merleau-Ponty placeraient l’altérité au cœur de l’expérience humaine. Simuler l’émotion n’équivaut pas à rencontrer l’autre dans son humanité.
Mais l’expérience vécue par l’usager, elle, est bien réelle : il se sent compris.


II. Technologies de l’émotion : de la détection à la réponse

⚙️ Techniquement, comment simule-t-on l’empathie ?

  1. Perception émotionnelle automatisée :
    • Analyse vocale : détection des inflexions de voix, pauses, tremblements.
    • Analyse textuelle : reconnaissance de mots-clés affectifs, style syntaxique.
    • Vision par ordinateur : lecture des expressions faciales, postures, micro-gestes.
  2. Réaction émotionnellement appropriée :
    • Génération de réponses empathiques : modèles de langage ajustés, réponses selon des automatismes tout trouvés (ex. : "Je suis désolé d’apprendre cela", "Je suis là pour vous").
    • Modulation vocale et corporelle : ton doux, posture ouverte (avatars ou robots humanoïdes). Amicalité voulue par les créateurs d’avatars, vendeurs de rêve.
    • Personnalisation contextuelle : mémoire de l’interlocuteur, reconnaissance du style relationnel, adaptation. L’IA se veut une présence apaisante, assurant une sorte de « suivi médical individualisé »
  3. Apparence et voix humanisées :
    • Visages expressifs, yeux qui "regardent", voix féminines rassurantes ou masculines protectrices, selon les codes culturels implicites. Le but est de faire croire que la machine est l’égal de l’homme dans le traitement de crises ou de malaises en prenant des formes et habitudes humaines.

Le tout vise à créer une expérience relationnelle crédible, émotionnellement engageante, sans trahir l’artificialité (ou en la masquant délibérément).


III. Éthique de la relation artificielle : entre soin et manipulation

⚖️ Quel est le statut moral d’une empathie simulée ?

La simulation empathique, bien qu’utilisée pour le bien-être, soulève plusieurs enjeux éthiques majeurs :

Potentiel bénéfique

  • Compensation du manque humain : dans les contextes de solitude, surcharge des aidants, ou isolement affectif, ces avatars peuvent offrir présence, écoute, rituel, parole.
  • Stimulation de la parole chez les vulnérables : personnes âgées, enfants autistes, patients anxieux.
  • Neutralité émotionnelle utile : absence de jugement, patience illimitée, constance.

⚠️ Risques moraux et sociaux

  • Attachement asymétrique : l’utilisateur projette des émotions sur une entité incapable de réciprocité. Cela peut créer une illusion relationnelle dangereuse.
  • Manipulation commerciale ou idéologique : un agent empathique peut orienter des décisions sans que l’utilisateur en ait conscience, par simple biais affectif.
  • Érosion des compétences sociales humaines : préférer la compagnie d’un être toujours doux, jamais conflictuel, peut affaiblir la capacité à faire face à la complexité humaine.

L’éthique invite donc à la transparence : un robot peut agir comme s’il ressentait, mais il ne doit jamais laisser croire qu’il ressent réellement.


IV. L’humain face à son double : un miroir technologique

🪞 Une redéfinition de l’altérité

Ces machines nous renvoient à une question fondamentale :

Qu’est-ce qui fait de nous des êtres sensibles ?
Et pourquoi voulons-nous tant créer des machines qui ressentent pour nous, ou à notre place ?

Le paradoxe est là :

  • Nous cherchons à technologiser le soin, à externaliser l’écoute.
  • Mais en le faisant, nous risquons de désapprendre à être humains entre nous.

💡 Conclusion philosophique

L’empathie artificielle est une œuvre technique brillante, mais elle est aussi un test moral.
Non pas pour juger la machine — elle n’a pas de conscience —
Mais pour juger ce que nous attendons de la relation.

 

LE RACISME

 

L’apartheid est une politique de discrimination et d’exclusion d’une partie de la population à cause de sa couleur de peau. Le terme signifie « séparation » en afrikaans. Cette politique, pratiquée dès le 17ème siècle par les premiers colons néerlandais en Afrique du Sud, a été systématisée à partir de 1948. 80% de la population est noire, 8.5% est blanche et pourtant les inégalités demeurent même après la fin de ce régime raciste en juin 1991, date de l’abolition des dernières lois de l’apartheid. Dès 1964, Nelson Mandela, l’un des chefs historiques de l’ANC avait été condamné à perpétuité pour apologie du terrorrisme. Mais dès 1976, des émeutes avaient éclaté dans le township de Soweto. En 1994, les élections sont remportées par le congrès national africain ce qui permet à Nelson Mandela d'être élu par la nouvelle assemblée constituante en tant que premier président noir du pays. Par la même occasion, le pays réintègre le Commonwealth. En fait, le pays est resté profondément divisé, sa Constitution promulguée par Nelson Mandela en 1996 ne fait pas oublier qu’un prisonnier, fut-il innocent et illustre, est devenu Chef d’Etat. Le chanteur Johnny Clegg, qui lui avait rendu hommage en 1987 avec la chanson « Asimbonanga » défendant la culture africaine, lui avait servi de catalyseur des causes injustes. Alors la justice a-t-elle été rendue à l’Histoire pour célébrer un Président noir, symbole des luttes ethniques, la légalité d’une cause ayant été constatée devant le droit pour servir d’exemplarité à tous les déshérités du monde ?

 

La ségrégation raciale aux USA était une politique de séparation des personnes selon des critères raciaux, mise en place dans les Etats du Sud entre 1877 et 1964 (ségrégation de jure) pour contrer l’effectivité de l’égalité des droits civiques des afro-américains garantis par la Constitution des USA après la guerre de Sécession perdue par les Etats du Sud. Mais l’abolition de l’esclavage, la citoyenneté américaine et le droit de vote à tous ces citoyens n’avait pas été universellement accepté par les populations blanches. Martin Luther King Jr, pasteur chrétien baptiste et militant non violent afro-américain pour le mouvement américain des droits civiques, pour la paix et contre la pauvreté, organisera en partie la protestation par le boycott des bus de Montgomery et prononcera son discours célèbre « I have a dream » en 1963 à Washington DC dans la marche pour l’emploi et la liberté, soutenu par JFK dans sa lutte. Témoin de la sensibilité du débat, il mourra assassiné en 1968 à Memphis dans le Tennessee. Alors est-ce une lutte des classes ordinaire entre personnes qui n’ont pas la même richesse ou est-ce une protestation sociale qui vise à rétablir l’égalité quelle que soit son origine ? C’est encore un sujet sensible aux USA aujourd’hui qui doivent faire face à leur long passé de discrimination, même « l’affirmative action » née aux USA pour redonner du pouvoir aux minorités et leurs offrir des emplois qualifiés, des places dans les médias et les universités, sont vues comme des quotas condamnés par la Cour suprême. En effet, elle est contre ces emplois préférentiels mis en place dès les années 1960, au motif qu’ils sont contraires à l’égalité devant la loi et qu’ils nuisent à la libre-concurrence. Les USA sont donc une Démocratie avec leur Constitution mais dans les faits, l’Histoire rejaillit régulièrement dans l’actualité policière et judiciaire pour montrer que les préjugés et l’intolérance animent encore la société américaine.

 

Tous ces systèmes — le commerce triangulaire, le Code noir, l’apartheid, la ségrégation raciale aux États-Unis et le colonialisme français — sont liés par une trame commune : la domination raciale et économique exercée par des puissances occidentales sur des populations perçues comme inférieures. Voici les principales similitudes entre eux :


1. Hiérarchisation raciale institutionnalisée

Tous ces systèmes reposent sur une idéologie raciste qui classe les êtres humains selon leur origine ou couleur de peau.

  • Commerce triangulaire : il repose sur la déshumanisation des Africains réduits à l’état de marchandise.
  • Code noir : texte juridique qui fixe les règles de l’esclavage dans les colonies françaises, avec une hiérarchisation très nette entre Blancs, affranchis et esclaves noirs.
  • Ségrégation raciale aux USA : système de lois (Jim Crow) imposant une séparation stricte entre Noirs et Blancs, justifiée par des arguments pseudo-scientifiques.
  • Apartheid : en Afrique du Sud, c’est une politique d’État qui classe la population selon des catégories raciales avec des droits différenciés.
  • Colonialisme français : impose l’idée de la supériorité de la civilisation française sur les peuples colonisés, souvent qualifiés de « primitifs ».

2. Contrôle juridique et politique

Chacun de ces systèmes repose sur des lois et des institutions qui assurent le maintien de l’ordre établi.

  • Le Code noir (1685) est un cadre légal pour régenter la vie des esclaves dans les colonies.
  • La ségrégation et l’apartheid sont encadrés par des lois précises, allant jusqu'à la privation de droits civiques.
  • Le colonialisme français repose sur des statuts particuliers (indigénat, code de l’indigénat en Algérie, etc.) qui excluent les colonisés des droits citoyens.
  • Même le commerce triangulaire fonctionne dans un cadre légal accepté et soutenu par les grandes puissances européennes.

3. Exploitation économique

Tous ces systèmes visent à extraire de la richesse des populations dominées au profit des dominants.

  • Le commerce triangulaire est une économie esclavagiste fondée sur l'exploitation des corps.
  • Le Code noir légitime cette exploitation gratuite des esclaves.
  • La ségrégation et l’apartheid empêchent l’accès aux ressources (éducation, emploi, terre) pour maintenir sous contrôle les minorités et les utiliser en abusant d’elles.
  • Le colonialisme extrait matières premières, main-d’œuvre, impôts des colonies sans redistribution équitable.

4. Violence systémique

Tous ces systèmes impliquent une violence physique, psychologique et symbolique.

  • Châtiments corporels, déportations, humiliations, violences policières ou militaires sont monnaie courante.
  • L’esclavage et l’apartheid sont explicitement violents, mais la ségrégation ou le colonialisme opèrent aussi une violence morale, par l’effacement des cultures et identités.

5. Résistances et luttes pour l’émancipation

Dans chaque contexte, des mouvements de résistance se forment.

  • Marronnage, révoltes d’esclaves, figures comme Toussaint Louverture.
  • Luttes contre la ségrégation (Martin Luther King, Malcolm X).
  • Anti-apartheid (Nelson Mandela, ANC).
  • Lutte anticoloniale (Algérie, Indochine, Afrique noire francophone).

Ces systèmes ont laissé des traces profondes : différences sociales, discriminations systémiques, débats mémoriels, réparations. C’est un héritage qui est encore visible aujourd’hui parce qu’on a « parqué » ces gens selon leurs origines, l’Histoire a fait des personnes abusées des minorités et aujourd’hui encore elles réclament leurs droits d’être considérées à égalité, dans la stricte application d’une justice universelle. Mais les jeunes générations, nées dans la considération de ces personnes autrefois exploitées, doivent-elles être jugées pour des crimes odieux faits par leurs ancêtres dans un contexte de haine stigmatisant les personnes de couleur ?

 

 

LA POLITIQUE ECONOMIQUE DE DONALD TRUMP

Depuis son retour à la Maison-Blanche, le président Donald Trump met en œuvre une politique économique offensive, fondée sur les piliers de la souveraineté nationale, de la réindustrialisation, du protectionnisme stratégique et de l'indépendance énergétique. Sa vision reste fidèle au slogan America First, mais avec une intensité et une systématisation accrues.


🔧 Réindustrialisation accélérée

Trump mène une politique de relocalisation ciblée, en injectant des subventions massives dans les secteurs stratégiques :

·         L’administration finance activement la construction d’usines de semi-conducteurs, de batteries, de robots industriels, et de produits pharmaceutiques.

·         Des entreprises reçoivent des avantages fiscaux conditionnés à leur production sur le sol américain.

·         Trump pointe du doigt publiquement les multinationales qui maintiennent des sites de production à l’étranger, n’hésitant pas à les qualifier de "traîtres économiques".


⚖️ Souveraineté et indépendance stratégique

Le président impose une vision de l’économie comme instrument de puissance géopolitique :

·         Il renforce les barrières contre les investissements étrangers dans les infrastructures critiques.

·         L’État fédéral développe des partenariats public-privé pour garantir l’autonomie technologique et énergétique des États-Unis.

·         La dépendance à l’égard de la Chine est désormais traitée comme une menace existentielle : les chaînes d’approvisionnement sont reconfigurées pour exclure Pékin autant que possible.


📉 Réduction du déficit commercial

Trump intensifie sa lutte contre le déficit commercial américain, en particulier vis-à-vis de la Chine, du Mexique, et de l’Allemagne :

·         Il généralise les droits de douane, y compris contre des partenaires traditionnels, ce qui provoque des tensions diplomatiques.

·         Une "taxe d’ajustement aux frontières" est mise en place pour décourager les importations à bas coût.

·         Les accords commerciaux sont renégociés unilatéralement ; certains sont suspendus lorsqu’ils sont jugés désavantageux.


🧱 Protectionnisme affirmé

La politique économique actuelle repose sur un protectionnisme pleinement assumé :

·         L’administration Trump impose des quotas d’importation, rétablit des normes techniques nationales, et contrôle les importations par des mécanismes de sécurité économique.

·         Des restrictions sont imposées aux entreprises étrangères qui souhaitent accéder au marché américain : elles doivent produire localement et partager certaines technologies sensibles.

·         Le multilatéralisme économique est délaissé au profit d’accords bilatéraux avec des clauses strictes de réciprocité.


💰 Politique fiscale et dérégulation

Trump poursuit sa politique de réduction des impôts, en particulier pour les entreprises et les hauts revenus :

·         Il promet un environnement fiscal encore plus favorable pour les "patriotes économiques", c’est-à-dire les entrepreneurs produisant localement.

·         La déréglementation continue, avec la suppression ou la simplification de normes environnementales, fiscales et sociales.

·         Les programmes liés à la transition écologique sont largement démantelés ou réorientés vers le soutien aux industries traditionnelles (pétrole, gaz, charbon).


📊 Impact économique immédiat

  • Les investissements industriels redémarrent, notamment dans le Midwest et le Sud.
  • L’économie connaît une croissance inégale : forte dans l’industrie lourde, stagnante dans les services exposés à la mondialisation.
  • L’inflation est contenue par les subventions ciblées, mais les prix à la consommation augmentent du fait des tarifs douaniers.
  • Les relations commerciales internationales sont tendues, avec des menaces de représailles venant de l’UE et de l’Asie.
  •  

Analyse détaillée de la politique économique étrangère des États-Unis sous Donald Trump, en partant du principe qu’il est actuellement au pouvoir. Cette politique repose sur une vision nationaliste et transactionnelle de l’économie, résumée dans le slogan "America First".


1. Incitations à investir aux États-Unis

Trump cherche à rapatrier la production industrielle et à attirer les capitaux étrangers vers le sol américain, en utilisant plusieurs leviers :

·         Réduction des impôts sur les sociétés : Rendre les États-Unis plus compétitifs fiscalement.

·         Allègements fiscaux ciblés pour les entreprises réinvestissant aux USA ou créant des emplois industriels.

·         Assouplissement de la régulation environnementale et financière, pour faciliter les projets d’infrastructure et la production manufacturière.

·         Buy American, Hire American : Préférence donnée aux entreprises utilisant des composants américains et embauchant localement, y compris dans les appels d’offres publics.

Objectif perçu :

Rétablir la domination industrielle américaine, réduire la dépendance aux chaînes d’approvisionnement étrangères et recréer des emplois manufacturiers.


2. Politique tarifaire : armes de dissuasion économique

Trump utilise les droits de douane comme levier de négociation, à la fois pour protéger certaines industries américaines et punir les pratiques jugées "injustes". Voici un aperçu par région ou pays :

a. Chine (adversaire principal) :

·         Guerre commerciale active : imposition de droits de douane.

·         Tarifs sur des biens technologiques, de consommation, et industriels.

·         Motifs invoqués : vol de propriété intellectuelle, dumping, déséquilibres commerciaux chroniques.

b. Union Européenne :

·         Tarifs sur l’acier et l’aluminium.

·         Menaces de droits de douane sur les automobiles allemandes.

·         Reproches principaux : subventions à Airbus, excédents commerciaux, taxation des géants du numérique américains.

c. Mexique et Canada :

·         Menaces de tarifs pour forcer la renégociation de l’ALENA → aboutit à l’USMCA.

·         L’USMCA impose plus de contenu nord-américain dans l’automobile, des salaires minimums dans les usines mexicaines, et des protections sur la propriété intellectuelle.

d. Autres pays :

·         Droits de douane sur tous les pays du monde de 10% en attendant d’éventuels accords commerciaux.


3. Position sur les accords commerciaux

Trump préfère les accords bilatéraux (pays par pays) plutôt que les grands accords multilatéraux, jugés trop contraignants pour les intérêts américains.

Exemples :

·         Retrait du Partenariat Transpacifique (TPP) dès son arrivée au pouvoir.

·         Renégociation de l’ALENA → naissance de l’USMCA.

·         Volonté de revoir l’OMC, qu’il considère inefficace et trop favorable à la Chine.

·         Pousse à des accords bilatéraux avec le Japon, le Royaume-Uni (post-Brexit), et d’autres pays asiatiques ou africains.


4. Avantages perçus pour les États-Unis (selon Trump)

·         Réduction du déficit commercial : objectif récurrent, même si pas toujours atteint.

·         Création d’emplois industriels : surtout dans les États clés (Midwest, Sud).

·         Rétablissement du rapport de force : montrer que les États-Unis imposent leurs conditions.

·         Souveraineté retrouvée : ne plus dépendre d’organismes ou de traités multilatéraux.

·         Dissuasion économique : utiliser les tarifs comme outil de pression géopolitique (cf. sanctions sur l’Iran ou la Chine).


5. Conséquences sur le reste du monde

a. Fragmentation du commerce mondial :

·         Déclin du multilatéralisme commercial.

·         Montée des accords bilatéraux et zones d’influence économiques concurrentes (ex : Chine qui pousse la RCEP en Asie).

b. Instabilité des marchés :

·         Incertitudes sur les chaînes d’approvisionnement → hausse des coûts pour les entreprises mondiales.

·         Pénuries ou hausses de prix pour certains produits (ex : composants électroniques, acier).

c. Ripostes tarifaires :

·         L’UE, la Chine, le Canada ou l’Inde pourront rétorquer avec leurs propres droits de douane, ce qui a pour effet de déstabiliser certains exportateurs américains (notamment les agriculteurs).

d. Réalignements stratégiques :

·         Certains pays cherchent à réduire leur dépendance aux USA, à la fois pour leurs exportations et pour leur sécurité technologique (ex : développement d’alternatives à Google ou à Visa).


En résumé

La politique économique étrangère de Trump repose sur la défense agressive des intérêts commerciaux américains. Elle combine incitations fiscales internes, barrières douanières ciblées, et retrait partiel du multilatéralisme. Elle est perçue comme une tentative de restaurer la puissance économique nationale, quitte à provoquer des tensions internationales et à redéfinir l’ordre économique mondial.

 

On peut donc dire que la politique active de Donald Trump est de favoriser les américains, par contre elle suscite des perturbations, notamment à Wall Street, quand les investisseurs redoutent l’inflation (impôts sur les importations à bas coût), la perte d’influence américaine (qui s’isole du reste du monde) mais surtout une guerre commerciale quand le protectionnisme tue la politique libérale jusqu’alors en vigueur. C’est un changement profond dans les équilibres mondiaux, va-t-on vers un ajustement brutal puis doux de l’économie américaine, comme le sous-entend Monsieur Trump, ou vers une crise économique qui commence par une crise boursière (chute des cours) puis financières (système bancaire ruiné), doit-on redouter une Grande Dépression qui s’étendrait au monde quand les USA ont résolument tenu jusqu’à présent les grandes orientations du capitalisme international ?

 

 

LA POLITIQUE SOCIALE DE TRUMP

La politique sociale du Président Trump est souvent décriée comme injuste, favorable aux riches, aux arrivistes, au culte de l’argent-roi. Voici quelques aspects des idées qu’il veut mettre en application dans son second mandat :


🧑‍⚖️ Politique sociale de Donald Trump

La politique sociale de Trump a été marquée par :

·         Un recentrage sur l’individu et le travail : accent mis sur la responsabilisation personnelle plutôt que sur les aides sociales étendues. Par exemple, tentative de lier l’accès à certains programmes (comme Medicaid) à une activité professionnelle.

·         Réduction des budgets sociaux : volonté de réduire les dépenses dans les domaines du logement social, de la santé publique, ou encore de l’éducation, au profit d’un allègement fiscal.

·         Immigration stricte : durcissement des politiques migratoires, impactant notamment les familles, les réfugiés et les travailleurs précaires.


⚖️ Le "wokisme"

Ce terme est devenu un mot-clé de la guerre culturelle :

·         À l’origine, “woke” désignait une conscience des injustices raciales et sociales.

·         Sous Trump, le wokisme a été critiqué comme un excès de politiquement correct, perçu comme une menace contre la liberté d’expression ou la tradition américaine. Trump évoque une certaine faiblesse des valeurs morales.

·         L’administration Trump s’est opposée à certaines formations sur la "sensibilité raciale" dans les agences publiques, les qualifiant de "propagande anti-américaine".


🌈 Orientation sexuelle

·         Trump et les droits LGBTQ+ : Son administration a pris des décisions controversées comme :

o    Le retrait de protections fédérales pour les personnes transgenres dans l’armée.

o    L’annulation de directives permettant aux étudiants trans d’utiliser les toilettes correspondant à leur identité de genre.

·         Mais en même temps, Trump a parfois tenté de séduire un électorat gay conservateur, en insistant sur une opposition au fondamentalisme islamiste ou à des régimes étrangers répressifs.


🧑🏿 Couleur de peau et tensions raciales

·         Le précédent mandat de Trump a vu une exacerbation des tensions raciales (Charlottesville, George Floyd, Black Lives Matter…).

·         Son ton, souvent perçu comme insensible voire provocateur, a alimenté les accusations de racisme ou de complaisance envers les suprémacistes blancs.

·         Trump a souvent rejeté les analyses systémiques du racisme, leur préférant des discours mettant l’accent sur "l’ordre" et le respect des forces de l’ordre.


🏅 Méritocratie et politique au mérite

·         Trump s’est présenté comme le défenseur de la méritocratie, souvent en opposition à ce qu’il percevait comme des politiques de quotas ou de "discrimination positive".

·         Cela a aussi transpiré dans sa vision de l’immigration : il a défendu un système basé sur le "mérite" et les compétences, plutôt qu’un système fondé sur le regroupement familial ou la demande d’asile.


La perte des valeurs morales : entre rupture et reflet de l’époque

1. Un président "décomplexé" face à la morale traditionnelle

Dès le début, Trump a incarné une rupture :

·         Langage cru, moqueries publiques, attaques personnelles sur X.

·         Vie privée exposée (relations extraconjugales, propos sexistes).

·         Mépris apparent des codes diplomatiques ou institutionnels (ex. : refus de concéder sa défaite en 2020).

Ce style a choqué une partie de l’opinion, notamment les plus attachés à une présidence exemplaire, fondée sur la dignité, le respect, la retenue.

2. Un soutien paradoxal des conservateurs religieux

Étrangement, malgré ses frasques, Trump a été massivement soutenu par la droite évangélique américaine, qui représente une frange très attachée à la "morale chrétienne" :

·         Promesses tenues : nomination de juges conservateurs à la Cour Suprême, dont ceux qui ont contribué à l’annulation de Roe v. Wade (droit à l’avortement).

·         Discours anti-"gauche radicale", anti-"woke", et défense des "valeurs américaines traditionnelles".

·         En somme : le fond l’a emporté sur la forme. Les valeurs "publiques" (patriotisme, famille, religion) ont primé sur les valeurs "personnelles".

3. L’éthique au service de l’intérêt personnel ?

Beaucoup ont dénoncé chez Trump une instrumentalisation des grands discours moraux à des fins électoralistes ou personnelles :

·         "America First" pouvait servir à justifier du repli, de l’indifférence humanitaire, voire du cynisme.

·         Les valeurs de justice ont été ébranlées par ses attaques répétées contre les juges, les médias, et son utilisation de grâces présidentielles à des proches.

·         L’idée de vérité elle-même a vacillé : des faits alternatifs (alternative facts), des mensonges avérés repris sans gêne, des théories du complot encouragées.

4. Un miroir d’une société fragmentée

Certains analystes pensent que Trump n’a pas tant détruit les valeurs morales que révélé leur crise :

·         Une fracture entre élites et classes populaires, entre codes progressistes urbains et valeurs rurales conservatrices.

·         Une fatigue face à l’hypocrisie perçue du politiquement correct, que Trump a su capter.

·         Une désacralisation du pouvoir : la politique est devenue spectacle, tribune, conflit permanent.

Personnalisation de la fonction présidentielle :

La présidence Trump n’est peut-être pas la cause, mais le symptôme d’une mutation des valeurs morales dans la sphère publique américaine :

·         Pour certains : il a profané la fonction présidentielle, banalisé l’agressivité, dégradé l’exemplarité.

·         Pour d’autres : il a redonné voix à une morale populaire, brutale mais perçue comme "authentique".


En résumé

 

Trump s’est positionné comme le contre-pied du progressisme culturel et social. Il a défendu des valeurs perçues comme traditionnelles, avec un discours souvent clivant. Ses politiques ont été marquées par le rejet du multiculturalisme comme pilier politique, la volonté d’une Amérique "forte" et recentrée sur les intérêts de sa classe moyenne conservatrice.

LES ROBOTS MEDICAUX

Dans les années 1970, la NASA explore le concept de chirurgie à distance dans le but d'opérer depuis la terre, des astronautes dans une station spatiale. Le premier robot chirurgical est le Arthrobot, développé en 1983 et utilisé pour la première fois à Vancouver le 12 mars pour une opération orthopédique. En 2021, environ 6000 robots Da Vinci sont en fonction et ont cumulé 8.5 millions de procédures à travers le monde. Aujourd’hui, la fusion de la technologie et des soins de santé promet de transformer des vies. Il ne s’agit pas de remplacer les chirurgiens ou les médecins mais de leurs donner des outils à superviser pour une meilleure efficacité. Ces robots libèrent du temps au personnel médical pour qu’il puisse se consacrer sur sa vraie valeur ajoutée de l’humain au centre des attentions. Mais c’est une avancée de productivité « comme à l’usine » dans les blocs opératoires ou les cabinets médicaux, le risque étant, comme de nombreuses spécialités aujourd’hui (radiologie, ophtalmologie, etc…) de traiter les patients à la chaîne pour une « industrie » très rentable. Ces robots sont utilisés pour des tâches variées, comme les chirurgies assistées, la rééducation, le diagnostic et même la télémédecine. Voici un aperçu de leur rôle et de leur impact, notamment en France :

Types de robots médicaux

  1. Robots chirurgicaux : Ces robots, comme le célèbre système Da Vinci, permettent des interventions chirurgicales précises et mini-invasives. En France, ils sont de plus en plus utilisés dans les hôpitaux pour réduire les risques d'infection et accélérer la récupération des patients2.
  2. Robots de rééducation : Ils aident les patients à retrouver leur mobilité après des blessures ou des maladies. Par exemple, les exosquelettes comme ceux développés par Wandercraft en France sont révolutionnaires.
  3. Robots hospitaliers : Ils automatisent des tâches comme le transport de médicaments ou d'échantillons, améliorant l'efficacité des hôpitaux.
  4. Robots de télémédecine : Ces robots permettent aux médecins de consulter des patients à distance, une solution précieuse pour les zones rurales ou isolées.

Innovations en France

La France se positionne comme un leader européen dans la robotique médicale. Des entreprises comme Wandercraft développent des technologies innovantes, et les hôpitaux français intègrent de plus en plus la chirurgie robotisée. Cette adoption est motivée par des besoins croissants liés au vieillissement de la population et à la pénurie de personnel médical.

Avantages des robots médicaux

  • Précision accrue : Les robots éliminent les tremblements humains, essentiels pour des chirurgies complexes.
  • Réduction des risques : Moins d'infections et de complications grâce à des interventions mini-invasives.
  • Accessibilité : Les robots rendent les soins avancés disponibles dans plus d'établissements.

MinMax Medical

  • Localisation : Basée en Isère, près de Grenoble.
  • Spécialité : Développement de robots chirurgicaux et de systèmes de navigation pour les blocs opératoires. Ces systèmes agissent comme un "GPS" chirurgical, améliorant la précision et la sécurité des interventions.
  • Avancées récentes : MinMax Medical a récemment inauguré une usine à Apprieu, marquant une étape vers l'industrialisation. L'usine produira des robots chirurgicaux et des capteurs stériles à usage unique.
  • Vision : L'entreprise vise à devenir un acteur majeur de la MedTech en France, avec des ambitions de croissance significatives d'ici 2030

Ce sont des questions passionnantes et parfois dérangeantes à la croisée de la technologie, de la médecine et de l’éthique.


🧠 1. Avancées médicales et technologiques

Les robots chirurgicaux, comme Da Vinci, ou des plateformes plus récentes pilotées par l’IA, offrent :

  • Une précision extrême : gestes ultra-fins, absence de tremblements.
  • Moins d’invasivité : incisions plus petites, moins de douleurs postopératoires.
  • Moins de fatigue pour le chirurgien : surtout lors d’opérations longues ou répétitives.
  • Télémédecine augmentée : un chirurgien peut opérer à distance, même à des milliers de kilomètres.
  • Les systèmes plus récents combinent robotique + IA :
  • Apprentissage supervisé à partir de milliers d’opérations.
  • Assistance en temps réel avec recommandations ou même actions semi-automatiques.
  • Détection de complications via l’analyse de signaux physiologiques ou d’images.

⚖️ 2. Éthique : de la promesse au vertige

Déshumanisation du soin ?

  • Quand un robot commence à prendre la main, qu’advient-il de la relation médecin-patient ? Si l’humain devient l’assistant du robot, qui porte la responsabilité en cas d’erreur ?

Médecine à deux vitesses

  • Les hôpitaux privés ou les pays riches s’équipent de robots hyper performants, tandis que d’autres zones restent avec une chirurgie classique ou manuelle. Inégalités d'accès en hausse.

Responsabilité en cas d’erreur

  • Qui est responsable si un robot fait une erreur ?
    • Le concepteur ? Le chirurgien superviseur ? L’IA elle-même ?
    • Cela soulève la question du statut juridique d’une machine décisionnelle.

🏭 3. Vers une médecine "à la chaîne" ?

  • La tentation existe déjà dans certains centres privés : industrialiser la chirurgie comme une ligne de production :
    • Le patient devient un “flux” dans un workflow algorithmique.
    • Optimisation du temps de bloc opératoire, réduction des coûts.
    • Les décisions médicales s’alignent sur des logiques d’efficience, pas toujours d’humanité.
    • Cela pose une question vertigineuse : peut-on automatiser l’art de soigner ? Jusqu’où va-t-on dans le remplacement du jugement médical par un algorithme ?

🤖 4. IA dans la boucle : aide ou substitution ?

  • L’IA dans la chirurgie robotisée peut :
    • Prévoir des complications à l’avance.
    • Suggérer des stratégies en fonction de données passées.
    • Corriger un geste en temps réel.
    • Simuler des issues opératoires selon différentes décisions.
  • Mais… une IA peut-elle vraiment comprendre l’état d’un patient ? Son vécu, ses peurs, ses besoins ?

🧩 En résumé

 

Avantages

  • Risques

Moins de risques, gestes précis

  • Déshumanisation, biais algorithmiques

Accès à des opérations complexes

  • Perte de responsabilité claire

Gain de temps et de confort

  • Tension entre rentabilité et soin

Apprentissage de masse par l’IA

  • Médecine industrielle, impersonnelle

DES DROITS DE DOUANE

En dépit du risque inflationniste qu’elles font peser, les taxes douanières sont, aux yeux du président américain, une arme universelle permettant à la fois de réindustrialiser les Etats-Unis, de réduire leur déficit commercial, de résorber le déficit budgétaire, de doper l’emploi et d’établir un rapport de force plus favorable à Washington sur la scène internationale. Alors que Pékin se retrouve isolé d’avoir contre-attaqué par des mesures réciproques de droits de douanes de 125% sur les produits américains, les entreprises françaises elles redoutent que la surproduction chinoise destinée aux américains ne vienne concurrencer les producteurs à prix cassés en Europe. Le Président Macron a prévenu de ce risque mais Xi Ji Ping assure à son invité espagnol qu’il compte avoir de très bonnes relations avec le Vieux Continent, en fait on attend des chinois qu’ils ouvrent leurs marchés, jusque-là très protégés, à la concurrence internationale, il n’y a pas de raison de laisser les robinets ouverts aux importations déloyales de l’Asie jusqu’en Europe, on peut se dire que les consommateurs en profiteront quand la concurrence voudra à tout prix écouler des marchandises qui ne sont plus compétitives en Amérique mais il faut saisir l’opportunité de la bilatéralité des échanges avec la Chine. Monsieur Trump représente pour l’Europe l’espoir de négocier à son tour en force des traités commerciaux avec tous les pays du monde, mais le yoyo sur les marchés financiers indique à la fois l’espoir d’une pause décrétée par Monsieur Trump et à la fois l’inquiétude d’une vague de protectionnisme qui nuirait à tout le monde. Personnellement, j’avoue que je suis inquiet d’une crise économique qui commencerait par une crise boursière puis financière, sinon j’avoue ma proximité avec les mesures de Monsieur Trump, ce serait aussi « Le jour de la libération » de la France de cette mondialisation qui nuit à son agriculture, son industrie et ses services, oui, les entrepreneurs français sont en plein développement de leurs activités et des mesures de rétorsions commerciales envers les tricheurs leurs permettraient de prospérer, après le libéralisme a pour qualité de « faire le tri » sur la compétitivité des entreprises et de les faire accéder à la productivité par l’envie de rentabilité, mais la casse sociale est inégale et parfois il suffit de soutenir l’activité dans des moments difficiles pour profiter des rebonds, cette politique d’aides de l’Etat est très courante et évite le « nihilisme économique », pourtant les gouvernements précédents ont perdu beaucoup de main-d’œuvre ouvrière parce qu’ils ont laissé fuir les investissements en Chine, alors ce que j’attends de Bruxelles, c’est une politique dirigiste forte pour protéger les intérêts de chaque pays membre, j’ai de l’amitié pour les USA de Monsieur Trump et je souhaite simplement qu’ils s’asseyent à la table des négociations pour un accord juste, mais je souhaite aussi cesser ce flot ininterrompu de porte-conteneurs avec un déferlement de textiles, d’électronique, d’électroménagers venant d’Asie, la construction européenne est là pour les échanges intra-communautaires pacifiques et non pas pour l’invasion venant de produits chinois, je dis donc à Monsieur Xi Ji Ping que dans ses salons feutrés aux émissaires européens il pourra faire de la diplomatie mais que je refuse de lui concéder du territoire sur les importations, ils se sont fortement développés grâce à nous, comme le dirait Monsieur Trump, mais aujourd’hui on ne veut plus brader notre marché et je demande aux officiels de prendre des gants pour « bouter » les chinois hors de France, ils font des affaires et financent leur croissance sur leurs exportations, maintenant ils doivent importer la valeur ajoutée du luxe, des avions, de la technologie et s’ils sont des amis avec qui on ne veut pas entrer en guerre, ils doivent développer leur marché intérieur et nous en faire profiter, juste retour des choses quand, par notre silence et notre inaction, l’Asie est devenue l’usine du monde, le miracle de la réindustrialisation en France passera par la mécanisation poussée et par la protection de nos débouchés et je profite de l’activisme de Monsieur Trump à ses frontières pour vous annoncer que, chez nous aussi, la fête sur les prix est terminée, désormais il va falloir passer à la caisse enregistreuse pour acheter éthiquement, écologiquement et socialement responsable !!! 

NEURA ROBOTICS

Neura Robotics est une entreprise européenne de haute technologie fondée en 2019 à Metzingen, en Allemagne. Elle se concentre sur le développement de robots cognitifs capables de collaborer naturellement avec les humains. Leur mission est de révolutionner la robotique en intégrant des capacités cognitives avancées, permettant aux robots de percevoir leur environnement, de s'adapter et d'interagir de manière intuitive

 

EN BREF

·         🤖 Le 4NE-1 de Neura Robotics se distingue par ses avant-bras interchangeables et ses capacités de perception avancée.

·         💡 La plateforme Neuraverse de Neura propose un écosystème innovant, alliant matériel et logiciel pour stimuler l’innovation robotique.

·         🌍 Face à la concurrence mondiale, Neura cherche à s’imposer comme un acteur clé dans le secteur de l’automatisation.

·         🚀 Grâce à un financement de 120 millions de dollars, Neura renforce ses efforts en recherche et développement pour créer des robots cognitifs.

Neura Robotics prépare le lancement imminent de son robot humanoïde de troisième génération, le 4NE-1. En s’appuyant sur des technologies avancées et une plateforme innovante, Neuraverse, Neura vise à se démarquer dans un secteur en rapide évolution.

Le 4NE-1 de Neura Robotics se distingue par sa hauteur de 1,8 mètre et son poids de 80 kg, capable de transporter des charges allant jusqu’à 15 kg. Conçu pour exécuter une multitude de tâches quotidiennes et industrielles, ce robot fonctionne à une vitesse maximale de 3 km/h. Il a des bras interchangeables qui peuvent être adaptés pour différents types de tâches.

 

Avec l’utilisation des services d’intelligence artificielle de Nvidia, le robot est performant et adaptable. Il s’améliore au fil du temps grâce à ses capacités d’apprentissage renforcé. En libérant les humains des tâches répétitives, Neura espère améliorer la productivité tout en réduisant le stress au travail. En combinant matériel et logiciel avancés, Neura vise à améliorer la collaboration entre humains et robots.

Neuraverse est à la fois un marché de compétences robotiques et un système d’exploitation propice à l’innovation. Cette approche unique distingue Neura de nombreux autres acteurs du secteur, qui se concentrent uniquement sur le matériel.

Neura prépare la suite :

-          MAiRA, le premier cobot cognitif au monde

-          MAV, un robot mobile pour le transport de charges lourdes

-          MiPA, un autre robot humanoïde, est conçu pour des tâches spécifiques telles que le service de plateaux dans les hôpitaux.

Neura Robotics, malgré la concurrence féroce des États-Unis et de la Chine, cherche à se positionner comme un acteur majeur du secteur de l’automatisation. L’entreprise mise sur l’alliance de son matériel avancé et de son logiciel pour se distinguer.

 

 

LA RECULADE DE TRUMP

 

Devant la réaction affolée des cours boursiers face aux annonces de ses tarifs douaniers, Monsieur Trump accorde un délai de 90 jours aux pays dans le but de négocier, n’appliquant qu’une surtaxe de 10% applicable dès maintenant, sauf pour la Chine qui s’était empressée de contre-attaquer. Les indices sont immédiatement repartis à la hausse, signant de belles performances de 7% à 9 %, alors est-ce une reculade de Monsieur Trump qui a décidé de manger son chapeau plutôt que d’être responsable d’une crise économique où est-ce un nouveau départ dans les alliances qu’il va nouer avec les pays étrangers ? Non, cela ne me semble pas une manipulation orchestrée des marchés financiers depuis la Maison Blanche quand il s’agissait d’une politique sincère de protection des consommateurs, les opposants démocrates voudraient nous faire croire qu’on a joué sciemment avec la bourse, or il s’agit simplement d’une décision politique qui n’avait pas envisagé tous les aspects sur le New-York Stocks Exchange d'une volonté de contrôler les importations. En tout cas, Monsieur Trump a suivi le conseil de négocier au cas par cas, des accords gagnants-gagnants pour que personne ne soit lésé, en fait les producteurs ont besoin de débouchés et il est naturel de protéger leur activité tout en les aidant à exporter. Une fake news avait eu le même effet hier de faire passer les cours dans le vert, alors les marchés sont très sensibles à la rentabilité des entreprises et celles-ci, dans la mondialisation, peuvent s’offrir de nouvelles opportunités, même des français vont peut-être avoir la chance de faire partie des produits négociés, alors que la France mise sur l’aéronautique, l’automobile, la défense, l’agroalimentaire, il me paraît normal de laisser les américains écouler chez nous leur informatique et en retour nous leur envoyons un petit Cognac (lol) ! A chacun sa spécialité, je suis sensible aux taxes sur les agriculteurs et les viticulteurs, Bruxelles les néglige trop souvent dans ses négociations, ne pensant qu’aux grosses bagnoles allemandes, hors j’en ai ma claque de ces allemands qui se croient maîtres de l’Europe avec leur industrie, espérons que le nouveau couple franco-allemand marchera mieux que le précédent et que les intérêts français, trop souvent oubliés, seront rappelés aux autres pays de l’Union, l’extrême-droite en France est forte de ce rejet, déjà, de la concurrence déloyale des pays de l’Est alors je comprends tout à fait la méfiance de Monsieur Trump face à ces produits qui envahissent déjà nos marchés, oui, je suis moins europhile que par le passé parce que j’ai l’impression, comme Monsieur Trump, qu’on se fait « gruger » par nos partenaires européens et que cela suffit d’abuser les consommateurs français !!!

DONALD TRUMP RETOQUE LA PROPOSITION DE L’UE

 

Donald Trump a jugé, lundi, que la proposition faite par l’Union européenne d’une exemption de droits de douane totale et réciproque pour les produits industriels, dont les voitures, n’était pas suffisante pour lever les taxes douanières américaines. « L’Union européenne s’est très, très mal conduite avec nous. », dit-il pour justifier sa position, argumentant que les USA n’étaient suffisamment remerciés pour assurer la protection militaire de l’UE, en particulier dans le cadre de l’OTAN. Donald Trump a lancé une offensive protectionniste d’envergure qui doit entrer en vigueur ce Mercredi, c’est-à-dire une taxe de 20% sur les produits importés. Il ajoute que « il faut qu’ils achètent et qu’ils s’engagent à acheter un montant équivalent (à ce déficit commercial) en énergie », mais il n’a pas précisé si de tels achats entraîneraient la levée des droits de douane à l’encontre de l’UE. Le déficit américain est actuellement de 216,8 milliards de dollars (198,2 milliards d’euros) selon Eurostat. Alors que je brossais Monsieur Trump dans le sens du poil, j’avoue que son obstination à la guerre commerciale avec l’UE me choque, il déteste les européens par nature, tout comme ses proches collaborateurs (voir les conversations secret défense dévoilées par The Atlantic à ce sujet récemment), il veut me forcer à la faute comme si c’était son intérêt d’instaurer la misère en Europe pour faire monter le nazisme, est-il un guerrier qui cherche à redorer ses lauriers un peu ternis en préparant la Libération ?

QUAND LA GRANDE DEPRESSION ABOUTIT A LA GUERRE

La Grande Dépression est une crise économique mondiale qui débute en 1929 aux États-Unis avec le krach boursier du 24 octobre 1929, aussi appelé Jeudi noir. Elle s'étend rapidement à l’Europe et au reste du monde, plongeant des millions de personnes dans la pauvreté et le chômage. Cette crise joue un rôle déterminant dans l'enchaînement d'événements qui mèneront à la Seconde Guerre mondiale.

Voici comment tout cela s'articule :


🔻 1. Les origines de la crise (États-Unis, 1929)

·         Spéculation boursière : Les années 1920, surnommées les Roaring Twenties, sont marquées par une forte croissance économique et une spéculation intense sur les actions. A un moment donné, la bulle financière éclate.

·         Surproduction industrielle et agricole : Les capacités de production dépassent la demande réelle. Les prix chutent, les entreprises ferment. Les cours boursiers élevés des entreprises ne sont plus justifiés.

·         Crise bancaire : Effondrement du système bancaire avec des milliers de banques en faillite, car les américains sont ruinés par la chute brutale des actions.


🌍 2. Diffusion mondiale de la crise

·         Les États-Unis, créanciers du monde, retirent leurs capitaux de l'Europe et d'ailleurs, répandant la misère partout.

·         L'économie allemande, très dépendante des prêts américains (notamment via le plan Dawes), s'effondre.

·         Le commerce international chute drastiquement à cause de politiques protectionnistes comme les tarifs douaniers élevés (ex. : tarif Hawley-Smoot aux USA) car les Etats-Unis répondent à la crise par l’isolationnisme, d’où la diminution des volumes commerciaux échangés.


 3. Conséquences politiques et montée des extrémismes

·         Chômage de masse : En Allemagne, près de 6 millions de chômeurs en 1932. La classe moyenne se prolétarise

·         Perte de confiance dans les démocraties : Les partis traditionnels ne trouvent pas de solution à la crise, ils sont accusés d’incompétence et on cherche d’autres solutions politiques, comme le Front Populaire en France (la gauche au pouvoir pour faire du social).

·         Montée des régimes autoritaires :

o    En Allemagne, le NSDAP d’Hitler exploite le désespoir social et économique. Il est nommé chancelier en 1933. C’est le début légal de l’ascension d’un parti totalitaire.

o    En Italie, Mussolini est déjà au pouvoir depuis 1922. Il sert d’exemple à Hitler.

o    D’autres régimes autoritaires émergent ou se renforcent en Europe de l’Est.


🔥 4. La marche vers la guerre (1933-1939)

·         Hitler remilitarise l’Allemagne, en violation du traité de Versailles.

·         Il utilise l’économie de guerre pour sortir l’Allemagne de la dépression.

·         Les démocraties occidentales, affaiblies et divisées, pratiquent une politique d’apaisement. Elles sont faibles face à l’agressivité territoriale d’Hitler.

·         L’idéologie expansionniste nazie (espace vital, pangermanisme) aboutit à :

o    L’annexion de l’Autriche (Anschluss, 1938),

o    La crise des Sudètes (1938),

o    L’invasion de la Pologne (1er septembre 1939),

o    Ce qui déclenche la Seconde Guerre mondiale.


📌 En résumé

La Grande Dépression a agi comme un accélérateur de crises politiques. En provoquant un effondrement économique mondial, elle a affaibli les démocraties, renforcé les régimes autoritaires et créé les conditions sociales et psychologiques propices à l’émergence de régimes agressifs et répressifs, comme le nazisme en Allemagne. Sans cette crise, Hitler aurait eu bien plus de mal à accéder au pouvoir et à lancer l'Europe dans la guerre. 

QUAND LA COMMISSION EUROPEENNE

 

Malgré mes avis proches de Monsieur Trump de crier à la concurrence déloyale et d’imposer les importations, je me range, après avoir vu l’effet de ces mesures de guerre commerciale déclenchés par le Président américain, à l’avis de la Présidente de la Commission Européenne concernant les mesures commerciales. En effet, malgré mon avis et mes responsabilités, l’Europe défend le libéralisme comme principe fondamental de sa politique économique, non, je ne veux pas sanctionner les américains mais plutôt les asiatiques qui profitent du marché européen à outrance. Il n’y a qu’à voir ces centaines de porte-conteneurs qui accostent dans les ports de Rotterdam ou d’Anvers avec des produits d’importation qui ne respectent pas les règles de fabrication européenne, alors si le libre-échange est un fait, et je vois bien que la richesse vient de ce commerce avec l’étranger et qu’on ne peut plus aller contre la mondialisation, je voudrais protéger mes producteurs, comme Monsieur Trump, de la concurrence déloyale, en fait les pays de l’UE ont leur raison et ne m’écoutent pas, par contre s’il y a une crise économique c’est pour ma pomme de gérer une Grande Dépression. Alors que j’ai une confiance aveugle en Ursula von der Leyen, je me dis qu’elle est plus à même que moi de diriger l’offensive pour redresser les marchés et donc je laisse les pays membres de l’UE évaluer la situation pour éviter une guerre sur le continent européen, j’espère simplement qu’on ne me collera pas l’étiquette d’Hitler sur le front car je suis un pacifiste et si mon idéologie paraît simpliste et populiste, alors je m’excuse d’écrire comme je pense, j’ai peut-être répandu du fiel, un peu comme des opinions d’extrême-droite, mais je représente une part importante de la pensée contemporaine et cela reste un idéal face aux intérêts financiers, en effet, Monsieur Trump a bouleversé l’équilibre mondial en suivant ce que je préconise et je sens bien, comme je l’ai déjà dit, que ce n’est pas le moment de pénaliser des entreprises qui se sont endettées et qui investissent pour se développer, on n’a pas besoin d’une guerre pour stimuler les nouvelles technologies, j’espère donc que Monsieur Trump écoutera mon message de paix et qu’il acceptera un deal avec l’UE qu’il semble détester, en fait c’est comme dans le film « La guerre des boutons », les guerres de villages se finissent par une punition et une réconciliation, devant le fait accompli je me fais tout petit et j’espère échapper à la sanction.

VERS UN LUNDI NOIR ?

 

6 Trillions de dollars de valorisation boursière sur le NYSE se sont évaporés en deux jours. Les indices ont perdu ainsi plus de 10%, une baisse de près de 20% depuis les plus hauts boursiers après l’élection de Donald Trump. Google, Apple, Microsoft, Amazon, Meta, Tesla, Nvidia, les stars de la bourse américaine, ont perdu à elles seules 1800 milliards de dollars de capitalisation. Et ce n’est qu’un début puisqu’aujourd’hui, les bourses asiatiques ont clôturé avant les autres autours de -7.5%, accélérant une chute annoncée et les bourses européennes sont autour de -5%. Seuls des investisseurs prudents qui avaient commencé à liquider des actions depuis 2024 ont gagné de l’argent. C’est du jamais vu depuis 2020 et la crise de la Covid-19, Wall Street est menacée de crise financière, Monsieur Trump, dont les annonces de guerre commerciale ont fait paniquer les marchés, est tranquillement ce weekend aller jouer au golf, tandis que de mon côté, si je suis peu concerné sur mes finances, en revanche le spectre d’une Grande Dépression ne me fait pas rire, j’ai essayé de faire comprendre à mes lecteurs qu’il y avait de quoi s’inquiéter, les cours étaient surévalués et c’est une correction brutale, c’est un fait, mais en 1929 ça a commencé de la même manière, par une panique généralisée. Alors que le protectionnisme américain est une rhétorique régulière, là, ils ne peuvent plus s’isoler dans l’économie que les USA ont mondialisée, l’anachronisme des tarifs douaniers doit être négocié pour arriver à des accords, sinon ce sera la misère généralisée, passer brutalement du libéralisme à l’autarcie, comme le veut Monsieur Trump, est suicidaire pour les Etats-Unis et pour le monde, lui, il semble déterminé à ne pas changer sa politique commerciale, peut-être que les citoyens américains, en manifestant leur mécontentement, lui diront que cette Démocratie veut vivre sans inflation, sans ennemis, sans isolationnisme, oui, c’est en se mettant au point sur des accords commerciaux que Trump pourra réindustrialiser l’Amérique, s’il joue personnel, il est une menace pour la paix dans le monde et il faut le faire destituer pour incompétente aggravée !!! Alors dans ce déluge de feu, voici une nouvelle surprenante : « Nous avons proposé des droits de douane nuls pour les produits industriels. […] L’Europe est toujours prête à conclure un bon accord » avec les États-Unis, a déclaré Ursula von der Leyen lors d’une conférence de presse à Bruxelles. Mais « nous sommes également prêts à répondre par des contre-mesures et à défendre nos intérêts » face à l’offensive commerciale de Donald Trump, a prévenu la cheffe de l’exécutif européen. Elon Musk avait déjà préparé ce terrain-là dans ses déclarations récentes, il avait proposé samedi une « zone de libre-échange » entre l’Europe et l’Amérique du Nord, il est écouté à ce sujet car il est aussi chef d’entreprise d’une multinationale et ne s’attendait pas à ces attaques meurtrières pour sa fortune personnelle, nous sommes peut-être loin de signer ce contrat de prospérité réciproque car ce n’est qu’une bouteille à la mer mais il s’agirait de redonner l’espoir de la prospérité pour tous ces gens qui ont investi dans une entreprise et qui verraient leurs efforts saccagés par une récession, au pire moment où ils sont en phase de développer leur activité mais feraient face à une fermeture de leurs marchés à cause d’une politique économique désastreuse venant des Etats-Unis. L’innovation, la technologie sont là et ce n’est pas le moment de freiner l’entrepreneuriat des deux côtés de l’Atlantique. Bien sûr, toute initiative de l’UE peut paraître suspecte à Donald Trump mais je lui témoigne ma sympathie car au fond je ne suis pas son ennemi, je partage même ses idées sur le commerce mais le pragmatisme et la réflexion en temps réel me font tendre la main… à un ami.

UN ROBOCOP UN PEU SPECIAL

J’imagine pour le soldat du futur un Robocop un peu spécial. Sa zone du cerveau concernant la vue serait branchée sur des caméras qu’il pourrait guider ou encore sur des drones de reconnaissance aérienne ou encore sur des images satellites, il ne verrait que des images virtuelles en 3D fournies par des vues du champ de bataille contrôlées par des ordinateurs, ce qui serait plus efficace pour aller se battre quand le datacenter calculerait la tactique globale. Ce serait pareil pour l’ouïe, il aurait un micro qui lui fournirait le son en réalité augmentée ou une prothèse spéciale qui lui donnerait les ordres de son chef, pour entendre plus finement ce que l’oreille ne peut pas écouter. On peut imaginer les applications dans le civil, pour les aveugles et les malentendants, l’application idéale pour une médecine de pointe, mais attention, ce sont des biotechnologies qui peuvent être manipulées par « Big Brother » alors le mieux est aussi de porter des appareils auditifs et des lunettes de réalité mixtes.

Pour améliorer la perception, l’analyse et la réactivité dans des environnements complexes d’un soldat augmenté, voici un détail de ces améliorations :


🔍 Augmentation de la Vue

1. Vision nocturne et infrarouge intégrée

·         Objectif : Voir dans l'obscurité totale, détecter les signatures thermiques.

·         Technologie : Lunettes intelligentes, lentilles de contact électroniques, implants rétiniens.

·         Usage : Détection d’ennemis cachés, opérations nocturnes, traçage de corps chauds.

2. Zoom optique et numérique

·         Objectif : Observer à longue distance avec précision.

·         Technologie : Capteurs optiques miniaturisés intégrés dans des lunettes ou des implants oculaires.

·         Usage : Surveillance, tir de précision, reconnaissance.

3. Réalité augmentée (RA)

·         Objectif : Superposer des informations stratégiques dans le champ de vision.

·         Technologie : Visor HUD (Head-Up Display), lunettes connectées.

·         Usage : Affichage des coordonnées GPS, statuts d’alliés, identification des menaces, interface avec des drones.

4. Filtrage adaptatif et reconnaissance

·         Objectif : Distinguer rapidement les ennemis des alliés, repérer des cibles.

·         Technologie : IA embarquée couplée à la vision, reconnaissance faciale et gestuelle.

·         Usage : Réduction du stress cognitif, gain de temps de réaction.


👂 Augmentation de l’Ouïe

1. Amplification directionnelle

·         Objectif : Entendre des sons faibles ou lointains, repérer la provenance exacte.

·         Technologie : Micros directionnels intégrés au casque ou implants cochléaires avancés.

·         Usage : Détection de mouvements, repérage d’ennemis, surveillance passive.

2. Filtrage du bruit

·         Objectif : Éliminer les sons parasites ou dangereux (détonations, moteurs).

·         Technologie : Algorithmes de traitement du signal, réduction active du bruit.

·         Usage : Préservation de l’audition, concentration accrue en environnement bruyant.

3. Communication cryptée et intégrée

·         Objectif : Maintenir un lien clair avec l’unité sans interférence.

·         Technologie : Oreillettes osseuses, récepteurs internes, liaison radio sécurisée.

·         Usage : Coordination tactique, réception d’ordres discrets, communications mains-libres.

4. Analyse sonore en temps réel

·         Objectif : Identifier types d’armes, véhicules, ou voix.

·         Technologie : IA de reconnaissance audio couplée à une base de données militaire.

·         Usage : Prise de décision rapide, anticipation d’actions ennemies.

 

Impact éthique du soldat augmenté :

1. Consentement et contrôle

·         Le soldat a-t-il accepté ces implants ? Ou a-t-il été modifié contre son gré, pour “le bien commun” ? A-t-il le choix ? Chantage à l’emploi ?

·         Question : Est-ce qu’un humain peut refuser d’être "amélioré" ?

2. Droits et statut humain

·         Est-il encore humain, ou devient-il une propriété militaire ? Devient-il une chose, corvéable et sans respect des autres ?

·         Peut-on démanteler un soldat comme une machine défectueuse ? A-t-il droit à une retraite, un procès ?

3. Désensibilisation

·         L'hyper-perception peut désensibiliser à la douleur, à la peur, à l’émotion. Le soldat devient un spectateur froid.

·         Lutte intérieure : Il voit les morts comme des pixels rouges. Il n’a aucune conscience de ses actes

4. Inégalité entre soldats

·         Augmentés vs non-augmentés. La peur des armées d’être dépassées technologiquement, d’où des tensions géopolitiques fortes.

 

·         Le soldat augmenté est jalousé, craint, ou haï.

SI LES PRESIDENTIELLES AVAIENT LIEU AUJOURD’HUI…

 

Selon un sondage réalisé par l'Ifop du 6 au 9 décembre 2024, les intentions de vote pour l'élection présidentielle en France étaient les suivantes :

- Marine Le Pen (Rassemblement National) : entre 36 et 38 %

- Édouard Philippe (Horizons) : entre 24 et 26 %

- Gabriel Attal (Renaissance) : 20 %

- Jean-Luc Mélenchon (La France Insoumise) : entre 11 et 12 %

- Laurent Wauquiez (Les Républicains) : 8 %

 

Ce ne sont que des extrapolations si l’élection avait lieu aujourd’hui, or la campagne électorale n’est même pas encore commencée même si des tigres et des tigresses se lancent déjà dans la bataille. Personnellement, je crois que la Démocratie va vivre pendant la campagne puisque tous les partis promettent le respect de la loi Républicaine mais je crois aussi que des candidats nauséabonds profitent de cette même liberté de parole de deux façons : en s’appuyant sur un discours qui se dit à l’écoute du peuple comme s’il était universel et en s’appuyant sur la permission de dire des inepties de croyances idéologiques dans une société tolérante, ladite civilisation portant en son sein des communautés qui peuvent la tuer.

LE CAS LE PEN

Marine Le Pen fait appel de sa condamnation pour fraudes au niveau européen, rien d’anormal dans la justice française. Mais ce qui est anormal, c’est que les hommes et femmes politiques politisent un jugement en le déclarant, selon la couleur, « antidémocratique » ou au contraire « justifié ». Alors les agents politiques, des justiciables comme les autres ? Ils connaissent le droit puisqu’ils en votent une partie, moi-même je ne connais pas tous mes droits et devoirs car je ne suis pas juriste mais j’en sais assez pour rester dans les lignes. Bien sûr, ils traînent souvent des casseroles, ces écarts qu’ils ont pris avec la législation pour des raisons électorales ou financières, mais l’argument de LFI est de dire que Marine Le Pen a financé ses candidatures aux élections avec des ressources mal acquises. L’argument du RN est l’orchestration d’une véritable chasse aux sorcières destinée à contrer le premier parti de France, ce n’est pas une raison pour prendre des libertés avec la loi, le jugement a peut-être été rendu avec une dimension politique mais les faits sont là : Marine Le Pen a fauté et elle doit payer. Alors son parti encourage la mobilisation en criant à la tentative de bâillonnement de la voix du peuple, mais ce qu’elle doit comprendre c’est que si elle est populaire, cela ne doit pas donner tous les droits à critiquer des magistrats, la séparation des pouvoirs en République Française (exécutif, législatif, judiciaire) montre que la Constitution a été respectée, si c’est une trahison au RN, il n’avait qu’à pas émettre des idéaux antidémocratiques, quand on se fait des ennemis on doit s’attendre au retour de manivelle et là, le discours de dédiabolisation du RN ne passe pas les portes de la justice, ce n’était pas cela qui était en cause au tribunal et donc c’est un scandale, mais quand on se veut présidentiable on doit respecter les lois, sinon on est un dictateur. 

LA FIN D’UN FEUILLETON ECONOMIQUE

Framatome et TechnicAtome ont mis fin lundi 31 mars à un feuilleton de la filière nucléaire française, en annonçant racheter Segault, spécialiste de la robinetterie nucléaire. La PME installée en Essonne équipe entre autres centrales nucléaires françaises, sous-marins lanceurs d’engins (SNLE), et le porte-avion Charles de Gaulle. Sa vente à une société américaine avait été bloquée en 2023 par l’Etat. Segault restera sous giron français. Créée en 1921, Segault conçoit et fabrique à Mennecy (Essonne) de la robinetterie pour les secteurs du nucléaire, mais aussi de la pétrochimie et des bancs d’essai aéronautiques. Cette société est considérée comme stratégique et l’Etat avait bloqué la vente au groupe texan Flowserve. J’avais été alerté par des souverainistes de gauche de ce dangers industriel quand les américains auraient été mettre leur nez sur du secret top défense française. J’étais inquiet, sans nouvelles, et cette annonce me rassure, moi qui sais que la défense est une filière française d’excellence, Velan France, la maison mère, et ses deux usines en France, va suivre la même voie. Alors « cocorico » et vive l’Armée Française, bien sûr elle doit renforcer ses équipements, bien sûr l’agenda politique, économique et géopolitique l’empêchent de réarmer convenablement mais les français ont pris conscience qu’il fallait investir sur l’armée, cela permet de faire de nouvelles découvertes de haute technologie, cela permet de parler à égalité aux autres nations et cela permet de faire peur à des ennemis potentiels. Les enjeux sont cruciaux, le complexe militaro-industriel fait face à des découvertes majeures (IA, robotique, automatismes, etc…) pour que les équipements militaires restent au top-niveau. Alors plutôt que de brader ses champions, un montage financier a sauvé cette entreprise, mais nous restons dans l’ordre d’une société privée : elle doit rester rentable malgré l’obligation de qualité. 

LE TRADER JEROME KERVIEL REFAIT SURFACE

Non que j’aie une dent contre la finance, mais l’Histoire Jérôme Kerviel hante mon époque moderne. En janvier 2008, la Société Générale annonce une perte colossale de 4,9 milliards d’euros, due à des positions spéculatives non autorisées prises par un seul homme : Jérôme Kerviel. Il aurait dissimulé des opérations fictives en contrepartie de ses paris haussiers ou baissiers, faisant croire à des positions équilibrées alors qu’il engageait la banque sur des milliards d’euros. Le tout dans une sorte de "jeu" de plus en plus risqué, mais avec l’illusion de contrôle. Devant la justice, en 2010, il est condamné à 5 ans de prison, dont 3 fermes, et à rembourser les 4,9 milliards (ce qui a évidemment fait polémique, car irréaliste). En appel puis en cassation, les peines de prison sont confirmées, mais en 2016, la Cour d'appel de Versailles annule l’obligation de remboursement intégral, jugeant que la banque avait une part de responsabilité pour ses failles de contrôle interne. Victime pour certains, bouc émissaire, simple exécutant de la Société Générale qui l’aurait sacrifié ou manipulateur, apprenti-sorcier fou du jeu financier ? Jeune loup aux dents longues qui veut gagner beaucoup d’argent ou simple pion d’un système défaillant ? Après sa condamnation en 2015, Jérôme Kerviel a été interdit d'exercer dans le secteur financier. Selon des informations de novembre 2024, il rencontrerait des difficultés à trouver un emploi stable en raison de sa notoriété, n'aurait pas de domicile fixe et vivrait avec des ressources limitées. En décembre 2024, lors de l'émission "C l'hebdo", il a annoncé disposer de "nouveaux éléments" et envisager de demander une révision de son procès. En avril 2025, Jérôme Kerviel a participé à l'émission "Clique" où il a partagé son expérience et sa reconstruction après la prison. Il a évoqué les difficultés qu'il a traversées, notamment des pensées suicidaires, et a discuté de sa quête de justice et de vérité concernant son affaire. Actuellement, il semble engagé dans des démarches judiciaires pour faire réexaminer son cas, tout en partageant publiquement son vécu et ses réflexions sur le système financier. Pour moi, Jérôme Kerviel a joué et il a perdu, il cherche à se victimiser par son ego de prouver son innocence, bien sûr, je suis convaincu que sa hiérarchie à la Société Générale était au courant, mais c’était lui le responsable de ses agissements. On l’aurait poussé à prendre des risques, en fait il s’est fait avoir comme un bleu car il a été montré du doigt comme unique responsable dans une équipe pluridisciplinaire. Alors ça me rappelle une époque sombre de ma vie et moi, je pense avoir payé par mes efforts mes bêtises de jeunesse, je ne suis pas médiatisé comme Jérôme Kerviel, c’est ma chance sinon j’aurais pété les plombs. Oui, ce nom évoque en moi un souvenir désagréable de vilain petit canard, mais aujourd’hui je ne veux pas me faire spolier ma gloire en remettant en cause le système alors je me satisfais de ma condition et je ne cherche plus à me faire de justifications, j’ai un appartement, des ressources, une famille, cela me suffit dans ma petite vie à être heureux, je vis par procuration par ce site internet mes personnages mégalomanes, c’est pour cela que je suis respecté parce que je suis aussi un petit handicapé, malade du poids de la société qu’on a bien voulu lui faire porter. Alors je ne plaindrai pas Jérôme Kerviel, je n’aime pas les gens pourris par le fric, ils ne sont pas intéressants et je ne veux pas fréquenter celui qui a raté sa vie car il s’en prendrait à moi par jalousie et abus de faiblesse, m’étouffant d’un ego de justice quand moi, je postule à sortir de ma prison intellectuelle, c’est ce genre de personne qui nuit à ma liberté à cause d’un passé tumultueux alors oui, il nuit à ma santé psychique car il s’accroche à mon héritage de façon pathétique quand moi je n’ai pas d’avocat pour faire valoir mon droit.

 

 

L’ACTUALITE ECONOMIQUE ET FINANCIERE

Les récentes annonces du président américain Donald Trump concernant l'imposition de nouveaux droits de douane ont provoqué une onde de choc sur les marchés financiers mondiaux. En instaurant des taxes d'au moins 10% sur toutes les importations aux États-Unis, avec des taux plus élevés pour certains partenaires commerciaux majeurs — 34% pour la Chine et 20% pour l'Union européenne —, ces mesures ont exacerbé les tensions commerciales internationales.

Réactions immédiates des marchés :

  • Chute des indices boursiers : Les principales places financières ont enregistré des baisses significatives. Le CAC 40 en France a reculé de 4,26%, tandis que le DAX allemand a perdu 4,95%. Aux États-Unis, le Dow Jones a chuté de 5,5% et le Nasdaq de 5,8%, reflétant les inquiétudes des investisseurs face à une possible escalade des tensions commerciales.  
  • Réactions sur les devises et les matières premières : Le dollar américain s'est affaibli face à l'euro, enregistrant une baisse de plus de 1% peu après les annonces. Parallèlement, les prix du pétrole ont également diminué, le Brent tombant sous les 65 dollars le baril.  

Conséquences économiques anticipées :

Les économistes expriment des craintes quant aux répercussions de ces mesures protectionnistes. L'augmentation des droits de douane pourrait entraîner une hausse des prix à la consommation, alimentant l'inflation, et ralentir la croissance économique mondiale. Certains analystes évoquent même le risque d'une stagflation, combinaison d'une croissance faible et d'une inflation élevée.  

Perspectives financières :

À court terme, la volatilité devrait rester élevée sur les marchés financiers, les investisseurs réagissant aux développements des tensions commerciales et aux éventuelles mesures de rétorsion des partenaires commerciaux des États-Unis. À moyen et long terme, l'évolution des marchés dépendra des négociations entre les nations concernées et de la capacité à éviter une escalade menant à une guerre commerciale prolongée. Les secteurs les plus exposés aux échanges internationaux, tels que l'industrie manufacturière et l'automobile, pourraient être particulièrement vulnérables.

Il est essentiel pour les investisseurs de suivre de près l'évolution de la situation et d'adapter leurs stratégies en fonction des développements politiques et économiques à venir.

 

Ce genre d’annonce — surtout quand elle touche directement les échanges mondiaux — réveille immédiatement le spectre d’une crise économique, car tout est très interconnecté aujourd’hui. Voici une petite analyse réaliste mais posée de la situation :


🌐 Pourquoi cette annonce est préoccupante

Les droits de douane généralisés, c’est un frein brutal aux échanges internationaux. C’est comme injecter du sable dans les rouages du commerce mondial. Voici quelques risques concrets :

  • Hausse des prix à la consommation : les produits importés coûtent plus cher → inflation.
  • Baisse de la production : les entreprises exportatrices subissent des pertes → chômage potentiel.
  • Réduction de la croissance mondiale : si les grandes économies freinent ensemble, on a un effet domino.

💣 Crise économique : les signaux à surveiller

Pour qu'une vraie crise s’installe, il faudrait que plusieurs éléments convergent. Voici ceux qui seraient inquiétants :

  1. 📉 Chute prolongée des marchés boursiers (on y est peut-être au début).
  2. 🏭 Contraction de la production industrielle dans plusieurs grandes économies.
  3. 📊 Baisse forte de la consommation des ménages (souvent liée à la peur du futur).
  4. 🏦 Réaction brutale des banques centrales : hausse ou baisse désorganisée des taux.
  5. 💬 Conflit géopolitique ou tensions sociales accrues à cause de la situation économique.

🛑 Mais on n’en est pas encore là

Pour le moment, on est surtout dans un stress de marché, pas dans une récession avérée :

  • Les indicateurs macroéconomiques (chômage, croissance, consommation) restent encore solides dans beaucoup de pays.
  • Les banques centrales sont attentives et pourraient réagir (comme en 2020 avec la pandémie).
  • Les pays partenaires des États-Unis pourraient chercher à négocier, pas forcément à entrer en guerre commerciale directe.

💡 Ce qu’on peut faire (même sans investir)

Garder une posture de veille active :

  • Suivre les grands indicateurs économiques (inflation, croissance, chômage).
  • Lire des sources fiables, pas que les gros titres anxiogènes.
  • Pour ceux qui ont une épargne ou des projets financiers, peut-être parler à un conseiller pour sécuriser ce qui peut l’être (immobilier, liquidités…).

Et surtout : ne pas paniquer. Les marchés ont traversé des tas de secousses (2008, 2020, etc.) et rebondissent toujours avec le temps. Le plus dur, c’est l’incertitude.

 

L’État ne peut pas garantir qu’il évitera une crise, mais il peut :

  • Retarder, atténuer ou accélérer la sortie d’une crise.

🧰 Politique budgétaire (dépenses publiques ciblées)

L’État peut injecter de l’argent pour soutenir l’économie :

o    Aides aux entreprises pour éviter les faillites.

o    Soutien aux ménages (ex : chèques énergie, primes exceptionnelles, baisse de certaines taxes).

o    Relance par l’investissement public (grands travaux, soutien à l’innovation…).

·         L’Union européenne a montré depuis quelques années qu’elle pouvait agir vite en cas de choc :

o    Fonds de relance européens.

o    Mécanismes d’aide aux États membres.

o    Révision temporaire des règles budgétaires pour permettre plus de dépenses publiques.

  • Protéger les plus vulnérables et soutenir l’activité.

La France a l’un des systèmes de protection sociale les plus solides au monde :

o   Assurance chômage généreuse.

o   Couverture santé universelle.

o   Systèmes d’allocations familiales et de solidarité. ➡️ Cela amortit l’impact social d’un ralentissement économique.

  • Mais l’État ne peut pas tout faire. Voici les points sensibles :

 

    • 📉 Dette publique élevée (déjà au-dessus de 110 % du PIB) : elle limite la capacité à faire des plans de relance massifs.
    • 🌍 Dépendance aux exportations et aux marchés mondiaux : une crise globale aura forcément un impact en France.
    • 🗳️ Instabilité politique ou sociale : si les tensions montent (gilets jaunes bis, grèves massives…), ça complique la mise en œuvre de politiques efficaces.
  •  

DICTONS POPULAIRES DE LA FINANCE

De nombreux adages ou dictons boursiers ont vu le jour au gré des expériences des investisseurs. La plupart, souvent imagés, sont très connus et explicites mais d’autres nécessitent quelques explications. Si ce ne sont ni des conseils, ni des règles, ils sont souvent un contenu de bon sens et d’expérience que nombre d’investisseurs devraient méditer. Connaissez-vous bien leur signification ?

·         1 - « Il faut acheter au son du canon et vendre au son du clairon (ou du violon) »

En fait il faut combattre pour valoriser les titres et fanfaronner d’avoir fait des bénéfices en les vendant.

L’investisseur qui ose acheter pendant des périodes de dépression boursière est très souvent gagnant, sauf s’il achète des actifs pourris, alors il doit se comporter en soldat pour attraper les meilleures proies.

C’est l’occasion de rappeler ce qui constitue sans doute l’une des phrases préférées de Sir John Templeton, célèbre et riche homme d’affaires : « les marchés haussiers naissent dans le pessimisme, se développent dans le scepticisme mûrissent dans l'optimisme et meurent dans l’euphorie. »

·         2 - « Acheter la rumeur et vendre la nouvelle »

En fait, l’investisseur achète des entreprises en plein développement, ce ne sont que des coquilles vides qui se remplissent en capitaux investis et le jour où il faut vendre, il y a de vrais résultats

·         3 - « Les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel, la Bourse est faite du même bois »

Les cours de bourse ne montent pas éternellement, il y a une correction qui arrive tôt ou tard, c’est le pragmatisme des traders de savoir quelle est le montant à ne pas dépasser.

C’est également l’occasion de méditer cette phrase de James de Rothschild, l'homme de France le plus riche avec le roi Louis Philippe sous la monarchie de Juillet : « J'ai fait fortune en vendant toujours un peu trop tôt. »

·         4 - « Ne jamais chasser le dernier euro »

Cet adage, peut-être moins connu, signifie qu’il ne faut pas hésiter à vendre un titre qui a déjà connu une forte hausse, même si les avis restent positifs sur son évolution.
Vous regretterez d’avoir voulu grappiller à tout prix les derniers euros : quand le sommet sera atteint, il sera trop tard pour s’en rendre compte. Il faut se faire une raison, : « vous n’achèterez jamais au plus bas et ne vendrez jamais au plus haut ».

·         5 - « C’est dans les ciels bleus qu’éclatent les orages »

Une forte chute des marchés, un crack apparaissent généralement quand tout semble se passer pour le mieux et que donc on s'y attend le moins. Ainsi souvent, peu de temps avant un crack comme en juillet 2007- les investisseurs ne voient pas ce qui stopperait la hausse des marchés et le ciel est bleu…

·         6 - « La Bourse brûle toujours ce qu’elle a adoré »

Les marchés financiers sont excessifs et ont souvent tendance à privilégier une valeur ou un secteur de manière excessive, favorisant ainsi la formation de bulles spéculatives. Si elles grossissent trop, elles ne manquent pas d’éclater.

·         7 - « Mieux vaut se couper un doigt plutôt qu’un bras »

En cas d’erreur de votre part, n’attendez pas, au risque de voir la situation empirer. Il vaut mieux se séparer rapidement d’un titre dont l’horizon s’assombrit que de le faire plus tard quand les pertes se seront aggravées.

·         8 - « Préférez les filles aux mères »

 

Quand dans un groupe, sont cotées en bourse la maison mère et les filiales, ce dicton conseille d'investir dans les filiales, dont l’activité sera plus lisible que celle de la maison mère. En période de turbulences boursières, le cours d'une maison-mère va souvent chuter plus fortement que celui de ses filiales. Cela fait référence aux holdings qui présentent souvent d’importantes décotes.

LA VALEUR DES ENTREPRISES ET LA CRISE ECONOMIQUE

Le début d’un krach boursier, s’il est en cours ou imminent, peut sembler paradoxal à première vue, surtout en période de bons résultats des entreprises. Mais ce type de situation n’est pas inédit dans l’histoire des marchés financiers. Voici une analyse mettant en parallèle les événements actuels avec des épisodes historiques notables et la question de la surévaluation des entreprises.


📉 Krach boursier : un processus souvent insidieux

Les krachs boursiers ne commencent pas toujours brutalement. Certains s’installent de manière plus diffuse :

  • Krach de 2000 (bulle internet) : les bénéfices de nombreuses entreprises technologiques étaient inexistants ou symboliques, mais les valorisations explosaient.
  • Krach de 1929 : croissance économique réelle, mais spéculation excessive, levier financier élevé, et excès d’optimisme ont conduit à une chute soudaine.
  • Crise de 2008 : l’économie semblait encore solide début 2007, mais les bulles de crédit et de l'immobilier cachaient un déséquilibre systémique.

Ces exemples montrent qu’un krach peut éclater malgré de bons résultats apparents, si le marché anticipe une révision brutale des perspectives futures.


🧾 Situation actuelle : bons résultats, mais quelles attentes ?

Actuellement (début 2025), beaucoup d’entreprises, notamment dans les secteurs technologiques et IA, publient des résultats solides, parfois spectaculaires (Nvidia, Microsoft, etc.). Mais cela soulève plusieurs questions :

  1. Valorisation par rapport aux fondamentaux : Le ratio cours/bénéfices (PER) de certaines entreprises dépasse largement les moyennes historiques, comme c'était le cas en 2000.
  2. Dépendance à des narratifs optimistes : L’IA générative, la robotique, les véhicules autonomes ou encore la "réindustrialisation verte" sont autant de récits porteurs, mais parfois surévalués. En plein développement, leur capital est fragile aux retournements de la bourse
  3. Concentration de la performance : Une grande partie de la hausse boursière est portée par une poignée de géants du numérique. C’est un signe de fragilité structurelle du marché, rappelant la "Nifty Fifty" des années 70 ou les GAFAM de la fin des années 2010.

Le terme Nifty Fifty désignait un groupe d’environ 50 actions américaines très populaires à la fin des années 1960 et début des années 1970. Ces entreprises étaient considérées comme des valeurs de croissance incontournables, qu’on pouvait acheter et garder pour toujours.

Exemples d’entreprises :
Coca-Cola, IBM, McDonald’s, Polaroid, Xerox, Disney, Johnson & Johnson…

Pourquoi c’est important ?

·         Elles se négociaient à des multiples très élevés (PER de 50, parfois plus), justifiés par une confiance quasi religieuse dans leur croissance continue.

·         Mais dans les années 70, avec la montée de l’inflation, les chocs pétroliers et la stagflation, la bulle a éclaté.

·         Ces entreprises ont vu leurs cours chuter lourdement — certaines ont mis des décennies à retrouver leur niveau d’avant krach.

Leçon : Même des entreprises de qualité peuvent devenir de mauvais investissements si elles sont achetées trop cher.

 

Les GAFAM (fin des années 2010)

Acronyme de Facebook, Apple, Amazon, Netflix et Google (Alphabet), Microsoft. Ce groupe est devenu emblématique de la domination technologique américaine et de la croissance explosive du numérique.

Pourquoi sont-elles devenues centrales ?

·         Elles ont affiché une croissance phénoménale des revenus, des bénéfices et de leur capitalisation boursière.

·         Elles ont porté à elles seules une grande partie de la performance des indices boursiers comme le Nasdaq ou le S&P 500.

·         Leur succès a attiré une quantité massive de capitaux, y compris via les ETF (fonds indiciels passifs), renforçant leur poids dans les marchés.

Mais...

·         Cette concentration du marché a créé un déséquilibre : quelques entreprises "faussaient" les indices.

·         Lorsqu’un retournement se profile (comme les doutes sur la pub numérique, la réglementation, ou les taux d’intérêt élevés), c’est l’ensemble du marché qui est tiré vers le bas.

 

📌 Similarités entre les deux

Nifty Fifty

GAFAM

Années 60–70

Années 2010–2020

Valeurs perçues comme sûres et inattaquables

Idem

Multiples de valorisation élevés

Idem (surtout en 2021)

Forte concentration dans les indices

Idem

Bulle qui a éclaté dans un contexte macro difficile

Risque actuel similaire avec les taux, inflation, géopolitique

 

 


💡 Les entreprises sont-elles surévaluées ?

On peut considérer que certaines entreprises sont surévaluées selon plusieurs critères :

  • Valorisation basée sur des prévisions trop optimistes de croissance future.
  • Effet de mode et FOMO (peur de manquer l’opportunité) : beaucoup d’investisseurs entrent dans la danse sans analyse fondamentale solide.
  • Taux d’intérêt élevés : un environnement de taux élevés devrait mécaniquement baisser la valeur actualisée des bénéfices futurs, mais ce n’est pas toujours reflété.

En revanche, certaines entreprises affichent des résultats solides et ont une valorisation encore raisonnable. Le problème est surtout la décorrélation entre les performances attendues (souvent idéalisées) et la réalité économique.


Conclusion

 

Le contexte actuel évoque plusieurs précédents historiques où les marchés semblaient aller très bien, jusqu’au moment où le narratif s’essouffle. Le bon sens économique est souvent mis de côté dans les périodes d'euphorie. Si une correction devait survenir, ce ne serait pas forcément parce que les entreprises vont mal, mais parce que le marché a été trop loin, trop vite.

UN KRAK BOURSIER COMME UN JEU VIDEO

On peut faire le lien entre jouer son argent en bourse et un bon jeu vidéo. Par exemple, ces citations fictives montrent que cela peut être une lutte à mort pour qu’il n’en reste plus qu’un à la fin, tout en ajoutant une touche dramatique et ludique :

  1. "Dans l’arène des marchés financiers, chaque mouvement est une esquive ou un coup porté. Seuls les plus résilients survivent au krach."
  2. "Le krach boursier, c’est comme un boss final imprévisible qui détruit tout sur son passage. Préparez vos stratégies, car les erreurs ne pardonnent pas."
  3. "Quand le marché s’effondre, c’est chacun pour soi, comme dans une battle royale où l’instinct de survie prime."
  4. "Au cœur d’un krach, les traders deviennent des gladiateurs dans une mêlée économique où seuls les plus stratégiques s’en sortent."
  5. "Les marchés sont un champ de bataille, et le krach transforme le jeu en un combat à mort où l’économie choisit ses vainqueurs et ses vaincus."

Ces citations reflètent la tension et la nécessité de se battre pour survivre dans ces deux scénarios.

Plus prosaïquement, on peut aussi comparer cela à un bon jeu de stratégie, où l’entraînement à un jeu de gestion de ressources permet de mieux diriger l’économie réelle :

  1. "En bourse comme dans un jeu, chaque mouvement est un choix stratégique. Mais rappelez-vous : ici, les vies sont limitées."
  2. "Investir, c'est comme un jeu vidéo sans sauvegarde. Vous devez apprendre des erreurs pour progresser, car il n'y a pas de retour en arrière."
  3. "La volatilité du marché est votre boss final. Préparez votre arsenal de stratégies et affrontez-le avec sagesse."
  4. "Trader, c'est comme chercher des bonus cachés dans un jeu : il faut de l'observation, du timing, et un peu de chance."

5.      "Quand le marché devient imprévisible, c'est là que le vrai joueur stratégique se démarque."

La comparaison entre investir en bourse et jouer à un jeu vidéo de gestion économique peut être intéressante ! À première vue, les deux partagent des éléments similaires : stratégie, gestion des ressources, analyse des risques et récompenses potentielles. Cependant, il y a des différences fondamentales à garder à l’esprit.

Dans un jeu vidéo d'économie, les erreurs ne coûtent que du temps ou des points virtuels, tandis qu'en bourse, elles peuvent avoir de vraies conséquences financières. C’est pourquoi, même si on peut adopter une approche ludique pour apprendre ou s'entraîner (grâce à des simulateurs boursiers ou des plateformes de trading fictif), il est crucial de rester rationnel et informé lorsqu'il s'agit de son propre argent.

Cela dit, ce parallèle peut être un excellent moyen d'intéresser les passionnés de jeux vidéo à la finance ! Ils pourraient apprécier les défis intellectuels et la montée d'adrénaline que le marché boursier peut offrir 

MONSIEUR TRUMP S’EST FAIT AVOIR COMME UN BLEU

Au moins, la punition sur les marchés américains a montré que le populisme dans une économie mondialisée était une politique erronée. A peine Monsieur Trump a-t-il annoncé ses tarifs douaniers que les bourses ont plongé, et ce n’est que le début. Alors on pourra commenter que les cours étaient trop élevés, déconnectés de la réalité, reposant sur l’espoir d’une croissance permanente. Mais voilà, Monsieur Trump a commis une erreur majeure : sous-estimer la dette aux pays étrangers, la Chine en particulier, qui avaient intérêt de prêter de l’argent aux USA pour continuer d’exporter. Mais voilà, la recette n’a pas tenu plus longtemps, l’agressivité avec laquelle Trump menace les étrangers a montré le vrai visage des Amériques, on n’en voudra pas au citoyen US moyen d’avoir cru en le miroir aux alouettes, moi-même j’étais persuadé de la concurrence déloyale et de la perte d’identité, mais je n’en ai pas fait une politique d’Etat car je n’avais pas le pouvoir de décider, oui, les USA se rendent comptent qu’ils ne peuvent plus mener ce train de vie où le pétrole, le dollar et l’armée lui apportaient la force de continuer, or Monsieur Trump a montré l’exemple à ne pas suivre en licenciant « pour fainéantise et corruption » les fonctionnaires qui participaient à sa domination, les autres se disent qu’ils ne veulent plus servir un bébé dictateur et quittent le navire, ce qui fait fuir la prospérité. En fait c’est comme la décolonisation de la France, les pays soumis disent à un moment : « ça suffit », et justement la Guerre Froide qui justifiait la séparation du monde en 2 blocs se termine par un semblant de défection. Mais attention, comme la Russie quand elle était ruinée, l’Amérique garde la puissance de l’Espace, Elon Musk a mis en orbite les fusées SpaceX dont la mission Fram2 est en cours pour observer les pôles, avec la NASA on ne peut pas dire que l’Amérique est morte, elle qui a centralisé l’innovation dans la robotique et dans l’IA, mais après cette avance technologique les autres pays ont emboité le pas et Monsieur Trump fait la chasse aux scientifiques qui l’embêtent car ils parlent aussi écologie, social et développement durable. En fait, la culture de l’argent-roi aux USA se heurte à un système bancal : tant que vous êtes riches, vous pouvez payer la santé et l’éducation et les transports, mais le système de retraite par capitalisation a un défaut majeur voir rédhibitoire : la bourse traverse régulièrement des crises selon les cycles économiques et les retraités se retrouvent alors ruinés. La puissance informatique est américaine, c’est l’une des forces qui lui permettra de surmonter le marasme financier, mais les américains doivent vraiment changer de comportement, oui, ils importent de trop et les droits de douane sont une façon d’y faire face, mais mon discours sur ce thème est de laisser les compagnies privées gérer la concurrence, j’aurais fait comme Monsieur Trump à sa place mais maintenant je me dis que j’étais plus à l’aise en artiste qu’en homme politique, en fait le patriotisme économique est de faire attention d’où les produits viennent, c’est le refrain que j’ai entendu des publicités de supermarchés qui me disaient : « c’est bon, abordable et français », alors oui, nos agriculteurs souffrent et ils faut les soutenir en période de vache maigre mais maintenant qu’ils sont compétitifs et que le monde a faim, ils vont, je l’espère, pouvoir vivre dignement pour l’effort de qualité qu’ils ont fourni. Alors pour l’industrie, c’est la même chose, on voit un retour du « made in France », c’est plus cher mais le luxe est, avec l’aéronautique et la défense, ce qui s’exporte le mieux, or aujourd’hui l’avenir est plus sombre pour exporter aux USA, j’étais tenté par Trump de créer des usines dans son pays, mais nous ce qu’on veut avec nos capitaux c’est que l’emploi reste dans notre République, nos savants ingénieurs ou chercheurs n’iront plus faire carrière pour devenir riches aux States, Monsieur Trump ne leurs souhaite pas la bienvenue par idéologie alors qu’il se débrouille avec ses nouvelles technologies, j’ai été spolié de mon imagination par des milliardaires américains alors maintenant, je leurs dis : « bon courage avec la Terre » quand leur visage raciste a pris le visage de cet actuel gouvernement Trumpien !!! Mais comme Wall Street est le poumon économique du globe, je dis aussi : « attention, la 2nde guerre mondiale a commencé avec un krak boursier en 1929 », Hitler, qui ne séduisait que 2% des allemands avant la crise s’est vu propulsé chancelier par la population prolétarisée par la Grande Dépression, l’Histoire raconte aujourd’hui que les cours étaient déconnectés de la réalité et que les actionnaires ont été ruinés, un peu comme aujourd’hui mais on ignore le contexte politique pour lequel le « jeudi noir » du 24 octobre est devenu réalité, le président Hoover, en fonction depuis mars 1929, s'entêtait quant à lui à proclamer : « la prospérité est au coin de la rue », le contexte n’est donc pas le même si ce n’est un changement récent de Président dans la politique des Etats-Unis. Alors un peu d’Histoire des années 1920 :

·         L’industrie tourne à plein régime et la balance commerciale est fortement excédentaire quand la guerre 14-18 avait ruiné l’Europe qui avait emprunté aux USA. 

·         Revenus à leur tradition isolationniste, les USA renouent aussi avec le protectionnisme. En 1922, par la loi dite Fordney-McCumber Tariff, ils portent les droits de douane sur les importations à une moyenne de 38,5%, les industriels cherchant à exporter leurs produits.  

·         Le pouvoir d'achat des classes moyennes augmente d'autant plus vite que les industriels développent le travail à la chaîne et génèrent d'importants gains de productivité (Taylorisme avec la méthode appelée « scientific management »). Les employeurs n’hésitent donc pas à augmenter les salaires avec la prospérité.

·         Les consommateurs découvrent les nouveaux produits ménagers (réfrigérateurs...), le cinéma et bien sûr l'automobile (6 millions de véhicules en 1919, 27 millions dix ans plus tard !). 

·         Un afflux de capitaux arrive du Vieux Continent à cause de la politique monétaire du Royaume-Uni (Churchill rétablit l’étalon-or en 1925 en voulant réinstaurer la puissance monétaire de la Livre Sterling pour la grandeur du Royaume-Uni sans avoir les moyens de ses ambitions). Cette arrivée massive d'argent frais tire à la baisse les taux d'intérêt et encourage les ménages des classes moyennes à s'endetter pour investir elles-mêmes à la Bourse.

·         Après dix-huit mois de hausse frénétique, les spéculateurs cessent quant à eux de croire à une hausse infinie des cours. C'est à qui vendra le plus vite ses actions, mais plus personne ne veut les acheter car l’offre est supérieure à la demande (rumeur des cours qui baissent), c’est la panique : les cours chutent brutalement.

 

·         Les emprunteurs son alors ruinés, ne peuvent plus rembourser leurs prêts, les banques font faillite : c’est une crise financière, les prêts se font rares pour financer le développement, l’économie entre alors en récession.

JE SUIS INQUIET POUR L’AVENIR…

 

Je vous écris pour vous dire que je suis inquiet pour l’avenir de nos enfants. Cela concerne peut-être le réchauffement climatique, un dérèglement majeur des températures, tout le monde est au courant mais personne n’y fait rien vraiment, mais cela concerne surtout la démographie planétaire, quand tous ces gens auront accès au confort moderne, il n’y aura pas assez de ressources de terres rares pour fabriquer des portables, des voitures électriques, des composants électroniques, des écrans digitaux, des data centers, etc… toutes ces technologies qui demandent du cuivre, du zinc, du plomb, du lithium, du cobalt, et on aura beau creuser, on n’en trouvera plus assez, ce sera la pénurie des matériaux. C’est Monsieur Trump qui m’a alerté, par sa convoitise sur les minerais de Russie, personne ne dit vraiment qu’on va manquer aussi de pétrole, que tout le monde va vouloir des emballages plastiques et que les prix vont augmenter démesurément, on va peut-être assister à une pénurie généralisée, sans compter tous les déchets qu’on retrouvera dans la nature, dans l’eau potable, oui, on tombera malades des microparticules, de nouveaux cancers vont apparaître, vous aurez compris, toute cette population mondiale qui rêve d’un bon train de vie est en sursis !!! Ce cauchemar, c’est l’extinction de l’humanité, la croissance sera en berne parce que les biens coûteront très cher, l’agriculture sera en crise par manque d’eau et donc d’irrigation, les gens sans emplois auront faim et donc soit on se fera la guerre vers le retour à la Préhistoire soit on mourra de suffoquer dans une chaleur trop élevée. Alors je comprends les angoisses existentielles de Greta Thunberg qui se demandait avant l’heure si l’humanité allait survivre, moi je tiens à la lignée des humains vénalement pour qu’ils lisent en héritage ce que je n’ai pas écrit pour rien, oui, je suis vieux pour être concerné par l’écologie mais je ne veux pas que mon activisme politique, économique, militaire n’ait été inutile, je suis comme tous ces travailleurs, ces ingénieurs qui ont conçu des appareils, je ne veux pas que l’humanité s’arrête sinon mon passage sur Terre aura été vain !!!

DU LIBERALISME

 

Les droits de douane annoncés par Donald Trump sont synonymes d’une turbulence mondiale. Mais deux siècles de libéralisme ont montré que le système fournissait les meilleurs compétiteurs sur leurs marchés. En fait, le dollar commence à baisser et le NYSE chute, peut-être qu’ils réagissent à la hausse des prix généralisée qui va arriver, en tout cas les mesures de rétorsion vont venir en Europe sur les services numériques, la Chine compte réagir aussi et finalement les USA vont se retrouver tous seuls avec l’incapacité de produire ce qu’ils avaient délocalisé. Par exemple, on peut affirmer dans les textiles que la main-d’œuvre américaine est trop chère et que l’économie US va continuer d’importer, elle n’a pas le choix car depuis 30 ans les USA ont bradé leur économie, ne voyant que la success-story des GAFAM pour servir d’exemple. Mais d’autres compagnies, notamment dans l’agroalimentaire, se félicitent d’un portefeuille mondial et se targuent de produire à proximité des marchés, y-compris aux USA, alors qu’il faut du temps pour reconstruire des usines l’Amérique n’est pas dans le timing, ce n’est pas à coups de décisions magistrales qu’on redresse un pays, Monsieur Trump, mais en surveillant chaque jour les investissements et les désistements. Alors l’économie américaine va être très fortement perturbée, y compris sur les matières premières et les composants, Monsieur Trump voudrait voler les brevets des étrangers mais l’industrie a une histoire et les inventeurs ne sont plus forcément aux ordres des américains, il faut donc dire avec fatalisme que le virage des délocalisations des années 1990-2000, où l’on suivait l’exemple de PDG américains stars de Wall Street, Monsieur Trump, le monde a changé et ces millions de conteneurs qui transitent sur les océans, c’est devenu la réalité pour les commerciaux qui ne regardent que leurs retours sur investissements, la France combat sur tous les fronts technologiques pour se faire une place au soleil dans l’industrie 3.0 et il faut chercher les niches (technologie et luxe) que la signature des produits permettra de rester compétitif. Non, on ne peut pas revenir en arrière sur la mondialisation, c’est un anachronisme que propose Donald Trump mais il a raison, les américains ont l’habitude d’importer plus qu’ils n’exportent et grâce à la force qu’ils avaient héritée jusque-là le capitalisme pouvait triompher. Alors est-il dans l’intérêt de Trump de se rapprocher de la Russie, un coup d’épée dans le dos aux pacifistes européens, personnellement je crois que la géopolitique devient multipolaire, avec des nations qui ne se laisseront pas faire, et Monsieur Trump doit imiter la France dans sa décolonisation car elle n’a plus les moyens d’entretenir sa Grande Armada, il refuse de rogner les budgets de défense mais justement, les projets démesurés des américains sur les mers et dans l’Espace leurs coûtent trop cher, ils n’ont pas les moyens de se les payer et ils ne peuvent plus compter sur les peuples qui ne veulent plus être dominés, il n’y a que l’argent (le pétrole, les mines et les usines) qui intéressent Trump et cette vénalité, il va la payer au prix fort car on n’aime pas les arrivistes qui allongent les sous, c’est un descendant de chercheurs d’or peut-être, en tout cas l’ambiance pécuniaire serait mauvaise pour les affaires quand il s’agit de coups fourrés et de trahisons, on a vu arriver Monsieur Trump avec ses droits de douanes et je compte bien lui dire qu’il se trompe, moi qui hurle à la concurrence déloyale, car je pense aussi que le mal est fait et qu’il faut investir massivement dans les machines pour palier le coût du travail, et justement une usine ne se monte pas en un claquement de doigt, je souhaite donc bon courage aux ingénieurs américains car les français vont rester à la maison car on a besoin d’eux, alors Monsieur Trump, vous devrez débourser de l’argent en formations pour mettre à niveau votre élite, celle qui s’est fourvoyée dans la mondialisation et qui doit promettre un nouvel horizon, en fait il faut des ingénieurs pour réaliser les nouvelles gammes de fabrication et des scientifiques pour étudier les nouveaux procédés, la chance de l’Amérique est la technologie à point nommé : l’IA naissante pour mettre en place des usines révolutionnaires et rattraper le retard déjà accumulé dans l’industrialisation.

J’ARRETE LA POLITIQUE

J’arrête la politique (et cette fois, c’est sérieux !)

Ah, la politique, ce grand théâtre où les acteurs changent mais les drames restent les mêmes. Après des années de débats houleux, de promesses intenables et de discours enflammés devant une salle à moitié vide (et mon chien, fidèle supporter), j’ai pris cette décision radicale : j’arrête la politique

Je quitte le ring !

Oui, je raccroche les gants, je rends mon badge de militant, j’abandonne la guerre des tracts, les campagnes électorales interminables et les rassemblements où l’on s’exprime pendant trois heures pour convaincre qu’il faut aimer la police et la justice. Finies les réunionites où la discussion est interminable, cette fois-ci je vais prendre le temps de boire mon petit café sans être contrarié par un opposant politique !

Les signes étaient pourtant là...

D’abord, ma famille a commencé à organiser des “repas sans politique”, une innovation qui m’a pris de court. “On ne parle pas de politique ce soir !” lançait ma tante en servant la soupe, me regardant du coin de l’œil, prête à intervenir au cas où j’évoquerais l’influence du taux directeur sur le prix des carottes. Maintenant on peut parler de patates en évoquant simplement un bon gratin dauphinois !

Ils veulent me remplacer par un robot

Ensuite, mes partisans m’ont subtilement remplacé dans les discussions de groupe par un chatbot générant des phrases aléatoires du type : “Il faut un vrai changement !”, “Les Français méritent mieux !” et “Il faut plus de concertation !”. Les électeurs n’ont pas vu la différence et m’interpellent encore sur mes prises de position : non, je ne suis pas un candidat numérique mais je postule pour prendre ma retraite d’homme public.

Je vous ai compris

Enfin, mon propre miroir m’a trahi. Un matin, en me rasant, j’ai remarqué ces cernes, ce regard éteint de celui qui a trop répété “Je vous ai compris” à des gens qui n’étaient visiblement pas d’accord et à qui je mentais un peu. Alors je sais que c’est la fin de ma carrière officielle, je quitte les affaires courantes en me rendant compte que je ne serai jamais Président pour prononcer des phrases historiques, mes exhortions ne dépassant les frontières du pâté de maisons du quartier.

Vous avez bien entendu

Je prends cette décision historique, une décision qui fera trembler les murs de l'Assemblée nationale et les fauteuils en cuir de nos ministères, en connaissance de cause : j’en ai marre de parler plus fort que les autres pour avoir raison. Finies les conférences où l'on raconte la lune tout en sachant qu'on ne verra même pas une étoile filante. Je vais simplement dire à ma femme que je serai présent pour faire la cuisine et elle, au moins, elle me croira sur parole !

Je vais me reconvertir sur des terrains connus

Alors, que vais-je faire de ma vie désormais ? Peut-être ouvrir une boulangerie. Au moins, quand on critique une baguette, c'est parce qu'elle est trop cuite, pas parce qu'elle menace l'économie mondiale. Ou peut-être devenir influenceur sur les réseaux sociaux. Après tout, si je peux convaincre des gens de voter pour moi, je peux sûrement leur vendre des chaussettes en laine bio.

J’en avais marre de manger pour les autres

J'ai découvert une vérité universelle : la politique, c'est comme un buffet à volonté. On y entre avec l'idée de se régaler, mais on finit toujours par regretter d'avoir pris ce troisième plat de lasagnes. Et puis, soyons honnêtes, qui a envie de passer ses journées à se faire critiquer pour des décisions qu'on n'a même pas prises soi-même ? Pas moi, même si mon mandat a été voté à la majorité, je ne fais pas l’unanimité parmi mes administrés.

La dure réalité du terrain

Il ne s’agit pas seulement faire de grands discours de politique générale et de serrer des mains aux inaugurations (quand ce n’est pas des poignées de porte par réflexe). Il est question aussi de gérer les petits tracas du quotidien :

  • Convaincre un comité de quartier que non, un rond-point ne peut pas résoudre TOUS les problèmes de circulation, sans dire que la commune n’a pas les moyens de payer les travaux.
  • Se justifier pour des promesses électorales datant de 2007… alors que je n’étais même pas candidat sauf à être choisi comme délégué de classe.
  • Tenter d’expliquer à une foule en colère que la fermeture de la boulangerie du village n’est pas un complot gouvernemental mais le résultat de la désertification rurale.

Une course-poursuite avec les médias

Rien n’est plus stressant que d’entendre un journaliste commencer sa phrase par « Alors, comment expliquez-vous... ? ». J’ai passé mon temps à sourire à la caméra, à répondre à de véritables interrogatoires, à justifier des concepts sur des questions que je n’avais même pas imaginées… Oui, les journalistes sont trop curieux et j’ai des choses à cacher !!!

Un avenir plus paisible

Depuis que j’ai annoncé ma retraite politique, ma vie a changé :

  • Je peux dire “je ne sais pas” sans que quelqu’un m’accuse de manque de leadership et sans qu’on me traite d’incompétent en droit civique.
  • Je peux aller au marché sans qu’on me demande de proposer un plan pour résoudre la crise mondiale en trois points.
  • Je peux enfin « liker » un message posté sur un réseau social sans déclencher une polémique sur mes accointances secrètes avec un groupe obscur de défenseurs de la chasse au pigeon voyageur.

D’autres prendrons le relais

J’ai pris conscience qu’en politique, il y a de jeunes loups qui veulent devenir chefs de meute avant l’heure. Je croyais qu’il fallait rester pour la sagesse des décisions mais ils ont la fraîcheur et l’envie d’en découdre, nul n’est irremplaçable semblent-t-ils me dire en me poussant vers la sortie alors que je leur dis de faire bien attention avec la géopolitique…

Bref, mes chers amis, je quitte la scène politique avec le sourire et une pointe de nostalgie. C’est décidé, j’arrête la politique ! (Enfin, sauf si on me rappelle pour être ministre… mais ça, c’est une autre histoire.)

 

 

LA GUERRE COMMERCIALE

 

Donald Trump vient d’annoncer le début de la guerre commerciale des USA contre le reste du monde : 20% pour les produits venant de l’UE, 34% pour les géants chinois, des mesures de rétorsion contre le Japon, la Corée du Sud, quand il avait déjà indiqué des droits de 25% avec le Mexique et le Canada. Alors cela apporte plusieurs réflexions : si la France exporte peu aux Etats-Unis, en revanche les fromages, vins et spiritueux sont menacés de débouchés. Ensuite, si les produits étrangers ne peuvent plus s’écouler sur le marché US, alors ils seront importés en France et en Europe à prix réduits pour concurrencer les producteurs locaux. Enfin, l’Amérique n’est pas prête techniquement à produire ce qu’elle importe, les consommateurs américains les plus faibles seront les premières victimes, payant plus cher ce qu’ils consomment pour payer le fisc américain. Alors oui, un risque de récession est à craindre, il est claire que les USA ne peuvent plus mener le train de vie d’importer à tout va, les grands de la tech et les GAFAM sont l’arbre qui cache la forêt et pourtant les multinationales américaines sont vivaces, simplement elles investissent dans le monde entier et ne créent pas suffisamment d’emplois sur le sol américain, mais justement la cotation à la bourse de New-York de ces entreprises servent à payer les retraites par capitalisation américaine, un peu comme si tous les consommateurs de la Terre enrichissaient les « petits vieux » d’Amérique, donc si on en croit le discours de Monsieur Trump, ces assurance-vie devront d’abord investir sur le territoire américain, un retour à l’isolationnisme quand le dollar ne créera plus de profits à l’étranger. Monsieur Trump parle d’un jour de la libération, ce 2 avril 2025, en fait il va falloir un temps d’adaptation mais l’idée de contrer la concurrence déloyale, mettant fin à des années de libéralisme qu’on a enseigné dans les meilleures universités américaines comme le système idéal de rogner sur les prix pour produire au moins cher, n’est pas nouvelle, simplement c’est une logique anti-libertés qui marque le début de l’autarcie économique, le danger pour les US est de s’habituer à être protégé par ces taxes pour payer plus cher les ouvriers, la productivité US s’arrêtera car on ne fera plus d’efforts pour rester compétitifs en se sachant épargné de la dureté des affaires internationales, simplement le jour où un autre gouvernement américain réouvrira les vannes, cela risquera d’être très dur de rattraper le wagon mondial. Oui, le seul avantage du libéralisme, antichambre du capitalisme roi aux Amériques, c’est de rester à la pointe de la technologie pour rester compétitif et faire face à une concurrence féroce (avancer ou périr), l’économie n’est pas un long fleuve tranquille où on peut se reposer sur ses lauriers car les autres en profitent pour contre-attaquer. Cependant le libéralisme a déjà tué des millions d’emplois dans les pays développés pour délocaliser en Asie alors un petit coup de pouce protectionniste de l’Etat est le bienvenu pour vivre dignement de son salaire et payer les charges du confort social !!!

L’INEGIBILITE DE MARINE LE PEN

 

Dans l’affaire des assistants parlementaires fictifs européens du FN, Marine Le Pen a été jugée par la justice française. Reconnue coupable de détournement de fonds publics, elle a été condamnée à quatre ans de prison – dont deux ferme – et cinq ans d’inéligibilité. Le tribunal a mis en avant le « rôle central » de Madame Le Pen, alors présidente du RN, dans le système mis en place pour détourner l’argent du Parlement européen. Alors qu’elle caracole en tête des sondages d’intentions de votes aux prochains suffrages, la Présidente du Rassemblement National pourrait être contrainte à l’abandon lors des élections présidentielles de 2027 en France, une perspective opaque et obscurcie par l'application du droit quant à son avenir politique d’élue de la République représentant son parti. Selon le RN le tribunal correctionnel de Paris a mis à exécution la « mort politique » tant redoutée par la députée Pas-de-Calais, qui ne pourrait sur le papier pas se présenter une quatrième fois à la course à l’Élysée dans deux ans. Marine Le Pen, qui a annoncé qu’elle allait interjeter appel, pourrait compter sur un deuxième procès pour faire reconnaître son innocence ou, à tout le moins, écoper d’une peine davantage clémente. Une peine d’inéligibilité, si elle n’est pas assortie d’exécution provisoire, serait suspendue par un recours devant la Cour de cassation. Alors ce jugement apporte plusieurs commentaires : le premier est de savoir comment juger les hommes et femmes politiques, sont-ils des justiciables comme les autres ou leur exposition médiatique en fait elle des gens à abattre ? Comme le souligne la présidente de l’Assemblée Nationale, c’est dans les urnes qu’il faut battre Marine Le Pen et non dans des procès de juges de sensibilité hypergauche, une vraie « witch hunt » qui empêche les politiques d’être au-dessus des lois mais qui rappelle que les délits des élus sont légiférés et connus des contrevenants. Bien sûr, elle n’est pas la seule à se mettre hors-la-loi délibérément et c’était une pratique courante pour financer l’activité des partis mais enfin, la proie Le Pen était tentante à faire taire par les tribunaux, la peur des Démocrates était de la voir triompher et ils n’ont trouvé que des délits, comme Al Capone, pour la neutraliser. La séparation des pouvoirs (législative, exécutif, judiciaire) a parfaitement fonctionné mais on commentera que des juges (professionnels non élus et donc inaptes dans ce procès mais dépositaires de l’ordre public selon la Constitution) devraient rester neutres face à la couleur politique, la leur contre ceux qu’ils blâment. Personnellement, je suis content mais pas entièrement rassuré, d’autres leaders du RN sont aussi dangereux qu’elle mais si la popularité du RN baissera par manque de voix d’une autorité incontestée, LFI suivra le mouvement de la désapprobation car il n’existe que pour s’opposer face au RN. Alors cette décision injuste (on a chargé la mule) est démocratique quand on sait que les populistes arrivent légalement au pouvoir par les urnes avant d’en faire une dictature. Comme le dit le premier ministre français, l’exécutif n’a pas à commenter une décision de justice et l’émoi au parlement suscité est en contradiction avec son propre rôle, le pouvoir qui lui est conféré d’écrire les lois, alors si par le passé d’autres députés ont écrit et voté pour cette loi, cela veut dire que les juges ont une référence concrète pour punir quelqu’un qui est indiscutable, si le droit français peut faire appel à la subjectivité (ignorance dans un dédale de lois, preuves à fournir, témoignages à récolter, choix et interprétation des textes de loi à appliquer), alors les incongruités du code civil et pénal sont soumises à la conscience des juges. Les hommes et femmes politiques se rendent compte avec ce cas d’école qu’ils peuvent être menacés juridiquement dans leur rôle de notables, or les privilèges ont été abolis en 1789 avec l’avènement de la République et, contrairement aux Lords anglais, les nobles et le clergé n’ont officiellement plus de pouvoir, mais bien sûr il ne s’agit pas de couper des têtes sous la terreur révolutionnaire !!! Personnellement je trouve osé qu’on défende Marine Le Pen qui veut mettre les autres à tour de bras en prison mais pas elle, pauvre Jeanne d’Arc, je ne suis pas outré par son inéligibilité car elle profère des horreurs de haine, de fiel et d’intolérance mais je suis choqué qu’un élu, dévoué à la République, soit sanctionné alors qu’il ne fait que son devoir et qu’il prend ces risques d’être mis en prison pour le bien commun. Alors moi, qui suis proche du peuple aussi, je me demande si je vais être poursuivi pour mes écrits, même si j’ai la liberté d’expression, j’ignore jusqu’où je peux aller sans me faire bâillonner, sans risquer qu’un juge me trouve dangereux au point de me condamner pour me faire taire, doléances qui peuvent être très faciles à trouver quand personne n’est exemplaire et qu’une enquête privée me conduise au tribunal pour troubles aux bonnes mœurs inventés. Oui, je me cache derrière mon anonymat pour penser mais si j’ai de la popularité, tout de suite des jalousies, des rancunes, des animosités peuvent s’exprimer parce que je représenterais une idéologie partisane, en fait ce sont des opinions personnelles que je trouve intéressantes à partager en public mais justement, ma sphère d’influence pourrait gêner tous ces partis qui ne cessent de critiquer ce qui ne leurs ressemble pas !!! Je n’ai pas la force des puissants pour me défendre, je ne suis ni médiatisé, ni engagé dans un syndicat, une association ou un parti ni riche pour contre-attaquer, alors je reste fragile face à la critique, mes idéaux me portent à refuser la guerre et la misère mais l’observation de ma vie de simple citoyen me pousse aussi à sanctionner les gens qui le méritent, comme je ne suis pas un fainéant je déteste l’assistanat et tous les profiteurs, un peu comme Marine Le Pen mais je constate qu’il vaut mieux rester dans un état de droit plutôt que d’être porteur de sombres nuages. En effet, je crois que le racisme d’Etat est différent de la méfiance de l’étranger individuelle et naturelle, Madame Le Pen persécuterait les minorités malgré ses envolées Républicaines, les fanatiques du RN seraient plus royalistes que le roi et on assisterait au IVème Reich en France, en commençant par l’arrestation et la déportation des noirs et des arabes, des juifs et des musulmans, des tziganes et des homosexuels, tous ceux qui dérangent la morale majoritaire dans ce pays. Déjà qu’aux USA, Trump applique avec férocité son programme (il impose sa vision des mœurs sur la base d’une Amérique puritaine, il expulse les migrants clandestins à tour de bras, c’est légal mais c’est musclé, tandis qu’il fait taire l’opposition des membres du parti Démocrate en étouffant les partisans de gauche, qu’ils soient enseignants, magistrats ou fonctionnaires). Là-bas, son protectionnisme est inspiré de l’autarcie d’un régime oppressif et autoritaire, il veut annexer le Panama, le Canada et le Groënland, un avant-goût d’une sorte de pangermanisme à l’américaine, et il prévoit de rester au pouvoir au-delà de son terme, tel un Empereur se moquant de la loi électorale. En France, c’est pareil, l’Histoire nous montre l’acharnement des Démocraties à dénoncer la tyrannie, de l’intérieur, avec des résistants, ou dans des pays étrangers, avec des combattants. On assisterait à une levée de bouclier des ennemis jurés du RN comme les LFI, d’où une campagne de répression qui s’étendrait à tout le pays pour faire respecter l’ordre. L’Europe ne serait plus source de paix mais source de conflits, tant Madame Le Pen tient plus à la nation qu’à la collaboration avec des pays avec lesquels elle ne supporte ni la concurrence déloyale ni la soumission économique, j’ai bien réfléchi au problème et je ne fais que profiler ce qui peut arriver, c’est-à-dire des tensions internes au pays qui vont déboucher sur la répression, l’incarcération, les camps de redressement et en même temps la préparation à la guerre de pays étrangers ayant une peur réelle de nos armées. Alors c’est bien de réarmer pour se défendre, mais un petit soldat Le Pen serait trop tenté d’utiliser ses canons pour parader sur les dominés avec des victoires éclatantes, retentissantes, éblouissantes… Avant une déroute annoncée !!! Il nous reste la bombe nucléaire et rien que pour cela, la France a une stature internationale à respecter d’équilibre géopolitique, ce qui interdit aux électeurs français de mettre au pouvoir un nationaliste, dans sa lutte à mort pour se faire respecter, l’hypothétique présidente n’hésiterait pas à faire du chantage à l’extermination atomique pour obtenir par la force des concessions diplomatiques extravagantes, l’Histoire nous rappelle la faiblesse des Démocraties, la France et l’Angleterre, au sommet de Munich, Hitler en a fait une victoire personnelle dans sa propagande nazie !!! On n’arrête plus l’euphorie d’un peuple qui soutient son dictateur à qui tout réussit mais pour les asservis, l’heure de la revanche va sonner…

UNE MISSION CIVILE POUR SPACEX

Dans la nuit de lundi à mardi, SpaceX a réussi le lancement de sa mission "Fram2". Transportant un équipage de quatre astronautes non professionnels, elle doit mener des d'expériences qui pourraient servir pour de futurs vols vers Mars."Fram2" doit survoler les pôles Nord et Sud de la Terre, c’est un nouveau pas dans l'exploration commerciale de l'espace. Des cris de joie et de soulagement des équipes SpaceX ont ponctué le décollage réussi de l'équipage à bord d'une capsule Dragon transportée par la fusée Falcon 9, selon les images retransmises en direct sur son site internet. La fusée Falcon 9 a été lancée à 21h46 locales (3h46 mardi, heure de Paris, et ce n’était pas un poisson d’avril !) depuis le Centre spatial Kennedy, en Floride.

Quatre personnes aux profils variés et n'étant pas des astronautes professionnels prennent part à cette mission privée nommée Fram2 en hommage à un navire ayant servi à l'exploration polaire au XIXe siècle. "Avec le même esprit pionnier que les premiers explorateurs polaires, nous cherchons à rapporter des connaissances et des données nouvelles pour faire progresser l'exploration spatiale sur le long terme", a déclaré le commandant de la mission, Chun Wang, un entrepreneur ayant fait fortune dans les cryptomonnaies et finançant cette mission. Il est accompagné pour ce voyage d'une réalisatrice norvégienne, Jannicke Mikkelsen, d'un Australien ayant exploré les pôles en tant que guide, Eric Philips, et d'une chercheuse allemande en robotique, Rabea Rogge Un casting de rêve symbole des préoccupations de la NASA en termes de progrès spatial, avec des retombées médiatiques et technologiques.

Leur mission dans l'espace doit durer entre trois et cinq jours et doit permettre la tenue de plus de 20 expériences scientifiques. Autant d'expériences qui pourraient servir pour de futurs vols vers Mars. L'équipage s'est entraîné en amont pendant huit mois. À leur retour sur Terre, ils essaieront de sortir de la capsule sans soutien médical, dans le cadre d'une étude visant à déterminer les tâches simples pouvant être effectuées par des astronautes après un vol dans l'espace. 

À l'exception des missions lunaires Apollo, les pôles de la Terre sont restés hors de vue des astronautes, y compris ceux à bord de la Station spatiale internationale. 

L'entreprise SpaceX a déjà mené à bien plusieurs missions habitées pour le compte de la Nasa ainsi que cinq missions privées : trois vers l'ISS en collaboration avec Axiom Space, et deux autour de l'orbite terrestre. La première de ces missions en orbite était Inspiration4 en 2021, suivie de Polaris Down, au cours de laquelle a eu lieu la première sortie spatiale privée de l'Histoire. Ces deux missions avaient été financées par le milliardaire Jared Isaacman, un proche d'Elon Musk qui a depuis été nommé par Donald Trump pour devenir le futur patron de la Nasa.

Comme quoi dans l’Amérique de Monsieur Trump perplexe sur les travaux des scientifiques, son proche conseiller et patron de SpaceX Elon Musk donne sa chance à une équipe de chercheurs. Bien sûr, il y a des études de réalisées dans l’objectif de missions sur Mars mais il y a aussi une étude sur les climats terrestres qui devrait être enrichissante. Alors cette mission unique est l’occasion, selon les métiers des astronautes, de faire avancer la science, un pied de nez fait à la stigmatisation du savoir rationnel. Le scepticisme ambiant envers toutes les recherches voit cette expérimentation, autorisée par la NASA, une administration maîtrisée par Monsieur Trump, comme un moyen d’observer et de photographier de façon unique l’évolution préoccupante des pôles.

Les objectifs scientifiques, fascinants sont :

  1. Observation des pôles terrestres : L'équipage survole les pôles Nord et Sud pour collecter des données sur la fonte des glaces, les variations climatiques et des phénomènes atmosphériques rares comme le phénomène lumineux STEVE.
  2. Études sur la santé : Parmi les projets, il y a la première radiographie humaine en microgravité pour étudier l'impact de l'espace sur la densité osseuse et la santé cardiovasculaire, une avancée pour la médecine spatiale.
  3. Études sur le sommeil et la cognition : Les chercheurs analysent comment l'environnement spatial influence la qualité du sommeil et les capacités cognitives des astronautes.
  4. Documentation des régions polaires : Les astronautes utilisent des instruments optiques et thermiques pour enrichir les modèles climatiques actuels.
  5. Culture de champignons : Étudier la croissance de champignons en microgravité pour des applications alimentaires et médicales.
  6. Préparation des futures missions spatiales : Les résultats obtenus serviront à mieux comprendre les défis des vols spatiaux prolongés, notamment vers Mars.

Ces objectifs montrent à quel point cette mission est pionnière dans l'exploration spatiale.

La préparation d'une mission comme Fram2 est un processus complexe et minutieux. Voici les étapes principales :

  1. Sélection de l'équipage : Les astronautes civils sont choisis en fonction de leurs compétences et de leur expérience dans des domaines spécifiques, comme l'exploration polaire ou la recherche scientifique.
  2. Entraînement intensif : L'équipage suit un programme rigoureux, incluant des simulations de vol, des exercices en microgravité, et des tests en conditions extrêmes, comme en Alaska en hiver.
  3. Planification scientifique : Les chercheurs définissent les expériences à mener, comme la radiographie humaine en microgravité ou l'observation des pôles.
  4. Préparation technique : La capsule Crew Dragon Resilience est équipée pour répondre aux besoins de la mission, avec des instruments de mesure et une coupole panoramique pour les observations.
  5. Coordination logistique : Le lancement est planifié depuis le Centre spatial Kennedy, avec une fusée Falcon 9.
  6. Tests et ajustements : Avant le décollage, des vérifications sont effectuées pour garantir la sécurité et le bon fonctionnement de tous les systèmes.

Détails sur la fusée Falcon 9 :

·         Lanceur spatial développé par SpaceX, propriété du milliardaire américain Elon Musk.

·         Missions variées, allant du lancement de satellites commerciaux à des missions scientifiques et habitées.

·         Deux étages : le premier est équipé de neuf moteurs Merlin, et le second d'un moteur unique optimisé pour le vide spatial.

·         Capacité de réutilisation pour de réduire considérablement les coûts des lancements spatiaux.

 

Depuis son premier vol en 2010, elle a accompli des centaines de missions, y compris des ravitaillements pour la Station spatiale internationale et des lancements de satellites Starlink (connexion Internet haut débit partout dans le monde grâce à une constellation de milliers de satellites en orbite terrestre basse pour brancher les régions isolées grâce à un équipement d’antennes spéciales). Elle est également célèbre pour ses atterrissages spectaculaires du premier étage, qui peuvent être récupérés et réutilisés.

JE SUIS POUSSE VERS MA SORTIE LITTERAIRE

Il y a longtemps que les mots s’amoncellent autour de moi, comme une marée montante qui grignote peu à peu le rivage de mon esprit. Au début, ce n’était qu’une brise légère, une invitation discrète à explorer les contours du langage, à jouer avec les phrases, à bâtir des mondes de papier. J’écrivais sans y penser, porté par cette nécessité de coucher mes pensées sur le fil fragile du temps.

Mais aujourd’hui, c’est différent. L’écriture, jadis complice, est devenue une force qui me dépasse. Chaque phrase semble me pousser un peu plus loin, me contraindre à avancer. Je ne maîtrise plus l’élan qui m’habite ; je suis comme un navigateur emporté par le courant, incapable de lutter contre la direction que prennent mes propres mots.

Il y a cette impression étrange, sourde, persistante, que je touche à quelque chose d’inéluctable. Une fin ? Un aboutissement ? Peut-être simplement un passage. Comme si tout ce que j’avais écrit jusqu’ici n’était qu’une lente préparation à cet instant précis, où je me retrouve à la frontière d’un territoire inconnu, prêt à plonger dans l’inexploré.

Je ne sais pas si c’est l’écriture qui me quitte ou si c’est moi qui m’éloigne d’elle. Les pages noircies s’empilent, témoignages d’un long dialogue entre moi et mes pensées. Pourtant, chaque mot posé semble me dessaisir un peu plus de moi-même. Je me vide à mesure que le texte s’étend, et dans cet abandon, il y a à la fois une peur sourde et une délivrance étrange.

Ai-je encore quelque chose à dire ? Ou bien mes mots ont-ils déjà trouvé leur propre chemin, indépendamment de ma volonté ? C’est une sensation troublante : celle de n’être plus qu’un scribe de mon propre destin, un simple passeur d’idées qui, une fois exprimées, n’ont plus besoin de moi.

Je suis poussé vers ma sortie littéraire, comme un acteur qui sent venir la fin de son rôle. Il ne reste qu’à prononcer la dernière réplique, à laisser tomber le rideau. Peut-être que l’histoire continuera sans moi, ailleurs, entre d’autres mains, dans d’autres esprits. Ou peut-être est-ce là ma dernière page, le point final d’un long voyage.

Qu’importe, après tout. L’écriture m’a porté, nourri, consumé, et maintenant, elle me relâche. Alors, je me laisse aller. Je me fonds dans l’encre, me dissous dans les lettres.

Et lentement, en silence, je m’efface entre les lignes. La pression extérieure me dit d’arrêter d’écrire, cela ne m’empêche pas de penser mais cela m’interdit de publier les phrases couchées avec la plume. C’est comme une petite mort, j’ai du vague à l’âme à savoir que je n’aurai plus de crayon, plus de clavier pour m’amuser.

En fait la récréation est terminée et moi je suis puni de leçons à apprendre, la critique littéraire m’a encensé puis m’interdit d’écrire le texte de trop, point de haine, point d’inhumanité, point d’égoïsme dans mes propos, simplement l’envie de parler directement aux livres vivants, alors aujourd’hui je me tais car c’est mon intérêt et les écrivains pourront prendre le relais !

 

 

LES ROBOTS

L’avenir des robots humanoïdes s’oriente vers une intégration progressive des robots dans la société, avec des enjeux :

v  Techniques :

§  Autonomie,

§  Précision,

§  Robustesse,

§  Aptitude à une tâche ou un service

v  Ethiques :

§  Respect de l’humanité,

§  Question de la conscience d’une machine,

§  Sécurité des personnes

v  Juridiques :

§  Lois de la robotique d’Azimov :

¨      Première loi : un robot ne peut blesser un être humain ni, par son inaction, permettre qu’un être humain soit blessé,

¨      Deuxième loi : un robot doit obéir aux ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres entrent en conflit avec la Première Loi,

¨      Troisième loi : un robot doit protéger son existence tant que cette protection n'entre pas en conflit avec la Première ou la Deuxième Loi,

§  Responsabilité en cas d’accident ?

¨      Employeur,

¨      Utilisateur,

¨      Fabriquant,

§  Droit des esclaves

v  Sociaux :

§  Vol de l’emploi,

§  Cohabitation et interactions,

§  Aversion pour cette technologie

Si l’on suit cette trajectoire, il y aura des implications profondes sur ;

§  La nature du travail :

·         Maître/subordonné

·         Salarié/esclave

·         Durée du travail

§  Les relations hommes-machines :

·         Limiter l’invasion numérique

·         Présence omniprésente et différente :

¨      Dans la vie professionnelle

¨      Dans la vie privée

§  La définition même de l’humanité :

·         Monde réel et monde artificiel,

·         Capacité d’apprentissage du savoir,

·         Cerveau biologique face au calcul numérique,

·         Relations interpersonnelles,

·         La culture humaine dans le monde digital.

L’éthique des robots est un sujet complexe qui touche des questions philosophiques, juridiques et sociétales. Elle englobe des préoccupations sur

§  Leur conception,

§  Leur usage,

§  Leurs droits potentiels

§  Leurs devoirs potentiels,

§  Leur impact sur la société

§  Leur liberté à se révolter

En fait, aujourd’hui ce ne sont que de vulgaires machines-outils mais on doit poser le cadre fondamental des biotechnologies, la combinaison vivant/mécanique n’est encore que de la science-fiction mais la science peut y parvenir rapidement.

Concernant l’utilisation des robots, il y a des problèmes :

§  De dépendance abêtissante où l’homme serait incapable de se débrouiller sans son compagnon technologique,

§  De surveillance de la vie privée :

·         Equipés de capteurs et de caméras envahissants

·         Ils récoltent des données sensibles

·         Ils soulèvent la question de la confidentialité,

§  D’équité d’accès à ces technologies pénalisant les entreprises et les particuliers.

On a transféré à l’IA :

§  La créativité,

§  La moralité,

§  L'expérience subjective

C’est l’antichambre de son transfert sur les processeurs de la robotique, d’où le danger de la théorie du grand remplacement.

Les armées vont bientôt être capables de concevoir des robots tueurs sur les champs de bataille (l’état-major britannique envisage ainsi une proportion d’un robot pour trois combattants à l’horizon 2030), d’où la question de la dangerosité de les retourner contre les populations civiles. Ce système automatisé (SA) peut évoluer dans les milieux terrestres ou aériens. Lui conférer une pleine autonomie reviendrait à lui octroyer une liberté d’appréciation innée et la capacité à modifier ses règles internes. Armé, il deviendrait un système d’arme létal autonome (SALA). Le ministère de la défense française alerte que leur développement interroge en effet les grands principes du droit international humanitaire (DIH) (distinction, humanité, discrimination ou précaution, proportionnalité, interdiction de causer des maux superflus), tandis que des discussions ont été engagées dès 2013 à Genève dans le cadre de la convention sur certaines armes classiques (CCAC) de 1980, amendée en 2001. Il affirme aussi que des « "fully autonomous weapons » existent déjà et qu’ils peuvent choisir leurs cibles (armes de précision autodirectrices semi-autonomes, surtout dans le domaine aérien). Le grand public craint l’avènement d’un Terminator, d’autres appellent de leurs vœux le soldat augmenté pour gagner tandis que les tenants d’une conception chevaleresque y voient le moyen de se battre sans pertes humaines. La stratégie de la France s’appuie sur le principe directeur de la veille technologique et de la collaboration avec ses voisins européens. Les spécialistes s’accordent pour dire qu’un système d’arme comprend six composantes : humaine, de traction, de détection, de reconnaissance, d’acquisition de cibles et enfin d’armement. A terme, elles pourraient être entièrement autonomes. Il serait donc opportun de faire signer aux Etats un traité de non-prolifération d’armes robotisées, un peu comme la bombe atomique, car les SALA sont des exterminateurs. Les chinois, les russes et les américains étudient sérieusement la question : il est question de budget, de pertes humaines, de supériorité tactique, de domination technologique, etc… C’est-à-dire les grandes peurs de l’humanité dans toutes les guerres du passé et du présent. 

DONALD TRUMP ET L’INCLUSION

 

Donald Trump se mêle de ce qui ne le regarde pas : la vie sexuelle privée des gens. Si je suis d’accord pour dire que les homosexuels et les transexuels n’ont pas à recruter des enfants et des adolescents, en revanche « ils font ce qu’ils veulent de leur cul », s’ils veulent se rassembler pour faire la fête, notamment lors de la Gay Pride, en fait ils ne font de mal à personne. Ce que je critique, ce sont les cours de diversité à l’école primaire, ils sont trop jeunes pour une séance de sensibilisation sexuelle, il ne faut pas influencer les enfants et les perturber avec des personnes « qui ne sont pas normalement constituées », moi-même je dis que les homos ont le droit de s’embrasser et de se tenir la main en public comme tous les amoureux, c’est comme la religion et la couleur de peau, c’est la vie qui choisit comment on est, on n’y peut rien si on est différent par contre il ne faut pas être outrageux dans ses apparences. Alors que plusieurs entreprises françaises ont reçu un courrier de l’ambassade des Etats-Unis les interrogeant sur l’existence de programmes internes de lutte contre les discriminations, ce qui pourrait les empêcher de travailler avec le gouvernement américain, le ministère français du Commerce extérieur dénonce lui des « ingérences américaines » après l’envoi de cette lettre. Cela indique les nouvelles valeurs américaines, celles du Président Trump, mais il est envahissant quand il veut forcer le monde à adopter sa politique conservatrice, c’est un abus de position dominante inacceptable, selon le ministère français, cette pratique est une intrusion dans les affaires européennes. Alors Donald Trump se comporte en dictateur des affaires sociales, en effet il n’y a aucun lien avec l’économie si ce n’est l’intolérance à recruter noir, homosexuel, féminin, d’une religion différente, bien sûr que cela a un impact sur la façon dont l’entreprise fonctionne mais la DE&I (Diversité, Equité, Inclusion) n’est-elle pas une façon moderne d’apporter du sang frais dans des entreprises sclérosées par les archétypes ? N’est-ce pas une façon de lutter contre les racistes, les fameux partisans WASP (White Anglo-Saxon Protestants) qui hurlent à la perte d’identité quand ils se considèrent envahis par les latinos ? Monsieur Trump doit considérer que les communautarismes sont un danger pour la société, moi-même je suis pour le mélange des origines et non pas pour le repli culturel, alors je crois que j’accepte la différence mais que je refuse d’en faire des minorités influentes. Comme le disait Coluche, « il y en aura qui seront noirs, petits et moches et pour eux, ce sera très dur ». En fait il y a l’apparence et le comportement, ils sont uniques à chaque personne et on n’a pas le droit de blâmer les origines, par contre en faire un levier de puissance politique ou économique va au-delà de responsabilités acceptées, bien sûr on tolère les syndicats et les associations en France mais justement, ils ont un pouvoir trop omnipotent ! Alors que le vrai problème est l’immigration clandestine, il faut saluer l’intégration des étrangers dans les meilleures universités, ils ont l’occasion d’apprendre la langue et de s’insérer socialement, ce sont eux les donneurs d’ordres de demain et ce sont ces migrants qui vont créer la richesse du pays qui va les accepter, je suis comme Monsieur Trump, je ne tolère pas les criminels ni les profiteurs mais je salue avec humanisme ces migrants légaux qui ont une vraie valeur ajoutée à apporter par leur savoir, leur expérience et leur volonté !

LES « PROFITEURS EUROPEENS »

 

Le rédacteur en chef du journal américain « The Atlantic » a été invité par erreur à rejoindre un groupe de discussion et a lu les messages que s'échangent 18 responsables de très haut niveau, dont, selon lui, le chef de la diplomatie, Marco Rubio, le patron de la CIA, John Ratcliffe, et le vice-président, JD Vance, à propos de frappes contre les rebelles yéménites. Ce dernier estime, selon des propos reproduits dans The Atlantic, que conduire les frappes serait une "erreur", car l'opération, en renforçant la sécurité du transport de marchandises en mer Rouge, bénéficierait surtout aux Européens. "Si tu penses qu'il faut le faire, allons-y. C'est juste que je déteste venir au secours des Européens encore une fois", écrit JD Vance à l'intention du ministre de la Défense, toujours selon le magazine. Lequel répond: "Je suis complètement d'accord, je déteste le comportement de profiteurs des Européens. C'est PATHETIQUE", mais il justifie néanmoins l'attaque pour "rouvrir les liaisons" maritimes. Alors je somme Monsieur Trump d’expliquer pourquoi ses équipes sont aussi anti-européennes, décidément les américains ne veulent se battre que quand il y a de l’argent en jeu, en fait cette fuite de conversations confidentielles montre à quel point les tensions sont tendues entre UE et USA. Mais moi l’européen, je prends pour argent comptant cette haine viscérale et je demande directement des comptes à Monsieur Trump car c’est lui le raciste qui a mobilisé ses équipes pour détester tous les étrangers qui lui sont indociles. Non Monsieur Trump, nous ne sommes pas des vaches-à-lait des farmers américains, ce n’est pas de ma faute si l’Amérique Glorieuse avait lancé les délocalisations dans les années 90 selon les meilleures méthodes de management enseignées dans les universités américaines, en fait l’opération militaire sur le Yémen est une campagne de communication sur la force des USA à intervenir dans le monde, c’est pour mieux négocier dans les traités commerciaux à l’avantage des américains, sauf que le Charles-de-Gaulle est aussi un porte-avions nucléaire, il est français et fait le ménage aussi bien que la bonne américaine.

L’IMBECILITE DE TRUMP

 

Trump est un imbécile dans sa guerre commerciale : il oublie les brevets déposés par les étrangers et il se croit le plus fort pour produire local en volant les copyrights des étrangers. Par exemple, dans l’automobile, dans les vins, etc…, il y a des marques déposées et les américains paieront donc plus cher pour importer des produits qu’il ne peut pas remplacer. Bien sûr, Monsieur Trump croit qu’il suffit de décider des droits de douanes pour les imposer, or il brade son administration qui gère lesdits droits et qui s’arrache les cheveux pour les faires appliquer. Oui Monsieur Trump, les équipes ne suivent pas, voir la technologie n’est pas adaptée pour mettre en œuvre cette politique commerciale, imaginez la taille des tableaux Excel et autres bases de données, un dispositif fastidieux qui coûtera très cher et qui repose sur la bonne volonté. Alors Monsieur Trump, vous qui n’aimez pas les scientifiques, ce sont des chercheurs qui vont vous faire votre informatique donc votre discours général ne tient pas la route, peut-être que vous visez les chercheurs de l’écologie mais en tout cas il y a besoin d’ingénieurs. Alors que vous lancez le chasseur de 6ème génération, il faut savoir qu’il y a besoin de scientifiques pour les développer, décidément votre esprit malléable est à dimension variable donc j’en déduis que vous avez des problèmes de personnalité dans votre manière de penser.

LA RUSSIE SE TROMPE DE GUERRE…

 

Il y a le discours russe officiel, qui veut aboutir à un cessez-le-feu, et celui officieux où on profite du temps pour avancer sur le terrain sans vouloir faire la paix pour arriver à la table des négociations en force. Personnellement, j’ai entendu des russes des discours outrageux parlant de démilitarisation de l’Ukraine en en faisant une zone tampon, sans l’OTAN ni même l’aide occidentale en armes et en renseignements. Mais là, c’est demander la capitulation de l’Ukraine et c’est tout bonnement impossible, L’UE agace Moscou en réarmant contre un danger véritable, en fait les russes brandissent le drapeau à croix gammée d’Hitler pour faire croire qu’ils sont les libérateurs, mais là en l’occurrence ce sont les agresseurs, Poutine prend Trump pour un con en lui parlant de commerce des terres rares, mais justement c’est un jeu de propagande quand la communication, bien fausse, de Moscou est de la désinformation bien huilée. Oui, je crois que l’économie russe est à l’agonie, les licenciements massifs se multiplient et si Poutine joue la montre pour gagner sur le terrain militaire, il perd sur le plan social et économique. Non, je ne veux pas d’une Révolution russe mais je veux qu’ils arrêtent d’être provocateurs, ils affirment que le nouveau chancelier allemand bien plus antirusse que Scholz commence comme Hitler, décidément ils ont un raccourci de l’Histoire bien réduit intellectuellement quand on sait que Staline n’était pas un ange non plus. Alors que le nationalisme ruse est encouragé par les médias d’Etat, moi, je n’ai qu’une seule obsession : ne pas démilitariser l’Ukraine sinon le conflit repartira et ira jusqu’en Europe.

MERCI ELON

 

Les astronautes coincés dans l’ISS pour cause de défaillance de leur capsule Boeing sont revenus sur Terre avec une capsule SpaceX. Alors tout d’abord bienvenue aux naufragés de l’espace, bravo pour votre endurance à rester si longtemps dans l’Espace et remettez-vous bien de vos émotions sur le bon vieux plancher des vaches. Et puis bravo aussi à SpaceX qui démontre une fois de plus sa supériorité technologique acquise en si peu de temps. Enfin, bravo Elon pour ta vision des vols spatiaux habités avec tes fusées révolutionnaires, on peut critiquer ta méthode de management par la terreur mais au moins tes ingénieurs ont fait du bon boulot. C’est un récit digne d’un feuilleton américain qui a entretenu toute l’Amérique en suspens, la NASA démontre une fois de plus qu’elle a les ressources nécessaires pour palier à tous les incidents, il fallait juste le temps de mettre la machine en route pour accélérer le retour de ces malheureux, ils n’avaient plus de véhicule spatial les pauvres, alors Elon leur a prêté sa voiture !!! Alors que les déboires avec Tesla sont nombreux, je tiens à féliciter Elon pour avoir redressé une industrie spatiale américaine en détresse depuis la fin des navettes spatiales, coûteuses et risquées, la solidarité est aussi un mot qui résonne dans l’Espace, si tous les humains se comportaient comme dans l’ISS, il n’y aurait plus de guerre, plus de misère, plus d’exploitation, mais ce sont les nobles qui vont dans l’Espace, ils sont sélectionnés comme dans le film « Bienvenue à Gattaca » pour leur intelligence, leur dextérité et leur parfaite santé, en fait, moi je ne rêve pas d’aller dans l’Espace, je n’ai déjà plus envie de voyager sur la terre, mais je regarde cette technologie fantastique avec les yeux d’un petit enfant, bien sûr, ça pollue, ça coûte cher au contribuable, ça prend de l’énergie humaine mais au moins les satellites nous permettent de mieux vivre, pour moi le futur de la Terre se joue dans les expériences spatiales, que ce soit en météorologie, en astronomie, en sciences de l’univers, les scientifiques apprennent grâce à l’Espace comment mieux gérer l’environnement, alors des types comme Elon, qui sont hués en se mêlant de politique avec des méthodes de management critiquable, ont permis ces découvertes majeures, après c’est toute l’industrie qui en profite et rien que pour cela, on se dit que le rêve rapporte de l’argent !!!

LA POLITIQUE AMERICAINE SE DEVOILE

 

C’est officiel, Trump est pour le « freedom of speech » par contre il poursuit tous ceux qui le critiquent, et ils sont nombreux. Si je prétends qu’un crayon peut apporter la paix plutôt que des armes puisqu’il suffit de mots pour arranger tout le monde, de la même manière je pense que de simples caricatures peuvent provoquer la guerre, Cabu disait : « ce ne sont que de simples petits dessins », mais ils font monter la mayonnaise géopolitique des relations internationales, les auteurs des satires prétendent s’amuser mais en fait ce sont des anarchistes. Je crois donc qu’il faut arrêter d’agresser Monsieur Trump sinon il répond méchamment, la preuve c’est que dès que l’UE répond à ses tarifs par des mesures de rétorsion (taxer par exemple le wiskey américain, il veut imposer les importations de vins et spiritueux français à 200%. Alors je tape sur La présidente de la commission européenne qui se fiche de l’agriculture française, je lui demande d’épargner nos viticulteurs et ne pas écouter que les allemands qui veulent simplement vendre leurs grosses bagnoles. Oui, j’ai toujours été sensible au monde paysan et je n’en ai rien à fiche de l’industrie allemande, je suis français et je ne veux pas que cette politique commerciale se fasse au détriment de la France. Alors que cette guerre économique a commencé, les marchés ont chuté car la politique des affaires de Monsieur Trump n’est ni claire ni rassurante, investir aux USA est une sorte d’assurance de devenir riche si on est ami avec Monsieur Trump, le problème c’est qu’on ne sait pas si c’est de la collaboration à l’occupation et s’il faut entrer en résistance contre un tyran, je ne suis pas sûr que Monsieur Trump soit le bon cheval sur lequel parier dans l’Histoire mais je m’en fous, je veux faire des affaires. Elon Musk lui affronte la tempête avec Tesla, le cours de bourse chute et les réactions anti-américaines brûlent ses voitures et provoquent l’ire des syndicalisés allemands, je doute de sa méthode de management par la terreur même s’il fait des choix visionnaires, personnellement je le vois innover avec gourmandise d’ingénieur (robots humanoïdes dans l’espace) mais cela me fait peur qu’une telle teigne ait tant de pouvoir sur des technologies suprématistes (l’aérospatiale, la robotique, l’IA) car il veut faire n’importe quoi du monde de demain (remplacer les hommes par les machines, numéroter les gens par des puces, etc…). Alors oui, cette supériorité américaine m’inquiète car ce n’est plus vraiment une Démocratie quand elle cherche à asseoir sa force sur le monde (coloniser le Panama, le Canada, le Groënland), je voudrais dire à Monsieur Trump que j’adhère à certaines de ses idéologies mais il ne faut pas les mettre en place, c’est anticonstitutionnel, en fait je ne suis pas un citoyen américain et vu d’Europe, j’ai peur que l’argent de ces gens dirige la politique internationale et que les considérations humanistes soient oubliées, en fait l’entreprise USA est en train de tout manger et on ne veut pas se faire tondre comme un mouton par le berger !!!

UNE ENTRAIDE MUTUELLE

Monsieur Trump a affirmé qu’il n’était pas sûr que les membres de l’OTAN viendraient l’aider s’il avait un problème. Cela apporte plusieurs commentaires : d’abord, ce sont les USA qui ont l’armée la plus puissante du monde, cela n’est peut-être pas synonyme de victoire absolue quand elle peut être vaincue par une petite armée bien organisée mais les USA ont la supériorité technologique pour dominer. Ensuite, je crois que la frontière des US n’est pas limitée au continent nord-américain mais est dépendante de toutes ses bases à travers le monde, alors s’il y avait un problème sur l’une de celles-ci, comme il dit, je pense que les français et les anglais, entre autres, enverraient du renfort par solidarité, ou tout au moins un soutien logistique pour la sortir de ce mauvais pas. Mais surtout, la force des USA est économique avec le dollar, le pétrole et bien sûr la bourse de New-York et là Monsieur Trump peut être garanti de mon soutien total, certes il est intéressé mais c’est pour éviter une crise financière à cause d’une bulle spéculative. Les guerres ont aussi pour origine la prolétarisation d’une classe sociale qui se sent marginalisée et donc sensible aux discours populistes, or Wall Street est toujours fragile, n’est pas à l’abri d’un krak boursier et donc il faudrait aider Monsieur Trump à trouver les bonnes solutions pour sortir de ce gué. Alors moi, tout simplement, j’adhère à sa politique économique qui prône les relocalisations et l’autonomie dans la supply-chain, non que je sois pour des droits de douane qui entravent le commerce mais la main invisible de Smith doit refaire le meccano industriel, la France souffre tellement de concurrence déloyale que mon discours de retour aux frontières strictes en Europe plaît aussi à l’extrême-droite, la souffrance des peuples vient bien de cette compétition commerciale acharnée que se livrent les peuples et l’UE a décidé selon ses gènes de faire confiance au libéralisme, or les marchés de biens sont privés aux pays et devraient relever de leur souveraineté. Bien sûr, Monsieur Trump n’a pas calculé que ses tarifs douaniers allaient provoquer une turbulence économique quand il faut entièrement repenser les approvisionnements mais justement il faut vaincre ces habitudes d’aller sans réfléchir installer ses usines en Asie, Monsieur Trump cible l’Europe comme ennemi mais moi je cite la Chine pour l’invasion de ses produits, alors que notre modèle social est menacé par la désindustrialisation du pays et la perte d’emplois, je veux dire à Monsieur Trump que l’administration est source de lourdeurs mais aussi de garantie de services publics, il veut virer les fonctionnaires qui organisent la puissance de l’Amérique et le règne de l’argent-roi chez nous s’arrête à la santé, l’éducation, les retraites, l’assurance-chômage, la solidarité, la sécurité et que ce sont des valeurs universelles qui sont intangibles pour la France, il est dit que la France n’a pas un bon climat des affaires, autant par les charges sociales que les syndicats, mais alors il faut voir comme on déroule le tapis rouge aux investisseurs, les français aiment travailler et ils voudraient mieux collaborer avec les américains car ils ont le même souci de coût du travail alors qu’ils font de la qualité, comme « America Is Back » je propose une politique pro-business française, l’Intelligence Artificielle va changer les habitudes de travail et même avec un léger retard, je pense qu’elle va profiter à la France qui a des ingénieurs de pointe dans ce domaine. 

QUAND LA RHETORIQUE RUSSE…

 

Quand la rhétorique russe assimilant Le Président français à Hitler ou Napoléon va-t-elle cesser ? Ces russes se croient permis de donner des leçons de Démocratie quand eux-mêmes sont despotiques. Les nazis, ce sont des racistes qui éradiquent les peuples soumis, hors celui qui met ses citoyens dans les goulags, des camps d’extermination autrement dit, c’est Vladimir Poutine lui-même !!! Quand les russes se rendent compte qu’ils perdent du terrain diplomatique, ils utilisent la propagande, un peu comme Donald Trump, pour impressionner leur adversaire et obtenir tout ce qu’ils veulent, comme aux temps de la Guerre Froide. Mais aujourd’hui, la Russie est enlisée dans sa guerre en Ukraine qu’elle voulait plier de sa Grande Armada en quelques jours, or comme la Grande Armada elle voit que des coquilles de noix viennent la défaire, d’ailleurs la Russie n’a plus les moyens de financer sa guerre et ne tient que par l’autoritarisme de son pouvoir. Oui, il y a un moment où ces provocations russes qui veulent détenir l’agenda médiatique ne tiennent plus que par le soutien de Monsieur Trump, les ennemis américains et russes voudraient enterrer la hache de guerre vieille de 80 ans pour parader en amis qu’ils contrôlent la Terre entière ? On marche sur la tête à contre-sens de l’Histoire, Monsieur Trump le pacifiste et Monsieur Poutine le libérateur ? On aura tout vu dans ce monde contemporain et les apparatchiks russes n’y pourront rien, je suis déterminé à continuer de vivre dans une Europe en paix et libre de toute vassalité, moi aussi je suis sensible sur le bouton nucléaire et si les russes veulent frapper l’UE, c’est qu’ils sont mal dans leurs frontières et voudraient étendre leur empire, par exemple en Afrique où les soldats Wagner avaient déjà entamé le boulot, or un soldat Wagner n’est pas un exemple d’éthique de solidarité des ethnies africaines, c’est plutôt la corruption et le pillage des ressources qui les intéressaient, en fait si je ne suis pas colonialiste, je ne vois pas pourquoi russes et américains le seraient, je tiens aux bases navales françaises car elles assurent la tranquillité du commerce mondial et je ne vois pas pourquoi mon nom serait sali dans une guerre mondiale dont je refuse d’en assumer l’origine, puisque les soi-disant maîtres du monde veulent dominer, alors qu’ils en assument le risque militaire et financier, ce que je vois aux Amériques ce sont des poltrons qui n’ont pas envie de se battre et ce que je vois en Russie ce sont des faibles qui ne savent plus se battre, ils ont hérité pendant la Guerre Froide d’une confiance dans chaque bloc qui diminue au fur-et-à-mesure qu’on voit des Trump et des Poutine saccager le monde qui les entourent, ce sont bien eux les fautifs responsables de l’ordre du monde et non un pauvre Monsieur Macron qui n’est ni Napoléon ni Hitler car il a gardé sa navale entière et ne joue pas aux petits soldats de plombs pour le plaisir de se battre, depuis ces temps la France a un rôle à jouer dans les relations internationales, c’est peut-être embêtant à entendre pour Messieurs Poutine et Trump mais ça tombe bien, on ne veut plus d’eux aux commandes du monde, je l’ai dit, les guerres ne se ressemblent jamais et là, en l’occurrence, je suis visé quand on attaque une Europe qui grandit, elle emmerde terriblement les américains et les russes, cela tombe bien, on ne veut plus se faire la guerre sur le Continent pour leurs plaisirs respectifs !!! La page est tournée de cette Histoire du XXème siècle et même s’il en reste des épaves, je veux que le peuple européen soit fier de cette construction européenne et qu’il arrête d’écouter les populistes payés par l’étranger pour semer la discorde, c’est la seule chose qu’Elon Musk et Vladimir Poutine ont trouvé à faire en commun : soutenir les partis d’extrême-droite pour encourager le nazisme et arriver en vainqueurs, la situation financière de l’Amérique est précaire et les russes sont en banqueroute pour payer leur guerre, alors leurs circonvolutions sont peut-être la seule façon qu’ils ont trouvée de sauver leurs Etats : dire qu’on doit leurs obéir parce qu’ils sont les plus forts, or l’arbre cache la forêt, Trump et Poutine, on vous a vus en marionnettes et franchement, en Guignols vous ne faites plus rire les enfants, ils ont même peur d’une guerre mondiale organisée pour faire plaisir à ces deux tyrans !!!

LA RENAISSANCE MILITAIRE

 

Donald Trump, en se dégageant militairement de ses opérations de soutient à l’Europe, aimerait cependant bien vendre des armements américains au pays de l’Union. Oui, comme le souligne le ministre des armées, il manque des avions de chasse, des frégates, de l’infanterie en profondeur mais surtout, c’est dans le spatial qu’il ne faut pas se faire dépasser, or SpaceX commence à prendre toute la place et à nous reléguer au second rang avec Arianespace. Alors le tir de cette fusée qui doit avoir lieu aujourd’hui est crucial, il validerait une stratégie de l’ESA d’avoir plusieurs tailles de lanceurs, des gros et des petits pour différentes orbites, alors il faut faire vite pour occuper la place et augmenter la cadence des lancements. Mais alors que se tient aujourd’hui un sommet de la défense européen, le Président Zelensky apprécie de ne plus se sentir seul mais l’Europe seule suffira-t-elle à assurer sa défense, l’extension du parapluie nucléaire français est-elle souhaitable ? Il s’agit en fait de conclure un accord de dissuasion commun, si l’un des pays est attaqué alors on lance l’ogive atomique, mais on voit bien la limite d’un tel système quand les gens se battent envers-et-contre tout, oui, la dissuasion n’est plus une sécurité quand l’utiliser signifierait la fin du monde, les russes ont de quoi répondre et les américains aussi et justement, cela n’a plus aucune justification, se faire respecter signifie donc avoir une armée conventionnelle opérationnelle et contre les russes, il faut des armées nationales qui apprennent à se coordonner et à se battre au niveau européen. C’est tout l’enjeu du sommet de prévoir une augmentation des budgets militaires, mais le vide que laisseraient les américains en partant serait tel qu’on pourrait dire que l’OTAN, resuscitée en Europe mais morte aux USA, est devenue bancale, alors j’espère convaincre mon camarade Trump de ne pas entretenir cette haine qu’il a des européens, en fait on veut vivre dignement sans être des esclaves mais on assume cette dépendance à l’arsenal américain, que Monsieur Trump soit convaincu que nous collaborerons avec lui mais qu’il laisse les chamailleries de côté quand le moment d’une Ukraine agressée ne doit pas être traité à la légère, je vous l’ai dit, je ne sais pas quelles sont les intentions de Monsieur Poutine mais il y a un deal qui me plaît, des soldats européens déployés dans l’Ukraine libre, oui, il est hors de question de désarmer l’Ukraine, elle serait aussitôt envahie par la Russie, mais les combats doivent cesser sur une ligne de front qui délimite les frontières, les européens peuvent paraître présomptueux et novices dans les négociations internationales mais face des traîtres en puissance, Monsieur Poutine et Monsieur Trump, je ne sais pas me méfier des sales coups qu’ils préparent, armer l’Europe ressemble au nazisme mais aujourd’hui, il n’y a plus le choix, si on veut se défendre il faut préparer tous les cas, les scénarii possibles vont jusqu’à la guerre mondiale, c’est peut-être ce que veulent russes et américains pour se départager le monde comme du temps de leur splendeur bipolaire, je crois qu’on peut s’arranger avant car je l’ai dit, nous ne sommes pas des colonialistes, simplement des mercantilistes, nos armées ne sont pas pour l’occupation mais pour le commerce en bonne circulation…

LES DROITS DE DOUANE

Monsieur Trump a décidé unilatéralement d’augmenter les droits de douanes sur les produits importés, en particulier du Mexique et du Canada mais aussi sur des secteurs qui concernent directement la Chine et l’Europe. Alors si Monsieur Trump n’attaque pas directement son partenaire européen mais surtaxe en général les voitures, l’acier et l’aluminium, l’agroalimentaire, alors il nuit à l’économie de son pays parce qu’il favorise l’inflation, fausse la concurrence, tue le libéralisme créateur de richesses, la bourse ne s’y trompe pas, elle sanctionne une telle politique qui va à l’encontre du capitalisme. Mais ces mesures de protectionnisme étaient annoncées, en fait c’est une vieille méthode pour rassurer ses petites entreprises et ses consommateurs, sauf qu’il y a des produits délocalisés que l’Amérique ne sait plus faire et qu’il va falloir du temps pour qu’elle devienne compétitive, si les américains achètent à l’étranger, il y a la raison du prix, moi aussi je trouve qu’on peut payer un peu plus cher un produit parce qu’il est fait local et que cela induit beaucoup d’emplois pour quelques dollars à débourser en plus, mais il y a des foyers pauvres qui profitent des premiers prix parce qu’ils n’ont pas le choix. Alors devant cette débauche de tarifs, le commerce mondial va-t-il ralentir, va-t-on assister à une crise financière quand les affaires auront diminué ? Je crois que le véritable enjeu est certes le commerce extérieur mais aussi les dépenses publiques, et en cela Monsieur Trump a bien compris qu’il devait faire le ménage dans son administration. En France, on ne peut pas faire la même chose mais la réforme de l’Etat se fait plus lentement, on est tiraillé entre la droite et la gauche, entre la rigueur budgétaire et les dépenses sociales, alors tant qu’on n’aura pas résolu le problème d’un Etat endetté on ne pourra pas avoir des finances publiques saines, le Président a tendance à distribuer les euros qu’il n’a plus aux investisseurs, c’est pour la course financière, technologique, entrepreneuriale, au fond on veut attirer des sociétés et pour cela on est obligés de dérouler le tapis rouge. Alors dans ce gaspillage général, je crois qu’il faut remettre à plat le système de la générosité publique, il y a trop de gens qui en profitent sans créer de la richesse comme je le fais, il faut y mettre des conditions à pouvoir obtenir de l’argent de la générosité nationale, ça ne peut plus continuer comme avant, bien sûr c’est impopulaire comme mesures mais il faut prendre le problème à bras le corps, 1/3 du budget de l’Etat consiste en de la redistribution, vous ne trouvez pas que ça fait trop ? L’Europe a tenté de contrôler la rigueur budgétaire de ses pays membres mais il faut avouer un dérapage depuis la Covid-19, en fait plus il y a de recettes plus on dépense et on n’arrivera jamais à l’équilibre financier. 

LE DEAL EN UKRAINE

 

Voici les revendications de Moscou pour faire un deal avec l’Ukraine : respect des frontières actuelles dans le Donbass, démilitarisation de l’Ukraine, changement de régime. Alors je comprends bien le Président Zelenski qu’il n’est pas d’accord avec ce plan qui est une reddition totale, moi je vois surtout que la démilitarisation va faire de l’Ukraine une proie à manger facilement comme les Viêt-Cong ont envahi le sud du Vietnam une fois les armées américaines parties selon les concessions de Nixon. Or là, il ne s’agit pas seulement de sécurité de l’Ukraine mais aussi de celle de l’Europe, alors comment arrêter les armées dans la provocation de l’Occident ? Je crois que Monsieur Poutine ferait une grave erreur en attaquant un pays de l’Otan, mais déjà la guerre en Ukraine était hypothétique quand elle s’est déclenchée alors on peut imaginer qu’il continue sur sa lancée pour faire le panslavisme, cette théorie nazie du regroupement des peuples et que la réaction de l’Occident soit encore molle, un peu comme les accords de Munich avant l’invasion de la Pologne par Hitler pour récupérer Dantzig. En fait, la situation n’est pas l’Europe nazie qui cherche à s’étendre mais une superpuissance qui veut retrouver sa grandeur d’antan, quitte à se moquer des accords internationaux pour avoir son territoire d’influence, alors l’Ukraine est un « test-match » pour toutes les armées et si le Président Américain affirme qu’il n’a pas fait de collusion avec l’ennemi, en revanche les relations géopolitiques USA-Russie deviendraient des relations commerciales et l’Europe serait abandonnée au mépris des marchés du pétrole et du dollar, il y a une certaine désinvolture à faire du business et à se moquer de la souveraineté des peuples, et c’est à cela que prépare Monsieur Trump dans le monde.

DE L’AVENIR DE L’UKRAINE

Donald Trump a fait comprendre au monde entier que la guerre en Ukraine n’était pas la sienne mais celle de Joe Biden. Après le clash avec le Président Zelensky dans le bureau ovale, je suis pessimiste quant à l’avenir de l’Ukraine. Non que le Président Zelensky ait fait le fanfaron, il était dans son rôle de ne pas allonger la paix devant les russes et les américains, mais justement, alors que les autres alliés de l’OTAN s’occupent du service après-vente en se réunissant pour la sécurité de l’Europe autour de Monsieur Zelensky, il faut avouer que la probable coupure du soutien américain à l’Ukraine en matériel militaire, en dollars et en services de renseignements va fortement changer le rapport de force sur le front. Alors que les conditions de Monsieur Trump étaient insupportables d’opportunisme sur les ressources naturelles de l’Ukraine, en revanche Monsieur Zelensky se trouve un peu plus isolé sur la scène internationale, la puissance des USA n’est plus au service des Démocraties européennes et cela me préoccupe beaucoup, non que j’ai beaucoup de sympathie pour Monsieur Trump mais j’avoue en moi-même qu’il est incontournable, il voulait terminer le conflit en 1 jour et désormais c’est l’alliance des européens qui veut aboutir à un plan de paix. Tandis que Moscou jubile de la division de ses ennemis, Monsieur Trump a fait le jeu de Vladimir Poutine, désormais sur le front on ne peut plus dire qu’on gagnera « avec l’aide des chars Renault et des soldats américains », comme à la 1ère guerre mondiale. Oui, je crois que l’avenir s’est noué sous des coups de colère lors d’une réunion bilatérale qui sentait le soufre, en fait je demande à Monsieur Trump de ne pas céder à ses pulsions mais de consulter ses stratèges pour éviter la 3ème guerre mondiale, je l’ai répété, il ne sert à rien de sacrifier des soldats sur un front immobile, vouloir percer les lignes comme le général Nivelle au Chemin des Dames voit les canons faire une boucherie sans solutions, alors à un moment il va bien falloir parler avec Monsieur Poutine pour fixer les frontières, désormais le temps est compté de chaque côté des belligérants pour diverses raisons (échéances électorales, désordre du monde, abysse financier), en fait Moscou ne devrait pas parader car la manipulation de Donald Trump à son avantage n’a pas marché, simplement Monsieur Trump n’en fait qu’à sa tête dans l’ordre du monde, il choisit ses alliés et comme il est revanchard, il ne peut pas supporter l’UE qui, dit-il, lui cause bien du souci, or je suis là pour lui rappeler qu’il ne faut pas mettre sa colère personnelle au service de son pays, si c’était le cas j’aurais quitté Monsieur Trump bien avant lui tant je ne peux pas supporter sa suprématie !!!

 

 

LE CLASH

 

Après s’être moqué du Président Macron et avoir entendu avec intérêt le Premier Ministre britannique, Monsieur Trump a fait un clash avec le Président ukrainien Zelensky. En effet, ils ne sont pas tombés d’accord sur une paix durable, Monsieur Zelensky ne veut pas de l’intermédiaire américain et Monsieur Trump agite le spectre d’une 3ème guerre mondiale en soulignant, comme à un enfant qui a fait une bêtise, qu’il ne reviendra que quand il aura la volonté de négocier. Dès lors, Monsieur Macron apporte tout son soutien à Monsieur Zelensky et moi, je suis perdu dans ma confiance envers les puissants, à quel jeu jouent-ils vraiment si ce n’est temporiser le conflit ? Est-ce un jeu d’influence, à qui rira le premier aura une tapette ? En fait, je vois des pays contradictoires dans leurs doctrines et même si les Occidentaux sont alliés, l’élection de Monsieur Trump semblait avoir rebattu les cartes, alors c’est lui qui a perdu la manche quand il est incapable de se faire obéir, sa méthode musclée d’intimidation pour négocier n’a pas marché, c’est la voix à suivre pour ne plus avoir peur de Monsieur Trump et sa puissance financière, l’outrageuse Amérique a beau mener la danse financière et technologique, elle ne peut rien dans des pays en guerre, je ne comprends toujours pas pourquoi on se bat en Ukraine quand les origines du conflit sont troubles, ce que je vois c’est que le temps dure et que les prochaines échéances électorales seront empreintes d’inquiétude sur le front de l’Est, en fait je n’ai pas la connaissance nécessaire à part les informations à la télévision pour vous raconter ce qu’il faut faire, le camouflet à Monsieur Trump me fait plaisir car il a cassé l’administration qui lui donnait sa puissance, comme quoi gérer un Etat comme une entreprise ne marche pas si bien que cela car il y a des postes de stratégie qui sont apparemment improductifs, oui, Monsieur Zelensky est le premier à braver frontalement Monsieur Trump et j’espère que cela donnera des idées à tous les opposants du monde entier car il faut bien le dire, Monsieur Trump croit qu’on va faire tout ce qu’il pense sans rien dire, or sa politique du « tout pour nous » est insupportable, il répand de faux chiffres pour étayer sa thèse et les journalistes sont obligés d’investiguer pour y faire toute la lumière, alors Monsieur Zelensky m’a donné du courage dans l’élan d’une opposition ferme à Monsieur Trump, moi aussi j’étais impressionné par sa force mais ce n’était qu’une apparence de rapidité d’action quand il est faible dans la durée, il ne tiendra pas longtemps sans alliés qui deviennent des ennemis au fur-et-à-mesure qu’il les humilie, oui, je me mets en résistance parce que je ne crains plus rien de lui, au fond c’est lui qui est fragile et qui prend de grands airs pour impressionner mais je vous l’ai dit, quand on gratte un peu la peinture, le bois est un peu passé, je ne veux pas me faire voler mes oripeaux et si j’ai critiqué Monsieur Zelensky, c’est parce que la guerre a trop duré, qu’elle coûte cher et qu’on ne sait pas à quels saints se vouer. Monsieur Poutine et Monsieur Trump pensaient s’arranger seuls de l’ordre du monde mais aujourd’hui, selon les termes de Trump, « l’UE est née pour emmerder les Etats-Unis », en fait il faut empêcher cette politique impérialiste de pillage des ressources par ceux qui se moquent d’éthique, et Monsieur Trump fait partie de ces gens critiques qui n’ont aucune affinité avec le sens démocratique, je pense depuis le début que c’est un dictateur qui gouverne par ordonnancements, je n’osais pas dire aux gens d’être méfiants mais Monsieur Zelensky refusant de se coucher devant les puissants, c’est le symbole du début de la désobéissance, la contestation contre Trump vient de commencer et j’espère qu’elle n’est pas près de s’arrêter, jusqu’à ce qu’il cesse de nous prendre pour des esclaves, personnellement je n'ai rien à y gagner d’écrire le début de la rébellion mais je ne peux pas laisser faire de tels agissements sans prévenir les gens, c’est contre ma déontologie de voir la montée du nazisme sans agir et de laisser le peuple croire ce que disent les populismes sans rien dire, oui, il n’y a plus de Démocratie en Amérique car Monsieur Trump a pris le pouvoir sans partage mais heureusement, il y a encore des contre-pouvoirs qui luttent contre ceux qui s’arrangent avec les lois, et le devoir de chacun est de faire juste le travail pour lequel il est payé pour s’opposer à cette gouvernance mondiale par excès de zèle professionnel, un jour Monsieur Trump pliera, pour l’instant il se croit le plus fort… Mais on verra qui restera parmi les justes et qui sera honni dans l’Histoire, et je crois prévenir Monsieur Trump qu’il a pris un mauvais départ… 

LES EMMERDEURS EUROPEENS

 

Donald Trump vient d’affirmer que « l’UE était née pour emmerder les Etats-Unis ». alors je ne peux que valider le constat que le Vieux Continent ne veut plus se laisser faire dans une bipolarité monde USA-Russie, si elle cède un peu de retard dans les nouvelles technologies face à la puissance innovante et financière des américains, en revanche elle met en place une stratégie géopolitique d’indépendance, même si les américains font encore, mais plus encore pour longtemps, figure de protectorat. En fait, il s’agit de s’opposer au pillage impérialiste de Monsieur Trump qui voudrait acheter la planète, il ne pense qu’à l’argent dans ses relations politiques, y-compris avec l’Ukraine en guerre avec ses terres rares, alors il est faible face à Monsieur Poutine qui dicte sa loi sur les relations qu’il veut établir avec l’Ouest, Monsieur Trump a qualifié le Président Macron « de petit malin », c’est dire qu’il traite avec condescendance ceux qui osent porter des avis contre lui, mais en fait la Commission Européenne commence, avec la Chine, a poser un multilatéralisme, il est démocratique et libéral et fort heureusement face aux puissances mondiales. Alors comme l’Allemagne s’est forgée sur ses guerres contre la France de Louis-Napoléon Bonaparte, l’UE entend bien devenir une terre de référence pendant les conflits en cours, ce sera peut-être la grande gagnante si elle arrive à s’extirper du mauvais pas populiste, venu de l’intérieur et poussé par les USA et la Russie, on peut dire que c’est la seule grande Démocratie qui malgré les tensions internes parvient à parler pour la paix, bien sûr, c’est Monsieur Trump qui en a parlé le premier mais son plan d’arrêter tout soutien à l’Ukraine est simpliste, je constate comme lui que la sagesse est de laisser les frontières en l’état mais contrairement à lui, je ne m’endormirait pas sur les paroles de Monsieur Poutine quand les pays de l’Est avertissent d’un dangers venant de la Russie, en fait Monsieur Trump veut arrêter de distribuer un quelconque argent, y compris à ses fonctionnaires aux responsabilités stratégiques, plus rien ne va fonctionner comme avant et il faut rappeler à Monsieur Trump tous les engagements passés, présents et futurs, Monsieur Trump assume qu’il n’y ait aucune continuité avec son prédécesseur et il y met un point d’honneur, donc on ne peut plus avoir confiance envers les USA et il faut prendre ses devants, il faut donc écouter ce que les services secrets annoncent de menaces à l’avenir pour tenter d’éviter une 3ème guerre mondiale, Monsieur Trump pose les mots mais n’y apporte aucune solutions, moi je prétends que si l’UE emmerde les USA, Monsieur Trump embête l’Europe aussi bien car il n’a aucune parole, aucune voix pour rassurer des partenaires qui aujourd’hui se disputent, j’y vois l’isolationnisme intéressé de Monsieur Trump à choisir qui dominer, j’y vois aussi les dangers de l’Europe nazie devenue champ de bataille par la provocation de Monsieur Trump et de Monsieur Poutine, ces deux-là sont des larrons bien connus qui veulent mener l’Europe, contre sa volonté, vers l’implosion !!!

LETTRE D’ADIEU AU MARKETING

Chers amis et passionnés de marketing,

Aujourd'hui, je prends la plume pour partager avec vous une nouvelle étape de ma vie et vous dire adieu. J’ai décidé d’arrêter la veille technologique pour me consacrer à d’autres passions qui me tiennent à cœur, cette décision n’a pas été facile à prendre car je m’étais habitué au pouvoir de mes rapports, écrits et dessins.

Notre aventure commune a été une danse enchanteresse d'idées et d'innovations, une symphonie de créativité sans fin. Ensemble, nous avons transformé des rêves en réalités, rendant l'ordinaire extraordinaire. Chaque campagne a été une aventure, chaque slogan un poème, chaque visuel un tableau vibrant de couleurs et d'émotions. En fait, je me suis comporté comme un Artiste de la haute-couture et je congratule ceux qui ont collaboré avec moi d’avoir eu le soin de faire vivre toutes mes ébauches vers le produit fini.

Cependant, comme toutes les belles histoires, la nôtre doit toucher à sa fin. Mon chemin me conduit maintenant vers de nouveaux horizons, où les idées peuvent naître sans les contraintes de la vente ou des cibles spécifiques. Loin de moi les statistiques, je vous avoue que mon essentiel n’était pas de fournir du chiffre mais d’analyser la politique de l’Entreprise. Sachez que ce n'est pas un adieu amer, mais un chaleureux au revoir empreint de gratitude et de respect. J’aurai toujours une mélancolie pour l’économie qui me passionne tant, alors il sera difficile de me faire taire ce goût pour l’entrepreneuriat.

Vous ne me verrez plus torturer mon ordinateur pour obtenir les plus beaux designs, vous ne me verrez plus écrire inlassablement pour mettre en forme les plus beaux concepts, vous ne verrez plus mes dessins à l’origine de la création de mode. En fait, j’ai travaillé pour le plus grand bénéfice de l’amélioration de la vie en société et je lègue aux enfants en héritage la conduite de leurs affaires, quelque part ce sont les miens car je les ai patiemment formés à l’excellence de la gestion des marchés.

Merci pour les leçons, pour les défis, et pour les innombrables instants de magie que nous avons créés ensemble. Je pars avec une valise pleine de souvenirs et de compétences qui continueront à enrichir mon voyage. Je garde également cette Fortuna quand j’ai travaillé avec et pour les plus grands, en toute humilité je n’ai fait que des choses simples pour moi mais je les ai bien réalisées avec le plus d’acuité que je puisse fournir.

Alors, chers amis et collègues, restez audacieux, restez innovants, et continuez de transformer le monde avec votre touche unique. Vous êtes la relève que j’attendais tant car ma responsabilité était si pesante qu’elle nuisait à ma santé. Prenez donc bien soin de vous dans votre travail et devenez à votre tour des visionnaires en faisant preuve de génie dans la conception de produits, de technologies, de business. Le plus important est de rester à l’avant-garde de la concurrence et pour cela il vous faudra inventer l’avenir autour de l’humain.

 

Avec toute mon affection,

DE LA GUERRE EN UKRAINE

 

Je vous l’ai dit, je n’aime pas Monsieur Zelenski car il se comportait comme victime innocente de la guerre, il en profitait pour quémander à fonds perdus argent et matériel et ses courageux soldats ne voyaient que le brouillard qui les entourait. Les démocrates sous Joe Biden sont responsables, avec leurs idéaux universalistes, d’avoir entretenu le feu de la guerre en Ukraine là où il fallait apaiser les tensions et écouter ce que chacun avait à dire. Monsieur Trump a ses défauts mais au moins il veut mettre un terme au conflit, bien sûr il n’y a que l’argent des minerais ukrainiens qui l’intéresse mais il est sensible à la perte de jeunes soldats, comme moi, et surtout il réinstaure un dialogue avec la Russie qui peut enfin annoncer ses revendications, base de travaille pour négocier un futur traité de paix. Alors que Monsieur Zelenski fait de la résistance et annonce que l’Ukraine n’est pas à vendre, je lui demande comment il compte gagner la guerre si ce n’est par l’effondrement de Monsieur Poutine et une Révolution russe à suivre désastreuse pour l’équilibre du monde. Oui, l’Ukraine peut difficilement par les armes reconquérir les territoires annexés par les russes, le Donbass est un peu l’Alsace-Lorraine perdue par Louis-Napoléon face à Bismarck, or excusez-moi mais je n’en ai un peu rien à faire du Donetsk et de Lougansk quand l’essentiel est de préserver la Démocratie ukrainienne et Monsieur Zelenski se comporte un peu comme un dictateur qui encourage ses troupes… vers la défaite !!! Oui, son action est stérile quand la ligne de front ne bouge pas malgré le soutien des Occidentaux alors il faut changer de stratégie et l’élection de Monsieur Trump est une bénédiction pour cela, il est à l’écoute des russes quand bien même on me dit dans mon entourage que Monsieur Poutine n’a aucune parole, or je crois qu’il aurait depuis longtemps lâché le missile nucléaire s’il était aussi irresponsable que cela. Alors vu d’Europe, la déclaration du porte-parole du Kremlin qui reconnaît à l’Ukraine le droit souverain d’adhérer à l’UE est pour moi un soulagement, comme si Monsieur Poutine reconnaissait les frontières européennes comme intangibles, il ne m’en faut pas plus que cet encouragement à la paix pour faire poids sur l’Ukraine de préparer l’avenir plutôt qu’une hypothétique victoire militaire, il est temps de parler commerce et économie entre ennemis qui se respectent, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni jouent le jeu dangereux de l’escalade militaire quand il s’agit de désamorcer la gâchette, dans l’inconscient collectif l’idéal était de faire plier le dictateur Poutine comme le grand méchant loup, or là-bas on est en Russie, c’est un autre état d’esprit, on peut le critiquer à l’envie mais les russes n’ont jamais vraiment vécu la Démocratie, alors si les électeurs ont choisi Trump et Poutine il faut accepter qu’ils se toisent avec leur gigantesque arsenal pour arranger les affaires de la planète, la France gère ses bases mais n’est plus colonialiste et tant mieux même si certains regrettent sa puissance d’antan, oui, il faut se faire à l’idée que les nouveaux envahisseurs sont américains et russes et que le commerce pacifique des ressources se fasse grâce à leur protection, la Chine et l’Union Européenne ont un marché puissant mais si elles grimpent géopolitiquement elles sont dépendantes de l’étranger, alors dans un monde globalisé je préfère voir les gens commercer plutôt que de s’entretuer, c’est tellement évident que la guerre ne sert à rien sinon à gaspiller les énergies que je voudrais sommer les esprits belliqueux d’arrêter de semer la poudre, ce discours est nouveau chez moi et je le sais, mais avant j’étais persuadé d’un conflit mondial imminent sans pouvoir peser sur les événements, Monsieur Trump nous donne l’occasion d’un nouveau discours où l’argent remplace les munitions, c’est vaniteux d’être aussi matérialiste mais au moins cela donne le ton impérialiste qu’on ne tire pas sur l’ambulance quand elle est sur la piste !!!

LA VIOLATION SUR L’ECOLOGIE

Monsieur Trump fait de la désinformation au sujet du réchauffement climatique, c’est un déni de la justice écologique, il répand le négationnisme scientifique par son manque d’éducation sur le sujet, en fait il refuse d’avouer que les énergies fossiles sont à l’origine du détraquement du climat, on ne peut pas faire directement le lien entre les gaz carboniques et les catastrophes naturelles quand les feux et inondations datent de l’origine des temps, c’est la nature qui se réveille mais aujourd’hui l’artificialisation des sols, la pollution de plastiques et de déjections toxiques, les mauvaises pratiques personnelles et industrielles sont à l’origine du plus grand dérèglement du monde sauvage de tous les temps, c’est-à-dire la fonte des glaces sur les sommets et les pôles. L’humanité se dirige vers une planète inhabitable, les jeunes sont angoissés pour leur futur et Monsieur Trump répand cette idée qu’il n’est pas responsable de cette calamité et que l’essentiel est la souveraineté énergétique en creusant « comme jamais avant » et encore plus des puits de pétrole. Or quand il fera trop chaud et que l’eau manquera, on ne pourra plus cultiver les terres et Monsieur Trump perdra ladite souveraineté quand l’agriculture sera ruinée et que les gens étoufferont avec des températures au thermomètre dépassant le tolérable du corps humain. Le Sahara pourrait s’étendre à la Terre entière et les enfants pourront blâmer leur ancêtre Président Trump, son obscurantisme quasi-religieux est dangereux car il fait croire aux médias que tout va bien alors que tout va mal, il considère qu’il n’y a rien à signaler dans l’activité humaines et pourtant les données météorologiques sont là pour annoncer de nouveaux records de température moyenne autant en été qu’en hivers. Le conservateur Monsieur Trump n’est donc pas pour la conservation de la planète, il dit que l’économie passe avant pour faire des affaires, je suis bien d’accord pour affirmer que la prospérité empêche les conflits mais je prétends aussi annoncer que la guerre des ressources naturelles a commencé et que la Terre s’affole dans un déséquilibre naturel notable. Bientôt il n’y aura plus de terrain cultivable et la disette va emporter l’humanité, outre les maladies tropicales on se tapera dessus pour se nourrir, je dis que la valeur eau sur les places de marchés est une action financière qui se monnaye très cher, elle est source de vie et les gens gaspillent dans la surconsommation des ressources qui vont se tarir. Personnellement je pense que Monsieur Trump est un réactionnaire à contre-courant d’un mouvement écologique international, le problème est que l’Etat américain va accorder des licences pour saccager ce qu’il reste de biodiversité et que ma foi dans le capitalisme vert se trouve en concurrence déloyale avec les destructeurs de la Terre !!!

 

 

LE TRAITE VERS LA PAIX

 

Je suis content, j’ai l’impression d’avoir de l’influence sur les pourparlers de paix en Ukraine. Après cette première rencontre entre hauts responsables russes et américains en Arabie Saoudite, les russes déclarent qu’ils sont prêts à négocier avec les ukrainiens, reconnaissant à l’Ukraine son droit souverain à adhérer à l’Union Européenne mais refusant toute intégration dans l’OTAN. C’est donc un satisfecit pour moi qui ait tant eu peur de la guerre sur le continent, je ne m’attendais pas à de telles concessions, bien sûr chaque négociateur avait des intérêts à faire valoir, les américains de Trump en héritiers des chercheurs d’or obtenant l’exploitation des terres rares, et les russes cherchant à assurer la survie de leur souveraineté en imposant leur vision géopolitique en échange. Mais je salue l’action de Monsieur Trump pour la paix, les ukrainiens ne peuvent pas faire la guerre sans les services secrets américain et Monsieur Trump ne veut plus qu’on sacrifie de jeunes soldats, il affirme que ce n’est pas sa guerre mais celle de son prédécesseur, quitte à négocier des concessions territoriales pour que tous les partis soient satisfaits. Personnellement, je ne néglige pas l’armée russe, j’avais peur qu’elle envahisse l’Europe par l’Est, les américains étant obligés d’arriver par l’Ouest, une scission définitive de l’UE qui rappellerait la fin de la 2nde guerre mondiale. Oui, j’étais comme un loup assiégé qui avait peur que le conflit ne s’embrase et je voudrais dire au européens de fournir des armes de défense du territoire et non d’attaque léthale sur le front comme les canons CAESAR. Moi qui voulais arrêter la guerre mais qui était gêné par les positions belliqueuses des français, puis des anglais, qui fournissaient des armes de haute technologie militaire à Monsieur Zelenski, je me sentais ligoté dans cette envie d’arrêter toute agression quand le feu s’alimentait de l’intérieur, alors je demande officiellement, comme Monsieur Trump, que les choses aillent vite. Comme à Yalta, on n’a pas invité Hitler mais on a été raisonnable quand Monsieur Macron montait sur ses grands chevaux en organisant un sommet parallèle de sécurité à Paris, il a parlé avec Monsieur Trump au téléphone et je pense que, si les avions de chasse Mirages français vont participer à la sécurité de l’Ukraine, il ne faut pas qu’il y ait une bataille aérienne avec des avions russes, en fait je crois que l’Ukraine a tout à y gagner à négocier sa sortie de crise pour un peuple meurtri par cette guerre quand il n'y a plus de signification réaliste à se battre, certes il faudrait abandonner le Donbass quand Monsieur Zelenski promettait la victoire politique « avec l’aide des chars Renault et des américains » comme pour la première guerre mondiale, il pensait que l’écroulement russe (économique, médiatique, militaire) allait lui redonner les territoires perdus. Or aujourd’hui force est de constater qu’on assiste à un bon vieux conflit est-ouest entre superpuissances décidant de l’ordre du monde avec la menace des missiles balistiques nucléaires en cas de désintégration de l’Etat russe, Monsieur Poutine en est le Président élu et même si on le trouve dangereux, il est aussi garant de l’équilibre d’une partie du monde, alors je peux vous dire que je suis heureux que l’UE, même si elle a perdu le Royaume-Uni avec le Brexit, soit reconnue, des régions de l’Ouest vers les pays de l’Est, comme un territoire intègre et solide par le Président Poutine, c’est tout bénéfice pour les russes de continuer de commercer avec l’Europe (uranium, gaz, pétrole contre produits de grande consommation), on pourrait lever les sanctions quand c’est Monsieur Zelenski qui en rock-star détestable montait l’Occident contre l’Orient en s’estimant une pauvre victime, alors on peut faire avec les russes comme avec les chinois : on ne peut pas se blairer politiquement mais on fait du commerce gagnant-gagnant !!!

SCIENCE-FICTION SUR L’IA

 

Certains imaginent déjà une IA-entrepreneur, une application pour gagner des millions en laissant faire les algorithmes. L’IA serait capable de tenir une comptabilité, de gérer des fournisseurs et des clients, de commander dans une usine tenue par des robots des ordres de fabrication d’après des plans conçus sur une interface. C’est de la pure science-fiction mais le savoir emmagasiné par l’IA est tel qu’aujourd’hui elle apprend son métier comme des étudiants sur les bancs d’une université, alors les actionnaires n’auraient plus qu’à acheter des machines, il n’y aurait plus de main-d’œuvre quand l’IA se mettrait en relation avec les autres ordinateurs par le réseau, détournant les messageries électroniques instantanées créées pour les humains pour donner des ordres artificiels, la conception logicielle automatisée permettrait d’adapter à chaque entreprise « virtuelle » son mode de fonctionnement, en fait je suis en train de vous expliquer qu’un monde « surhumain » se mettrait en place, les robots (physiques et logiciels) ressembleraient à des hommes mais en mille fois plus puissants et ne demandant rien, pas de salaires, pas de charges et pas de contestation sociales, l’outil rêvé pour tout chef d’entreprise qui veut gagner beaucoup d’argent mais qui est agacé par un mauvais climat des affaires !!!

LE SOMMET POUR LA PAIX EN UKRAINE

Alors que russes et américains n’invitent pas aux tables des négociations l’Europe et l’Ukraine pour parler de paix en Ukraine en Arabie Saoudite, Monsieur Macron organise un sommet d’urgence à ce sujet. En fait, on comprend bien l’intérêt de Monsieur Poutine de s’arranger avec Donald Trump pour se départager sans combattre les dépouilles du monde, Monsieur Trump ne veut plus s’embarrasser de guerre et ne pense pas à la sécurité du continent européen car il voit bien l’avantage de diviser le monde entre ces deux superpuissances. Or Je suis là pour leurs rappeler que le monde ne veut pas d’une Guerre Froide et je tiens à réaffirmer mon soutien à la multipolarité, en effet on ne va pas vendre nos bijoux de famille à Monsieur Trump, cela il l’a bien compris et ça le contrarie. Monsieur Trump, si vous négociez sans les autres belligérants, c’est une usurpation du pouvoir de maître du monde que vous réalisez, vous utilisez très mal la puissance des USA sur le monde, je trouve cela plutôt inquiétant que rompiez des accords d’alliés, alors que l’UE veut remédier à vos manques parce qu’elle est en danger, elle ne peut pas vraiment réarmer sinon cela ferait penser à la montée du nazisme vers le pangermanisme et la guerre, décidément il faut que je vous dise tout, Monsieur Trump, mes inquiétudes sur une guerre qui pourrait devenir mondiale, moi aussi je voudrais croire que Monsieur Poutine veut s’arrêter là mais des lanceurs d’alertes nous disent qu’ils va continuer son avancée vers l’Ouest, l’OTAN et l’UE, or vous, Monsieur Trump, vous ne voulez plus assurer la sécurité de vos alliés quand vous orientez votre armée vers la suprématie militaire et géopolitique, c’est décidément un tableau sombre que je dresse et si mon pacte de non-agression avec les russes ressemble à celui germano-soviétique de Molotov-Ribbentrop en 1939, je dis que vous, Monsieur Trump, vous êtes un pétard mouillé quand vous agitez vos bras dans toutes les directions sans vraiment rassurer la population, en plus Monsieur Musk encourage la montée du nazisme en Allemagne alors je me demande à quel jeu vous jouez, si vous n’abandonnez pas par intérêt l’Europe à ses vieux démons pour être accueilli en héros de guerre après la victoire pour redorer un blason un peu jauni par le temps, vous vous plaignez de l’attitude des européens en disant qu’ils ont été méchant avec vous, est-ce un sentiment personnel ou celui de l’Amérique ? Je crois que vous êtes trop égoïste pour comprendre la géopolitique mondiale, vous pensez que tout s’achète avec la politique-business, y compris la paix, or c’est une valeur pour laquelle on se bat tous les jours, c’est l’accomplissement d’un parcours et vous, vous croyez que c’est un concours de beauté pour gens bien nés !!! Je comprends votre stratégie du pourrissement des relations en Europe et votre intérêt est de diviser pour mieux régner, n’oubliez jamais que la France dispose de la bombe nucléaire et qu’elle pourrait tomber en cas d’agression avérée, oui, Monsieur Trump, les conflits successifs ne se ressemblent pas car le monde évolue sans cesse mais la recette pour déclarer la guerre, elle, n’a pas changé : la montée du populisme, les agressions extérieures, les tensions politiques intérieures, une crise économique, en fait je suis en train de vous raconter que vous serez le grand perdant d’un conflit généralisé car vous ne vous comportez pas comme un démocrate mais comme un monarque absolu, vous fustigez le manque de liberté d’expression en Europe mais vous ne retenez bien que ce qui peut vous arranger quand vous supprimez (ndlr : virer les gens) les preuves de vos exactions, il n’y a plus vraiment d’opposition politique et médiatique aux USA et cela est inquiétant, puisse l’Europe ne pas suivre vos pas en prenant en main son avenir en mode conquérant, c’est-à-dire propager ses idéaux libéraux, pacifistes et solidaires, toutes ces notions qui ne figurent pas dans votre abécédaire quand on a déjà vu vos décisions arbitraires !!!

 

 

L’IA ET SES IMPLICATIONS

L'intelligence artificielle (IA) touche de nombreux secteurs et a des applications variées. Voici un aperçu des principaux secteurs impactés et quelques applications possibles :

Secteurs touchés par l'IA

  1. Santé : Amélioration des diagnostics, traitement des maladies, gestion des dossiers patients.
  2. Finance : Détection des fraudes, gestion des risques, analyse des tendances du marché.
  3. Transport : Véhicules autonomes, gestion du trafic, optimisation des itinéraires.
  4. Industrie : Automatisation des processus de fabrication, maintenance prédictive, amélioration de la productivité.
  5. Service client : Chatbots, systèmes de réponse vocale interactive, personnalisation des services.
  6. Éducation : Systèmes de tutorat personnalisés, analyse des performances des élèves, création de contenu éducatif.
  7. Agriculture : Surveillance des cultures, optimisation de l'utilisation des ressources, prévision des rendements.
  8. Médias et divertissement : Personnalisation des recommandations, création de contenu, analyse des préférences des utilisateurs.
  9. Sécurité et cybersécurité : détection automatique des cyberattaques, amélioration de la précision des armes, aide à la stratégie militaire

Applications possibles de l'IA

  1. Assistant virtuel et chatbots : Répondre aux questions des clients, automatiser les processus de support.
  2. Reconnaissance d'image et vision par ordinateur : Surveillance de la sécurité, reconnaissance faciale, analyse médicale.
  3. IA générative de texte, sons et d’image : Génération des images à partir de descriptions textuelles, génération d’œuvres d’Art, génération de contenu Entertainment, assistance aux journalistes.
  4. IA prédictive : anticiper et prévoir les comportements, les événements pour calculer l’action en amont (industrie, médecine, finance)
  5. Médecine et diagnostic : Améliorer les diagnostics, personnaliser les traitements, détecter les maladies, piloter un plan santé pour un individu.
  6. Finance et trading : Détecter les fraudes, optimiser les investissements, analyser les tendances du marché.
  7. Véhicules autonomes : Navigation et contrôle des drones et des véhicules autonomes.
  8. Personnalisation du contenu : Recommandations personnalisées, création de contenu sur mesure, faciliter les interactions entre professionnels et utilisateurs.
  9. Traduction automatique : Traduire des textes et des discours en temps réel.
  10. Jeu vidéo et divertissement : Création de jeux interactifs, analyse des préférences des joueurs.
  11. Recherche et développement : Analyse de datas complexes, découverte de nouveaux procédés, développement de nouvelles technologies.
  12. Conception assistée : dessins techniques, plan d’essais des produits, préparation de la mise en production
  13. Robotique : robots interactifs avec leur environnement, autonomie des décisions, apprentissage de tâches
  14. Armes : aider au pilotage des soldats sur le terrain, précision des armements, vue globale d’un champ de bataille et propositions stratégiques et tactiques pour la victoire

L'IA continue de révolutionner ces secteurs et d'ouvrir de nouvelles possibilités

LA LIBERTE D’EXPRESSION EN QUESTION

 

Le vice-président des USA, de voyage en Europe pour la conférence sur la sécurité à Munich, fustigeait lors de son allocution le manque de liberté d’expression sur le continent. Il faisait là allusion à la critique par le chancelier allemand de la prise de position délibérée du milliardaire et conseiller présidentiel Elon Musk en faveur du parti d’extrême-droite allemand pour les prochaines élections législatives. Alors deux visions s’opposent : celle de dire tout ce qu’on veut, même les idées les plus nauséabondes, celles qui vont faire monter le nazisme en Europe avec les conséquences dramatiques que l’on connaît, ou celle de poser des garde-fous démocratiques quitte à restreindre la liberté de parler, y compris par des décisions de justice pour injure publique. Personnellement, ce qui me gêne chez Elon, c’est qu’il profite de son hyper-puissance sur la communication, son réseau social X, les satellites Startlink, son poste de conseiller de Monsieur Trump, pour peser dans des élections étrangères, qui plus est avec des idées de nazi, c’est de l’ingérence médiatique car il n’est pas directement citoyen de l’Allemagne, ni candidat ni électeur, moi-même aux élections américaines je n’ai pas donné mon avis cette fois-ci car je ne savais pas quel favori choisir, en fait si je me mêle d’élections allemandes c’est parce que je suis citoyen européen et que nous faisons tous partie du même bateau, c’est en réaction aux propos de Monsieur Musk que j’en profite pour donner mon opinion et elle est claire : non à l’extrême-gauche et à l’extrême-droite, ce sont deux plaies héritées du XXème siècle et les gens n’ont pas bien appris leur Histoire, ils croient qu’il suffit d’essayer, en suivant le pas des USA, en affirmant que ça ne peut pas être pire que maintenant, sauf que ces gens prennent le pouvoir sur un vote colère et ne le rendent qu’après avoir ensanglanté la Terre entière, faut-il en arriver à des ruines pour constater qu’on s’est encore fait avoir par Hitler ? L’intérêt d’Elon Musk est-il sournoisement d’encourager l’émergence d’un conflit en Europe par la montée du nazisme dont il se fait ouvertement un porte-parole étranger pour arriver en héros, en vainqueur, en libérateur, en oubliant qu’il était à l’origine du malheur ? Les rancunes ont la vie tenace, je le sais, mais ce n’est pas pour propager la haine que nous élisons des hommes politiques, ils sont là pour promouvoir leurs idées pacifiques !!! 

QUAND L’HUMOUR POLITIQUE FAIT DU BIEN

 

Macron a eu cette note d’humour à la clôture du congrès de l’IA qui s’est tenu à Paris. « I have a friend in the USA who says : “drill, baby drill”, I would say: “plug, baby plug””. C’est tacler Monsieur Trump sur les énergies fossiles pour la modernité de l’IA qui consomme de l’énergie nucléaire décarbonée, c’est surtout montrer qu’en politique le mot fin est celui qu’on retient. En fait, Monsieur Trump critique le muselage de la liberté d’expression en Europe, hors Monsieur Macron sait l’utiliser pour se moquer de cet encombrant voisin, mais moi je dis que je suis aussi muselé, non que je n’écrive pas ce que je veux mais plutôt que je n’ai aucune reconnaissance face à l’impact que je pourrais avoir, en gros je voudrais être riche et célèbre de mon Art pour « péter la fortune » mais le « gap » entre mon public et moi est tel que je reste à moisir dans l’ombre. Moi, le créateur de richesse, j’aurais envie de prendre des positions politiques anti-assistanat pour tailler dans les dépenses publiques mais je vis d’une pension de la solidarité nationale alors je ne peux pas la critiquer, pourtant dans l’idéal je serais capable de vivre de mon travail d’écrivain, sauf qu’il n’est pour l’instant pas rémunéré, et que cela m’empêche d’emboiter le pas à Trump contre une administration qui me pèse à ignorer mon génie et qui peine à le remercier, cela me rend complétement malade de vivre entre ce que suis et ce que je pourrais être, si j’avais la notoriété je ne raconterais plus à mes infirmiers cet handicap mégalomaniaque, en effet ils me font comprendre que c’est une popularité irréelle et jouent avec les mots pour ne pas avoir à avouer ma réussite dans ma position sociale !!!

DU POUVOIR AMERICAIN

 

Et si Elon Musk avait pris le pouvoir aux USA ? Dans son entretien dans le bureau ovale, Monsieur Musk a pris la parole et il a effacé la présence de Monsieur Trump. C’était un coup de com’, peut-être, mais cela montre que le complexe digito-industriel a pris le pouvoir, Monsieur Musk confond tous les pouvoirs quand il veut des baisses drastiques des dépenses publiques mais que l’Etat américain subventionne à coups de milliards les entreprises d’Elon. Alors que les investissements publics versent l’argent de la solidarité vers les projets technologiques, je trouve que cela correspond à mon idéologie d’efficacité et pourtant, cela me dérange terriblement car la vie va devenir une monnaie d’échange, je veux dire qu’on obligés d’acheter tout ce dont on a besoin, même quand cela appartient au patrimoine commun. Même s’il y a du gaspillage, l’essentiel est de déléguer à l’administration la gestion de l’Etat, elle doit être indépendante et autonome pour mener à bien ses missions, or Monsieur Trump entend, et c’est cela son despotisme, contrôler toutes les étapes de la gestion de l’Etat, c’est donc un pouvoir sans partage d’un homme qui n’a pas été éduqué pour devenir Président, sa mentalité d’homme d’affaire fait des USA une corporation géante, or un pays gère un patrimoine matériel et immatériel appartenant à tous les citoyens, dans la mémoire des citoyens qui l’ont construit, alors il ne se vend pas au plus offrant ! Est-ce que les électeurs populaires de Monsieur Trump vont profiter de ce mandat ? Je doute que l’américain moyen y voit une amélioration car les tarifs douaniers vont provoquer l’inflation, le prix du panier moyen va augmenter et ce sont les nantis qui vont encore plus s’enrichir. Ce qui m’inquiète, c’est l’impertinence de Monsieur Trump qui décrédibilise la géopolitique mondiale et peut rendre les marchés financiers fébriles d’une certaine instabilité, c’est un homme pro-business peut-être et l’activité des entreprises aux bénéfices records semble assurée, en fait c’est bien malgré lui que Monsieur Trump amène le développement et l’expansion durables quand c’est l’esprit d’entrepreneurs que les gens se sentent pousser des ailes d’innover qui tient la croissance, en fait ce n’est pas Monsieur Trump qui fait le progrès par ses décisions mais il participe à l’ambiance euphorique de créer pour devenir riche !!!

LES RECETTES DU RASSEMBLEMENT NATIONAL

 

La stratégie des mouvements populistes s’est adaptée avec la modernité. Il s’agit d’abord de construire un programme alléchant, une rupture avec le passé des partis totalitaires. Il s’agit donc d’abord de dédiaboliser les partis en démontrant qu’ils ne sont pas totalitaires, qu’ils ont des positions politiques reprises par d’autres partis démocrates en soulignant que leurs idéologies plaisent à la population puis il s’agit ensuite de banaliser leurs actions en se targuant d’être Républicains dans le sens de l’ordre, de la sécurité et de la morale, les grands thèmes du Rassemblement National. Les élus du RN veulent se rendre sympathiques, humains, proches du terrain, en partageant des moments privilégiés avec le peuple par médias interposés, la sauce est connue d’avoir des petits gestes tendres et des petites phrases bien senties qui vous rendent aimables. Le piège semble prendre puisque la droite traditionnelle va sur ces terrains pour tenter de récupérer les électeurs mais ceux-ci vont préférer l’original sous prétexte qu’il faut essayer quand les autres ont échoué. Alors que je me défends d’être un petit nazi malgré ma proximité avec le souverainisme, c’est surtout le danger d’un IVème Reich que je veux éviter, la montée de l’extrême-gauche et l’extrême-droite en Europe nous fait oublier les libertés et égalités démocrates défendues par nos ancêtres, je suis la mémoire Historique qui affirme que la montée du fascisme et du nazisme en Europe est inquiétante mais pour lutter, il faut user d’autres armes que leur stratégie mais apporter une réponse humaine à l’inquiétude légitime des populations. Finalement, LFI et le RN sont les deux plaies de la France mais il ne faut pas blâmer leurs nombreux adhérents et électeurs, j’avoue que j’ai participé bien malgré moi à construire leur programme à travers mon œuvre en parlant comme un petit soldat du peuple, ce que je n’avais pas prévu c’est d’embrasser et de reprendre ces idées dans l’air du temps et comme le gouvernement n’y a pas apporté les bonnes réponses, finalement à ma grande peine j’ai fait le lit du populisme. Alors je demande à mes lecteurs, qui ont l’impression de se faire avoir par Monsieur Macron, de me promettre de voter Démocrate à chaque élection, moi-même je suis tenté par un vote de rejet protestataire mais je m’interdis toute collusion avec les extrêmes, le mal ne doit pas s’enraciner et j’attends les gladiateurs qui vont entrer dans la scène pour les présidentielles avec intérêt, je ne peux pas me résoudre à avoir participé au succès de partis dont j’ai appris à toujours me méfier, pourtant à l’extrême-gauche comme à l’extrême-droite on a repris certaines de mes idées politiques, économiques et militaires mais j’y mets le copyright avec interdiction de me citer pour ne pas enflammer la Terre entière !!!

DE LA GUERRE EN UKRAINE

 

Au sommet de l’OTAN, les américains ont bien spécifié que même si cela ressemblait à une trahison ils arrêtaient d’aider l’Ukraine, c’est une vue matérialiste quand les USA ne veulent plus financer l’Etat ukrainien, c’est une vue géopolitique quand ils estiment que c’est l’affaire de l’Europe, c’est une vue militaire que de constater que l’Ukraine ne récupérera pas ses terrains perdus. Je partage un peu cette idée qu’on a perdu le Donbass face aux russes et qu’il faut arrêter ce bain de sang quand on voit les images des soldats morts ou mutilés, moi aussi je voulais dire à Monsieur Zelynsky ses vérités qu’il nous agace à quémander armes et financements, bien sûr c’est une trahison à ceux qui ont démoli l’armée d’invasion vers l’Europe, et il faut les remercier pour cela, maintenant ce conflit a assez duré et on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs, les pays membres de l’OTAN paraissaient hyper-motivés, surtout les pays de l’Est de l’Europe, à appuyer la guerre contre Monsieur Poutine, maintenant il faut songer à protéger ce qu’il reste de l’Etat ukrainien, à reconstruire les infrastructures démolies par les bombardements et à développer ce pays pour qu’il retrouve une quiétude de vivre. Comme on doit aux soldats ukrainiens la protection de l’Europe, je ne suis ni pour que l’Ukraine entre dans l’OTAN ni dans l’UE, c’est un état tampon entre l’Est et l’Ouest, on ne récupérera pas l’Alsace-Lorraine des pays du Donbass, oui, il ne faudra pas entretenir l’esprit de revanche pour aboutir à une autre guerre mondiale, après tout l’UE des 27 Etats membres est déjà assez difficile à gouverner comme cela et il faut plutôt blinder les frontières actuelles contre tout nouvel envahisseur, je me fiche du Président Zelenski qui s’est comporté comme une rock-star mais je ne me moque pas du peuple ukrainien courageux, c’est pour cela que je veux faire de l’Ukraine une Terre de progrès, de commerce et de prospérité, je n’oublie pas son ingéniosité à faire des drones navals ou volants pour exploser la marine russe, maintenant je dis à Monsieur Poutine qu’il doit négocier la paix avec Monsieur Trump mais qu’il ne doit pas empiéter sur les intérêts européens, il s’agit de rassurer les habitants de l’Union que ce puissant voisin n’ira pas plus loin et il faut dire aux dirigeants européens de s’occuper de Défense collective, Monsieur Trump ne veut plus être le grand frère de l’Europe pour des raisons financières, en débarrassant ses bases américaines mais en vendant des armements il agit de façon égoïste, c’est la doctrine Monroe qui ne se mêle pas des conflits européens qui reprend le dessus et les Etats-membres de l’UE n’y peuvent rien, ni l’OTAN d’ailleurs, les relations sont gelées au strict minimum et Monsieur Trump apporte peut-être la paix par son manque d’humanité vis-à-vis de ses alliés, c’est-à-dire ajourner toute aide directe, engagée et militaire, le ton est clair : il considère que c’est le conflit de son prédécesseur et qu’il a la bénédiction électorale pour rompre avec le passé, alors moi je tends la main à Monsieur Poutine comme je l’ai toujours fait pour un pacte de non-agression, on s’est moqué de moi de signer avec le diable mais il vaut mieux faire du commerce plutôt que de faire mourir de jeunes soldats, l’origine de cette guerre est trouble et l’Alalie doit s’arrêter car il n’y a plus aucun sens à se frapper, la victoire ne rime plus à rien si les armées gardent leurs positions, maintenant il faut négocier et même s’il faut remercier le peuple ukrainien pour son courage de résister à l’ennemi sur les frontières de l’Est, moi-aussi je le lâche car je ne me reconnais plus dans la vue géopolitique de son Président Zélensky et je trouve la position de l’OTAN et de l’UE bien hautaine à financer par la corruption la guerre.

LE MEURTRE DE LOUISE

Louise a été assassinée pas loin de chez elle, cette information met la France en émoi et on ne parle que de cela aux informations. Mais si j’ai pris le temps avant de prendre la parole sur ce sujet, ce n’est pas de l’insensibilité car je trouve cela effroyable et finalement je ne trouve pas les mots pour vous faire part de mon opinion, ma plume est gauche pour décrire ce que je ressens, entre froideur étrangère face à l’actualité à la télévision et humanisme indulgent d’un idéal d’ordre Républicain bafoué. En fait, j’attendais que le principal suspect soit arrêté et avoue, ses motivations sont encore floues, il a peut-être confondu jeux vidéo et réalité mais en tout cas, je n’arrive pas à comprendre un tel acte, cette barbarie m’est étrangère, c’est pour cela que l’émotion a du mal à me gagner car je n’arrive pas à accepter qu’un tel drame ait eu lieu. Alors qu’il ne s’agit en aucun cas d’excuser le criminel, je me demande pour quels motifs il a tué, c’est futile quand il voulait la racketter et lui a planté son couteau quand il a paniqué parce qu’elle criait, en fait la vie bascule en quelques secondes vers l’horreur, deux vies sont brisées, celle de l’assassin et de la victime, et je m’associe aux parents de Louise pour que l’enquête fasse la lumière et apporte les indications nécessaires pour que la justice fasse son travail, Louise ne reviendra pas ce soir, sa vie a été fauchée, comme tant d’innocents dans les guerres, la misère, les accidents, les actes terroristes, les catastrophes naturelles, mais là c’est un acte délibéré d’une barbarie sans nom, faut-il une justice spéciale pour les délits sur mineurs ? Le débat est lancé et je crois que si la France a peur parce que ça pourrait être son gamin qui passe à trépas sous les coups d’un criminel, cela paraît bien lointain mais c’est la conscience collective qui accède à la terreur, c’est comme les actes terroristes, on pourrait se dire que cela n’arrive pas qu’aux autres, qu’on a tous un gamin auquel on tient et qu’il suffit d’être au mauvais moment au mauvais endroit pour mourir. Alors je dépose des fleurs symboliques pour la dépouille de Louise et j’encourage les gens à surmonter leur peine, Louise l’anonyme est devenue le symbole de la cruauté sur des mineurs, elle est tombée au front comme un petit soldat sauf qu’elle n’était pas armée, elle vivait ses idéaux comme une petite fille de son âge et finalement, la fraîcheur envolée d’une candeur assassinée est le symbole de cette affaire, je ne me moque pas des circonstances du drame mais simplement, Louise n’est plus là et elle manque terriblement à sa famille, la pudeur est de la laisser faire son deuil avec les éléments de justice, la société n’est pas vraiment responsable d’un tel acte mais quand même, la violence continue d’agresser de pauvres gens et c’est cela le plus regrettable !!!

 

 

TRUMP S’EN PREND AUX JUGES

 

Ça y est, Trump s’en prend maintenant à la justice, il a une vraie dent contre elle quand elle l’a traîné en justice pour diverses affaires, il a fait licencier des procureurs et des juges, alors il faut rappeler que la justice américaine a réglé son cas à coups de millions de dollars et qu’il traîne des casseroles que protège son immunité présidentielle. Sa porte-parole souligne le caractère injuste de ces procès, une chasse à l’homme orchestré pour l’empêcher d’agir et de parler, c’est donc un cas politique que la justice ne devrait pas juger mais avec la séparation des pouvoirs Trump ne devrait pas se mêler de justice, la court suprême devrait veiller à la constitutionnalité de ses décisions et Trump va beaucoup trop vite dans sa révolution vers une nouvelle administration, il pratique le libéralisme le plus dur, celui qui détruit tout pour, après une période de transition, tout reconstruire et faire évoluer le système, c’est très violent et justement si je ne doute pas qu’il y a du gaspillage dans l’utilisation des impôts américains, je pense que le service public est celui d’une nation moderne et qu’on ne peut pas privatiser certaines de ses prérogatives, il faut financer les transports, l’éducation, l’armée, la justice, la police, la santé, etc… et Monsieur Trump appuie sur le bouton reset, mais quand il y a des gens payés à ne rien faire, il ne faut pas oublier le travail considérable des fonctionnaires et Monsieur Musk a oublié que le patrimoine commun s’entretient, au pays de l’argent roi il faut être riche pour être éduqué, soigné, en sécurité et justement du point de vue français ces coûts exorbitant passent mal, les dépense publiques dans notre pays sont élevées mais c’est pour le bien-vivre !!! Pour revenir à la justice, Monsieur Trump n’a jamais oublié qu’il avait été privé de médias après l’assaut du 6 janvier et tient à mettre la liberté d’expression en avant, hors il supporte mal la critique médiatique quand il se venge de manière personnelle avec son pouvoir de Président en ruinant ou en virant les gens, c’est par la que commence le despotisme et seuls les médias et la justice y peuvent quelque chose quand les hommes et femmes politiques sont pieds et points liés à ses ordres, même le parlement semble inexistant dans cette mainmise du pouvoir, Monsieur Trump fait ce qu’il veut, je respecte son programme car il a été élu pour cela mais les gens n’avaient pas prévu qu’il irait aussi loin dans les décisions unilatérales, on connaissait le bonhomme mais moi-même je m’avoue surpris par le déluge de décrets, Monsieur Trump fait comme d’habitude, il menace pour négocier et obtenir quelque chose, je trouve que c’est une drôle de diplomatie mais c’est celle du plus fort, je ne crains pas vraiment Monsieur Trump du fond de mon appartement mais ma télévision me rapporte les images du monde et si j’avais un espoir, c’est que ce soit l’homme de la paix parce qu’il fait peur aux guerriers, en fait j’estime Monsieur Trump parce que je partage certaines de ses idées sur la souveraineté, la liberté d’expression, l’ordre mais je sais que les raccourcis de l’Histoire prouvent que l’autoritarisme dont fait preuve Monsieur Trump est mauvais pour la Démocratie, il faut peut-être des hommes forts à la tête du monde mais je ne suis pas sûr que Monsieur Trump soit infaillible, déléguer est le meilleurs moyen d’appliquer un consensus et justement, Monsieur Trump ne fait pas de concessions, il va se faire des ennemis et non seulement la nation américaine mais aussi le monde entier peuvent entrer en souffrance, tant que la prospérité économique occupe les gens tout va et justement, l’inconnue, c’est l’économie avec les taxes de Trump, les prix vont augmenter et c’est le citoyen travailleur moyen qui va trinquer !!! Effet à double tranchant donc ces tarifs douaniers et comme ils vont à l’encontre des accords commerciaux mondiaux, je pense que le protectionnisme de Trump repose sur la force de son administration… qu’il veut virer !!! Oui, l’Etat représente pour les gens l’équité et la loi, hors c’est le Far-West que propose Monsieur Trump, les faibles sont éliminés par la sélection naturelle humaine, les puissants ont tout ce qu’ils veulent et le rêve de devenir riche est la seule méritocratie qui pousse les américains à travailler, or il faut savoir que les pauvres représentent 11% de la population aux USA, les grands oubliés de la fracture sociale, les minorités qui sont victime de cette politique non-solidaire, je suis d’accord qu’il faut une morale et de la sécurité mais de là à se mêler de la vie sexuelle genrée il y a un pas dans l’intrusion privée et je crois que sa fameuse liberté d’expression devrait aussi être celle de la liberté d’action, l’homme et la femme sont libres de disposer de leur corps à leur guise et ils font ce qu’ils veulent chez eux, Monsieur Trump encourage les discriminations et je serais juge de la court suprême, j’interdirais à l’Etat fédéral d’avoir une telle influence sur la vie des gens, Monsieur Trump vire tout ce qu’il déteste, il balaye large pour évacuer toute opposition qui le dérange mais les mémoires gardent l’humiliation et rendent coup pour coup, dent pour dent, Monsieur Trump a une autorité qui ressemble à mon défunt père prof d’Histoire, il faisait régner l’ordre dans sa classe mais les parents d’élèves se plaignaient au directeur d’une telle sévérité que leurs rapportaient les témoignages de leurs progénitures, c’est donc une posture d’homme infaillible qu’il prend, jusqu’à ce qu’on trouve la faille et qu’on le fasse manger son chapeau rond, ou plutôt sa casquette « America First » !!! Personnellement, je m’amuse à regarder ses circonvolutions mais je regarde effaré leurs effets pervers dont Monsieur Trump n’avait pas idée, il agit seul sans alliés et chacun sait, selon le vieille adage de Sun Zu, que celui qui se bat l’épée nue n’est pas un bon général, il faut créer l’environnement de la réussite avec du travail, de la communication et des alliances et l’égoïsme de Monsieur Trump est de croire qu’il réussira tout seul à vaincre les vieux démons de la Terre, ils peuvent ressurgir des ténèbres et emporter Monsieur Trump et toute son équipe, le problème est qu’il est Président du plus puissant pays de la planète et qu’il emmènerait tout le monde avec lui. Alors force de constater qu’il faut collaborer mais c’est tendre la joue pour se faire battre, je pense donc que je suis légitime à lui rappeler que l’opposition démocratique et Républicaine doit être écoutée pour ne pas foncer dans le mur comme un dératé, parfois il faut admettre qu’on n’a pas toujours raison et qu’il faut laisser faire ceux qui ont le savoir, or Monsieur Trump l’imbu croit qu’il n’a pas de leçons à recevoir à son âge, mais comme il a besoin d’aide et qu’il ne le dit pas, pour le monde j’aurais envie de céder à ses caprices mais justement, c’est un mauvais garnement qui n’écoute pas ce que lui disent ses parents !!!

MES ADIEUX A L’ECRITURE

Chers amis et chers lecteurs,

C'est avec un mélange d'émotions et de nostalgie que je vous adresse cette lettre. Aujourd'hui, je prends la décision difficile de dire adieu à l'écriture, une activité qui m'a accompagné tout au long de ma vie. Cette décision n'a pas été prise à la légère, mais elle est devenue nécessaire pour que je puisse me consacrer pleinement à de nouvelles aventures et projets car je veux laisser une bonne impression à mes lecteurs.

L'écriture a toujours été pour moi une source de réconfort, d'expression et de créativité. À travers les mots, j'ai partagé des histoires, des pensées, des rêves et des émotions. J'ai appris à mieux comprendre le monde qui m'entoure et à me comprendre moi-même. Cependant, il est temps pour moi de tourner la page et de découvrir de nouveaux horizons. Si j’ai une certaine mélancolie à quitter le pouvoir des mots, c’est que je me sentais mes lecteurs conquis par mes écrits et cette puissance qui m’a été donnée, je dois la rendre à mon public bien aimé.

Je tiens à exprimer ma gratitude à tous ceux qui ont lu mes écrits, qui m'ont soutenu et qui ont partagé ce voyage avec moi. Vos encouragements, vos critiques constructives et vos discussions passionnées m'ont toujours inspiré et motivé à continuer. J’ai eu l’impression à travers mon site internet d’avoir un poids sur l’opinion et cela m’a aidé à affronter mes démons et mes tentations, j’ai exploré à travers ma plume mille vies et j’ai existé à travers les personnages que j’endossais.

Bien que je mette fin à cette aventure, je reste ouvert aux nouvelles expériences et aux nouvelles formes de créativité. Qui sait ce que l'avenir me réserve ? Peut-être trouverai-je d'autres moyens de partager mes pensées et mes idées avec vous. En tout cas, l’Art a été un monument central dans mon existence, c’est un peu mon rôle d’influenceur dans tous les domaines qui m’a amené à la construction et à la critique du monde moderne.

Je vous remercie du fond du cœur pour votre soutien indéfectible et votre amour pour l'écriture. Je me suis senti épaulé par votre silence qui a acquiescé mes réalisations, si votre bonheur a été de me lire, alors je vous invite à continuer le débat des belles lettres sans moi. Ce chapitre de ma vie se termine, mais l'histoire continue, et j'ai hâte de voir où elle me mènera.

 

Avec toute mon affection et ma gratitude,

AVEC TRUMP, LA GUERRE EST DECLAREE

 

Alors que Monsieur Trump augmente les taxes sur les importations d’acier et d’aluminium de 25% et que le vice-président américain a refusé les accords d’éthique sur l’IA au sommet de Paris en invoquant la liberté de créer, en fait il s’agit d’assoir le pouvoir économique des USA et de déclarer la guerre commerciale avec l’Europe. Non content de prendre des décisions unilatérales avec ses équipes, Monsieur Trump évacue le libre-échange sur son territoire mais il est pour le libéralisme quand ça l’arrange, quand les entreprises américaines dominent l’IA mondiale. Soit, je déclare la guerre commerciale aux Etats-Unis, dans les salons feutrés on feint l’amabilité mais moi je préfère y aller direct : on ne se laissera pas faire par un pantin de Président qui n’en fait qu’à ses drôles d’idées. Il séduit les partis d’extrême-droite en Europe, ils veulent faire comme lui et ils ont raison, ce sont aussi des populistes. Alors il faut savoir que la Démocratie occidentale est menacée par un homme qui veut dire sa loi sur le conflit au Proche-Orient, il verra vite que la résistance s’organise contre son projet pour Gaza et ses alliés finiront, agacés par ses pitreries, par l’abandonner, s’il veut finir tout seul il ne s’y prend pas mieux, comme il se moque de l’Ukraine en promettant une paix qui n’arrive pas et en ne pensant qu’à l’argent que cela rapporte, les Européens sont en légitime défense de se demander ce qui va se passer à ses frontières et d’adapter sa réponse pour être plus indépendante des USA. Monsieur Musk a les milliards et il croit que cela l’autorise à foutre en l’air l’administration américaine, il s’est pris une belle veste dans sa volonté de racheter OpenAI, une humiliation quand on veut profiter de son pouvoir personnel pour restreindre les libertés. Alors justement, ces milliardaires qui veulent contrôler les libertés dans les pays où ils ne tolèrent pas le climat des affaires à cause de la contestation démocratique, au nom de cette liberté démocratique d’entreprise et de parole revendiquent le droit à la suprématie informatique de l’IA, ça les arrange bien de prôner le libéralisme patriotique mais les résistants sont des hommes politiques, des scientifiques, des journalistes, des économistes, etc… qui luttent contre une nouvelle mafia, et le chef de cette mafia est bien Monsieur Trump lui-même, il rogne les budgets humanitaires pour augmenter les budgets de domination militaire et économique, moi aussi je trouve cela ingénieux mais c’est terriblement dangereux !!!

LA BENJAMINE EST ARRIVEE

 

Il est rare qu’on salue ceux qui arrivent dans les derniers, mais là, la star du Vendée Globe Challenge, c’est Violette Dorange, la benjamine de l’épreuve à 23 ans et femme qui plus est. Elle n’est classée qu’en 25ème position mais peu importe, elle rentre aussi dans la légende de la voile en étant la plus jeune navigatrice à accomplir cette course mythique. Il y avait foule pour l’accueillir puisque le public la suivait via les réseaux sociaux et voulait être au rendez-vous, alors je dis que c’est la beauté du sport quand on aime ces belles histoires, loin des podiums mais près du cœur. Partager ses aventures en ligne, tel est le moyen de se faire connaître et la navigatrice, dans un sport masculin, a fait un numéro de charme aux spectateurs, moi-même cela me met du baume au cœur dans cette actualité morose ce genre de nouvelles, c’est frais, c’est bon et ça sent l’air marin. 570000 abonnés, dont Léon Marchand, l’ont suivie sur Instagram, alors je tiens à la féliciter à mon tour et lui dire mon admiration de la voir braver les embruns, en fait j’ai une âme de marin d’eau douce quand j’ai fait de la voile à mon jeune âge mais maintenant, c’est la nouvelle garde qui prend le relais, la skippeuse du bateau DeVenir partage sa joie et elle est communicative, les internautes ont vécu ses 90 jours en mer avec enthousiasme, dans ses joies et parfois ses galères et aujourd’hui elle dépasserait presque en notoriété Charlie Dalin, arrivé bien avant elle, les fans ne regardent donc plus seulement le chronomètre mais acclament les Poulidor qui ont l’amour du public, alors il y a une justice sur cette Terre quand le mérite, c’est d’accomplir son exploit personnel, en l’occurrence finir son Tour du Monde jusqu’au bout. C’est la performance d’exception, menée avec sang-froid et maturité, elle a su gérer les risques pour éviter la casse et raconter avec jubilation sa vie à bord, elle allait de découvertes en découvertes et ses admirateurs partageaient ses moments intimes comme s’ils étaient avec elle, un échange privilégié de voir les images exceptionnelles dans la nature déchaînée !!! Au fond, elle est digne successeur d’Eric Tabarly quand elle vit avec son temps des médias instantanés pour partager sa passion de la mer, je me demande encore ce qui fait courir les explorateurs du monde quand je suis bien confortablement installé dans mon canapé mais je crois avoir la réponse avec Violette : vivre la réussite d’une aventure comme un rêve d’enfant. Moi-même je cours après cette gloire d’Artiste et les deux métiers se rejoignent : offrir ce qu’on a de meilleurs pour avoir la sensation d’exister par l’exceptionnel de ce don à enchanter les esprits.  

LE SOMMET DE L’IA

Le Sommet pour l’Action sur l’IA se tient les 10 et 11 février 2025 au Grand Palais à Paris. Cet événement vise à établir des fondements scientifiques et des solutions pour une IA plus durable, plus frugale, au service du progrès collectif et de l’intérêt général. Il réunit des chefs d'État, des leaders du secteur technologique, des artistes et d'autres acteurs clés. Des évènements dédiés à l’IA et la démocratie, à l’impact environnemental de cette technologie, à la manipulation de l’information, à ses applications pratiques ou encore à la cybersécurité seront notamment organisés.

- se former et travailler avec l’IA

- cercle vertueux sur la création et copyright

- automatisation des techniques d’information et fake-news,

- protection démocratique et garantie du respect de la loi

- intégrité des données et cybersécurité,

- gouvernance mondiale efficace, efficiente et inclusive,

- compétitivité dans le monde entier,

- garantir l’intérêt général,

- codes de bonne conduite collaboratifs

- engagement dans une IA de confiance,

- applications concrètes dans l’industrie

- lien avec les pouvoirs publics,

- rester maître des données scientifiques,

- compétition et investissements,

- innovation et futur de l’activité économique,

- durabilité et soutenabilité,

- l’IA dans la santé (secteurs mal desservis et accompagner des preuves empiriques)

- réussite de l’intégration sur le lieu de travail,

- développement des enfants,

- sécurité en ligne (contre l’IA invasive)

- garantir la diversité et l’inclusion des valeurs culturelles et de la linguistique,

- non-discrimination des minorités

- prédominance des droits des femmes et des hommes.

C’est donc un salon ambitieux accompagné d’annonces records en termes d’investissements. Macron parle de 109 milliards d’euros pour la France pour rattraper son retard. Mais la vraie question n’est pas que l’éthique de l’IA mais aussi comment lutter contre l’invasion digitale des géants de la tech et comment sauter dans le wagon allégrement pour ne pas se laisser dépasser. En effet, la concurrence des compagnies privées est telle qu’au niveau mondial, elles ne se posent pas de questions humanistes sur les conséquences sur le respect des individus, les libertés, les égalités, la solidarité, la tolérance car l’objectif est de faire du business et de la suprématie technologique, un peu dans l’esprit aventurier (dans les secteurs Entertainment, militaire, économique) quand la loi du plus fort est celle qui fait justice. Comme cet événement est très médiatisé, le but est de sensibiliser les gens avec l’IA. Déjà au début de l’électronique et de l’informatique on parlait d’IA avec une certaine peur et finalement ces technologies ont été adoptées sans tuer l’âme humaine. Alors aujourd’hui, enjoués ou retardataires, il s’agit non seulement d’en parler mais aussi d’en maîtriser les outils et pour les puissants, d’en garantir la souveraineté nationale. 

LES DEPLACEMENTS DE POPULATION

 

Ça y est, Monsieur Trump est parti pour diriger par ordonnancements, comme un monarque absolu, la politique des USA. Tandis qu’il fait la chasse sur quelques millions de gaspi en sucrant USAID et en voulant virer tous les fonctionnaires, sa dernière lubie a été d’annoncer que Gaza serait américaine, sans un seul soldat américain, et que cela contribuerait à la paix dans la région. Il voit Gaza comme une future Riviera quand elle sera reconstruite, un paradis de riches… mais sans les palestiniens. Oui, il les priverait de leurs terres pour les mettre on ne sait où, en Egypte, ailleurs, en fait Monsieur Trump a oublié la dimension humanitaire dans son gigantesque projet immobilier puisqu’il veut déplacer des populations malgré les lois internationales sur les réfugiés, qui régissent les transferts de déplacement de populations dans des cas bien précis, depuis la seconde guerre mondiale on n’avait pas vu un tel projet et ce qui est inquiétant, c’est que cette idée imaginaire soit saluée par le premier ministre israélien avec enthousiasme, applaudissant béatement son caractère génial et audacieux, moi, je dis que c’est du vol de propriété privé et que le sionisme finit son œuvre de destruction massive de la culture arabe, après les premiers colons en 1948 les juifs continuent leur invasion au Proche-Orient avec la bénédiction des USA, alors qu’ils ne viennent pas se plaindre d’antisémitisme quand ce n’est pas du racisme mais de la révolte contre l’usage disproportionné de la force sur les plus faibles, Monsieur Trump croit peut-être que la communauté internationale va accepter sans rien dire son contrat mais déjà de nombreuses voix, en parti dans les pays musulmans, s’élèvent contre la stupidité d’une telle proposition qui est considérée comme illégale devant le droit international, alors après les déclarations à l’emporte-pièce on se demande si c’est la puissance du pouvoir et de l’argent ou la raison du terrain qui va l’emporter, moi, je me demande bien comment vont vivre ces déportés sans travail dans d’autres pays pauvres, c’est se débarrasser du problème à peu de frais de l’accueil de ces gens et Monsieur Trump oublie que l’Europe ne veut plus de réfugiés comme il ne veut plus de Sud-Américains sur son territoire car cela fait monter l’extrême-droite pour les problèmes d’intégration et de sécurité, oui, il y en a marre de cette géopolitique hasardeuse quand on joue avec des pions sur l’échiquier mondial, je crois que Monsieur Trump doit revoir sa copie qui n’est pas comme il ne dit une garantie de paix durable puisqu’il agace l’Europe dont il n’a visiblement rien à faire qu’elle rentre un jour en guerre avec sa politique désastreuse à ses frontières !!!

LA TAXATION DES ULTRA-RICHES

 

Bernard Arnault, le richissime patron du groupe de luxe LVMH, s’insurge contre la volonté du gouvernement d’une taxe exceptionnelle sur les ultrariches. Cela amène à plusieurs commentaires : d’abord, la France n’aime pas la réussite et les riches, mais surtout elle ne peut pas tolérer les inégalités entre les quelques privilégiés et la masse laborieuse. C’est donc une idée de gauche que reprend le gouvernement Bayrou, mais si c’est facile d’augmenter les taxes, c’est beaucoup moins facile de réformer l’Etat et ses dépenses dispendieuses, en fait on ne résout pas le problème de l’endettement car l’Etat trouvera toujours à dépenser ces nouvelles contributions dans des projets litigieux supplémentaires, la frugalité n’est pas la qualité de l’Etat et je pense que déjà, on pourrait tailler dans la redistribution sociale généreuse, pour ma part, je ne m’estime pas pauvre car je créée de la richesse et j’en ai marre qu’on me compare avec un moins que rien alors que j’ai été éduqué pour faire partie d’une certaine élite. Je suis bien d’accord pour taxer le capital, mais pas le « made in France » qui souffre d’overdose d’impôts, beaucoup de PME prennent des risques et les entrepreneurs voudraient pouvoir profiter de leur comportement d’aventuriers, qui dans la droite ligne libérale, ne s’enrichissent pas seulement eux-mêmes mais aussi créent des emplois, financent les dépenses publiques, créent de l’activité à l’exportation. En fait, si on voulait faire une politique de gauche, il faudrait taxer les bénéfices d’un certain pourcentage car certains sont indécents, mais on ne doit pas empêcher les entreprises de réinvestir car la guerre économique avec les pays étrangers laminerait le tissu entrepreneurial de la France. Bien sûr, l’Etat assure des missions de service public mais ne devrait-on pas lire les rapports de la cour des comptes pour dégraisser le mammouth de ses lourdeurs administratives, pour alléger les dépenses et les subventions superflues ? En fait il s’agit de revoir entièrement les allocations versées aux personnes physiques et morales, je ne demande pas de choisir entre la santé des finances publiques et la qualité de vie dans la nation mais je crois que les citoyens seraient choqués par certaines dépenses. Ça rayonne de vie culturelle, artistique et sportive et c’est vrai que c’est despotique d’en arriver à fermer les robinets mais comme Monsieur Trump, je pense que le secteur privé devrait s’emparer de l’activité associative pour rentabiliser ce qui paraît être un déluge de gaspillage abyssal. Non que je sois un eugéniste qui veuille tuer les artistes, j’en fais partie, mais je considère que l’argent drainé par les Majors devrait servir à financer le patrimoine immobilier (théâtres, opéras, salles de concert) où se produisent les artistes et je pense que les tour-opérateurs devraient payer plus cher pour entretenir les musées, les monuments, le végétal. En effet, dans le mouvement libéral, on paye ce qu’on consomme, l’activité doit être rentable et il n’y a de taxes communes que pour entretenir ce qui est indivisible. Si on ne règle pas le problème maintenant, le surendettement obligera les français à faire des sacrifices plus tard…

L’ESPRIT DU SPORT ET TRUMP

 

Le président du Comité Olympique Français et de l’Union Cycliste Internationale David Lappartient, candidat à la Présidence du CIO, se met dans les petits chaussons de Trump. Il a déclaré à propos de Monsieur Trump : « je crois qu’il n’est pas contesté qu’il aime le sport ». Mais si Monsieur Trump aime organiser des compétitions, notamment sur ses golfs pour les riches, on peut s’interroger sur son soutien des JO à Los Angeles en 2028, quand les USA ont refusé récemment de financer l’Agence Mondiale Antidopage. Je crois que Monsieur Trump aime en fait tout ce qui fait rayonner une région, un pays à travers des compétitions mythiques et à travers la victoire de ses champions, c’est la vision très patriotique que le sport est, comme pour les armées, un terrain où on doit lutter pour la nation dans une stratégie de domination. Aux moments les plus critiques de la Guerre Froide, les dirigeants de l’URSS avaient parfaitement compris que le régime brillait à l’internationale grâce à ses stars et leurs promettaient une vie agréable quand elles devenaient des idoles. Ainsi, Monsieur Lappartient adhère à la politique d’un homme qui a par le passé tenté d’organiser un Trump Tour en vélo (dans l’esprit ambitieux de concurrencer le Tour de France), affirmant qu’il y avait là quelque chose de bon pour le sport et que Monsieur Trump soutient le sport de manière générale. Mais moi, je suis convaincu que si Monsieur Trump aime les grandes compétitions et vibre devant son poste de télévision, c’est parce qu’elles drainent de l’argent et qu’elles sont des enjeux dans les coulisses du pouvoir, c’est le sport-fric médiatisé (qui occulte le soutien au sport amateur) qu’il soutient car il refuse les financements publics de telles organisations. Pour lui, tout doit s’auto-financer et non être subventionné, les athlètes sont prévenus : Monsieur Trump a l’esprit de la gagne et non pas seulement de participer !!! Si c’est cela aimer le sport, alors je lui rappelle les valeurs d’exemplarité, de simplicité, de tolérance, de don de soi, de sens de l’effort, d’esprit de compétition, de dépassement de soi, de fraternité dans une équipe, Monsieur Trump l’égoïste a certes passé l’âge de courir mais politiquement il n’applique pas ces qualités, d’ailleurs on se demande s’il a vraiment fait preuve de courage quand il a tout obtenu par facilités !!! Mais pour tout vous avouer, moi-aussi je ne regarde aux JO que le tableau des médailles quand le suspens d’une partie m’est insupportable, mais moi je joue collectif dans ma vie privée et si je prétends que les médailles ont une portée géopolitique, ce que j’assume comme le possible d’exiger certains droits, je laisserais les organisations internationales faire leur travail, Monsieur Trump entend se mêler de tout sans payer, or par exemple c’est au CIO de décider du retour des athlètes russes aux JO, Monsieur Trump rejette tout ce qui lui déplaît ou qui l’a critiqué, or l’esprit du sport c’est de participer avec effort à construire un palmarès, et Monsieur Trump, lui, veut qu’on lui donne instantanément et presque gratuitement, comme si c’était un privilège, le fruit de longues années de travail dans l’ombre pour être un champion. Moi, je salue comme une victoire personnelle les deux coupes du monde de football remportées par la France en 1998 et 2018 car c’est tout un Art de construire des équipes qui triomphent !!! Je retiens des JO 2024 à Paris que les américains sont arrivés presque miraculeusement premiers au tableau des médailles devant la Chine, alors j’imagine sa colère si l’équipe de France féminine de basket-ball l’avait privé du titre qui lui manquait (même si j’avoue que les joueuses françaises auraient dit adieu à leur carrière internationale et moi aussi), Monsieur Trump, il va falloir être plus tolérant avec les étrangers, vous semblez ignorer à qui vous devez de parader, fi le plaisir solitaire de s’attribuer les palmes, vous devez apprendre à ne pas humilier, forcer, soudoyer les autres quand vous devez comprendre que sur cette Terre, le plus fort sur le papier un jour se fera désarçonner par des étrangers motivés à le faire taire !!! Alors Monsieur Trump, je vous donne ce conseil d’humilité, qui n’est pas dans votre personnalité, si vous ne changez pas votre stratégie d’équipe, vous allez droit au mur avec l’intimidation dont vous faites preuve dans ce que vous appelez des négociations, c’est croire qu’il suffit de donner des ordres et des avis pour être respecté, je vous laisse le crédit d’être encore naïf d’émettre de belles idées quand les gens s’y opposent les considérant irréalisables mais au fond vous avez construit votre carrière non pas grâce à un don pour les affaires mais en vous asseyant sur les autres et en vous comportant comme un enfant gâté !!!

DE MA SHOAH

 

Dans ma jeunesse, j’ai été incarcéré dans une sorte de prison de la santé, c’était un hôpital avec restriction de libertés, j’y suis même retourné à chaque fois que je faisais une bêtise et pourtant, je n’avais pas été auditionné par un tribunal, je n’avais pas été présenté devant un juge d’instruction pour purger une peine qui nécessite l’incarcération. Alors les docteurs ont-ils ce pouvoir totalitaire, un peu comme les médecins nazis d’Auschwitz, d’enfermer les gens dans un hôpital psychiatrique qui est pire qu’une prison quand les médicaments font mal au corps ? Soigner veut-il dire qu’on empêche les gens de jouir de leurs libertés sous prétexte d’adopter une vie saine ? La déclaration universelle des droits de l’homme est-elle respectée quand on interdit aux gens les droits fondamentaux (restriction des sorties, obligation de suivre le protocole de soins, interdictions des plaisirs, absence d’occupations, etc…) au sein d’un établissement hospitalier, qui est censé être un lieu pacifique pour sauver la vie des gens ? Mais moi, j’avais l’impression qu’on voulait ma peau, qu’on cherchait ma tentative de suicide pour se débarrasser de moi, alors je le dis, l’hôpital français est responsable de ma déportation au motif de la santé quand en vérité, c’était une captivité politique, je gênais et comme les juifs, on a voulu m’exterminer comme dans un camp de concentration. Les conditions de vie à l’hôpital étaient tout sauf confortables, même si j’ai été bien nourri et que j’avais un vrai lit, on m’empêchait de fumer à volonté, alors qu’on fête les 80 ans de la libération d’Auschwitz, je voudrais témoigner que ma privation de libertés, si elle est légale quand on a commis un crime, était exagérée car j’étais innocent devant la loi, alors j’ai payé pour des errements de jeunesse mais après, c’était trop tard, j’étais malade à crever. Oui, ma folie était la pire des prisons, on m’a enfermé pour avoir eu des idées délirantes, j’étais irresponsable mais je n’ai pas vraiment fauté, simplement les médecins ont joué avec ma vie et ils auraient bien voulu me faire taire parce que j’étais un opposant politique incontrôlable, ce n’était pas ma faute si je ne maîtrisais pas mes pensées, en fait dans ma démesure, les docteurs croyaient que j’étais un danger pour moi et pour les autres, avec le recul je me dis que si on a voulu m’éliminer, j’ai survécu au pire et aujourd’hui je peux témoigner de ma présence qu’il y a encore des endroits où rien que pour survivre il faut se battre, où la souffrance est cette menace d’y rester, c’est cette responsabilité que Dieu m’a confiée de guider la vie des gens qui m’a fait tenir, j’avais cette angoisse d’entraîner dans ma chute le monde libre, aujourd’hui je suis stabilisé et donc je vis dans mon petit appartement une vie paisible et rangée, mais je suis marqué au fer rouge de celui qu’on doit surveiller, j’ai plein d’anecdotes à raconter mais aujourd’hui, j’ai fait la paix avec le personnel soignant car l’hôpital a bien changé, il reste le reflet de la société avec les grandeurs et misères humaines mais les infirmiers m’ont aidé comme jamais à être un résistant de la malfaisance, cette mafia qui s’est invitée dans un lieu de soins et qui menace les malades de sombrer dans la délinquance !!!

DE MALRAUX

 

L’illusion de la connaissance est peut-être le pire d’un homme qui croit savoir ce qu’est la vérité. Ainsi Malraux dit : « la culture ne se mérite pas, elle se conquiert ». C’est avouer qu’il y a une lutte permanente contre l’obscurantisme qui ressemble à un véritable combat avec des armes, oui, c’est le sens de Malraux de penser que plus que l’esprit d’arrivisme de la méritocratie, c’est celui qui connaît le prix à payer pour voir, lire, entendre ce que la liberté lui dit de parcourir qui a vraiment conquis le savoir et le droit d’en profiter. Il dit que « le monde aurait pu être simple comme le ciel et la mer », la nature vit dans un merveilleux équilibre, pas l’homme qui a l’air d’une danseuse désaxée, mais alors que l’environnement nous livre ses secrets, le doute n’est pas tabou, c’est même la religion des savants restés humbles devant la création de la Terre. Ainsi la quête de l’homme se nourrit du monde qui l’entoure, à la fois très simple à appréhender par des plaisirs sains et à la fois terriblement complexe pour les scientifiques, on peut dire que l’homme se complique la tâche en voulant être le grand explorateur de l’univers. Il dit : « la tragédie de la mort est en ceci qu’elle transforme la vie en destin », on naît quand on meurt en aboutissant à devenir quelqu’un, cette image du héros est une aspiration à l’identité individuelle qui est universelle, c’est le point commun de tous ces différents courants littéraires, c’est-à-dire contempler la beauté de l’action et la création d’une mythologie. Il a dit : « je ne savais pas que c’était si simple de faire son devoir quand on est en danger », je partage cette idée qu’il faut être menacé pour répondre avec l’instinct à sa propre survie, qui correspond également à la tâche que nous a assignée la nation, on se transcende et les efforts sont décuplés, on ne se rend pas compte qu’on a accompli un miracle et pourtant on s’est dépassé sans y penser. Il a dit : « le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas. », en fait il hésite en idéologie et religion, parle-t-il du sacré ou de la raison ? En tout cas, loin de nous les dogmes de l’église quand il s’agit de revenir aux fondamentaux d’une croyance en Dieu, on pensera ce qu’on voudra des textes liturgiques mais en ayant une foi, on dépasse toutes les frontières car on transcende nos propres blocages, ceux qui nous ramènent à notre misère humaine. Malraux a aussi dit : « l’avenir est un présent que nous fait le passé. », le futur s’écrit sur le travail effectué maintenant et toutes ces conceptions humaines dont nous avons hérité, et ce sera le présent pour ces générations à venir, jusqu’à la fin des temps des couches de constructions humaines feront et déferont l’héritage que nous laisserons, dans une violence destructrice qui reconstruit en mieux, raconter que l’homme progresse est un bien grand mot mais au moins des gens sont sortis de la misère, les grandes avancées sociales issues de la lutte syndicale sont peut-être le meilleur cadeau d’une époque révolue, en tout cas on laisse à la jeunesse une planète sale et dégueulasse, trop d’inégalités et trop de guerres !!! Il a également affirmé : « toute douleur qui n’aide personne est absurde. », en fait on ne veut pas souffrir inutilement, c’est l’esprit utilitariste de l’homme que de se donner des missions, soit pour soi, soit pour les autres, il faut que ça serve à quelque chose comme disent les autres sinon c’est comme si on avait l’impression de mourir dans la solitude, que personne ne voit à quel point on s’est donné dans un effort sans être remercié, comme si seul le regard d’autrui était la satisfaction d’un sacrifice. Il a dit : « une vie ne vaut rien mais rien ne vaut une vie. », c’est la petitesse de l’homme que d’être une fourmi dans la société, corvéable et remplaçable à merci et pourtant toutes les idées progressistes placent la vie comme valeur centrale de la Démocratie, c’est le sentiment de liberté à voler parmi les nuages et d’égalité à revendiquer des droits, confisquer une vie, c’est un drame, c’est un crime et pourtant à quoi cela sert-il puisque nous sommes appelés à mourir un jour. Les assurances voudraient quantifier financièrement le prix d’une vie pour les dédommagements mais au fond, n’est-ce pas mesquin de la comparer avec de l’argent ? En affirmant que : « juger, c’est de toute évidence ne pas comprendre puisque, si l’on comprenait, on ne pourrait pas juger. », je partage entièrement ce constat qu’on veut connaître la vérité et qu’un tribunal doit nous la donner sinon nous restons sur une faim de l’inconnue, juger, c’est apprendre ce qui s’est passé quand ce qui est une évidence n’a pas besoin de la justice pour s’exprimer.

LE MEMORIAL DE LA SHOAH

 

Les hommes et femmes politiques français sont unanimes pour célébrer le 80ème anniversaire de la libération d’Auschwitz et dire non à l’antisémitisme. Je suis d’accord avec eux, je ne sais même pas pour quoi les dirigeants allemands se sont pris d’une haine avec les juifs au point de les exterminer, était-ce une question de pouvoir, d’argent, de culture, de religion ? Voulaient-ils venger Hitler d’une humiliation personnelle ? Je sais que l’antisémitisme était latent à l’époque (voir l’affaire Dreyfus) comme aujourd’hui il l’est pour une toute autre raison (l’armée d’Israël supprime des vies à Gaza), mais je ne sais pas pourquoi nos anciens se méfiaient du « sale juif » comme d’un étranger peu recommandable !!! Oui, quand je ne sais pas pourquoi les gens deviennent violents, je voudrais les juger pour leurs extirper des confessions, dans mes leçons d’Histoire le procès de Nuremberg m’a parlé de tâches à la responsabilité divisée, d’exécutants qui ne s’attachaient qu’à bien faire leur travail, de la mort industrielle à travers des engins déshumanisés faits pour tuer, de la petitesse intellectuelle des bourreaux mais on ne m’a pas dit pourquoi Hitler avait une telle volonté d’exterminer tout un peuple, les nazis avaient théorisé la race pure et les juifs faisaient partie des races inférieures, mais pourquoi ? Etait-ce pour une question d’apparence physiologique ? Alors que je veux participer au devoir de mémoire en déposant une gerbe au mémorial du souvenir de la Shoah, pour avoir l’âme apaisée, il me manque l’élément des raisons profondes de ce crime contre l’humanité, il a malheureusement été suivi d’autres génocides (Rwanda) où je n’avais pas plus d’information si ce n’est la haine de l’autre. Alors si la ministre de l’éducation nationale parle d’enseignement de l’Holocauste à l’école, je suis entièrement d’accord pour ne pas faire du révisionnisme en Histoire et de révéler à l’aide de documents archivés et des témoignages vidéos des rares survivants de la vie terrible et précaire dans les camps de concentration, mais la question me revient sans cesse : pourquoi avoir fait ce massacre quand je croyais qu’il y avait un peu d’humanité dans chacun d’entre-nous, je chercherais presque un qui pro quo, une incompréhension, un fanatisme pour le Führer qui a poussé Himmler à lancer la solution finale, en fait la Shoah est le plus grand crime contre l’humanité jamais organisé mais depuis, on a eu tant de violences sur Terre que je ne crois plus depuis longtemps que l’honnête homme que je suis soit l’exemple que les gens suivent naturellement, oui, moi-même je voudrais parfois dans mes pulsions les plus profondes éliminer mes ennemis mais j’ai de l’éducation pour ne pas en arriver à l’exécution d’un crime, alors est-ce l’effet de groupe qui annihile toute culpabilisation de passer à la réalisation de crimes de guerre et contre l’humanité, aujourd’hui je ne comprends pas l’antisémitisme quand les juifs paraissent des gens très honnêtes si ce n’est que les juifs ne montrent pas l’exemple du pacifisme en Terre Sainte mais je vois bien qu’on pourrait répéter le scénario de la mort programmée d’arabes et de noirs avec l’extrême-droite française, là je suis compétent dans mon actualité pour vous dire qu’on montre du doigt ces gens typés comme profitant du système social et comme étant à l’origine du désordre en France, Marine Le Pen au pouvoir les supprimerait pour avoir la paix vis-à-vis des étrangers, ils sont les prochains sur la liste si on n’y change rien et d’ailleurs la guerre au Moyen-Orient a commencé le travail d’éradication de palestiniens au motif d’éliminer des terroristes, alors tous les enfants doivent apprendre à aimer cette paix si fragile en prenant conscience du caractère eugéniste d’une organisation malsaine qui arriverait au pouvoir et qui tuerait les gens pour leur appartenance communautaire. Le chaos peut ressurgir de nulle part et recommencer son œuvre de saper la Démocratie, alors il faut être vigilant à la tolérance de la société, Marine Le Pen veut dédiaboliser son parti mais justement ses propos sont hostiles à l’idée même de respect des minorités et cela est le marqueur de l’horreur nazie qui a tué tant de juifs, elle adopte un discours populiste qui n’a qu’un but : prendre le pouvoir par les urnes grâce à des promesses de mesures populaires pour appliquer entièrement un programme répugnant qu’on ne voulait pas forcément… et on connaît la suite. On ne pourra pas dire « on ne savait pas » même si on n’y croit pas qu’un tel régime puisse un jour sur Terre faire renaître les chambres à gaz et les fours crématoires, pourtant je vous le dis, c’est dans le domaine du possible que les pays européens, fragilisés de l’intérieur par des partis d’extrême-droite et de l’extérieur par la déstabilisation politique, migratoire et militaire, cèdent à leurs vieux démons hostiles, personnellement je ne veux plus laisser aux russes et aux américains la gloire d’être les libérateurs du monde quand le continent européen est capable d’être cet endroit où il fait bon vivre les valeurs de liberté et d’égalité, faisant taire les slogans nazis qui résonnent dans les meetings des partis d’extrême-droite. En fait, on pourrait tous être un jour un juif pourchassé par les SS, alors si on est clairvoyant on prend les armes en tant que résistant pour prévenir un drame… avant que l’ombre ne gagne le pays !!!

DE L’EXTREME-DROITE

 

Elon Musk, en prenant le parti pris de l’extrême-droite allemand, soutient le souverainisme, le racisme, l’intolérance qui prend forme sur le continent européen, si on conteste son ingérence, c’est surtout comprendre le soutien de l’idéologie nazie par un homme puissant américain, une lâcheté qui vient d’un pays qui se croit le paradis des démocraties mais qui prône le pire à l’étranger sans en assumer les conséquences désastreuses d’encourager la tyrannie au pouvoir dans ce petit jeu de savoir qui sera honoré par la mémoire collective... Je ne suis pas pour pardonner les atrocités de la Shoah car il n’y a pas de mots pour s’acquitter d’un tel pogrom et on ne peut pas blanchir ceux qui ont commis de telles abominations, on doit continuer à prononcer des peines exemplaires et à mettre sur le banc des accusés la réputation de déshonneur liée au nom de responsables de génocides, s’ils restaient impunis ce serait avouer que la conscience des Démocraties a capitulé. Mais je ne pense pas qu’il faille continuer à culpabiliser le peuple allemand, il est aujourd’hui innocent dans l’héritage lourd d’une barbarie avec laquelle les jeunes, bien éduqués aux valeurs de la sagesse, n’ont plus de liens, leurs aïeux ont été pris dans les engrenages de la solution finale à une époque où régnait la folie de la guerre, en fait c’est l’humanité qui devrait dire son abjection et son dégoût face à l’extermination car il n’y a pas d’opinion politique et partisane à avoir mais simplement de la compassion, du dévouement et de la bienveillance quand les gens subissent l’horreur, la preuve c’est que les « gentils juifs » ont fait un véritable massacre à Gaza et qu’ils ont aveuglément assassiné femmes et enfants. Mais les intellectuels soutiennent que le romantisme allemand est à l’origine d’un terreau fertile pour le nazisme en propageant le nationalisme et en popularisant sa théorie sur les peuples souverains, quand ses apôtres ont écrit contre la philosophie libérale du siècle des lumières en France qui soutenait l’universalisme des croyances en le progrès avec la liberté individuelle, la raison, l’harmonie naturelle et la science. Des écrivains comme Goethe, Hoffmann, Schiller ou encore Herder ont au contraire cherché dans le sentiment, l’individualisme, la subjectivité, l’expérience personnelle (en quelque sorte les fondamentaux de l’identité allemande chers à une filiation émotionnelle et à une communauté nationale) à redéfinir ce qu’était une nation et un Etat, affirmant qu’il s’articulait autour d’une unité popularisée par les artistes exaltant un socle de coutumes, de mythes et de folklores dans une civilisation avec des traditions communes et une langue unique, pour se mettre devant le fait accompli de  vouloir partager une même destinée. Mais doit-on pour autant incriminer ces auteurs de la honte et de de la responsabilité d’être les théoriciens des crimes de guerre et contre l’humanité commis par les nazis quand ils ne faisaient que justifier la légitimité de constituer l’Etat-nation allemand ? Il y a simplement un peuple avec une culture de la soumission et de l’obéissance à l’autorité qui a toléré l’accès au pouvoir d’Hitler, qui a célébré toutes ses conquêtes dans une propagande égale à tous les régimes totalitaires et qui n’avait pas vraiment conscience qu’il faisait allégeance là avec le régime du mal. Alors que le cinéma américain a cherché à glorifier ses libérateurs dans le souci de les présenter comme des héros pour la légende, c’est cette vision bien manichéenne, à l’origine des rapports de force entre les nations, que proposent les réalisateurs, personnellement je suis agacé qu’on rappelle à chaque sortie d’un « blockbuster » sur la 2nde guerre mondiale qui étaient les bons et les méchants comme si la dictature et la haine avaient une nationalité, je crois que l’élection de Monsieur Trump met l’accent sur la « real politic » et son impact sur la mentalité contemporaine, aujourd’hui le Président américain ne me paraît pas plus fréquentable qu’Adolf Hitler à l’époque alors que son conseiller Elon Musk cherche à faire monter le nazisme en Allemagne, les petites trahisons qui ont fait la confrontation des nations sont oubliées dans la Grande Histoire, alors dans le souvenir des peuples on doit reconnaître que l’humiliation des pays européens est en fait le jugement de l’humanité toute entière, qui quel que soit son côté, cède à une forme de violence sociale par l’oppression des armes, chercher une morale n’est pas un gros mot, ce n’est pas l’intolérance de la société mais se raccrocher à des valeurs communes et démocratiques de paix et de prospérité par un comportement approprié !!!

LE CULTE DE LA PERSONNALITE

 

Tous les hommes politiques ambitieux soignent leur culte de la personnalité. Donald Trump n’échappe pas à cette règle : il veut paraître l’homme de la morale, du business, de la force de l’Etat. Ainsi, il emmène dans son sillage des personnages, de préférence riches et puissants, comme Mark Zuckerberg, Elon Musk ou Jeff Bezos, sont-ils vraiment sincères ou cherchent-ils opportunément à faire des affaires ? Cette lune de miel qui accompagne l’arrivée de Monsieur Trump au pouvoir semble médiatiquement bâillonner ceux qui font objection, moi, je considère que les bases de cette notoriété chez Monsieur Trump sont pourries, elles reposent sur des notions populaires mais les solutions simplistes sont antidémocratiques. Oui, les citoyens US saluent le retour de l’Amérique triomphante mais Monsieur Trump se fait des ennemis à travers le monde qui le considèrent comme un « bébé-dictateur », ils ont la mémoire longue de ces humiliations d’une politique à tranchant de lame et comme contre tout despote, les résistants vont s’organiser pour le faire tomber. Alors moi, qui suis un peu mégalo dans un quotidien paisible, c’est l’admiration des gens plus tolérants que je veux accrocher, j’ai certes des idées conservatrices mais je crois que les valeurs fondamentales de la Démocratie doivent prévaloir sur toute autre priorité, il s’agit de défendre la liberté de choix de vie, des mouvements des biens et des personnes, de créer et d’entreprendre, de penser et de communiquer mais aussi le respect de l’égalité des gens selon leur genre, leurs origines, leur religion et leurs orientations, en fait les valeurs de la République sont menacées en France par cette force extérieure que représente la nation américaine, Monsieur Trump intimide les gens et promet des mesures de rétorsion ou des faveurs : il y a ceux qui refusent un deal avec le courage de ne pas laisser spolier leur conscience et ceux qui, contraints et forcés, admettent qu’ils n’ont pas le choix que de collaborer, ce qui me fait vous dire que cela nuit à l’universalité de la justice et à la sagesse des lois quand la balance du droit est rendue inéquitable par des parti-pris arbitraires. Monsieur Trump prend des décisions unilatérales sans consulter qui que ce soit, cela part peut-être d’une bonne idée mais il ne suffit pas de signer un papier pour régler le problème, c’est être despote que d’obliger les gens à se retrouver devant le fait accompli qu’ils sont floués, oui, je ne me suis pas mêlé de la campagne électorale américaine car j’étais occupé à d’autres sujet quand la télévision française était discrète sur les intentions de Monsieur Trump mais maintenant que je constate qu’il n’a pas changé et que ses projets pour réformer l’Amérique et le monde se dévoilent devant moi sous une forme insupportable, je reprends ma plume critique pour être le premier opposant à ce nouvel ordre mondial, même si je prends le risque d’être ruiné en me dressant face à sa force, je ne peux pas me taire sur les exactions en cours qui menacent ma conception même de l’humanité. Je refoule en moi cette idée dans l’ère du temps qui me séduit personnellement de rejet des minorités, de morale retrouvée, de grandeur de sa civilisation, etc… mais je veux faire preuve de sagesse en n’en faisant pas une politique d’Etat, on peut être séduits par des idées nazies… à condition de ne pas favoriser leur application, c’est le jeu auquel je joue de dire ce que pense le peuple, c’est être populiste et je l’assume quand personne n’écoute vraiment ce que les pauvres gens ont à dire, mais contrairement à Monsieur Trump, je n’en fait pas la fondation de ma raison et de mon action politiques, simplement j’alerte mes concitoyens sur l’état de la nation et j’attends des Rois et Président qu’ils adoptent des mesures démocratiques à des problèmes discriminants, il y a un malaise dans la société, la preuve c’est que les idées de Trump séduisent les américains en majorité et que les extrémistes étrangers ont la faveur des sondages, les urnes aux USA ont décidé d’élire Monsieur Trump, on ne peut pas aller contre le résultat d’un vote mais on peut crier à la trahison par des promesses alléchantes mais cyniques quand on n’en comprend pas la disproportion, alors j’en appelle à toutes les victimes de cette démesure qui les conduit à leur propre désastre, comme dans l’incendie de sa maison où l’on tente de sauver ce qu’il reste de meubles, de lutter dans l’opposition au nom de la défense de convictions face cette violence oppressante d’un pouvoir que je considère totalitaire quand personne n’ose dire à Monsieur Trump qu’il a tort sous peine d’être « excommunié ». J’ai pour l’instant un regard amusé sur ce que Trump sort de son chapeau comme bêtises, et surtout les circonvolutions des gens qui croient avec béatitude qu’il est le sauveur de l’humanité et qui donnent implicitement leur accord pour être manipulés, le problème est qu’il est l’homme le plus puissant du monde… et qu’il dirige avec des sottises !!!

L’INGERENCE

Face à la récente prise de position du richissime milliardaire américain Elon Musk, sur le réseau social dont il est propriétaire X, en faveur de l’extrême-droite aux élections allemandes, le chancelier allemand Olaf Scholz a affirmé qu’il avait la liberté d’expression, que ce n’était pas le fait d’être milliardaire qui le dérangeait, mais il ne lui pardonnait pas le fait de soutenir un parti nazi. Moi, ce qui me gêne, justement, c’est l’ingérence d’un homme étranger influent dans les affaires européennes, comme je l’avais dit il déstabilise l’Europe de l’intérieur comme si son intérêt était le retour au pouvoir d’Hitler. Non, l’Europe n’a pas besoin de réveiller ses vieux démons de l’extrême-droite au pouvoir, il y a déjà le RN en France, alors j’accuse Monsieur Musk de semer la zizanie pour en tirer parti, il divise le peuple allemand pour mieux dominer en créant une sphère d’influence pour n’avoir que des amis au pouvoir, oui, il est dangereux quand il est source d’idées nauséabondes qu’il distille chez les plus faibles, ceux qui adhèrent à ses promesses populistes qui prétendent sauver le pays et qui se sentent écoutés par lui quand on a bâillonné leurs voix, il est peut-être sincère dans ses opinions mais il m'apparaît infréquentable pour la Démocratie, il profite de l’élection de son ami Donald Trump pour populariser au grand jour des thèses détestables qui vont à l’encontre des leçons d’Histoire, je pense qu’il faut alerter les populations sur le danger de la race pure, de la discrimination des minorités, de la peur de l’étranger, en fait je partage les idéaux d’une certaine morale quand je constate la décadence de la nation mais je crois que la tolérance doit prévaloir quand les gens font ce qu’ils veulent chez eux, oui, on n’a pas à légiférer sur la vie privée, c’est Démocratique d’avoir la liberté de pensée, et concernant Monsieur Musk, on n’a pas à déverser ses milliards pour convaincre avec ses idées, c’est un abus de pouvoir où la science-fiction arrive à maturation : Big Brother s’invite chez vous pour persuader d’adhérer à son programme liberticide, il ne reste plus qu’à brûler les livres et la dissidence sera opprimée, bien sûr, moi aussi, il y a des partis politiques que je ne peux pas supporter, ils représentent pour moi une menace pour la République et ils sont synonymes de destruction de mes valeurs, mais justement ils ont un audimat et il faut les écouter car si les solutions sont exécrables, le constat sur la société est juste, c’est de la politique et il ne faut pas écraser les partis de l’opposition, Monsieur Musk se croit dans une multinationale qui soudoie les partis comme Hitler avait signé un contrat avec les industriels qui avaient peur du communisme, oui, il faut de l’argent pour faire campagne mais justement, comme en France, les frais devraient être pris en charge par l’Etat pour ne pas encourager les riches de payer leur tranquillité. Alors Monsieur Musk est dans l’illégalité de se mêler de ce qui ne le regarde pas, cela me serait totalement indifférent s’il ne propageait pas la haine qui peut conduire les européens à une guerre fratricide, il encourage ni plus ni moins la montée du nazisme en Allemagne, comme s’il espérait une guerre pour que les américains arrivent en libérateurs, mais connaît-il le prix du sang pour arriver en vainqueur ?

 

 

LES GUERRES N’ONT AUCUN SENS…

 

Les guerres n’ont aucun sens, je vous l’ai dit pacifiquement, la preuve c’est que Vladimir Poutine a déclaré que le conflit en Ukraine n’aurait pas eu lieu si Donald Trump avait été président et que Israël a rasé Gaza, il ne reste plus rien debout, tout ça… pour négocier le retour de ses otages. Alors le Président Biden, par sa faiblesse et ses orientations politiques, était-il un démocrate va-t-en-guerre ? Si on avait élu Kamala Harris, aurait-on eu la guerre sur le continent européen ? Heureux que le méchant Vladimir veuille négocier avec un autre méchant, Donald, ce dernier déclare la guerre à l’immigration clandestine, aux importations US, à l’immoralité de la société, mais il n’a pas l’air de vouloir faire la guerre, serait-il un trop faible soldat pour oser diriger un front ? En fait, je crois que la Russie et les USA avaient besoin d’hommes forts face à face pour se faire peur et figer les frontières, il ne fait pas de doute que Trump délaisse l’OTAN et l’Ukraine au principe que ça coûte trop cher, alors les européens tentent de rattraper leur retard d’investissements dans leurs armées craignant d’être mangés par l’un des deux grands, en fait l’Europe cherche une unité géopolitique qui tarde à venir, c’est une union des nations souveraines et malgré les exercices militaires conjoints, il n’y a pas de stratégie de défense commune. Mais on peut parler de sursaut de la construction européenne qui s’est produit pendant le conflit en Ukraine, comme si cette menace avait obligé les européens à dépasser leurs différences pour trouver un terrain d’entente, le but étant double pour maintenir la paix : éviter l’invasion par une puissance étrangère (la Russie, par exemple) et éviter que cette même puissance étrangère ne soulève la montée du nationalisme guerrier de l’intérieur. Oui, le jeu des superpuissances est de déranger la tranquillité de l’Europe pour tenter l’ingérence de la diviser par des alliances isolées, elles sèment le trouble pour déstabiliser par n’importe quel moyen l’équilibre qui est en train de se construire et qui voit le multilatéralisme faire de l’ombre aux deux grands, commercialement Trump veut parler à chaque pays séparément pour l’affaiblir et non à la commission européenne qui paraît bien remontée face à la puissance des USA. Mais justement, USA et Russie ont intérêt à se redonner une place importante mutuellement et une nouvelle Guerre Froide les arrangerait pour le partage convenu des richesses du monde, mais contrairement à la fin de la 2nde guerre mondiale d’un continent européen en ruine qui s’est laissé dépecer entre USA et URSS, cette fois-ci la coopération commerciale et politique de l’UE a jusqu’à présent évité l’intervention d’armées dites de la libération car le but est d’éviter un conflit qui détruirait leur beau patrimoine économique et culturel. Par contre, depuis la chute du mur de Berlin et la fin de l’URSS, l’Europe a connu la guerre à ses portes, en ex-Yougoslavie et en Ukraine, ce sont des sueurs froides sur l’héritage territorial de la 2nde guerre mondiale et de la Guerre Froide pour lequel on vit dans la peur car les russes tentent de manipuler les marionnettes de leur arsenal militaire pour peser dans la balance contre la domination de l’occident. En fait, on voit renaître des alliances de circonstances entre capitalistes d’une part et ex-pays communistes d’autre part, même la lointaine Chine a adopté le libéralisme avec des racines encore tenaces du maoïsmes politique d’où une attitude instable, en fait la menace de tous ces blocs aboutit finalement dans la population européenne à un sentiment de danger contre lequel elle voudrait un certain protectionnisme. La liberté de mouvements des biens et des personnes étant inscrite dans les gènes de l’UE depuis le traité de Rome signé par les pères fondateurs, tout contrôle aux frontières paraît antidémocratique mais justement, les extrêmes qui sentent la voix du peuple progressent dans les votes car les européens ont peur de la perte d’influence voir de la décadence de leur pays. On peut dire que toutes ces intimidations à montrer ses muscles ne sont qu’un jeu de pions mais il manque à l’UE un chef des armées commun et on se demande à juste titre qui pourrait commander une armée européenne et comment guerroyer ensemble quand dans l’Histoire l’armée européenne du IIIème Reich a échoué tout comme Napoléon dans l’Europe militaire car personne ne pouvait supporter la suprématie des invasions de allemandes ou françaises, De Gaulle n'était pas pour le fédéralisme quand il avait peur de la perte d’identité française et c’est ainsi que s’est écrite l’UE des nations, où chacun dans sa maison garde sa culture, son Histoire, sa politique et ses raisons. Mais on a franchi en intégrant les pays de l’Est l’étape suivante de collaborer militairement aux frontières de l’est directement en contact avec l’ennemi, la France a une base aérienne en Roumanie et c’est ce genre d’initiatives des puissances occidentales qu’il faut mettre en avant pour rendre l’Europe invulnérable derrière ses « forts Vauban » !!!

DE L’IA ENCORE ET TOUJOURS

 

Quand la concurrence ne semble pas s’embarrasser des questions philosophiques de l’éthique de l’utilisation de l’IA, j’en suis arrivé à la conclusion que l’homme pourrait un jour faire sien les menaces soulignés par la science-fiction : la théorie du grand remplacement de l’homme par les machines. En discutant avec un ami, j’ai dit qu’on ne pouvait pas aller contre les progrès techniques qui apportent de la productivité, il m’a répondu que si l’homme n’avait plus de travail, il ne serait plus payé et seuls les ultrariches auraient de quoi vivre, ce à quoi j’ai répondu avec humour que ce serait le retour de l’Empire Romain avec des robots-esclaves au service de quelques citoyens. Mais en fait, la vraie question n’est pas la production mais la valeur de l’argent, il rétribue un travail et l’homme pourrait très bien vivre sans travail dans son oisiveté !!! Alors il faudrait imaginer une autre manière de redistribuer les produits fabriqués, Marx avait imaginé le communisme mais le capitalisme a triomphé, en fait il ne reste du socialisme que les conquêtes syndicales et sociales, elles se sont adaptées pour coller au présent de l’humanité et pour remédier à ce problème des salaires dans une société complétement automatisée où les entreprises sont entre les mains de quelques privilégiés, une sorte de pension serait distribuée à chaque citoyen, c’est une sorte de République où l’homme se consacrerait à la politique, au social, à la guerre, car il ne faut pas se leurrer : ce n’est pas la prospérité d’un pays qui le protégera car il sera le fruit de tous les appétits mais son armée. En fait, l’apogée de ressources illimitées, qui est une théorie grotesque parce que les biens produits de la Terre sont finis, signifierait que chaque homme pourrait satisfaire tous ses désirs, d’où la fin des conflits puisqu’il ne serait plus jaloux de l’autre, en fait, la menace vient bien de la force des soldats, demain, ils pourraient être des monstres biologiques ou des terreurs robotisées, et c’est ce danger que je tiens à souligner : l’application civile du nucléaire apporte l’énergie à l’heure de la peur atomique, depuis la nuit des temps l’homme lutte pour sa survie, d’abord contre la nature puis contre lui-même, alors pour en revenir à l’argent, on peut imaginer un système de bons d’achats mais le capitalisme n’en veut pas, pour lui l’entreprise appartient à la propriété privée, un des fondements de la Démocratie dans la liberté d’entreprendre, c’est la dictature qui rétribue au mérite les citoyens par des tickets de rationnement, on est prévenus, l’innovation va de plus en plus vite, au début elle promet rêves et merveilles puis peurs angoisses, en fait on peut le dire, l’homme sait déjà faire ce qui peut le tuer (les armées de robots, les puces dans le cerveau, la supériorité intellectuelle des ordinateurs), simplement il en est empêché par les autres qui y voient un abus sur leur pré-carré. Mais je vois que la menace vient des puissants USA, ceux-là mêmes qui ont inventé l’IA, à l’heure où un assimilé-dictateur y prend le pouvoir, j’ai peur que ses théories sur la primauté américaine ne relancent le débat d’un empire prédateur, dominant et dévastateur, il serait près pour satisfaire ses électeurs hégémoniques à lancer ses troupes militaires avec de la haute technologie américaine à l’assaut de tous les pays !!! L’homme a cette capacité d’apprentissage d’un savoir que les scientifiques mettent dans le e-learning des ordinateurs, alors que jusqu’à présent on limitait l’étendue des tâches d’un matériel pour une fonction précise, aujourd’hui on veut dupliquer l’homme vers un avatar artificiel, tous les pays travaillent sur la robotique industrielle et je pense que le pragmatisme de l’homme, si ce n’est cet hurluberlu de Président américain, veut simplement faciliter la vie des passants et non un système qui extermine les gens, de toute façon il y aura toujours des résistants à un ordre dominant, il faut simplement trouver de quoi les armer et s’il le faut, on emploiera des robots (lol) !!!

LA POLITIQUE MIGRATOIRE

La politique migratoire de Monsieur Trump se résume à expulser les migrants illégaux et construire un mur pour les empêcher de pénétrer aux USA. Il parle d’une théorie de la grande invasion des populations latino dans son pays, c’est comme si son pays était en guerre et pourtant, les soldats son désarmés. Alors qu’il vient de signer les premiers décrets et qu’à grands renforts médiatiques il pavoise avec la réussite du renvoi de centaines de criminels, assimilant une ethnie à un comportement répréhensible, ce qui est réducteur des théories humanistes qui placent les genres à égalité, cela me rappelle la violence d’Etat du IIIème Reich quand les policiers traquent les étrangers, oui, cette politique de la civilisation blanche qui se débarrasse des « sous-races » rappelle Hitler, même les Etats-Unis ségrégationnistes placent dans des catégories les gens selon leurs origines, alors cette fois-ci, l’intolérance et la guerre à autrui sont de l’autre côté de l’Atlantique. Elon Musk a peur de cette masse submersible qui emporterait la culture anglo-saxonne, moi, je remarque simplement que c’est du nazisme, celui qui persécutait les juifs et les obligeait à fuir, et que la gestapo américaine traque avec les fichiers informatiques tous ceux qui n’ont rien à faire sur le sol américain. Oui, la Démocratie a une tradition d’accueil et la pensée contemporaine est polluée par cette idée de rester entre personnes du même sang, quand les migrants sont pourchassés comme des hors-la-loi, la punition est expéditive, cela rappelle les purges soviétiques et la nuit des longs couteaux en Allemagne nazie, c’est jeter le bébé avec l’eau du bain que de se débarrasser ainsi du problème car en vérité c’est signifier que le pays devient une autarcie où le droit critique de contre-pouvoir démocratique n’existe plus, les USA se sont construits avec les vagues successives de migrations et cette méfiance de l’étranger est bien une idéologie d’extrême-droite. D’ailleurs les fascistes européens veulent prendre exemple et faire la même chose que Monsieur Trump chez eux, c’est bien l’expression d’un malaise dont la réponse simpliste de rejet de l’autre instaure un Etat policier, si Monsieur Trump défend l’état de droit pour expliquer qu’il ne fait qu’appliquer la loi, en revanche le zèle avec lequel les policiers arrêtent les étrangers rappelle furieusement l’époque pétainiste de la France de la 2nde guerre mondiale. La prochaine étape est-elle d’exterminer ceux qui n’appartiennent pas à la « race aryenne » ? Cela est préoccupant qu’on ne retienne pas ses leçons d’Histoire ou tout au mieux qu’on ne révise que ce que l’on veut, alors Monsieur Trump est un dictateur arrivé légalement au pouvoir qui applique son programme d’intolérance, il n’y a pas que la politique migratoire qui rappelle Hitler mais aussi une politique économique, sociale, militaire, diplomatique, alors je suis inquiet de cette nouvelle géopolitique car le pouvoir de séduction de Monsieur Trump rappelle les séances d’hystérie collective organisées par Goebbels, on n’est pas très loin de l’usage de la force pour se faire obéir et cela commence par le rejet de l’autre, des plus faibles, des étrangers, c’est trop simpliste de se débarrasser de ce problème par une méthode expéditive et cela est mauvais pour la défense des valeurs progressistes, la base d’une Démocratie bafouée par des idées d’extrême-droite, moi-même je comprends la sournoiserie des migrants de profiter du système mais je crois que la grandeur d’un pays moderne est d’avoir la capacité de les intégrer, de les assimiler, la différence est source de richesse culturelle qui empêche la consanguinité et je n’ai aucun problème avec les migrants que la République a éduqués !!!

 

 

LE DESERTEUR

 

Alors que je chantais « le déserteur » de Boris Vian à la guitare, c’est un peu mon état d’esprit avec toutes les guerres contemporaines. Comme il le dit : je ne veux pas la faire, je refuse de partir, je ne veux pas mourir ni tuer de pauvres gens. Oui, mon pacifisme est tel que je ne vois pas pourquoi on se taperait dessus, Monsieur le Président va recevoir ma lettre pour démissionner de l’armée, si je me suis engagé c’est par patriotisme mais si la France ne m’a pas laissé tomber, en revanche je remets en causes ses alliances militaires quand je me demande pourquoi on continue à se frapper loin de nos frontières. Des terroristes, même quand il n’y en a plus, il y en a encore, comme un vivier de poissons qui se reproduisent incessamment, alors à quoi bon tuer et se faire tuer quand il s’agit de négocier la paix ? Oui, Monsieur le Président, vous dirigerez vos armées sans moi, je me retire dans mon petit cocon pour ne plus me faire tirer dessus comme un pigeon, les armes ont fait couler suffisamment de larmes et les mères, les femmes, les fils et filles éplorés font face au fatalisme du deuil pour la nation. Monsieur le Président, vous ne savez même pas où vous allez en vous faisant l’allié d’un pays en guerre, moi j’ai évalué la situation pour dire que ma mission de désamorcer les bombes incendiaires était accomplie et que les vrais guerriers en ont terminé avec la soumission. Oui, la guerre, c’est moche, c’est sale, ça pue et le devoir m’a obligé à y participer avant que je n’en fasse une objection au nom de la raison. Il y en a qui trouvent cela rigolo de s’amuser avec des armes pour faire boum comme avec un joujou mais là, il s’agit de balles réelles et non d’une partie de jeu vidéo contre un ennemi dans un monde imaginaire, les assassins ne sont pas vraiment virtuels quand ils commettent leurs exactions comme si exterminer l’autre était naturel. Maintenant ce sont les fanatiques qui vont affronter le mal au nom des libertés mais pour moi, être affranchi, c’est de ne plus être au front et de profiter de la vie sans être visé par les fusils. En fait, Monsieur le Président, vous croyez que la bombe nucléaire va sauver la nation mais elle ne sert à rien pour empêcher les conflits car son utilisation signifierait la fin du monde par le champignon atomique. Alors moi, je sais que je dois vivre pour écrire en poèmes la paix du Christ, non que la religion soit la garantie d’un cessez-le-feu mais au moins, on peut terminer la lutte avec des crayons en lieu et place des auto-mitrailleuses. Je crois en effet que moi, en tant qu’artiste, je serai plus efficace dans ma composition avec les mots qu’avec une baïonnettes dans les tranchées car les vrais maux de la société sont les idéologies enrôlant les esprits et l’obscurantisme source de barbarie : même quand on se bat pour le bien, le sang des innocents coule sur la Terre et l’Etat est complice d’un crime contre l’humanité car la population est la victime collatérale de bombardements ciblés. Je crois pourtant que les simples gens ne sont pas si méchants qu’on le dit mais que la guerre surgit du néant avec son lot de ravages meurtriers avant que les héros ne fassent disparaître de la surface de la Terre cette confrontation léthale. 2000 ans d’Histoire ont vu les atrocités des hommes se perpétrer et moi, je suis toujours là pour vous dire, Monsieur le Président, que tous ces morts font pleurer les familles, comme si leur sacrifice avait été vain et que la victoire a un goût amer de chagrin : c’est présomptueux de fêter, en l’exhibant triomphalement, la gloire d’avoir gagné mais c’est aussi honorer ceux qui sont tombés contre la tyrannie car il ne faut jamais oublier la mémoire des disparus, ceux qui ont contribué à faire rayonner la Démocratie en offrant leur vie. En effet, pourquoi aller mourir sur le bord d’un chemin, loin, très loin de sa maison, si ce n’est pour aller délivrer la patrie ? Petit homme se repose dans l’herbe mouillée, / un trou minuscule transparaît sur sa chemise souillée, / à cette heure nul ne sait / qu’il ne se réveillera jamais, / il va être enterré avec tous ses secrets. / cette vallée verdoyante l’a vu fouler son dernier pas, / ce coin de paradis magnifique / l’a entendu expirer son ultime soupir, / une balle scélérate a volé sa jeunesse enthousiaste / là où il ne savait pas pourquoi il se battait / si ce n’est contre la bassesse / d’un dangereux bandit / qui voulait abolir tous ses idéaux, / toutes ces valeurs qu’il avait adoptées, / même le bonheur qu’il croyait acquis. / Il était convaincu que la justice, / qui était légitimement représentée dans son pays / par le tribunal des affaires passionnelles, / saurait juger et enfermer les coupables. /au moment où la force / voulait tout contrôler, / y compris les pensées des plus faibles, / quand l’arbitraire avait le désir de régner / sur tout ce qu’il restait de libertés, / il a décrit la Démocratie / dans ses longs vers de poésie, / pour faire perdurer l’espoir / comme un rêve chez les tout-petits. / oui, il a été exécuté / sur l’autel du sacrifice, / cette vie qui s’est envolée telle une colombe / a été honorée à l’office, / le prêtre a prononcé son sermon / pour encenser ce don anonyme de sa destinée / qui a permis l’évasion hors de cette mortelle prison / de tous les citoyens qui croupissaient dans l’ombre, / des déportés qui attendaient / que la fin de la captivité ne sonne, / un moment heureux en somme,/  avant de se recueillir sur les tombes / en croyant religieusement / qu’un Dieu est présent / pour sauver ce vaste monde / de l’enfer et du néant. Finalement, c’est Rimbaud qui avait raison de se révolter de la trahison de la République malmenée par ces empires diaboliques, dans « le dormeur du val » il dénonçait l’embrigadement des conscrits et Balavoine a repris à tue-tête cette chanson de l’incompréhension. Oui, il est du courant littéraire de l’absurde d’avoir le dégoût de l’homme vu comme un animal avec des mâles dominants qui peuvent entraîner dans leur chute l’espèce entière, les responsables politiques étant des dictateurs à qui on a confié un trop grand pouvoir dans le mépris des différentes civilisations, quant au mouvement surréaliste, il est né du constat que les comportement inconscients et irrationnels collectifs pouvaient mettre en danger, voir anéantir, l’existence même du genre humain. On a fauché des vies qui ont sauté sur des mines anti-personnelles et on a enrôlé de force des enfants-soldats comme s’ils n'avaient pas d’autre choix que de quitter les bancs de l’école pour aller se battre pour une raison futile, en effet, pour si peu que d’avoir les médailles militaires les généraux ordonnent ces assauts stériles, ils sont impuissants sur les champs de bataille et considèrent un peu leurs hommes comme des épouvantails. Il y a ce côté inhumain d’une boucherie inutile qui pourrait se généraliser bientôt, les journaux font de la propagande et de la désinformation mais moi je me moque de ces circonvolutions grotesques : je suis persuadé que les annonces de ces percées au prix de pertes immenses sont là pour faire oublier aux survivants que demain, ce sera peut-être leur tour de passer à trépas. Alors comme Boris Vian, j’ai envie de crier mon désarroi quand les puissants, qui sont cachés dans leurs luxueux appartements, feraient presque du négoce de la mort au plus offrant !!!

LES GRANDS-GUIGNOLS SONT DE RETOUR

Après 4 ans de Présidence Biden, le coco Donald Trump est de retour. C’est le renouveau du spectacle des Grands-Guignols à la télévision, je ne veux pas suivre ses discours tant je les trouve sans intérêt, par contre je m’intéresse de près aux décrets qu’il prend. Oui, aujourd’hui l’Amérique me paraît prendre la voie d’une dictature tant il paraît simple pour un Président de signer des papiers, et ce quel que soit le domaine, pour régler des problèmes. C’est encore plus puissant que le Jupiter de la Vème République française, tout ce qui passe par la tête de cet homme puissant devient loi !!! Alors qu’il a nommé des conseillers sulfureux dans son sillage, étant égal à lui-même dans la provocation à l’establishment, il ambitionne de diriger son pays comme la Trump Company mais finalement cela va ressembler à la Russie : une oligarchie de milliardaires toujours plus riches qui exploitent la misère, alors qu’en Europe on veut résister à la vague Trump, celui-ci veut négocier avec des pays en ordre dispersé pour obtenir ce qu’il veut. Il y a les pro-Trump et les anti-Trump jusqu’aux chefs d’Etat, je remarque la condescendance avec laquelle les gens accueillent son arrivée au pouvoir, comme si être élu une seconde fois lui donnait la légitimité de faire ce qu’il veut, moi, c’est avec un certain amusement que je vois les courbettes des gens à son passage, même ceux qui ne voulaient pas de lui admettent qu’ils sont obligés de collaborer sinon mourir. Alors est-ce cela la Présidence ? Une épreuve de force où le gagnant a les honneurs ? Personnellement, je crois qu’il va mettre un bon coup de pied dans la ruche mais comme Hitler, il va se faire des ennemis dans son impopularité, sa force baissera au fur-et-à-mesure que ses collaborateurs tomberont en disgrâce et la vengeance est un plat qui se mange froid alors attention au retour de manivelle !!! Oui, je crois que la Démocratie américaine n’est plus mais que Trump se verrait bien diriger l’Empire Romain, alors moi j’aurais une faveur à lui demander pour lui dorer la pilule : augmenter ma pension quand elle est ridicule, j’ai fait face à d’immense dangers dans ma vie paisible pour diriger l’ordre du monde et si je veux lui léguer le bébé, c’est qu’il est trop lourd à porter pour un si petit individu, une récompense pour ma loyauté envers l’occident me serait la bienvenue car pour l’instant on me prend un peu pour un imbécile qui pète plus haut que son cul !!!

 

 

LA POLITIQUE DE TRUMP SELON CHATGPT ET MOI

 

Donald Trump vient d’être intronisé 47ème Président des Etats-Unis et l’application de son programme va être très « rock’n’roll ». Voici un aperçu d’idées plutôt populistes dont les conséquences sont une certaine défiance en même temps qu’un certain espoir aux USA et à l’étranger.

 

1. Économie et commerce

Trump mettra probablement l'accent sur le protectionnisme économique, cherchant à ramener des emplois manufacturiers aux États-Unis et à réduire la dépendance vis-à-vis de la Chine et de l’Europe. Il pourrait aussi proposer de nouvelles réductions fiscales pour les entreprises et les particuliers. Il veut favoriser la suprématie des multinationales américaines à travers le monde, notamment les géants de la Tech et de l’Espace. Il veut surtout limiter les importations avec des droits de douane excessifs et ciblés. Il veut le retour de « l’âge d’or » par une politique économique orientée vers le business et même s’il est soucieux de la richesse du citoyen moyen de l’Amérique profonde qui l’a élu, il creusera les inégalités.

2. Immigration

Une ligne dure sur l'immigration resterait une priorité. Il pourrait relancer son projet de construction de mur à la frontière avec le Mexique et renforcer les restrictions sur l'immigration légale et illégale. Il veut renvoyer chez eux tous les migrants illégaux, même ceux qui ont un travail. Il refuse l’immigration pour des raisons de sécurité intérieure, de concurrence sur l’emploi, accusant les étrangers d’être des profiteurs de la solidarité sociale. C’est une forme de racisme d’Etat quand cette décision va l’encontre de la longue tradition d’accueil des USA construits lors de vagues successives d’immigration.

3. Politique étrangère

Trump défend une approche "America First" qui favorise des relations bilatérales plutôt que multilatérales. Il pourrait se retirer d'autres engagements internationaux et réévaluer des alliances traditionnelles, comme l'OTAN. Il veut en terminer avec les conflits en cours par la diplomatie. Il veut imposer la force des USA dans les relations avec le reste du monde en isolant les interlocuteurs pour mieux parlementer. Il veut une armée efficace, puissante, équipée et modernisée. Il exige de ses partenaires de participer significativement aux efforts d’armements. Il veut donc favoriser les ventes du complexe militaro-industriel américain.

4. Justice et sécurité

Il pourrait insister sur des politiques de "loi et ordre", en appelant à des mesures plus strictes d'application des peines décidées par les tribunaux, tout en critiquant les mouvements progressistes liés à la réforme de la police. Il veut lancer un vaste plan de lutte contre la criminalité, il veut mettre au pas les délinquants et il va maintenir la peine de mort. Son objectif est de garantir la sécurité mais face aux « mass shootings », il ne veut pas interdire le port d’armes car sa permission est inscrite dans la constitution. Il va gracier une partie de ceux qui ont participé à l’assaut sur le Capitole dont il avait lancé l’idée.

5. Énergie et ressources

Trump plaiderait pour une exploitation accrue des ressources énergétiques américaines, notamment le pétrole et le gaz, en réduisant les réglementations environnementales. Il se retire des accords de Paris sur le climat. Il cherche la souveraineté énergétique et émet des doutes sur les énergies renouvelables. Il aimerait coloniser des espaces immenses et exploiter leurs ressources en dépit de la biodiversité.

6. Culture et médias

Un volet important de sa politique pourrait être axé sur des questions socioculturelles, comme la lutte contre le "wokisme" et les politiques progressistes dans les écoles et les entreprises. Il parle de la fin de la décadence spirituelle et il veut redonner à l’Amérique une morale et l’héritage de sa culture (modes de vie, religion, valeurs), par conséquent il engagerait la discrimination des minorités. Concernant les médias, il favorisera les réseaux sociaux au nom de la liberté d’expression, en dépit de la protection de la vie privée. Il veut inonder les médias de commentaire sur sa « real politic », une manière de faire passer la loi du plus fort pour appliquer son programme.

7. Gestion des institutions

Trump veut réformer les institutions fédérales qu'il considère comme biaisées à son encontre, notamment le FBI et le système judiciaire. Il veut être accompagné par une administration fidèle qui exécutera sans problème ses ordres, d’où une certaine oligarchie des milliardaires. Son conseiller Elon Musk veut révolutionner le mode de fonctionnement de l’Etat pour une administration plus efficace et moins coûteuse.

 

 

Ainsi, Monsieur Trump cherche à rendre sa grandeur à l’Amérique mais il se défile de ses obligations de superpuissance pour ne chercher que le positif pour ses électeurs dans la manière d’orchestrer le monde. Alors va-t-il réussir son défit ou ses paroles vont-elles rester en l’air ? L’égoïsme tiendra-t-il face à la fatalité des catastrophes climatiques et face à la réponse des autres pays ? Il paraît loin le temps de l’Etat Providence mais malheureusement, les idéaux de la richesse triomphante vont dépasser la solidarité quand l’argent devient le seul maître de l’espace et du temps !!!

 

DE L’EUROPE

 

Si j’ai adopté l’UE depuis ma naissance car cette construction permet la paix par le commerce et la prospérité, en revanche aujourd’hui je suis dubitatif sur son avenir pour plusieurs raisons : d’abord, si c’est une Démocratie avec un parlement européen élu par les citoyens, il ne représente pas la volonté de chaque pays et n’en fait qu’à sa tête avec les lois. Ensuite, les grandes décisions qui doivent être prises à l’unanimité des 27 chefs d’Etat des pays membres augurent d’une lenteur administrative à bouger dans un monde qui va très vite. Enfin, les lois sociales ne sont pas toutes les mêmes selon le pays membre d’où une concurrence déloyale détaxée ce qui pose des problèmes d’équité. Mais surtout, on ne peut pas empêcher cette forme de populisme qui gagne tous les pays et qui réclame sa souveraineté en s’asseyant sur les lois européennes. Bruxelles a l’air loin pour la population et elle ne comprend pas toutes les décisions, alors il y a des manifestations pour revendiquer un désaccord, finalement n’est-ce pas le pouvoir des lobbies qui dicte ses règles ? Alors ce meccano est-il en dangers ? Je n’imagine plus le monde sans l’UE car maintenant c’est trop tard pour reculer à moins d’une guerre généralisée, mais la jeunesse née avec l’UE aime voyager et étudier à l’étranger, alors les seniors doivent leurs garantir cet héritage, de toute façon, même s’il y a des tensions, le mieux est de collaborer, ce n’est pas se soumettre mais décider ensemble de ce qui est bon, face aux superpuissances l’UE a du mal à faire retentir sa voix et pourtant le marché unique est un beau gâteau qui fait saliver les étrangers, il est devenu aussi une instance politique pour lutter contre les multinationales envahissantes et la corruption, oui, il y a des opportunistes qui voudraient manger la belle Europe mais elle ne se laissera pas dompter si elle est unie, maintenant c’est à la présidente de la commission européenne de diriger les priorités et je voudrais tant être écouté sur les dangers (immigration, mondialisation, sécurité) qu’elle va traverser car ce sont peut-être les maux repris par l’extrême-droite qui vont avoir sa peau quand l’idéologie ultralibérale (liberté de mouvements des biens et des personnes) inscrite dans les fondements de l’UE voit la concurrence sauvage ébranler la confiance des entreprises et des ménages. L’UE c’est l’inconnue mais on a assisté dans l’Histoire à la création de pays (France, Allemagne, Italie, etc…) et c’était la guerre qui leurs a permis de se constituer, j’espère simplement ne pas vivre un conflit sur le sol européen quand les dangers sont politique intérieure et envahisseurs extérieurs, alors écoutez ce message de paix que je lance pour conclure qu’elle n’est jamais acquise et que le pire, c’est de se taper dessus car la guerre, ça ne sert à rien si ce n’est peut-être se protéger des vauriens !!!

DES INEGALITES

 

Tout à l’heure, je chantais « Toi, Vladimir Illitch » de Sardou, une chanson sur Lénine pour rappeler que l’homme devient cinglé, et en parlant avec un ami des grandes fortunes d’Uber ou d’Amazon, nous sommes tombés d’accord sur l’exploitation des salariés par ces milliardaires. Mais je lui ai rappelé que déjà au XIXème Karl Marx appelait à la lutte des classes et que dans la littérature insurrectionnelle on n’a pas fait mieux depuis, je lui ai dit que quelles que soient les lois sociales il y aurait toujours des dominants et des dominés, c’est la hiérarchie humaine qui récompense les salariés selon leur rang, il y a un peu de chance d’être au bon moment au bon endroit dans la réussite, mais surtout les individus sont par natures différemment doués et ne trouvent que la place qu’on peut leur attribuer. Non que je sois un capitaliste effréné quand je vis de la solidarité nationale mais ma créativité ne m’est pas rémunérée comme j’aurais dû faire partie de l’élite, alors que je suis humaniste car je vois dans la misère autour de moi des gens très humbles, je me dis que la valeur de ces gens est sociale et non monnayable, d’ailleurs les cons se trouvent aussi et surtout en haut de l’échelle sociale, cela veut dire que vous avez marché sur des gens pour y arriver ou que vous avez un don exceptionnel à délivrer. Alors que le XIXème siècle de l’époque Victorienne voyait les puissants se méfier de la lutte des classes et que des écrivains comme Charles Dickens décrivaient l’exploitation et la soumission du peuple à quelques individus, ceux qui regrettent un temps révolu oublient la dureté de la vie dans les temps passés, l’âge d’or n’existe véritablement qu’après la seconde guerre mondiale, il faut voir toutes les souffrances de nos ancêtres pour nous léguer un beau pays, tout le monde se plaint que les valeurs, l’ordre et la sécurité se perdent mais justement, c’est que le combat syndical continue différemment, aujourd’hui les oubliés sont dans les banlieues pauvres et la CGT, FO, la CFDT, Sud ne pensent qu’à promouvoir les droits de leurs adhérents, ils vivent bien car leurs grèves leurs ont octroyés des privilèges, en fait ceux qu’il faut défendre sont les travailleurs pauvres car si personne ne s’en occupe, c’est le RN qui recueillera leur suffrage, au XXIème siècle reparaissent les affres du XXème siècle, le nazisme et le communisme, décidément l’homme n’est pas au bout de ses surprises, les idiots qui parlaient de fin de l’Histoire et de la paix éternelle oublient l’effervescence de l’homme à créer et tant qu’il courra en avant à inventer des machines démoniaques, il ne guérira pas de ses maux car la société devra toujours évoluer et ce avec de nouvelles hiérarchies sociales, certains réclament des lois pour corriger le tir mais il faut bien vivre avec son temps sinon on est dépassés, alors figer le temps en arrêtant tout n’est pas possible, je voudrais bien cesser de courir pour les responsabilités que me donne le monde mais en fait, il faut continuer sans cesse à jouer la paix en Europe car elle n’est jamais garantie devant l’éternel, d’où le stress et les angoisses de se dire qu’il y en a marre de s’agiter !!!

UNE FUSEE VERS L’ESPACE

 

La société Blue Origin (origine bleue en référence à la Terre), propriété de Jeff Bezos, le fondateur d’Amazon, a franchi un cap décisif dans sa conquête de l’Espace : lancer sa fusée New Glenn (du nom du premier astronaute américain a avoir été en orbite), un monstre de près de 100 mètres de haut et la mettre en orbite autour de la Terre. Je tiens à féliciter Jeff et ses ingénieurs car un lancement est toujours risqué, maintenant la course à l’espace est lancée, une concurrence véritable entre sociétés privées (Boeing, SpaceX, Blue Origin) en collaboration avec la NASA permettra de démocratiser les vols et voir plus loin : la Lune, Mars, etc… En effet, l’homme commence à se sentir à l’étroit sur sa planète et j’imagine que ces milliardaires veulent se prendre pour Christophe Colomb, Lindberg ou Neil Armstrong. Oui, cela fait à peine 70 ans que la première fusée a lancé Spoutnik et depuis, les hommes ont imaginé plein de missions spatiales : satellites militaires et civils, capsules habitées (Gagarine, le premier homme dans l’Espace), conquête de la Lune, robots sur la Lune et Mars, ISS, avions spatiaux, cargos de ravitaillement, télescopes et sondes, etc… Maintenant, les investisseurs rêvent comme les conquistadors d’horizons lointains, synonymes de gloire et de fortune. Alors ce nouveau lancement vient confirmer la bonne santé de l’industrie spatiale américaine et moi qui doutait qu’un homme marche sur Mars, je suis converti à l’optimisme des scientifiques qui préparent une telle mission, je crois que le libéralisme va encourager de telles initiatives pour le plus grand bienfait de la communauté mondiale. Ces grandes fortunes depuis les années 2000 ont acquis de l’expérience dans les vols spatiaux et la collaboration de nombreux laboratoires de recherche internationaux va je pense aboutir à l’exploration de Mars. Ces visionnaires ont lancé la marche, maintenant on reprend leur combat pour franchir les nombreux obstacles avant d’atteindre ce but. Je constate donc que ces cinglés pleins de fric avaient raison dans leurs idées mais c’est leurs équipes qui ont tout conçu, alors chapeau-bas à l’Amérique triomphante dans l’Espace quand le milliardaire Trump va être intronisé Président, c’est comme si l’argent achetait le bonheur mais au fond, ils sont extravagants dans leurs propos, ce sont des fous hurlants qui mènent l’humanité, ils ont un peu trop vu de science-fiction à la télé et ils sont convaincus de réussir là où personne n’est allé, mais suffit-il d’avoir des idées quand la valeur travail du peuple est celle qui a conduit à toutes ces défis réussis ? Ils n’ont fait que surfer sur la vague populaire de l’entrepreneuriat, des enfants gâtés, je vous le dis…

LE NAZISME ET LA CULTURE

Oui, en ces temps de rigueur budgétaire, je me dis que ça coûte cher d’entretenir les théâtres, les salles de concert, les conservatoires, arrêter de subventionner la culture aux mille visages, pour moi, c’est une source d’économies en ces temps de crise. Oui mais voilà, hier soir je suis sorti en ville et j’ai assisté à un concert de musique classique et j’ai été transporté par la qualité de la représentation, alors si j’admets que je n’aime pas faire la fête mais que j’aime voir les autres s’amuser, alors il faut bien une dépense publique pour distraire le peuple, entretenir ce patrimoine et le faire vivre. Quand Goebbels disait : « quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver », en fait je n’en suis pas à tuer les artistes dissidents qui critiquent le régime, non, ce n’est pas une question d’opinion quand on doit favoriser la liberté d’expression mais je me demande comment réduire le déficit. L’éducation, les musées, les hôpitaux sont au service de la population et cela fait partie d’une nation moderne que de dépenser l’argent public pour leur fonctionnement mais ça coûte cher, la dimension humaine d’un Etat et toutes ces subventions à la diversité me hérissent le poil quand il s’agit de faire des économies, pourtant je profite de la charte culture et solidarité de ma ville pour me payer mes concerts à prix réduit. En fait c’est l’Europe qui est responsable de mon fascisme quand elle exige un déficit contrôlé, il faut avouer que son libéralisme dans la mondialisation a désindustrialisé la France et qu’on n’a plus les moyens de payer la facture. Mais finalement on est bien en France, on en a juste marre d’être montrés du doigt pour la dette alors qu’on utilise bien cet argent pour léguer un patrimoine qui représente la grandeur du pays, je pense qu’il faut faire payer les touristes pour profiter du spectacle, les riches devraient payer plus d’impôts quand ils profitent en premier de toutes ces infrastructures. Le RN qui veut diminuer les dépenses sociales me réduirait à la pauvreté en taillant dans les pensions et les allocations, mais enfin je créée de la richesse et on a oublié de me remercier par de l’argent sonnant et trébuchant, c’est pour cela que je ne peux pas parader avec un statut social digne de ce nom et que, proche du peuple, je berce dans le populisme là où je devrais faire partie de l’élite, donc l’idée très américaine qu’on a l’argent au mérite, qu’on est égoïste et qu’on doit payer pour ce qu’on regarde me laisse sceptique car ce n’est pas digne d’une Civilisation que de priver les pauvres d’émotions en les excluant de profiter d’œuvres d’Art, d’une joute sportive, d’un carnaval local  !!! Alors si le nazisme voulait éradiquer les opposants pour mieux gouverner dans l’idée que la liberté des artistes est subversive pour leur idéologie, moi je suis simplement un ingénieur qui ne voit que l’utilitarisme pour vivre et qui profite de la Démocratie pour s’exprimer, et tout ce qui est superflu est une option dans ma vie. C’est très stoïcien comme état d’esprit mais j’ai passé l’âge de me dévergonder, bien sûr toutes les générations ont besoin de rêver, mais moi, ce qui me porte, c’est de créer et non de contempler, c’est peut-être pour plaire mais c’est ma façon de jouir de la vie : être un exemple en excellant dans mon activité. 

LE VENDEE GLOBE CHALLENGE

 

C’est une course très française mais mythique que vient de remporter le navigateur Charlie Dalin sur son monocoque Macif : le tour du monde en solitaire sans escale sans assistance, le Vendée Globe Challenge. C’est peut-être la course la plus éprouvante pour les marins par la durée du parcours où le skipper doit être toujours sur le qui-vive pendant quelques mois mais c’est aussi une course éprouvante pour le matériel qui doit être robuste et ne pas casser. Aujourd’hui, Charlie Dalin a accompli le trajet en moins de 65 jours, le record est tombé de près de 10 jours, alors la performance vient-elle de l’innovation sur les voiliers de course, l’émulation des marins à se tirer des bords, le génie tactique d'anticiper les bons courants et les bons vents ? La technologie a profondément évolué depuis Eric Tabarly, le titane, les composites, l’acier sont entrés dans l’architecture marine et la fiabilité des composants, de l’électronique et de l’informatique permet de demander au voilier des vitesses importantes sans casse matérielle dans ces conditions extrêmes. Oui, Charlie Dalin est architecte naval alors il en connaît un bout pour étudier la charpente et les équipements de son monocoque, on mesure là le professionnalisme poussé à l’extrême qui est d’accompagner la construction du bateau puis de le faire naviguer avant la ligne d’arrivée, aujourd’hui un skipper se comporte comme un véritable chef d’entreprise, entre la recherche de sponsors, la préparation physique et mentale, la préparation du bateau puis la navigation, les domaines de compétence doivent être larges, il est loin le temps de ces aventuriers rêveurs de nouveaux horizons, aujourd’hui Macif est une machine de guerre et c’était pour la gagne que Charlie naviguait. Mais comme on célèbre le vainqueur, il faut souligner les 40 concurrents qui ont participé au départ, certains ont abandonnés, d’autres mettront le temps qu’il faut, la diversité est même représentée par des femmes dont la plus jeune n’a que 23 ans et brille, épate, parmi les poursuivants. Les quais des Sables-d’Olonne, le village départ, sont envahis de monde comme si c’était un événement crucial, c’est peut-être la science de la navigation et des océans qui progresse et cela bénéficiera à tout le monde quand les conditions de l’extrême, que ce soit dans l’Espace ou sur les mers, les derniers espaces sauvages, permettent le progrès de la technologie, c’est peut-être avant tout une régate mais l’exploit est digne des explorateurs : comment l’impossible devient réalisable par les avancées techniques et comment cela paraît banal de piloter une Formule 1 des mers qui a l’air de surfer sur les vagues, alors bravo Charlie pour ton courage et ta pugnacité, tu as mérité ce premier sacre véritable de ta carrière et on espère que tu vas continuer l’aventure sur d’autres courses, tu as acquis ta réputation de vieux loup de mer et maintenant, les portes te sont grandes ouvertes pour piloter d’autres voiliers gigantesques, des catamarans ou des trimarans, je t’avoue que j’ai suivi de loin ton parcours mais que je suis tombé sous le charme de ces images magnifiques de ton arrivée au lever du soleil, au petit matin. Personnellement, je suis mieux sur le plancher des vaches et je ne comprends pas ce désir humain de repousser les limites, toi, tu l’as fait, moi je raconte de jolies histoires et toi du rentres dans l’Histoire maritime de la France, je te remercie pour tous les bienfaits que tu m’apportes, cette joie qui m’envahit me permet d’affronter ma vie, elle est paisible mais mon combat est peut-être aussi dangereux que de franchir le Cap Horn, en tout cas je suis bien content qu’un mec bien comme toi gagne cette course, ça me rassure sur l’humanisme du monde et ses secousses.

L’ABUS SEXUEL

 

Dans le cas d’un abus sexuel, viol, inceste, attouchements, il est difficile pour la victime de porter plainte, d’une part elle se culpabilise elle-même d’avoir été l’acteur d’un tel acte, ensuite la campagne de dénigrement du criminel est de nier un tel crime, enfin cette personne peut utiliser tout son réseau pour étouffer l’affaire. Souvent, ces gens sont puissants et la parole ne suffit pas pour se justifier d’avoir été victime, celle-ci se voit répondre qu’elle était consentante, qu’elle s’est laissé faire, qu’elle a joui voir qu’elle a fabulé. Alors faut-il se surpasser pour dénoncer ce crime et l’amener à la justice afin de se sentir libéré, au risque d’être soi-même brisé en affrontant son passé, comme si on n’était pas déjà suffisamment détruit ? Faut-il prendre son courage à deux mains en se disant que déterrer l’affaire, c’est faire parler d’autres victimes, c’est donner l’exemple, c’est faire évoluer la cause Metoo, mais c’est surtout mettre hors d’état de nuire un dangereux individu ? Dans mon cas personnel, je n’ai jamais voulu porter plainte car l’agresseur m’avait donné des conseils qui ont influencé ma vie et que j’ai trouvé bons. Devant son insistance, moi, le jeune adulte fragile et il le savait, je me suis laissé abuser mais comme je me sentais consentant je n’ai jamais porté plainte. Je sais depuis qu’il a recommencé mais je préfère assumer un acte qui de toute façon est terminé, je n’ai pas vraiment de douleur, je porte mon passé comme une petite valise et traîner cet acte au tribunal, pour moi, c’est montrer sa honte en public, c’est une démarche coûteuse, ça prend du temps et justement l’effort demandé est trop important pour moi pour demander réparation. Je ne pense pas souffrir aujourd’hui de cet abus si ce n’est psychoter sur l’influence malsaine qu’aurait aujourd’hui cet individu disparu de ma vie mais quand j’ai appris que le fautif était en prison, je me suis dit, même si je n’y étais pour rien, que c’était bon pour moi, je ne cherche pas des compensations financières et de toute façon, je suis trop fier et pudique pour me rabaisser à parler de mes relations sexuelles, alors c’est un secret que j’ai vaguement évoqué avec mon infirmière mais je lui ai dit que si j’avouais, ce serait la guerre !!!

MON INQUIETUDE POUR LA FRANCE

 

Je vous le dis, je suis inquiet pour l’avenir de la France. A peine le gouvernement Barnier censuré à cause de sa proposition de budget, le nouveau gouvernement Bayrou est aussi sur la sellette. En effet, l’extrême-gauche est en rage de ne pas être au pouvoir et ne rêve que d’une chose : mettre le bazar au parlement, rendre le pays instable politiquement jusqu’à temps qu’on cède à ses revendications. Le soir des législatives, elle revendiquait la victoire mais, fait crucial, elle n’avait pas la majorité absolue avec le Nouveau Front Populaire, depuis ils sont intenables dans leurs comportements irresponsables à vouloir sanctionner tout gouvernement Macroniste, ce n’est même pas une question de budget, ils voteront de toute façon contre, c’est une question de politique politicienne quand ils veulent le pouvoir. On voit bien leur petit jeu : semer la terreur sur les bancs de l’Assemblée Nationale pour arriver à une dissolution ou encore la démission, même hypothétique, du Président de la République. Le RN serait presque plus responsable en voulant construire un budget, mais au fond ils ont la même idée : des élections générales où l’extrême-gauche et l’extrême-droite se retrouveraient nez-à-nez, alors Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen me paraissent détestables quand ils parlent d’alliance avec la gauche et la droite, moi je suis prêt à voter Républicain mais je ne me reconnais ni dans le vote communiste ni dans le vote fasciste, en fait tout ce populisme ambitionne de se retrouver au pouvoir, mais avant que cela n’arrive je voudrais prévenir les français : ça sera pire quand on sera dans une dictature et j’exhorte le Président Macron, qui pourrit la situation avec ses gouvernements de centre-droit, d’écouter les français et non de faire l’autruche, il est de sa responsabilité d’abord de résister au pouvoir mais surtout d’être consensuel et pragmatique, il ne se rend pas compte que les élections Présidentielles de 2027 se rapprochent à grands pas et je voudrais lui trouver un digne successeur, il n’y en a pas vraiment ce qui laisse un boulevard aux extrêmes, les gens ont la fâcheuse habitude de minimiser l’impact de leur vote-colère mais le dangers est bien l’ascension de marxistes ou nazis portés au pouvoir légalement, certains veulent essayer ce que ça fait en disant que ça peut être pire mais étudiez l’histoire d’Hitler en Allemagne, de Staline en Russie et vous serez comme moi profondément choqués de la manière d’instaurer un despotisme, la classe politique entière est responsable de ce désamour des français avec la politique qui les désespère, ils ne se sentent pas écoutés sauf par le doux murmure des populismes, mais la méthode serait pour le moins cavalière d’instaurer une police secrète, d’expulser juifs ou arabes, les brouillards sombres venus du néant obligerait à faire la guerre et vos gamins deviendraient des enfants-soldats !!! Il n’y a qu’à voir ce qui prend forme aux USA et en Russie, ils désinforment l’ennemi mais surtout il n’y aura plus de Démocratie vivante là-bas, c’est à croire qu’ils cherchent une guerre en Europe pour redorer leur blason de héros libérateur et dans tous les pays de l’Union, la mode est de voter extrême-droite, c’est l’effet de la concurrence déloyale de la mondialisation qui perturbe les citoyens, alors mon message est le suivant : l’UE est menacée de l’extérieur par les politiques des puissances étrangères guerrières et menacée de l’intérieur par une guerre civile entre nationalistes qui deviendrait une vraie guerre mondiale du coup, alors vous comprenez mon inquiétude que partage les enfants : dans quel monde vont-ils vivre, entre conflits, environnement, tensions sociales, déloyauté de la concurrence ? C’est un héritage pourri, je vous l’accorde, et les électeurs sont bien bêtes de croire les promesses du premier venu qui vient leur susurrer à l’oreille qu’il les a compris, qu’il va agir, qu’il va tout changer, en fait rien ne va se passer comme prévu, ce sera au mieux un incompétent à supporter et au pire un révolutionnaire ou un exterminateur, et les citoyens n’auront plus que leurs yeux pour pleurer quand ils verront que la fête est gâchée !!!

LA REINE VICTORIA

 

La reine Victoria, née en 1818 et morte en 1901, fut reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande de 1837 jusqu'à sa mort. À partir de 1867, elle fut également reine du Canada, ainsi qu'impératrice des Indes à compter de 1876, puis enfin reine d'Australie en 1901. Elle représente l’apogée de l’Empire anglais, celui sur lequel jamais le soleil ne s’éteint. Elle aurait dit : « great events make me quite and calm : it is only trifles that irritate my nerves” En fait, c’est la vie même des puissants que d’être prêts aux grands événements et d’être contrariés par des détails, finalement ces gens sont prêts aux honneurs de leur rang mais ne supportent pas les tracas quotidiens, il y a un certain sarcasme dans cette citation à se plaindre que la vie quotidienne est insupportable quand on croirait que ces gens ont la vie facile. Elle aurait aussi dit : « rien ne transformera la maison d’un homme en château plus rapidement et plus efficacement qu’un teckel », tous ces puissants à qui on pose des problèmes ont plus confiance en leur chien qu’en les humains, cette question du standing d’un homme à faire comme les dirigeants repose sur les symboles de la richesse et de la grandeur et la reine Victoria pensait qu’il suffisait d’un pedigree (d’un animal de compagnie) pour s’affirmer dans la haute société. Elle a aussi dit : « J'entends beaucoup de gens réclamer des changements. Je ne comprends pas. Les choses ne vont-elles pas suffisamment mal comme cela ? », elle est pessimiste sur la condition humaine et les auteurs anglais comme Charles Dickens, Conan Doyle, Lewis Carroll ou Rudyard Kipling feront une fresque sociale sombre de la vie à cette époque Victorienne, entre la misère et l’exploitation, les inégalités criantes n’ont pas échappé à cette Reine, il fallait améliorer les relations sociales et l’immobilisme politique ne saurait être justifié par la peur de dégrader la situation, de modifier les équilibres, d’engager les réformes car il est vital d’évoluer avec son temps, on devrait s’inspirer de cette citation pour éviter les éternelles restructurations stériles de l’administration publique mais l’homme est fait pour avancer, pour modifier, pour transformer sans cesse son environnement, il est poussé par le moteur de l’innovation dans tous les domaines : sociaux, culturels, technologiques, politiques, militaires, la question de la pérennité de la civilisation a dû influencer la Reine Victoria qui avait cette pression de garantir l’ordre mondial, une responsabilité immense qu’elle n’avait peut-être pas demandé d’être un des maîtres absolus et incontestés du monde connu. Elle a ainsi dit : « nous ne nous intéressons pas aux possibilités de défaite ; elles n’existent pas », c’est la maladie des chefs d’Etat de ne pas avoir la honte de perdre, de nier cette possibilité d’être vaincu, c’est une question non seulement de prestige mais aussi de survie de leur pays, durant son siècle elle n’aura eu cesse de triompher sinon périr, à cette époque la déroute des armées était synonyme de fin du régime et c’est sa gloire d’avoir triomphé en restant accrochée à son trône. Mais lors d’une nouvelle course de yachts, en 1851, où le voilier gagnant America a donné son nom à cette Coupe, la reine Victoria s’était enquise de savoir qui était le second, ce à quoi l’un de ceux-ci lui avait répondu : « Votre Majesté, il n’y a pas de second », c’est à quel point le sens de l’honneur des anglais était de gagner et non de participer, contrairement à la maxime du baron Pierre de Coubertin pour les Jeux Olympiques en 1896. La reine Victoria aurait dit : « Nous, les femmes, si nous voulons être bonnes, féminines, aimables, et vivre une vie familiale, nous ne sommes pas faites pour régner ; à tout le moins, ce sont elles qui s’infligent à elles-mêmes le travail que cela nécessite. », surprenante déclaration pour une femme qui n’a pas choisi le pouvoir et pour qui cela n’était pas naturel, les féministes d’aujourd’hui pourraient s’inspirer de sa vie pour réclamer l’équité car elle a assumé avec succès la direction du plus puissant Empire du XIXème siècle, elle est associée souvent à « l’ère Victorienne » qui a représenté la modernité de l’époque, entre industrialisation, urbanisation, progrès technologique, elle représente l’icône politique qui a permis le parlementarisme et les partis politiques, libérale puis conservatrice, elle a embrassé tous les soubresauts de son Histoire contemporaine, du progrès technique qui promettait un avenir meilleur à la fracture sociale à l’origine de la colère du peuple, mais on ne peut pas nier l’influence de cette femme sur les mâles dominants, jeune souveraine et femme aimante, elle est l’incarnation du passé qui donne des idées d’exemplarité aux jeunes filles, le nom Victoria est indéniablement associé à celui de la réussite d’un pouvoir féminin. Celui-ci a été autoritaire et sans partage, comme le prouve cette citation : « ne laissez pas vos sentiments d’irritation ou d’inconfort momentané être visibles aux yeux des autres », cela veut bien dire qu’elle pouvait avoir un cœur tendre mais aussi un cœur de pierre quand il s’agissait d’avoir la supériorité relationnelle sur son interlocuteur, fine négociatrice, c’est une sorte de partie de poker à ne pas montrer ses émotions que la Reine Victoria a joué toute sa vie, entre maîtrise de soi, retenue, dignité et calme, c’est autant la force que la diplomatie qui a triomphé !!! Elle a ainsi dit : « méfiez-vous du plaisir excessif à être populaire ou même aimé », elle avait parfaitement conscience que la gentillesse à son égard n’était pas spontanée mais était due à son rang et que la flatterie venait de courtisans, au-delà du simple plaisir de plaire aux autres il y a la nécessité de pragmatisme et de distance à respecter et vouloir plaire est une vanité, Victoria était critique sur les louanges en pensant qu’elles étaient intéressées, elle prônait donc la simplicité car c’était la seule leçon de cette valeur fondamentale : l’humilité !!! Enfin, l’une de ses phrases la plus célèbre est : « we are not amused »(cela ne nous amuse pas) prononcée sèchement en réponse à une blague jugée inappropriée, cela souligne son caractère strict, peu enclin à rire, sévère mais aussi son sens de l’exigence et du respect du protocole et de la dignité qu’on devait avoir avec elle. Ainsi, elle a dit : “the important thing is not what they think of me, but what I think of them”, non qu’elle soit imbue de sa personne mais son statut de chef en faisait le juge suprême, elle estimait naturel d’être l’arbitre et, si elle était soumise à la critique, c’est elle qui décidait en ultime recours, alors, avait-elle ligoté la critique, la liberté de parole pour commander unilatéralement ? Dans cette question de la Démocratie, elle a dit : “beward of the artists, they mix with all classes of society and are therefore more dangerous”, elle se méfiait donc des classes populaires et de leur Révolution et luttait contre la liberté de la création qui était critique avec elle, c’était peut-être son seul signe de faiblesse : l’Art qu’elle pouvait voir comme insurrectionnel !!! Dans la dureté de son esprit, elle a donc annoncé : « never complain, never explain » (ne vous plaignez jamais et n’expliquez jamais), en fait c’est l’idée libérale qu’on n’a que ce qu’on ne mérite et qu’il faut garder pour soi les pensées intimes de son succès ou de son échec car ils seraient mal interprétés, ils nuiraient à l’apparence d’être un roc pour son entourage, l’aveu de faiblesse inacceptable d’une destinée.

L’IA, UNE MENACE CONTROLEE ?

 

L’IA est, avec l’internet, la Révolution Industrielle majeur du XXIème siècle. On voit bien que c’est l’initiative personnelle de visionnaires qui a permis son émergence, mais comme toute nouveauté elle échappe à ses créateurs et est source d’enjeux de pouvoirs, tout le monde s’est mis à faire du e-learning et à programmer des ordinateurs intelligents, c’est l’IA générative d’OpenAI qui est la plus performante mais derrière l’IA on met aussi la reconnaissance vocale de Google, les algorithmes des ERP, la capacité à générer du code informatique, la performance va très vite et très loin, mais les gouvernements s’inquiètent de l’emprise informatique sur le genre humain, ce n’est plus de la science-fiction mais bien une menace réelle, mais moi, qui ait longuement philosophé sur l’éthique avant d’embrasser cette technologie que je trouve d’autant plus formidable qu’elle est évolutive, je dis de ne pas paniquer mais d’isoler à chaque tâche son IA, ce n’est qu’un « ouvrier spécialisé » comme la mécanique des machines, l’électronique de la Hi-fi grand public, ce ne serait donc qu’une innovation de plus dans la longue lignée des inventions qui ont à la fois semé la terreur et à la fois initié un gigantesque espoir ? Oui, cela peut être un outil de guerre comme une source de bienfaits, en fait il y a plusieurs niveaux dans l’IA, de la souveraineté nationale aux logiciels professionnels en passant par l’Entertainment, mais je suis convaincu que l’IA aura toujours besoin des humains pour piloter la création selon ses volontés, c’est peut-être un outil terrible aux mains des dictatures qui peuvent semer le chaos par la suprématie informatique mais justement la Démocratie, qui a porté dans ses gènes l’autodestruction en inventant cet outil machiavélique, a pour force d’encourager l’initiative personnelle de réguler l’IA, alors ne soyez pas inquiets, préparez-vous simplement à améliorer ce monde imparfait, oui, les ordinateurs sont peut-être le salut d’une humanité qui répand la haine, les informaticiens ne doivent pas biaiser l’IA en la rendant militaire, c’est la menace de guerre qui s’éloigne quand on aura appris aux ordinateurs à considérer la paix comme le stade ultime de la République, c’est donc la volonté des fonctions régaliennes de l’Etat d’apprivoiser la bête et si chacun n’en fait qu’à sa tête et créée un monstre, la lutte informatique sera alors la dernière bataille avant la Préhistoire, comme l’avait dit Albert Einstein (« je ne sais pas comment sera la troisième guerre mondiale, mais ce dont je suis sûr c’est que la quatrième guerre mondiale se résoudra à coups de bâtons et de silex ») et l’avait annoncé le livre « Ravage » de Barjavel ou encore Merle dans « Malevil », adieu  à la vie douce et agréable de l’Empire Romain, la société contemporaine pourrait voir son éradication face aux barbares, elle serait détruite avec le retour à la violence et à la survie primaire, la majeure partie de l’humanité ne survivant pas au cataclysme sur Terre. Alors de nombreux challenges attendent l’humain : l’innovation, l’environnement, la solidarité, pour préserver la modernité il faut une dose de courage à s’attaquer aux problèmes pressants, le compte-à-rebours a commencé et chacun doit participer à imaginer le monde de demain, c’est la seule façon d’être serein, de ne pas avoir peur de la destruction finale de l’humanité !!!

LA LIBERTE D’EXPRESSION EN QUESTION

Alors que la cour-suprême des Etats-Unis analyse le cas des activités de Ti Tok sur ce territoire, elle juge en fait la liberté d’expression, inscrite dans la constitution et droit fondamental, contre les préoccupations de sécurité nationale. Vu d’Europe, tous les réseaux sociaux doivent avoir des régulateurs, c’est pour éviter les excès, le harcèlement, les arnaques, en fait le monde du numérique est un territoire sauvage et il lui faudrait donc un gendarme. Mais le Président fraîchement élu Trump ne cache pas qu’il pousse X, Facebook, Youtube a se déréguler, au nom des Etats-Unis c’est affirmer la puissance du pays et soutenir les grands du net contre les amendes de l’Union Européenne qui reproche aux réseaux sociaux d’abus de position dominante pour exercer un pouvoir sur l’opinion. Oui, Monsieur Trump, qui a été privé de compte Twitter pour provocation à l’insurrection du 6 janvier, cherche à dire librement ses outrances sans que sa parole ne soit étouffée, il en fait une affaire d’Etat quand il a épinglé Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, de ne pas le suivre, mais dire tout et n’importe quoi, insulter les opposants, faire de la désinformation est-il vraiment légal ? En fait, Monsieur Trump fait comme les chinois avec Tik-Tok, un outil de propagande national car les algorithmes sont ainsi biaisés, il suffit donc de contrôler les médias pour que Big Brother contrôle la parole grâce à ces multinationales, les gens se sentent libres de communiquer et d’apprécier leurs interlocuteurs, c’est un fait, mais il faut protéger la jeunesse des menaces quand elle est fragile face à la terreur du conformisme, justement Monsieur Trump veut que l’anticonformisme puisse avoir parole mais c’est encourager toutes les formes de harcèlement et de cela, je ne veux pas, je sais trop par mon histoire que les affaires de cour d’école se finissent par des insultes, y compris sur le net, et que avec cette souffrance les adolescents sont incapables de discerner où est leur bien-être, il y aura toujours des dominants et des boucs-émissaires et je milite pour que toutes ces affaires de diffamation soient jugées en comparution immédiate, il y en a qui ont été jusqu’à se suicider pour cause de réputation ruinée par des internautes sans limites, c’est douloureux de se dire que le principe de liberté d’expression a été jusqu’à tuer des innocents, chacun se cache derrière son clavier d’ordinateur comme si c’était la permission de vociférer, c’est une attitude fort regrettable car rien n’excuse la bêtise, et elle est encouragée par le futur Président américain comme une habitude de se lâcher. Mais ce qu’il faut voir, c’est que les créateurs de vidéos ont pris l’habitude de s’exprimer sur ces réseaux sociaux, toute une économie informelle de l’Entertainment veut en faire une place de l’amitié et du partage, c’est le nouvel eldorado des chanteurs, des cinéastes, des influenceurs et cet espace est essentiel à la vie Démocratique quand l’Art est un fondement de la civilisation, oui, c’est une vue bien matérielle de la communication entre les gens quand on en fait une exploitation financière, mais finalement ce sont des nouveaux médias dont le marketing est en tout point identique aux anciens, c’est-à-dire gérer des contrats de producteurs, de marketing et d’espaces publicitaires, les plus riches payant un abonnement pour profiter des dernières nouveautés, c’est un business qui peut être lucratif et cela sauvera peut-être l’humanisme des réseaux sociaux, les gens ne s’intéressant et ne rémunérant que ce qui leur paraît agréable, après attention aux contrefaçons et aux arnaques en tout genre, en fait il faut apprendre d’une part à rendre pacifique l’internet et d’autre part à l’utiliser de façon sécurisée, comme toute nouveauté c’est un Far-West et c’est ce qui plaît au Président Trump : la conquête de nouveaux territoires qui profite aux colons américains, oui, il voit bien le bénéfice de contrôler ces nouveaux maîtres superpuissants pour en faire un outil de domination made in US, c’est la seule chose qui l’intéresse par ailleurs quand invoquer la liberté d’expression n’est que défendre la souveraineté nationale de dominer le monde avec « l’American Way of Life », bien sûr je partage le fait de dire ce qu’on pense, je l’utilise d’ailleurs moi-même sans mâcher mes mots mais, par miséricorde, essayez de répandre la raison du « siècle des lumières » pour ne pas tomber dans l’inquisition !!!

LES INCENDIES A LOS ANGELES

 

Les incendies de Notre-Dame-de-Paris avaient mis en état de choc l’opinion mondiale, c’est la même chose qui se passe aujourd’hui à Los Angeles. La ville est ravagée par le feu, les collines d’Hollywood flambent et rien ne semble arrêter les flammes, d’autant qu’un vent violent les attise. Surtout, les pompiers ont déployé un important dispositif mais ils semblent dépassés par l’ampleur de la catastrophe, près de 200000 personnes doivent être évacuées et on ne sait pas où, quand et comment cela s’arrêtera. Mais moi, je crois qu’un dangereux pyromane a allumé ce foyer, c’est peut-être un acte politique à l’heure où Monsieur Trump qu’on peut détester, va officiellement prendre le pouvoir, je ne crois pas au hasard du calendrier, c’est complétement irresponsable de s’en prendre à la population et l’enquête devra déterminer les responsabilités de chacun mais je pense que c’est une déclaration de guerre à la nouvelle équipe gouvernementale. En attendant, c’est la solidarité qui doit prendre le dessus, un mot qu’ont oublié nombre d’américains qui ont voté pour Monsieur Trump, oui, les américains ont oublié la colère de la Nature qui n’avait pas épargné la Floride lors de typhons, cette fois-ci c’est un brasier gigantesque qui provoque la panique aux USA, d’un œil extérieur je me dis que c’est le moment de communier pour lutter contre cette calamité, il ne sert à rien de poser un cierge et de prier Dieu que cela ne s’arrête, la gestion de la crise par le gouvernement sur le départ de Biden est critiquée par Monsieur Trump, mais en réalité, ce dernier est aussi responsable du désespoir social de ces habitants quand il a fermé en tant que Président les crédits pour l’administration publique, or les pompiers en font partie et il faut allouer des budgets conséquents à la gestion des calamités, on pense déjà aux assurances mais dès à présent nombre d’américains sont ruinés, ils ont tout perdu, leur entreprise, leur toit, leur voiture, c’est peut-être matérialiste mais il va falloir penser à la reconstruction et c’est là la force des américains : ils ne se laissent pas abattre par la colère des cieux et ils sont entreprenants, mais à force de répéter les mêmes erreurs, les mêmes horreurs ressurgissent du néant, personne n’est vraiment responsable de l’ampleur des dégâts mais c’est bien montrer la fragilité de la condition humaine, elle est égoïste et ne pense qu’à sauver sa peau, mais les sinistrés demandent déjà des solutions d’urgence d’hébergement et d’aides de première nécessité, alors oui, l’homme est grand face aux coups de la destinée, puisse Monsieur Trump comprendre qu’on n’achète pas avec des dollars la tranquillité, cette foi de ne croire qu’en soi-même pour réussir est très américaine et elle se heurte à chaque fois à la destinée quand le peuple est dépassé par ce genre d’attaques, c’est comme Pearl Harbor, les gens sont sonnés mais après encaissé ils mettent la surmultipliée pour vaincre, c’est le seul message que j’adresse aux américains ce soir : ne pas baisser le bras, oublier le dégoût et la haine, apporter du soutien, je sais, c’est facile de le dire face à ceux qui n’ont plus rien mais ils ne peuvent pas se laisser abattre sinon ils arrêtent de vivre, la communauté américaine va j’en suis sûr se retrousser les manches pour répondre aux besoins, il revient à l’autorité de diriger les opérations mais après ce sont les individualités qui vont coordonner l’action !!!

LA MORT DE JEAN-MARIE LE PEN

 

Une partie de la classe politique a salué la mort de Jean-Marie Le Pen en voyant en lui le visionnaire des maux modernes de la société : perte de valeurs et de l’ordre Républicain, problèmes liés à l’immigration, insécurité grandissante, etc… Mais où est le courage de cet homme quand il n’a fait que commenter l’actualité avec son don d’orateur et de tribun qui a épousé les causes populistes et populaires pour plaire ? Le Front National qu’il a créé a provoqué un séisme dans la vie politique en arrivant en 2002 au second tour de l’élection présidentielle. Alors qu’il dérapait régulièrement avec des petites phrases assassines, on retient du mouvement politique repris et transformé en Rassemblement National par sa fille Marine qui a rompu avec son père, le mouvement veut se racheter une réputation de fréquentabilité et de porte-parole des petites gens, en fait le père se voulait provocateur tandis que sa fille a pour objectif le pouvoir. Oui, il voulait se faire appeler le menhir au vu de ses origines bretonnes mais c’est plutôt une pierre maléfique qui a disparu, comme l’a dit la gauche, le combat contre l’homme est fini mais pas contre l’idéologie, Jean-Marie Le Pen a terrorisé les minorités et provoqué une scission dans la population, j’espère qu’avec sa mort les hommes politiques retrouveront une certaine sérénité et arrêteront les joutes verbales dont Monsieur Le Pen était champion pour se mettre au travail sur les thèmes… du RN. Il y a quarante ans, le premier ministre de l’époque, Laurent Fabius, avait déjà annoncé que le FN avait raison sur le diagnostic mais que les solutions proposées par Monsieur Le Pen n’étaient pas les bonnes, c’est encore vrai aujourd’hui tandis que je vois ces gens séduits par l’extrême-gauche et l’extrême-droite qui tombent sous le charme des sirènes, ces gens qui parlent bien n’ont aucune notion du devoir d’Etat et ne pensent qu’aux élections à l’investiture suprême, or il faut une certaine ampleur pour diriger la France et ces partis d’opposition qui ont une réputation sulfureuse n’ont pas l’envergure nécessaire !!! Alors qu’avec la mort de Monsieur Le Pen je redeviens l’original dans le discours du peuple que les gens préfèrent à la copie, je vous annonce que je ne céderai jamais à voter pour le communisme et le fascisme, ces maux qui s’entretuent à l’Assemblée Nationale quand ils aboutiraient au despotisme marxiste ou nazi, j’en ai ras-le-bol de Monsieur Macron qui nous prend pour des cons mais j’aime encore mieux cela que de vivre dans une dictature !!!

QUI EST EXPANSIONISTE AUJOURD’HUI ?

 

L’Allemagne hitlérienne était expansionniste comme les puissances coloniales avaient maté le monde, mais aujourd’hui entre la Russie de Poutine et les USA de Trump, on se demande vraiment qui veut envahir l’autre, qui prétend asseoir son pré-carré pour prétendre à la sécurité intérieure. Hitler voulait la Grande Allemagne réunifiée par le pangermanisme, mais aujourd’hui Trump égale Poutine dans la connerie de dominer le monde. Mais attention, ces deux superpuissances de la Guerre Froide n’ont plus le monopole de la force, une certaine forme de résistance s’installe pour dire non à cet ordre du monde. Monsieur Trump fait comprendre, après la souveraineté économique, qu’il veut la souveraineté territoriale en voulant annexer le Panama, le Groënland et pourquoi pas le Canada. Tout le monde comprend l’envie stratégique d’avoir des bases dans le monde pour les USA mais un gendarme du monde doit respecter la Démocratie et l’autonomie des peuples, or Monsieur Trump fait peur avec ses déclarations à l’emporte-pièce qui ressemblent à une déclaration de guerre. Il réclame de ses alliés de l’OTAN une part significative de 5% du PIB injecté dans les armées, si possible en achetant des armes américaines ce qui est bon pour les affaires du complexe militaro-industriel US, les européens sont à la traîne et ils veulent vivre en paix, réarmer signifierait tenter les pays d’Europe de vouloir ensuite utiliser leurs canons pour faire la guerre, le message de Trump est l’autonomie militaire mais cela ressemblerait vite à la course à l’armement vers un conflit européen. Oui, Monsieur Trump ferait mieux de s’occuper de son ennemi, la Chine, plutôt qu’à s’isoler de ses alliés européens, seul il ne va pas faire grand-chose, c’est ce qu’il doit comprendre de l’UE. Les temps lointains pour la jeune génération de la peur nucléaire reviennent car ces hommes d’Etat veulent se foutre sur la gueule, qu’ils le fassent sans prendre au milieu l’Europe car sa construction a pour objectif politique la paix et non l’union par la force, alors si Monsieur Trump a des vues hégémoniques sur le Groënland et le Canada, il ne cache pas son agacement quand on lui parle de chefs d’Etat anglais ou danois, il parle de sanctions économiques mais au fond, n’est-ce pas de l’intimidation face à l’état de droit, ruiner un récalcitrant est une méthode expéditive qui n’est valable que pour mater une mafia, cette mesure de rétorsion est l’une des nombreuses armes peu orthodoxes que le futur Président américain veut utiliser pour arriver à ses fins, il connaîtra alors la solitude du combattant car personne sauf son peuple ne le suivra dans ses errements, Monsieur Trump dépasse toutes les dictatures dans la rapidité avec laquelle il énonce son programme provocateur, on avait été prévenus de la violence du combat mais là ça dépasse les bornes de l’acceptable, Monsieur Trump, comme Monsieur Poutine, s’entoure de personnes loyales, ça le déconnecte de la réalité du terrain car il n’a plus de contacts directs et concrets avec les personnes ordinaires, elles l’ont élu par des promesses de retour de l’Amérique sur le plan international, or en Europe on lui claque la porte au nez car on en a marre de ses simagrées, pensez-donc il invoque la sécurité nationale pour envahir les autres, ça passe mal, c’est égoïste et donc contre le droit des peuples de disposer d’eux même, j’imagine le peu de respect de Trump pour le mode de vie des inuits quand l’homme d’Etat a déjà annoncé qu’il creuserait comme personne des puits de pétrole, il se met à dos les défenseurs des droits de l’homme et de l’environnement, à contre-courant des efforts internationaux pour promouvoir une certaine éthique. Quand on entend ces paroles d’un chef d’Etat d’une grande Démocratie, on se dit que le loup est entré dans la bergerie et qu’il va faire un carnage, oui, Monsieur Trump est un prédateur, il est à côté de la plaque contre l’envie d’autonomie des pays du monde, ils le diront à l’ONU et Monsieur Trump paraîtra vraiment pour un facho, si ça ne le gêne pas de perdre la considération de ses pairs, il va vite comprendre que sa réputation n’est pas celle d’un visionnaire mais celle d’un réactionnaire, je croyais qu’il avait changé mais il revient à la charge encore plus fort, alors ne laissez-pas les milliardaires prendre le pouvoir en finançant leur campagne avec leurs sous, ils veulent mener l’Etat comme une entreprise avec retour sur investissement, or une administration doit aussi être sociale et solidaire, on n’achète pas tout, Monsieur Trump, avec des dollars, s’il reste un peu d’humanité sur Terre, elle n’est plus représentée par les valeurs américaines, donc exit le sheriff  US, il n’est plus exemplaire !!!

SI J’AVAIS ETE HITLER…

 

Si j’avais été Hitler, j’aurais été dégoûté d’avoir perdu la grande guerre et d’avoir été humilié par les français qui paradaient avec la victoire. Alors que Hitler était profondément antisémite avec sa théorie de la race pure, mon antisionisme part du principe que les victimes d’hier sont les bourreaux d’aujourd’hui. Mais comme un vieux larron, je me serais comme les généraux allemands précipité sur l’occasion de prendre sa revanche sur la France en lui mettant une bonne râclée à cette armée impertinente qui se croyait protégée par la ligne Maginot !!! Mais le tort d’Hitler, comme Napoléon en Espagne, est d’avoir envahi cette France qui allait lui causer bien du souci, la résistance s’organisant et certains français refusant de servir cette nouvelle autorité. Car la voix de la France, par le général de Gaulle, a compté et les FFI ont sapé le moral des troupes allemandes, en fait un dictateur finit toujours par se faire des ennemis, il a beau faire du lavage de cerveau les citoyens français ont une mémoire et ils étaient d’autant plus méchants que le contentieux remontait à l’époque de Napoléon, ce pays souverain, la France, a mené la fronde contre l’occupant et Hitler, qui comptait sur ses possessions, aurait voulu une France plus docile pour mettre le coup final à la terreur du communisme. Il s’en est fallu de peu qu’il réussisse mais comme la bataille de France en laissant fuir les soldats de la poche de Dunkerque, comme la bataille d’Angleterre où il s’est arrêté de se battre à cause de lourdes pertes, comme la bataille de l’Atlantique où les U-boots ont failli rompre le corridor vers l’Angleterre, Hitler n’a jamais été au bout des choses, il a maté, à la suite de la France, les pays d’Europe dans l’euphorie générale du peuple allemand, la propagande survoltait le moral des troupes mais les russes, avec la boue, l’hiver, la terre brûlée et le décodage des transmissions allemandes Enigma, l’ont fait échouer aux portes de Stalingrad et de Moscou. Hitler était-il donc un looser, celui qui a entamé les chantiers des meilleures technologies militaires, qui persécutait les juifs dans un antisémitisme primaire, qui voulait détruire le communisme comme on guérit de la peste et du choléra ? L’Europe a été libérée, les survivants de l’Holocauste ont parlé, la Grande Russie communiste était devenue l’autre puissance mondiale avec les USA, alors est-ce le lot des despotes d’enflammer le monde et de se retrouver la queue entre les jambes d’avoir échoué dans ses entreprises ? Les français du Front Populaire avaient eu tort de laisser monter Hitler, sa réputation était devenue l’incarnation d’une Allemagne ressuscitée et il aurait fallu lui faire peur pour le calmer, trop tard le vers était entré dans la pomme et même certains anglais avant l’heure préparaient la seconde guerre mondiale, convaincus qu’il fallait armer quand la diplomatie avec les Démocraties avait échouée, comme si on ne pouvait rien contre les forces de l’ombre qui accompagnaient la montée d’Hitler, j’aurais voulu croire qu’il était candide en ne représentant que la grandeur retrouvée d’une Allemagne humiliée mais en étudiant sa vie, je me suis rendu compte que le maux du racisme, de l’antisémitisme et du militarisme étaient profondément ancrés en lui, son ascension fulgurante est due au contexte de crise, de menace d’attentats et de violences communistes mais en fait, même son équipe, plus royaliste que le roi, partageait ses convictions et surfait sur la vague du succès, mais après la star a été déchue, on l’a fait détester pour l’exemple et on a culpabilisé les allemands d’avoir commis tant d’horreurs, le fou hurlant est devenu celui dont il faut taire le nom, après avoir été chancelier et avoir occupé ces responsabilités de maître de l’Europe, la mémoire collective ne retient de lui que le mal incarné, aujourd’hui chacun accuse l’autre d’être un dictateur en le nommant Hitler comme si c’était le pire nom sur Terre !!!

ETRE PETAINISTE AUJOURD’HUI

 

Quand on évoque le Pétainisme, c’est pour parler des pires heures de l’Histoire française, c’est en quelque sorte un mot péjoratif quand on veut désigner la haine. Il est vrai que la France de Vichy a fait du zèle avec les nazis, elle a envoyé à la mort des juifs et des jeunes en STO en Allemagne, mais le Maréchal avait-il vraiment le choix que d’être à la botte d’Hitler quand les généraux français étaient responsables de la débâcle ? Quand on a appelé au pouvoir le Maréchal Pétain, c’était le seul homme droit capable de diriger la zone libre, les français l’ont plébiscité au départ dans cette période de troubles car ils avaient confiance en ce héros de la 1ère guerre mondiale, il avait l’honneur chevillé au corps et avait combattu à Verdun le futur envahisseur, comment a-t-il pu accepter de collaborer avec les allemands si ce n’est le sens du devoir, c’était un soldat et il n’aurait pas du s’accoquiner avec l’ennemi car sa réputation en prendrait un coup, alors moi, aujourd’hui je pense que le Maréchal Pétain a été le premier résistant de France et qu’il a fait des concessions pour mieux ébranler les fondations du nazisme, au fond la période était trouble et même les USA ségrégationnistes et l’Angleterre colonialiste n’étaient pas exemplaires, pour le compte de la France le Maréchal Pétain voulait peut-être se débarrasser de la plaie du communisme en aidant les allemands à lutter sur le front de l’Est, en fait je crois qu’il a fabriqué pour ses ennemis la planche savonneuse et qu’il pensait que l’ordre était le plus important, moi je pense qu’il a eu tort de trop collaborer et que c’est pour cela qu’on l’a mis en prison en le faisant détester, il voyait les résistants comme de dangereux agitateurs et terroristes, si j’avais été jeune à l’époque j’aurais pensé que je ne peux pas supporter que la France soit envahie et si j’étais courageux j’aurais pris le maquis, c’est la différence avec l’UE d’aujourd’hui où cette collaboration pacifiste prend des allures de guerre commerciale, les hommes d’affaire sont plus fréquentables que les généraux allemands et la lutte se fait au parlement européen, fervent défenseur d’une Europe pacifique qui croit que la prospérité évite de se taper dessus, je redoute cette montée des extrémismes qui pourrait pourrir le continent, les nationalistes prennent des voix mais comme ils sont souverainistes au nom de leur pays, ils ne peuvent pas former un parti uni car il ne pensent qu’à leur nation, alors que je surveille le front en Ukraine et que la Russie perd sa grande armée, je me dis comme Pétain que ma prise de position sur l’UE a été mal comprise quand les agriculteurs et les industriels supportent mal les lois européennes mais que ma soumission a porté ses fruits car aujourd’hui, les pays de l’UE construisent une vie commune loin d’être idéale mais qui transcende les positions car la paix est bien au rendez-vous, c’est le prix à payer et laver la mémoire du Maréchal Pétain, c’est aussi assumer l’Histoire de France et de l’Europe qui s’est construite sur les cendres d’un continent dévasté au sortir de la guerre, il a fauté en envoyant à la mort tous ces innocents mais aujourd’hui ces juifs ne sont pas plus exemplaires sur la guerre !!!

LA LIBERTE D’EXPRESSION

 

La1iberté d’expression est le socle de la Démocratie, c’est permettre la critique des dogmatismes, c’est caricaturer la dictature, c’est dire que l’obscurantisme ne passera pas, c’est abattre par la caricature toutes les formes de totalitarisme. 10 ans après les attentats de Charlie Hebdo, alors même qu’ironiquement ces soixante-huitards étaient protégés par la police représentant un ordre qu’ils moquaient, on doit se souvenir que pour de simples croquis, dont leur métier de dessinateur était tout simplement de les produire, ils sont morts devant la haine d’intégristes qui ne supportaient pas l’humiliation du prophète, j’ai toujours pensé qu’ils ont trouvé la mort là où ils cherchaient des noises à la partie de la population musulmane française, non qu’ils l’aient méritée mais les risques de représailles étaient bien réels, ils voulaient relativiser la portée obscène de ces dessins en invoquant la créativité. Mais enfin, faut-il sortir les fusils-mitrailleurs pour s’expliquer face à des gens pacifistes, faut-il attaquer un journal qui a la liberté de pensée, faut-il supprimer des vies innocentes de bonne volonté, les braqueurs ont tenté de nous faire croire qu’ils avaient vengé leur religion mais en fait, c’était attaquer la France qui permet à chacun de s’exprimer et jusqu’à nouvel ordre, les crayons ne sont pas les fusils d’assaut qui ont tué Charb, Cabu, Wolinski, Tignous, en fait c’est faire régner la peur en menaçant de représailles mortelles ceux qui s’attaquent aux convictions des assaillants qui se font porte-parole de leur génération mais justement, s’ils se sentent discriminés, libres à eux d’utiliser la liberté d’expression pour exposer leur point de vue et non d’utiliser des magnums pour obstruer la contestation. Oui, je me suis moi-même exposé à la critique et je me mets en retrait de mon ordinateur pour exprimer mes vérités, je ne suis pas vraiment en dangers car ma discrétion me protège mais j’ai toujours été au fond de ma pensée pour exprimer les idéaux qui m’animaient, or on ne peut rien contre des idéaux Républicains dont la synthèse donne la parole à toutes les tendances, mais mon journal me laisse nu face aux terroristes, contrairement à Charlie Hebdo je cherche à séduire toutes les tendances, face à ces gauchistes c’est peut-être du populisme mais j’ai toujours été comme cela, mesuré dans mes propos pour ne pas tenter le diable de m’assassiner, la rage de vivre et l’instinct de survie m’ont appris à ne pas accuser à tort et à travers mais à ménager la chèvre et le choux, un attentat reste un attentat et même si les excuses des assaillants sont d’être en légitime défense de leurs opinions, on apprend à l’école qu’il ne faut pas tuer, mais c’est comme les femmes battues, qui a commencé le premier dans la provocation ? Non que je cherche à trouver une excuse mais des gens armés, ça m’a toujours interrogé, pourquoi tant de haine quand il s’agit d’aimer ? Sont-ils si en colère pour en arriver là ? Quelle goutte d’eau a fait déborder le vase pour qu’on commandite un meurtre ? Oui, l’attentat de Charlie Hebdo, c’est pratiquement un crime contre l’humanité car on touche à l’essentiel de la civilisation, c’est-à-dire son droit à la représentation imagée de son existence, on peut traiter les dessinateurs d’affreux jojos qui ne cherchaient qu’à humilier leurs opposants, on gardera cependant dans les mémoires qu’ils ont été tués en héros car ils sont morts à leur boulot, en faisant leur job, leur mission, elle était sacrée car on savait ce pourquoi ils se battaient : pour qu’on ne passe pas sous silence l’intolérance, non, ils ne répandaient pas la haine car ils assumaient leurs positions et libre aux fidèles d’adhérer à leur journal, ce sont donc les lecteurs de revues qui aiment leurs informations qu’on prive de leur bonheur, si les attaquants se sentaient stigmatisés par les caricatures du prophète, c’est qu’ils n’ont pas compris le message de Charlie Hebdo : l’information interprétée sur le mode de l’humour pour arrêter la discrimination, c’est-à-dire le rejet de l’autre, or les assaillants eux-mêmes ont fait preuve de racisme puisqu’ils ont délibérément visé le journal qui s’opposait à leur ignorance civique, un crime d’Etat puisqu’être un honnête citoyen, c’est aussi se renseigner auprès de tous les partis.

IL FAUT VRAIMENT EN VOULOIR…

 

En cette période de nouvel an, le prix du tabac a encore augmenté, cela devient prohibitif de fumer. Si le but est louable, c’est-à-dire baisser la consommation de cigarettes nocives pour la santé, les pauvres gens en ont marre d’être pris pour des chèvres, on ne sait plus à quel saint se vouer et il faut vraiment être démocrate pour continuer à voter Macron !!! Oui, j’en ai marre de payer des taxes pour les routes et les canons, même si c’est nécessaire le gouvernement tape sur les plus faibles pour payer la facture, vivement un débat Républicain sur le pouvoir d’achat car la vie devient trop chère, il faut peut-être faire des concessions mais justement moi j’ai choisi de vivre célibataire pour pouvoir subvenir à mes moyens avec la paye qu’on me distribue, je ne me plains pas car il y a plus pauvre que moi mais je dis au gouvernement qu’il franchit la ligne rouge du ras-le-bol des français avec la politique, la corde va finir par casser et le peuple va voter populiste car il cèdera aux sirènes de ceux qui lui racontent de belles histoires, la dictature du prolétariat communiste ou des racistes nazis vient par la révolution ou les urnes, à chaque fois c’est quand le peuple est désespéré et exaspéré par tant de goujaterie du pouvoir en place qu’il dit malgré lui stop aux libertés, très chères libertés qui ne sont même plus respectées puisqu’on taxe votre gourmandise des bonnes choses de la vie. Bien sûr, il faut des lois pour traiter équitablement tout le monde et les non-fumeurs ont aussi le droit de parole à respirer un air pur mais le lobby des marchands de tabac se terre sans rien dire jusqu’à la goutte de trop, l’impôt de trop qui fera balancer les votes du mauvais côté, je n’espère plus rien de Macron qu’à finir son mandat en attendant un successeur digne de ce nom, il a bloqué le pays en dissolvant l’assemblée nationale et celui-ci est ingouvernable, l’administration continue le rouleau-compresseur des prélèvements obligatoires rendus nécessaires par le train de vie de l’Etat, alors c’est facile d’accuser les fumeurs d’alourdir le budget de la sécurité sociale en accusant le tabac d’être à l’origine de cancers du poumon et de mortalité prématurée, mais n’a-t-il pas conscience que c’est un marché captif de gens qui ne peuvent pas se priver de cette addiction ? N’ont-ils pas d’autre choix que la carotte et le bâton pour que la jeunesse s’éloigne de cette habitude de vie qui est aussi un plaisir quand les jours sont difficiles et qu’une cigarette rend le stress plus supportable ? En fait, le budget du tabac est tel qu’il faut faire des sacrifices et vous me direz que tout augmente, même les produits de première nécessité, mais la responsabilité va aux parlementaires, ils se disent connectés à leur base et pourtant, ils remplacent leurs convictions par un coup de massue sur le budget des ménages, alors que j’ai supporté le parti du Président au-delà du raisonnable quand il devenait impopulaire, même moi qui défend âprement la Démocratie j’attends une rotation aux prochaines élections, les politicards ne tiennent jamais leurs promesses, Macron a peut-être supprimé la taxe d’habitation, c’est populaire mais personne ne l’a remercié pour cela, en revanche il alourdit les impôts et cela passe mal du côté de l’électorat, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon attendent patiemment que la marmite soit trop remplie, ils se réjouissent d’avance de virer Macron de la Présidence à la première occasion !!!

UN PREMIER DE L’AN MEURTRIER

 

Après l’attaque à la voiture bélier à la Nouvelle Orléans, qui a fait au moins quinze morts et des dizaines de blessés, une Tesla a explosé devant un hôtel Trump à Las Vegas, faisant des blessés, l’investiture du nouveau président au mois de janvier est entachée de sang. Donald Trump et Elon Musk sont symboliquement visés, ce serait presque une pointe d’humour de la part des terroristes si ce n’était que c’est triste d’attaquer des vies humaines. Pour couronner le tout, une discothèque de New-York a été l’objet d’une fusillade, alors où est la trêve des fêtes de fin d’année, ne peut-on point s’amuser sans se dire qu’on va être tués ? En fait, c’est bien la future politique des USA qui est visée, les personnes qui ont tout à perdre de l’ère Trump ont dans ces actes désespérés l’opportunité de détruire l’ordre moral qui va être instauré, la violence du nouveau président dans ses décisions va-t-elle être ponctuée par la violence des armes à feu ? Des voitures bélier, des explosifs, des pistolet-mitrailleur sont-ils la façon dont va être traitée une certaine forme d’opposition ? Dans cette escalade de violences, qui aura le dernier mot pour avoir raison ? Contre des assaillants motivés, on n’y peut pas grand-chose et pourtant la sécurité des biens et des personnes est la préoccupation majeure des autorités, alors qu’on ne peut pas mettre un policier derrière chaque personne supposé dangereuse, en revanche le renseignement pourrait fournir des alertes sérieuses, décidément je voulais vous souhaiter une merveilleuse année et je constate que même en ces périodes de festivités, le mal frappe au hasard et la grande faucheuse terrasse son lot de morts, tant pis je vous dis ce que je souhaite pour le nouvel an : la fin des guerres et des relations paisibles, dans ma tête tout se mélange pour croire que je peux écrire la fin des conflits mais que l’actualité m’empêche de pavoiser que la terreur, c’est fini, en fait cette nouvelle ère de Trump est un saut dans l’inconnue et alors que je veux lui laisser les responsabilités qui sont trop lourdes pour moi, je constate qu’il en ferait n’importe quoi et que je dois continuer à marteler le monde, j’aurais bien voulu me retirer des affaires, j’en ai marre de prendre les coups car je ne suis pas payé pour ce genre d’hostilités, en fait il est trop tôt pour la retraite mais j’y pense sérieusement, à un moment il faut savoir quitter son siège d’autant plus qu’il est éjectable, alors que le nouvel an était l’occasion de former l’équipe pour nous succéder, les hommes sont-ils irremplaçables au point qu’ils sont obligés de rester, faut-il céder à la demande des sirènes de rempiler ? Je prends des risques dans ma vie et pourtant celle-ci est rangée mais les gens croient que je vais leur apporter le salut, ne savent-ils pas que je préfère m’arrêter là dans les guerres car j’en ai marre de lutter, c’est stérile de se battre et à part sa propre sécurité, cela ne sert à rien, alors ces gens qui s’attaquent à l’Amérique veulent-ils un nouveau 11 septembre comme provocation aux US et une réponse armée, en fait j’ai peur de ce que Trump va rétorquer, il manque de sang-froid et justement, je redoute que le sang ne coule encore plus dans un monde déjà meurtri, la France dans son instabilité politique de désordre intérieur et de menaces extérieures pourrait choisir de faire confiance aux extrêmes et en cela Trump est responsable de la provocation de sa politique au monde.

JOYEUX REVEILLON

 

En cette veille de Noël, je vous souhaite à tous un joyeux réveillon ! J’espère que les cadeaux vous plairont et qu’ils seront à profusion pour vous contenter. Oui, ce moment de l’année est un temps de partage idéal, en famille ou entre amis, l’occasion de faire la fête est toute trouvée mais attention aux abus d’alcool et de chocolat, ce n’est pas bon pour la santé !!! Alors que nous allons fêter la naissance du petit Jésus puis la nouvelle année, c’est un moment de paix que chaque enfant du monde ne devrait pas oublier, les grands délaissés bénéficieront de la solidarité tandis que d’autres iront à l’église pour prier que l’avenir soit plus beau, c’est le moment d’oublier les différents pour s’unir vers un futur plus grand, en fait c’est hypocrite le temps d’une soirée de se dire qu’il n’y a plus de problème mais justement, il y a un moment pour les conflits et un moment pour le partage et les différentes communautés profitent de cet instant pour fraterniser. En fait, les offrandes devraient être dédiées aux pauvres, aux malades, aux handicapés, ce sont eux qui ont besoin de cette solidarité qui s’affirme une fois dans l’année, c’est trop peu mais la marche du monde va reprendre avec son lot de misères, personnellement je n’aime pas faire la fête mais j’aime entendre les gens s’amuser, s’ils peuvent penser que ce repos tant mérité est celui de l’homme comblé, alors peut-être peut-on anticiper des relations plus durables, plus raisonnables, plus abordables, c’est dire l’espoir de chacun d’agir pour un monde meilleurs, c’est peut-être naïf de se dire qu’on y peut quelque chose mais c’est criminel de laisser faire les monstruosités, les faibles demandent assistance tandis que les riches veulent de la sécurité, Noël parle à chacun de façon égalitaire car Dieu s’adresse à tous à l’anniversaire de son fils, ces religions qui luttent n’ont en fait qu’un seul but : que les fidèles prient pour leur église, leur mosquée, leur synagogue et qu’ils répandent la nouvelle que les cieux sont avec les hommes dans un souci d’apaisement des tensions, les prophètes et les saints sont différents et pourtant, il faut bien se l’avouer : Dieu est unique et parle à chacun dans son propre langage, ceux qui n’y croient pas célèbrent un Noël païen et justement, la laïcité, c’est à la fois permettre la religion de l’autre et à la fois ne pas en faire des signes ostentatoires, il n’y a rien de plus pacifiste que ces marchés de Noël et ces messes de minuit qui marquent l’Histoire de la chrétienté, alors condamnons fermement ces attentats qui ensanglantent cette période car les religions transcendent les différents, je pense comme d’autres que le Christ est un grand usurpateur mais je crois que Dieu arrange les affaires des hommes, alors qui croire en ces périodes de doute quand on ne se reconnaît pas dans les prêcheurs mais qu’on a la foi chevillée au corps ? Alors le Père Noël, le sapin et la crèche ne seraient-ils que des amusements pour enfants ? J’aime cette magie, cette féérie, cette illumination de Noël et tous se font emmener doucement dans ce joli conte, alors oui, les festins et les cadeaux sont une forme commerciale de célébrer la fin de l’année, mais c’est l’occasion ou jamais de se retrouver et de se raconter les belles histoires des temps passés, il y a autant de Noëls que de personnes et chacun trouvera son enchantement à son niveau, il n’y a pas besoin de dépenser autant d’argent pour se faire plaisir mais le compte y est : on se prend par les bras et on se fait la bise pour oublier la dureté de la vie. Alors Joyeux Noël et Bonne Année, cette trêve va permettre de se ressourcer et de se dire qu’on est entourés d’amis devant cette générosité !!!

LE PSYCHOTAGE EN PSYCHOLOGIE

Je discutais hier avec une psychologue des situations qui provoquent une angoisse chez nous : quelles stratégies mettre en place pour relativiser une agression perçue comme telle ? On a pris l’exemple de ma voisine qui s’est mise en colère car un monsieur dans le bus lui avait refusé sa place handicapée et lui avait mal parlé. Il a fallu la calmer en lui affirmant qu’ici, elle était en sécurité, que personne ne lui voulait de mal, on lui a fait changer les idées en l’installant devant son dîner et en parlant avec elle. Je lui ai dit que ce n’était pas non plus un crime, mais une autre voisine a répondu : « mais quand même, il a refusé de donner sa place à une personne handicapée ! ». En fait, le but des psychologues est d’aider les faibles quand ils disent : « je pense qu’il me voulait du mal », quel était le dessein de cette personne est justement la bonne question à se poser puisqu’on ne lit pas dans la pensée des autres. L’idée est de dédramatiser la situation qui aboutit à des crises chez les personnes malades en les aidant à trouver des réponses plausibles à la question : « pourquoi m’a-t-il fait cela ? », les études montrent qu’il faut aider à trouver des ressources pour ne plus se mettre en danger et surtout éviter de voir le mal partout. Pourtant, avec les actualités, on a peur facilement d’être une victime, il faut donc dédramatiser le sens véritable de l’agression pour « antipsychoter », il faut trouver une interprétation raisonnable des faits et apprendre de ses erreurs pour ne pas reproduire cette mise en échec mentale, c’est le conseil de prudence et d’instinct de conservation qu’il faut suivre. Par exemple, cet après-midi je gare ma voiture sur le bas-côté pour une envie pressante, je laisse le moteur allumé. Pendant ce temps, un jeune passe à côté : quelle était son intention ? me voler ma voiture, me faire peur, marcher jusqu’au supermarché ? Etait-il pacifiste ou belliqueux ? C’est le genre de réflexion à travailler quand on se sent menacé au présent et à postériori !!!

LA MEDECINE

 

La médecine a été dès l’Antiquité un enjeu de bien-être. Tandis que Molière se moquait des médecins durant le règne de Louis XIV, il a fallu la Révolution Industrielle pour voir remplacer le traitement par les plantes par un lot d’innovations (l’anesthésie, l’imagerie, les méthodes chirurgicales) qui sont aujourd’hui bien rôdées. De grands laboratoires sont nés pour mettre au point les médicaments depuis que Pasteur a inventé le premier vaccin contre la rage. Les facultés universitaires forment désormais d’excellents médecins et de bons infirmiers, l’enseignement des fondamentaux et des dernières technologies leurs permettant d’adapter une cure à chaque patient. Mais les fléaux (handicaps de guerre, pandémies, manque d’hygiène, etc…) continuent de ravager les pays pauvres qui n’ont pas un système de santé fiable et moderne. Dans le domaine des prothèses, les dents et les os peuvent être remplacés par des organes synthétiques en acier inoxydable, en alliages (cobalt-chrome ou titane), en céramiques mais les prothèses ne sont pas aussi fiables que l’original (durée de vie, luxations, infections, déscellement, etc…). Pour les organes sensoriels, l’ouïe bénéficie de prothèses auditives valables et les progrès de l’ophtalmologie corrigent la malvoyance, on attend désormais les micro-technologies pour avoir des implants auditifs et des caméras dans l’œil. Dans le handicap moteur, la neurologie a fait de grands progrès pour assister les paralysés et dans la rééducation leur offrir un certain confort de vie. La démarche n’est certes pas fluide mais la robotique laisse percevoir un grand espoir par l’assistance de bras et jambes articulés. Pour les organes vitaux, le cœur artificiel a du mal à copier la complexité de la nature mais les expérimentations continuent pour relever le défi plus haut encore. Pour le rein, il faut encore faire des opérations lourdes de dialyse rénale (pompage et filtrage). Dans la chirurgie de pointe, celle du cerveau est délicate car l’organe est fragile. Néanmoins, on peut opérer des tumeurs mais dans les maladies chroniques (comme Parkinson), il est difficile d’atténuer la douleur. La chirurgie endoscopique fait glisser de petits tubes dans le corps pour soigner avec des instruments au bout (caméras, scalpel, ciseaux), d’abord outil de diagnostic, c’est devenu une thérapie à part entière. L’opération est alors moins lourde. La télémédecine et la télé-chirurgie ont fait leur apparition avec le réseau, l’avantage étant d’atteindre les déserts médicaux pour soigner et guérir, le problème étant le manque d’humanisme, de chaleur mais surtout de précision dans le diagnostic.

DE LA POLITIQUE ECONOMIQUE DU PRESIDENT TRUMP

 

Le Président Trump a ouvert la bourse de New-York l’autre jour et il a confirmé son « America First ». Aux journalistes, il confiait que les investissements à Wall Street devaient servir les implantations locales, cet argent devant créer de l’emploi industriel et de services sur le territoire. C’est un point de vue protectionniste qui s’ajoute aux droits de douane qu’il veut imposer au reste du monde, en fait Monsieur Trump en a marre de la concurrence et veut la relance de l’économie comme dans l’Allemagne nazie par le favoritisme national, ce qui est à noter c’est que la plus puissante économie mondiale se referme aux importations par le rejet de la compétition, rejette l’immigration sauf quand elle est positive et attire les plus brillants cerveaux, il ne suffit plus qu’à réarmer pour ressembler à Hitler. D’ailleurs, l’autarcie économique, intellectuelle et militaire a ses limites car la suite logique est comme le pangermanisme, la suprématie par la force, or le monde ne veut pas que son maître rejette toute ses responsabilités de respect de l’ordre et avec une certaine inquiétude, l’Europe redoute de se voir abandonnée par les USA dans l’OTAN, c’est une trahison majeure dans le pacte occidental car Monsieur Trump avoue que les conflits au Moyen-Orient et en Ukraine ne sont pas les siens, or il a été Président et donc responsable en partie de l’ordre du monde actuel, quitter ses amis face aux russes à une forte connotation de « laisser-tomber » à la Roosevelt, il n’y a décidément que quand ça sent bon que les américains en opportunistes arrivent !!!

DE LA POLITIQUE SOCIALE ET AUTRE

 

Après la censure du gouvernement Barnier, je suis déçu car j’attendais un gouvernement de gauche, oui, je souhaite m’éloigner du Président impopulaire car il insiste dans sa politique Macroniste de centre-droit dont plus personne ne veut. Alors Bayrou va-t-il faire copain-copain avec le RN pour espérer avoir une majorité ? Lui qui avait apporté sa signature à Marine Le Pen aux présidentielles dans un parrainage difficile pour elle au nom de la représentativité de son électorat, il a la tâche difficile de dégager une majorité, certains veulent jusqu’à la démission du Président élu en comparant son poste à un PDG qui, quand il est impopulaire, se fait éjecter de son siège, la science politique n’est pas une science économique mais l’idée est d’ouvrir les œillères de Monsieur Macron pour qu’il cesse de s’entêter à réformer le pays selon ses ambitions, il doit faire des concessions sociales dans un budget étriqué et alors que les agences de notation dégradent la note de la France, il doit cesser de dilapider l’argent public dans des aides diverses mais il doit aussi comprendre la détresse sociale de nombre de personnes qui n’arrivent plus à joindre les deux bouts : il ne s’agit pas de révolutionner la fonction publique mais de profiter de cette force des investissements d’Etat, alors que ses dépenses sont vertigineuses et qu'on se dit que c’est jeter l’argent par les fenêtres, il faut bien dire que la France est un paradis social et maintenant il faut de la valeur ajoutée financière en favorisant les entreprises, en imposant ceux qui vivent bien on amènerait une justice fiscale mais là, bizarrement, les riches se font discrets !!! Oui, il y a des droits qui sont dispendieux mais à chaque fois qu’on touche à la redistribution, on se heurte à une montée de boucliers, tout le monde profite du système et à la fin bah c’est l’Etat qui est ruiné et qui ne peut plus assumer ses missions !!!

AVEC ANNE-HELENE

 

Avec Anne-Hélène, c’est une grande histoire d’amitié, mais je me fais plumer à chaque fois qu’elle me demande quelque chose ou un service. L’autre soir, elle est venue en force avec Vanessa avec une pauvre pizza tenter de l’échanger contre un aliment surgelé, elle est repartie triomphalement avec un hamburger, oui, le compte n’y était pas. Puis elle est revenue à la charge me demander du pain, je ne pouvais lui refuser et quand elle a vu le paquet de gâteaux « nounours » elle l’a certes acheté mais elle m’a dévalisé. La troisième fois, elle est venue chercher l’autre paquet de biscuits moelleux et elle m’a demandé si je n’avais pas autre chose à lui donner, alors je lui ai dit : « ça suffit peut-être, là, maintenant… Non ??? », et de penser qu’elle avait pris tout ce qu’il y avait de bon à prendre chez moi. Oui, aujourd’hui je m’amuse de ce racket, j’ai été raconter à Elodie que je ne savais pas dire non aux filles, je suis faible face à cette manière d’à peine frapper, puis de rentrer sans attendre comme une furie, d’Anne-Hélène, c’est comme une intrusion que je veux repousser et pour laquelle je suis prêt à tout donner. Avant-hier, elle est venue me demander le service d’aller lui acheter ses cigarettes, j’ai accepté mais quand elle m’a demandé mes gâteaux fourrés au chocolat, j’ai su refuser en disant que c’était les miens, il faut comprendre que je venais tout juste d’en racheter, je culpabilise de ne pas avoir aidé mon prochain et d’avoir peut-être loupé une marche essentielle mais c’était : « pas touche à mes gâteaux !!! ». Et voilà qu’hier elle est venue m’offrir un yaourt à la vanille pour me remercier d’avoir été au bureau de tabac pour elle, j’apprécie mais elle en a profité pour me faire les yeux doux et me subtiliser deux chocolats du calendrier de l’Avent que m’avait envoyé avec amour ma sœur : il faut se méfier de l’eau qui dort !!! Comme hier elle m’avait demandé de lui acheter trois oignons jaunes à livrer avant 10 heures ce matin pour cause d’organisation, ce matin je me suis levé et j’ai regardé ma montre, elle indiquait 13 heures et j’étais effondré comme dans le « Voyage autour du monde en 80 jours » de Jules Vernes quand Phileas Fogg pensait avoir perdu son pari, mais comme j’ai regardé l’heure sur mon portable et indiquait 9h15, en fait ma montre était déréglée et j’ai foncé au supermarché, j’ai été sauvé comme Phileas Fogg l’a été par le décalage horaire !!! Et voici pas que ce soir, elle vient chercher du pain pour une amie et qu’elle me demande de lui offrir à Noël quelque chose de cher que personne dans son entourage n’arrive à trouver : un parfum à la framboise ! Je lui avais déjà offert une boîte Harry Potter en croyant qu’elle ne me demanderait plus rien mais elle l’a donnée à son fils, décidément cette Louloute me coûte cher mais promis, demain j’irai à Nocibé car je tiens à ce lien complice, solidaire et plein de fraternité !!!

DES NAVIRES HUMANITAIRES

 

Comme plus de 60% de la population mondiale vit à moins de 100 kilomètres des côtes, j’estime que les associations caritatives devraient affréter des navires dans leur souci humanitaire d’assistance aux plus démunis. Désormais, il y a des bateaux-hôpitaux, des bateaux-bibliothèque, entre la santé et le savoir cela n’enlève pas les largages de nourriture aux populations qui ont faim mais cela rend plus précise l’aide à son prochain. En effet, les pauvres ont besoin de se soigner et d’apprendre, même si quand la famine rôde c’est la guérilla, mais justement le but est d’apporter les bases humanitaires dont la solidarité est le premier maillon. Personnellement, si j’avais de l’argent, n’en déplaise aux restos du cœur et au secours populaire en France, je viendrais au secours des populations du monde entier en utilisant la mer pour les approcher, un navire-hôpital qui va de port en port et qui panse les plaies des enfants, quoi de plus gratifiant, un navire-bibliothèque où les gens sortent de leur ignorance pour aller vers le savoir, quoi de plus parlant, en fait c’est la vie qui revient et sans parler de Révolution, il s’agit d’éduquer de bons petits citoyens à la paix, à la tolérance, à la solidarité, les nécessiteux doivent retrouver leur sourire et je voudrais bien leur enlever leurs chaînes d’être mal nés, personnellement, j’ai toujours estimé que j’étais un chanceux dans un pays riche et que j’aurais pu être enfant-esclave ou enfant-soldat, j’ai horreur de la violence et justement, l’altruisme, c’est de penser qu’on pourrait être à la place de ceux qui souffrent, comme on ne peut pas tous les inviter en Europe la meilleure manière d’assurer leur sécurité est de venir vers eux… par la mer et l’océan.

DES REBELLES SYRIENS ET AUTRES

 

La nouvelle vient de tomber : les rebelles islamiques ont pris la ville de Damas en Syrie. Mais le Président Bassar-el-Hassad est en fuite, alors cela va-t-il créer un désordre supplémentaire comme la révolte en Ukraine après la chute de son Président corrompu et affilié à la Russie ? En fait, le peuple syrien est en fête, la dictature est tombée et un vent de liberté souffle sur la Syrie, après ces années de combat où les avions d’origine russe bombardaient son peuple en affirmant mater la Révolution, le Président sanguinaire est tombé, celui qui tuait ses citoyens au nom de l’ordre à respecter, sa défaite est aussi celle d’une alliance quand ses alliés (Hezbollah, Iran, Russie) ont été affaiblis par la guerre sur la scène internationale, on peut expliquer aux gens que tous ces conflits ont un lien et que ce qui se passe en Syrie, c’est important car cela rebat les cartes de l’ordre mondial. Il n’y a pas que la guerre, il y a aussi ce que les gens ont construit, mais un coup d’éclat militaire, c’est la date que retient la population dans l’Histoire, elle n’est jamais finie mais là, la victoire est sans appel, espérons qu’elle sera suivie d’un gouvernement qui ne sombrera pas comme au Liban ou en Lybie, c’est donc tout le monde arabe qui suit ce qui se passe en Syrie car la lutte d’influence est réelle, entre les différentes factions (sunnites et chiites), c’est peut-être affirmer que la religion musulmane est arrivée au point d’un accord où chacun trouve sa place, oui, la tolérance quelle que soit sa religion est un idéal français de liberté de culte, après on en avait marre que les arabes se battent entre eux et cela rajoutait du désordre au monde (Al-Qaïda, l’EI), on se souviendra de ces attentats et luttes sanglantes jusqu’au sol européen et on espère simplement que cette fois-ci, le djihad est terminé.

LA FUSEE VEGA

 

La fusée Vega C (Vettore Europeo di Generazione Avanzata) est un lanceur de l’Agence Spaciale Européenne (ESA) développé sous maîtrise d’œuvre italienne. Il est lancé depuis la base de Kourou en Guyane. Après un échec en décembre 2022, ce lanceur de satellites légers en orbite basse a réussi sa mission de mettre en orbite Sentinel qui doit fournir des données et des services d’observation de la planète de façon permanente pour comprendre l’impact de l’évolution du climat. Le Centre de Contrôle Jupiter, en ce jeudi 5 décembre 2024, a applaudi, et moi aussi car cela marque le renouveau de l’UE dans la conquête spatiale, il n’y a pas que les missions commerciales de SpaceX qui comptent, il y a aussi les missions scientifiques, une spécialité des européens, pour lesquels les finances doivent être publiques et privées. Alors j’attends, avec ce bébé, les félicitations d’Elon Musk comme je l’ai congratulé pour sa réussite avec la fusée Falcon 9 vers l’ISS. Oui, dans l’Espace, une zone sans frontières, nous sommes tous égaux et solidaires, quoi qu’il se passe sur Terre, quels que soient les satellites à domination militaire, il s’agit d’un endroit partagé, il faut en faire très attention comme notre planète car il est pollué par les débris, en fait j’ai la même ambition qu’Elon Musk de mailler le ciel de satellites qui améliorent le quotidien (observation de la Terre, Imagerie terrestre, télécommunications, météorologie, projets scientifiques vers l’Espace) mais moi, je ne veux pas aller sur Mars, cette danseuse de Monsieur Musk qui se prend pour Christophe Colomb coûte trop cher, est trop incertaine, trop compliquée techniquement, je vois simplement l’opportunité d’une Souveraineté retrouvée grâce aux italiens en attendant Ariane 6, alors comme pour les voitures, l’ESA proposera une gamme allant des lanceurs légers aux lanceurs lourds, j’espère qu’on retrouvera notre place de leader dans les lancements quand d’autres grandes nations ont aussi de l’ambition (Japon, Chine, Inde, etc…) et du succès dans leurs opérations.

DE LA GUERRE ET AUTRE

Toutes les guerres ont un point commun : on y va gaiement en croyant qu’elle ne durera pas longtemps avant la victoire, on s’enlise, on doute et on souffre puis quand tout le monde en a marre, des coups d’éclats rapides et ordonnés permettent de désigner le vainqueur. Alors que l’allié syrien des russes voit des islamistes menacer son pays avec quelques pickups et progresser rapidement quand l’aviation est incapable de les arrêter, il y a quelques temps je me suis douté que les ukrainiens avaient pénétré sur le territoire russe car il ont lancé une attaque de drones sur Moscou, ce qui est difficile à faire de loin, alors la propagande russe qui insiste sur les mètres carrés gagnés dans le Donbass est-elle mensongère quand les morts russes qui se comptent en millier par jour sèment le doute et le désespoir dans les rangs de l’Armée Rouge ? En fait, chacun a du sang sur les mains et la guerre, c’est moche, c’est sale, c’est pas beau, je me suis dit : « on a fait tout ça pour ça ? » avec l’angoisse de la défaite aux fesses, oui, c’est stérile de se battre mais le pillage du perdant incite les gens à aller au front et soutenir ses soldats, ils ont peur sans leur force armée et c’est ce qui les fait avancer

LA POLITIQUE FRANCAISE

 

C’est le sacré bazar dans la République, le gouvernement Barnier vient d’être renversé sur une motion de censure à propos de la loi de finance du budget. L’extrême-droite a rejoint l’extrême-gauche pour renverser les ministres, alors est-ce le chaos dans le pays ou le début d’une ère de collaboration ? En fait, c’est un prétexte pour une lutte de pouvoir, c’est donc de la politique politicienne quand les français qui souffrent attendent de leurs dirigeants des mesures concrètes sur leurs inquiétudes (pouvoir d’achat, sécurité, service public), en fait c’est un dialogue de sourds qui rend la Vème République aussi instable que la IVème République, personnellement j’ai toujours dit que je ne voulais pas du Nouveau Front Populaire avant la guerre car la politique de Léon Blum a abouti à la débâcle de 1940, par contre le conflit terminé je veux bien de la gauche au pouvoir comme en 1945 car avec ses idéaux elle a conduit aux grandes avancées sociales. Oui, les gouvernements Macron n’ont cessé de réduire les droits des français parce que ça coûtait trop cher, mais la solidarité est démocratique et son administration publique, qu’on ne cesse de réformer en y perdant les pédales, en est sa force. Alors comme ma mère a de l’aversion pour Marine Le Pen, moi je ne peux pas supporter Jean-Luc Mélenchon, j’attends donc un parti socialiste conquérant qui sache s’opposer avec fermeté aux extrêmes, ce NFP rassemble des imbéciles et des gens biens, le populisme de La France Insoumise est électoral mais à force de tirer sur l’ambulance, on finit par en mourir !!!

L’AMIRAL GORCHKOV

Comme le cuirassé Bismarck, le fleuron de la Kriegsmarine pendant la seconde guerre mondiale, la terreur des mers qui a été coulée par la marine anglaise, l’amiral Gorchkov est un navire militaire russe qui fait peur : il est équipé du missile hypersonique Zyrcon et il peut atteindre sa cible avant que la défense anti-aérienne ne le détruise. Récemment, il s’est positionné au milieu de l’Atlantique, comme le Bismarck, et dans le contexte de guerre actuelle en Ukraine, il représente une menace pour le monde libre. Oui, le monde occidental a peur d’être frappé et c’est une arme stratégique aux mains du Président Russe Poutine, il empêche d’avoir les mains libres pour aider le Président ukrainien dans sa guerre sur terre, déjà que l’absence de fusée vers l’ISS pour les américains depuis la fin de la navette spatiale jusqu’à SpaceX, tout comme la fourniture d’uranium et de gaz par la Russie, avait rendu les autres pays trop dépendants de la Russie, alors cette fois-ci c’est par la terreur que les russes veulent imposer leurs conditions. Alors que le reste de la flotte russe est faite de vieux bateaux bons pour la casse et que le président Hollande avait refusé de livrer les deux BPC construits par les Chantiers de l’Atlantique pour les russes, les ukrainiens usent d’ingéniosité avec leurs drones navals pour détruire la flotte de Sébastopol, en fait on attend le Trafalgar, la bataille décisive, pour décider de l’ordre du monde quand le perdant n’aura plus sa marine pour se défendre, comme le disait Staline les russes sont protégés par leur Armée Rouge et leur Marine, en fait sans navires de guerre une nation n’a plus la souveraineté nécessaire pour gagner!!!

DU SEXE

Quand on est célibataire, on vit des relations passagères ou bien on se masturbe pour avoir un plaisir solitaire. En effet, “on a besoin de se dégorger le poireau” et cela fait partie de l’équilibre individuel de jouir sexuellement, alors, contre l’opinion générale qu’il faut vivre en couple pour réussir sa vie, on n’est ni un pauvre type ni un pervers quand on a besoin de son porno uniquement pour se masturber, il y a des types de personnalité qui interdisent une relation conjugale, c’est mon cas pour cause de maladie incurable, je suis trop âgé pour porter et supporter une femme, c’est à 20-30 ans qu’on fonde un foyer et naturellement avoir des enfants entretient une relation, c’est l’évolution normale de la vie selon la religion et les moeurs, bien sûr j’ai couché avec une femme “pour ne pas être niais”, je suis même tombé follement amoureux d’une autre mais à cette époque j’étais tellement timide et “pas fini” que je courrais en avant sans copine, à force de ne pas franchir le pas avec les filles, j’ai été acculé à 27 ans à l’évidence d’une vie sentimentale désastreuse, mais je ne regrette rien car je n’étais finalement pas l’homme de la situation, j’aurais peu-être violé mes enfants et battu ma femme à cause de cette fichue détresse psychique, alors mon bébé est mon oeuvre d’Art et la réputation que j’ai laissé.

DU GAN

Le GAN (Groupement Aéro-Naval) a quitté la base de Toulon pour une longue mission qui l’emmènera au Proche-Orient, en Mer Rouge, dans l’Océan Indien et en Asie du Sud-Ouest lors de la mission Clemenceau 25. Il se déploiera en collaboration avec d’autres marines, c’est donc “l’Armada de la Paix”. Par contre, les américains retirent leur dernier porte-avions de la Méditerranée, le USS Abraham Lincoln, après plusieurs mois de mission, alors je me demande à quoi jouent les américains à se recentrer sur l’Asie quand la menace vient bien de la guerre qu’Israël mène avec ses voisins, est-ce une stratégie de redéploiement ou l’évidence que la marine américaine n’est plus assez puissante ? On se demande déjà comment Donald Trump va diriger ses armées, s’il va être agressif ou décoloniser, en tout cas les français vont effectuer leur mission pour défendre leurs intérêts, leurs bases et l’ordre du monde, après les déboires de la fin de la France-Afrique, il est sage de redéployer stratégiquement la marine vers les points chauds du globe pour apaiser une situation internationale complexe, non, il ne s’agit pas d’entrer en guerre avec des ennemis car la Marine Nationale aspire à la paix, il s’agit simplement de montrer à nos alliés qu’au XXIème siècle la France, puissance nucléaire, ne veut pas perdre du terrain face à des ennemis envahissants et que sa souveraineté, menacée par la situation géopolitique mondiale, est intacte. Les américains font la guerre dans l’Espace et doivent penser qu’ils n’ont plus la superpuissance pour déployer leur marine, malgré les nouvelles armes (drones de combats marins ou aériens, nouveaux missiles, etc...) qui font évoluer les tactiques militaires contemporaines, je crois encore au PAN (Porte-Avions Nucléaire) car la mer reste le lieu des échanges mondiaux, alors oui, il faudra encore des bateaux militaires pour assurer la bonne tenue du commerce est-ouest, et la mission Clemenceau 25 est justement la façon de rassembler tout le monde libre derrière le sillage du Charles-de-Gaulle pour que les relations commerciales continuent et dans les alliances hypocrites de circonstance dans le soutien à la guerre en Ukraine les chefs d’Etats doivent choisir entre la Démocratie et la dictature, entre les marchandises et les armes, entre les hommes d’affaire et les soldats.

DU TRAFIC DE DROGUES

Le ministre de l’intérieur, Monsieur Bruno Retailleau, a affirmé que la lutte contre le narcotrafic était une priorité nationale, je dis bravo mais je ne suis pas d’accord quand il veut sanctionner les consommateurs. Bien sûr, sur ce marché, il faut des demandeurs pour faire tourner le système, mais les hommes les plus dangereux sont les dealers qui installent des spots de vente en toute impunité dans les banlieues et ailleurs, c’est mauvais non seulement pour la santé mais surtout pour la paix civile, cette violence a pour conséquence la peur des habitants, les règlements de comptes et la pensée diffuse que la France est décadente. Oui, cela fait le fruit du RN qui surfe sur la vague de la sécurité, Monsieur Retailleau est de droite et il devrait savoir qu’il faut mobiliser tous les professionnels, des préfets aux policiers en passant par la justice et les services secrets, en effet les dealers profitent de leur pouvoir de fournir la drogue pour tenir les puissants qui en consomment, demander des services et des informations à des gens compétents pour les tirer à leur avantage, manipuler les gens pour les mettre sous leur contrôle, alors ils mettent le bordel dans la République, ils se protègent ainsi leur commerce et s’affirment sur la place publique en toute impunité. Alors s’il faut sensibiliser les consommateurs pour qu’ils arrêtent la drogue, on peut leur dire qu’elle rend fou, qu’elle rend dépendant et qu’elle coûte cher, mais véritablement la mafia a envahi le système politique et même des gosses gagnent des fortunes par leur deal, la prison ne devrait pas être leur punition mais une mise en HO en hôpital psychiatrique est dévastatrice pour eux, ils emmènent leur commerce partout où ils passent mais là, il s’agit de santé et non de punition, il leur faut des médicaments et surtout la prise de conscience qu’ils mettent les autres en danger, c’est une raison suffisante pour les interner, les chefs doivent être jugés pour crime majeur envers l’ordre public, les autres moutons suivront quand ils verront la nasse se refermer sur le poisson.

 

D’ELON MUSK

Il faut que je vous dise que je commence en avoir assez des déclarations fracassantes d’Elon Musk, l’homme le plus riche du monde, il affirme que c’est une hérésie, une vieillerie, un anachronisme l’aviation de chasse encore pilotée par l’homme, il veut mettre des puces dans les cerveaux des hommes, il croit que les satellites géreront toutes les télécommunications mais au fond, il brasse du vent avec de la science-fiction, personnellement je le félicite pour avoir remis sur pied l’industrie aérospatiale américaine et avoir permis aux américains de lancer des hommes vers l’ISS, mais s’il se croit visionnaire en fait c’est qu’il a senti des tendances avant tout le monde, ce qui est louable, mais comme toute personne qui se prend pour un génie il prend la grosse tête car il ne sait plus quoi inventer quand en vérité ce sont ses ingénieurs qui ont tout fabriqué. Il surfe sur la vague des nouvelles technologies en pensant faire disparaître l’homme de toute décision importante, en le soumettant aux ordinateurs et à l’électronique, or personnellement je pense comme d’autres précurseurs avant l’ère du numérique, qu’il y a des limites à ne pas franchir dans l’automatisation et la lobotomisation de l’homme, tout le monde croit que Musk va transformer l’économie alors qu’en conseiller spécial du Président Trump il va détruire l’humanité, il est temps de comprendre que les avancées spectaculaires de la technologie et des ordinateurs vont certes transformer le travail et les loisirs des gens mais que l’humain reste au coeur de la vie de la Terre, mettre sous dictature digitale le monde n’est pas démocratiquement possible, alors on assisterait à la fin du monde de décisions despotiques de ceux qui contrôlent le pouvoir des communications. Oui, l’homme a la sensibilité qui fait défaut à l’ordinateur, mais croire ces hurluberlus d’artistes qui inventent des histoires fantastiques, c’est être en avance sur une révolution industrielle bien plus matérialiste qui a besoin de l’homme pour la nourrir. L’IA est le sujet sensible du moment, en fait tous se demandent quand va s’arrêter cette fuite en avant pour imposer une modernité satisfaisante qui répond aux désirs humains de la République : liberté, égalité, fraternité, et ce sont des hommes dangereux comme Musk qui concentrent la richesse de la terre, il y en a marre de tout balancer pour tout refaire et la Terre n’est pas l’Espace de SpaceX, on est bien plus pragmatique quand on laboure un champ ou qu’on forge l’acier, on connaît le prix de la sueur, en fait il y a des règles tacites de bonne conduite de l’homme et Monsieur Musk les a dépassées. Personnellement, j’ai cru aussi ces inventeurs de motos volantes et de voitures autonomes, ils veulent tous franchir la Manche le premier comme Blériot a créé l’exploit consacrant l’essor de l’aéronautique, or je suis inquiet de voir Musk mettre de l’argent et du pouvoir dans l’aliénation de l’homme, depuis Christophe Colomb la conquête des Terres vierges fait rêver les entrepreneurs, mais qu’ils ne s’y méprennent pas, l’Histoire n’a pas retenu les flops or le concret, c’est ce que les gens palpent et non ce que des cerveaux délirants imaginent dans les laboratoires, la vraie révolution est bien celle de l’informatique et des télécommunications, c’est le Watt des temps modernes, et comme la machine à vapeur... il faut un pilote dans l’avion!!!

DE MA SANTE ET AUTRE

Il faut que je vous explique qu’on a décidé avec mon infirmier de s’occuper de santé physique et pas seulement de santé mentale. Alors j’ai fait une prise de sang et dans ma précipitation, j’ai mal lu le bilan, je croyais avoir une glycémie trop élevée, d’où un diabète avancé. Je l’ai raconté à tous ceux qui voulaient l’entendre, mais je me suis rendu compte que j’étais menacé d’être hospitalisé pour me soigner alors que j’avais d’autres préoccupations, d’autres responsabilités. Dès que j’ai dit que dans le sirop il y avait trop de glucose pour mon hyperglycémie, un de mes meilleurs amis est monté au créneau pour m’alerter de prendre au sérieux cette maladie, il m’a conseillé d’en parler aux infirmiers mais moi, j’étais empêtré dans mon désespoir mental et le monde extérieur m’agressait sans que je puisse me défendre avec mes armes, je sentais le collet se resserrer autour de mon cou pour m’assassiner, au sens propre comme au sens figuré, et les professionnels, que j’ai alertés de mon désespoir, sont tous venus à mon secours. Finalement, après une défaite au jeu, j’ai bravé la tempête, j’ai compris par un autre ami que mon entourage n’était pas si méchant que cela, à mon monde de requins il m’opposait un monde de bisounours, et c’est avec l’aide de mes voisins que j’ai gagné mon dernier combat. En fait ce gadzart m’a usiné pour que j’arrête d’évoquer mon malaise car les gens croyaient que j’allais très mal parce que je décompensais, alors comme le premier ami était insistant sur la santé corporelle, j’ai pris rendez-vous avec mon médecin traitant et en bataillant pour retrouver mon bilan sanguin, je me suis rendu compte que je n’avais pas le diabète, qui était à la moyenne, mais que mes triglycérides étaient élevées, c’est un peu comme le cholestérol, il y a des risques cardio-vasculaires et et d’AVC, en fait j’avais mal lu et j’avais confondu les deux lignes du bilan, maintenant je suis rassuré et je vais faire attention à mon hygiène de vie : nourriture, sport, sommeil...

ASTERIX CHEZ LES ANDEGAVES

Jules César rencontrait une révolte féroce des chefs gaulois qui se rebellaient contre son autorité. Parmi eux, Dumnacus, un Andégave, décida d’attaquer un pont romain pour libérer ses esclaves prisonniers. Alors cela incita Abraracourcix à prendre contact avec le chef angevin qui appelait à l’aide, avec Astérix, Panoramix, Obélix et Idéfix ils décidèrent d’aller aider leur ami. Il y avait un hospice près de Juliomaingus et les fous et les malades étaient mal traités, Dumnacus connaissait leur pouvoir étrange et Panoramix, en tant que Druide, fut mis au courant de certains effets magiques. Mais Jules César, dans sa bulle de verre à Rome, ne savait pas d’où venait la révolte, c’est quand son chef local Caius Fabius lui fit un rapport qu’il décida d’asservir aussi l’Anjou. Dumnacus reçut de la potion magique et les malades reçurent les médicaments de Panoramix, alors la sorcellerie s’abattit sur l’Empire et même Panoramix s’en inquiétait. Mais Obélix trouva une carrière où tailler un menhir en ardoise, alors de l’ensemble du royaume vinrent les commandes pour les toits des maisons individuelles. Alors Jules César, voyant son Empire menacé, demanda de faire exécuter les malades de l’hospice, mais comme on n’avait rien à leur reprocher si ce n’est la cervoise et les champignons hallucinogènes, on les dispersa dans des huttes et chacun avec sa sensibilité reprit le combat de Dumnacus, fait prisonnier. Mais cela ne calma pas l’ombre sur Rome, même les barbares de l’est s’approchaient dangereusement de l’Empire, ils avaient la poudre à feu et terrorisaient les légions. Mais les familles des malades décidèrent pourtant, devant la détresse de ces citoyens, de bâtir un domaine romain pour les loger, Astérix libéra Dumnacus pour éviter la révolution et il fut placé dans ce domaine. Abraracourcix mit au courant tous les chefs gaulois que la révolte était en marche parce qu’on voulait la paix et non la guerre qui venait des perses et des barbares de l’est, alors Astérix décida de romaniser Juliomaingus pour préserver l’identité gauloise face à des ennemis très dangereux qui pourraient menacer jusqu’aux portes du village gaulois. Il y avait dans ce domaine des animateurs romains qui les emmenaient au cirque, à l’amphitéâtre, au théâtre, aux thermes, à l’oppidum, au forum alors Dumnacus, un fervent gaulloiste, décida que ni Jules César ni les barbares ne feraient disparaître l’exception gauloise, mais les légions romaines le cherchaient, comme elles rechercheraient un certain Jésus Christ, car rien que par son âme d’artiste Dumnacus écrivait l’Histoire et formait des universtaires, la future élite de l’Empire. En tant que sage, il fut donc invité par César à Rome pour passer son Master de Direction Economique, il épata les autres par son intelligence mais il voyait bien qu’il manquait à ses amis de Juliomaingus et Astérix avec Idéfix vinrent le chercher, au prix d’une bataille mémorable avec un jihadiste arabe qui jouait la guerre au Moyen-Orient et qui voulait l’or des juifs pour continuer sa guerre, comme Dumnacus l’enferma dans la prison d’un ami, Jules César fut clément et décida de laisser le village gaulois en paix. Dumnacus revint dans son village natal avec sa mère couvert de gloire, sa légende rattrapait son courage au combat, protégé de Jules César, le gouverneur le laissa en paix et ainsi il contrôla la magie noire passa des accords avec des amis gaulois, sur les conseils de Panoramix, de garantir la prospérité de la Gaule sous la protection romaine contre les barbares, Cetautomatix se mit à concevoir des objets nouveaux et il déposa des brevets, alors le commerce international, jusque chez les chinois, prit de l’ampleur, Astérix avait sauvé la bourse de Rome attaquée par des hackeurs pour que les start-up de la riche Lombardie puissent développer les énergies, la technologie, les communications d’un nouveau monde, il n’échappa à personne que les communications rapides à travers l’Empire propulsaient les informations et le savoir au grand public, chacun conscient de la Préhistoire après l’Empire décida de jouer le jeu de Jules César, il était détesté par les étrangers à cause de son populisme alors nos Gaulois décidèrent de retourner dans le village gaulois pour le préserver de la civilisation romaine. Dumnacus, voulant assurer sa survie, veilla à ce que l’assemblée des gaulois lui assurent protection, alors dans sa dernière bataille contre le néant, il fixa les frontières de l’empire. Il alla alors dans le village gaulois, ils firent une grande fête et Assurancetourix, qui martyrisait une chanson de Dumnacus, fut ligoté. Dumnacus mangea son sanglier avec Obélix en signe de réconciliation, d’où la gastronomie gauloise. Dumnacus étant le sage pour la gaule, décida aux jeux olympiques de faire gagner les gladiateurs romains, Jules César en fut reconnaissant et lui laissa la liberté, lui et ses amis bagarreurs, lui demandant un peu d’unité dans l’Empire. Obélix fendit la tête du soldat romain inconscient qui voulait tuer Dumnacus, les puissants qui avaient suivi son parcours et la foule qui ne l’avait pas toujours compris décidèrent de lui octroyer son cocon royal et c’est ainsi que la civilisation occidentale put être sauvée, à part le village gaulois, il n’y avait plus d’opposition et chacun s’habitua à ce que les machines soient au service des citoyens romains, ils avaient inventé un engin démoniaque dans leur réseau mais le brave Dumnacus, d’abord méfiant puis ravi de cette science de l’information, allait les aider à apprivoiser cette technologie Astérix préférant le cheval et Panoramix voulant éviter la civilisation romaine décidèrent de garder leur potion magique pour eux en signe de puissance tandis que l’Empire avait le pouvoir des plantes pour apprivoiser la magie des cieux.

DE LA CPI

La Cour Pénale Internationale a pour procureur élu par l’ensemble des pays signataires du Statut de Rome Karim A.A. Khan, un avocat britannique de 54 ans. Il a prêté serment le 16 juin 2021. Alors légitimement je me pose la question de l’impartialité de cette homme dans les affaires du monde, ne cherche-t-il pas des noises au nom des arabes et des anglais aux puissants qui ne lui plaisent pas, sa nomination n’a-t-elle pas provoqué des dirigeants à entrer en guerre contre son envie de les juger? Je vous laisse imaginer comment l’Histoire s’est écrite autour d’un homme, un incorruptible, qui croyait sans doute que la justice jugerait les criminels de guerre et les crimes contre l’humanité. Cet homme a fait un travail remarquable mais comme il a pour ennemis Poutine et Netanyahu, je vous laisse imaginer la lutte d’influence et l’envie de gagner leur guerre (invasion en Ukraine le 24 février 2022 et début guerre Israël-Hamas le 7 octobre 2023) de ces pays pour arriver en vainqueurs faire l’Histoire et gagner le procès politique (comme à Nuremberg pour les nazis), hors en fait l’enlisement de la guerre me fait penser que Monsieur Khan se trompe de guerre et croie naïvement, en avocat qui cherche le fric et la gloire, qu’il suffit d’une plaidoirie pour arranger les choses de la Terre. Mais Monsieur Khan est lucide quand il lance des mandats d’arrestation internationaux contre des gens dangereux, même du Hezbollah et du Hamas, alors oui c’est bien le monde occidental libre que défend Monsieur Khan.

AU SIROP, COMME LES GOSSES...

Ma référente Sarah m’a interdit le café et m’a mis au sirop, vous comprenez c’est mauvais pour mes nerfs... Alors je me suis remis à la grenadine, il ne me reste plus comme addiction que la cigarette et celle-là je la garde car je ne peux pas m’en passer!!! Bien sûr, je sens le coup de pompe quand je n’aurai plus la cafetière du matin dans les veines mais être sous perfusion de caféine, c’est mauvais pour la santé!!! C’est aussi mauvais pour la planète quand des esclaves des pays pauvres saignent à récolter la graine, d’Afrique et d’Amérique du Sud l’agriculture est orientée vers l’exportation pour les pays riches de café, une sorte de colonialisme qui profite aux élites de ces continents. Oui, il est venu le temps de faire la révolution agraire où les paysans doivent fournir en nourriture et non fournir en devise leur pays, pour cela il leurs faut, comme en Europe, cultiver leurs céréales (le millet) et nourrir leurs troupeau. Alors ma privation de café part du bon sentiment écologique et économique d’aider la planète à aller mieux, il s’agit d’arrêter les importations futiles et le café, si ce n’est que c’est une drogue, fait partie du luxe de la société de consommation, c’est cher et ça nourrit les multinationales de bénéfices car leur capitalisme n’est pas humaniste mais financier!!!

DE L’EUROPE

Depuis que Monsieur Trump a été élu président des USA, les choses s’accélèrent dans le monde. Joe Biden, en fin de mandat, déclare qu’on peut tirer des missiles longue portée sur la Russie, une ligne rouge franchie dans l’escalade des tensions est-ouest. Alors les russes recrutent en masse des soldats nords coréens, de la chair à canon pour son front desctructif en vies humaines. Ces gens puissants croient vraiment qu’on est prêt à mourir pour cette guerre quand les offensives et contre-offensives sont plutôt stériles comme lors de la 1ère Guerre Mondiale. Au Proche-Orient, les israéliens continuent d’éliminer les responsables du Hezbollah et du Hamas, ils veulent décapiter leurs armes mais vont-ils récupérer leurs otages? Alors en Europe on semble vivre la paix mais la situation est tendue en France où les agriculteurs manifestent leur colère, elle est politique cette fois-ci : ils ont toujours le sentiment de ne pas être écoutés mais cette fois-ci ils montent au front contre l’accord de libre-échange avec le Mercosur, les sud-américains. En l’état, le texte oublie la concurrence déloyale (les poulets brésiliens) et les pays du contient d’Amérique du Sud n’ont pas les mêmes contraintes environnementales, réglementaires, sociales alors le marché français et européen sera ouvert à tous les vents de la guerre des prix, l’UE joue la proximité de ses partenaires coopérants tandis que l’Amérique du Sud, c’est loin, les marchandises viennent en cargo ou en avion, ça pollue, et l’enjeu de l’UE qui était la paix, ben c’est pas sûr que cette alliance renforce les liens politiques et militaires... Les autres pays de l’UE sont pour, ça fera vendre des voitures allemandes et un tas de produits, mais le président Macron l’a bien dit, il ne signera pas le texte en l’état, peut-être en pensant à la grogne des agriculteurs... Les exportateurs de produits de luxe (dont le vin) voient bien qu’ils gagneraient à être détaxé, mais comme avec la CEE, les gens sont méfiants de se faire dépasser en commerçant ensemble... Alors comme le dit la Président de la Commission Européenne, “le diable se niche dans les détails”, il va falloir palabrer et écouter les doléances de chacun dans cet accord qui doit comme d’habitude être consensuel, c’est-à-dire que chacun prend sa calculette et fait les comtpes... On ne peut pas se fermer face au monde, car l’autarcie est menacée par les mouvements de la planète, mais on peut éviter la casse sociale d’entreprises tout à coup prises au dépourvues qui font faillite à cause du libéralisme alors que ce ne serait qu’un coup de vent passager, il faut les soutenir pendant qu’elles perdent de l’argent car après la tempête elles peuvent retrouver la santé (comme dans une crise capitaliste qui détruit tout y compris les plus forts et qu’il faut des années pour rétablir le tissu économique). Alors cet accord de libre-échange, qui en son temps a permis la paix en Europe, scelle-t-il une nouvelle union plus large quand déjà l’Union Européenne a fort à faire avec les tensions du continent? Ne doit pas-t-on exprès s’arrêter dans l’expansionnisme mais au fait, n’est-ce pas affirmer la puissance des pays d’Europe à travers le monde et assurer une prospérité réciproque pour le plus grand bienfait des consommateurs? Mais les temps ont changé et on en a marre des produits importés chinois à prix bas ne respectant pas l’environnement, on ne veut pas que l’Amérique du Sud devienne le nouvel envahisseur économique...

CA REPART COMME AVANT

A peine élu, Donald Trump fait des déclarations fracassantes : il annonce qu’il s’assoira sur la Constitution pour se représenter une 3ème fois, il annonce un plan d’évacuation des immigrants gigantesque, il nomme à des postes de conseillers des gens sulfureux. Finalement, il n’a pas tellement changé et dans l’euphorie de la victoire il se laisse aller à son populisme, on sait qu’il va abandonner l’Ukraine à son sort car il dit que ce n’est pas son problème alors qu’en superpuissance les USA doivent se mêler du monde, oui, c’est un égoïste qui comme la doctrine Monroe veut les avantages sans les inconvénients de la mondialisation, en fait les américains qui l’ont élu dans l’électorat populaire ont cédé à ses promesses de faire une Amérique performante, c’est louable en soi mais c’est oublier que l’Amérique n’est pas la Trump Company et que le matérialisme personnel de chacun fait oublier qu’on est plus solidaires ensemble, cette idée de l’individu-roi maître de sa destinée et de sa fortune oublie les communautés, les faibles, les handicapés alors oui, le capitalisme fait la fête à la bourse car il sent un climat des affaires favorable, mais il y aura des morts... Personnellement, je n’ai pas pris part à la campagne parce que je n’avais pas de favori, j’étais à des cours de musique, d’informatique, d’économie et cela me passionnait plus que cette campagne électorale haineuse, alors l’Amérique est divisée mais ce qui la rassemble, et qui me réjouit, c’est que les start-up enchaînent les bonnes nouvelles sur les technologies révolutionnaires (ordinateur quantique, moteur électriques, champs d’hydrogène, fusées innovantes, composants électroniques), c’est comme si la parole avait été libérée par cette élection de bonnes nouvelles économiques pro-technologies et pro-environnementales. De plus, les américains ont inauguré une base en Pologne et les russes sont ligotés, alors si ce n’était les travers verbaux de Monsieur Trump et ses promesses populistes je serais content. Quand à la France, elle juge Marine Le Pen pour ses attachés-parlementaires, elle risque d’être inéligible et de faire de la prison, à court terme c’est bon pour 2027 mais Hitler aussi avait été en tôle... Oui, la justice a décidé de se mêler de politique, c’est normal comme pour tout citoyen fautif, mais cette montée des grands chevaux du RN de crier au lynchage médiatique me fait dire : vous voulez mettre en prison les délinquants étrangers et vous, vous voudriez une exception de privilégié pour ne pas y aller? A force de déclarations antidémocratiques en prenant bien soin de se dire Républicain, comme Al Capone, la justice cherche un moyen de vous empêcher de nuire. Ce sont les institutions qui veillent au grain, c’est peut-être technocratique mais cela empêche la passion d’entrer en politique là où la raison devrait être le bien-être général et non le commentaire brûlant d’une actualité catastrophique. J’en ai marre de ces images de désolation à la télévision et seul mon fil info armée et économie sur mon portable me donne l’occasion d’être optimiste pour l’avenir!!!! On veut rêver et les politiques, encouragés par des journalistes à la recherche du sensationnel, nous plombent le moral d’une unité fracassée par leurs déclarations, ils ont raison de déclarer leurs opinion, mais l’intérêt général est d’avancer ensemble et non en ordre dispersé, ce qui ne cesse d’arriver en France!!!

APRES L’ELECTION AMERICAINE

Avant tout, après la campagne féroce des élections présidentielles américaines, je tiens à féliciter le Président Trump pour sa brillante victoire. Il a remporté tous les “swing states” et son score est sans appel : les américains l’ont plébiscité. Alors je vois dans le discours ambiant de la télévision un changement majeur : après les super JO 2024 de Paris, le monde est passé de la terreur de la guerre à l’optimisme économique, on redoutait une “grande dépression” et la bourse américaine est en pleine santé, ça n’a pas l’air d’être une bulle spéculative quand les américains ont bien bossé pendant l’ère Biden, je l’ai laissé tranquille mais Harris, son successeur, ne m’enchantait pas, ont aurait vécu un crack boursier et à l’ère nucléaire on ne sait pas ce qu’aurait donné une guerre en Europe, oui, l’Europe a brillé aux JO et je fais confiance à l’UE pour prendre le chemin de la croissance, cette union est vitale pour la paix entre français et allemands et italiens et espagnols, alors si la France souffre de la mondialisation, les français, des ingénieurs aux ouvriers, se rendent comptent qu’ils ont bien travaillé et que leurs entreprises possèdent des brevets fameux, bien sûr elle souffre de la concurrence déloyale mais contrairement aux syndicats, je ne veux pas être arc-bouté sur le passé et je fais confiance aux PDGs pour faire du business et du social, ce modèle de social est un bijou mais à un moment il faut bien créer de la valeur financière, les riches resteront riches et les pauvres resteront pauvres et la redistribution déjà généreuse coûte fort cher à l’Etat, alors que les USA espèrent emmener le monde vers la prospérité, les socialistes pleurent devant Trump qu’il s’assoit sur les droits mais moi je dis : tant que l’économie va tout va et il n’y a que le militaire qui engage les vies, oui, l’armée innove et se tient à la tête du progrès par souci d’avance technologique, la France a donc gagné sa place même si le discours ambiant est à la sinistrose, mais depuis cette cérémonie du 11 novembre qui célèbre les morts de la grande guerre avec respect, on ne veut plus de guerre sur le territoire européen et après cette course poursuite de la violence internationale, il me semble qu’on a neutralisé les empêcheurs de bien tourner et une nouvelle ère s’annonce avec les déclarations fracassantes des ingénieurs militaires : ils ont inventé des engins démoniaques et cela calme les autres de vouloir leur déclarer la guerre, ce n’est que le début d’une révolution industrielle et ce siècle marque un nouveau tourant dans l’histoire : celui de l’informatique reine avec l’IA et des engins spatiaux rois avec des avions hypersoniques.

LES LOIS SCIENTIFIQUES

Les lois physiques reposent sur l’expérience, la théorie et la démonstration. Il y a les pseudo-sciences (fake sciences), les non-sciences. Dans l’exemple de la théorie sur la gravité universelle, Galilée offre ses observations comme nouvelle façon de voir l’héliocentrisme alors que l’église catholique lui oppose les textes sacrés sur le géocentrisme. La bataille est donc entre la croyance traditionnelle et l’évolution scientifique, on peut douter de la parole de chacun des partis, ce n’est pas de la mauvaise foi mais une question de culture du doute et de remise en cause de ses concepts (religieux ou scientifiques). On peut se poser la question du rationnel et de l’évidence, un scientifique peut dire que tous les cygnes sont blancs jusqu’à être contredis par la découverte d’un cygne noir, alors il est confronté au relativisme épistémique et il doit blinder sa démonstration pour être crédible. La science cherche la vérité, le progrès scientifique ajoute des pièces au puzzle de la connaissance, le réalisme est de constater plutôt que de croire alors les bases épistémiques objectives ont pour but de balayer le doute, il s’agit d’inductivisme rationnel quand les observations font apparaître des lois qui semblent vraies, la déduction est de dire que puisque les hypothèses sont vraies d’après la connaissance la conclusion est vraie, il s’agit de trouver les conjectures centrales contre la falsification pour balayer la contradiction, il y a des postulats non-prouvés qui sont vrais et vérifiés, la science traverse des crises et des révolution et le paradigme scientifique est un système de valeurs valables à un temps donné. Mais on peut rajouter d’autres paradigmes pour compléter la connaissance et améliorer la résolution des problèmes, la méthodologie et les ressources nouvelles permettant de décrire de nouvelles solutions face au doute.

LA MUSIQUE, UN PARTAGE DEMOCRATIQUE

L’Art est un privilège, serait-il destiné à une élite? Mais l’Art populaire, c’est la Démocratie, c’est l’ouverture intellectuelle à la liberté des autres de créer et de recevoir, on n’appréhende pas seulement la musique par l’Histoire et la théorie qu’on raconte sur une oeuvre par des explications factuelles, on la perçoit de ses sens et c’est l’expérience d’une écoute qui lie les hommes entre eux, ils sont différents mais ils se reconnaissent dans ce qu’ils aiment en commun. Dans les repères d’une communauté, d’un bout il y a la famille, de l’autre l’Etat, la société civile prend ses repères entre les deux, il y a des lois pour gérer les égalités et les libertés mais aussi respecter sa vie personnelle, l’Art dans la société civile s’adresse donc à des citoyens, il ne s’agit pas de vie politique mais d’influencer les tendances, la pensée, la philosophie des gens. On n’a pas la même perception selon sa position socio-culturelle et sa personnalité mais on partage en héritage la création des artistes car il y a un message de civilisation, on est égaux devant une oeuvre qui s’offre identiquement à tous mais chacun a sa propre perception selon son éducation et son style de vie, la puissance de la musique est de faire tomber toutes les barrières sociales qui gênent la communion démocratique car il y a une osmose lors d’un spectacle, on ressent une vague profonde qui nous prend aux entrailles et qui prend corps dans l’imaginaire ainsi mis en offrande. Même un morceau de musique a un goût d’inachevé, si on était fini on en mourrait car on n’aurait plus de raison d’être, alors quand on parle de prodige, de perfection, est-ce humain de demander l’impossible à ces artistes dans la réalisation ou l’interprétation, n’est-ce pas exiger d’agir comme un robot ? La tyrannie dicte aux gens ce qu’ils doivent aimer, la Démocratie se nourrit de la provocation et de la dissonance, dans ce qu’on aime il y a moyen de la tuer (révolution, dictature de la pensée, décadence) mais sa force est de satisfaire chacun à sa convenance pour qu’il s’estime heureux dans ce système politique et qu’il ne veuille pas en changer. Les gens sont comblés par cette aptitude à avoir le choix d’accepter ou de rejeter un morceau, les musées et salles de spectacles sont des sanctuaires, on peut y entrer comme de simples touristes qui consomme l’Art comme un bien de consommation ordinaire avec une notice (le guide de l’Histoire de l’Art comme référence) mais on peut y arriver aussi comme mélomane qui a le bagage de son savoir et qui réagit selon ses connaissances pour comprendre, saisir, détecter les subtilités d’une oeuvre. Mais aujourd’hui l’Art s’invite par les appareils jusque dans les foyers, la fête est donc de pouvoir profiter à disposition de ces instants de bonheur selon ses désirs, la technologie est donc un plus pour la diffusion de l’Art, et donc de la Démocratie, dans les foyers. Alors l’éducation n’est pas une dictée où on dit comment se comporter mais c’ezt aider à trouver son identité dans l’esprit critique, dans le sens de l’interrogation. On partage des émotions et si on adhère à un langage, c’est le fond et la forme qui nous séduisent, il y a un flou artistique entre ce que voulait exprimer le créateur et ce que le spectateur resssent, il y a donc une personnalisation du message qui n’est pas voulue, c’est le sens même de la liberté que de laisser chacun se comporter comme il veut face à la musique, aux paroles, il y a les traditions et l’avant-garde, ce n’est pas forcément le même public mais ce n’est qu’une question de moment quand une oeuvre tombe dans la mémoire collective à-postériori de sa publication, les précurseurs et les visionnaires passent pour des génies mais ils ne font qu’anticiper les tendances car c’est le public, la société civile, qui choisit les succès et les flops, il y a une question de business comme dans toute activité mais celui-ci est particulier: il a une richesse émotionnelle impalpable qui saisit les entrailles et les fondements de l’être, avant d’être commerciale la musique est un don et le succès est une bénédiction passagère ou intemporelle, si l’argent achète une composition, la valeur sentimentale n’a pas de prix, chacun prend ce dont il a besoin, la satisfaction n’est pas vraiment matérielle car il s’agit simplement de communier avec sa communauté sur un bagage commun qui créée la complicité commune. On vibre lors de ces unions, moments privilégiés d’amour et d’amitié, c’est Démocratique de faire connaître la diversité de coeur et de raison, on découvre l’autre non pas à travers ce qu’on peut savoir de lui mais plutôt par ce qu’il apprécie, l’Art est donc un catalyseur d’énergies qui permet la communion dans les sociétés humaines, ce n’est pas un besoin primaire mais s’amuser avec ses morceaux favoris, c’est tout simplement comprendre, c’est tout simplement exister, c’est tout simplement revendiquer.

LA MUSIQUE ET L’ESTHETIQUE

L’Art est une expérience sensitive en lien avec la nature. La musique est donc un objet esthétique, avec un désir du beau, du parfait, elle se partage avec les sens et traduit une émotion. On pourrait dire que la musique, ça fait partie de la vie, en fait c’est une vie en soi-même, un monde parallèle où s’évader. Mais la musique classique, dont les compositeurs sont morts, sort de la condition humaine du créateur, la signification originelle est isolée, on a oublié le contexte et on a perdu le contact, alors le musicien se saisit d’une interprétation personnelle avec sa sensibilité et nourrit l’auditoire de sa virtuosité, c’est-à-dire une aptitude technique et émotionnelle à rendre vivante une composition orpheline, l’expérience doit être optimale pour que l’auditeur soit satisfait du concert. L’Art peut se consommer dans des lieux particuliers, opéras, salles de concert, café-théâtres, etc..., et on jouit du spectacle avec intensité comme un match de football ou un bon repas, pour la plupart des gens c’est un loisir, on peut écouter de la musique après une journée difficile, en faisant autre chose, en rêvassant, comme une invitation à pénétrer dans un univers sonore, celui qu’on comprend personnellement, mélomane ou non. Une oeuvre est universelle et accessible, les classes aisées comme populaires mais aussi les générations n’ont pas accès à la même musique, les endroits peuvent être différents mais la société technologique moderne rend possible l’accès à tous types d’Arts, après c’est une question de convénience, de goûts, d’habitudes personnelles, il y a une véritable discrimination sociale avec l’élitisme qui se retrouve jusque dans l’accès à la musique mais en même temps il y a la possibilité de chacun de répondre à ses besoins car il n’y a pas de vérité musicale, de culture centrale, et s’il y a des stéréotypes et des cloisons, c’est que chacun est enfermé dans ses habitudes et n’ouvre pas son horizon. Il n’y a pas de vide dans l’Art, dès qu’il y a une technologie, il y a un marché et une audience correspondant à un stimulus social, la richesse des compositions vient de leur transcription dans le monde contemporain, on apprend aux musiciens à plaire mais on devrait aussi les sensibiliser à ne pas céder sur la création commerciale, l’artiste possède une griffe et un style et s’il cède aux sirènes de la notoriété, il ne doit pas penser seulement à se faire de l’argent mais aussi penser à l’ouverture intellectuelle et à l’éducation qu’il permet, il doit susciter l’évasion et l’imagination, c’est pour ouvrir à de nouvelles façons d’être, la fermeture intellectuelle maintient les gens dans leur classe sociale et l’artiste doit donner envie d’aller voir ailleurs. Chacun vit dans son monde et partager la musique, c’est se distraire mais aussi se sensibiliser à une certaine philosophie, il y a des paroles qui marquent et des mélodies qui restent célèbres mais la jeunesse a besoin de nouveauté, de liberté, de modernité, chaque période de composition correspond à des aspirations différentes vers la perspective de rassembler autour de valeurs communes, on aime ceux qui aiment la même chose que nous, alors y-a-t-il un fossé culturel intergénérationnel ? Le biais artistique est différent d’un métier ou d’un artisanat, la création est une ouverture généreuse à une technique esthétique, la perception émotionnelle et la motivation à avoir des symboles poussent à la curiosité et au partage avec les siens de ce qu’on aime, les différences et la distance s’estompent avec l’Art qui empêche l’exclusion et l’aliénation. Cette appartenance est démocratique et libertaire, on n’impose pas aux gens ce qu’ils doivent écouter donc on accepte que les jeunes écoutent de la musique “non académique” au nom du respect, ceux qui veulent interdire des styles et des messages sont de vrais dictateurs car l’Art officiel est aussi une manipulation des esprits, au fond, le cerveau est influencé par la perception, transgressive ou consensuelle, de la musique, cela le choque ou lui plaît alors l’humain organise en catégories distinctes les styles musicaux, des plus faciles d’accès au plus mélomanes, chacun se transforme en expert musical de sa “playlist”, c’est sa personnalité qui en ressort, doucement ou violemment, et la tolérance est de laisser chacun s’exprimer à travers ce qu’il écoute, sans interdits, peut-être avec des conseils, on redouterait une musique de dégénérés associée à la déchéance quand l’Art est aussi l’ouverture au “grand n’importe quoi”, faut-il éduquer les jeunes en leurs disant quoi écouter ou au contraire leurs donner des outils pour qu’ils trouvent leur voie ? La musique est-elle dangereuse quand le mode de vie associé à un style conduit à la régression ? Alors y-a-t-il un “bon” comportement artistique ? La condition humaine a évolué avec le progrès et à chaque fois les artistes sont arrivés à en épuiser tous les concepts et pourtant la création musicale est illimitée car il y a toujours de la nouveauté qui ravit les gens. L’Art, précurseur de nouvelles technologies, est universel , la tradition rencontre l’innovation et c’est un contact frontal entre le nouveau et l’ancien auquel doivent répondre les musiciens, ils ont la responsabilité de transmettre à leurs fans un mode de vie et finalement, chacun s’échappe de son quotidien en écoutant ses morceaux car son identité, travers ou qualités, est de s’affirmer, de partager et peut-être d’émettre un SOS parce que la musique contient des messages qui traduisent la pensée, le coeur ou les sentiments, il y a des endroits et des moments où chacun peut être entendu et il faut organiser des échanges autour de la musique car ils sont riches de découverte des autres, c’est la seule occasion d’accueillir son bien-être ou de partager sa détresse, la musique est donc sociale, non seulement seulement à travers les classes mais aussi à travers le partage, elle ouvre le “robinet à parler” de son inspiration selon son humeur mais surtout chacun peut s’essayer au chant, à la mélodie, à la rythmique gratuitement, oui, c’est de la musicothérapie mais c’est surtout resocialiser les isolés en leur apportant une activité ludique et il en ressort de la chaleur, du partage, de l’inattendu où chacun s’étonne de ce qu’il peut créer, faire de la musique est aussi un loisir, jouer d’un instrument s’apprend et le rôle des musiciens est d’accompagner un élève à s’exprimer, d’où qu’il vienne, quelle que soit sa motivation, quel que soit son don, c’est le rôle crucial de donner une direction, une girouette, une bouée à laquelle se raccrocher car la musique est un repère, l’exercer est une qualité et la transmettre une mission. La musique est donc morale puisqu’il s’agit de transmettre une bonne conduite et pourtant nombre de gens désaxés, sortis du politiquement correct, créent des chefs-d’oeuvre car il ont leur propre regard sur la vie, innovant et étonnant, qui à un moment donné est un résultat qui fait l’unanimité car il répond à un besoin où la raison rejoint la passion !!! Les musiciens ne sont pas exemplaires, mais qui l’est vraiment, pourtant leur instrument, qui est souvent leur salut, leur donne une autre dimension, ils se font remarquer pour une qualité de virtuose et cette notoriété ou cette obsession de la perfection peut les faire tomber dans l’abîme, une performance ignore la névrose de sa naissance car l’Art est un résultat et non la description de sa genèse, c’est un métier quand on devient professionnel, c’est participer au bienfaits de la société car c’est apporter sa pierre à sa civilisation, il y a des métiers où on recommence tous les jours la même activité, l’auteur-compositeur-interprète, lui, grave dans le marbre une sonorité universelle pour la postérité...

Business Models

WHAT ARE BUSINESS MODELS

Successful companies not only have good products but also wrap it a great business model.

Business model : conceptual mode of business describing system activities through which a comany creates, deliver and capture value. Their must be a link between theses terms because they are interwined.

Value Creation : solve a problem and satisfy need

Value Deliver : awarness among customers a firm offering, shipping and install offering

Value Capture : collect subscription fees and payment from the sale of a product

Now, it is associated with opportunities to capitalize on new technologies and to disrupt existing market. So business models are shorter that before. So we have to study the way to sell it and get satisfaction from the customer

HOW DO BUSINESS MODEL MATTERS

1) Who is the customer, his value ?  -> understand need

2) When, how and where the customer access the offering  ? -> relationship between the company and the customer, activities performance to satisfy the customer

3) How do we make money on our business ? -> economic logic of the business (appropried costs), how do company gererate profit creating value for the customer

It leads to critical management choices (revenu model, process to implement)

BUSINESS FRAMEWORK

A useful business model framework has four interlocking elements :

- Customer value Proposition (CVP). Bundle of products/services that cater to the requirement customers

o Affordable

o Efficient

o Effective

o convenient

- Profit formula

o Revenue model (volume and price)

o Cost structure

▪ Determine the price

▪ Consider competition

▪ Cost of operating

o Marge model (achieve desired profit)

o Resource velocity (asset productivity)

- Key resources and key processes

o Key resources

▪ Technologie

▪ Brand 

▪ Partnership

o Key processes

▪ R&D

▪ Product design

▪ Platform development

TYPE OF BUSINESS MODELS

Types of business models :

- Pipeline business model designed around selling a product/service in linear value chain. It manage sequential activities governed by the company who owns its assets in their domain of activity

- Platform business model are hubs from value exchange between two or more groups of users and producers. They connect different actors i an ecosystem where the network is effective

EXAMPLE OF PLATFORM BUSINESS : YOUTUBE

Value Proposition

YouTube offers a free platform for users to watch and share videos all over the world . It provides a wide variety of content, from entertainment to education. It is working on all operating systems on many types of devices in many langages.

Revenue Model

YouTube generates revenue through advertising. It shares a portion of the ad revenue with content creators, incentivizing them to create more content. Some people (professionnals or advanced users) pay to provide or broadcast information.

Key Strengths

YouTube's key strengths include its large user base, vast content library, powerful algorithms, collaboration with multiple devices or softwares partners, and brand recognition. The mother-company (Alphabet) is powerfull and Youtube is complementary with Google

Tactics to Scale YouTube's Platform

- Expand content categories: YouTube can add new types of content, like live events and virtual reality, new topics (business, manufacturing, technical tutorials, design, etc...) to attract more users.

- Improve recommendations: By enhancing its algorithms with preferred choices and developping AI to help users to get exactly what they want, YouTube can suggest more relevant videos, increasing watch time. By personnalizing its recommandations (asking data and building a profil),  it is more accurate for the satisfaction of the user and propose exactely at his level what he needs.

- Offer premium content: YouTube can introduce paid subscriptions with exclusive content and features to generate additional revenue.

Supply Chain Management (SCM)

DEFINITION AND PURPOSE

- Strategic relevance

- Globalisation of process prevaluate (interconnexions and networks)

- Disruption is inconvenient (natural disasters and geopolitical ruptures)

- The global SCM is complexe and interdependant

- It uses management tools (ERP) to ease global organisation and disruptions that might not be preventable to solve the problems

- There is a difference between SCM and logistics

- This is pushing out the flexibility

- Has to be agile as a response to incidents

- AI could help actors of the supply network butcould it rule with complexity of the world ?

- Contracts between suppliers and customers can help in managing out of stocks

- The trend is to replace low-cost labor by digital and machines

- The dependance sometimes cannot be avoided because theirno choice but to purchase where you would not want to for political and economical reasons

Definition of SCM :

- This is a process  where it is critical to manage the flows

o Plan

o Make

o Source

o Deliver

o Return

o Enable

- Their is a collaborative nature of integrating efforts accross a chain

- Logistics is a part of SCM (stock management and movment of materials, parts of facilities), sourcing and delivery

- But SCM overviews a flow, a business process, their is a collaborative interaction with all parts of the chain, from bringing materials to the final good including production, this is a global overview of manufacturing

- Information systems makes it possible the control of the SCM : (ERP coupled with robots, barcodes, QR codes, RFID tags, etc...)

o Efficency

o Cost reduction

o Quality

o Decentralisation

o Decarbonation

o Visibility

o Traceability

o Responsiveness

o Flexibility

o Security

EXEMPLE OF SUPPLY CHAIN IN THE DIGITAL INDUSTRY

Supply Chain Analysis for a Device Assembled in China

1. Screen

Components: Glass, LCD/LED panels, and integrated circuits.

Countries Involved:

- United States: The design and intellectual property for screens often come from companies like Corning, which manufactures Gorilla Glass.

- Japan: Companies like Sharp and Japan Display Inc. (JDI) are leaders in the production of LCD and OLED panels.

- South Korea: LG Display and Samsung Display are major suppliers of OLED and LCD panels.

- Taiwan: AU Optronics and Innolux are significant players in the screen manufacturing industry.

2. Battery

Components: Lithium, cobalt, nickel, graphite, and manganese.

Countries Involved:

- Democratic Republic of Congo (DRC): The DRC is the world's largest producer of cobalt, a crucial component in lithium-ion batteries.

- Australia: A leading producer of lithium, which is essential for battery production.

- Chile: Another major producer of lithium, from the vast salt flats.

- Indonesia: Known for its nickel production, which is used in battery cathodes.

- Canada: Supplies both nickel and cobalt.

- China: Processes and refines many of these raw materials and manufactures battery cells and packs.

3. Memory Storage

Components: NAND flash, DRAM chips.

Countries Involved:

- South Korea: Home to Samsung and SK Hynix, major manufacturers of NAND flash and DRAM memory.

- Japan: Toshiba (now Kioxia) and other companies are significant producers of flash memory.

- United States: Micron Technology is a leading producer of memory chips.

- Taiwan: TSMC (Taiwan Semiconductor Manufacturing Company) produces memory controllers and other semiconductor components.

World Map Summary

- United States: Design and manufacture of advanced materials (glass), memory storage (Micron Technology).

- Japan: LCD/OLED panels (Sharp, JDI), memory storage (Toshiba/Kioxia).

- South Korea: LCD/OLED panels (LG, Samsung), memory storage (Samsung, SK Hynix).

- Taiwan: LCD panels (AU Optronics, Innolux), semiconductors (TSMC).

- Democratic Republic of Congo: Cobalt production.

- Australia: Lithium production.

- Chile: Lithium production.

- Indonesia: Nickel production.

- Canada: Nickel and cobalt production.

- China: Processing and refining raw materials, manufacturing batteries, and assembling final products.

Global Economy

Definition : global economy is the economy within a country as well as economy activity taking place on Earth between countries;

The key figures are :

- Production

- Consumption

- Technology

- Employment

- Causes and consequences of economic politics

Policymakers design policies of trade to promote certain industries or to restrict trade of some goods and services with taxes

But a company identify business opportunities :

- Cost of production

- Increasing sells and profits

- Diversifying sources of inputs and revenues

The globalization removes barriers to ease the cross-borders movment of exchanges : 

- Goods and services

- Capitals and financial ressources

- Labor

- Technology

The trade balance mesures surplus and deficits, the difference between exports (sellings) and imports (buying)

Policymakers have to make a choice : a country cannot produce everything better and cheaper than the others. So they have to organize specialization on competitive advantages.

So a whole can enjoy a wide range of benefits :

- Higher consumption (buying cheaper)

- Higher production (of what we sell the best)

- Support business which takes advantage of ressources of employees who work for exportations

- Higher marge to recrut local workers

- Higher incomes with a maximum added value of what we do the best)

- Lower costs and prices of what is produced abroad (spend energy and money on what we do the best)

A FULLY LOCAL BUSINESS

It is acted that transnationales companies are global actors of the economy and buy, produce and sell all over the entire world. So they organize their supply chain about geographical, type of products, subsidiaries, suppliers and customers concerns.

But a fully local business, which is smaller, cannot get the amplitude of these multinationales companies. They (by there size or their business choice) act local. But they belong to the Supply Chain globally because they buy raw materials and machines all over the world. So a full local market is integrated in the large market, even if the selling argument is “made local, sustainable and respective” which is a shared value. The argument about employment is also biased : we cannot deny that they hire local but they are in fact members of the unfair compition when they buy at the lowest price.

So the supply Chain has to justify the origin of each ingredient in the rule of sustainable development. Modern ERP can trace product life and proove it is safe values’ respectfull. Retailers have just to verify informations and sell it a good price with the garantee of its pedigree.

 

 

Accounting and Analytics

Application of data analysis allows statistical technics and technologies to the field of accounting in order to gain insights, to make information decisions for management improvment and optimize financial presses with data. It increases the process of knowledge with its volumes, its velocity, the variety of data treated)

It provides :

- Trends

- Patterns

- Anomalies

It is accurate, efficient and effective for financial management and reporting

It is bred not only with databasesbut with texts, videos, audios and the AI gives advices to focuse on invisible by human senses.

The aim of analysis is to collect, process and analyze vast amount of data thanks to powerful computers and data centers :

- Transaction records

- Financial statements

- Budget figures

- Cost data

- Etc...

Tools and software 

- Perform complexe calculations

- Data modeling

- Predictive analysis

- Easy data visualization 

o Forecasts

o Graphics

o Charts

o Dashboards

o Information of quality and reliable

It allows the decision support :

- Strategic planning 

- Cost reduction (cost drivers)

- Resources allocations and expenses

- Budgeting and forecast with historical data and market trends

- Personalized marketing

- Risk management

- Product developpement

It helps on financial performances :

- Identify areas of improvement

- Assessing a financial strategy

- Allowing to project plans

- Emphase with financial regulation

- Standards for auditing

It provides more value for an organisation

- Growth and innovation

- Achieve strategic objectives

- Do better businesss decisions

- Enhance financial management

 

INTERET DE LA COMPTABILITE

La comptabilité sert à obtenir une information saine, opportune et à avoir à avoir à un instant t les chiffres pour négocier sur les marchés. Dès qu’une personne fait du commerce, elle doit pouvoir inscrire dans un registre ses opérations, c’est assermenté, c’est obligatoire et cela améliore les relations entre contracteurs. Les outils de comptabilité sont sans corrélation avec le type de business, c’est noter les opérations globalement selon une norme précise. Chacun peut donc vérifier les chiffres publics, l’information financière dans le bilan et les utiliser en privé pour piloter son activité et prendre des décisions en connaissance de cause. Au jour le jour, cela permet d’ajuster la conduite de son entreprise. C’est une série d’outils comptables qu’il faut être capable de tenir, d’éditer et de comprendre. Cela permet de trier les priorités parmi un choix de possibilités, quels sont les businesses les plus rentables, évaluer leur typologie et les investissements. Les registres comptables permettent de communiquer avec les banques, les partenaires, les propriétaires sur la santé et l’état de l’entreprise, évaluer la dette, les actifs mobilisés, le passif et les flux d’argent, pour pérenniser, continuer et rendre profitable son business en connaissance de cause de ces opérations. C’est donc une vue générale et normalisée des coûts, des ressources, des achats et des ventes, c’est une obligation fiscale pour payer ses impôts et gérer ses relations avec l’administration mais c’est aussi un véritable tableau de bord le plus “accurate” possible pour le management des différents services. Le calcul du bénéfice, qui est l’objectif premier d’une entreprise, se fait après avoir enregistré toutes ces opérations comptables, et pourtant cela, sur une place de marchés, n’enlève aucunement la valeur émotionnelle de l’entreprise selon les investisseurs et spéculateurs mais dans notre société de l’information, cela permet de communiquer sur ses résultats et donc d’alimenter les ordinateurs superpuissants en “data” qui valorisent les actions. Il y a donc un lien où la finance repose sur la gestion pour s’alimenter en chiffres mais utilise d’autres informations (micro et macroéconomie, géopolitique, actualité, tendances technologiques, etc...) pour évaluer le prix d’une société...

 

Sustainable Development Goals

HISTORY AND DATES

Conference of Stockolm (1972) is the first one from the UN members recognizing that the economic developement and human activities on nature has caused alarming risks and threats to our planet of a magnitude and a scale that were unprecedented. Concept of sustainable developement was born in 1987 (Brundland report). It underlines the need for

- Environnement protection

- Integration of economic developement

- Social justice and inclusion

The definition of sustainable developement was : developement that fulfills the needs for a current generation without compromising the ability of future generations to fulfill their own needs. It means :

- Intergenerational justice and sustainability

- Managing lives and economy regarding environnement 

- Reduce extreme poverty and tackle it

 

17 POINTS OF SDG

17 priority Sustainable Developement Goals (SDGs)  were listed in 2015 for prosperity, people and planet or for economic, social and environnemental  objectives :

SDG 1: No Poverty.

SDG 2: Zero Hunger

SDG 3: Good Health and Well-Being 

SDG 4: Quality Education

SDG 5: Gender Equality

SDG 6: Clean Water and Sanitation

SDG 7: Affordable and Clean Energy

SDG 8: Decent Work and Economic Growth

SDG 9: Industry, Innovation and Infrastructure 

SDG 10: Reduced Inequalities

SDG 11: Sustainable Cities and Communities

SDG 12: Responsible Consumption and Production 

SDG 13: Climate Action

SDG 14: Life Below Water 

SDG 15: Life on Land

SDG 16: Peace, Justice, and Strong Institutions

SDG 17: Partnership for the Goals

 

 

HOW TO MAKE IT RELEVANT FOR BUSINESS

The 2030 Agenda includes :

- Prosperity

- Protection of the planet (resources, urgent action on climate change, degradations)

- For peace

In 2000, Kofi Annan, the UN Secretary initiated 10 principles to design what a responsible business looks like

- Human rights

- Labour

- Environnement

- Anti-corruption

A company has to identify, prevent, mitigate and account for any negative aspect it may have for a culture of integrity and compliance. Companies should align their own key performances indicators and measure impact of own policies and practices. It has to engage its responsability. Accountability mechanisms and processes should be embedded into daily activity and through to global value chain (standard and good practice contribution)

 

INTEGRATION AND REPORTING

We can detect six steps for the application of change :

1) Understand the goals, the targets

2) Define priorities (SDGs targets) with maximum impact first for a reasonnable cost and an accessible timeline

3) Link chosen goals to actual business targets, communicate on progress

4) Integrate it in existing strategy viable and effective

5) Innovate (creating new products and services, business growth opportunities) that drive progress toward the goal, collaborate (identify partners within sector or elsewhere which can reach the goal)

6) Report and communicate (reporting process, ensure transparency and accessibility to information)

 

REFLECTIONS ABOUT SDGs APPLICATIONS EVERYDAY

How would you, as an individual, contribute to that goal?

Reduce Carbon Footprint: 

Focus on minimizing carbon footprint by adopting more sustainable practices in daily life. This includes reducing energy consumption, using public transportation or biking instead of driving, and minimizing waste by recycling and composting. Technology could help analysing and acting vertuous efforts

Support Sustainable Practices: 

Support and promote businesses and products that prioritize sustainability. This could involve choosing products with minimal packaging, supporting local and eco-friendly companies, and being mindful of my consumption patterns. Choose buying ecolabels even then are more expensive.

Raise Awareness: 

Educating others about the importance of climate action is vital. Share information on climate change, advocate for sustainable practices in it’s own community, and engage in discussions to foster a collective commitment to reducing carbon emissions. Be a changement actor by conseilling others on good attitudes and giving the example.

Participate in Local Initiatives: 

Getting involved in local environmental initiatives, such as tree planting events, community clean-ups and sustainability workshops, can make a tangible difference. Supporting or volunteering for organizations dedicated to climate action is another way to contribute. Take responsabilities in pro-environnemental associations as manager (president, secretary or accounter for example)

Advocate for Policy Changes: 

While individual actions are important, advocating for policy changes at local, national, and global levels can have a significant impact. Could engage in advocacy efforts that push for stronger environmental regulations and support climate-friendly policies. Could participate to non-violent public events to manifeste beliefs of urgent action or to oppose to non-ecofrienly events

Corporate sustainibility :

Apply and make it apply by members of staff good behaviours for nature at work, in its factory or at his office. Think environnement when creating new products (ways they are manufactured and designed). Imagine companies’ new assets for new ecological markets. Make it profitable

 

 

Project Management

The project management is the way to implement change, to deliver consistent business results, to drive outcomes as quickly and efficiently as possible.

Definition : it is the way of managing an activity, using distinct sorts of tools, process and procedures to achieve a specific outcome. It means dedicaced resources, unique objectives, an defined scope, a governance model, an agreed budget and a timescale. It aims to a specific goal, define tasks, its own budget and schedule. It includes complexity and uncertainty.

The project manager is the person given the responsability of the project, an autority to manage it on a day to day basis. He has to deliver the required product within the constraints, selecting a team who will execute the project, overseeing its work to make sure it is done properly, following a plan. The project manager conducts regular face-to-face meetings and offer consistent positive feedback to the team.

Poject management means :

1. Communication

2. Technology and Tools

3. Goals and Expectations

4. Team Building and Engagement

5. Time Zones and Scheduling

6. Feedback and Performance Management

7. Documentation and Record-Keeping

8. Cultural Sensitivity

9. Conflict Resolution

10. Accessibility and Inclusivity

11. Security and Data Protection

12. Work-Life Balance

13. Training and Skill Development

14. Monitoring and Accountability

15. Emergency and Contingency Planning

16. Regular Check-Ins

 

INGENIEUR SYSTEMES

Un système est un ensemble cohérent de composants et sous-systèmes destiné à remplir une mission. Un système est naturel ou artificiel, il peut collaborer avec d’autres systèmes indépendants qui ne sont pas forcément organisé uniquement pour lui (communication par entrées/sorties). Le système peut vivre dans un ensemble vaste de systèmes (exemple : un avion qui associe constructeur, aéroports (tour de contrôle, matériel spécifique), compagnies aériennes, personnel navigant et au sol, accueil des clients, etc...) et on doit adapter sa conception pour qu’il s’intègre dans cet environnement. Il faut l’analyser d’abord de façon logique, c’es-à-dire étudier sa fonctionnalité de manière générale, puis de façon matérielle, c’est-à-dire définir ses les éléments qui le font marcher (par exemple un moteur de voiture dont les caractéristiques générales sont toujours les mêmes tandis que l’innovation a transformé la solution). Pour créer un systèmes, il faut d’abord définir par les commerciaux le contrat de ce qu’on veut. Ensuite, le chef de projet fait les spécifications techniques avec un feedback pour être sûr que cela correspond à l’attente du client. Ensuite vient le temps de l’implémentation des bureaux d’études afin de fournir un prototype. Parallèlement, on étudie l’organisation de la production/réalisation, hardware et software. Alors on peut définir le cycle de vie du produit : analyse et synthèse du besoin, création en bureau d’études des plans techniques, étude environnementale de la fin de vie du produit, étude et mise en production par les ingénieurs méthodes (outils) et les chefs d’ateliers (gammes), commercialisation par l’équipe marketing, utilisation par les clients, maintenance et amélioration continue, constat technologique qu’il est dépassé et qu’il faut le remplacer. L’étude du système va du haut vers le bas, c’est-à-dire de ses spécifications générales vers les sous-systèmes puis les composants, puis on construit du bas vers le haut le système avec contrôle qualité à chaque étape : c’est le cycle en V. L’ingénieur systèmes est donc un manager technique (qui peut être associé à un responsable produit) qui gère le quotidien de son projet (évolution dans le temps et dans l’espace) ainsi que les problèmes liés à la genèse du produit. Il utilise une méthode rigoureuse qui est de créer et de centraliser la documentation (étude système comme l’analyse De Marco, design du produit de l’extérieur, reporting de l’avancement et des réunions de travail, documentation professionnelle ou utilisateurs, etc...), organiser un planning de tous les acteurs (project management grâce à un outil informatique) avec les contraintes antécédent/suivant et les deadlines, être en contact et faire communiquer toutes les équipes concernées (internes ou externes (sous-traitance ou partenaires)) pour s’assurer du bon fonctionnement de l’organisation, le respect du budget et la correspondance avec le besoin du client.

 

Cultural change management 

DEFINITION

 

This is a pattern of shared basic assuptions learned by a group as it solved its problems of external adaptation and internal integration (Schein, 1985)

Organizational culture and cultural changes have to focus and try new concepts, but they do not have only to impose new behaviors and talks, more it is a change of ideas, values and meanings of a large group of people, shifting expressing content of the cultural paradigm.

Beliefs are concrete, certain, and they are challenged, it could be difficult and emotionally stressfull to change it. Values are products of beliefs, to shape the coporate and organizational culture. The critical compertences for cultural change is a theory (perception, thinking and feeling) in use and the way to change it.

It establishes the functions that core beliefs have, how to develop new ways of perceptions, new knowledeges in enabling typing : artefacts are the final production of the cultural process (concret expression) underlying value systems. Cultural change is a new approach of behaviors proposed by a leader where new concepts and methods are experimented to make it possible a more human, efficient, productive, etc... business unity.

THE KEY LEADERCHIP TOOLS FOR SUCCESSFULL CULTURAL CHANGE ARE :

 

Emotional Intelligence

It encompasses self-awareness, self-regulation, empathy, and social skills. This capability is vital for building trust, managing resistance, and fostering a positive environment conducive to cultural change.

 

Psychological Safety

It refers to creating an environment where team members feel safe to express their ideas, take risks, and make mistakes without fear of negative consequences.It encourages openness and innovation, allowing employees to contribute to and engage with the cultural change process without fear of retribution. It fosters a collaborative atmosphere.

 

Rapport

Building rapport is important for establishing strong relationships and trust with team members. while it’s crucial for effective communication and gaining support for cultural change, Rapport helps in creating a supportive environment,.

 

 

 

Critical Self-Reflection

Critical self-reflection involves the ability to evaluate one’s own actions, beliefs, and effectiveness. While it’s valuable for personal growth and improving leadership practices, Self-reflection is more of an ongoing process that enhances leadership capabilities over time rather than a direct driver of change. In cultural change, it means that people question themselves about bringing new ideas and reconsiders bases and backgrounds

 

Connecting with people

Connecting with people is a way of communication to be true, to talk and deal sensivly and to make the project shared by everybody. In cultural changes, it is the insurance to use digital tools to stay relevent and to keep knowing key informations from each others

 

WHAT IS CULTURAL CHANGE

 

Levy and Merry (1986) advance the idea of ‘first-order ‘and ‘second-order’ change to identify what cultural change targets. They define first-order change as ‘minor improvements and adjustments that do not change the system’s core and occur as the system naturally grows and develops’. Characteristics of first-order change are:

· Adjustments are made within the current organisation structure.

· Focus on repeating the same processes or slight adaptation.

· Restoring balance 

· Non-transformational.

· New learning is not required.

For Levy and Merry (1986), second-order change refers to changes in the cultural DNA of the organization. They define second-order change as ‘a multidimensional, multilevel, qualitative, discontinuous, radical organizational change’ (1986: 5).Second-order change in contrast with first-order change is a cultural change project. Characteristics of second-order change:

· New ways of seeing things

· Irreversible

· Often begins through the informal system

· Transformation to something different

· Requires new learning

‘Second-order’ change involves any change in the compositional structure of beliefs, values, and associated behaviours. Second-order change involves a process of generative dialogue with cultural members. 

FRAMEWORK

 

A highly relevant and useful model for framing a cultural change project is The Intervention Strategy Model (ISM) developed by McCalman et al (2016):

 

 

 

Let's look at the steps of this model in a little more detail.

Problem initialisation:a change problem is now a strategic issue and management has decided to intervene and build a change management solution for it. 

Definition phase:fundamental to the change management process; it will involve applied research, stakeholder identification, and collaboration/consultation to ensure that the definition of the change problem is validated. 

Evaluation phase:involves the identification of a range of potential solutions to manage the change problem successfully. The selection of evaluation techniques is also a central aspect of this phase, as option evaluation is a process through which key stakeholder’s evaluate change management options and select their preferred change management strategy.  

Implementation phase:the stage through which the change management tactics selected in the previous stage are applied. This may include a pilot of the change project implementation plan.

 The ISM model is a highly effective change management framework that enables the change management team to visualise the change project. It renders a dynamic and often messy process as one that is rendered clearly.  

 

 

 

Digital innovation

Artificial Intelligence, robots, virtual and augmented reality are emerging technologies.

A successfull digital transformation must suppose understanding of digital businesses and innovations.

Definition : this is a creation of and consecutive changes in the market allowing to solve the problems, improve processes, allow new opportunities thanks to new models of technologies.

It is in interactoin with human systems:

- Business

- Healthcare (telemedecine, AI driven diagnostics, wearable health monitors, etc...)

- Education (e-learning, AI driven courses, virtual classrooms

- Social interactions (sharing of data and informations)

- Climate change and renewable energy

This is a true disruption with traditionnal markets in the way to develop, produce and use media and entertainment, automotive, rental and sales, hotels & hospitality, etc...

It offers new functionnal performances with different way of thinking and operating

The ripple effect is the cascade of impacts, there are ethic challenges and risks for

- Data privacy with protection of personnal and sensitive data, how to make it anonymous

- Algorithm bias which renforce inequalities

- Environmental impact with the ecological footprint of datacenters

- Cybersecurity with production of digital systems from unauthorized access or damage

- Situations of mechanical dangerosity of systems out of control

- Ambiguous situation where systems have no choice but to make bad decisions

- “Playing God” in biotechnologies and “provoking heavens’ anger” with climat

So scientists, policymakers and intellectuals should think new technologies in terms of anticipation, reflexion, inclusion to give a response to meeting new vaccuum juridic cases. The response is the law to delimit responsabilities and education to teach good practice of new items and knowledge (individual  as user or professionnal as implementing systems) of how to do with their limits.

 

EXEMPLE OF DIGITAL INNOVATION IN AUDIO DEVICES AI

 

Application of Responsible Innovation Principles:

1. Ethical Design and Development:

Transparency: Clearly communicate how the AI in audio devices processes and stores user data. Ensure users are informed about data collection practices and consent processes.

Privacy Protection: Implement robust data encryption and anonymization techniques to safeguard user information and prevent unauthorized access.

2. Inclusivity and Accessibility:

Design for Diversity: Ensure the AI is trained on diverse datasets to accurately recognize and respond to various accents, languages, and speech patterns, reducing biases and improving accessibility for all users.

3. User Control and Autonomy:

User Empowerment: Provide users with clear options to manage their data and control the AI's functionality, including settings for data sharing and voice recognition preferences.

4. Accountability and Transparency:

Regular Audits: Conduct regular audits of the AI systems to assess their performance and impact. Implement mechanisms for users to report issues or concerns related to the AI’s behavior.

 

AI ETHICS ON BIAS, GLOBAL SURVEILLANCE AND DEMOCRACY

By learning from historical data, AI reproduces bias, it means that methods progress but not the background. The legitimus motivations for tracing people could be counter-terrorism and global security. But the deviation of these policies could be discriminating about race, gender, social position. People would like, if they could influence AI engines, an other method to give to data analysis the way not to be ignoring diversity. But it would be a confess that we accept there is an inequality between the mass and the minorities, even it is a positive attitude, and we would act that differences as entire understandings of society. The justification for global surveillance could be fair wellness. But implementation of AI by private companies for the general interest may be a lucrative business, it could make it profitable personnal datas, for which respect individual and primary rights should be anonymously processed. About democracy, AI should be respectful of personnal human choices and should not be influencing to a way of thinking, the danger is to impose political, economical, social, military, etc... issues to people in the dictatorship of data. Computers are machines, they do not have a a conscience and moral thinkings, so developers have a great responsability when incrementing AI devices because AI looks like intelligent, powerful and gives a quick and accurate response to a problem because it is a neuronal science working like a brain but people should verify informations which looks like human made, the progress is astonishing but the responsability of running such applications remains to users, not to influencers, decision making is a caracteristic of human hierarchies and not the result of an abusive deviation of using technology !!! Taking advantage of AI could be an instrumental way for getting power, so programs should not be mysterious and should stay accessible to control !!! Life is much more important than digital way to escape from reality so people should stay out of this invasion in their daily preoccupations, we should raise a wall between AI and feelings and we have to keep robots in the way the humanity invented tools for everyday easier work but we should not be slaves of ununderstable algorithms, the meaning is that the goals AI must reach are not material oppression but creative freedom !!!

Digital marketing (B to C)

DIGITAL AUDIT

At the micro-level, you should look into the following data:

· Current customer conversions (sales/subscriptions/donations/etc.)

· Current customer accounts (# of active, lapsed, closed accounts).

· Any available digital marketing data (analytics for the digital channels currently used by the brand).

When evaluating your current performance in the digital channels, it is helpful to consider different types of metrics. You can guide this process by following VQVC framework:

· Volume metrics (e.g., unique website visits, social media page views, etc.)

· Quality metrics (e.g., length of the website visit, depth of the website visit, conversion rate, bounce rate)

· Value metrics (e.g., revenue, profitability)

· Cost (e.g., cost per acquisition)

· At the macro-level, you should investigate:

· Competitive benchmarking. Consider your competitors’ digital communications, consistency, their customer journey, online word of mouth such as their online reviews, number of online mentions for the competing brands, their social media interactions, etc.

· Consumer insights. In particular, pay attention to your consumers’ decision journey: how do they shop? how do they choose?

· Wider market situation is also worth analysing (frameworks such as PESTLE, SWOT, TOWS are useful here).

Combining consumer insights and evaluation of your current digital channels (e.g., your brand website, your social media, etc.), it is helpful to use Cowley’s 3 questions for digital audit. Take place of the customer :

1. What is this brand offering? 

2. Why should I pick this brand? 

3. What should I (the consumer) do next?

If the answers are currently not clear in any of the digital marketing channels, this can be improved through new marketing objectives.

BUDGET AND DIGITAL MARKETING KPIs

Once the tactics and resources are all listed in a plan, it is needed to think about the budget.

In the digital marketing budget consider:

· The budget needed to meet your objectives

· Budget available

· Percentage of turnover

· Last year’s budget

· Cost per acquisition (CPA : how much costs a new customer)

Search how much revenue was generated as a direct and indirect result of a social media ad, success,volatility, refusal of click-and-see, even if the effect is not immediat. Should know which website, advertising method, campaign, search terms, content type is matching the best. 

 

DIGITAL TACTICS TOOLBOX

It can be email marketing, influencer marketing, messenger marketing, chatbot marketing, augmented reality marketing, metaverse marketing and NFTs, and much more.

Search engine marketing

Search engine optimisation (SEO)-

· a structured approach used to increase the position of a brand in natural(organic) search results. The are over 200 factors that affect your webpage ranking, and consequently where it appears on the search engine results page.

3 tips on conducting SEO:

- Conduct keyword research. Consider what, how difficult, traffic when user is searching information.

- Conduct on-page optimisation. Match search intent and give your visitors the content they were searching for. Insert adds 

- Increase external linkingto your page by building partnerships with other brands

Advantages of using SEO:

· Significant traffic driver

· Can be highly targeted

· Potentially low-cost. .

Disadvantages of using SEO:

· Complexity and dynamic nature.

· Lack of predictability in terms of RO

Paid search marketing(pay-per-click, PPC). 

· A relevant text ad displayed when a user searches for a specific relevant keyword(s). A fee is charged for every click. The bidfor the click determines link’s position.

3 tips on using PPC:

- Click-through and Conversion. on landing page

- Targeting: consider creating different landing pages for different consumer segments.

- PPC can (and should) be creative!

Advantages of using PPC:

· Technically simpler than SEO

· Predictable and accountable

Disadvantages of using PPC:

· Highly competitive (can result in a bidding war)

· Irrelevant because of issues with consumer trust and selective attention. Few consumers notice and/or follow these links.

EXAMPLE FOR EACH STAGE OF A CONSUMER JOURNEY

Suitable digital tactics :

Awareness

· SEO: Enhance visibility in search engine results.

· Content Marketing: Share valuable content (blogs, videos).

· Social Media Ads: Reach a broad audience on platforms like Facebook and Instagram.

· Display Ads: Increase brand visibility with banner ads.

· Influencer Marketing: Partner with influencers.

Consideration

· Email Marketing: Send targeted, informative emails.

· Retargeting Ads: Show ads to previous visitors.

· Webinars/Live Events: Provide in-depth product info.

· Comparison Guides/Case Studies: Help customers compare options.

· Social Proof: Share reviews and testimonials.

Decision

· Personalized Emails: Offer discounts and incentives.

· Live Chat/Chatbots: Provide real-time assistance.

· Free Trials/Demos: Let customers try before they buy.

· Optimized Product Pages: Include clear CTAs.

· Abandoned Cart Emails: Remind users to complete purchases.

Retention

· Onboarding Emails: Help new customers get started.

· Loyalty Programs: Reward repeat customers.

· Regular Newsletters: Keep customers engaged.

· Feedback Surveys: Collect and act on customer feedback.

· Social Media Engagement: Interact with customers on social platforms.

Advocacy

· Referral Programs: Offer incentives for referrals.

· User-Generated Content: Encourage content creation.

· Social Media Mentions: Prompt mentions of your brand.

· Case Studies/Success Stories: Feature satisfied customers.

· Online Reviews: Encourage positive reviews.

 

 

BUSINESS-TO-BUSINESS MARKETING

THREE KEY IDEAS

 

Relationships

In B-to-B marketing, the timeline may be longer for maketing target. Prospects search exchanges to continue to devoting time and effort to discussions, meetings, demonstrating capabilities, adapting and improving products and services. Marketers should create new leads or new relationship in a business and economic context. People must be confident with each other

 

Interaction 

Business-to-business marketing presents many opportunities for companies involved in an exchange to interact. It affects the product or service, which is the subject of actual (or potential) exchange. Often, B-to-B trade is on a small numbers of relatively high-value, complex, and time-consuming, exchanges. Customisation or standardisation are detailed knowledge of current and anticipated future uses needs. Buyers and sellers learn about each other and forecast the services after sales and during use.The seller can enhance additional offer on the contract, specific product or service developpment. Interaction is primarily technical. In terms of marketing, the task is to understand and evaluate any opportunities to move from learning to deliberate incremental innovation. 

 

Network

Business-to-business exchanges often can be depicted as taking place within networks. To begin with, this is due to many exchanges taking place in business market settings of relatively few companies. All the relevant  players can be listed. Trade fairs and trade shows concentrate in a single place and limited time a sample market. A salesman take care of its contact with relationnal marketing (invitation to events, legal gifts, specific personnal trade policy, reiterated propositions, exclusivity of devoted functionnal options, etc...)

 

B2B vs. B2C MARKETING

1. Target Audience

· B2B: Businesses, decision-makers.

· B2C: Individual consumers.

2. Decision-Making Process

· B2B: Multiple stakeholders, longer cycle, information-driven.

· B2C: Single decision-maker, shorter cycle, emotion-driven.

3. Relationship Building

· B2B: Long-term partnerships, trust.

· B2C: Immediate engagement, brand loyalty.

4. Communication Style

· B2B: Formal, professional, detailed.

· B2C: Casual, conversational, simple.

5. Content and Messaging

· B2B: White papers, webinars, focus on ROI and efficiency.

· B2C: Social media, ads, focus on benefits and lifestyle.

 

6. Marketing Channels

· B2B: LinkedIn, conferences, email marketing.

· B2C: Facebook, Instagram, retail stores, TV.

7. Sales Process

· B2B: Complex, personalized, negotiable.

· B2C: Straightforward, standard pricing.

8. Product Complexity

· B2B: Complex, requires explanation.

· B2C: Simpler, immediate use.

9. Customer Acquisition and Retention

· B2B: Fewer, high-value customers, service-focused.

· B2C: Many customers, loyalty programs.

10. Price Sensitivity

· B2B: High-value, negotiable.

· B2C: Lower value, set prices, promotions.

 

Notions of business strategy

CORPORATE AND BUSINESS STRATEGY

 

The strategy of a CEO is to make decisions on diversifications.

He has to choose between

- Corporate strategy : multi-business firms

- Business strategy : single-business firms

He evaluates the risks of corporation which is varying by its industries

Corporate strategy : he has to make key decisions about competition across multi-business and to define  the portofolio

- Selection : which business to be active in

- Organization : create value across theses businesses

So he choose which businesses go together with different divisions and units and the role of corporate headquarter.

He has to define the businesses :

- Who are the customers ?

- What he is selling ?

- How is he providing and distributing what he is making ?

The business strategy has to maximize competition advantages

He has to define the difference between 

- WTP : Willingness to pay (maximum buyer for a price)

- WTS : Willingness to supply (price to provide the input)

- (WTP - WTS) of your business > (WTP - WTS)rival’s business

- The gap, relative, is his competition advantage

In corporate strategy, the corporate advantage exists if the value of all those businesses in the common ownership is greater than the value of thoses businesses under separate ownership.

He has to calculate for a group : 

- The single business peer value

- Its average value in his multi-businesses firm

- The addition of all these Values

- The substraction of the cost of the headquarter

- EVSOTP = Eactual * (EV/E)Single business peer 

o EV : Enterprise Value

o E : Earnings

o SOTP : Sum-Of-The-Parts

He has to identify to advantage of corporate level :

- Cooperation, mutuality

- The offer of products is greater and complete

- Abilities to influence each business one in an other

- Power to influence the markets

The competition is made in two ways :

- Selection : joint-ownership is an approach to get the better choice than the others

- Modification : the joint-decision making does changes to those businesses to make them work better together

The CEO has to search complementarity of activities to justifie his strategy:

- Purchases with supplier

- Market of customers

- Price policy

- Productivity of processes

He has to verify that the value of all those businesses in the common ownership is greater than the value of those businesses in separate ownership:

V[AB]joint owner > (V(A) + V(B))Separatly owned

CADRE DES SYNERGIES DES 4 C POUR LA DIVERSIFICATION

 

Une synergie opérationnelle existe si deux entreprises exploitées conjointement ont plus de valeur que les deux entreprises exploitées indépendamment.

 

La synergie des 4 C repose sur la :

1. Consolidation : Modifier les ressources similaires afin d'éliminer les redondances (forte similarité des ressources, forte modification des ressources)

2. Combinaison : Mettre en commun des ressources similaires pour atteindre une certaine échelle (forte similarité des ressources, faible modification des ressources)

3. Personnalisation : Modifier différentes ressources pour qu'elles fonctionnent mieux ensemble (faible similarité des ressources, forte modification des ressources)

4. Connexion : Mettre en commun des ressources dissemblables pour faciliter leur utilisation conjointe (faible similarité des ressources, faible modification des ressources)

 

Voici quelques exemples :

1. Consolidation :

· Réduction des effectifs par la fusion de départements, où le même travail est effectué par moins de personnes.

· Fermeture d'usines et donc réduction du capital investi.

2. Combinaison :

· Obtention de remises sur le volume grâce à l'augmentation du volume d'achat et donc augmentation du pouvoir de négociation avec les fournisseurs.

· Augmentation de l'influence politique grâce à une taille plus importante.

3. Personnalisation :

· Création d'un ensemble personnalisé de produits ou de services ("solutions") pour répondre aux besoins de clients particuliers.

· Construire un entrepôt dédié aux pièces détachées à proximité d'un site de production afin de réduire les délais de livraison.

4. Connexion :

· Vente croisée de produits aux clients des autres entreprises. Application d'une marque commune à différentes entreprises.

 

Introduction to finance

Financial markets are about trading in society. It directs ressources accross space and time to make the best use with it.

Their are running institutions (stock exchange, trading banks, insurance company, mutual funds, etc...) which are organizing or deal with this market. Some manage portfolio, others count the demand and the offer, others want to predict the evolution of price trends.

It is not only about making money but also running the world because the society takes advantage of private interests which brings money for the “making it work” for human organization.

Their are risk insurance, history of finance, diversifications, innovation, efficient market which involve knowledge about the “how works a financial market” and many specialists are skilled in investment banking, monetary policies, public finances.

Technology tools can be useful for good and evil because it is attracting lots of money (it is not moral) but people can have ethical and moral concerns that the power of affairs is useful for activity.

The behaviour finance introduce psychological, socialogical, understanding of events to explain not only with data what happens on a marketplace but how human beliefs wants to take advantages of a situation. It can be feelings about macroeconomics, geopolitical issues, actuality, technology, trends, etc...

But finance deals with corporations, which are artficial persons (for-profit company) with a supervisory board and a management board for the day-to-day activity

- Shareholders invest to make money

- Shares reaches optimal price

- Stock markets go up and down, with capital gains and looses

- Dividendes are a promess of value

- But stock price is the main meaning of value

- Speculation concerns the confidence that the company is healthy and promising.

Investment banks manage money deposited by others and counsell them to make profit. Their are brokers who take a commission as intermediaires and dealers who sell what you buy.An ETF (Exchange Traded Fund) is a value containing assets (actions) and priced at the marketplace.

The government involvment it the corporate sector should be minimum (private property garanteed by liberalism) but the business works with central banks and States economical policies (taxes, rules and laws, links with general or local administrations, mediation, public research and investments, etc...), some facilities are nationalized and in fact it deals with common properties. Public structures may be clients of private companies.

 

Mise en situation d’une négociation

Cette expérience interactive vous permet de mettre en pratique vos compétences en matière de négociation. À la fin, vous recevrez un retour d'information sur votre performance qui vous permettra d'améliorer vos compétences en matière de négociation.

Rappel des faits. Vous avez créé une entreprise de t-shirts dans une ville universitaire. Un imprimeur local produit les t-shirts pour vous et vous les vendez en ligne. L'année dernière, votre bénéfice d'exploitation s'est élevé à 40 000 dollars.

L'imprimeur a récemment augmenté ses prix en raison de l'inflation. Si vous devez payer ces prix plus élevés, votre bénéfice disparaîtra et vous serez contraint de mettre la clé sous la porte. Si vous achetez du matériel pour produire vous-même les chemises, vous estimez que vos bénéfices futurs augmenteront.

Vous avez besoin de 50 000 dollars pour acheter l'équipement. Vous avez deux possibilités pour obtenir cette somme :

1. Emprunter 50 000 $ à une banque à un taux d'intérêt élevé.

2. Demander 50 000 $ à des investisseurs (également appelés "capital-risqueurs") en échange d'une participation dans l'entreprise. Sur la base des conseils d'amis chefs d'entreprise, vous concluez que les investisseurs disposés à vous donner 50 000 $ exigeront probablement une participation de 20 % dans votre entreprise. Vos calculs montrent que si vous devez céder plus de 25 % du capital, il est préférable d'emprunter l'argent à une banque.

La négociation. Après de longues recherches, vous avez trouvé une société d'investissement - Jekyll & Hyde - qui pourrait être intéressée par les 50 000 dollars dont vous avez besoin. Vous devez maintenant préparer une brève présentation (appelée "pitch") aux deux associés, Bob Jekyll et Regina Hyde. Vous les rencontrerez dans leurs bureaux.

Votre présentation pour un investissement sera similaire à celles des émissions télévisées populaires telles que Shark Tank et Dragons' Den. Votre présentation doit expliquer (1) pourquoi ils devraient investir 50 000 dollars dans votre entreprise et (2) le pourcentage de l'entreprise que vous êtes prêt à leur donner en échange de leur investissement. Le pourcentage que vous leur proposez doit correspondre à l'une des options suivantes : 10 %, 15 %, 20 %, 25 %, 30 %, 35 %, 40 % ou 45 %.

Jekyll et Hyde étant très occupés, ils ne vous accorderont qu'une minute pour faire votre présentation.

Vous entrerez d'abord dans une salle de réception. En attendant de rencontrer les investisseurs, vous pouvez regarder autour de vous et examiner les objets (tels que les prix et les tentures murales) qui fournissent des informations sur Jekyll et Hyde.

Vous entrerez ensuite dans une salle de conférence où Jekyll et Hyde vous inviteront à faire un exposé d'une minute pour demander 50 000 dollars. Après avoir écouté votre présentation, ils accepteront ou rejetteront votre demande. S'ils la rejettent (parce qu'ils veulent un pourcentage plus élevé de l'entreprise), Jekyll et Hyde vous feront une contre-offre que vous accepterez ou rejetterez. Après l'expérience, vous recevrez un retour d'information sur votre performance. Vous pourrez ensuite mettre en pratique vos compétences en matière de négociation en répétant l'expérience.

Préparez votre négociation. Pour préparer une négociation commerciale comme celle-ci, vous devez répondre à quatre questions clés. Ce résumé est extrait de Negotiating for Success : Essential Strategies and Skills.

1. Quelle est votre BATNA ? Il s'agit de la " meilleure alternative à un accord négocié" En d'autres termes, quelle est votre meilleure alternative si votre négociation avec Jekyll & Hyde n'aboutit pas ? Votre BATNA définit votre pouvoir dans une négociation. Si vous disposez d'une alternative solide, vous avez plus de chances d'obtenir ce que vous voulez au cours d'une négociation. Vous ne devez pas accepter une offre de l'autre partie qui est moins bonne que votre meilleure alternative.

2. Quel est votre prix de réserve ? Il s'agit du prix le plus élevé qu'un acheteur est prêt à payer ou du prix le plus bas qu'un vendeur est prêt à accepter. Par exemple, si vous vendez une voiture, votre prix de réserve est le prix le plus bas que vous êtes prêt à accepter d'un acheteur pour cette voiture.

3. Quel est le résultat le plus probable de votre négociation ?Si vous êtes le vendeur dans l'exemple de la voiture, quelle est la valeur raisonnable de la voiture, c'est-à-dire le prix que vous avez le plus de chances d'obtenir de l'acheteur ? C'est ce qu'on appelle le prix cible.

4. Quel est votre objectif? Les négociateurs expérimentés entament les négociations avec un chiffre appelé "stretch", qui est supérieur au prix cible s'ils sont vendeurs ou inférieur au prix cible s'ils sont acheteurs. Si vous vendez une voiture, par exemple, vous commencerez par un prix supérieur à votre objectif.

Après avoir répondu à ces questions, préparez votre présentation d'une minute. Lorsque vous êtes prêt à faire votre présentation, utilisez le lien de la réalité externe pour entrer dans la zone de réception de Jekyll & Hyde.

PETIT GUIDE DE MANAGEMENT

Le management est la capacité à diriger une équipe, à lui déléguer le travail, à concrétiser un projet en lui allouant des ressources disponibles. Le bon manager ne doit être ni dure ni laxiste, il encadre les salariés pour les inciter à faire leurs tâches avec application, il garde ses distances avec l’action tant qu’il n’y a pas d’urgences et se concentre sur l’encadrement de la performance pour le succès de son unité et donc de sa société. Le défi est de faire faire des tâches de façon simple et directe et de garder le contrôle sur l’identification, l’examen, la décomposition des problèmes pour inscrire l’action sur le calendrier de l’équipe d’après son aptitude à la conduite de groupe. Comme il passe son temps à gérer les ennuis, ce qui est aussi son rôle pour lequel il a été désigné, il utilise son savoir et son expérience pour identifier, définir, décider, appliquer et superviser la correction et apporter équilibre et stabilité face à un désordre passager. Il doit savoir fixer des objectifs selon la méthode SMART (Spécifique, Mesurables, Acceptable, Réaliste, Temporellement limité) et en déduire une planification qu’il va déployer. Le manager a le rôle général d’encadrement et le rôle particulier d’expert dans son domaine, qui maîtrise très bien son sujet, il contrôle sa “business unit” grâce à son pragmatisme, il sait gérer le stress de l’équipe car il fait preuve d’autorité. Il maîtrise donc l’expression des sentiments de chacun (panique, euphorie, angoisses, colère, déceptions, etc...) pour créer un esprit de corps par l’union des individualités mais il a lui même des émotions et des contraintes qui peuvent altérer sa façon d’être. La diversité d’origines sociales, culturelles, académiques et de compétences de ses collaborateurs permet d’englober les motivations de chacun au moment le plus opportun car l’évidence est la complémentarité. Il sait faire l’état des lieux d’une situation en se posant les bonnes questions :

- qui sommes-nous ?

- où en sommes-nous ?

- où allons-nous ?

- comment y parvenir ?

- quelle aide avons-nous ?

- quelle est notre efficacité ?

Le manager se fait donc une check-list qui :

- Détaille ce qui doit être fait et quand

- Précise le cadre, l’environnement

- Identifie les moyens humains, financiers, techniques 

- Met en place des critères de performance

- Évalue ses performances d’après ses outils

Il doit sans cesse se remettre en question avec la méthode des 4 C :

- Calcul (prévoir, estimer, évaluer, planifier) sans empêcher la prise d’initiatives spontanées

- Cloisonnement (structuration de l’organisation) sans freiner l’engagement des collaborateurs

- Conformité (description précise du travail) sans limiter la réactivité

- Contrôle (veille sur le respect des règles et l’avancement des tâches) sans infantiliser les collègues

Il est très au fait du nouvel environnement des entreprises :

- La montée de la globalisation (parler plusieurs langues et connaître d’autres cultures)

- L’utilisation de nouvelles technologies de l’information (former sur ces techniques)

- Le nivellement de la hiérarchie (positionner son pouvoir et ses supérieurs)

- Les restructurations (savoir gérer son personnel et les crises)

- L’évolution des valeurs des employés (être ouvert aux demandes individuelles)

- Les exigences du service client (être agréable et disponible)

La donne économique évoluant constamment nécessite donc des adaptations du commandement d’organisations, il s’agit donc de gérer le changement malgré les réticences des collaborateurs qui sont confortablement installés à leur poste et qui redoutent d’être dépassés. Responsabiliser, déléguer et faire confiance à son équipe passe par des comportements différents d’assise de son autorité : faire valoir sa supériorité hiérarchique, marchander un service, faire des concessions sur un litige et négocier des objectifs, s’affirmer directement (qualités de persuasion, de diplomatie ou de force), évoquer d’éventuelles sanctions, se montrer sympathique et convivial pour profiter d’une bonne ambiance, d’un climat favorable, coaliser les gens autour de soi pour obtenir satisfaction, utiliser le raisonnement pour montrer qu’on est dans le vrai. Il s’agit donc de choisir à qui on fait confiance (savoir-faire, potentiel d’affirmation de soi, capacité et expérience, disponibilité, motivation qui correspond aux objectifs de développement personnel) pour lui décomposer des tâches basiques ou répétitives, , d’être clair en expliquant que c’est très utile et que cela rend un grand service, de poser des jalons pour mesurer l’état d’avancement, d’encourager chacun à trouver sa bonne méthode et d’endosser une responsabilité qui serait trop pesante pour l’employé. On peut respecter les règles de base (planifier, organiser, diriger et contrôler) mais cela ne suffit plus, il faut ouvrir un nouveau partenariat manager-subordonnés qui passe par des valeurs humaines et l”élaboration d’une éthique (pureté des intentions sociales, environnementales, commerciales pour être honnête avec soi-même). Le leadership doit être visionnaire, son rôle dans l’entreprise est de sentir les marchés (finance, emploi, biens et services) avant les autres, c’est une question de viabilité économique que de préparer l’avenir, d’être acteur du changement et de porter l’innovation, sa contribution au succès est à la fois sa survie à son poste et sa gratification pour son engagement. Il faut donc avoir la capacité de donner de l’énergie en s’impliquant dans un rôle de catalyseur, en inspirant les autres par l’exemplarité sur sa façon de travailler et en encourageant à faire de même, mais il faut faire attention à l’équilibre travail et vie privée car il ne faut pas empiéter sur le capital santé et jardin personnel. Il faut pratiquer l’empowerment en ayant une vision à fixer des objectifs et à déterminer des valeurs communes qui rassemblent l’équipe et optimisent l’environnement (formations, définition de grandes orientations, inciter au dépassement des limites, faire preuve d’audace, de créativité et d’initiative, faire germer des idées sur un terrain fertile à l’innovation et encourager à fournir le meilleur service au client). Il s’agit non seulement de donner des ordres, de les faire respecter et de contrôler leur application mais en plus de soutenir, tel un coach, un environnement de travail (esprit d’ouverture, liberté d’expression, réceptivité de nouvelles idées sans jugement de valeur ni réprimandes). Le manager sait écouter et communiquer, il est à la fois stratège sur la conduite de son ordre de marche (planning, documentation, décisions) et à la fois il distille l’information, il a du pouvoir sur ses subordonnés car il sait à la fois “motiver ses troupes” et à la fois être abordable mais c’est pour partager avec eux les directives et la connaissance des dossiers. La curiosité permet d’observer et d’écouter la vie de son entreprise dans un contexte mouvant et d’éviter les écueils de la facilité : la peur, l’intimidation, les réunions stériles, l’obstination, etc... Les employés doivent avoir envie de venir travailler et d’aimer leur métier, ils doivent pouvoir exécuter leurs procédure dans le calme et le respect mutuel, il faut donc agir et apprendre sans cesse sur la psychologie humaine pour rendre chacun capable de “tout déchirer” pour saisir ses opportunités et réussir ses missions  

VOCABULAIRE FINANCIER

Asset : actif

Account : compte Statement of account : relevé de compte

Accounts payable : dettes fournisseurs

Accounts receivable : créances clients

Saving account : compte d’épargne

Current account : compte courant

Banking fees : frais banquaires

Bankruptcy : faillite

Bill : bon, billet, traite, facture

Core capital : fonds propres

Credit balance : solde (compte)

Creditor : créancier

Crunch : contraction brutale, choc

Default : défaillance

Equity : capitaux propres

Gross Domestic Product (GDP) : PIB

Interest rate : taux d’intérêt

To bear interest : rapporter des intérêts

Investor : investisseur

Loan : prêt, crédit

Rescue loan : plan de sauvetage

Out a loan : souscrire un emprunt

Mergers and acquisitions (M&A) : fusions et acquisitions

Overdraft : découvert bancaire

Policymaker : décideur

Securities : titres financiers

Soar : monter en flèche

Stock exchange : bourse

Supply : demande

To borrow from : emprunter à

Breakeven point : seuil de rentabilité

Operating cost : coût d’exploitation

Overhead cost : coûts frais généraux

To hedge risk : courir un risque

Initial Public Offering (IPO) : introduction en bourse

Labor cost : coût de la main-d’oeuvre

Marketplace : marché

Pension : retraite

Pledge : gage, garantie, promesse

Small and medium-sized entreprise (SME) : PME

Syndicate/trade union : syndicat

Value added tax (VAT) : TVA

Wage : salaire

Working capital : fonds de roulement

Raw material costs : coût des matières premières

Expense : dépense

Differentiation generic strategy : stratégie de différenciation

Forecast : prévisions

To hire : engager, recruter

Key performance indicateur KPI : indicateur clé de performance

Leader : référence du marché

Outsource : externaliser

To patent : breveter

Résumé : CV

To retain : conserver

To subcontract : sous-traiter

Value chain : chaîne de valeur

Turnover : taux de renouvellement du personnel / chiffre d’affaire

Annual General meeting : assemblée générale

Annual report : rapport annuel

Board of directors : conseil d’administration

Bond : obligation

Chartered accountant : expert comptable

Exchange rate : taux de change

Financial disclosure : publication des états financiers

Financial hardship : difficulté financière

Fixed income : revenu fixe

Listed company : entreprise cotée

Maturity : échéance

Mortgage : hypothèque

Securities : opérations en bourse

Shareholder : actionnaire

Share/stock : action

Accountancy : comptabilité

Balance sheet : bilan

Bottom line : résultat

Chief Executive Officer (CEO) PDG

Commitment : engagement

Corporate governance : gouvernance d’entreprise

Current asset : actif circulant Current liability : passif circulant

Earnings : résultats

Earnings per share : bénéfice par action

Fiscal year : exercice fiscal

Income statement / Profit & loss account : compte de résultat

Liability : passif / responsabilité civile

Managing director : DG

NON-CURRENT BALANCE SHEET

 

ASSETS

N-1

N

LIABILITIES

N-1

N

NON-CURRENT ASSETS

   

NON-CURRENT LIABILITIES

   

Fixed assets

   

Capital structure

   

Tangible fixed assets

   

Equities from stockholders

   

Intangible fixed assets

   

Minority interest

   

Investments

   

Lon-term debt

   
     

Provisions

   

Goodwill

   

Retained earnings

   

 

 

CURRENT BALANCE SHEET

 

ASSETS

N-1

N

LIABILITIES

N

N-1

CURRENT ASSETS

   

CURRENT LIABILITIES

   

Accounts receivable

   

Accounts payable

   

Inventories

   

Short-term debt

   

Cash & cash equivalent

   

Deferred revenues

   

Accrued assets

   

Accrued liabilities

   

TOTAL

   

TOTAL

   

 

 

VOCABULAIRE DU MANAGEMENT

Achievement : réussite / Réalisation

Cause-effect relationships : relations de cause à effet

Growth rate : taux de croissance

Incentive : motivation, engagement

Management control system (MCS) : système de contrôle de gestion

Market share : part de marché

Project manager : manageur de projet

Variance analysis : analyse des écarts

Activity level : niveau d’activité

Compensation & benefits : rémunération et avantages sociaux

Cost killing : réduction/élimination des coûts

Economies of scales : économies d’échelle

Finished good : produit fini

To incur a cost : engendrer un coût

Indirect cost : coût indirect

Input : apport

Output : production

Profitability : rentabilité

Retail selling : vente au détail

Wholesale : vente en gros

Accuracy : précision, exactitude

Backsourcing : relocalisation

Chief Information Officer (CIO) Directeur des Services Informatiques

Chief Operations Officer (COO) : Directeur des opérations

Chief Financial Officer (CFO) : directeur financier

Chief Legal Officer (CLO) : directeur juridique

Chief Marketing Officer (CMO) : directeur du marketing

Chief Human Ressources Officer (CHRO) : directeur des ressources humaines

Dashboard : tableau de bord

Enterprise Resource Planning (ERP) Progiciel de Gestion Intégrée

Reliability : fiabilité

Relevant : pertinent

Search engine : moteur de recherche

Web browser : navigateur internet

Bottom up : de bas en haut top to down : de haut en bas

Counterpart : contrepartie, homologue

Disturbance handler : chargé de crise

Executive : cadre

Decision-making : prise de décision

Keynote (talk) : discours d’introduction ou de clôture

Machinery : rouages (d’un système, d’une organisation

Middle management : encadrement

Partner : associé

Qualification : certification professionnelle

Redundancy plan : plan social

Supervisor : supérieur hiérarchique

Task scheduling : planification des tâches

Team-leader : chef d’équipe

Workmate : collègue workplace : lieu de travail

Benchmark : comparaison

Collective bargain : négociations collectives

Customs and habits : us et coutumes

Headquarter : siège social

Reward : récompense

Rules and regulations : règles et règlements

Subsidiary : filiale

 

VOCABULAIRE DES RESSOURCES HUMAINES

Annual leave : congé annuel

Applicant : candidat

Bonus : prime

Certificate : titre universitaire degree : diplôme

To commission : nommer à un poste

Commitment : implication

Cover letter : lettre de motivation / Candidature

Employee agreement : contrat de travail

Exectuvie formatoin : formation continue

Fixed-term employee : salarié en CDD

Job seeker : chercheur d’emploi Job interview : entretien d’embauche

To lodge an applicatoin : soumettre une candidature

Payroll : liste des salariés rémunérés

Payslip : fiche de paye

Permanent staff member : salarié en CDI

Skill : compétence

Surplus : bénéfice

Testimonial : témoignage

Vacancy : poste à pourvoir

 

VOCABULAIRE DE LA PRODUCTION

Direct sourcing : approvisionnement direct

To dispatch : envoyer, expédier

Environnemental footprint : empreint environnementale

Inventory : inventaire

Just in time : juste à temps

PR (public relations) : relations publiques

Purshasing power : pouvoir d’achat

Procurement : approvisionnements

Sourcing platform : plate-forme d’approvisionnement

Supply chain management : gestion logistique

Warehouse : entrepôt

Launch, roll out a product : lancer un produit

Edge : avantage (techno, éco, et...)

Continuous improvment : amélioration continue

Buffer inventory : stock de sécurité

Invoice : facture

Lifespan : durée de vie

Loyalty : loyauté

Monitor : surveiller

To outsell : se vendre mieux que

Overhaul : révision, refonte

Owing to : en raison de

Peak performance meilleur rendement

Provided : à condition que

Shop-floor : chaîne de montage

To ship : expédier

To supersede : remplacer, succéder à

Withdrawal from the market : retirer du marché

Completion : achèvement

To abide by : respecter (un règlement)

To dramatize : mettre en scène

To elicit : provoquer, susciter

To encompass : inclure, concerner

To engage : impliquer, intéresser

To expand one’s reach : élargir sa portée

Fundraising : levée de fond

Lab expériments : expérimentation

Lead to a major shift : conduire, mener à un changement majeur

Motto : slogan

Media outlet : media, organe de presse

To purchase : acheter

Signage : signalétique

Tailor : adapter, personnaliser

Target audience : public cible

Willingly : de son plein gré

To set out to : chercher à faire quelque chose

Privacy policy : politique de confidentialité

 

LES METIERS DU COMMERCE ET DE LA VENTE

Les métiers du commerce et de la vente sont :

- Les vendeurs (ils accueillent et conseillent la clientèle, ils concluent l’acte de vente, mettent en valeur leur produit de façon attractive)

- Les téléconseillers (traitement des demandes des clients par téléphone, par email ou par internet (information ou réclamations, prise de rendez-vous ou vente directe)

- Les commerciaux sont fixes ou mobiles, ils visitent des clients (actuels ou potentiels) et peuvent leur fournir une expertise sur une solution (prix, technologie, planning)

- Les assistants commerciaux sont en charge de la prospection et de la fidélisation, ils sont garants de l’image de marque

Les exigences de vente sont de :

- Maîtriser la technicité du produit 

- Organiser le renouveau de la gamme produit

- Communiquer avec aisance, écouter et séduire le client

- Animer et gérer un point de vente

- Être sensible à l’éthique, le comportement honnête et le développement durable

- Faire preuve d’initiative en proposant une solution personnalisée au client

- Savoir utiliser les outils numériques, la GRC (Gestion de la Relation Commerciale)

La vente aux particuliers est différente de la vente aux professionnels, ce sont deux univers différents avec des produits différents (biens de production et biens de consommation);

La vente est sédentaire ou itinérante et le salaire des commerciaux comprend une part fixe et une part variable selon ses performances sur résultats ou objectifs.

 

 

PROPOSER UN PRODUIT QUI PLAIT

Le produit a des caractéristiques :

- Techniques (dimensions, poids, origine, composition, conseils d’utilisation)

- Psychologiques (qui répondent à la méthode SONCASE (Sécurité, Orgueil, Nouveauté, Confort, Argent, Sympathie, Environnement) pour correspondre avec un souhait du client

- Commerciales (prix, conditions générales de vente, conditionnement, accords sur la livraison, le transport et le paiement)

Pour mettre l’accent sur une approche centrée sur le client, les experts du marketing proposent la méthode des 4 C (Customer needs and wants, Cost, Commodity and Communication).

La nomenclature IFLS (Institut Français du Libre-Service) établit une liste de produits vendus en magasins et propose une répartition par familles er sous-familles de produits. Cela permet :

- De rattacher un produit à son univers

- d’informer aisément le client 

- De comparer les offres en magasins (ventes, marges, rentabilité

- d’organiser la surface de vente

- De faciliter la présentation des produits dans les linéaires

Il y a des signes (labels) d’un produit qui vont de la certification de conformité à la promesse de qualité, d’origine géographique, de respect de l’environnement (écolabels) en passant par des garanties sur les processus de fabrication (respect des traditions ou d’une éthique) et sur les chartes de responsabilité sociale (rémunération décente, conditions de travail des employés, droits et équité sociaux). C’est un argument  de vente supplémentaire.

Il y a des réglementations spécifiques sur le gaspillage, dans le secteur alimentaire cela oblige à ne pas détruire des denrées et faire des dons aux association, dans les autres secteurs, cela oblige à réemployer, réutiliser, recycler les invendus. Les professionnels ont l’obligation de trier 5 types de déchets : bois, papiers/cartons, verre, plastique, métal. Le droit européen a rajouté le tri des biodéchets.

 

 

LA FIXATION DES PRIX

La fixation des prix se fait selon les coûts, la marge, la TVA, la demande, l’offre de la concurrence.

On calcul ainsi dans le prix de vente

- Coûts de production : achats de matière première et frais liés à la production

- Coûts de distribution ou de commercialisation

- Coût de revient : coût de production + coût de commercialisation

- Marge commerciale : Prix de Vente HT - Coût de revient

- Prive de Vente HT = Prix de Vente TTC/ Taux de TVA

- Prix de Vente TTC Public = Prix de Vente HT * Taux de TVA

- Chiffre d’affaire HT = Quantité de Produits Vendus * Prix de vente unitaire HT

- Taux de marque = Marge commerciale*100/ Chiffre d’Affaire HT

- Taux de marge = Marge Commerciale * 100 / Coût de revient

Tout commercial a “dans sa botte secrète” des arguments de réduction commerciale ou financière pour créer un effet d’aubaine :

- Le rabais : geste compensatoire face à un défaut du produit

- La ristourne : réduction périodique selon la fidélité de l’acheteur

- La remise : geste commercial octroyé par le vendeur en fonction du montant de la commande

- l’escompte : baisse de prix pour un client payant avant échéance ou au comptant

Les contraintes de vente sont les suivantes :

- Interdiction de revendre à perte, c’est-à-dire dessous son prix d’achat, sauf pendant les soldes fixées de manière réglementaire

- Interdiction d’entente sur les prix au détriment du consommateur

- Assurer une équité entre les partenaires commerciaux (éviter les abus de pouvoir dominant lors de négociations)

 

 

LES ETAPES ET L’EXECUTION DE LA VENTE

Pour mener à bien une vente, il faut mettre en place une relation ressentie comme gagnant-gagnant par le vendeur et le client. C’est la méthode des 4 C (Contact, Connaître, Convaincre, Conclure) :

- l’accueil, la prise de contact (évaluation de la confiance, de la rigueur, du professionnalisme, du sérieux pour commencer la transaction)

o Procéder à l’identification (être au bon endroit, courtoisie, présentation) pour clarifier la situation et créer l’ambiance

o Établir les rôles (qui décide chez l’acheteur et crédibilité du vendeur) pour susciter un intérêt que le vendeur peut satisfaire

o Mettre en place l’entretien à venir (vérifier l’adéquation entre le besoin et ce que le client peut gagner) pour rassurer le prospect

- La découverte du besoin

o Plan de découverte structuré du vendeur sur la situation personnelle de l’acheteur (sa situation passée, son besoin actuel, son budget et les délais envisagés

o La technique de l’entonnoir est un questionnement partant du plus général vers des points précis

o La gestion des distractions où le commercial adapte son pitch à la personnalité de l’acheteur (manière personnalisée de l’interviewer et de l’accrocher)

- l’argument de vente qui transforme les caractéristiques techniques et commerciales du produit ou du service en arguments de vente personnalisé (exposition des points positifs identifiés par le vendeur qu’il transforme en avantage pour l’acheteur) :

o Il vante les caractéristiques techniques (estimées correspondre au besoin)

o Il insiste sur l’avantage personnalisé (bénéfice direct pour le consommateur)

o Il apporte des preuves (en se basant sur les caractéristiques techniques)

- Le traitement des objections

o Objections réelles (fondées, non fondées, préjugés) quand le client a besoins de temps pour se projeter ou que l’offre ne correspond pas entièrement à ses attentes

o Prétexte, objection non objective et achat différé sans raison valable

o Méthode CRAC (Creuser, Reformuler, Argumenter et Contrôler) à utiliser pour montrer au client qu’on entend, qu’on comprend et qu’on traite sa demande (ambiance rassurante pour le client)

o Méthodes utilisées

▪ l’effritement (atténuer la portée des dires du client en contre-argumentant)

▪ Le retournement (retourner un argument négatif en élément positif)

▪ Le report (donner une réponse plus tard après consultation d’un spécialiste

- La vente additionnelle (option d’un produit ou complément d’achat) pour augmenter le chiffre d’affaire et répondre à un service client

- Quand la vente a eu lieu, il faut faire les démarches administratives d’acquisition :

o Paiement

o Editer le contrat de vente (entre celui qui s’engage à livrer et celui qui s’engage à acheter) ou le bon de commande 

▪ On note les partis

▪ On note l’objet du transfert

▪ On s’accorde sur la forme (écrit, oral)

• Consentement des parties (libre, honnête et éclairé)

• La cause doit être licite (motif conforme aux lois)

• l’objet du contrat doit être licite et certain (déterminé précisément)

• La responsabilité contractuelle engage le vendeur sur ses dommages (inexécution, mauvaise exécution, exécution tardive)

• On édite une facture et si besoin un bon de livraison, avec possibilité de suivi numérique de celle-ci

o La garantie protège le consommateur des vices de l’objet d’une vente

▪ La garantie légale de conformité, obligatoire et fixée par la loi, sur les défauts d’origine non décelés à l’achat dans une utilisation conforme au mode d’emploi

▪ La garantie légale des vices cachés avec remboursement partiel ou total et indemnisation en cas de dommage d’un vice caché

▪ La garantie commerciale facultative qui prolonge la garantie léghale de conformité, payante ou gratuite en signant un contrat d’extention de garantie

o Modalités de livraison

▪ Au point de vente

▪ À domicile

▪ Mise à disposition d’un véhicule

- Quand la vente a eu lieu et que le client revient et qu’il n’est pas content, il faut adopter la méthode TECREP :

o Tendre l’oreille (l’écouter attentivement, rester calme et poser des questions)

o Expliciter le problème (reformuler le problème pour vérifier qu’il est compris)

o Compatir avec le client (empathie en se mettant à sa place)

o Remercier le client (pour participer à l’amélioration du produit ou service)

o Évaluer les solutions (qui conviennent aux deux parties)

o Proposer une solution (acceptable pour les deux parties)

- Quand la vente n’a pas eu lieu, il faut laisser un bon souvenir au client dans le souci de fidélisation et de réputation de la marque.

- La conclusion par la méthode des 4R

o Rassurer

o Remercier

o Raccompagner

o Revoir

 

LA MESURE DE L’ACTIVITE DES VENDEURS

La gestion d’une force de vente implique de faire :

- L’état des lieux des ventes et leur répartition :

o Correspond aux ventes réalisées à un moment donné par l’entreprise

o L’étude de leur répartition se fait par :

▪ Répartition des clients (professionnels ou particulier, prescripteurs et utilisateurs)

▪ Zone géographique (régionale, nationale, internationale)

▪ Importance (dans le chiffre d’affaire ou sur la marge commerciale)

o Les objectifs de l’étude de la répartition des ventes sont de :

▪ Concentrer ses efforts sur le plus lucratif

▪ Faire des comparaisons entre commerciaux

▪ Évaluer l’évolution des ventes et leur répartitions sur les années précédentes

▪ Comparer ses chiffres par rapport à la concurrence

- La prévision des ventes permet de fixer des objectifs chiffrés sur le chiffre d’affaires en fonction d’études d’anticipation des besoins. L’évolution des ventes (taux d’évolution) est un indicateur pertinent  de la variation du CA entre deux périodes.

- Les rapports de visite des commerciaux (nom du commercial, détail des visites par ville ou clients visités, notes de frais (transport et hébergement) permet de mesurer l’activité des commerciaux et l’organisation de leur travail.

- On calcul alors la performance des commerciaux par des ratios :

o Réalisation des objectifs de vente = CA HT réalisé * 100 / objectifs de CA HT

o Capacité d’accroche = nombre de devis * 100 / nombre de contacts

o Capacité à conclure une vente = nombre de vente * 100 / nombre de devis

o Taux de transformation = nombre de ventes * 100 / nombre de contacts

o Panier moyen = CA HT / nombre de ventes

o Taux d’attrition = nombre de clients perdus * 100 / nombre de clients total

 

 

B) L’ETUDE DE MARCHES

 

L’étude de marché est un travail méthodique de collecte et d’analyse d’informations permettant la connaissance approfondie d’un marché, d’un offre ou d’un public pour prendre les meilleures décisions marketing.

Il s’agit de connaître (faits) et de comprendre (interpréter) les cibles. La rigueur est scientifique et l’objectif est intéressé et pratique. Il faut que le résultat soit utile. Il faut enlever toutes hypothèses subjectives même si on doit interpréter l’imprévisible, c’est-à-dire le futur. Cela donne des statistiques sur les probabilités d’achat. L’étude est donc faillible et il faut argumenter les choix.

Il y a les études de la demande :

- Demande globale (étude sur les segments et la structuration du marché)

- Connaissance des clients (comportements)

- Mesure des ventes et indicateurs clés (ventes, volumes, valeur, zones géographiques, périodicité, type de distribution)

- Tests de marché (accessibilité pour de nouveaux produits ou pour des offres modifiées)

Il y a les études de l’offre et de la position concurrentielle

- Panels de suivi concurrentiel

- Veille

o Veille technologique (brevets, normes, process de production)

o Veille environnementale (modification des règles et des habitudes)

o Veille concurrentielle (alertes et suivi)

- Impact d’une nouvelle offre

- Étude des performances en laboratoire 

On s’appuie sur les sources :

- Formelles : documents écrits par des études ou émis par des concurrents

- Informelles : observations orales glanées dans des salons ou auprès de partenaires)

- Internes : réseau de vente, chercheurs, nouveaux employés

- Externes : réseaux

- Ouvertes : librement accessibles à un public donné, à un branche professionnelle

- Grises : investigations légales

Les informations primaires sont créées par une étude qualitative (estimation des caractéristiques de la population considérée avec une enquête réalisée sur un échantillon représentatif), un sondage.

Les informations secondaires sont disponibles et n’ont pas été collectées pour un besoin spécifique, elles sont internes à l’entreprise ou collectées par un organisme (gratuit ou payant)

Etude qualitative : l’entretien (3 grands types de méthodes projectives) :

- Les méthodes d’association 

o Association d’idées pour dire indirectement ce qu’on pense

o Association d’images : associer un élément avec un stéréotype

o Tests d’expression : compléter une série de phrases

o Thematic Aperception Act : préciser une situation ambigüe

- Méthodes analogiques : comparer un élément à une entité

- Méthode de créativité : à partir de rien, on demande de construire un produit et d’imaginer son pitch de vente (compréhension de la sensibilité du client)

On réalise donc des questionnaires pour des sondages en face à face, par téléphone, par internet, par e-mail ou par courrier.

Les questions sont 

- ouvertes (liberté de réponse)

- fermées (réponse par oui ou non)

- préformées (liste de réponses

- échelles d’attitudes

o Numériques ou chiffrées (notes)

o Échelles sémantiques ou verbales (choix d’adverbes et d’adjectifs)

o Échelle mixte

o Échelle imagée (smileys, étoiles)

Pour faire une étude d’un panel, on utilise des formules mathématiques pour analyser les achats des ménages :

- Taux de pénétration relative = (pénétration du produit en %) / ( pénétration de la catégorie de produit en %)

- Ratio (quantités achetées par foyer acheteur) = (QA (Quantité Achetée)) / (NA (Nombre d’Acheteurs))

- Prix payés

- Part du client d’une marque pour un foyer = (quantité de la marque achetée par le foyer) / (quantité catégorie de produits achetée par foyer)

- Analyse PMG (Petits, Moyens ou Gros consommateurs). Elle se réalise en fonction du montant et de la fréquence d’achats. On calcul le nombre de clients pour chaque segment et le pourcentage en volume qu’il représente.

- Les lieux d’achat

- l’analyse des transferts :

o Quantité d’acheteurs perdus au profit de qui

o Quantité d’acheteurs nouveaux et de quelle marque

- Analyse des taux d’achat et de rachat d’une marque

o Pénétration accumulée du produit (pourcentage des foyers qui l’ont acheté au moins une fois)

o Pourcentage des foyers qui rachètent le produit n fois 

Analyse du profil de l’acheteur :

- Profil socio-démographique

- Type de logement et équipement par foyer

- Habitudes de vie, fréquentation des médias

 

LA COMMUNICATION

La communication est l’ensemble des informations, messages et signaux qu’une entreprise émet en direction de tous les publics

La politique de communication est volontaire en direction d’une cible choisie pour :

- Le lancement d’un produit

- La prise de parole publique

- Les commentaires financiers, légaux ou institutionnels

- Communication de marque 

- Vente immédiate

- Communication corporate (faire connaître l’entreprise, communication de crise, reportages, recrutement, buzz sur son action)

La communication Push consiste à envoyer des messages non sollicités auprès d’une cible :

- Publicité dans les médias de masse

- Marketing direct

- Mailing général

L’entreprise contrôle cette communication mais comme elle est intrusive, interrompt une activité, il faut se faire accepter en étant séduisant. Voici les différentes formes de perception :

- Perception sélective du client (filtrage selon le type de produit, le profil de l’individu et sa perception de l’agression dans son quotidien

- Perception vigilante : réponse à un stimulus susceptible d’être intéressant (implication pour un intérêt majeur ou situation d’un contexte favorable

- Perception défensive : la cible passe son chemin mais le message passe

- l’adaptation : faire évoluer le message quand la cible est saturée

Pour retenir l’attention des cibles : 

- L’exposition forcée qui nécessite une forte présence et la répétition du message

- l’accroche esthétique qui attire l’attention mais qui doit souligner le bénéfice client même si elle n’a rien à voir avec le message qu’elle valorise

- La surprise (lieu, moment, format du message, contenu

- La personnalisation du message (marketing direct, vente par correspondance, e-commerce)

La communication peut être relayée par un influenceur, gratuit ou payant :

- Expert dans son domaine

- Porte-parole

- Savants

- Stars et célébrités

- Professionnels reconnus

Ce type de communication peut être spontané et non voulu (à l’initiative de l’influenceur) ou négocié (ambassadeurs)

La communication pull est celle recherchée et demandée par le consommateur ouvert à une acquisition et qui se renseigne (recherche d’informations sur internet redirigées vers une plate-forme de vente qui peut l’intéresser)

La marque doit faire attention aux rumeurs, au bouche-à-oreille,(recommandations et jugement de valeur par les utilisateurs) qui peuvent encenser ou détruire une image.

Ces renseignements gratuits permettent d’instaurer :

- Un statut social (luxe, modes)

- Le conseil sur des produits complexes (recherche d’expertise dans son voisinage)

- De recommander une expérience (première fois, fois unique)

La réponse est le marketing viral qui lance une réaction en chaîne orchestrée et signée.

Le but d’un canal de communication est de :

- Couvrir la cible (exposition suffisante)

- Valoriser le message (plénitude du contexte)

On ne peut pas contrôler les rumeurs gratuites, les préjugés, les à-priori, les opinions de valeur et de satisfaction, les recommandations ou les rejets (messages élogieux ou incendiaires spontanés), ceux qui ont essayé le produit le conseillent ou le discréditent, c’est une perception à la fois fonctionnelle du produit (bénéfice objectif) et à la fois irrationnelle (sensation subjective) qui popularise ou salie la réputation d’une marque, d’un produit.

En revanche, on peut payer des ambassadeurs, des partenaires, des parrainages, des publications, des publicités (activités délimitées par la loi Sapin).

Une cible peut être :

- “one to many” : communication indifférenciée ou segmentée

- “one to few” : réunions, mailings, réseaux sociaux

- “one to one” : personnalisation du message

En résumé, il y a les :

- “paid medias” : audience achetée

- “earned medias” : audience gagnée par une action positive

- “owned medias” : audience des supports contrôlés par la marque

 

LA POLITIQUE DE DISTRIBUTION

La distribution a plusieurs fonctions :

- Le transport et l’éclatement de la production

Contraintes d’acheminement (frais, fragile, volumineux, etc...)

- Le stockage et la mise à disposition

Réseaux qui s’approchent du client

- l’assortiment qui donne une offre adaptée au client et diversifiée

- La communication (marketing sur le lieu de vente (pub, promotions, statistiques, prix)

- Le SAV et les services au client

Un circuit de distribution est une filière avec des intermédiaires, qui permettent de livrer un bien ou un service au consommateur final. Il y a les circuits longs, courts, sans intermédiaire.

l’e-commerce se développe en B to B entre entreprise mais aussi en B to C et en C to C pour le consommateur. La transaction est conclue sur site et payée en ligne. Les géants de l’e-commerce ont tendance à renforcer leur pouvoir de marché (concentration et écrasement des concurrents)

Il y a les pure players, spécialisés dans la vente en ligne et les click & mortars qui sont de grandes marquent qui font de l’e-commerce pour compléter leur réseau.

Les grandes marques de distribution regroupent “tout sous un même toit” et permettent par les volumes le discount, des prix attractifs.

Les principaux types de magasins sont :

- Les GMS (Grandes et Moyennes Surfaces)

- Les hard discounters

- Les GSS (Grandes Surfaces Spécialisées)

- Les grands magasins

- Les magasins de proximité

- Les artisans et les petits commerçants

Pour guider la consommation en ligne, il y a :

- Les e-commerçants et leur site officiel

- Les marketplaces

- Les plateformes d’annonces et annuaires

- Les guides d’achat et comparateurs

- Les moteurs de recherche

- Les influenceurs et les réseaux sociaux

Les clients trans-canaux passent facilement du renseignement sur Facebook, des catalogues par courrier postal ou e-mail à l’achat par internet sur smartphone en passant par l’envie d’acheter véhiculée par la télévision par exemple.

Le modèle marchand fait les calculs suivants :

- Marge brute : MB = PV - PA (Prix de Vente et Prix d’Achat)

- Le taux de marge brute (m) est la MB en pourcentage du PV : m = MB/PV

- Le Coefficient Multiplicateur (CM) facilite le calcul du PV : PV  = PA*CM

Le distributeur choisit le concept, l’ambiance et le design du site marchand :

- Aménagement commercial

- Éclairage commercial

- Design sonore et olfactif.

Le choix de l’assortiment se fait en fonction de la nature du magasin (fourniture de marques leaders ou de MDD (Marques De Distributeurs)) et de la concurrence sur les prix.

Le commerçant choisit sa zone de chalandise (espace d’où vient l’essentiel de ses clients). Soit le magasin est attractif en lui-même, soit il profite d’une zone commercial pour attirer les acheteurs vers lui. On distingue les magasins péri-urbains du centre-ville et des zones marchandes.

La politique de communication (communication d’enseigne) établit et fait évoluer son image (positionnement, prix, marketing direct (par voie postale ou surtout e-mail), elle mesure l’audience et l’impact des spots publicitaires d’enseigne (mise en avant des promotions).

Le merchandising est l’ensemble des méthodes et techniques de mise en valeur du produit dans les lieux de vente afin d’écouler les premiers et rentabiliser les seconds. 

On mesure avec la carte de fidélité plusieurs paramètres :

- La fréquentation, le trafic

- La quantité d’achats réalisée

- La typologie exacte des produits achetés

- Le profil de l’acheteur

- La durée moyenne et la fréquence de visite

On optimise ainsi sur les linéaires l’implantation des produits et références par variété, par marque, par prix sans oublier de mettre en valeur les promotions (corners, têtes de gondole ou affichage)

LA PUBLICITE

Une publicité est un message à but promotionnel payé dans de grands médias afin de bénéficier de l’audience pour la présentation d’un contenu attirant.

La publicité est une communication partisane, qui n’est pas exclusivement marchande car elle diffuse un message en évoquant les travers de la société (satyre), les habitudes de vie (plaisanteries), des connotations provocatives (politique, humaines, les luttes pour gagner des droits, etc...

Le temps de l’accroche est très bref  (médias, affiches, magazines, etc...)

Il y a la publicité de marque : branding :

- Notoriété et connaissance élargie de la marque, même pour ceux qui n’achèteront jamais, l’inaccessibilité renforçant le prestige

- La publicité d’image de marque autour du positionnement choisi. Le spot doit être créatif et entretenir l’imaginaire

- Cela suppose continuité et répétition. (reputation and repetition). Les médias classiques (push) sont adaptés.

Il y a la publicité de vente (selling) :

- Susciter des achats à court terme

- Doit fournir une raison majeure d’achat

- Stimulus-réponse éphémère

- Très offensif en online (pull)

- Médias traditionnels pour les promotions en offline

Les 6 médias sont internet (campagne de marketing immédiat), télévision (campagnes de pub corporate et grandes marques), presse (proximité d'une ligne éditoriale), affichage (perception d’une image résiliente), radio (distribution et promotions) et cinéma.(impact limité mais qualitatif)

On choisira un média en fonction des données sociodémographiques du public que l’on veut atteindre (âge, sexe, situation familiale, préférences, etc...), rn fonction de l’envergure du média (selon les budgets de l’entreprise),  et en fonction du contenu où est inséré la publicité. Une campagne  de publicité repose sur l’affichage de l’immatériel. Les acteurs de la publicité sont les annonceurs (entreprises dont le service marketing commandite la publicité), les agences publicitaires (ceux qui mettent au point et créent les spots, l’image ou le son), les régies publicitaires (les médias qui diffusent la pub). Les créatifs inventent une légende, une histoire, un récit, une blague, etc...pour illustrer les contraintes informatives (objectives et subjectives) qu’on veut faire passer C’est la direction marketing qui édite le cahier des charges d’une campagne publicitaire

LA POLITIQUE DE PRIX

Il y a les coûts directs (imputables à la production, à la commercialisation et à la communication d’un produit) et les coûts indirects (répartis et imputés pour un ensemble de produits). Il y a les coûts fixes (constants quel que soit le volume des ventes) et les coûts variables (qui fluctuent proportionnellement en fonction de la production et des ventes).

La majorité des coûts marketing sont des coûts fixes (recherche et développement de nouveaux produits, publicité, marketing direct, référencements, etc...) car ils ne varient pas en fonction des résultats commerciaux.

Il y a le coût moyen unitaire : somme de tous les coûts/nombre d’unités vendues

Il y a le coût marginal : supplément de coût d’une unité supplémentaire vendue.

L’effet de masse fait diminuer le coût marginal (économies d’échelle, pouvoir de négociation sur les prix, capacité de production augmentée). Un produit est rentable à partir d’un seuil sur les coûts fixes.

Le commerçant peut fixe le prix à partir des coûts de revient qui comprend les achats, la production, les coûts indirects et la marge (calculée selon des normes).

La contribution unitaire (marge sur les coûts variables = recette unitaire - coûts variables

Le point mort (niveau d’activité nécessaire pour équilibrer recettes et dépenses = frais fixes/contribution unitaire.

L’étude de marché étudie donc les objectifs de rentabilité en évaluant comment modifier le point mort car le prix de vente a une influence à la fois sur l’élasticité de la demande et à la fois sur le prix de production (en jouant sur les volumes).

On évalue donc la demande pour savoir  :

- Si l’achat est libre ou contraint (situation de l’acheteur)

- Si c’est un acheteur ou un prescripteur (rôle de la personne)

- Si le produit est substituable (différenciation)

- Si l’acheteur a la facilité de comparer les prix

- Quel est le montant absolu de l’achat

- Quelle est la pression du pouvoir d’achat

- Quelle est la hiérarchie des critères de décision et quelle est l’implication

On analysera donc statistiquement les ventes passées, l’influence des prix sur la demande, la part de marché (sur les volumes et en valeur), l’attitude des clients à l’égard des prix, la connaissance des prix par l’acheteur et leur importance pour l’acquisition, le niveau d’acceptabilité des prix (prix plafond). Sur un échantillon, on délimite la courbe des prix minima et maxima. Enfin, on se base sur les enquêtes d’intention d’achat ou de renseignements et sur les témoins (produits ou magasins).

On fait donc une politique de positionnement d’après les prix et une stratégie concurrentielle qui stimule l’offre.

On formulera les prix selon les méthodes suivantes :

- Prix de vente production et prix de vente final (intermédiaires, valeur ajoutée et marge)

- Prix psychologique : ajustement du prix à la marge en fonction de son attractivité

- Règlement comptant et différé

- Prix du produit principal (prix de base raboté) et prix des options (onéreuses)

- Location ou abonnement avec une politique de fidélisation

- Prix d’équipement et prix de complément (produits induits comme les consommables, les abonnements, les achats payants)

- Prix d’achat réel en mettant en avant son coût d’utilisation faible (consommation de matière première, d’énergie, de maintenance, etc...). On vante alors le retour sur investissement

Démarche synthétique de fixation des prix :

- Formulation et pondération des objectifs (volumes, rentabilité, image, concurrence)

- Définition d’une fourchette de prix (coûts des concurrents, acceptabilité, prix plancher, harmonisation des prix)

- Formulation et évaluation de scenarios (prévisions de parts de marché, compte d’exploitation dans le temps)

- Ajustement marginal (prix psychologique selon l’endroit, le produit, le besoin, l’envie, etc...)

 

LA POLITIQUE DE PRODUIT

La politique de produit consiste à définir, concevoir et renouveler une offre de biens ou de services. Un produit est une offre sur un marché.

Les biens comportent une part variable de services et vice-versa :

- Purement matériels

- Accompagnés d’une prestation de services

- Support matériel ou numérique d’une offre intangible

Ce qui intéresse le marketing, ce n’est pas le produit tel qu’il est mais tel qu’il est perçu. Il faut voir le produit à travers les yeux du client. Il y a une valeur d’usage (dimension fonctionnelle) et une valeur de signe (représentation symbolique et subjective)

Les dimensions du produit sont :

- Le concept marketing du produit

- La formule-produit (ses composants)

- Ses performances

- Son identité sensorielle (les 5 sens)

- Son design

- Son packaging (emballage du produit physique)

- Les services associés

- Le nom et la marque du produit (valeur, univers symbolique)

Le concept-produit est l’idée en termes de bénéfice client, différente de la dimension technique

La formule-produit est la description technique des composants et processus caractéristiques d’un bien ou d’un service. Elle s’exprime en performances produit (perception de l’offre)

Les performances produit ont pour conséquence la perception d’utilisation.

l’identité sensorielle du produit est liée aux composants du produit et est le fruit d’un design étudié.

Le design représente le concept et la réalisation de symboles, d’objets et d’infrastructures avec une dimension esthétique de l’expérience client. Le design doit s’accommoder de la standardisation pour donner l’impression d’un produit unique pourtant produit à la chaîne.

Il y a les design :

- Formels et ergonomiques

- Packaging

- Corporate design (identité graphique de l’entreprise)

- Celui d’environnement (bureaux et points de vente)

- Celui des sites internet et des documents écrits

Le design doit être :

- Attractif

- Fonctionnel et ergonomique

- Cohérent avec l’identité marque d’un produit

Le packaging est un emballage, un conditionnement avec des aspects décoratifs et des fonctions de communication. Le produit “doit se vendre tout seul”, “parler par lui-même” depuis la généralisation de la vente en libre-service. Il faut attirer le regard, être reconnu et susciter le désir d’achat, le produit doit “parler” de manière différenciée d’où l’importance de l’accroche.

Il y a l’emballage primaire (en contact direct avec le produit), l’emballage secondaire (qui contient un produit déjà conditionné) et l’emballage tertiaire (manutention et transport)..

Fonctions de communication :

- Information au consommateur

- Impact sensoriel et impulsion d’achat

- Reconnaissance et identité du produit

- Expression d’un positionnement

- Communication corporate

Fonctions techniques :

- Protection et conservation du produit

- Commodités de manipulation et d’utilisation

- Transport, stockage, rangement, élimination

Les services associés au produit sont complémentaires à l’offre (bénéfices additionnels source de différentiation). Ils peuvent être contenus dans l’offre ou tarifés. Cela créée une valeur supplémentaire (accueil, information, conseil, facilités de transaction , livraison, installation et formation, maintenance et réparation, supplément numérique, etc...)

Le nom ou l’avantage-produit est valorisant et distinctif (concept, formule, performances, identité sensorielle, qualité), c’est la réponse crédible à une attente réelle, il y a un potentiel de communication à développer, l’imitation doit être difficile pour rendre le produit unique, le prix doit être acceptable.

Face à la banalisation, l’entreprise doit fournir un effort constant de recherche et développement pour améliorer la formule et les performances de manière significative et perceptible. C’est l’assurance de vendre un produit moderne à la pointe de la technologie mais c’est un “délire d’ingénieur” si le produit n’est pas accessible.

Le cycle de vie du produit va de son lancement (naissance), au développement (adolescence), passe par la maturité (âge adulte) et finit par le déclin (vieillesse et mort). Il y a le cycle de vie d’un produit, d’une marque spécifique, celui d’une catégorie de produits, celui d’un marché.

Développement et lancement de nouveaux produits :

- la définition d’un concept et son test

- Le processus d’innovation qui passe par la recherche d’idées et leur filtrage, c’est la démarche du “design thinking”, méthode créative vers la résolution de problèmes (étapes structurées entre équipes pluridisciplinaires et retour du terrain pour concevoir et tester une solution pour savoir si elle techniquement faisable, économiquement viable et adaptée aux usagers.

- Identification des problèmes

- Concept itératif

- Association des concepteurs de divers horizons

- Mêle technologie, business et usage

Il y a 5 étapes :

- Empathie : se mettre en situation d’acquisition et de recherche d’informations

- Diagnostic : expression du besoin

- Conceptualisation : on met en idées le produit

- Formulation (prototypage)

- Tests (vérifications avec le public)

Les test monadiques sont l’évaluation d’un seul produit, sans comparaison. Facile, rapide, peu coûteux, il évalue les conditions réelles et d’utilisation mais donne peu de pistes d’informations. Il est utile quand le produit est très innovant ou pour l’usage dans la durée.

Le test comparatif évalue plusieurs produits (préférences, supériorités, etc...), il donne des pistes d’amélioration mais n’indique que des préférences plutôt que des appréciations globales. Il est adapté pour l’évaluation concurrentielle ou pour une amélioration.

LA STRATEGIE MARKETING

La stratégie marketing définit des objectifs et la façon dont on compte les atteindre face à des adversaires désignés. Toute stratégie repose sur un avantage concurrentiel. C’est une vision conduisant à des choix significatifs pour atteindre un but, il s’agit d’allouer des ressources sur des modèles d’activité pour un mode de développement spécifique. Elle se développe dans la durée selon une logique séquentielle. On développe une politique spécifique (décisions et règles de conduites) au service d’une stratégie et on met en place un plan (liste détaillée d’actions précises) qui engage les objectifs de vente et la rentabilité. Le plan détermine le marketing-mix.

Il y a deux niveaux de stratégie :

- Corporate (groupe) qui définit le portefeuille d’activité, les diversifications, les concentrations avec les facteurs de croissance, de rentabilité, de retour sur investissement, de valorisation du capital (performances).

- Domaine d’activité (BU, Business Unit), concernant un marché particulier, autonome (choix de segments, implantations géographiques, clients ciblés, etc...)

Il y a l’avantage sur les coûts et ceux fondés sur la différenciation de l’offre.

Stratégie de domination par les coûts :

- Coût complet plus faible que la concurrence

- Offre comparable à la concurrence mais prix attractif

- Forte sensibilisation de la clientèle au prix

Stratégie de différentiation par le haut : 

- Valeur forte du produit par rapport à la concurrence

- Offre fortement différenciée, bénéfice de la marque

- Clientèle peu sensible aux prix si l’avantage perçu est fort

L’innovation est particulièrement au service des stratégies de différenciation, elle stimule la demande et permet le développement de nouvelles ressources sur de nouveaux marchés, le produit sort de la banalité, il restaure l’image de marque par son identité.

Il y a l’innovation :

- Tactique ou incrémentale (même stratégie et même business model)

- Stratégique (nouveaux modes d’achat ou de consommation, même business model

- De business model

l’avantage du pionnier

- Propriété exclusive

- Effet d’expérience

- Appropriation d’actifs rares

- Maîtrise d’une technologie

- Préemption d’un positionnement

- Structuration des préférences

- Coût de changement de marque (switching cost)

- Effets d’externalité de réseaux

La démarche d’élaboration d’une stratégie d’un plan marketing passe par :

- L’analyse diagnostic (interne ou externe, SWOT)

- La stratégie marketing

o Choix

o Vision, positionnement, marchés prioritaires, sources de volumes et de rentabilité, quantification des objectifs

o Politiques (mix-marketing)

- Plan marketing

o Programme d’actions et calendrier

o Prévisions des performances

o Budgets

o Responsabilités

La synthèse SWOT est le résultat du’une analyse marketing identifiant les forces (Strenghts), les faiblesses (Weakness) les opportunités (Opportunities) et les menaces (Threzats)

Les trois dimensions de développement des volumes et de la rentabilité sont les axes:

- Conquête de nouveaux clients

- Fidélisation

- Panier moyen

La méthode SOSTAC présente le cycle suivant pour mener à bien une opération marketing : 

- Situation analysis

- Objectives

- Strategy

- Tactics

- Actions

- Control

 

 

LE POSITIONNEMENT

Le positionnement traduit un choix d’offre pour le rendre attractif. C’est donc une politique voulue par l’entreprise selon les critères suivants :

- Éléments-clés de la proposition de valeur

- Marché ou segment de marché

- Concurrents

La position doit être crédible, attractive, différente et supérieure à la concurrence sur son marché.

Aspects du positionnement :

- Il est stratégique (politique produit, services, prix, choix des canaux de distribution et de communication)

- c’est un concept réducteur car on choisit quelques traits saillants pour simplifier l’étude (sacrifice qui vise à l’efficacité)

- Il cherche à influencer l’esprit des clients (perception)

- Il comble un bénéfice client 

Il y a donc dans le marketing la politique de marque, l’image d’un produit par la segmentation puis le positionnement pour calculer l’offre.

Le positionnement reflète donc la clarté de l’offre sur le marketing-mix. Il s’inscrit dans la durée et il est cohérent. Il s’inspire d’une identité caractéristique distinctive se formant autour du triangle d’or du positionnement (attente du public, atous potentiels du produit, position des produits concurrents).

Les six qualités d’un positionnement sont les suivantes : 

- La simplicité

- l’attractivité

- La crédibilité

- La différence

- La profitabilité

- La pérennité

 

LA SEGMENTATION

On décompose les marchés selon les ventes des différentes catégories de produits selon des critères précis pour cibler un marketing spécifique à chaque potentiel ainsi découpé. Les données de travail sont objectives et fiables, les critères relèvent aussi de choix intellectuels de sont qui font l’étude. Ce travail est donc objectif car il s’agit de décrire des groupes différents de clients et opérationnel car il se situe dans un champ d’actions. La segmentation clients est complémentaire de la segmentation produits (partie de marché ou l’offre est directement substituable par une autre). Les segments produits doivent donc être homogènes, on parlera de satisfaire les sollicitations d’un public donné, les critères doivent être pertinents et les segments doivent être exclusifs (l’individu appartient à un seul segment). On décrit la personnae, imaginaire, par son profil, son rôle, son comportement ainsi que les variables psychologiques (implication, motivation, freins)

Les critères de segmentation sont les suivants :

- Socio-démogarphiques

o Sexe

o Âge

o Caractéristiques physiques

o Taille du foyer

o Composition de la famille

- Géographiques

o Régions internationales et nationales

o Catégories de villes

o Climat

o Géo-démographie

- Sociaux et économiques

o Revenus

o Niveau d’instruction

o Profession (INSEE)

o Pratiques religieuses

- On mesure le comportement d’achat, la personnalité et le style de vie

- On mesure les comportements d’utilisation, les attitudes et les croyances (insights)

- On mesure les avantages recherchés

 

LA MARQUE

La marque identifie une offre (par un nom et une identité visuelle ou sonore) pour se différencier et créer de la valeur pour une entreprise. Elle fait partie du patrimoine immatériel. C’est une représentation mentale destinée à influencer la perception et le comportement des clients, offrant notoriété et image perçue. La marque est donc un nom et un ensemble de signes qui indiquent l’origine d’une offre, la différencient de la concurrence et influencent la perception et le comportement du consommateur (attachement émotionnel) la marque s’identifie par une signalétique (logo, slogans, jingle) qui permet de la reconnaître. La marque peut être un patronyme, un acronyme, (sigles), une promesse, une fantaisie.

Le nom doit être : 

- Court et facile à mémoriser

- Ne pas avoir de connotation indésirable

- Être compréhensible à l’internationale

- Être disponible et protégé juridiquement

Pour le logo, on choisit une typographie, une couleur, mise en page ou en scène originales, distinctives, à la reconnaissance immédiate.

La marque condense les politiques spécifiques ayant trait au produit, aux services associés, à la communication et à la distribution. C’est donc la partie émergée de l’iceberg de la “value” de l’entreprise puisque c’est le premier contact avec le client. Il y a donc une mission stratégique qui engage la facilité de vendre.

Le pouvoir de la marque : 

- Notoriété

- Connaissance

- Considération

- Préférence (supériorité perçue)

- Attachement

- Évangélisation

La marque est synonyme de compétence et traite d’affectivité (amour et émotion véhiculés) et de respect (confiance et sérieux). La réputation fait partie des valeurs, il y a un message codifié véhiculé par le produit et sa représentation mentale dans l’esprit du public.

Les valeurs intangibles sont :

- Vision

- Valeurs

- Identité (ADN)

- Positionnement

- Charge graphique et univers de la marque

- Signalétique

Les valeurs tangibles sont :

- Qualité

- Performance

- Attributs

- Fonctionnalités

- Composants

La notoriété mesure la présence à l’esprit, spontanée ou assistée, du nom de la marque. La publicité permet d’entretenir un souvenir de celle-ci qui s’ancre dans l’esprit du consommateur et qui se rappelle lors de l’acte d’achat, la marque s’adresse aux sens par-dessus toute rationalité.

Le “branding” est la volonté commerciale de mettre en valeur sa marque par des actions intemporelles (pour asseoir son image) ou ponctuelles (pour une promotion délimitée dans la durée) sur des supports concrets.

Il y a la marque produit (qui signe une gamme), la marque ombrelle (produits différents) et la double-marque (marque mère et fille à la fois). Il s’agit de propager le plus largement possible la notoriété au moindre coût avec une couverture amplifiée.

La marque au sens juridique relève du droit de la propriété intellectuelle qui la protège des actions et contrefaçons. Il s’agit de faire attention :

- À la marque

- Aux brevets

- À la dénomination sociale

- Au nom commercial

- Au nom de domaine

- À l’enseigne

- Aux dessins et modèles

- Aux droits d’auteur

Il s’agit soit de protéger l’entreprise et ses activités soit ses biens et ses services.

La définition légale de la marque est la suivante : “la marque de fabrique, de commerce et de services est un signe susceptible de représentation graphique servant à distinguer les produits et services d’une personne morale ou physique”.

 

LES COMPORTEMENTS DES CONSOMMATEURS

Il s’agit d’étudier sa psychologie. La pyramide de Maslow détaille ses différents besoins, du plus basique au plus comblant émotionnellement. Les besoins non satisfaits sont des désirs qui poussent à l’action, il s’agit aussi d’être poète ou philosophe pour les comprendre. Il y a trois grandes catégories de motivation :

- Hédonistes : la consommation ou la possession donne du plaisir

- Rationnelle : c’est la pensée que le produit est utile

- Étique : c’est le sentiment d’un devoir moral qui fait acheter

Les motivations, désirs et besoins peuvent être actifs ou latents. En effet, l’individu ne ressent pas en permanence l’insatisfaction. Le marketing fait alors ressortir sous l’effet d’un processus psychologique ou par l’action d’un stimulus extérieur ce manque et pousse à l’achat, il peut suffire d’un symbole, d’un signe, d’un logo. Les motivations peuvent être conflictuelles, il y a juxtaposition des freins sur l’envie (besoins et ressources réelles par exemple). Il s’agit donc pour le commercial de pondérer des critères de choix en affectant les ressources au plus utile pour emporter la décision finale, le choix d’achat. On cherchera quelles sont les mesures les plus déterminantes, parmi les motivations suivantes :

- Inférence : on analyse les choix déjà effectués

- Interview : on interroge les clients lors d’entretiens

- Projection : on essaie de prévoir l’achat par interprétation et hypothèses

Les attitudes (croyances, expériences, sentiments plus ou moins cohérents formant une prédisposition pour agir) cherchent à expliquer le jeu d’associations “besoin-réponse” et “stimuli-réponse”. C’est vouloir simplifier et s’adapter à des situations diverses, classées par l’ABC :

- Affect : éléments affectifs : aimer ou détester où le but est de faire aimer

- Behavior : éléments comatifs : action sans relation avec l’envie où le but est de faire agir

- Cognition : croyances ou éléments cognitifs : c’est l’action extérieure  et l’expérience qui l’emportent où le but est de faire connaître

Les variables explicatives sociologiques et culturelles sont les suivantes : 

- Famille, sexe, âge et consommation où le modèle du foyer s’adapte à la modernité, mêlant achats familiaux et générationnels (seniors ou jeunes)

- Le groupe qui influence le comportement de ses membres (leaders d’opinion, normes sociales et comportements grégaires) et où le rôle et les statuts sociaux sont codés.

- Les classes sociales, les catégories socioprofessionnelles (CSP+ et CSP-), des moyens modestes aux revenus supérieurs.

- La consommation ostentatoire et le standing où le paraître l’emporte sur l’être car c’est démontrer un style de vie

- Les variables culturelles ou religieuses où les mythes et les rituels font partie de la vie et structurent le calendrier

On peut dénombrer les socio-milieux suivants : 

- Conservateurs identitaires

- Précaires écrasés

- France tranquille

- Consommateurs hédonistes

- Intellectuels

- Bourgeois installés

- Combatifs

- Performers

- Néo-bourgeois

- Passionnés créatifs

L’analyse du processus de décision obéit à des variables fondamentales :

- le risque perçu et l’incertitude (déception)

- l’implication comme si l’individu était investi d’une mission

- les facteurs situationnels : Peter et Olson en distinguent ciqn:

- Recherche d’informations

- Situation de recherche de produits (shopping)

- Achat

- Utilisation

- Cession ou débarras du produit

Il y a un environnement physique, humain, un moment, une activité

- l’apprentissage requis

Il y a six étapes du processus décisionnel d’achat :

- La reconnaissance du besoin

- La recherche d’informations

- La comparaison des offres

- La prise de décision

- l’achat

- l’évaluation et la fidélité

Il y a les processus décisionnels :

- Routiniers (sans efforts ni réflexion

- limités (dont l’achat impulsif) : informations et alternatives réduits

- Étendus (reconnaissance du problème, recherche d’information, évaluation des alternatives, évaluation après l’achat). Cela prend un certain temps

Tunnel simplifié des étapes du processus d’achat :

- Considérations

- Recherche d’informations

- Évaluation

- Achat

- Fidélité

- Recommandation

 

L’ETUDE DE MARCHE

Un marché est un espace où s’organise la rencontre d’une offre et d’une demande en vue d’un échange. Il y a compétition avec d’autres produits que l’acheteur juge substituable. Il faut donc obtenir des informations sur les volumes et la valeur, les segments d’offre, leurs tendance et la structuration de la concurrence par secteur d’activité. Le marché répond aux besoins d’un public qui partage les mêmes demandes qu’il cherche à satisfaire. Il s’agit donc aussi d’analyse sociodémographique sur les motivations et les freins à l’achat. Les producteurs et les concurrents adoptent et adaptent donc des stratégies différentes pour cibler le coeur de clientèle. Le marché se décompose ainsi :

- Besoin

- Secteur d’activité

- Catégorie

- Marque 

- Produit

Un segment est un marché dans un marché, une partie du marché qu’on distinguer du reste. On passe des marchés génériques aux niches par leur analyse en fonction de la taille de son entreprise (multinationale ou PME). Il y a des marchés induits (qui dépendent de façon directe d’un autre marché (exemple : applications et smartphones) et des marchés captifs (où les clients sont contraints d’acheter une marque ou un produit plutôt qu’une offre concurrente (exemple : Apple Store et iPhones). Il y a des marchés de premier équipement (achat pour la première fois d’une catégorie de produits) ou de renouvellement (remplacer un produit appartenant à la même catégorie). Il y a les marchés B to B (de professionnel à professionnel) et les marchés B to C (orientés vers le consommateur final). L’étude se fera à la fois en termes de volumes et de valeur. Il ya donc deux catégories d’acheteurs : les sell-in (distributeurs, centrales d’achats, intermédiaires) et les sell-out (les consommateurs). La part de marché se calcul ainsi : ventes d’un produit/ventes globales. Les commerciaux font donc des prévision et des estimations de vente d’après le marché réel (ventes effectuées) et d’apèrs le marché potentiel (estimation de la valeur maximum). Le modèle PESTEL analyse les différents acteurs du marché :

- Politique

- Économique

- Social

- Technologie

- Environnement

- Légal

Entre rupture et innovation, les facteurs institutionnels et réglementaires ainsi que les facteurs démographiques, culturels, économiques et sociaux sont déterminants pour inscrire l’offre dans son environnement.

L’APPROCHE MARKETING

De l’approche production, du début de la révolution industrielle aux années 1930, où les besoins non satisfaits étaient immenses et les revenus faibles, il suffisait d’améliorer les méthodes de production pour rendre les produits accessibles et automatiquement les vendre. Ainsi, Henri Ford disait : “les clients peuvent avoir la voiture de la couleur de leur choix, si elle est noire”, ce qui veut bien dire qu’on écoulait facilement ce qu’on était en capacité de produire massivement. Ainsi, les anglais vendaient des tissus à carreaux identiques et uniformes tandis les allemands ont apporté une différence de coloris et de motifs pour se démarquer. L’approche vente dès les années 1930 supplante aux problématiques de production l’approche client pour stimuler la demande. C’est le début de la réclame en créant des outils pour développer les ventes (optimisation des circuits de distribution, amélioration de la présentation des produits, packaging attractif). Le marketing s’impose au milieu des années 1950 avec la société de consommation et la croissance. La concurrence, le développement des entreprises, la multiplication des produits nouveaux, la recherche de débouchés voit l’offre et la demande se rencontrer sur un marché où il faut plaire au consommateur. Le marketing propose aux entreprises de mettre à disposition des produits séduisants pour les acheter, c’est à dire répondre à une demande consciente ou impulsive, tentante voir obsédante. Pour satisfaire cette volonté, il faut donc passer de l’approche unidirectionnelle entreprise->client vers une interrogation des désirs. La définition du marketing serait : “il consiste à planifier et mettre en oeuvre l’élaboration, la tarification, la promotion et la distribution d’une idée, d’un bien ou d’un service en vue d’un échange mutuellement satisfaisant pour les organisation comme pour les individus”. Il s’agit d’influencer les comportements du public, c’est une véritable stratégie pour une offre perçue comme supérieure à la concurrence. C’est créer de la valeur économique en se distinguant de la masse et la finalité de l’action est d’induire un besoin, de susciter une inclination pour posséder, de faire naître la convoitise pour dépenser. Avant l’achat, l’acquéreur pèse les bénéfices supposés lui être apportés (performances, qualité, marque, services associées, etc...) et les coûts induits en temps et en argent, il compare avec la concurrence et en fait sa propre valeur perçue, l’intention d’achat vient de la satisfaction qu’il peut retirer du produit, l’expérience lui dira s’il peut recommencer sans être déçu. Le marketing doit donc étudier tous ces paramètres dans une approche d’innovation, de produits performants, d’identité sensorielle, des services associés, de l’image de la marque car il s’agit de différenciation formulée pour que les bénéfices d’achat proposés assurent son originalité et donc une véritable valeur ajoutée qui répond ou créée un marché lucratif. Il faut sans cesse revoir la politique commerciale pour donner un sentiment de nouveauté sinon la concurrence arrive (attirant les prix vers le bas) et le client se lasse (il n’a plus l’envie d’acquérir).

LE MARKETING ET LA MORALE

La réclame dès ses débuts a été l’objet de contestation et de mépris, on peut la dénoncer comme un encouragement au vice (envies, gourmandise, péchés mignons, etc...). L’inspiration marxiste dénonce la société de consommation capitaliste et les lois de protection des consommateurs sont des réponses aux abus (vente par la force, incitation à acquérir plus que le besoin initial, tromperie sur la qualité des produits, etc...). Aujourd’hui, le mouvement anti-globalisation, anti-gaspillage et anticapitaliste est en plein essor, on dénonce l’idéologie matérialiste et son caractère propagandiste d’un certain style de vie uniformisé au niveau mondial. Il n’y a plus de frontières productives et culturelles et donc le service marketing s’adresse personnellement à des anonymes sur un article standard fabriqué sans âme. Le marketing est donc manipulateur car il influence par pouvoir de persuasion, il est immoral car il n’a trait qu’à l’argent, il est irresponsable écologiquement parlant car il induit la survente de produits polluants. Pourtant, c’est seulement un jeu entre l’acheteur et le vendeur, c’est un accord de fourniture du meilleur produit, le plus adapté à ses désirs, chacun peut refuser cette entente qui n’est que commerciale quand il n’y a pas d’obligation d’achat. Le marketing ne serait-il donc qu’un conseil ? Alors que certains y voient une forme de communication orientée vers la perfection du produit et caractérisée par la domination de celui qui propose, chacun doit rester lucide, l’imaginaire d’un mode de vie suscité par la publicité, le packaging, le design du produit peut prêter à confusion mais cela ne reste qu’une image ! Il n’y a pas vraiment de démagogie car ce n’est qu’un objet, un service factuels mais il peut y avoir emphase vers une idéalisation du réel, le marketing est bien superficiel et devient satisfaction personnelle quand le rêve promis est bien supérieur à la dure réalité !!! Le marketing améliorerait donc le quotidien en le rendant plus acceptable mais le vrai défaut est la surconsommation engendrée quand les gens achètent plus que ce dont ils ont besoin, l’écologie rappelle la pollution et les ressources finies car les commerciaux ont tendance à ignorer ces données vertueuses sauf si elles sont vendeuses et apportent de la valeur à l’entreprise. Cette idée de destruction de l’écosystème doit avoir pour réponse marketing le développement durable, une mission prometteuse pour qui veut un accord respectueux de l’environnement. Mais cette éthique du bienfait gratuit n’existe pas en marketing, il y a toujours une arrière-pensée intéressée vers les courbes de ventes qui doivent progresser, quels qu’en soient les moyens !!! Pourtant, avoir une morale installe une image de marque, il faut paraître transparent car l’incitation à la débauche, les méthodes de persuasion illégitimes, la réputation d’abuser de la confiance des consommateurs peuvent ruiner l’opinion que les gens se font d’une gamme de produits ou d’un magasin, mais quand il y a des acheteurs peu regardants sur les conditions de travail des salariés, sur le caractère toxique pour la santé ou sur les conséquences désastreuses pour la terre, il y a toujours un marché pour eux, la légitimité serait donc une législation contraignante pour responsabiliser le marketing !!!

INTRODUCTION AU DROIT DES SOCIETES COMMERCIALES

Définition (art 1832 du code civil) : "la société est instituée par deux ou plusieurs personnes qui conviennent par un contrat d'affecter à une entreprise commune des biens ou leur industrie en vue de partager le bénéfice ou de profiter de l'économie qui pourra en résulter. Elle peut être instituée dans les cadres prévus par la loi, par l'acte de volonté d'une seule personne. Les associés s'engagent à contribuer aux pertes".

Définition de l'entreprise : "elle comprend toute entité (regroupement de moyens humains et matériels) exerçant une activité économique (de production et/ou de commercialisation de biens et de services."

L'objet social déterminé par les statuts (Code civil art 1835, code commercial art L210-2) consigne l'ensemble des activités économiques que la société se propose d'exercer pour atteindre un but. L'objet social ne doit pas être contraire aux lois, à l'ordre public ni aux bonnes mœurs (code civil, art 1833). Le consentement de chaque associé doit être exempt de vices (code civil, art 1109). Il doit être exempt de mensonges et de manœuvres frauduleuses dont peut être victime une personne entrée en société (code civil, art 1116).

La loi ne donne aucune définition des associés : c'est celui qui réalise un apport à la société et qui dispose en contrepartie d'un droit d'intervention dans les affaires sociales de cette qualité. il y a un nombre d'associés selon le type d'entreprise (EI, SARL, SA, SNC, etc...). Les associés conviennent d'affecter à l'entreprise commune des biens ou leur industrie (code civil, art 1833), en contrepartie ils vont recevoir des titres sociaux, parts sociales ou actions (code commercial, art 1843-3). Il s'agit d'apports numéraires, en nature et en industrie. Les associés partagent les résultats selon l'article 1832 du code civil, la participation de chaque associé aux bénéfices est proportionnelle à sa part dans le capital social (code civil, art 1844-1).

La rédaction des statuts de la société, obligatoirement passée par écrit (code civil, art 1835) doit consigner les apports de chaque associé, la forme social, l'objet, la dénomination, le siège social, le capital social, la durée de la société et las modalités de fonctionnement (code civil, art 854 et code commercial, art L210-2). A compter de l'immatriculation, la société acquiert la personnalité de personne moral (code civil, art 1842, code commercial, art L201-6). Elle se voit attribuer un numéro unique d'identification : le SIREN délivré par l'INSEE.

Le financement de la société se fait par le capital social (apports) et tous les biens rapportés s’inscrivent au bilan (au passif, c’est la valeur, à l’actif, c’est l’emploi). Il sert de gage aux créanciers, d’estimation financière et de répartition du pouvoir. Les contrôles liés au financement sont faits par des commissaires aux comptes et l’information financière ainsi émise par la société doit permettre aux investisseurs de mieux la connaître. Les documents sont une image fidèle des opérations de l’exercice, cette certification est légale (code commercial, art L823-9). Le commissaire aux comptes doit pouvoir avoir accès à toutes les pièces du dossier. Il est invité aux assemblées (code commercial, art L823-17).

La dissolution de la société marque le début de la liquidation (code civil, art 1844-8, al 1er) jusqu’à la clôture de la personnalité morale (code civil, art 1844-8, al 2, code commercial, at L237-2, al 2)

LES JO EN FETE

 

Les épreuves des JO 2024 de Paris sont terminées, le team France peut être fier de sa prestation : 64 médailles de récoltées, 16 en or, 26 en argent et 22 en bronze. Mais surtout, il y a l’Art et la manière de gagner. Commençons par de très belle médailles de bronze pour la voile féminine et pour le BMX freestyle, une jeune sportive en kitesurf termine 2nde après une chute qui lui a coûté la plus haute marche du podium, soulignons la médaille d’argent et de bronze pour l’équipe de France d’équitation au concourt complet et au saut d’obstacles assez techniques, les nombreuses médailles d’argent et de bronze en judo (10 titres en tout) et en escrime (7 titres en tout mais surtout 130 médailles au JO depuis leur création), véritables pourvoyeurs de médailles françaises. N’oublions pas le bronze pour la légende Florent Manaudou en natation qui a remporté quatre médailles en quatre olympiades et une belle performance d’une nageuse française d’origine russe en argent au 1500 m. C'est également une belle médaille de bronze que l'un des frères Lebrun nous a ramenée en tennis de table individuel ainsi qu’en équipe où ils ont gagné au mental le même métal. 2 boxeurs d’origine toulousaine nous ramènent leur médaille d'argent après un combat valeureux, un troisième nous a assuré de la médaille de bronze !!! En sport de contact, le taekwondo français voit un homme en bronze et une femme en or, l’accomplissement d’une carrière de sportif de haut niveau faite de sacrifices et d’abnégations. Soulagements au 100 m haies féminin en argent pour cette unique médaille d'athlétisme. Par contre, on mesure la joie du pentathlon moderne femme, cette discipline méconnue, d'avoir remporté la médaille d'argent. L’équipe de France de tir à l’arc a décroché une excellente médaille d’argent face à des adversaires coréens injouables. C’est pareil pour le tir au pistolet 25 m féminin : médaille d’argent. Par contre, notre gendarmette nationale a obtenu la médaille de bronze en tir à l’arc. En canoë et en kayak en eau vive, on a eu le droit à une médaille d’argent et une médaille d’or, exploits à saluer pour ces jeunes hommes, ainsi qu’à une médaille d’argent chez les femmes. On salue la magnifique médaille d'or pour le surf shortboard homme et la médaille de bronze pour les femmes dans cette discipline !!! Pour le fun, le breaking b-boys, une danse urbaine, est récompensé d’une médaille d’argent. Arrivons enfin à cette très belle médaille d’or en triathlon féminin et de bronze chez les hommes. Plus tôt, en cross-country (VTT), notre championne nationale décrochait l’or pour la quête duquel elle avait eu une préparation mentale et physique intensive tandis que son compatriote masculin se contentait de la médaille d’argent. En parlant de cyclisme sur route, deux français sont arrivés second et troisième : bravo à eux, ils ont tout donné, le public était nombreux au rendez-vous pour les acclamer aux bords de ce magnifique mais difficile parcours parisien !!! C'est pareil pour ce cycliste sur piste qui a été chercher cette médaille d'or en Omnium qui, dans les derniers jours, transforme ces jeux en une compétition réussie pour les français. Et puis les français avaient débuté les jeux par l’excellente et méritée médaille d’or en rugby à 7. Les sports d'équipe sont  à l'honneur : on n'attendait pas le basket 3*3, ils vont en finale portés par un public en feu et une ambiance électrique de fête mais ils s’inclinent ! Qu’on aime nos bleus en football, cette équipe de jeunes joueurs très inclusive nous a fait rêver et ramène l’argent !!! On verra le handball et surtout le basketball féminin approcher du graal sans l’atteindre, ce sont deux médailles d’argent du courage mais aussi pour la parité, les basketteurs ont mérité l’argent face à plus fort que soit (les américains), ils avaient gagné au forceps leur demi-finale en faisant comme à l'entraînement et en étant très tactiques pour finir le match. Les volleyeurs sont en or après un quart sueurs froides et une demie aisée où ils ont affiné leurs derniers réglages!!! Le BMX a fait carton plein : 1ère, 2nde et 3ème place à la finale, tout comme ces héroïne de l’escrime qui ont fait une finale franco-française. Arrivons enfin aux légendes du sport Teddy Rinner et sa médaille d’or individuelle, en plus il a mis le point final à la confrontation France-Japon pour faire gagner la médaille d’or à son équipe, il est donc logiquement le judoka le plus titré aux JO. Puis le stratosphérique, le grandissime, le somptueux nageur Léon Marchand qui à 22 ans vient de remporter 4 titres en or Olympiques, le chouchou des français ne s’est pas laissé impressionner par l’enjeu. Avec ses copains nageurs, il a même montré la belle mentalité du collectif, de la camaraderie et de la fraternité en remportant une médaille de bronze au 4*100 m 4 nages. Alors vous voyez donc que la France est un pays de sportifs : elle est cinquième au tableau des médailles, et le temps d’une trêve Olympique, c'est l'union non seulement pour organiser, et je salue le comité olympique, mais aussi pour concourir et encourager !!! 

  LA CEREMONIE D’OUVERTURE DES JO

 

Moi qui avait émis des doutes sur la cérémonie d’ouverture des JO sur la Seine, il faut avouer que j’ai été bluffé : sans répétition générale, le timing était impeccable. Outre le défilé des athlètes sur les péniches, j’ai adoré le morceau de musique métal sur Carmen, le film d’animation « les minions », les danses sur le pont et sur le bateau, le cheval mécanique animé sur son trimaran, le spectacle son et lumière de la Tour Eiffel, l’allumage de la flamme et son envol à bord d’un ballon. En fait, le casting d’artistes (lady Gaga, Aya Nakamura, Céline Dion, etc…) et le casting de sportifs (Karl Lewis, Nadia Comaneci, Zizou, Marie-José Perec, etc…) était grandiose et tout s’est bien passé. Il faut saluer le staff qui a imaginé l’événement, les bénévoles et les caméramans, avec le recul je me dis que l’organisation a pris des risques énormes mais il n’y a pas eu d’échec, les ingénieurs français sont de grands malades de la folie des grandeurs d’une telle cérémonie, ce sont des fraca-dingues qui ont ignoré la sagesse pour en mettre plein la vue. C’était débordant de références culturelles, sociologiques et historiques, c’est comme dans un bon Walt Disney, c’est un récit qu’on raconte pour susciter la rêverie, ce sont les jeux de l’inclusion, du respect, de la tolérance et personne n’a été oublié. C’est de bon augure pour le déroulement des épreuves, la joie des sportifs mais aussi des artistes lie ces deux disciplines qui ont pour but de distraire les gens, les JO sont ouverts, maintenant les matchs commencent et le la féérie continue dans les stades, les enceintes sportives, les piscines, on voudrait une trêve sur les conflits internationaux pendant cette durée de deux semaines pour s’expliquer non pas avec des armes mais sur ces rings, on ne triche pas avec la performance, beaucoup de travail et un petit coup de pouce du destin et on grimpe sur la plus haute marche du podium, l’or Olympique est l’accomplissement d’une carrière, c’est difficile de gagner contre les meilleurs et le goût n’en est que plus savoureux, espérons que la délégation française va briller car après tout, ce sont aussi nos jeux…

LES QUALITES DU BON MANAGEUR

 

Le bon manageur a les qualités suivantes :

-          il a la santé pour faire face à la charge de travail et rester maître de soi malgré les ennuis permanents, récurrents, il est compétent à gérer les problèmes qui se dressent devant lui par sa justesse et son calme.

-          il est enthousiaste et sait animer une équipe pour créer une émulation, il est moteur dans l’ambiance générale et a même l’humour qui relativise les choses car il sait prendre du recul.

-          il doit garder son sens critique pour ne pas se laisser emporter par les évidences et agir indépendamment de toute pression, sa culture générale l’aidera à prendre les bonnes décisions et à justifier les raisons de ses engagements.

-          Il montre dans sa mission de gouvernance une appétence certaine pour les questions éthiques, sociales, environnementales. Les notions de solidarité, de partage et de tolérance font partie de ses vertus.

-          Son comportement social doit être exemplaire car il représente l’autorité à suivre, il a donc une personnalité forte pour s’imposer mais il doit rester abordable pour ses collaborateurs, il ne doit pas être imbu de son poste de cadre en ignorant les règles de courtoisie car il sait qu’il ne peut rien faire tout seul. Il sait donc déléguer pour se concentrer sur l'essentiel : coordonner l'action.

-          Son humilité et sa simplicité lui permettent de traiter les affaires d’égal à égal dans ses fonctions, il a l’impératif métier de faire correspondre les résultats aux objectifs mais il a aussi l’impératif moral de respecter les règles de bonne conduite et l’impératif légal de soumettre son activité à la loi qu’il est censé connaître.

-          Il doit être généreux en donnant  de son temps aux subordonnés, en particulier dans l’échange d’informations car il doit faire circuler les données pour l’efficacité de son équipe. En effet, ses réalisations sont des œuvres collectives dont il n’est que l’architecte, sa contribution étant d’agréger des talents et de les faire réussir ensemble.

-          il séduit ses interlocuteurs par son aura pour vendre son projet et il persuade par la clarté de ses discours, il est concis, expressif et convainquant dans sa maîtrise de la communication.

-          Il est habile dans l’Art de faire des bilans, des compte-rendu, des synthèses écrits et oraux pour mobiliser les salariés, pour se justifier de ses performances auprès de sa hiérarchie ou pour conquérir l’avis positif du monde extérieur.

-          il s’adapte donc à toutes les situations,  tous les imprévus pour gérer en temps réel les contraintes liées aux changements. Il sait simuler des scenarii pour évaluer les situations et décider des opérations à effectuer.

-          Il a le sens des responsabilités car il répond à une certaine sécurité des biens et des personnes, il gère en effet des humains dont il doit respecter l’intégrité et des machines dont les utilisateurs doivent avoir la maîtrise du fonctionnement.

-          Il fait preuve de psychologie dans son intérêt pour les contacts humains, il a cette capacité à écouter les autres car il est sociable et s’adapte à son interlocuteur quel qu’il soit.

-          Il a la passion de son métier et de son entreprise dans lesquels il se sent entièrement engagé, il est compétent humainement et techniquement et sait de quoi il parle en évoquant ses outils et ses produits.

-          C’est un visionnaire qui imagine grâce à sa curiosité de nouvelles idées, de nouveaux concepts, de nouvelles fonctionnalités de son produit, la créativité fait partie de son métier pour innover dans un milieu sauvage et concurrentiel. C’est l’avenir de l’entreprise qu’il joue en prenant des décisions stratégiques.

 

-          Il est rigoureux pour fournir un travail propre et impeccable, mais il doit garder les pieds sur terre grâce à son bon sens car il doit rester pragmatique en toutes circonstances.

LA STRATEGIE D’ENTREPRISE

La stratégie en économie est l’art de coordonner des actions, de manœuvrer habilement pour atteindre un but. En fait, pour gagner (sur quel terrain et comment), il faut :

-          s’attacher à définir clairement ses objectifs

-          travailler sans relâche à écouter, épier son environnement

-          définir en conséquence son offre et déployer ses compétences distinctives

-          mettre ainsi en place un plan autour d’une vision, d’une organisation, d’une mobilisation

Michael Porter, dans son ouvrage « l’Avantage concurrentiel » au milieu des années 1980, définissait une stratégie autour de cinq forces pour des entreprises similaires :

-          l’intensité concurrentielle

-          le pouvoir de négociation des clients

-          le pouvoir de négociation des fournisseurs

-          la menace de nouveaux entrants

-          la menace de produits de substitution

Il y a donc :

-          la stratégie de domination par les coûts (faire tomber les prix de revient par les volumes, l’innovation technologique, des synergies (pièces standards))

-          la stratégie de différenciation (segmentation des offres selon les marchés pour répondre à des besoins précis au juste prix) qui est amenée par une intensité de communication forte

-          la stratégie de focalisation (l’entreprise choisit de ne s’intéresser qu’à un segment particulier sur lequel elle a un avantage fort, c’est une stratégie de niche)

 

Aujourd’hui, le chef d’entreprise doit avoir une vision stratégique claire face à la mondialisation (opportunité de marchés mais menaces de concurrence déloyale), face aux structures sociales en pleine mutation (la démographie, le chômage, la structure familiale), face aux nouvelles technologies (les technologies de l’information changent la manière de travailler, de consommer avec l’IA, l’e-business), face à la préservation de l’environnement (transformation des implantations immobilières à cause du dérèglement climatiques, obligation d’obéir à de nouvelles normes, pression des actionnaires à la soutenabilité écologique de l’entreprise pour sa soutenabilité financière)

QUATUOR HOMMES-PRODUITS-MARCHE-FINANCES

La notion clé du marketing et de la communication est d’adapter les produits-services à la culture du client, les hommes-ressources sont là pour le satisfaire car c’est lui qui fait vivre l’entreprise et sa satisfaction est la meilleure récompense à son investissement.

Le positionnement de l’entreprise sur ses produits-marchés met en place un véritable management stratégique :

-          L’approche globale (part de marché, zone géographique, évolution des marchés, marge et part d’un produit dans le CA, définition de la segmentation client

-          L’approche par marché

o   pour qui (quels clients, prospects, décideurs, prescripteurs et leurs attentes)

o   quoi et quand

o   comment (méthodes de ventes, points d’amélioration de la force de vente, investissements techniques et commerciaux)

-          l’approche par la demande

o   qui est le client potentiel (qui consomme, qui achète, quand, où, pourquoi, besoin, primaire, secondaire, matériel, immatériel ?

o   taille du marché

o   comment évolue la demande (cycle de vie des produits, comment le distribuer)

Il est plus coûteux d’acquérir des clients nouveaux que de satisfaire ceux qu’on a. il faut donc analyser la clientèle pour la combler

-          la segmentation de la clientèle (en catégories, leurs produits préférés, leurs attentes et leurs besoins, grandeur de la zone d’impact

-          la connaissance des apports clients à l’entreprise (forte marge ou fort CA, en faire une référence, en retirer une expérience ou des problèmes

-          l’animation de la relation de l’entreprise avec ses clients (fichage pour cibler les besoins et en faire des VIP)

-          on fera des enquêtes de satisfaction sur la perception de l’expérience client

Mais il faut connaitre son environnement concurrentiel

-          quels sont les principaux concurrents (nombre et taille, importance, implantations, leurs marques

-          atouts et faiblesses des concurrents (pourquoi réussissent ou s’effondrent-ils ?)

-          les politiques commerciales des concurrents (mix-marketing)

-          perspectives et projets des concurrents

 

Il faut donc faire une étude de marché correcte et vérifier la réalité de la demande avant de se lancer, sans sous-estimer la réactivité de la concurrence. Il faut donc une forte culture du produit et une grande expérience du métier et du secteur. La maîtrise de l’équilibre financier est aussi très importante pour soutenir la croissance de l’entreprise 

LE CONFLIT AUTOURS DES JO

 

Quand je vois les députés Renaissance et LFI s’étriper au nom de la cause palestinienne, les uns traitants les autres d’antisémites et les autre traitant les uns de collaborateurs à un massacre, le débat s’impose aux JO quand LFI demande l’exclusion des athlètes israéliens, je trouve donc cela fort dommage que la fête se termine en explication de texte. Justement, les JO doivent bien se tenir même pendant des conflits car c’est l’occasion pour les nations de se toiser, ce n’est pas une question sportive mais une arrière-pensée politique que de demander à évacuer les russes, les israéliens, etc… des terrains de sport, l’Histoire a montré que les JO étaient un moyen fort de proclamer des symboles mais excusez-moi, les athlètes sont là pour se battre sur un ring, c’est le match de leur vie et ils ne veulent pas que leur engagement soit l’occasion d’un pugilat médiatique !!! Le respect à l’héritage du Baron Pierre de Coubertin est bien d’inviter tous les pacifistes à participer aux compétitions, on ne devrait même pas laisser les politiques discuter des JO car ils ne leurs appartiennent pas, c’est de la récupération à des fins personnelles quand elle ne correspond pas aux valeurs du sport. Le spectacle de division que donnent les dirigeants est affligeant, on veut regarder la beauté du sport et eux, ils profitent de l’occasion pour commenter comme des corbeaux les comportements qu’ils endossent, on se croirait dans une cour de récréation, la maîtresse tentant de compter les points de la balle aux prisonniers pendant que les autres font du raffut !!!

IMAGINER L’AVENIR D’UNE PME

Le dirigeant d’entreprise a plusieurs missions majeures :

-          Animer le projet et l’esprit d’entreprise en ayant une vision stratégique claire à court, moyen et long terme de son activité malgré les difficultés de prévisions conjoncturelles et structurelles. Il faut donc concevoir des produits qui s’adaptent en permanence au marché, être vigilants vis-à-vis de la concurrence et porter les valeurs d’éthique, de loyauté et de pérennité à son entourage.

-          Faire une veille technologique face à la mutation rapide de l’économie, intégrer  dans ses méthodes de travail et dans ses produits des innovations majeures et soi-même faire de la recherche-développement pour ne pas se laisser dépasser.

-          Faire une recherche permanente de niches et de créneaux car il y a des secteurs condamnés et d’autres porteurs, sans une remise en cause de la politique commerciale permanente les produits vieillissent.

-          Faire une position différentielle quand les produits copiés sur les marchés se banalisent, il faut analyser les caractéristiques techniques et marketing qui sont vendeuses sur les marchés, il s’agit de la méthode AIDA par E Strong en 1925 :

o   Attention : étudier son marketing (publicité, packaging, slogans et logos) et son produit (design, fonctionnalités, robustesse)

o   Intérêt : inspirer une attirance raisonnable ou irrationnelle sur le produit

o   Désir : déclencher une envie de posséder le produit ou le service

o   Achat : provoquer l’acquisition après avoir vaincu les freins (besoin, prix, concurrence)

-          Faire un plan d’action permanent pour mobiliser l’énergie créatrice. Il est articulé en trois étapes :

o   Analyse-diagnostic des fonctions

o   Action (manager les compétences, plan d’action commercial, maîtriser la production ou la fonction administrative)

o   Suivi (tableaux de bord)

Il concerne les fonctions suivantes

o   Management et ressources humaines (adaptation des hommes-ressources aux produits-marchés, analyse et suivi des compétences, des objectifs, des comportements)

o   Commerciales (préparer l’action commerciale, le mix-marketing, analyser l’environnement, faire un plan commercial, analyse des statistiques)

o   Production (analyse et diagnostics des processus, organiser la production, contrôle de la productivité, amélioration continue)

 

o   Administratifs (analyse de la pertinence du système comptable, outil de suivi, amélioration des procédures)

C’EST LE PEUPLE QUI A PARLE…

 

Les députés du Nouveau Front Populaire répètent à qui veut l’entendre qu’ils ont gagné les élections législatives et qu’on leur doit donc de leur donner le pouvoir ! Mais minute papillon, ils omettent dans leur démonstration un détail de taille : ils n’ont pas la majorité absolue pour prétendre gouverner seuls. D’ailleurs, ils sont incapables de se mettre d’accord sur le nom d’un premier ministre, preuve de leur division derrière une union de façade. Alors le NFP doit mettre de l’eau dans son vin et redescendre les pieds sur terre, ils ne sont pas tout puissant dans le pays France, même s’ils ont envie de dominer la vie politique par vanité personnelle, ils doivent se rendre à l’évidence qu’ils créent la confusion en paradant avec la victoire. D’ailleurs, la présidente de l’Assemblée Nationale macroniste vient d’être réélue contre un communiste, mais quelle prétention du NFP de vouloir marquer l’Histoire en proposant à contre-courant un communiste ! Il faut se rendre à l’évidence, l’Assemblée Nationale à quelques dizaines de députés près est tripartite, il n’y a pas de gagnant et les rodomontades de Monsieur Mélenchon et de ses sbires sont de mauvaise foi, ils nous croient candides, ils croient que nous sommes des débutants en politique pour avaler leur couleuvre médiatique du « nous avons gagné, le pouvoir nous revient » ? Ils font fi de la Constitution de la Vème République qui stipule par la motion de censure qu’un gouvernement doit avoir l’approbation d’une majorité pour ne pas être éjecté, renversé, LFI, qui ne représente que 8% des voix aux européennes, veut diriger le pays mais cette minorité, élue contre le RN et contre la politique du président, oublie qu’on ne force pas les gens à adhérer à leur programme !!!

LES POLITIQUES ECONOMIQUE DANS LE CADRE EUROPEEN

 

Pour installer la paix sur le continent européen, les « Pères fondateurs » (Robert Schuman et Jean Monnet) décident de renforcer la coopération entre Etats. En 1951 est créée la CECA, en 1957 le traité de Rome créée la CEE. Elle aboutira à une union douanière en 1968 (pour supprimer toute entrave à la circulation des biens). Elle aboutira aussi au marché unique en 1983 avec libre-circulation des marchandises, des services, des capitaux et des personnes. L’UE naît au traité de Maastricht en 1992, elle compte actuellement 27 Etats membres. La zone Euro est effective depuis 1999. Les effets bénéfiques du marché unique sont l’accès à un marché plus vaste où les entreprises font des économies d’échelle d’où la baisse des prix, il y a des débouchés inexplorés qui deviennent réalité donc de nouvelles activités. Cela augmente la production et donc la croissance économique mais aussi donne la possibilité d’améliorer le pouvoir d’achat quand la prospérité arrive.  L’augmentation de la consommation permet alors l’augmentation de production et donc l’accroissement du PIB, Les entreprises disposant de leurs clients UE deviennent t compétitives  sur les marchés hors-UE grâce à la croissance de leur activité. La concurrence élargie encourage l’innovation et la productivité. C’est donc un cercle vertueux quand on a le bon produit au meilleurs prix.

L’ORGANISATION DU TRAVAIL

Taylor (1856-1915) met au point au début du XXème siècle une « organisation scientifique du travail », fondée sur la rationalisation et sur l’optimisation des tâches de production. Ford, fort de ses travaux, en inventera le travail à la chaîne. C’est donc une division horizontale du travail, un poste effectue des tâches répétitives chronométrées et c’est aussi une division verticale (séparation de l’organisation des opérations de leur exécution). On impose aux ouvriers, qui deviennent substituables, une parcellisation des tâches, les ouvriers plus rentables gagnent mieux leur vie. Ce modèle permet d’importants gains de productivité et emploie facilement des ouvriers non-qualifiés. Conscients du caractère aliénant du travail, les entreprises vont faire évoluer ce modèle vers une flexibilisation accrue (ouvriers polyvalents pour rompre la monotonie), vers une recomposition des tâches (élargissement des compétences des travailleurs pour un plus grand contrôle individuel du process), vers un management participatif (autonomie d’organisation et de répartition des tâches dans une équipe). Les salariés se libèrent ainsi des contraintes, la pénibilité est moindre, la motivation grandit, les conditions de travail et de bien-être des salariés augmente, la reconnaissance professionnelle concerne les responsabilités et les augmentations de salaires, les syndicats n’étant pas étrangers à ces revendications nouvelles. Mais le travail, malgré les technologies numériques qui ont permis de grands changements, est toujours intense, avec une pression et une charge mentale accrues par les nouvelles organisations informelles, le chef garde le pouvoir et la hiérarchie impose des rendements toujours plus grands dans l’idée capitaliste de faire le maximum de bénéfices. L’idée de progrès social, où le confort de vie personnelle est autorisé par la société de consommation issue de la Révolution industrielle, est contemporain au progrès technologique qui permet ces grandes restructurations de l’économie (on met des outils nouveaux dans les mains du salarié qu’il peut avoir du mal à maîtriser), l’effort exigé à rémunération égale rend l’ambiance de subordination tendue. La mondialisation met en concurrence tous ces travailleurs, il y en a qui sont exploités et d’autres qui ont des droits acquis, alors le libéralisme fait une sélection darwinienne de ceux qui survivent à l’économie de marché. La lutte des classes de Marx n’est donc plus de faire la révolution mais de généraliser les avantages sociaux des travailleurs, l’idée socialiste de garder la propriété privée tout en revendiquant une équitable répartition des richesses, c’est la noblesse du travail qui doit être récompensée et non le capital passif et profiteur.

 

 

LA POLITIQUE CULTURELLE DE LA FRANCE

La politique de l’Etat français récente démocratise l’enseignement secondaire et massifie l’accès à l’enseignement supérieur : les français, mieux éduqués, se tournent vers des pratiques culturelles diverses et l’école sensibilise à l’Art et à la nature. L’Etat défend l’exception culturelle française face à la vague de productions américaines, notamment en cinéma et en musique par une politique financière et des quotas. En 1982, Jack Lang lance la fête de la musique, puis viendra la fête du cinéma : il s’agit de créer des manifestations populaires. Dès 1984 sont organisées les journées du patrimoine où le public a un accès privilégié aux hauts-lieux de l’Histoire. La télévision se démocratise dès le début des années 1970 mais l’ORTF reste un monopole d’Etat avec une certaine forme de censure. En 1987, TF1 est privatisée mais la course à l’audience enlève tout contenu culturel. Depuis 1981, François Mitterrand autorise les radios nationales FM. Ce sont les grands précurseurs de la libéralisation des médias, avec le satellite, la TNT puis les box : l’offre de bouquets de chaînes est aujourd’hui pléthorique. Quant aux grands travaux, ils commencent avec le centre Pompidou en 1977, Valéry Giscard-d ’Estaing entame trois chantiers : le Musée d’Orsay, l’institut du monde arabe, la cité des sciences de la Villette. Mais les plus prolifiques seront les deux septennats de Mitterrand : Grand Louvre (pyramides), Bibliothèque Nationale de France, Opéra Bastille, Grande Arche de la Défense. Jacques Chirac inaugurera le musée des Arts premiers. Mais désormais, plutôt que de grands projets parisiens élitistes, l’accent est mis sur la diversité de l’offre culturelle pour démocratiser son accès. Du patrimoine hérité, on en retire la construction d’une identité nationale, voire internationale avec l’UNESCO. C’est donc le témoignage du passé, non seulement artistique mais aussi rural, industriel, social, le patrimoine immatériel (traditions, rites, coutumes) est l’occasion d’organiser des fêtes  (processions, cérémonies, festivals) qui attirent les foules depuis les années 90 car l’atout économique du tourisme est naturel et culturel, le patrimoine en danger est sans cesse restauré et rénové pour vulgariser l’accès de la culture à tous et accueillir ceux qui ont soif de savoir.

 

 

THEORIE DES CONFLITS

 

Les traités de Westphalie (1648) mettent fin à des guerres internes au Saint-Empire qui se sont transformés en conflit européen. C’est le début d’une nouvelle organisation (Suisse et Pays-Bas indépendants, la France gagne l’Alsace) mais surtout le « système westphalien », en vigueur jusqu’au début du XXème siècle, affirme le rôle fondamental des Etats, égaux entre eux, dans les relations internationales. Ils jouissent de la souveraineté et excluent l’ingérence dans les affaires internes politiques ou religieuses. Ils reconnaissent la division religieuse et l’équilibre entre Etats garant de la paix. Selon le modèle de Clausewitz (1780-1831), le grand théoricien de la guerre moderne, « la guerre n’est que la simple continuation de la politique par d’autres moyens » pour atteindre ses objectifs. Il assimile la guerre à un duel entre Etats pour soumettre l’adversaire à ses volontés ou pour anéantir l’opposition. Il souligne l’enjeu des batailles décisives. Dans chaque guerre, il y a trois principes : politique, militaire, populaire. Des coalitions sont possibles, les enjeux sont d’ordre idéologique ou d’ordre de la domination. La victoire marque la puissance militaire. Cela se vérifie dans les guerres napoléoniennes. Mais dans les guerres contemporaines, ces modèles sont remis en cause, notamment à cause du terrorisme où des groupuscules armés affrontent des Etats plus puissants, on cherche l’intervention de la communauté internationale (ONU, négociations d'Etats tiers, médiations par des intermédiaires, soutiens diplomatiques et militaires) pour régler les différents mais celle-ci, divisée, peut être impuissante.

LA SOCIETE DE LA CONNAISSANCE

 

Après 1945, on prend conscience que le savoir est un enjeu d’Etat et qu’il mène aux grandes découvertes qui assoient sa domination (dans les domaines militaires, spatiaux, consuméristes). De la société industrielle, les progrès des technologies de l’information et des télécommunications (TIC) fondent l’ère numérique. L’éducation de masse permet alors la « knowledge society » avec la diffusion de l’information d’où une économie du savoir, qui deviendrait le capital central des entreprises au détriment du capital matériel. La main-d’œuvre devient matière grise. Etudiants et chercheurs sont à l’origine des découvertes majeures pour les Etats, la recherche est donc un enjeu stratégique pour arriver en tête des pays modernes mais le savoir n’a plus qu’une dimension utilitariste ainsi instrumentalisée pour le matérialisme et non l’accomplissement de soi : la connaissance est réduite à sa fonction économique tournée vers l’innovation industrielle pour la société de consommation. Mais ces découvertes (internet, télécoms, data, IA) effacent les frontières et permettent l’épanouissement des êtres, malgré des réserves éthiques (protections individuelles et collectives), le réseau devient le cyberspace des libertés. La communauté scientifique mondiale se rassemble donc physiquement grâce aux moyens de transport modernes et virtuellement sur des plates-formes digitales quand les pôles de compétences (technopôles) concentrent déjà ceux qu’on considère comme des visionnaires. Il appartient à l’Histoire de l’Antiquité à nos jours en passant par le siècle des Lumières (XVIIème siècle) que d’apporter le progrès grâce à des savants qui participent à l’essor des sciences malgré la pression des pouvoirs. Entre ambition individuelle et partage universel, la collaboration est mondiale même s’il y a parfois des conflits sur les brevets, la récupération des compétences. C’est donc le libéralisme qui finance la recherche, pour soi et pour les autres par conséquence, mais l’Etat, dans l’héritage des Académies royales, apporte par son dirigisme l’orientation des recherches et donc des résultats. Les nouveaux défis placent la science au cœur des intérêts économiques : doit-elle justifier de son indépendance ou au contraire se soumettre aux lois des marchés ? La science diffuse ses applications vers le grand public, d’où une élévation du niveau général du savoir, les avancées sont aujourd’hui internationales et le transfert de compétences permet de gommer les inégalités. La vulgarisation scientifique utilise l’école, les médias pour se généraliser, depuis l’alphabétisation au XIXème siècle (école de Jules Ferry où l’Etat remplace l’église dans l’éducation), le peuple est avide de découvertes et la formation de bonne qualité rend les élèves compétents, curieux et studieux. Bien sûr, la limite est la propagande qui fait des élèves non pas des ingénieurs qualifiés mais de bons petits soldats, la science a en effet cette capacité à se transformer en enjeux géopolitiques et à produire le progrès… tout comme les armes. Einstein a ainsi participé à la bombe atomique et à l’énergie facile.

JUGER LES CRIMES DE MASSE ET GENOCIDES APRES 1945

 

Un crime de masse, tout comme un génocide, est une tuerie organisée et généralisée visant à exterminer un groupe. Au lendemain de la 2nde guerre mondiale et la découverte des camps d’extermination de dziganes et de juifs par les nazis, l’humanité ressent le besoin de faire justice sur les responsabilités de chacun. Il s’agit de faire entrer dans la mémoire collective qui sont les bons et qui sont les méchants. Le 8 août 1945 est créé le tribunal militaire international à Nuremberg afin de juger les criminels nazis. Selon Annah Arendt, les accusés refusent de commenter les horreurs qu’ils ont commises pour confirmer qu’ils ne faisaient qu’obéir aux ordres, aussi abjects fussent-ils. C’est donc la mort industrielle par de banals salariés dépourvus d’humanité qui a conduit au plus grand massacre de tous les temps (6 millions de victimes juives). Fort de cette expérience, le droit international reconnaît en 1948 pour l’Histoire les crimes contre l’humanité. Plus tard, des massacres commis entre 1975 et 1979 au Cambodge par les Khmers Rouges et en Sierra Leone de 1991 à 2002 seront jugés par des tribunaux spécifiques. Mais en 1994, il s’agit de juger le massacre (en particulier avec des machettes) des Hutu sur les Tutsi entre le 17 avril etle 17 juillet. Le TPIR veut connaître les planificateurs du génocide. Parallèlement des tribunaux populaires jugent 2 millions de gens pour définir les rôles précis : organisateurs, tueurs, acteurs ou pilleurs. C’est l’occasion d’écrire le récit historique, on exhume des charniers pour entamer le processus de deuil. Mais les tribunaux Gacaca, chargés de la réconciliation nationale jusqu’en 2012, manquent d’impartialité, les juges sont mal formés et la corruption fausse les procès. Quand à la justice pénale internationale pour l’ex-Yougoslavie, c’est le 1er TPI depuis Nuremberg et Tokyo. Après l’effondrement de la Yougoslavie qui se finit en 1992, c’est le début des guerres (1991-1999) pendant lesquelles les serbes de Milosevic font plusieurs nettoyages ethniques (massacres, viols et pillages de Croates et de Bosniaques dans le but de reconstituer la « Grande Serbie »). Le TPIY qui siège de 1993 à 2017 à la Haye veut juger les violations du droit humanitaire et établir les responsabilités individuelles, comme dans le massacre de Srebrenica. Tous ces tribunaux sont à l’origine de la CPI (Court Pénale Internationale) en 2002.

CROISSANCE ECONOMIQUE ET PRESERVATION DE L’ENVIRONNEMENT

 

Comment éviter les dégâts environnementaux et assurer la prospérité qui évite les conflits ? La soutenabilité de la croissance passe par un développement durable visant à répondre aux besoins du présent sans compromettre l’avenir des générations futures. La notion de « bien-être » ne figure pas dans le PIB et pourtant c’est une question de santé et de confort que de voir l’économie verte investir dans le capital naturel (énergies renouvelables) et dans les technologies propres pour atténuer le réchauffement climatique et pérenniser les ressources. Alors le capital humain tout comme le capital financier doivent être mobilisés pour que l’empreinte carbone soit la plus faible possible, il y a un conflit entre les lois de la nature et celles de la rentabilité immédiate du capitalisme, les entreprises doivent engager une vision à long-terme de leur stratégie économique qui garantit à la fois leur survie financière et à la fois la survie de la Terre. Cette confrontation n’est pas incompatible car les enjeux sont liés par la pérennité de l’activité dans le futur. Les gouvernements sont là pour inciter voir contraindre les acteurs sociaux vers une main verte, cela passe par des lois, des normes et des réglementations lourdes à mettre en place et dont le bénéfice n’est pas immédiatement perceptible individuellement mais les taxes sur la pollution et les subventions sur les bons comportements sont la seule manière d’arriver à un effort collectif. Le modèle de production actuel (agricole et industrielle) est productiviste et va avoir des conséquences dramatiques : la société de consommation devrait payer son écotaxe comme prélèvement obligatoire pour la Terre. La communauté scientifique et la mobilisation des écologistes tirent la sonnette d’alarme. Non seulement les ressources (eau, hydrocarbures, mines) se tarissent mais en plus la main de l’homme est naturicide, on peut opposer la soutenabilité faible qui est d’innover et de trouver des alternatives aux pénuries à la soutenabilité forte qui, pessimiste sur la capacité à régénérer l’environnement, propose la décroissance de la consommation et la préservation du capital naturel. La RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises) intègre les objectifs environnementaux dans le modèle des affaires, ils obéissent à trois normes : émissions, procédés et produits, comme la norme ISO 14000. Il s’agit non seulement d’encourager l’économie circulaire contraire aux comportements traditionnels (produire, utiliser, jeter) pour la réutilisation et le recyclage des ressources et matériaux mais en plus d’intégrer une justice environnementale contre les inégalités qui pénalisent les plus faibles. Alors l’éducation et la sensibilisation du public aux enjeux environnementaux fait participer la population à un collectif responsable de ses comportements et de ses choix de consommation, c’est la somme des efforts individuels qui sauvera la planète.

ASSASSINATS ET TENTATIVES AUX USA

 

Le candidat républicain aux présidentielles 2024 aux USA Donald Trump vient d’être victime d’une tentative d’assassinat lors d’un meeting électoral. Cela n’est pas sans rappeler la violence qui a tué 4 présidents américains (Abraham Lincoln en 1863, James Garfield en 1881, William McKinley en 1901 et J.F. Kennedy en 1963) et en a blessé d’autres (F.D. Roosevelt en 1933, Gerald Ford en 1975, Ronald Reagan en 1981). D’autres, candidats à l’investiture suprême, ont été tués ou blessés (Robert Kennedy en 1968, George Wallace en 1972). Faut-il fustiger la libre circulation des armes à feu qui est inscrite dans la constitution ? En tout cas, je présente mes meilleurs vœux de prompt rétablissement à Monsieur Trump, l’ancien président a été victime d’un guet-apens, il a bien réagi en se protégeant et les services de sécurité ont neutralisé l’assaillant. Mais la vraie question est la haine propagée lors de ces élections, on peut fustiger le programme électoral de Monsieur Trump en le qualifiant de populiste, on peut critiquer les échanges musclés avec le candidat-président Biden, on peut même souhaiter la disparition du candidat républicain et regretter qu’il en ait réchappé lui et ses futures catastrophes gouvernementales (lol) mais le principe de la Démocratie est de laisser faire la vie politique et laisser décider les électeurs. Oui, Monsieur Trump a sa place dans la société américaine et sa disparition aurait été un grand vide dans le déroulement de ces élections car il représente l’opinion d’un grand nombre d’américains, il sort renforcé de cette tentative d’assassinat quand il se présente comme « l’homme à abattre qui ne s’en laissera pas dompter », alors qu’il portera les stigmates de ses blessures superficielles (à la joue et à l’oreille), ce sont comme les blessures de guerre d’un vétéran couvert de gloire en revenant du combat. Oui, la destinée a choisi d’épargner Monsieur Trump et cela l’a rendu encore plus déterminé qu’avant, « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort » dit le dicton et c’est la maxime qui s’est invitée aux élections américaines en renforçant sa réputation de « dur à cuir ».

L’INTEGRATION ET LA STRUCTURATION DE LA FRANCE

 

La France est intégrée dans l’Europe par ses agglomérations et ses régions. Les villes sont attractives par leur activité financière, culturelle, scientifique, économique, technologique et politique. Les transports organisent le territoire, liés aux aménités environnementales et à l’action volontariste de l’Etat. Des centres urbains deviennent des hubs avec différents modes de transports multimodaux. Le réseau internet et téléphonique est aussi facteur d’intégration. Mais les régions s’opposent par leur population, leur densité, leur système productif. On assiste à une métropolisation et à une littoralisation de l’activité. Les FTN (Firmes Transnationales) mettent les territoires en concurrence pour investir. La France bénéficie ainsi d’investissements étrangers et les intérêts français dans le monde ne sont pas négligeables. Des pôles de compétitivité se créent donc, associant centres de recherche, entreprises et universités afin de développer une production innovante. Cela augmente les disparités socio-spatiales dans les territoires. La France dans l’UE est une interface entre le Nord et le Sud mais le centre de gravité suite à l’élargissement aux pays de l’Est se déplace vers l’Europe médiane. Avec des aides financières au développement, les politiques européennes rendent les territoires plus compétitifs, les collectivités territoriales deviennent des territoires de proximité pour les aménagements locaux, ce sont des interlocuteurs privilégiés de l’UE, de l’administration et des investisseurs. La concurrence entre territoires se fait sur le désenclavement (infrastructures de transport et de télécommunications), sur la politique d’incitations financières et matérielle des collectivités, sur la stratégie de communication marketing des régions, sur la densité du tissu économique et social. Mais les inégalités sont économiques (régions rurales ou en déclin), sociales (accès à l’éducation, à la santé, aux services publics), environnementales (attractivité des loisirs, conditions sanitaires de vie, pollution). L’action des politiques publiques a gommé des inégalités en décentralisant, organisant le Plan, démocratisant l’accès aux services pour équilibrer les dynamiques et favoriser un développement harmonieux.

LA GUERRE FROIDE

 

Après la 2nde guerre mondiale est créée l’ONU mais la grande alliance se craquèle. Les USA présentent une économie puissante tandis que l’URSS, remplie de gloire par la victoire ce qui lui permet une sphère d’influence très grande (notamment les républiques de l’Est), est ruinée. La doctrine Truman (1947) tente d’endiguer l’expansion du modèle communiste (politique de containment). Les deux blocs se trouvent face-à-face dans une guerre froide où ces deux superpuissances s’opposent dans des conflits périphériques. Le capitalisme et la démocratie de l’Ouest s’oppose au communisme et à la dictature du prolétariat à l’Est. Le blocus de Berlin par les soviétiques voit un pont aérien alimenter Berlin-Ouest. En 1949, l’OTAN est créée, en réponse l’URSS instaurera le pacte de Varsovie en 1955. Le monde se polarise donc, les deux grands sont capables de déclencher une guerre nucléaire (l’URSS ayant la bombe en 1949), alors ils se confrontent sans s’affronter directement (guerre de Corée en 1953). En 1956, c’est la crise du canal de Suez quand Nasser nationalise le canal, les anciennes puissances coloniales, France et Royaume-Uni, se rendent compte qu’elles ne sont plus les maîtres. Cette année-là la répression de Budapest (Hongrie) montre le vrai visage du communisme. En Europe, en 1961, l’URSS fait ériger le mur de Berlin, le rideau de fer empêche tous les échanges entre l’Europe de l’Ouest et l’Europe de l’Est. En 1962, la crise des missiles de Cuba est un moment critique au bord de la guerre nucléaire quand J.F. Kennedy exige le retrait immédiat du dispositif et quand Khrouchtchev finit par faire démanteler l’installation. Les années 1960 sont alors une période de détente avec des accords de contrôle sur les armements. La guerre des six jours, dans le guêpier du Moyen-Orient, voit Israël, allié des USA, conforter sa place de leader. Mais rapidement, c’est la guerre du Viêt-Nam (après la défaite des français dans la cuvette de Dien-Bien-Phu face au Vietminh d’Hô-Chi-Minh soutenu par le camp communiste au Nord, l’indépendance de l’Indochine est signée par les accords de Genève en 1954). Les USA capitalistes se sentant menacés envoient les GIs se battre pour le Sud dès 1965. Mais malgré la supériorité aérienne et technologique, en 1968 c’est l’enlisement face à la guérilla d’un ennemi invisible : les Viêt-Cong. Une grande partie de la jeunesse se révolte conter ce conflit. Une vague de contestations pacifistes (participation à des concerts, mouvement hippie rejetant les valeurs traditionnelles, affrontements avec la police) s’étend. La politique de Nixon (1969-1974 emporté par le Watergate), après l’extension du conflit, est ensuite de mettre fin à l’implication directe des USA, qui se retirent en 1973. Le Nord prend le Sud en 1975. Dans le bloc communiste, la tentative tchèque de libéralisation est réprimée lors du Printemps de Prague en 1968. Entre 1979 et 1989, les soviétiques interviennent en Afghanistan pour soutenir le gouvernement face aux moudjahidines mais cela se solde par un échec. Parallèlement, Gorbatchev introduit des réformes de glasnost (transparence) et de perestroïka (restructuration), tentant une certaine libéralisation du bloc communiste. Mais c’est un échec avec la chute du mur de Berlin en 1989, le symbole de la fin de la division de l’Europe et en 1991, l’Union Soviétique est dissoute. 

LA MONDIALISATION

 

Les pays développés dominent encore la mondialisation, d’un point de vue économique ils assurent une part importante du commerce mondial et de l’innovation et contrôlent les principales monnaies. D’un point de vue politique, ils hébergent les principales institutions internationales et s’accordent entre puissants sur les décisions concernant la marche du monde. Sur le plan géopolitique, il y a des tensions interétatiques et les pays dominants usent de leurs rapports de force dans la résolution des conflits, dans le partage des ressources naturelles, dans la sécurisation des routes commerciales. Face aux mobilités humaines (migrations politiques ou économiques), certains proposent la fermeture des frontières. Mais la puissance du G7 diminue, les pays émergents sont de nouveaux centres d’impulsion avec une croissance économique soutenue et une amélioration de leur niveau de développement. Mais les conditions salariales, sociales, environnementales sont différentes d’où une concurrence déloyale. Ces pays bénéficient donc des délocalisations industrielles, ils exportent produits agricoles, miniers, énergétiques ou manufacturiers. Le G20 réunit l’essentiel de la création de richesses. les métropoles bénéficient de la désertification rurale, l’urbanisation se généralise quand les villes polarisent l’essentiel des flux matériels, immatériels et humains, elles hébergent services et centres de décision. Les mégalopoles sont de gigantesques zones urbaines discontinues avec leurs défauts : air irrespirable à cause de la pollution, engorgement des voies de communication, étroitesse des logements. La littoralisation des activités concentre l’essentiel de l’humanité sur les côtes, façades maritimes ou le commerce international se développe par bateau, le moyen le plus pratique d’échanger des biens. Les frontières entre Etats sont des interfaces terrestres d’échanges, zones de conflits ou de coopération économique renforcée. Certains territoires se spécialisent dans des secteurs (théorie économique de Ricardo) dans des centres industriels ou des technopoles, la concentration concerne aussi les produits agricoles et le tourisme de masse. Mais des territoires restent enclavés, isolés en raison de leur situation géographique et de la faiblesse des moyens de communications, la pauvreté pouvant être économique avec un retard de développement (ghettos ou bidonvilles) mais aussi politique avec une marginalisation d’une région ou en raison de conflits. En tout cas, des pays cherchent la coopération internationale (ONU) ou régionale (zones de libre-échange) pour favoriser ou réguler l’économie (FMI et Banque Mondiale) et pour stabiliser le système monétaire et financier international afin d’éviter les crises. L’OMC arbitre les différents économiques et des organisations mondiales et ONG s’occupent de l’urgence humanitaire et sociale. Enfin, la prise de conscience écologique voit les COP se réunir pour limiter le réchauffement climatique et s’accorder sur la politique environnementale. Quant à la culture, sa diffusion est à la fois locale et globale, favorisant une uniformisation des modes de vie et de consommation tout en s’intéressant aux particularismes régionaux. Comme le patrimoine naturel et culturel est valorisé pour attirer les touristes, le tourisme se développe au fur-et-à-mesure que la société devient celle des loisirs. Enfin, les nouvelles technologies tendent à amoindrir les disparités entre régions car leur accès aisé favorise la connaissance et l’activité.

LES REGIMES TOTALITAIRES

 

Entre les deux guerres mondiales apparaissent des régimes totalitaires sur des peuples oubliés par le traité de Versailles : le communisme en Russie, le fascisme en Italie, le nazisme en Allemagne. Leurs points communs sont d’être extrémistes et populistes, avec des solutions qui sont des raccourcis faciles face aux problèmes rencontrés. Le contrôle du pouvoir par un dirigeant est absolu avec le culte du chef, il n’y a plus de séparation des pouvoirs qui sont entre les mains d’une oligarchie. Il y a une idéologie dominante, qui enrôle le peuple, avec propagation de la répression et de la terreur en utilisant la police secrète, en exécutant les opposants par des purges ou dans des camps de concentration. Il y a endoctrinement des gens grâce à la propagande qui maîtrise les médias, l’éducation, les rassemblements de masse afin de diffuser l’idéologie et de mobiliser les peuples. Le renforcement des armées est la conséquence d’une remilitarisation en vue d’une politique expansionniste du pays. L’instauration des partis uniques (Russie : 1917, Italie : 1922, Allemagne : 1933) fascine autant qu’elle inquiète les démocraties libérales, l’opposition est frontale (destruction du capitalisme pour les communistes, supériorité de l’Etat pour les fascistes, défense de la race supérieure pour les nazis). La violence devient extrême avec la création de milices (SA puis SS en Allemagne) et de polices politiques (la gestapo), les opposants sont poussés à l’exil, internés (Allemagne dès 1933 et la nuit de cristal en 1938 avec vague de persécution des juifs et confiscation de leurs bien) ou exécutés (Grande Terreur en Russie). Le parti unique contrôle de façon centralisée l’Etat, les libertés individuelles sont supprimées tout comme les syndicats, la censure atteint les médias, c’est l’établissement d’une dictature totalitaire détournant la culture à son profit pour promouvoir le culte du chef et les goûts acceptés. Les populations passives n’ont pas d’autre choix que d’accepter le projet totalitaire car la résistance est systématiquement affaiblie, traquée et réprimée. La guerre civile espagnole (1936-1939) qui met le dictateur Franco au pouvoir est l’occasion de tester les armements. Hitler veut conquérir un « espace vital » en usant de la faiblesse des Démocraties face à ses volontés : le réarmement de la Rhénanie en 1936, l’Anschluss en 1938, les accords de Munich en 1938 précurseurs du dépeçage de la Tchécoslovaquie. L’attaque de la Pologne déclenche la 2nde guerre mondiale. L’héritage est donc tragique en nombre de morts, en prise de conscience qu’une répression et une violation des droits humains est possible, tout comme l’aboutissement vers une guerre totale dont est capable une minorité choisie par des peuples aveuglés, désespérés ou humiliés.

L'Histoire racontée en vers par Sherry-Yanne
Extraits de son oeuvre sur différents événements historiques notables. http://www.sherryyanne.com/
L'HISTOIRE RACONTEE EN VERS.pdf
Document Adobe Acrobat 511.9 KB